Saison 09/10 - Septembre

Frosinone - Reggina - 22/09/2009

Source: Ansa (merci à l'expéditeur)

Incidents entre supporters de la Reggina et de Frosinone à l'occasion de cette rencontre de série B, programmée au stade de Frosinone à 20h45.

Les ultras amaranto (Reggina) ont tenté de fausser compagnie à l'escorte policière, pour traverser la ville.
Sur la via Piave, munis de bouteilles et autres projectiles, ils ont pris pour cible des vitres de véhicules.
Après avoir insulté copieusement les supporters locaux, ils ont enfin été pris en charge par les forces de l'ordre.

Traduction Underground Fans (c)

Atalanta Bergamo - Catania - 23/09/2009

Source: Ansa (merci à l'expéditeur)

Des bagarres entre supporters ont été signalées vers 19h00 dans Bergame, où les deux clubs s'opposaient à 20h45.

Un groupe d'ultras de l'Atalanta avait réussi à rejoindre un bus de supporters de Catane, près du stade.
Les deux groupes en sont alors venus aux mains lors d'une violence bagarre.
Alertée par les riverains, la police est arrivée sur place et a procédé à au moins 4 arrestations.

Traduction Underground Fans (c)

Italie : Frosinone - Padoue - 12/09/2009

Source : Mail

Des Carabinieri ont retiré des messages en la mémoire du tifoso de la Lazio, Gabriele Sandri, assassiné par un policier.

Blokhus FC - Brøndby IF - Coupe du Danemark - 23/09/2009

Source : dr.dk

Il y a eu de la cogne après le match de coupe entre Blokhus et Brøndby. La police est intervenue pour mettre fin à une bagarre impliquant 15 à 20 individus. L'un d'eux a perdu 3 dents dans la bagarre et quatre autres ont eu quelques ecchymoses. Les policiers ont arrêtés trois supporters dont l'un a fini au poste.

Traduction Underground Fans

FC Fredericia - OB Odense - Coupe du Danemark - 23/09/2009

Source : fyens.dk

Un steward a perdu au moins un doigt en voulant ramasser une bombe agricole qui a lui a explosé dans la main. L'auteur du jet de la bombe agricole, fan du club d'OB Odense a été interpellé par la police.



Traduction Underground Fans

Hammarby - GAIS - 23/09/2009

Source : svt.se + fotboll.expressen.se

A la 75ème minute de jeu, des incidents ont éclaté, provoqués par des supporters d'Hammarby qui ont lancé sur la pelouse des fumigènes et divers projectiles. GAIS menait alors 2 à 0, lorsque l'arbitre, Martin Hansson, a interrompu la rencontre pendant 10 minutes et renvoyé les 22 acteurs vers les vestiaires. Certains fans ont également enjambés les grillages obligeant une quarantaine de policiers à prendre position devant la tribune des Ultra Boys d'Hammarby, qui fêtaient par ailleurs leur dix ans d'existence.
Une douzaine de fans d'Hammarby (des hooligans bien connus selon la direction du club) ont prit d'assaut la tribune de presse en exigeant la démission des dirigeants. Le Président d'Hammarby, Staffan Thorsell et Michael Andersson, autre dirigeant du club, ont choisi de quitter la tribune à ce moment sous bonne escorte de la sécurité.
Après la rencontre, la police a intercepté 20 supporters locaux particulièrement agressifs.
Le club d'Hammarby a fait savoir qu'il était en train de visionner les vidéos du stade afin d'identifier les auteurs de jets de fumigènes. Des amendes, voir des interdictions de stade pourraient en découler.









Vidéo :
http://svt.se/2.21849/1.1701667/hammarby_foll_hemma_mot_gais?lid=senasteNytt_268489&lpos=rubrik_1701667

Traduction Underground Fans

Les auteurs de violences contre un bus marseillais identifiés - 24/09/2009

Source : RMC.fr

Les supporters du PSG qui ont attaqué un bus de supporters de l'OM (section Yankees Champagne-Ardennes) porte d'Orléans le samedi 12 septembre et jeté des fumigènes lors de Monaco-PSG le lendemain sont les mêmes : des membres de la tribune Auteuil, plus précisément des supporters des Authentiks et des Supras.

Le SARIJ, Service d'Accueil, de Recherche et d'Investigation Judiciaires, qui traite les plaintes, constitue actuellement un dossier : selon nos informations, il possède plusieurs clichés qui montrent des supporters du PSG (s'apprêtant le samedi à partir en bus à Monaco) sortant de ce même bus des battes de base-ball et des chaînes pour les placer dans des coffres de voitures, direction porte d'Orléans, pour tabasser les occupants du bus marseillais.

Comment ces supporters ont-ils fait pour connaître l'heure de passage du bus marseillais ? Ils ont tout simplement cracké le site des Yankees (inaccessible si on ne possède pas de codes) et ont intercepté un message annonçant l'heure d'arrêt du bus marseillais porte d'Orléans…

Rien ne devrait évoluer pendant plusieurs jours (voire plusieurs semaines), le temps au SARIJ de mettre des noms sur les photos et sur les propriétaires des voitures, car la police possède également des photos des plaques d'immatriculation).

La suite ? Une série d'interpellations à venir et pour ceux qui seraient déjà sous le coup d'une interdiction de stade judiciaire ou de prison avec sursis pourraient faire d’une peine ferme.

Affaire PSG-OM: Escalettes "très en colère" - 25/09/2009

Source : AFP

Le président de la Fédération française de football, Jean-Pierre Escalettes, est "très en colère" contre la proposition du Comité national olympique et sportif (CNOSF) d'annuler la peine du Paris SG d'un match à huis clos partiel dans l'affaire PSG-OM (15 mars), a-t-il dit vendredi à l'AFP.

"C'est un président en colère qui vous parle, a tonné M. Escalettes, je suis très remonté, très en colère contre cette décision. Elle tombe vraiment très mal, alors que depuis une semaine on s'insurge, à juste titre, à tous les niveaux et dans tous les ministères, contre les incidents de Nice (tentative d'assaut de la tribune présidentielle) et Grenoble (jets de gros pétards)" lors de la 6e journée de L1.

Dans l'affaire PSG-OM, où le club parisien avait été sanctionné pour le comportement de ses supporters, le CNOSF donne selon le président de la FFF "un conseil scandaleux: il faut s'en tenir aux amendes. Mais on sait très bien qu'elles ne sont pas dissuasives! On détruit complètement l'édifice disciplinaire de la FFF".

"Le PSG est un club emblématique, comment voulez-vous que j'aille après imposer une quelconque sanction à un club, même amateur? a demandé M. Escalettes. Il va se tourner vers cette avis du CNOSF et il y aura impunité".

"Je sais bien que l'intention du CNOSF n'est pas d'autoriser ce genre de choses, a-t-il ajouté, et je connais le travail fait par les clubs, au PSG comme ailleurs, pour lutter contre ces débordements, mais il faut mesurer quel message est envoyé aux fauteurs de trouble..."

Le président, qui assure que les ministères des Sports, de l'Intérieur et de la Justice sont sur la même longueur d'onde, a assuré qu'il n'était "pas découragé. On va refuser la conciliation, on va aller devant le tribunal administratif".

Europa League: nouvelle aggravation de l'état de santé du supporteur français - 25/09/2009

Source : AFP

L'état de santé de Brice T., le supporteur français de Toulouse gravement blessé la semaine dernière par des supporteurs du Partizan Belgrade, s'est de nouveau aggravé rendant son rétablissement "très incertain", a annoncé vendredi l'établissement hospitalier où il reçoit des soins.

"Les médecins (qui soignent Brice T.) indiquent que dans l'état où il se trouve, le rétablissement du blessé est très incertain mais soulignent qu'ils continuent d'appliquer toutes les mesures de réanimation", a annoncé le Centre clinique de Serbie dans un communiqué.

"L'état est actuellement dominé par un grave perte des fonctions du cerveau et par une perturbation d'un moindre degré des fonctions des autres systèmes", indique le communiqué dont l'AFP a reçu une copie.

Mardi le Centre clinique avait annoncé que le supporteur français était "dans un état critique en raison d'une perturbation de ses fonctions pulmonaires provoquée par des contusions et les transfusions de sang massives qu'il a reçues durant et après les deux interventions chirurgicales subies".

L'agression dont a été victime Brice T. s'est produite quelques heures avant la rencontre Partizan Belgrade-Toulouse, comptant pour l'Europa League de football et remportée 3 à 2 par le club français.

Dix suspects de l'agression contre Brice T., dont l'organisateur présumé, ont été placés en détention pour trente jours et risquent d'être inculpés de "tentative de meurtre aggravée", a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Le parquet décidera dans un mois d'inculper ou non ces dix personnes, a précisé une porte-parole du tribunal régional de Belgrade, Ivana Ramic, citée par l'agence Beta.

Les prévenus risquent des peines allant de 30 à 40 ans de prison.

Affrontement fictif en République Tchèque - 20/09/2009

Source : Sportovní Noviny

Alors que les médias se sont déchainés concernant une fight entre 200 hooligans rivaux du Sparta Prague et du Baník Ostrava, faisant de cet événement leur une, il s'avère que cela était un canular prouvant à démontrer la faible crédibilité des médias qui présentent la violence au football comme le pire des fléaux actuels.
Le site Hooligans.cz en serait l'investigateur. Il a suffit d'un article accompagné de deux photos pour que l'info parte comme une trainée de poudre dans les médias du pays. L'affrontement, qui s'est "déroulé" dans la campagne de Brno, a été présenté comme l'un des plus violent jamais enregistré dans le pays par le site, avec beaucoup de sang et de blessés.
Hors d'affrontement, il n'y en eu point ! Et encore moins de blessés soi-disant hospitalisés. Un simple appel des pseudo-journalistes d'investigation au près des hopitaux de la région aurait pu démontrer la supercherie. Mais non, encore une fois les médias ont fait dans le sensationnel.
Une bien belle leçon pour tous ceux qui s'abreuvent des paroles des journalistes sans chercher la vérité...

Traduction Underground Fans

France: Les Ultras de Grenoble communiquent - 24/09/2009

Source : SoFoot

Stigmatisés dans la presse depuis le match contre Rennes, les Ultras grenoblois se sont vus affublés de tous les noms : voyous, preneurs d’otages, hooligans.

Silencieux depuis les évènements du week-end dernier, les Red Kaos, groupe ultra au cœur des incidents, ont communiqué sur l’affaire.

Les Isérois assument et ne s’en cachent pas : « Le Red Kaos et ses sympathisants reconnaissent et assument pleinement leurs actes mais, à la différence de l’emballement médiatique, minimisent leurs caractères violent et dangereux. Il faut rappeler les faits : aucun blessé, aucun tué, seules quelques oreilles ont sifflé... Par contre, assumons le caractère impressionnant et ostentatoire de ces faits, qui pour un non-initié du stade peut paraître excessif ».

Il est toujours préférable d’avoir les deux sons de cloche.

Fumigène : un objet politique - 24/09/2009

Source : SoFoot

Le feu dans les tribunes d’abord. Le feu dans les médias ensuite. Décryptage en sept points des incidents du week-end dernier et de leur traitement politique et médiatique.

Par Nicolas Hourcade (sociologue)

- 1 : Des fumigènes aux violences
Le fumigène est devenu l’ennemi numéro 1 des stades de football. C’est dangereux, ça peut blesser, surtout quand on le lance d’une tribune à l’autre ou sur le terrain s’énervent ses détracteurs. C’est festif, ça permet d’extérioriser sa passion protestent ses utilisateurs. En tout cas, le fumigène est ambigu. Tantôt montré par les médias pour témoigner de la ferveur des supporters. Tantôt dénoncé par les mêmes pour sa dangerosité. Pour appréhender ce lumineux objet de désir et de délit, encore faudrait-il distinguer ses usages. Bien sûr, toute utilisation dans les enceintes sportives est interdite par la loi. Mais force est de constater qu’elle est plus tolérée dans certains lieux que dans d’autres (par exemple, ça ne pose aucun problème lors d’une compétition de ski en nocturne, d’une arrivée de transat ou d’un match de rugby) ; qu’allumer un fumigène pour illuminer sa tribune n’est pas exactement la même chose que le lancer sur l’arbitre de touche ; et qu’utiliser un fumigène ne conduit pas nécessairement à agresser un supporter adverse à coups de batte de base-ball.
Comme beaucoup d’autres, Pierre Ménès n’a pas manqué, dans le Canal Football Club, de faire le rapprochement entre l’agression subie par un supporter toulousain à Belgrade et les jets de fumigènes à Grenoble. Pourquoi un tel raccourci ? Parce que depuis l’émotion suscitée par le drame du Heysel en 1985, tout incident lié au football est rattaché à une seule catégorie, celle du “hooliganisme”, ce qui tend à mettre des faits fort divers sur le même plan ou, au moins, à instaurer un continuum entre eux.
Les incidents du week-end dernier sont perçus comme très graves parce que tout le monde a en tête des drames liés au football et que beaucoup de gens établissent un lien entre ces drames et les récents débordements. S’il est nécessaire de dénoncer les jets de fumigènes ou de bombes agricoles et de lutter contre ces comportements, il faut se garder de les traiter de la même manière qu’une attaque menée avec armes et préméditation contre des fans adverses et de sombrer ainsi dans la psychose.

- 2 : Des stades à feu et à sang ?
A écouter certains commentateurs, les stades de football français seraient aujourd’hui des zones de non-droit livrées à des hordes sauvages. Il serait impossible d’aller au stade en famille. Pourtant, tous les week-ends, de nombreux amateurs de football le font. Un sondage IPSOS, mené en 2008 à la demande de la LFP, a bien mis en évidence ce décalage entre les représentations et la réalité : ceux qui aiment le football mais ne mettent jamais les pieds au stade s’inquiètent de la sécurité et la considèrent comme un problème, alors que ceux qui vont au stade font également très attention à la sécurité mais jugent qu’elle est tout à fait satisfaisante (1).
Les médias ont insisté ces derniers mois sur l’essor, au demeurant tout relatif, des “fights ”, ces bagarres arrangées entre hooligans. Si ces “fights” se développent, c’est parce qu’elles sont devenues le seul moyen pour les plus virulents de pouvoir en découdre, puisque les stades et leurs abords sont désormais bien sécurisés, grâce à la vidéo-surveillance et à l’amélioration des dispositifs policiers. Désormais, les bagarres s’éloignent de plus en plus des stades, ne concernent quasiment que ceux qui aiment se battre et n’impliquent donc plus guère de victimes collatérales. Le seul problème qui demeure dans les stades, c’est celui des fumigènes : c’est aussi pour cela qu’on en parle autant.
Certes, des progrès peuvent et doivent encore être faits dans la sécurité autour des matches de football. Certes, l’omniprésence policière et le climat hostile lors d’un PSG-OM ou d’un OL-ASSE peuvent légitimement conduire certains amateurs de football à regarder tranquillement le match à la télé. Mais le tableau réel est loin d’être aussi noir que celui généralement dépeint.

- 3 : Football populaire ou football business ?
Les ultras n’ont de cesse de critiquer le “football business” qui dénaturerait ce sport et le couperait de sa base “populaire”. Ils luttent ainsi pour la préservation de l’ambiance festive des stades, pour le maintien de places debout dans certaines parties du stade, pour une modération des tarifs afin de permettre à tous les publics d’aller au stade, contre la répression qui, sous prétexte de lutte contre la violence, serait excessive et criminaliserait injustement certaines de leurs pratiques ou encore contre la Coupe de la Ligue, symbole honni du poids excessif de l’argent dans le football. Ces revendications pourraient rencontrer un grand écho auprès des amateurs de football et des médias, d’autant que les ultras sont les seuls à les porter de manière ouverte et collective.
Sauf que si le football populaire, ça consiste aussi à se foutre sur la gueule devant le stade au point de provoquer une blessure grave à un œil (Montpellier-PSG), à balancer des pétards sur l’arbitre de touche (Nice-Montpellier), à envoyer des fumigènes sur le terrain (Grenoble-Rennes) ou à jeter des pierres contre les bus des supporters adverses (OM-Bordeaux), on va vite préférer les toasts au saumon, les coupes de champagne et les hôtesses en tailleur des loges du football business, en regrettant toutefois de ne pas y être plus souvent convié. Ce qu’on est nombreux à souhaiter, en fait, c’est une combinaison de la ferveur du Parc des Princes, sans ses excès, et de la sérénité du Stade de France, sans sa froideur. C’est possible ? La défense du “football populaire” mobilisera sans doute largement au-delà des ultras si ceux-ci parviennent à limiter leurs débordements.

- 4 : Les ambivalences des ultras
Après chaque incident, les mêmes rengaines reviennent. Il y aurait d’un côté les “bons” supporters, qui soutiennent inconditionnellement leur équipe. Et de l’autre les “mauvais” supporters, qui foutent le bordel et qu’il faudrait chasser des stades. C’est vrai que certains sont parfaitement bons et encouragent leur équipe dans un bel esprit de fair-play. C’est vrai que d’autres ne soutiennent pas du tout leurs couleurs et se comportent froidement en spectateurs alors que le monde du foot attend des supporters. C’est vrai aussi qu’une fraction du public est complètement mauvaise parce qu’elle ne pense qu’à troubler l’ordre public.
Toutefois, de nombreux supporters sont bons et mauvais selon les critères footballistiques en cours. C’est particulièrement le cas des ultras qui peuvent être considérés, sous certains aspects, comme les meilleurs supporters puisqu’ils s’investissent énormément dans le soutien à leur club et, sous d’autres, comme les pires supporters puisque, sans rechercher systématiquement la violence, ils acceptent d’y avoir recours et causent parfois des incidents.
Les ultras veulent être reconnus tout en demeurant rebelles. Ils veulent être écoutés par les institutions sans être “récupérés par le système”. L’ambivalence du mouvement ultra est aussi ce qui fait son charme… Évidemment, tous les ultras ne se comportent pas de la même manière face à ces tensions inhérentes à leurs pratiques. Certains souhaitent être considérés comme respectables voire être institutionnalisés : ceux-là sont très critiques envers les récents incidents qui, selon eux, discréditent leur mouvement et ses nobles causes. D’autres tiennent avant tout à la radicalité du monde ultra et à son aspect underground : ils reprochent aux précédents de prôner un supportérisme aseptisé. Ces positions divergentes suscitent de vifs débats au sein des groupes, entre groupes et sur les forums ultras.

- 5 : Les ambivalences des dirigeants du football
Le problème, c’est que les ultras qui défendent le dialogue avec les autorités et la responsabilisation du mouvement n’ont pas beaucoup d’éléments tangibles pour témoigner de l’intérêt de leur position. En 2004, des discussions s’étaient engagées sous l’égide de la LFP entre supporters et dirigeants. Bertrand Paquette, alors à la LFP, avait même remis un rapport argumenté afin de résoudre certaines difficultés pratiques (le prix des places en déplacement, la liste des matériels d’animation autorisés dans les stades, l’amélioration de l’accueil dans les tribunes réservées aux visiteurs, etc.). Mais tous les clubs n’étant pas partisans d’un tel dialogue, le rapport a été allégrement enterré au grand dam des ultras qui avaient joué le jeu. Les discussions récentes entre l’embryon de coordination nationale des ultras et les autorités n’ont pour l’instant guère donné plus de résultats. Tout cela fournit du grain à moudre aux supporters les plus radicaux.
A l’ambivalence des ultras vis-à-vis des autorités du football répond en effet celle des autorités vis-à-vis des ultras. Les dirigeants des clubs et de la LFP apprécient l’ambiance festive mise par les ultras, les tifos, les déplacements massifs, les chants d’encouragement. « Aujourd’hui, à 85 %, ce sont les groupes ultras qui font vivre les stades » admettait en 2003 (dans Libération) Gérard Rousselot, alors président de la commission de sécurité et d’animation des stades. Cette ambiance prouve que le football français suscite l’enthousiasme des foules, que ça vaut le coup d’aller au stade pour en profiter et que ce spectacle mérite d’être acheté cher par les télévisions ou les sponsors. Mais les incidents créés par les ultras envoient un message inverse et sont donc vertement critiqués par les dirigeants. Ainsi, la LFP navigue à vue dans ses relations avec les ultras tantôt en soulignant qu’ils ne sont pas des hooligans et qu’ils contribuent de manière décisive à l’ambiance, tantôt en les dénonçant comme des groupes violents qui prennent en otage le public français. On ne peut que souhaiter une clarification de ces relations ambiguës entre les responsables ultras et les dirigeants des clubs et de la Ligue, ce qui suppose des efforts des deux parties.

- 6 : L’espoir Rama Yade
Bernard Laporte connaît très bien le sport, mais n’a guère d’expérience politique. Rama Yade, c’est l’inverse. Et si ce qui est d’abord apparu comme une erreur de casting était en fait une bonne pioche ? Alors que Bernard Laporte a multiplié les déclarations tapageuses en tant que secrétaire d’Etat, Rama Yade s’est elle très bien sortie de ses interventions publiques suite aux incidents, comme sur l’antenne de France Inter dimanche dernier. Elle a vigoureusement dénoncé ces incidents sans sombrer dans la surenchère. Au lieu de prôner un durcissement de la loi pour donner une image d’intransigeance, elle a rappelé que les dispositifs existaient pour lutter contre les débordements des supporters et qu’il fallait avant tout les appliquer. Au lieu d’annoncer une mesure miracle sortie de nulle part, elle a souhaité une concertation large des acteurs concernés. On lui aurait bien mis 20/20 si elle avait pensé à intégrer dans cette concertation les associations de supporters, ce qu’avait suggéré en 2007 un rapport bien informé du Sénat.
Car contrairement à ce que Pierre Ménès a déclaré au Canal Football Club, la concertation entre dirigeants et supporters peut permettre de désamorcer certaines tensions comme Jean-Louis Triaud, également présent sur le plateau, a tenté de le souligner. Les relations entre supporters et dirigeants peuvent être effectivement malsaines quand elles sont fondées sur des accords occultes ou sur des rapports de force : Pierre Ménès a raison de dénoncer cela. Mais quand le dialogue se déroule ouvertement dans un cadre bien établi où les supporters connaissent leurs droits mais aussi leurs devoirs et les limites qu’ils ne doivent pas franchir, il peut être très constructif.
Cet effort de prévention doit s’accompagner d’une répression juste. Il n’est pas anodin que les médias bruissent de critiques envers une action publique soi-disant insuffisante pendant que les ultras dénoncent une répression abusive. C’est peut-être parce que la répression actuelle n’est pas toujours bien ciblée (d’où des résultats jugés insuffisants par les uns) et que certaines de ses méthodes sont contestables (d’où les critiques des autres). Au risque de se répéter, on rappellera que les interdictions administratives de stade qui font tant parler sont décidées par les préfets sans jugement préalable et que « les actes à prendre en compte [pour prononcer une telle interdiction] ne constituent pas nécessairement des faits pénalement répréhensibles » mais « un comportement d’ensemble menaçant pour l’ordre public » (selon une circulaire du ministère de l’Intérieur). C’est pour limiter d’éventuels abus que ces interdictions administratives sont de courte durée. En revanche, les interdictions judiciaires de stade peuvent aller jusqu’à 5 ans. Aujourd’hui, l’urgence ne paraît donc pas d’allonger la durée des interdictions administratives (comme prévu par la nouvelle loi sur la sécurité intérieure) ou de multiplier ces mesures mais de prononcer des sanctions judiciaires proportionnelles à la gravité des actes commis.
Il ne faut pas désespérer de la mise en place d’une politique cohérente alliant répression juste et prévention bien conçue : la concertation accrue entre les autorités sportives et politiques va dans le bon sens. Mais si on place quelques espoirs en Rama Yade, on fait bizarrement un peu moins confiance à Brice Hortefeux qui n’a pour l’instant mis l’accent que sur les mesures répressives (2)...

- 7 : Y a pas de fumigènes en Angleterre !
Pour les ultras, les fumigènes aident à mettre l’ambiance. Pour leurs détracteurs, pas besoin de fumigènes pour ça. « Une ambiance de feu sans le feu : c’est possible » clamait Alain Sars sur ce site. Pour illustrer ce raisonnement, l’exemple de l’Angleterre est souvent mobilisé. En Angleterre, il y aurait une superbe ambiance, plus du tout de violences et pas un seul fumigène. Il suffirait donc de suivre le fameux modèle anglais.
Ce n’est pas qu’on veuille absolument être rabat-joie, mais ce diagnostic mérite d’être nuancé. Hormis quelques grands matches, l’ambiance n’est pas toujours extraordinaire en Angleterre comme en témoignent les critiques récurrentes envers les publics de l’Emirates Stadium ou d’Old Trafford. Si les stades de l’élite sont bien sécurisés, les violences se sont déplacées dans les plus basses divisions et elles se sont éloignées des stades. Comme on a pu le constater en août, un West Ham – Millwall peut encore donner lieu à de grands moments de rock’n’roll. Enfin, s’il n’y a pas de fumigènes en Angleterre, c’est qu’il n’y en a jamais eu… Si l’exemple anglais prouve qu’on peut mettre de l’ambiance sans fumigène, il ne dit rien de la manière de les interdire quand des supporters veulent à tout prix en faire entrer dans le stade.
Comment, alors, tenter de régler ce problème en France ? Il n’y a pas 36 solutions. Soit on décide d’appliquer le plus fermement possible la législation en vigueur et d’interdire tout fumigène. Mais il faut être conscient, d’une part, des difficultés énormes pour atteindre ces objectifs quand de nombreux supporters tiennent à ces artifices et, d’autre part, des coûts importants d’une telle lutte pour les clubs, les forces de police privées comme publiques et la justice. Il n’est pas illégitime de penser que la police et la justice ont d’autres priorités. Il n’est pas illégitime non plus de penser que les clubs auront quelques réticences à accepter des retraits de points ou des matches à huis clos, ce qui pourrait entraîner des procédures extrêmement longues. Entre les déclarations d’intention et les réalisations pratiques, il y a souvent un gouffre…
Soit, deuxième option, on tente de sécuriser l’usage des fumigènes en autorisant des allumages contrôlés, ce qui permet de limiter fortement les risques d’accident et d’éviter des tensions entre supporters et stadiers ou policiers. Mais cette solution n’est pas sans risques puisqu’elle suppose la fiabilité des groupes de supporters et une définition claire des responsabilités en cas de problème.
Il n’y a donc pas, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, de solution miracle permettant de résoudre le problème du jour au lendemain. En ce qui nous concerne, nous avons longtemps milité pour la deuxième approche. Mais si les ultras continuent à envoyer leurs fumigènes sur les terrains, on va finir par opter pour la première…

Nicolas Hourcade est sociologue. Ses recherches portent sur les supporters de football.



(1) Selon ce sondage IPSOS, dont les résultats ont été dévoilés en novembre 2008 par la LFP lors de sa conférence sur les stades, parmi les individus très intéressés par le football mais n’allant pas au stade, les principaux motifs dissuasifs sont d’abord le prix des places, ensuite la diffusion des matches à la télé, puis, en troisième position, la violence (pour 43 % d’entre eux). Ceux qui se rendent au stade estiment eux aussi que la sécurité est fondamentale (elle est considérée comme essentielle par ¾ des sondés et importante mais pas essentielle par plus de 20 % d’entre eux – ce qui la situe de loin comme le principal critère d’appréciation) mais ils évaluent positivement l’état de cette sécurité : elle est notée à 7,7/10 (seule l’ambiance a une note supérieure de 8,1/10) alors que, par exemple, le confort des sièges n’est évalué qu’à 5,8/10 et le rapport qualité/prix de la nourriture servie au stade hérite d’un 5,5/10 exagérément généreux.

(2) Suite à la rencontre ce mercredi entre son directeur de cabinet et Frédéric Thiriez, Brice Hortefeux a entonné, dans L’Equipe (24/9), le classique couplet répressif en annonçant un renforcement de la législation (ce qui consiste en fait à rappeler les dispositifs existants ou prévus…), en demandant aux préfets d’intensifier les interdictions administratives de stade, et en prévoyant la création d’un service spécialisé pour lutter contre les hooligans (alors que le Point National d’Information Football s’en charge déjà au sein du Ministère de l’Intérieur). Quant aux clubs, ils devront systématiquement porter plainte contre leurs supporters. Toujours dans L’Equipe, le responsable de la sécurité de l’OGC Nice, André Bloch, a fait part de son accord de principe tout en pointant les problèmes pratiques. Il a aussi plaidé « pour que l’on ne se coupe pas complètement des groupes de supporters et que l’on entretienne la concertation et le dialogue ».

France : Un collège interdit une marque de sweat shirt... - 25/09/2009

Source : L'Union



Collège Blanc Marais de Rimogne dans les Ardennes. Les élèves portant des vêtements "Lonsdale" se voient d'être interdits d'entrée ou se font coller des bandes noires pour cacher la marque.

Selon le principal interrogé dans L'Union, des skinheads et hooligans européens auraient fait de cette marque un signe de ralliement.
Cette situation concerne une dizaine de cas sur quatre cents élèves, mais "il faut être vigilants" affirme le principal.

Il s'appuie sur la loi de 1905 sur la laïcité, sur celle du 15 mars 2004, à propos du port de signes ou de tenues ostensibles dans les écoles, collèges et lycées. Pas de place pour le prosélytisme: "On ne joue pas avec des symboles de ce type."

Mais cette marque se défend depuis des années d'être une marque raciste, à travers plusieurs campagnes. Créée en 1891, elle a été portée par les plus grands boxeurs noirs, de Mohamed Ali à Mike Tyson.

Certains néo-nazis l'auraient choisie car elle posséde les lettres "NSDA" dans son nom, à une lettre près de NSDAP, le Parti Nazi créé par Hitler.

En 2004, en guise de réponse, Lonsdale lance une campagne anti-raciste, "Lonsdale aime toutes les couleurs." La campagne contenait une série de vêtements arc-en-ciel, couleurs du drapeau gay, portés par des personnalités des médias et de la musique, mais aussi l'organisation de concerts multiculturels. En juillet 2004, la marque parraine le défilé homosexuel du Christopher Street Day à Cologne, devant 700.000 personnes.

En France, un blog est même dédié à ce phénomène. Son auteur assure adorer "la marque Lonsdale. J'ai créé ce blog dans un but assez simple: essayer de casser la mauvaise image des gens qui la portent et montrer qu'on n'est pas tous des skins ni des fachos. Je viens de tomber sur le blog d'un groupe fasciste qui appelle au boycott de la marque Lonsdale. Mais en voilà une bonne idée... Au moins, les gens n'auront plus peur d'en porter..."

Lorient - PSG - 26/09/2009

Source : lorient.letelegramme.com

150 policiers sur le pont

La tribune visiteurs du stade lorientais du Moustoir sera pleine à craquer ce soir. 700 supporters du PSG sont attendus à Lorient pour soutenir leur équipe. Avant le match, à 19 heures, les supporters découvriront la ville.

Un match de foot contre le PSG fait toujours l'objet de beaucoup d'attention de la part des forces de l'ordre. Ne serait-ce que parce qu'un certain nombre de supporters sont interdits de stade, du fait de leurs agissements.

150 policiers seront donc sur le pont dès cet après-midi pour encadrer la rencontre. Dont une unité de CRS forte de 80 hommes, qui apportera un indispensable soutien.

La rencontre n'inquiète pas plus que cela les responsables de l'ordre. Il n'y a pas d'enjeux particuliers autour du match, ni de contentieux entre les supporters du FCL et ceux du PSG.

Pendant que les forces de l'ordre veilleront au grain et ques les équipes s'affronteront sur le terrain, une autre bataille aura lieu dans les tribunes: celle des décibels. Entre supporters des Merlus et ceux du Paris Saint-Germain, c'est à qui recouvrira de ses chants, ceux de ses adversaires.

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Source : Ouest-France

Deux supporters lorientais interpellés avec des fumigènes

Ils étaient en possession de plusieurs fumigènes, de type fusées éclairantes: deux supporters lorientais ont été interpellés samedi soir, lors du match Lorient - Paris Saint-Germain au Moustoir. Malgré la fouille systématique opérée à l'entrée du stade, les deux hommes ont réussi à introduire les engins prohibés. Le duo a été repéré grâce aux caméras de surveillance et à plusieurs témoignages. Les deux supporters ont été placés en garde à vue.

FC Köln - Wolfsburg - 23/09/2009

Source : waz-online.de

Après la rencontre, 30 à 35 supporters de Cologne ont attaqué deux bus des supporters visiteurs. Un bus a été fortement dégradé.

Traduction Underground Fans

Valenciennes - Marseille - 26/09/2009

Source : Foot01

Attaque contre des supporters de l'OM à Valenciennes

Des supporters de l'Olympique de Marseille ont été pris à partie dans le centre-ville de Valenciennes samedi à quelques heures du match qui opposera les deux clubs. Selon plusieurs sources, un des fans de l'OM aurait été transporté à l'hôpital afin de se faire poser des points de suture après avoir reçu un coup de batte de baseball. Ce genre d'incident commence à devenir régulier en Ligue 1, on se souvient des supporters bordelais attaqués à leur départ de Marseille ou bien du bus pris d'assaut par quelques fans du PSG parce qu'il transportait des supporters de l'OM vers Le Mans.

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Un supporter de l'OM grièvement blessé à Valenciennes !

Selon RTL, un supporter de l'Olympique de Marseille aurait été grièvement blessé en marge du match ayant opposé Valenciennes à l'OM, samedi soir à Valenciennes. La radio n'a pas donné plus de détails, indiquant que les incidents seraient intervenus après la rencontre. Dans l'après-midi, un autre supporter marseillais avait été agressé en centre-ville, s'en tirant avec quelques points de suture.

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Source : La Voix du Nord

Après-midi sous haute surveillance avant le match VA-OM, émaillé pourtant d'incidents très fâcheux !

Quand donc la tension s'apaisera-t-elle entre les supporters de VA et ceux de l'OM ? Depuis 1993 et les dessous de table de Bernard Tapie, l'ambiance a toujours été électrique à toutes les retrouvailles. Ce n'est pas la dernière rencontre, lors du match retour du 7 mars, qui a arrangé les choses. Le caillassage d'un bus de Valenciennois n'est toujours pas digéré par tous. Ambiance, hier.

« Il n'y a qu'à Valenciennes qu'on voit ça ! » Entre eux, les supporters marseillais ne peuvent pas s'empêcher d'observer la scène, interloqués... Des fourgons de CRS et de gendarmes partout, des forces de l'ordre organisées à chaque carrefour et des visiteurs gardés bien à distance des locaux. Les bus de supporters marseillais ont été retenus à Prouvy jusqu'aux alentours de 17 heures, avant d'être amenés sous escortes motorisées jusqu'au parking avenue des Sports.

Les occupants des sept cars et six minibus n'auront pas eu, eux, à subir les agressions que d'autres ont connues dans l'après-midi.

Points de suture

Ça a commencé vers midi. « Un jeune Marseillais m'a offert un coeur en biscuit, raconte avec émoi une Valenciennoise qui a assisté à toute la scène. On a plaisanté et ils m'ont invitée à prendre un verre au café de Paris. Ils étaient six, arrivés en voiture. » C'est alors qu'a surgi une horde (une quarantaine de jeunes) du passage de la Paix : « Ils hurlaient, ils étaient habillés en noir avec des cagoules ou des écharpes ». Notre témoin a failli recevoir une chaise en pleine tête. Les jeunes Marseillais, effrayés, se sont sauvés. Mais l'un d'eux a été attrapé par ces ultras de VA. « Il a essayé de se débattre, les autres le frappaient. Il est tombé, ils l'ont tapé à coups de pied sur la chaussée ! » Le jeune supporter a dû être emmené au centre hospitalier où on lui a recousu la pommette gauche. Il souffre par ailleurs de contusions sur tout le corps.

En ville, des furieux sont aussi allés exploser la vitrine d'Interports vers 16 heures, qui est partenaire au niveau national de l'OM et qui affichait des autocollants de ce sponsoring. S'ils savaient qu'à Valenciennes, pourtant, on vend très bien le maillot bleu de l'Olympique !

Un peu plus tôt, place Cardon, des jeunes entre 15 et 17 ans, selon un témoin, ont jeté du parc de la Rhonelle des pétards sur des supporters Marseillais, pourtant encadrés par des policiers sur le trottoir de l'avenue Carnot. Sortis du café du coin par des CRS venus les chercher pour les parquer du côté du stade, les Marseillais étaient tout à fait tranquilles avant d'être la cible des projectiles et discutaient même cordialement avec des supporters de VA, selon un Valenciennois.

Des perturbateurs hooliganisés, il y en aura peut-être toujours... Nous, nous retiendrons cette image de trois jeunes Marseillais dont un couvert du drapeau de son club, qui, marchant rue Bauduin l'Édifieur ont croisé un quadra arborant fièrement son maillot rouge de VA. Celui-ci a eu un mot gentil... On n'a, nous, entendu que le « merci » guilleret qui a clos leur bref échange.



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Source : Mail

Pour les articles VA-OM

Etant présent au moment des différents faits évoqués dans les journaux, une quinzaine de Valenciennois attaqueront les marseillais portants des Tee Shirt Yankees vers Midi, et non 40 Valenciennois comme dit dans l'article.
Aucune armes tel que battes de baseball, etc.. seulement quelques chaises de la terrasse du café.

Ensuite pour l'épisode Place Cardon, pas de pétards lancés sur le marseillais, le bruit que le témoin a entendu était un tir de flashball de la part des CRS

Pour la source RTL sur d'éventuels incidents d'après match et un blessé grave coté marseillais : Fausses infos, RAS après le match !

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Source : Mail

Quelques rectifications a faire sur le "vrai-faux" Cr des Va:
Le groupe de jeunes mars se font capter dans le parc très tôt dans la journée par les bleus s'en suit un contrôle d'identité de plus d'une heure.
25 mars pour autant de crs c'est a ce moment la que les "valeureux" enfants de Valenciennes avec une nana en première ligne décident de sa faire voir avec jets de pierres,une torche jeté tout ça alors qu'on est encerclé par la marée chaussée qui sera avec nous pendant tout l'après midi.
Je parle pas de tous nos efforts de l'après midi et de la mascarade qui durera jusqu'à l'après match.
Pour les faits relatés par les journalistes personne de chez nous dans les faits d'avant et apres match donc aucun commentaire.

Borussia Dortmund - Schalke 04 - 26/09/2009

Source : Bild.de

Le derby de la peur

1400 policiers seront mobilisés pour cette rencontre à très hauts risques. Les fans se détestent cordialement et les incidents sont récurrents entre les deux clubs. La police a mis son véto concernant la marche prévue par 5000 supporters de Schalke qui souhaitaient rejoindre le stade à pied depuis la gare de Dortmund. Jugée trop risquée par les forces de l'ordre, elle a été purement interdite car les rumeurs d'attaque du cortège par les fans locaux étaient d'actualité. Des transports spéciaux seront affrétés pour les supporters visiteurs afin de les acheminer au stade. 95 supporters de Schalke ont été interdits de stade à cette occasion.

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Source : mv-online.de

Plusieurs accrochages ont eu lieu entre supporters des deux camps a indiqué la police. 13 supporters ont été interpellés et devraient être maintenus le temps de la rencontre. Un groupe d'une centaine de supporters à risques de Schalke a également été localisé dans le centre-ville (le nombre annoncé dans un premier temps aurait été minimisé par la suite par la police...).

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Source : derwesten.de

Au total, 43 supporters ont été interpellés durant le derby, 28 de Schalke et 15 du Borussia. Le directeur de la police de Dortmund, Peter Andres, a indiqué que le derby avait été calme dans l'ensemble. Deux policiers ont été blessés. Un premier coup de chauffe a eu lieu vers 13 heures à la gare, alors que plusieurs centaines de supporters locaux attendaient leurs rivaux dans le hall. Les policiers avaient fini par les repousser. Des hooligans de Schalke s'étaient également mêlés aux voyageurs, augmentant la tension ambiante. Des bagarres ont alors éclaté. Quelques blessés ont été signalés. Plusieurs protagonistes ont été identifiés par la police puis interpellés plus tard dans le centre ville.
Deuxième coup de chauffe, vers 18 heures, lorsque un millier de fans de Schalke, dont des hooligans armés de barres de fer, ont réussi à se rassembler et à converger ensemble vers le stade. Mais là encore la police veillait et a pu intercepter le groupe.
La police est encore intervenue pour éviter un affrontement entre 25 hooligans de Schalke situés dans le centre ville et des supporters de Dortmund qui voulaient venir à leur rencontre.

Traduction Underground Fans

Hallescher FC - FC Magdeburg - 26/09/2009

Source : turus.net

Un important dispositif policier avait été mis en place en ville et au stade pour ce match à risques. A la gare, les policiers montraient leur présence et chaque supporter était scruté à la loupe. Plusieurs barrages policiers étaient implantés à plusieurs endroits stratégiques de la ville afin d'éviter que les supporters des deux camps ne se rencontrent. Dans la vielle ville, la police a d'ailleurs intercepté un groupe de hools de Magdebourg.
A la 70ème minute de jeu, la partie a été interrompu cinq minutes suite à des jets de fumigènes sur la pelouse par les fans locaux mais dans l'ensemble ce derby s'est bien déroulé. 3000 fans de Magdebourg avaient effectué le déplacement.
Cependant après la rencontre, des supporters du HFC ont cherché la confrontation avec la police.




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Source : mdz.de

50 supporters locaux ont attaqué la police après le derby, 16 policiers ont été blessés.

https://www.youtube.com/watch?v=xtcfN8hRGD0

Traductions Underground Fans

AZ Alkmaar - Jong Ajax - Coupe - 22/09/2009

Source : parool.nl

Deux membres de la police des chemins de fer ont dans la nuit de mardi à mercredi ont sorti leurs armes de service pour tenir à distance des dizaines de supporters qui voulaient en découdre. Cela s'est passé à l'issue du match de football AZ-Jong Ajax (équipe réserve de l'AFC Ajax). Après la rencontre, les supporters des deux clubs ont cherché l'affrontement à la gare d'Alkmaar. Des dizaines de supporters se sont retournés contre cinq policiers présents sur place. Les supporters ont lancé des projectiles et des vélos sur les policiers. Ceux-ci se sont sentis tellement menacés qu'ils ont sorti leurs armes de service avant d'appeler du renfort. L'unité mobile est intervenue sur place et a interpellé six supporters âgés de 16 à 23 ans.

Traduction Underground Fans

Belgique: Procès de 32 hooligans d'Anderlecht - 21/09/2009

Source : hln.be

Le procès de 32 hooligans d'Anderlecht appartenant au fameux groupe Brussels Casual Services (BCS) accusé de l'attaque d'un café de supporters du FC Bruges à Diegem le 05 octobre 2003 s'est ouvert lundi. Après la rencontre, peu après minuit, un important groupe d'hooligans Anderlechtois avait attaqué la taverne Milde où des membres de "Bruges Forever" ont leurs habitudes. Trois personnes avaient été hospitalisées après le raide et le tiroir-caisse d'un montant de 1.300 euros avait été dérobé.
Une longue enquête policière avait alors débuté et seulement au bout de quatre mois, en février 2004, 37 hooligans d'Anderlecht, soupçonnés d'avoir participé à cette attaque avaient été arrêtés. La police s'était notamment basé sur l'immatriculation des véhicules des hooligans afin de les confondre. Douze hooligans avaient été placés en détention préventive.
Le BCS s'était rassemblé à Alost avant de filer direction Diegem, situé à 20 minutes en voiture. Les supporteurs roulaient si vite que certains d'entre eux avaient été flashés sur le trajet. Arrivés sur place, ils s'étaient introduits dans le café et avaient saccagé l'intérieur, détruisant des fenêtres et dérobant le contenu de la caisse.
Lors des perquisitions aux domiciles des hooligans, les policiers ont découvert des liens de sympathies avec l'extrême-droite à travers de la littérature et divers documents saisis. Des vidéos des tribunes du parc Astrid ce soir là avaient également montrés des hooligans faire des saluts nazi. C'est pour cela que le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme s'est porté partie civile dans ce procès qui a été reporté au 23 décembre prochain. Les membres du Brussels Casual Services risquent de lourdes peines. Comme 1.300 euros ont été dérobés, les faits pourraient en effet être qualifiés de vol avec violence, perpétré la nuit et en bande. En outre, certains ont déjà été condamnés par le passé et ne pourront donc pas bénéficier d'un sursis ou de la suspension du prononcé.

Traduction Undergrouns Fans

FC St-Gall - Young Boys Berne - 26/09/2009

Source : Romandie News

Débordements après le match Young Boys-St-Gall: trois blessés

Des affrontements se sont produits samedi soir dans les rues de St-Gall entre des supporters des Young Boys (BE) et la police. Deux policiers et un fan d'YB ont été blessés. La police a arrêté deux personnes.

Après la partie, des douzaines de fans bernois éméchés s'en sont pris à la police, lançant des pierres grosses comme le poing, a indiqué la police cantonale st-galloise samedi soir. Les forces de l'ordre ont répliqué avec sprays au poivre et balles de caoutchouc.

Des dégâts matériels sont à déplorer, ainsi que d'importantes perturbations du trafic. Avant le match entre le FC St-Gall et le club bernois, la police avait déjà interdit l'accès au stade à 16 supporters agressifs.

Zénith St-Petersbourg - CSKA Moscou - 26/09/2009

Source : mail

80 vs 60. Victoire Zenit.

https://www.youtube.com/watch?v=sl_qSYeM0D8


PLUS D'INFOS TRES BIENTOT

Hollande: Des hooligans de NAC Breda convoqués - 25/09/2009

Source : bredavandaag.nl

Sept des 34 hooligans de NAC Breda interpellés lors de la rencontre contre Willem II devront répondre de leurs faits qui leur sont reprochés devant le tribunal de police de Breda. Début février, selon la police, une confrontation avait eu lieu entre hooligans des deux clubs. En fouillant une quinzaine de véhicules de hooligans de NAC, sur la route de Tilburg, les forces de l'ordre avaient trouvé des armes.

Traduction Underground Fans

Willem II - NAC Breda - Coupe des Pays-Bas - 23/09/2009

Source : tilbo.com

Trois supporters ont été arrêtés par la police. Un fan de Willem II, âgé de 33 ans, a été interpellé pour avoir menacé deux policiers, tandis qu'un autre, âgé de 23 ans l'a été pour jet de projectile dans le stade.
Après la rencontre, un autre fan, âgé de 29 ans, a été interpellé pour avoir lancé une bouteille à l'extérieur du stade.
La police est intervenue une première fois dans les tribunes pour séparer les supporters des deux camps qui s'invectivaient, puis à l'extérieur de l'enceinte afin de dégager les fans locaux qui voulaient attaquer les bus des supporters de NAC.





Traduction Underground Fans

VIDEO:

AJ Auxerre - Grenoble - 26/09/2009

Source : Top Foot

Sofiane Feghouli pète un plomb

Qualifié de "petit merdeux" par le directeur général de Grenoble, Pierre Wantiez, à l'issue de la défaite face à Rennes samedi dernier au Stade des Alpes (4-0), le jeune Sofiane Feghouli s'est une nouvelle fois fait remarquer ce week-end.

Sur la pelouse du stade Abbé-Deschamps (victoire 2-0 d'Auxerre), Feghouli a eu une réaction disproportionnée à l'issue de la rencontre en adressant un bras d'honneur à l'encontre de ses supporters.

Un geste qu'a refusé de condamné cette fois-ci Pierre Wantiez. Le jeune joueur grenoblois devrait passer quelques jours dans la capitale parisienne pour décompresser.