Saison 06/07 - Mars

Young Boys Bern - FC Sion - 03/03/2007

Source : ats + CR

Des supporters valaisans interdits de stade

Plusieurs supporters valaisans seront interdits de stade et ont été dénoncés à la justice au terme du match opposant Young Boys à Sion samedi à Berne. Ils ont notamment fait usage d'engins pyrotechniques.

Une interdiction de stade a aussi été prononcée à l'encontre d'un Bernois pour avoir agressé des supporters du FC Thoune à la gare de Berne lors d'une précédente rencontre.

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Après le match de Super League du weekend dernier entre les Young Boys de Berne et le FC Sion, des incidents ont éclatés sur la Winkelriedstrasse (route de Winkelried Colt ) entre environ 30 supporters de Sion (il doit s'agir des blaireaux de la Kat C OW) et un nombre à peu près égal de bernois (mon cul...), malgré la présence de la police.
Il y a eu des contacts, avant que la police n'intervienne une première fois pour arrêter les premières personnes des deux côtés. Les incidents se sont ensuite déplacés vers la gare du Wankdorf, où de nouveaux incidents ont éclatés entre les groupes rivaux.
Les types de Sion ont du prendre la fuite après une défense de courte durée et avant que la police n'intervienne énergiquement pour arrêter encore une fois des personnes et séparer les deux camps une nouvelle fois.
Les bernois ont ensuite tenté d'attaquer les groupes ultras "Red Side" et "Ultras Sion", mais ces derniers ont pris la fuite, abrités par les Broncos sécuritas, pour remonter dans leurs bus (c clair honte à nous de nous être dérobés alors que la sécu controlait la situation en séparant les deux camps, n'importe quoi...).
Cela aura pris plus de 45 minutes avant que la situation se calme et que les bus des supporters puissent, sous escorte policière, arriver en sureté sur l'autoroute.
Plus tard dans la gare centrale de Berne, plusieurs aggressions violentes ont eu lieus. (aggresser des mastres isolés, bravo les "hools").

Incidents Red Star : «Aucune sécurité» - 05/05/2007

Source : L'Equipe

La direction du Red Star a stigmatisé lundi « le problème de hooliganisme » du Paris-SG au lendemain de la bagarre déclenchée par une cinquantaine de supporters du club parisien lors du derby de CFA entre la réserve du PSG et l'équipe de la banlieue nord, au Camp des Loges.

« Il est inadmissible qu'aucun service de sécurité n'ait été prévu », s'indigne le Red Star dans un communiqué. « On a frôlé la catastrophe dans la mesure où ces hooligans ont chargé aveuglement le public avec des barres à mine, provoquant un mouvement de panique dans la tribune », poursuit le club de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). « Il est temps que la Fédération prenne ses responsabilités et sanctionne lourdement ce type de dérapage », conclut le communiqué.

Trois personnes ont été légèrement blessées dans la bagarre. La police n'a procédé à aucune interpellation. Les assaillants étaient tous repartis à l'arrivée des forces de l'ordre. La partie a été interrompue au bout de sept minutes de jeu alors que la réserve du PSG menait 1-0.

Football: "Une violence cyclique" - 05/03/2007

Source : L'EXPRESS

Patrick Mignon, chercheur à l’Institut national du sport et de l'éducation physique (Insep), est spécialiste de la sociologie du sport et des carrières sportives. Il réagit aux actes de violence qui ont émaillé plusieurs rencontres ce week-end et livre son analyse

Par trois fois, des supporters ont été à l'origine d'incidents violents ce week-end. Quelle est votre réaction?

La question du supporterisme est déjà connue depuis quelques années: la violence entre supporters est cyclique, elle ne répond pas à une logique évidente même si on peut l’attribuer à des rivalités entre associations de supporters, ou encore à des événements extérieurs tels l'affaire Piquionne qui a échauffé les esprits pour le match entre Lyon et Saint-Etienne. Il est important de ne pas faire d’amalgame entre les supporters et les indépendants. Il y a deux types d’organisations: les "ultras" sont des supporters extrêmes, ils revendiquent leur radicalisme face à d’autres plus modérés, mais ils sont fédérés dans des organismes officiels. A l’inverse, les indépendants sont assimilables à des hooligans et sont souvent une source de violence. Ce sont d’ailleurs des indépendants du PSG qui ont déclenché l’incident de dimanche avec les supporters du Red Star.

La France ne semble pas prendre de mesures concrètes pour résoudre ce problème. Pourquoi?

Parce que la situation en France n’est pas aussi dramatique qu’en Italie et n’a jamais atteint celle de l’Angleterre des années 70-80. Elle peut avoir des issues dramatiques comme la mort d’un supporter du PSG, il y a quelques mois, mais les autorités ne mobilisent pas de forces considérables pour un problème qui apparaît comme secondaire. La question qui se pose est politique: quelles mesures prendre pour que les organisations de supporters restent dans les limites de l’acceptable?

Où se situe la France par rapports aux autres pays qui connaissent ce type de violence?

Des lois existent mais le problème se pose en ce qui concerne leur application: il n’est possible de condamner un supporter que s’il a été identifié, et cela suppose un système de vidéosurveillance performant et du temps consacré à ces incidents. Il s’agit aussi de suivre les procédures. Pour exemple, les interdictions de stade ne sont pas forcément respectées.

L’Angleterre a, elle, réussi à régler le problème du hooliganisme en appliquant une politique systématique: vidéosurveillance, amendes et peines de prison. Parallèlement, le public a changé avec l’augmentation du prix des abonnements qui permettent d’accéder au stade. Le comportement des supporters s’est également modifié: face au nombre considérable de morts dans les années 70-80, ils se sont engagés à changer. La France est loin d'avoir la même politique.

Hooliganisme en France - 05/03/2007

Source: Libération (merci à l'expéditeur)

WEST HAM UTD - TOTTENHAM - 04/03/2007

Source : AP

Des supporters de West Ham sont soupçonnés de chants antisémites

La police a ouvert une enquête concernant des supporters de West Ham, soupçonnés d'avoir entonné des chants antisémites destinés à leurs homologues de Tottenham, dimanche dernier, dans le championnat de Premier League.

Une vidéo montrant les chants a été diffusée sur internet, lundi, et West Ham a indiqué qu'il allait également se pencher sur l'affaire. Tottenham, qui a remporté le match 4-3, compte un grand nombre de supporters issus de la communauté juive de Londres.

Scotland Yard a annoncé, mardi, que des responsables de sa section football allaient analyser la vidéo et a demandé au site internet de retirer la vidéo.

La présence ou la suppression des grillages autour des pelouses est à nouveau en débat - 06/03/2007

Source: LE MONDE

Des supporteurs suffoquant, tentant de grimper aux grillages entourant la pelouse du stade, pour se soustraire à la pression humaine de la foule, agglutinée dans leurs dos : la scène vue mardi 20 février au stade Félix-Bollaert de Lens, lors du 8e de finale aller de la Ligue des champions entre Lille et Manchester United (0-1), a particulièrement choqué en Angleterre. Car, même si l'incident n'a fait que des blessés légers, il a réveillé un mauvais souvenir, celui du drame du stade d'Hillsborough, à Sheffield, où 96 personnes avaient péri en 1989, écrasées, étouffées.

La scène, aussi, est apparue comme un anachronisme, dans un pays où les barrières de sécurité ont été supprimées à la suite de cette tragédie. Mercredi 7 mars, dans le stade d'Old-Trafford, à Manchester, pour le match retour, nulle grille ne s'immiscera entre le regard des spectateurs et le spectacle des 22 joueurs courant sur la pelouse.

"Hillsborough, avec sa tribune bondée, fermée par les grillages impossibles à escalader, a fait comprendre aux autorités que les stades eux-mêmes sont parfois plus dangereux que les hooligans : très peu de personnes étaient mortes en Angleterre, lors de matches, directement en raison de la violence des fans", explique John Williams, du Centre de recherche sur le football de l'Université de Leicester.

Mercredi 21 février, au lendemain de la rencontre entre Lille et Manchester United, la presse britannique, ainsi que les dirigeants de Manchester United, ont vilipendé la "vétusté" du stade lensois. Curiosité de l'histoire, ce dernier accueille pourtant l'équipe de Lille en Ligue des champions parce que le stade de la métropole nordiste ne répond pas aux normes édictées par l'UEFA, qui organise la Ligue des champions.

UN PLUS, PAS UNE NÉCESSITÉ

Une semaine plus tard, mercredi 28 février, Sepp Blatter, président de la FIFA, l'instance dirigeante du football mondial, a relayé la critique : "Je ne peux pas comprendre que ceux qui organisent la Ligue des champions acceptent des stades comme celui de Lens pour un tel match, a-t-il affirmé. Ils ne veulent pas enlever les barrières, mais des matches de Ligue des champions ne devraient pas pouvoir être joués dans un tel stade."

En Coupe d'Europe, c'est l'UEFA qui décide, ou non, d'accorder une licence à un stade. L'absence de grillages est aujourd'hui considérée comme un plus, pas comme une nécessité, en dépit de la campagne que l'instance dirigeante du football européen avait menée à la fin des années 1990 pour inviter les clubs à se défaire des disgracieuses barrières.

La polémique, ravivée par les incidents à Lens, n'est en effet pas récente. Avant le Mondial 1998, joué en France, le comité d'organisation, partisan de la suppression des barrières, s'était opposé au ministère de l'intérieur, avocat de leur maintien. Des municipalités militaient elles aussi pour le statu quo, qui avait l'avantage de ne rien coûter. Finalement, seuls deux des dix stades retenus pour l'événement avaient maintenu les grilles : le stade Geoffroy-Guichard, à Saint-Etienne, et Félix-Bollaert, aujourd'hui placé sur le banc des accusés.

Après la Coupe du monde, les grillages (ou parfois des fosses), en France, ont retrouvé droit de cité, même si leur suppression durant l'événement n'avait occasionné aucun incident. "Le débat, concernant les grillages, tient en deux points, explique Patrick Mignon, sociologue spécialiste du hooliganisme. Sont-ils un moyen de lutter contre les dangers ou l'un des dangers ? Et alimentent-ils le sentiment de frustration du public, confiné en quelque sorte comme des animaux en cage, l'entraînant sur la voie de la transgression ?"

La question, en ces temps où les débordements se multiplient, est posée par l'actualité. Mais, s'il est décidé de supprimer les barrières, il faut trouver un système alternatif. "En Angleterre, entrer sur la pelouse est désormais un délit, analyse John Williams. La vidéosurveillance a été très développée, et des spectateurs peuvent être poursuivis sur la foi des images. La hausse du prix des places a également rendu la population des stades plus âgée, et les groupes de supporteurs indépendants sont devenus plus rares."

Pour Patrick Mignon, "la suppression des grillages paraît être la meilleure solution. Mais, en France, il faudrait organiser pour cela un débat, qui regroupe les clubs, la Ligue, la fédération, les pouvoirs publics... comme cela s'est fait en Angleterre ou en Allemagne".

Le Red Star sous le choc - 06/03/2007

Source : Le Parisien

Au lendemain de la rencontre PSG - Red Star disputée au camp des Loges et arrêtée suite à l'intrusion musclée dans les tribunes d'une horde de pseudo-supporters parisiens, les Audoniens témoignent.

ATTAQUÉS samedi lors de Sedan - PSG (2-0) en Ligue 1 par une cinquantaine de « congénères » hollandais, une cinquantaine de hooligans du PSG s'en sont pris le lendemain aux fans du Red Star lors du match opposant la réserve du club de la capitale aux Audoniens au Camp des Loges de Saint-Germain-en-Laye. Aujourd'hui, à quatre jours de la célébration des 110 ans du club, le Red Star est sous le choc. « Alors que nous allions jouer un coup franc (8 e minute), j'entends des insultes et je vois 40 crânes rasés courir vers nos supporters, raconte le milieu de terrain, Reevis Nsimba.
Ils jetaient des bières et même si certains disent qu'ils n'avaient pas de bâtons, moi, je les ai vus. Ils étaient armés et ils voulaient massacrer nos supporters. » Pour expliquer les raisons de cette attaque, certains évoquent des sensibilités politiques opposées : d'extrême droite pour des hooligans du PSG et d'extrême gauche pour certains fans du Red Star.
« Le hooliganisme est l'affaire de tous » Mais si les faits, d'une rare violence, n'ont duré que quelques minutes, ils ont laissé les Audoniens totalement anéantis. « Je suis encore choqué, souligne le capitaine, Vincent Fourneuf. Les canettes explosaient de partout. Nous avons eu très peur pour nos fans. Mais comment ces pseudo-supporters ont-ils pu entrer armés dans le stade ? C'est un scandale. Il n'y avait aucune sécurité. » Deux supporters audoniens ont été blessés superficiellement mais tous ont eu une peur bleue, à l'image de Karim, qui a porté plainte : « J'ai reçu un coup de pied. Ils ont renversé un vieux monsieur et nous avons relevé une femme enceinte. Ils n'ont rien dit de raciste, mais ils ont volé nos banderoles. C'est très grave. » Egalement présent au match, le président Davoine est atterré : « C'est terrible. Le foot doit être une fête. Mais je compatis avec le PSG. Le hooliganisme est l'affaire de tous. » En fin d'après-midi, le président audonien a porté plainte contre le PSG, la FFF et contre X. « Il n'y avait aucune mesure de sécurité et c'est scandaleux alors que nous investissons 1 500 € par match pour assurer la sécurité de nos spectateurs au stade Bauer », fustige le responsable audonien. Après concertation avec ses joueurs, il avait refusé de reprendre la rencontre. « Je prends le risque que nous perdions le match mais la sécurité de nos joueurs et de nos supporters n'était plus garantie, indique Davoine. Les hooligans pouvaient revenir et la police n'est restée que quelques minutes. »

La commission d'organisation des compétitions de la FFF se réunira jeudi matin (8 heures) et statuera sur le sort de ce match. En suivant à la lettre le règlement, le Red Star devrait être déclaré forfait et avoir match perdu, puisque l'arbitre souhaitait reprendre le jeu. Mais, au vu des circonstances, on peut estimer que la Fédération ne sanctionne que le PSG.

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Communiqué RED STAR FANS

Suite aux incidents survenus lors du match PSG b - RED STAR ,et suite a la désinformation médiatique (entre autres Jean-Michel Larqué, Jean-Philippe D'Hallivillié ainsi que les journaux L'EQUIPE et LE PARISIEN), nous tenions a apporter certaines précisions. Tout d'abord les supporters du RED STAR n'ont jamais été composés d'anciens tigris, encore moins de redskins ou sharps qui se permettent de planifier en notre nom des actions sur redforum. Les fans du RED STAR se composent uniquement de FANS du RED STAR, de différentes "tendances" certes.
Le match était commencé depuis quelques minutes lorsqu'une cinquantaine de hooligans du PSG sont arrivés, certains armés de parapluies. A peine une dizaine de personnes resteront au contact de notre coté tentant de faire face. Nos assaillants repartiront en lançant des "PSG HOOLIGANS" ou encore des KOP OF BOULOGNE" avec quelques drapeaux arrachés, néanmoins aucune bâche "officielle" est actuellement en leur possession.
Que d'honneur pour nous petit regroupement de supporters, certains préférant s'attaquer aux supporters du RED STAR en ce dimanche, plutôt que d'aller suivre son équipe la veille a Sedan, ou pourtant, une rumeur persistait 2,3 jours avant le match sur la venue de Hools d'Utrecht ...
Nous reconnaissons avoir été naïfs sur ce coup la, nous serons désormais prévenus et plus jamais cela ne se passera comme ça...
Nous tenions aussi à rappeler a tous nos "membres" regroupés sous l'entité RED STAR FANS qu'internet n'a jamais été notre terrain et que la vérité des tribunes est justement dans les tribunes. Tout intervenant se permettant de parler en notre nom n'est que frustré des tribunes et non représentatif de celle-ci ...

FC Groningen - NAC - 03/03/207

Source : Soccernews

La KNVB va mener une enquête suite au jet de projectile qui a atteint et blessé le gardien de NAC, Edwin Zoetebier, durant la rencontre.

Manchester United - Lille OSC - 07/03/2007

Source : Brevesdefoot

Les supporters de Lille encadrés à Manchester

A la suite des incidents du match aller entre Lille et Manchester Utd, le LOSC a voulu prendre toutes les précautions nécessaires pour la sécurité de ses supporters qui se déplaceront mercredi à Old Trafford. Les billets ne seront délivrés qu'à l'arrivée au stade pour éviter tout risque de falsification et chaque supporter nordiste a dû communiquer à Lille son identité. Huit stadiers, deux membres de la sécurité du club, et deux policiers français encadreront le déplacement de ces 1200 supporters. Les associations de supporters lillois ne redoutent pas toutefois ce déplacement misant sur l'expérience du club mancunien et la réputation tranquille des fans de Manchester Udt. Les supporters du LOSC seront situés dans la tribune East Stand Corner qui dispose de 3.000 places.

France, Thiriez : une interdiction européenne des stades - 07/03/2007

Source : Brevesdefoot

Avec différents incidents aussi bien en Ligue 1 qu'en CFA, le week-end dernier aura été agité autour d'un match de football. Frédéric Thiriez, le président de la LFP, promet que des sanctions exemplaires vont être prises, visant ainsi les pseudos-supporters mais aussi les dirigeants lyonnais et stéphanois. "Face à de tels comportements, qui nuisent gravement au football, la répression sera sans faille. Il y aura des condamnations et des interdictions de stade". Concernant les violences d'un autre phénomène, son idéal serait d'armoniser les interdictions de stade à échelle européenne pour éviter ce qui a pu se passer lors de Sedan-PSG avec des supporters néerlandais. "Cela appelle une réponse qui ne peut-être qu’européenne. Il faut aboutir à une interdiction européenne des stades".

Sedan ferme avec ses supporters - 06/03/2007

Source : L'Union

A la demande de la préfecture des Ardennes, une réunion rassemblant les différentes autorités, les forces de l'ordre et les représentants du CS Sedan Ardennes s'est tenue hier après-midi à Charleville-Mézières, après les incidents ayant émaillé l'avant-match entre Sedan et Paris SG.
« Samedi soir, nous avons géré l'événement, affirme Franck Chaulet, directeur de cabinet du préfet.
Il était important, trois jours après, que nous fassions un debriefing pour que, avec les membres du club et les forces de l'ordre, nous croisions toutes les informations dont nous disposions ».
Si elles ont décidé de prévoir quelques aménagements pour éviter les mouvements d'une tribune à l'autre, qui ont permis, samedi, aux hooligans néerlandais d'aller provoquer les supporters parisiens, les autorités rejettent les accusations de manquement dans le dispositif de sécurité formulées par les dirigeants du PSG après la rencontre.
Réunion en soirée
« Il n'y a absolument pas eu de faille. Il a été fait le choix, parce que c'était plus facile, de maîtriser les supporters néerlandais à l'intérieur du stade.
Ils se sont d'ailleurs très vite regroupés dans l'emplacement qui leur était réservé. Dès qu'ils ont fait mouvement en direction des supporters du PSG, le président du club a demandé l'intervention des forces de l'ordre. Lorsque le match a débuté, tout était rentré dans l'ordre ».
Le debriefing a permis de confirmer l'implication de quelques Sedanais dans les échauffourées.
Le CSSA organisera une réunion avec l'ensemble des groupes de supporters ce soir (19 heures) au stade Louis-Dugauguez afin d'expliquer les mesures que le club a décidé de prendre.
« Nous pouvons constater qu'un certain nombre d'individus ont activement participé, à l'intérieur du stade, au guidage des supporters d'Utrecht, souligne Pascal Urano. Le gros chahut que nous avons connu a été piloté par quatre, cinq, six ou sept personnes.
Nous ne souhaitons plus la venue de ces gens-là. Nous allons disperser un groupe de supporters qui a posé certains problèmes depuis le début de la saison ».

La défense des « Young Boys »

Mis en cause, les « Young Boys », qui comptent une quarantaine de membres et une soixantaine de sympathisants, ont nié hier, via un communiqué, tout lien avec les fauteurs de trouble.
« Nous étions au courant des incidents qui s'étaient produits avant le match puisque ceux-ci se sont déroulés près du stade. C'est pour cette raison que les responsables du groupe ont indiqué aux membres de ne pas participer à cette violence. Nous la refusons, tout comme le racisme, et nous dénonçons fermement ce qu'il s'est passé.
Les agissements présumés de quelques individus viennent donc de leur propre volonté. [.] Lors de l'arrivée des supporters d'Utrecht, la police a pris la décision de placer les hooligans près de notre tribune, alors que ceux-ci avaient forcé l'entrée. Pourquoi les avoir placés près de nous ?
Les CRS ont ensuite encerclé le bloc T supérieur (là où se trouve notre groupe), alors que les hooligans étaient à côté de notre secteur et non dans notre bloc. »
Après le dépôt d'une plainte contre X par le CSSA, la justice devra faire la lumière sur l'ensemble des infractions relevées. Pascal Urano :
« J'attends désormais qu'un certain nombre de mesures administratives ou judiciaires soient prises à l'encontre des quelques individus qui ne se déplacent au stade que pour exciter et organiser des chahuts ».

CSKA MOSCOU - SPARTAK MOSCOU - Coupe - 03/03/2007

Source : St Petersburg Times

La police a arrêté des douzaines de supporters suite à des bagarres entre supporters.

64 fans ont été interpellés, dont 49 étaient ivres, après des bagarres qui ont éclaté en dehors du stade Luzhniki, samedi pour la rencontre de coupe entre le CSKA et le Spartak. Les supporters ont été arrêtés dans le métro.

Vidéo : http://www.sendspace.com/file/q14shl

Olympiakos - Panathinaikos - 04/03/2007

Source : Herald Tribune

7 supporters arrêtés, 3 policiers blessés lors d'un match de football grec

7 supporters ont été arrêtés après avoir jeté des pierres sur la police avant la rencontre entre les équipes rivales d' Olympiakos et Panathinaikos.

4 sont poursuivis lundi dans le cadre de la loi sur le hooliganisme et 3 ont été relâchés par manque de preuve.

Trois policiers ont été blessés. Certains fans n'ont pas hésité à utiliser des cordes pour passer les grilles du stade Karaiskakis .

Après la rencontre, des fans ont brisés des vitrines de café dans le centre d'Athènes.

MILAN - CELTIC -07/03/2007

Source : L'EQUIPE

Un supporter du Celtic trouve la mort à Milan

Un supporteur écossais du Celtic Glasgow a été renversé et tué par une voiture dans la nuit de mardi à mercredi à Milan, rapporte l'AFP, à quelques heures du coup d'envoi du match opposant son équipe à celle de Milan AC, a annoncé l'agence Ansa. Le supporteur âgé de 37 ans et dont l'identité n'a pas été révélée, a été renversé par un taxi alors qu'il se trouvait apparemment en état d'ébriété au milieu de la chaussée, selon les services de secours cités par l'agence de presse italienne. Le supporteur du club de football écossais est mort peu après son arrivée à l'hôpital.

5000 supporters du Celtic ont pu obtenir un précieux billet pour la rencontre, mais le double de fans devrait faire le déplacement en Italie.

France: l'union des "ultras"?

Source : L'EXPRESS Philippe Broussard

Alors que les incidents se multiplient, certains groupes de supporters veulent créer une coordination nationale. Le but: dialoguer avec les autorités.

Des jets de fumigènes à Saint-Etienne, des agressions à Sedan et à Saint-Germain-en-Laye... La violence continue de gangrener le football. Même les femmes s'y mettent: des joueuses du Celtic Marseille et de la VGA Saint-Maur se sont battues, le 4 mars, à Marseille. Sans oublier la mort d'un fan du PSG, en novembre 2006…

C'est dans ce contexte que les associations de supporters réfléchissent à la mise en place d'une coordination nationale chargée de les représenter auprès des autorités sportives et du ministère de l'Intérieur.

Les groupes ultras, forts pour certains de plusieurs milliers de membres, essaient en fait de s'imposer comme des interlocuteurs fiables. Ils cherchent à se démarquer des fractions les plus violentes - minoritaires - et se plaignent d'être stigmatisés. Ils mènent campagne sur le thème: «Supporter son équipe n'est pas un crime». Seul problème: dans ce milieu où les rivalités sont exacerbées, il est difficile de lancer une démarche unitaire.

Deux camps s'opposent ainsi sur le projet de coordination. D'un côté, une mosaïque de 70 groupes, parmi lesquels des Parisiens, des Niçois, des Lillois, des Nantais et certains Stéphanois (les Green Angels) … En face, une demi-douzaine d'associations très influentes, parmi lesquelles des groupes marseillais, bordelais et… stéphanois (les Magic Fans). Les deux camps divergent sur la structure à mettre en place, mais continuent de négocier. «On essaie d'assembler les morceaux», explique Pierre-Louis Dupont, président des Boulogne Boys (PSG).

La Ligue de football professionnel souhaite qu'une telle coordination voie le jour. Histoire d'établir le dialogue avec ces dizaines de milliers de jeunes et d'éviter une dérive à l'italienne.

HOOLIGANISME - Platini pour un organisme européen contre le hooliganisme - 07/03/2007

Source : NOUVELOBS.COM

Après les violences sur les stades de football un peu partout en Europe, le nouveau président de l’UEFA se prononce pour la création d’une instance européenne chargée de la lutte contre le hooliganisme.

Vous arrivez à la tête de l’UEFA à un moment où les actes de violence se multiplient dans les stades. Incidents à Lyon et à Sedan le week-end-dernier, agression d’un entraîneur de FC Séville le 28 février, mort d’un policier à Catane le 2 février. Comment expliquez-vous ce regain de violence propre au ballon rond ?

- Pourquoi cette violence va grandissante ? Et pourquoi elle s’exprime plus particulièrement dans les stades de football plutôt qu’au basket, au rugby ou dans d’autres sports ? Je n’en sais rien. Peut-être par ce que l’universalité du football et son incroyable popularité font que de tous les sports, il est celui qui reflète le mieux les tensions de nos sociétés. Il y a 30 ans, le foot dégageait surtout des ondes positives, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

La faute à la société ?

- A la différence du rugby, où la défaite n’a aucune importance et où supporters et joueurs se retrouvent pour boire un coup ensemble à la 3e mi-temps, au foot, l’enjeu n’est plus exclusivement sportif. Il est devenu trop identitaire, voire tribal. Au point que l’on s’étonne aujourd’hui qu’il n’y ait pas plus de victimes au cours de ces affrontements entre hooligans.

Que font les instances du football pour stopper ce phénomène ?

- A l’UEFA, nous sommes responsables de l’organisation des matchs de la Champion League. Nous avons nos experts qui travaillent avec les forces de sécurité afin de réduire tous risques de débordement. Même si nous avons parfois du mal à faire coïncider nos logiques d’organisation. Le 19 mars, nous avons justement une réunion à Nyon avec les chefs de Police des différents pays concernés pour améliorer encore les dispositifs qui varient suivant les pays. Au niveau de l’organisation de nos matchs, nous faisons donc tout pour prévenir les risques de violence.

Ne faut-il pas une Union sacrée de toutes les instances du foot pour lutter encore plus efficacement ?

- Je ne vois que deux façons de régler le problème : au niveau des clubs, de façon à ce qu’ils contrôlent mieux leurs supporters. Ce qui s’est passé samedi dernier à Geoffrroy-Guichard lors du match entre Saint-Etienne et l’Olympique lyonnais, par exemple, est inexcusable. Quand des supporters déploient des banderoles haineuses en deuxième mi-temps, il n’est pas possible que les organisateurs ne soient pas au courant. Qu’un individu lance un fumigène, c’est un acte individuel. S’ils sont dix, c’est préparé et cela ce sait.

Le deuxième niveau, c’est l’Europe. Il faut une législation européenne qui interdise aux hooligans de circuler. A Sedan, ce sont des supporters du FC Utrecht, club des Pays-Bas qui ont fait le voyage jusqu’à Sedan pour en découdre avec leurs homologues du PSG ! C’est pour cela que je suis favorable à la création d’un organisme européen, une sorte d’Interpol auquel pourraient collaborer la FIFA et le CIO, qui aurait autorité sur les problèmes liés au hooliganisme, aux paris illégaux, à l’argent sale. Ce qui se passe dans les rues, c’est l’affaire de la police. Ce qui se passe dans les tribunes, c’est l’affaire des clubs. Et il faut que tout le monde coopère au niveau européen pour éteindre le feu.

PSG-Benfica: sécurité renforcée - 07/03/2007

Source : LE PARISIEN

La veille au soir, la préfecture de Police de Paris a décrété que la rencontre opposant le PSG au Benfica serait l'objet d'une sécurité renforcée aux abords du Parc des Princes.

Cette décision, désormais classique depuis les incidents de PSG-Hapoel Tel Aviv, intervient cinq jours après de nouveaux incidents mettant en scène des pseudo supporters parisiens, ces derniers ayant causé l'arrêt du match de CFA après 7 minutes de jeu entre la réserve parisienne et le Red Star au Camp des Loges.

Les matchs de Coupe d'Europe sont plus généralement l'objet d'une présence policière accrue dans le quartier de la porte d'Auteuil les jours de match.

Incidents CFA: démenti des Boulogne Boys - 07/03/2007

Source : Sport365

A travers un communiqué, l'association des Boulogne Boys 85 a tenu à démentir la présence de ses membres lors de ses affrontements se déroulant au Camp des Loges à l'occasion du match de CFA PSG 2-Red Star.

Suite à ces incidents, plusieurs journaux avaient affirmé que des supporters assimilés au Kop Boulogne étaient impliqués dans des bagarres supposant la présence de membres ex-Mystic Tigris, association de supporters dissoute l'année dernière et de Boulogne Boys. Depuis la dissolution, certains adhérents des ex-Tigris se seraient ensuite retrouvés autour du Red Star, toujours selon cette même presse.

Sur ce sujet, l'association des BB85 a souligné « méconnaissance sur le sujet » de la part des médias, réfutant une quelconque présence de certains membres de l'assoce au Camp des Loges dimanche et rappelé que les Boys sont au nombre de « 600 membres dans une tribune qui en comporte 6000 » .

Par ailleurs, suite à ces incidents, le PSG a déposé une plainte contre X pour « dénoncer les exactions commises au Camp des Loges par des individus se revendiquant supporters du PSG, lors de la 22e journée du Championnat de France Amateurs, PSG-Red Star du dimanche 4 mars 2007 » précise le club parisien sur son site officiel.

Les UB 90 portent plainte contre Le Havre - 07/03/2007

Source : Football.fr

Suite aux incidents qui se sont déroulés vendredi dernier au niveau de la tribune des supporteurs strasbourgeois durant la rencontre entre Le Havre et le Racing Club de Strasbourg, les Ultra Boys 90 ont décidé de déposer plainte contre le club du Havre. Les UB 90 condamnent également les propos tenus par les journalistes d'Eurosport qui ont tenté de faire passer le groupe de supporteurs alsaciens pour des hooligans. Le communiqué complet de l'association des UB 90!

Suite aux incidents qui ont émaillé la rencontre Le Havre - RCS...

... nous tenons par ce communiqué à exprimer notre dégoût envers l’incompétence du service de sécurité havrais et par la même occasion contre certains médias pour la désinformation dont ils ont fait preuve.

Arrivés tout juste à l’heure pour le match, nous avons été placés dans une tribune qui ressemble plus à un enclos pour animaux qu’à une tribune devant accueillir des spectateurs. Nous sommes à l’extrémité de la tribune latérale mais au même niveau que la tribune derrière le but, c'est-à-dire dans un coin avec un accès direct sur la pelouse très réduit, des barrières de manif’ créent un no man’s land d’environ trois mètres derrière lequel se tiennent une dizaine de stadiers.

Le match commence ainsi que nos chants pour cette rencontre très importante pour l’accession en L1. Les stadiers havrais se montrent agressifs tout d’abord avec notre capo debout sur la rambarde, ensuite avec notre batteur qui était assis à cheval sur cette même rambarde pour être mieux placé pour taper sur son tambour.

Nous décidons d’ignorer leurs consignes stupides. Jusqu’à preuve du contraire une jambe n’a jamais porté préjudice à la sécurité d’un match de football.

Apparemment, c’en est trop pour eux : sur ordre de leur chef d’équipe, les stadiers décident de franchir le no man’s land. Ils en profitent pour nous dérober un drapeau, ce qui amorce un mouvement de foule de notre coté pour le récupérer.

Les stadiers nous assènent des coups, ce à quoi nous répliquons. Ils en profitent pour nous prendre d’autres drapeaux ! Parallèlement à cela, une fille est autorisée à sortir de la tribune pour récupérer les dits drapeaux mais on ne la laissera plus revenir en tribune. Elle sera violemment pris à partie par la sécurité sous nos yeux, la traînant par terre et en lui portant des coups.

C’en est trop pour nous, quelques-uns arrivent à s’extirper de la tribune pour essayer de lui venir en aide. Eux aussi sont pris à parti par les stadiers ainsi que par les C.R.S venus prêter main forte à la sécurité : trois personnes finiront menottées par terre.

Les forces de l’ordre et les stadiers jugeront utile de leur asséner quelques coups supplémentaires. Nous avons notamment en tête l’image de ce courageux stadier qui se précipite sur un supporter encadré par deux policiers pour le frapper au visage. Certains d’entre eux, tout en n’ayant porté aucun coup aux stadiers, auront tout de même le visage en sang !

Pendant les incidents, la tribune adjacente nous bombarde également de projectiles dont une bouteille en verre qui blessera l’un des nôtres à la main. Les quatre arrêtés sont emmenés et la situation se calme, la police continuant cependant à en rajouter en nous menaçant avec leur flash-ball.

A noter également l'attitude du responsable sécurité du Havre, qui n'aura d'autres réponses à apporter que de répéter en geignant qu'ils nous avaient offert les billets, c’est la tradition entre les deux clubs depuis de longues années pour des matchs qui n'ont jamais vu le moindre incident, preuve si besoin en est que rien ne prédisposait ce match à dégénérer.

La fin de partie se déroule dans un calme relatif, même si le dégoût et l'énervement sont encore bien présents chez tout le monde. Une fois la partie achevée, nous sommes bloqués plus d'une heure dans la tribune sans raison valable. La BAC procède encore à un contrôle d'identité et nous rejoignons notre bus sous les insultes de la police ("Ultra Boys de merde", "fils de pute"), certains d’entre nous se faisant même attraper par les épaules parce qu'ils n'avancent pas assez vite alors que le chemin est bouché devant eux, le temps que les premiers montent dans le bus. On se met donc en route avec l’écœurante sensation que la sortie du stade n'a été qu'une longue mise en scène visant à nous faire péter à nouveaux les plombs et pouvoir arrêter plus de monde...

Une fois de plus ce match montre à quel point les supporters sont une catégorie clairement à part dans la société française. Aucune considération n’est faite à notre égard. Notre association a donc décidé de porter plainte contre le H.A.C. aux vues du mauvais traitement que nous avons subi.

Supporter n’est pas un crime !

Ultra Boys 90

LYON - AS ROMA - 06/07/2007

Source : Mail

Des hools de Lyon ont chargé après le match un groupe de supporters de Rome qui a fuit.

RC LENS - LEVERKUSEN - 08/03/2007

Source : RCL site

1 000 Allemands à Bollaert

Pour la rencontre de coupe UEFA de jeudi à Bollaert, 1 000 supporters de Leverkusen sont annoncés par le club allemand.

Alors que le football connaît une flambée de violence dans les stades, la rencontre de jeudi sera très surveillée, et Leverkusen collabore étroitement avec la police française. Wolfgang Holzhäuser, président de Leverkusen, déclare que son club "considére que tout va se passer dans une atmosphére amicale". La réputation du public lensois n'étant plus à démontrer dans ce domaine, nous comptons sur vous pour que les 1 000 supporters allemands soient accueillis avec respect et sans incidents.

Flamengo - Madureira - Finale Taça Guanabara - 07/03/2007

Source : AP

Prison avec sursis pour Granomort - 08/03/2007

Source : Metro

La procureur de la République a requis hier une peine de six à huit mois de prison avec sursis à l’encontre du gardien de la paix Antoine Granomort, qui avait tué un supporter du PSG en novembre, pour escroquerie et pour avoir faussement affirmé avoir été victime d’un enlèvement.

Sedan : « Un stade doit rester festif » - 08/03/2007

Source : L'Union

L'échange s'est fait, hier, dans un salon de Dugauguez, dont l'aileron Nord Est reste fermé jusqu'à nouvel ordre.

Hier soir, dans un salon du stade Louis-Dugauguez, les dirigeants sedanais avaient réuni des représentants des sept clubs de supporters Ð Supporters Sedan Ardennes, Kop Vouzinois, Kop Vert et Rouge, Kop Christophe, les Sangliers, les Sup'Vallée et les Young Boys, les seuls « membres indépendants » Ð afin de s'expliquer sur les incidents qui ont émaillé l'avant rencontre face au Paris-Saint-Germain samedi, du fait essentiellement des « intrus » venus d'Utrecht (Hollande).
Pour le président Pascal Urano, qui a monopolisé la parole, ils cherchaient tout simplement à « provoquer un mouvement de foule, sans vouloir le contact ».
Le boss du CSSA s'est d'abord dit « à 99,9 % content, voire très content » de ce qui se passait dans son enceinte.
Puis il s'est adressé « sans aucune animosité mais fermement » aux fidèles de Dugauguez, plus particulièrement aux représentants des Youngs Boys, pensionnaires de l'aileron Nord-Est, visiblement complices des fauteurs de trouble néerlandais, pour ce qui était pour lui « un acte prémédité et organisé », qui aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus graves. Ces derniers ont nié toute implication. Pourtant, trois des cinq personnes clairement identifiées et interpellées sont abonnées dans ce secteur. Les dirigeants du CSSA ont cependant pris une décision : l'aileron Nord-Est dit « T » est fermé, pour raison technique, jusqu'à nouvel ordre. Ses locataires seront replacés où ils le souhaitent dans le stade. « Vous ne serez pas des pestiférés. Vous êtes sursitaires. Au prochain écart, ce sera rouge direct », concluait le président sedanais pour qui « le stade doit rester un endroit festif ».

LE PARIS SG a déposé une plainte contre X « pour mise en danger de la vie d'autrui » à la suite des incidents ayant opposé ses supporteurs à leurs homologues néerlandais d'Utrecht, samedi à Sedan.

Jusqu’à 10 ans requis contre des supporters du Milan AC – 08/03/2007

Source : RAI Sport

Des peines de prison de 8 et 10 ans de prison ont été requises contre deux tifosi du Milan AC accusés de tentative d’homicide sur la personne de Walter Settembrini. Les faits remontent au 25 janvier dernier, lors de la rencontre de Coupe d’Italie entre le Milan AC et l’AS Roma. Le délibéré des deux tifosi, Michele Caruso et Massimiliano Colombo a été renvoyé au 20 mars.