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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Wed Sep 30, 2009 5:00 pm
Hommage des habitants de Belgrade au supporter français tué par des hooligans serbes - 30/09/2009
Source : THE ASSOCIATED PRESS
BELGRADE — Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées mercredi dans le centre de Belgrade pour rendre hommage à Brice Taton, ce supporter français du TFC Toulouse décédé mardi après avoir été grièvement blessé à coups de barres de fer par des hooligans serbes le 17 septembre dans la capitale.
De nombreux habitants de Belgrade sont venus allumer des bougies et déposer des fleurs a la mémoire du supporter de 28 ans, décédé des suites de graves blessures à la tête et aux poumons.
Le jeune homme avait été grièvement blessé et deux autres Français avaient été plus légèrement blessés lors d'une violente altercation dans un pub du centre de Belgrade entre supporters des deux équipes, quelques heures avant le match de Ligue Europa de football entre le Partizan Belgrade et Toulouse (TFC).
Dix personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête. Elles devraient être mises en examen selon le parquet serbe pour meurtre, un chef d'accusation passible de 40 ans d'emprisonnement.
L'agression contre les supporters français était la dernière en date d'une série d'attaques récentes contre des étrangers dans la capitale serbe, apparemment perpétrées par des mouvements d'extrême-droite qui ont infiltré des clubs de supporters.
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Wed Sep 30, 2009 5:18 pm
Décès de Brice Taton. Interview des parents, entre colère et douleur - 30/09/2009
Le jeune supporter du TFC est mort au bout de dix jours d'agonie, après l'agression violente dont il avait été victime avant le match contre le Partizan.
La triste nouvelle est tombée hier matin. Brice Taton, 28 ans, supporter toulousain violemment agressé le 17 septembre est mort à Belgrade. Ses proches ont pressenti cette issue tragique. Depuis plusieurs heures son état, gravissime, avait empiré, malgré tous les efforts des médecins serbes. Brice s'est enfoncé, sans espoir de retour. Une tragédie qui endeuille Toulouse, son club, et suscite une immense émotion tant en France qu'en Serbie.
« Je vais m'amuser, je ne prends pas de maillot, pas de drapeau, j'y vais incognito ! » avait expliqué Brice à Mathieu, Sandra et Nelly, du magasin Gifi de Plaisance du Touch où il travaillait depuis deux ans. Depuis dix jours, ses collègues espéraient. Hier, ils étaient effondrés.
« Il avait pris quelques jours de vacances et devait rentrer dimanche pour courir le semi-marathon de Toulouse » raconte Mathieu.
Hélas ! Brice s'est retrouvé « au mauvais endroit au mauvais moment », selon l'expression de ses parents. Oui, il adorait le football et la fête. Oui, il adorait les stades et les joyeuses virées. Mais il était le contraire d'un supporter violent. C'était un pacifique, débonnaire et bon vivant.
L'émotion est énorme. A Toulouse, dès hier, des supporters se sont rassemblés pour lui rendre hommage. Son club a prévu une série de manifestations. (voir ci-dessous) Le maire de Toulouse, Pierre Cohen, la ministre des Sports Rama Yade, le président de la FFF, Jean-Pierre Escalette et bien d'autres ont manifesté leur stupéfaction.
Le corps de Brice sera autopsie, et « rapatrié le plus rapidement possible » selon des sources diplomatiques.
En Serbie, les réactions sont là aussi nombreuses. Le Premier ministre serbe, Mirko Cvetkovic, le ministre des affaires étrangères, le ministre des sports, le maire de Belgrade, les responsables du Partizan ont exprimé leurs condoléances. Quant aux Serbes, ils sont choqués par une telle violence et manifestent leur volonté de voir traduit les coupables devant la justice.
Dix personnes ont été arrêtées à la suite de cette agression. Le procureur de Serbie a réclamé des poursuites sous le chef de meurtre avec préméditation. Viendra ensuite dans quelques mois un procès où l'on tentera de comprendre comment on peut mourir à 28 ans pour un match de football. Dominique Delpiroux Interview. Suzanne et Alain Taton entre colère et douleur. « La colère nous submerge »
Brice a succombé à ses blessures ce mardi matin. Vous étiez-vous préparés à cette terrible issue ?
Alain et Suzanne Taton : Nous sommes à son chevet depuis samedi dernier. Brice a été pris en charge de façon remarquable par l'équipe médicale de l'hôpital de Belgrade. Très vite cependant, le neurochirurgien et l'anesthésiste qui ont opéré notre fils nous ont informés de la gravité des blessures qu'il a subies, de leurs réserves sur ses chances de guérison. Ce mardi matin, le consulat nous a contactés en nous demandant de nous rendre rapidement à l'hôpital. Vers 10 heures, Brice nous a quittés.
À quoi pensez-vous
à cet instant ?
La colère et la douleur nous submergent bien sûr. Et puis nous repensons à ce voyage à Belgrade, à sa joie lorsqu'il préparait son départ. Brice aimait la vie, il en savourait tous les instants.
Quand avez-vous appris qu'un incident s'était produit ?
Le jeudi du drame, nous regardions la télévision lorsque sur le fil d'informations continues de la chaîne, nous avons lu que deux supporters français avaient été agressés à Belgrade. A aucun moment nous n'avons imaginé qu'il pouvait s'agir de Brice. Mais tard dans la soirée, la gendarmerie est venue frapper à notre porte. Nous avons compris…
Lorsque vous vous envolez pour Belgrade le samedi matin, saviez-vous que Brice était gravement blessé ?
Absolument pas. Nous savons que Brice est hospitalisé, qu'il a été opéré, mais nous sommes certains de rentrer avec lui le lundi par rapatriement sanitaire. D'ailleurs, nous ne partons là-bas qu'avec quelques vêtements.
Et vous découvrez, en arrivant, que votre fils est dans le coma. Vous informe-t-on des circonstances dans lesquelles s'est produit le drame ?
On nous dit que Brice et ses copains étaient installés à la terrasse d'un café, en civil, c'est-à-dire sans signe extérieur permettant de les identifier comme des supporters du TFC, lorsqu'une horde de barbares s'est acharnée sur eux, comme ça, gratuitement et brutalement. Brice qui a reçu une bouteille au visage est aveuglé par son sang. Il ne peut pas fuir. Il est roué de coups et jeté dans un escalier.
Selon vous, les agresseurs sont-ils des hooligans du Partizan de Belgrade ?
Si ces gens-là sont des supporters, leur maillot et leurs couleurs sont ceux du nationalisme barbare. Brice est mort de s'être trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.
Que voulez-vous dire ?
Le Premier ministre a rendu visite à Brice sur son lit d'hôpital, le Président de la République est intervenu. Il s'agit maintenant d'une affaire d'État. Parmi les onze personnes interpellées après l'agression, il se trouve un architecte, des étudiants en Droit, des fils de bonne famille. D'après les informations que nous avons obtenues sur place, il s'agirait de militants nationalistes qui envisageaient de semer la terreur dans le cortège de la gay-pride prévue ce jeudi-là. Or, devant les risques de débordements, elle a été annulée. Ces sauvages manipulés politiquement par des extrémistes hostiles à l'entrée de la Serbie dans la communauté européenne se sont donc mis en quête d'autres proies, étrangères de préférence. D'ailleurs, un Australien et un Libyen ont été victimes, après Brice, de cette haine xénophobe.
Quelles peines encourent les meurtriers de votre fils ?
Quarante ans de prison pour ceux qui sont âgés de plus de 20 ans, vingt ans pour les autres.
Avez-vous prévu une cérémonie particulière en l'honneur de Brice ?
Son corps doit faire l'objet d'une autopsie. Je pense que ses amis voudront lui rendre un dernier hommage. Ceux qui l'aimaient et veulent nous soutenir pourront prochainement se manifester et s'informer sur le site internet brice-taton.com.
Jeudi, le TFC reçoit Bruges à Toulouse. Que voulez-vous dire aux supporters qui assisteront au match ?
Nous leur disons merci pour leur soutien, et les exhortons au calme et à la dignité en souvenir de notre enfant. solidarité Dimanche, tout le monde donnera pour la famille de Brice
Le TFC a publié hier après-midi un communiqué, que nous publions ci-dessous intégralement :
« Mobilisons nous pour rendre le plus beau des hommages à Brice.
La passion de Brice était le sport, il était respectueux de ses valeurs.
Dans l'épreuve tragique que traverse sa famille aujourd'hui, le TFC souhaite lui rendre le plus bel hommage possible, en ouvrant les portes du Stadium à tous les passionnés de sport de Toulouse et de Midi Pyrénées, à ceux qui bannissent la violence et la haine.
Afin d'apporter un témoignage de soutien à sa famille et ses proches, le TFC dédie à Brice le match de dimanche contre Lorient.
À cet effet, le TFC met à la disposition de toute personne désireuse de s'associer à cet hommage des places pour le match TFC-Lorient, depuis hier à la TFC Boutique.
En échange de ces places, chaque supporter pourra faire un don à la famille afin de les soutenir dans cette terrible épreuve. L'intégralité de la recette et des dons sera bien évidemment reversée à la famille de Brice ». Minutes de recueillement et brassards noirs
La responsable de la communication du TFC, Géraldine Courteix, nous a par ailleurs précisé que, tandis que le président Olivier Sadran se rend aujourd'hui à Belgrade, « une minute de recueillement sera observée jeudi contre le FC Bruges et dimanche après-midi contre le FC Lorient, cependant que les joueurs porteront lors de ces deux matches un brassard noir ». Il va de soi que La Dépêche du Midi s'associe, de tout cœur, à cette opération. Rama Yade à Belgrade
La Secrétaire d'Etat aux Sports a quitté hier soir les Jeux de la Francophonie, à Beyrouth, pour se rendre à Belgrade. «Je veux être aux côtés des parents de Brice Taton, que j'ai eus régulièrement au téléphone, pour leur témoigner de la solidarité et de l'affection de tous les Français, et pour les aider dans toutes les démarches», nous a-t-elle déclaré. Rama Yade, qui assistera dimanche à TFC-Lorient, rencontrera également «les autorités serbes, afin d'obtenir des sanctions exemplaires contre les auteurs de cette agression barbare». Michel Platini: «Un terrible crime»
Voici un extrait du message du président de l'UEFA, joint hier à Rio de Janeiro.«Qu'un supporteur perde la vie pour avoir accompagné son équipe favorite en déplacement est tragique... Nous espérons que les autorités serbes vont mener à terme leur enquête et que cela débouchera sur la condamnation des auteurs de ce terrible crime... En ces moments particulièrement douleureux, je souhaite transmettre mes plus sincères condoléances et celles de toute la famille du football européen à la famille et aux proches de Brice Taton.»
Mardi soir, titres des journaux télévisés des 20h de TF1 et de France 2: "Une joggeuse disparue dans la forêt de Fontainebleau", "les 'clandos' de la 'Jungle' de Calais", "la tribu des Dongria Kongh chassée de ses terres"... Les sujets défilent: "suicides à France Telecom", "émeutes en Guinée", "non-lieu requis pour Chirac sur les emplois fictifs du RPR", "problèmes de gardes des enfants", "frelons asiatiques"...
À part ça, il paraît qu'un Français, supporter du Toulouse Football Club, est mort de ses blessures après avoir été battu à mort par des hooligans du Partizan Belgrade... mais la télé française n'en a rien à faire ! Les violences s'étaient produites dans la capitale serbe, quelques heures avant le début du match de la 1ère journée de Ligue Europa, opposant l'équipe de football de Toulouse au Partizan, quand une trentaine de supporters serbes, membres des Grobari (croque-morts), un des groupes ultras les plus violents et dangereux d'Europe de l'Est, ont attaqué une quinzaine de supporters toulousains notamment avec l'aide de torches, de barres de fer, de battes de base-ball...
Après avoir été opéré sur place, Brice Taton - c'est le nom de ce supporter décédé que vous n'avez pas entendu parmi les informations importantes présentées par les journaux de TF1 et de France 2 - est décédé mardi de ses blessures... Il avait 28 ans et était membre depuis 2001 des Indians Tolosa 93, groupe ultra' du TFC.
Les abeilles, pas les supporters
Mais la France de l'information s'en fout, aucun titre, aucun sujet digne de ce nom (en tout cas durant la première demi-heure), aucune indignation, aucune pensée pour la famille, aucune solidarité nationale pour ce supporter toulousain. Peut-être que le mal est là: il était supporter, supporter ultra' même. Alors, finalement, qu'est-ce qu'il est allé foutre en Serbie? Voilà sans doute ce qu'ont dû se dire les responsables de l'information des deux grandes chaînes françaises... Coupable de sa passion sans doute, mais cette passion n'est pas dans la mentalité française, alors quitte à parler de morts autant parler des frelons asiatiques qui massacrent nos abeilles françaises. Oui mon bon Monsieur, nos abeilles à nous!
Alors on ne va pas verser dans la démagogie. Souvent sur ce blog on évoque les affrontements entre supporters, cette face du football faite de passion et d'excès, difficile de donner des leçons de morales donc, mais entre une "bagarre" et une "mise à mort", il y a de la marge. Une marge qui correspond peut-être à un honneur disparu du côté de la Serbie... On pourrait dire aussi que, se retrouver à 15 dans un bar en plein centre-ville de Belgrade, c'est inconscient de la part des supporters toulousains, de la part des dirigeants toulousains qui n'ont pas anticipé, et de la part des autorités serbes qui n'ont pas mis en place les mesures minimales de sécurité nécessaires.
Une indifférence nationale ?
Car personne ne pourra dire que ce n'était pas prévisible ! Les Grobari (Juzni Front, Grobari 1970 et Grobari Beograd) sont connus pour leur dangerosité et leur force de frappe. En mars 2009, la Cour de Justice de Novi Sad avait prononcé une condamnation de 15 ans de prison à l'encontre de Stevan Stankovìc, un de leurs membres, reconnu coupable du meurtre d'un supporter du FK Vojvodina (Novi Sad) en avril 2008. En 1999, un supporter de l'Etoile Rouge avait été tué dans le stade du Partizan après avoir été touché par une fusée lancée par un membre des Grobari vers le secteur occupé par les Delije...
Le Partizan a communiqué sur son site son désarroi après l'annonce du décès de Brice Taton: "Le Partizan FC vient d'apprendre la nouvelle de la mort de Brice Taton, supporter de Toulouse qui a été sauvagement attaqué dans les rues de notre capitale, avec une grande tristesse. Brice Taton n'est plus avec nous. Brice partira de Belgrade dans un cercueil, alors que nous restons ici dans la honte, face à nous-mêmes, face à notre conscience et aux conséquences". En France, quelques politiques ont commencé à sortir des discours convenus qui seront vite oublié quant il s'agira d'aider la famille.
Finalement, et si c'était cette indifférence "nationale", dans un pays où les élites et les médias préfèrent s'offusquer de l'arrestation du violeur d'une gamine de 13 ans (30 ans plus tard et alors ?) que de marquer la même solidarité (bien plus légitime pourtant) envers un supporter français de 28 ans battu à mort, qui était encore plus douloureuse ?
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Wed Sep 30, 2009 7:11 pm
Création d'une police anti-hooligan: les Ultras en ont marre d'être pris pour des voyous - 30/09/2009
Source : 20Minutes.fr
Le ministère de l'Intérieur annonce la création de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme...
Pour lutter contre la violence dans les stades, les autorités ont définitivement choisi la voie de la fermeté. Mercredi, au lendemain, de la mort de Brice Taton, un supporter toulousain agressé lors d’un match de son équipe en Serbie, le ministre de l’Intérieur a convoqué les préfets pour annoncer la création d’un nouveau service de police spécialisé dans la lutte contre les hooligans. Une mission: repérer les individus les plus violents et mieux coordonner les forces de police chargées de sécuriser les alentours des stades (6.000 hommes).
Une attitude de plus en plus répressive que ne comprennent pas toujours les groupes de supporters. Notamment les Ultras, les supporters les plus fidèles qui peuplent les virages et qui ont de plus en plus l’impression d’être tous pris pour des hooligans dont le seul but est la violence. «Encore une fois, ces mesures vont contribuer à mettre tous les supporters dans le même sac, confirme Christian Cataldo, président des Dodgers, un groupe de supporters de l’OM. C’est bien de vouloir éradiquer la violence dans les stades mais la majorité pâtit des mesures prises pour lutter contre une minorité.»
Ne pas se tromper de cible
Depuis la très médiatique affaire de la banderole anti-Ch’tis en finale de la Coupe de la Ligue en 2008, les interdictions de stade se multiplient et les groupes de supporters ont la nette impression que l’on tape dans le tas pour faire du chiffre. «Les autorités confondent animations des tribunes et violences. Quand je vois le nombre de personnes interdites de stades pour trois mois à cause de quelques fumigènes. Et bientôt, ça sera un an…», peste Elise, supporter girondine. Pour montrer leur colère, les groupes de supporters avaient manifesté à plusieurs reprises la saison dernière, en déployant dans les tribunes des banderoles. «Liberté pour les Ultras». «En plus, souvent, ils repèrent les fautifs avec des caméras et condamnent la mauvaise personne», surenchérit Federico Maenza, président des Dogues lillois. Selon Lefigaro.fr, 623 interpellations ont eu lieu en marge de la saison 2008/2009 de football. Un chiffre en augmentation de 22% par rapport à la saison précédente. Lundi, un supporter niçois a été condamné à huit mois de prison, dont deux ferme, et à cinq ans d'interdiction de stade (IDS) pour avoir jeté un engin explosif lors du match Nice-Montpellier.
Difficile de savoir si cette politique répressive, mal comprise par les Ultras est efficace contre les vraies fauteurs de troubles. «Personnellement j’ai l’impression que le phénomène hooligans est en nette diminution depuis le début des années 90, explique Federico Maenza. Au cours d’une saison, il n’ y a plus qu’un match ou deux où c’est un peu chaud.» Quelques incidents ont à nouveau émaillé les week-ends de championnat cette saison. Matchs interrompus à Nice et à Grenoble à cause d’engins explosifs (bombes agricoles, fumi, etc), à Montpellier, un supporter parisien a été victime d'un jet de bouteilles et a perdu l'usage d'un œil… «A Valenciennes, on a été chauffés par des Valenciennois à l’extérieur du stade. En fait j’ai surtout l’impression que les forces de police présentes autour des stades vont repousser les violences loin des enceintes», analyse Caltado. Lors de la cinquième journée, un car de supporters marseillais a été attaqué par un commando d'une quinzaine d'individus sur une aire de repos près de Paris.
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UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Wed Sep 30, 2009 7:12 pm
France : 4 mois de prison avec sursis pour un supporter de Strasbourg - 30/09/2009
Source : Foot01
Interpellé lundi soir alors qu’il manifestait avec d’autres supporters devant le stade de la Meinau, un jeune supporter de Strasbourg a été jugé en comparution immédiate ce mercredi et a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et un an d’interdiction de stade. Les associations de supporters alsaciens avaient décidé de boycotter le match entre le Racing et Caen afin de montrer leur mécontentement devant les résultats du club, dernier de Ligue 2. Ce fan strasbourgeois était accusé d’avoir bousculé un stadier avant de le frapper à la tête et dans le dos.
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Wed Sep 30, 2009 7:35 pm
Wrexham - Chester City - 27/09/2009
Source : The Leader
Cinq supporters ont été interpellés par la police suite au derby entre Wrexham et Chester. Selon un porte-parole de la police, deux groupes d'hooligans se sont affrontés après le match. Il n'y pas eu de blessé.
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Thu Oct 01, 2009 7:16 am
Carte du supporter : incidents à Bologne - 28/09/09
Source: corriere.it
Des incidents ont éclaté à Bologne lors d'une manifestation d'ultras contre la carte du supporter et des billets de stade nominatifs. Deux policiers ont été blessés.
Ces dernières années, le calcio n'a pas été épargné par les incidents. Depuis 2007, trois personnes ont perdu la vie en marge de matchs de football (policier à Catane, dirigeant d'une équipe amateur tentant de s'interposer entre ses joueurs de Sanmartinese et les supporters de Cancellese, supporter de la Lazio), sans oublier les cas fréquents de racisme comme celui de l'attaquant de l'Inter Milan Mario Balotelli, victime des tifosi de la Juve. En réaction, et sous les demandes répétées des forces de l'ordre, le ministère de l'Intérieur italien a élaboré plusieurs mesures, dont celle qui interdit les déplacements pour les tifosi non munis d'une carte délivrée par leurs clubs (appelée tessera del tifoso) dès le 1 janvier 2010.
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Thu Oct 01, 2009 7:34 am
Histoire de violence - 25/09/2009
Source : L'Humanité
Football . Nouvelle vague d’incidents en Ligue 1. Si la violence est régulièrement présente dans le sport, son interprétation demeure compliquée pour les historiens. Retour en arrière.
Très grave agression d’un supporteur toulousain en marge d’un match de Coupe d’Europe à Belgrade. Jets de fumigènes en série et matchs arrêtés en Ligue 1. Et même un joueur amateur qui tire sur un spectateur à la sortie d’une rencontre dans le Vaucluse. En dépit de nouvelles mesures (lire ci-contre), le ballon rond débute l’automne avec des faits d’hiver. Mais le rugby n’est pas en reste : deux spectateurs brivistes ayant tenté de sauter au cou de l’arbitre le week-end dernier.
faits et mythologies
La violence dans et autour des terrains ne date pourtant pas d’hier. À l’heure où les pontes du foot se demandent s’il faut arrêter un match en cas de faits graves, l’empereur Néron avait, lui, interdit momentanément les courses de char à Rome après des incidents impliquant des partisans de Pompéi. Quant aux affrontements entre bleus et verts à Byzance, toujours lors de courses de chars, ils ont animé les chroniques antiques.
Difficile pour autant de dresser une histoire de la violence. Aucun spécialiste ne s’est d’ailleurs lancé dans pareille somme. Le phénomène rend perplexe. « La violence est au coeur du sport, relevait l’universitaire Paul Dietschy lors d’un récent colloque à l’institut des Sciences politiques consacré aux stades. Dans la pratique sportive, il s’agit de la domestiquer pour prendre l’ascendance sur l’autre, le tout en se faisant soi-même violence. Ensuite, il y a un problème de représentation entre faits et mythologies. Dans nos sociétés où la violence a tendance à diminuer, celle exprimée dans le sport peut jouer le rôle de simulacre ou de catharsis. Elle frappe aussi d’autant plus l’attention que l’on relève aujourd’hui des faits de moyenne intensité qui ne choquaient pas auparavant. » Retracer l’histoire de la violence dans le sport revient donc en partie à analyser le regard que nos sociétés portent sur elle, dans un contexte spécifique.
Pour autant, il existe des temps de la violence. Celle-ci est identifiée très tôt. Dans les années 1870 pour le foot anglais. En France, c’est sur les premières étapes du Tour de France qu’elle fait date, lorsque des spectateurs empêchent des cyclistes de gagner contre leurs favoris. Mais c’est dans les années troublées de l’immédiate après-Première Guerre mondiale qu’elle explose. Insultes à l’encontre de l’adversaire, coups de poing et invasion de terrain, les exemples ne manquent pas. Comme lors de la finale États-Unis-France du tournoi olympique de rugby de 1924 (voir notre édition du 13 août dernier). En Angleterre, l’inauguration du stade de Wembley, le 28 avril 1923, débouche sur une catastrophe. Plus de cinq cent mille personnes se disputent les 126 000 places. Des mouvements de foule obligent à ouvrir les bords de la pelouse. Mais ce « Footerloo » ou « Ugly day », dixit la presse britannique, servira ensuite à démontrer la modération du spectateur anglais, capable de faire face aux débordements, sans mort. Loin de ces enragés de Français qui font le siège du vestiaire de l’arbitre du match Rouen-Amiens trois heures durant après le match. Ou de ces Italiens qui échangent des coups de feu en marge de la finale de Coupe d’Italie de juillet 1925, entre Bologne et Gênes.
des causes multiples
Ces incidents à répétition deviennent dans l’entre-deux-guerres un sujet de préoccupation sociétal. En France, Belgique et Angleterre, les premières luttes contre ce phénomène sont lancées, avec des appels à la modération. Comme l’explique Paul Dietschy, ces violences relèvent désormais du « pathologique », donc de la réprobation. Un temps contenues dans les années 1930, elles ressurgissent dans les années 1960, notamment dans le foot italien. Les causes semblent partout multiples : centres contre périphéries ou effets de classe (Barcelone-Madrid), affrontements politiques ou nationalistes (heurts entre village dans les Pouilles et guerre du football entre le Salvador et le Honduras).
L’historien Paul Diestchy discerne un fil commun : « Il y a un temps de la violence qui apparaît lorsque le foot et le rugby se professionnalisent dans des stades où les spectateurs sont entassés. Dans les années 1890 pour l’Angleterre, 1920 en Europe, 1960 en Afrique. Ensuite, la violence diminue puis reprend par accès. Il y aurait finalement un cheminement classique, quels que soient les continents, avec des différences selon l’efficacité des polices locales. »
Incidents à Milan, 1970.
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Thu Oct 01, 2009 7:45 am
Guatemala : Universidad de San Carlos - Heredia - 27/09/2009
Source : marca.com
Un arbitre de touche a été agressé par des supporters armés en fin de partie. Il a reçu 10 points de suture à une cuisse. Les incidents ont fait suite à un pénalty sifflé contre l'équipe local. Les supporters ont également lancé une barrière contre le trio arbitral.
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Fri Nov 20, 2009 9:37 pm
Krylya Sovetov Samara - FC Zenit St. Petersbourg - 20/09/2009
Source radikal.ru + fanat1k.ru + landscrona.ru
A la sortie des tribunes, la police va tenter d'intercepter des supporters qui ont allumé des fumigènes durant la partie mais la situation va vite se retourner contre eux...
Vidéo : http://fanat1k.ru/flv-2380.php
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Tue Dec 15, 2009 11:00 pm
Swarovski Wattens - Sturm Graz - Coupe d'Autriche - 19/09/2009
Source : oe24.at
Des supporters de Sturm Graz ont provoqué des incidents, obligeant les policiers à intervenir, en utilisant notamment du gaz au poivre pour rétablir l'ordre.
Traduction Underground Fans
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Tue Dec 22, 2009 9:41 am
Equateur: Barcelona CF - CS Emelec - 20/09/2009
Source: https://www.youtube.com
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Fri Feb 12, 2010 8:55 pm
Malmö FF - Hammarby IF - 27/09/2009
Source : pppress.se
Après le match, des supporters locaux ont tenté une confrontation avec les fans d'Hammarby, à leur départ du stade en cars. Plusieurs policiers en civil sont intervenus. Plusieurs supporters ont été arrêtés. Les trois cars ont pû repartir tranquillement.
Traduction Underground Fans
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Sat Mar 06, 2010 3:13 pm
Turquie : Bursaspor - Diyarbakirspor - 26/09/2009
Source : Hürriyet Daily News
Des supporters de Bursaspor ont cassé des sièges pour les lancer sur les fans visiteurs. Certains ont même tenté de franchir les grilles afin d'attaquer ceux de Diyarbakirspor.
Traduction Underground Fans
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Sun Mar 21, 2010 5:49 pm
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Sun Apr 04, 2010 3:23 pm
Motor Lublin - Widzew Łódź - 01/09/2009
Source : mmlodz.pl
Des incidents ont éclaté à la fin du match entre hooligans locaux et la police, alors que les fans de Lodz étaient maintenus dans le stade. Les hooligans ont bombardé les policiers de divers projectiles avant de s'éparpiller dans un parc voisin. Une fois le calme revenu, les fans de Lodz ont été escortés jusqu'à leur autocars afin de rependre la route du retour.
Traduction Underground Fans
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Subject: Re: Saison 09/10 - Septembre Thu May 17, 2012 9:30 pm
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