Saison 06/07 - Mars

« Bataille » de Beverwijk, 10 ans jour pour jour – 23/03/2007

Source : Noordhollands Dagblad

C’était le dimanche 23 mars 1997, ce jour là les hooligans des clubs de l’Ajax d’Amsterdam et du Feyenoord Rotterdam se livraient bataille pour la suprématie du titre de meilleurs hooligans du pays. Depuis plusieurs mois, hooligans des deux camps voulaient en découdre, une bonne fois pour toute…
Jusqu’à lors, les policiers avaient empêché les deux camps de commettre l’irréparable. C’était sans compter la détermination des hooligans. C’est à Beverwijk, que le duel à mort allait se produire. Carlo Picornie, 35 ans, chef de file des hooligans d’Amsterdam, les célèbres F-Side, allait mourir, tué par plusieurs coups de couteau et achevé à coups de marteau.

Digne des meilleures organisations militaires, les hooligans du Feyenoord avaient communiqué de fausses informations aux policiers quand au lieu de l’affrontement. Pire la « cogne » qui se devaient réglo et propre en nombre et sans armes a tourné à la boucherie. Si 60 hooligans de l’Ajax se sont bien présentés sans armes ce jour là, c’est environ 200 hooligans rivaux du Feyenoord qui se sont rendus sur place, armés jusqu’au dent. Arrivés à bord de dizaines de voitures particulières les hooligans de Rotter, laissèrent leurs voitures sur la voie d’arrêt d’urgence de l’A9 et chargèrent à travers les pâturages. Devant le surnombre, certains hooligans de l’Ajax fuient mais d’autres, comme Carlo Picornie ne peuvent fuir devant l’ennemi de toujours et font face à la horde sauvage. Picornie, père de deux enfants, y laissera la vie…
Il était une icône pour les jeunes qui faisait leurs premiers pas au sein du F-Side. Il est mort en héros à leurs yeux. La bataille est digne du film Braveheart, une bataille d’un autre temps, du moyen age. La bataille dure moins d’un quart d’heure. Des voitures sont en feu et retournées, Picornie décède peu après l’arrivée des secours et on relève des dizaines de blessés.

Selon un ex-hooligan du F-Side présent ce jour là, « nous n’avions aucune chance face à ceux du Feyenoord. En fait nous ne savions pas à quoi nous attendre. Contrairement à nos rivaux, nous n’étions pas aussi bien organisés. Notre objectif ce jour là était de bombarder les bus du Feyenoord qui se rendaient à Alkmaar, imaginez alors la surprise dans nos rangs ». Cet homme bien sous tout rapport a un emploi stable, une maison double étage et des enfants à l’école primaire, un voisin « type ». Rien ne laisserait penser qu’il a pu participer à ce jour maudit. Ce jeune trentenaire n’ira pourtant pas à la commémoration des 10 ans de la mort de son ancien leader, Carlo Picornie. « Cela serait hypocrite de ma part, car j’ai tourné la page, je ne suis plus un hooligan et puis j’ai du travail… ». Cet homme qui préfère garder l’anonymat, est toujours supporter de l’Ajax et du beau jeu mais plus du baston. « J’ai honte en repensant à ce 23 mars 97 » dit-il. Il explique son entrée parmi le F-Side historique : « au départ tu vas au football, et petit à petit comme attiré par un aimant tu rejoints les gars du side, qui deviennent ta deuxième famille. La tension avant la fight, le kick et l’adrénaline qui peut en découler… l’extase ! »
« Mais suite à cet affrontement mortel, j’ai pris conscience de la gravité des faits et comme beaucoup, j’ai décroché suite à ces événements », conclut-il.

Après la rencontre AZ-Feyenoord, 28 hooligans du Feyenoord sont arrêtés. Le 24 mars, 25 hooligans de Rotterdam sont toujours maintenus en garde à vue mais selon la police, le meurtrier de Carlo Picornie ne fait pas parti de ce groupe et court toujours.

Le 22 juin 1997, la justice fait savoir que 62 hooligans ont été arrêtés, 54 du Feyenoord et 8 de l’Ajax. 45 Personnes sont finalement poursuivies.

Le 18 août 1997, à Haarlem, un procès débute contre quatorze personnes. Trois principaux suspects sont condamnés à une peine de cinq ans de prison. Les coups fatals auraient été portés à l’aide d’un marteau que détenait un supporter du Feyenoord. Cependant, la preuve n’est pas formel et incontestable.

Le 1er septembre 1997, deux autres supporters du Feyenoord sont condamnés à quatre ans de prison. Le visionnages de vidéos installées sur des ponts et les chaussées, ne donnent pas de résultat.

Selon le tribunal, Picornie a été tabassé par environ quinze hommes. Et selon elle, les vrais assassins courent toujours. Dans la foulée, des dizaines de supporters sont condamnés à 6 mois de prison et à des TIG.

Le 10 novembre 1997, le nouveau visionnage des bandes vidéo ne permet toujours pas d’identifier le détenteur du marteau. Un échec pour la justice et la police.

Finalement ce n’est qu’en mars 1998, que le propriétaire du marteau est retrouvé et condamné à quatre ans de prison.






Carlo Picornie, 35 ans. RIP

Copyright © traduction UNDERGROUND FANS

ITALIE - Violence - 30/03/2007

Source : France Football

L'appel de Lotito

Le Président de la Lazio Rome a mené un vrai combat contre les ultras et les dérives racistes dans son stade. Sa politique est aujourd'hui saluée par une Italie traumatisée par les excès en tout genre. Entretien et dernier volet des papiers consacrés au phénomène de la violence en Italie.

Pour beaucoup en Italie, il est devenu le grand moralisateur du Calcio : Claudio Lotito, 50 ans en mai, président de la Lazio Rome et chef d'entreprises dans les secteurs du nettoyage industriel, de la manutention et du bâtiment. Après avoir sauvé le club romain de la faillite voilà près de trois ans, il en a réduit drastiquement les coups, agissant, en particulier, sur les salaires des joueurs. Lotito a aussi été l'un des premiers à couper les ponts avec la frange la plus violente des ultras de la Lazio, recevant en retour de sérieuses menaces. L'analyse de Claudio Lotito, longtemps considéré comme un original, un dirigeant atypique, sur la situation actuelle.

« Claudio Lotito, pensez-vous que le décret promulgué par le gouvernement italien après le drame de Catane puisse régler le problème de la violence ?
Ce drame peut, malheureusement, se définir comme la chronique d'une mort annoncée. Cela faisait plus de deux ans que je soulignais que quelque chose d'aussi grave pouvait arriver à tout moment et qu'il était urgent de penser à des changements radicaux dans le monde du football. Le décret Amato sert à affronter les problèmes les plus immédiats et il était de toute façon nécessaire. Mais, bien évidemment, ce décret ne pourra pas régler le problème de fond. Le foot italien doit prendre une direction nouvelle sur plusieurs points. Il faut déjà que les clubs soient propriétaires des stades. Ce qui permettrait de les utiliser plus efficacement. On en ressortirait un avantage économique, mais l'on pourrait aussi instaurer un rapport plus profond avec les vrais supporters par le biais de tout un tas d'initiatives. Nos stades sont à l'heure actuelle parmi les plus vieux d'Europe. En construire de nouveaux permettrait de repenser la sécurité, notamment en les éloignant des centres-villes.

Ne faut-il pas également qu'il y ait une prise de conscience ?
Absolument ! La prévention et la pédagogie sont des éléments fondamentaux. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si à la Lazio nous avons depuis longtemps entrepris une série de rencontres dans les écoles pour aider à transmettre les valeurs positives du sport. De plus, j'ai proposé d'éviter que les télévisions diffusent en boucle des images violentes qui finissent par influencer les plus faibles. Au-delà de tout ça, il faut se rendre compte que la violence est liée à un gros problème social. Aujourd'hui, la famille n'est plus le point de référence essentiel chez beaucoup, comme du reste l'école, en crise depuis des années.

Vous vous êtes montré personnellement inflexible envers la frange la plus dure des ultras de la Lazio...
Le supporter doit être fortement respecté parce qu'il participe à cette passion sportive commune. On peut même en accepter les critiques lorsqu'elles sont constructives. Il faut en revanche repousser énergiquement tout ce qui est négatif, antisportif. Et puis, le tifoso ne doit pas conditionner les clubs. Les rôles de chacun doivent être bien délimités. Il y a eu une époque en Italie où, pour racheter un club, certains n'hésitaient pas à chercher un appui parmi certaines franges de supporters. Il est indispensable que ça ne se reproduise plus.

Les dirigeants de clubs sont-ils les seuls fautifs ?
Non. Le monde politique n'est pas exempt de critiques. Vous savez, les groupes de supporters représentent aussi des électeurs, parfois très influents, et certains hommes politiques ont fermé les yeux sur les agissements de teppisti (NDLR : hooligans en italien) parce qu'ils y trouvaient un intérêt en période électorale. La situation est devenue si grave qu'ils sont maintenant dos au mur : choisir entre leurs petits intérêts ou faire respecter la loi et l'ordre, mais Le stade ne doit plus être une zone de non droit. »

ITALIE - Violence, une question alarmante - 30/03/2007

Source : France Football

La violence dans les stades, le football lutte en permanence contre ce terrible fléau. Depuis le drame de Catane, l'Italie est en première ligne, mais malgré les mesures prises, souvent exemplaires, le problème reste entier. Nouvel éclairage sur ce sujet brûlant, qui sera suivi d'un entretien avec Claudio Lotito, président de la Lazio Rome.

Petit préambule : comme le commissaire extraordinaire de la FederCalcio, Luca Pancalli, le souligne dans France Football ce vendredi, le phénomène de la violence n'a rien d'un problème exclusivement italien. L'actualité récente nous l'a rappelé, entre les désordres commis régulièrement en Allemagne ou en Pologne, l'entraîneur blessé par un projectile lors du derby de Séville, le supporter parisien tué à l'extérieur du Parc des Princes et l'expulsion du Feyenoord Rotterdam de la Coupe UEFA après les incidents provoqués par ses supporters à Nancy, les exemples, malheureusement, ne manquent pas.

Cela n'empêche pas le Calcio d'être tout particulièrement affligé par ce fléau. L'inspecteur de police Filippo Raciti, la victime de Catane, est le vingtième mort sur ou autour d'un stade italien depuis 1963. Et le problème du « teppismo », le hooliganisme italien, n'est pas quelque chose de récent. Les exemples spectaculaires abondent avant et surtout après le second conflit mondial. Désordres suivis de sanctions : en 1947-48, la Carrarese, l'Anconitana et Brindisi sont punis en Serie B respectivement de 14, 10 et 10 matches de suspension de terrain pour de graves incidents sur leur pelouse. La Serie A n'est pas épargnée : en 1951-52, Legnano prend 8 matches à la suite de l'agression d'un arbitre ; Naples un total de 6 pour une invasion de terrain suivie d'une bagarre générale provoque plus de 100 blessés.

Régulièrement, l'Etat italien tape du poing sur la table. Des mesures sont prises et des décrets adoptés. Celui de l'ancien ministre de l'intérieur Pisanu, en 2005, devait mettre un frein à la violence. On a vu ce que ça a donné... « Au départ, le décret semble une bonne chose, intervient Franco Carta, l'un des principaux dirigeants du SIULP, le plus important syndicat de police de la péninsule. Sauf que le juge d'application des peines peut ensuite alléger sensiblement les décisions de justice, comme les sorties de détention anticipées pour bonne conduite ou la conversion en travaux d'intérêt général. Sans véritable sévérité, les hooligans continueront d'avoir ce sentiment d'impunité qui règne dans les virages. » Ce que Zbigniew Boniek traduit de la façon suivante : « L'Italie est un pays formidable, mais pour ce qui est du respect des lois, elle ne vaut que la Serie C ! »

Le décret Amato changera-t-il la donne ? Il prévoit notamment des peines très lourdes (jusqu'à 18 ans pour des blessures à des agents de l'ordre), des interdictions de stade allant jusqu'à 8 ans, interdictions de vente de billets collectives, un arsenal légal étendu pour les enquêteurs (48 heures pour arrêter un suspect sur la base de preuves photos ou vidéos), ainsi que toute une série de normes plus strictes sur les banderoles et autres objets amenés au stade. « Pour vraiment sortir de l'impasse, il faudrait une sorte de prise de conscience générale, changer les mentalités, soutient Gianfranco Zola. En Angleterre, pays qui a su se débarrasser du hooliganisme, l'instruction civique est l'une des matières les plus importantes à l'école. »

Catane reste endeuillé - 30/03/2007

Source : France Football

Deux mois après le drame de Catane et la mort d'un policier aux abords du stade, France Football ouvre dans son numéro de vendredi un dossier sur le fléau de la violence en Italie.
Avec un retour sur les lieux, et une interview de Luca Pancalli, l'homme qui avait pris la décision d'arrêter toutes les compétitions à la suite de la tragédie vécue par la ville de Sicile. Le commissaire fédéral n'a pas oublié une seule seconde de ce 2 février 2007 où il a été confronté à l'un des problèmes les plus graves de sa carrière de dirigeant : Filippo Raciti, un inspecteur chargé de la sécurité des supporters de Palerme, venait d'être tué à l'extérieur du stade par des ultras du Catania Calcio, au terme du derby entre les deux clubs siciliens.
Et il a réagi avec une fermeté qui sera plus tard saluée par tous. D'abord en suspendant toutes les compétitions, professionnelles comme amateurs, sur le territoire italien au cours du week-end en question. Puis en assujettissant la reprise de toute activité à la promulgation par le gouvernement d'un décret sur la violence. Les mesures qui en ont découlées seront-elles efficaces ? Les précédentes dispositions avaient démontré leurs limites dans un football italien aux prises avec la violence depuis très longtemps. Dans les années 20, par exemple, l'Italie connaissait déjà le hooliganisme : bagarres sur les terrains, affrontements entre tifosi, collusions entre clubs et groupes de supporters, etc...

«Cela démontre que la violence dans le football n'est pas uniquement lié au fait que chaque incident soit médiatisé, que les stade représentent une vitrine unique pour leurs auteurs, estime Luca Pancalli. Même s'il est vrai que la caisse de résonance de ce sport est sans commune mesure avec les autres. Car celui qui veut faire passer un message, le plus stupide soit-il, n'a qu'à déployer sa banderole au stade. Il sera sûr de son effet.»
Est-ce alors un problème lié aux rassemblements de masse ? «Je ne crois pas, poursuit Pancalli. Prenez le basket, avec 10.000 spectateurs dans un palais des sports, vous auriez encore plus de risques d'incidents. Et bien non : l'ambiance est presque toujours bon enfant. Là, il faudrait presque faire appel à des sociologues et des psychologues pour comprendre pourquoi le comportement des supporters du foot est si différent des autres. Peut être parce que celui-ci est un parfait concentré de la société. Dans le bien et dans le mal.»
Pour le numéro 1 fédéral (enfin, jusqu'aux élections du 2 avril), l'effort doit être consenti par tout le monde, y compris les médias, «qui pourraient mettre plus en avant les comportements vertueux des supporters ». Et aussi, peut-être, ouvrir davantage leur public à d'autres sports, histoire de relâcher la tension médiatique sur le Calcio.

Comme La Gazzetta dell Sport qui, le mois dernier, avait fait l'évènement sur la victoire, historique, de l'Italie en Ecosse lors du Tournoi des 6 Nations. «Avec moi, vous prêchez un convaincu. Je proviens des sports éternellement définis comme mineurs (NDLR : athlète de penthatlon moderne, Pancalli, après un grave accident, a été un grand champion de natation handisport). Ceux qui sont obligés de commencer la lecture des journaux sportifs par la fin, là où l'on a cantonné leur discipline favorite. Et je me rends bien compte de l'omniprésence du football, et aussi, malheureusement, en parallèle de certaines dérives verbales. Comme celles des dirigeants et des entraîneurs, démultipliées ensuite par les médias. Tous les acteurs du ballon rond doivent se calmer.» Sera-t-il entendu ?

L'enquête que publie France Football ce vendredi, invite à écouter Luca Pancalli. «Plus que jamais le football doit réagir. Et le stade redevenir un lieu tranquille où le supporter se rend en famille», conclut-il.

Le président des Rangers inquiet - 31/03/2007

Source : AFP

David Murray, le président des Glasgow Rangers, redoute que la perpétuation des chants sectaires, notamment contre les catholiques, clamés par les supporters de l'équipe « se terminent par une interdiction (de Coupe) d'Europe ». Par conséquent, il évoque la possibilité de ne plus vendre de tickets pour les matches à l'extérieur.

« Dans le monde moderne, des comportements du passé sont inacceptables , explique-t-il samedi dans le Daily Record. Nous reconnaissons qu'il y a un problème que nous voulons éradiquer aussi vite que possible. Si cela ne s'améliore pas, nous serons punis. Trois offenses et nous serons dehors ».

Les supporteurs des Rangers ont entonné des chants discriminatoires à l'encontre des catholiques lors du déplacement sur le terrain d'Osasuna en Coupe de l'UEFA. Ils avaient déjà reçu une amende pour des faits similaires à Villarreal en Ligue des Champions. Cette année, certains d'entre eux avaient levé le bras en Israël, lors du match sur le terrain de l'Hapoel Tel Aviv, assurant par la suite qu'il ne s'agissait pas du salut hitlérien, mais du « salut de la Main Rouge d'Ulster » que le club a pourtant interdit de faire à ses supporteurs.

Young Boys - Grasshopper - 31/03/2007

Source : Bluewin Infos

Des heurts entre supporters se sont produits samedi soir à Berne avant et après un match de Super League entre Young Boys et Grasshoppers. Douze personnes ont été appréhendées, a indiqué la police cantonale.

Afin d'éviter que les deux groupes de supporters se rencontrent après le jeu, les fans des Grasshoppers avaient reçu pour consigne de rester 20 minutes dans leur secteur après le coup de sifflet final.

Faisant fi de cette directive, ils ont réussi à quitter le stade plus tôt que prévu. La police n'a dès lors pas pu empêcher que les deux camps se retrouvent dans les environs du stade ainsi qu'à la gare de Berne.

Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour les séparer. Des véhicules de police et de particuliers ont subi des dégâts matériels. La situation s'est normalisée autour de 21h00.

LYON - BORDEAUX - finale coupe de la ligue - 31/03/2007

Source : Football365

Des incidents à déplorer

A Paris comme à Lyon, des incidents ont éclaté autour de la finale de la Coupe de la Ligue entre Lyon et Bordeaux.

Selon plusieurs sources, à Paris, des policiers auraient été pris à partie dans le IXeme arrondissement de Paris par des pseudos supporters se rendant à la finale Bordeaux-Lyon. A Lyon, à l’issue de la finale, des heurts auraient eu lieu à proximité de la place Bellecour où était retransmis le match sur écran géant.

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Source: mail lyonnais

Présence d'environ 150 à 200 lads (noyau dur du Virage Sud et Nord + indéps) dans les bars du côté secteur lyonnais. De nombreux flics (BAC locale et de Lyon, police montée, CRS...) qui limitent les mouvements vers le secteur bordelais et effectuent de nombreux controles d'identité. Rumeurs sur la présence des stéphanois et bordelais qui veulent en découdre, des parisiens... Mais à part quelques contacts sporadiques dans la foule, rien de spécial. A noter 2-3 embrouilles dans le stade entre Lyonnais qui nécessiteront l'intervention des stadiers.

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Source: Le Parisien

Une cinquantaine de jeunes, sur le point de se rendre au Stade de France, ont pris à partie des policiers, vers 19 heures, rue Montmartre, à Paris (IX e ). Les échauffourées n'ont pas fait de blessé. L'arrivée de renforts a permis de ramener le calme et d'interpeller onze personnes. Certains des provocateurs se disaient « supporters », mais on ignore quelle était leur équipe favorite (parisiens). Vers 23 heures, quelques incidents ont eu lieu à Lyon.

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Source: mail

Au total on peut compter 300 Lyonnais 'intéressants' pour ce match.

SK Lierse - RSC Anderlecht - 31/03/2007

Source: mail

La nuit précédant le jour du match, certains lads d'anderlecht ont été harcelés au téléphone pour un rendez-vous.
Ceux-ci ont décliné l'invitation étant donné la situation actuelle à Anderlecht (ids, etc...)

Toutefois, la motivation de certains de chez nous conduira à se donner rendez-vous dans un café au centre de Lier.

Une 20aine ont regardé le match à la télé au café, une 12aine ont été au stade.

A la fin du match, regroupement général au café dans le centre ville + arrivée encore d'autres lads. un groupe d'une 50aine de lads est formé.

Un éclaireur du Lierse viendra jusque dans notre café pour faire un rendez-vous (respect à lui). Les gars ne voulaient pas venir nous attaquer à notre café, ils voulaient absolument une confrontation dans un bois situé à côté du bureau de police!!! Refus évident de notre part.

Après une heure de discution, les Lierrois ne viendront finalement pas.
Décidemment, beaucoup de blabla ces Lierrois.
Le BCS se déplace dans leur ville et ils ne viennent pas.

Odra Wodzislaw - GKS Belchatow - 31/03/2007

Source: forum kibice

Widzew Lodz - Gornik Zabrze - 31/03/2007

Source: Widzew websites

Suède: incidents entre supporters - 31/03/2007

Source: Aftonbladet

Des bagarres ont éclaté à au moins deux reprises dans le quartier de Solna (Stockholm) entre supporters de l'AIK et de Djurgarden.
200 personnes y auraient pris part.

FV Dresden-Nord - Chemnizter FC - 31/03/2007

Source : tagesschau.de

Des incidents ont éclaté en gare de Dresde entre fans de Chemnizt et policiers. Il y a eu des blessés ainsi que plusieurs arrestations.

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Source: Dresdner Morgenpost



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Source: ns-boys.de

La rencontre Quilmes-Racing annulée - 30/03/2007

Source : Clarin

Une décision de justice a annulé la rencontre entre Quilmes et le Racing pour des raisons de sécurité. La 7ème chambre du tribunal de Quilmes a pris cette déscision suite aux incidents qui ont éclaté entre Quilmes et River Plate le 18 mars dernier et pour des raisons évidentes d'insécurité autour du match contre le Racing.


Incidents provoqués par les supporters de Quilmes contre la police.

Pour l'Euro, la Suisse prévoit une mobilisation générale - 30/03/2007

Source : Journal du Jura

Pour vivre un bel Euro 2008, la sécurité doit être assurée. Dans ce but, Samuel Schmid a présenté hier un plan d'action qui ressemble à une mobilisation générale.

S'il fallait encore prouver qu'un Euro de football est mobilisateur, c'est désormais chose faite! Seize mille policiers de tous les cantons, leurs collègues de France et d'Allemagne, pompiers, militaires (jusqu'à 15 000 hommes), protection civile, services de sécurité privés travailleront main dans la main pour assurer un Euro 2008 paisible.
Hier à Berne, lors de la présentation du «Concept de sécurité national» pour l'Euro 2008, le conseiller fédéral Samuel Schmid a souligné l'ampleur de la tâche de coordination. Celle-ci ne pourra être menée à bien que si «toute la Suisse tire à la même corde... dans une culture de coopération».
Même s'il est impressionnant, le plan reste pour l'heure théorique. Selon Urs von Däniken, chef du Service d'analyse et de prévention, les autorités ont «imaginé les pires des scénarios».
L'ampleur définitive de la mobilisation dépendra cependant des équipes qualifiées et des confrontations qui sortiront du tirage au sort, le 2 décembre prochain. Des dispositifs seront alors élaborés à Bâle, Berne, Zurich et Genève, les quatre villes qui accueilleront la compétition. C'est également en fonction des nationalités présentes que sera décidé l'engagement de policiers étrangers. La procédure est similaire pour les régions que les équipes auront choisies comme camp de base.
La première mission sera d'éviter que des individus violents (hooligans) ne troublent l'ordre. Une surveillance internationale est planifiée avec une attention particulière portée à la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Pologne, pays où «les milieux enclins à la violence sont les plus virulents». Dix mille personnes sont aujourd'hui interdites de stade dans l'Union européenne. En Suisse, huit cents font l'objet d'une telle mesure.
Le besoin de sécurité ne sera pas seulement essentiel aux abords des stades. La Suisse accueillera entre 1 et 3,2 millions de visiteurs, ce qui multiplie les points de friction potentiels. Ainsi, aéroports, gares, centres commerciaux, représentations diplomatiques et, surtout, les endroits où les matches seront retransmis sur écran géant, feront l'objet d'une surveillance accrue.
Mais si elles présentent un risque, ces séances publiques ont également des vertus de prévention en termes de sécurité. L'expérience de la Coupe du monde allemande en 2006 a montré qu'elles avaient déchargé les forces de police aux abords des stades, tout en augmentant l'aspect festif de l'événement.
Pour mémoire, Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, Bienne et Delémont ont été présélectionnés pour accueillir des écrans géants avec tribunes dans le cadre de la manifestation «5e stade». Le choix définitif des 17 villes hôtes sera connu au plus tard le 7 juin 2007.

RAGUSA - SIRACUSA (Série D/I) - 31/03/2007

Source : Sicilia on line

Des heurts ont éclaté entre tifosi. Un supporter de Ragusa, Giacomo Giacalone, 52 ans, a été interpellé. Il sera poursuivi pour résistance à agents. Deux autres tifosi ont été arrêtés, un de chaque club, le premier pour violence et résistance, le deuxième pour injures et menace.

Perquisition chez des tifosi de la Fiorentina - 27/04/2007

Source : ANSA

Suite à l'agression de 3 fans de Livourne le 28 janvier dernier, la police de Florence a procédé à la perquisition de 12 domiciles de tifosi de la Fiorentina, sur ordre du procureur Ettore Squillace Greco. Les 12 tifosi sont présentés comme appartenant à un commando organisé dans la violence.

Zenit St Petersburg - Spartak Moscou - 31/03/2007

Source : Radikal.ru

Turnhout - Geel - 24/03/2007

Source : Sport.be

Des incidents ont éclatés entre hooligans des deux clubs. La police a constaté que des hooligans Hollandais mais aussi des clubs de Bruges, Anderlecht et Antwerp étaient de la partie.

Colombie: interdictions de stade - 06/03/2007

Source: Diario Ole

La police de Bogota a annoncé hier que les leaders des groupes de barras bravas surnommés Lluvia Azul et Comandos Azules ne pourront pas assister au match de demain opposant les Millonarios et le Cucuta Deportivo, suite à une série d'incidents survenus en marge de l'équipe des Azules.

Greuther Furth - FC Augsburg - 04/03/2007

Source: http://de.news.yahoo.com/

Six policiers seront blessés en marge de cette rencontre de division 4 allemande, lors de leur intervention face aux supporters d'Augsburg.

FC Slovacko - Dynamo Ceske - 31/07/2007

Source: http://www.fcs-juniors.tk/

KSV Holstein - VfB Lübeck - 03/03/2007

Source : www.ubergeek.de/

Allemagne: 24 hooligans arrêtés à Munich après des bagarres en Autriche - 14/03/2007

Source: http://www.tsr.ch/

La police de Munich (sud) a procédé mercredi à l'arrestation de 24 hooligans liés au Bayern Munich (1re div.) et au Munich 1860 (2e div.) et soupçonnés d'avoir participé en février à une bataille rangée avec des hooligans autrichiens.

La police bavaroise a annoncé mercredi avoir mobilisé 170 fonctionnaires pour cette opération menée contre des individus âgés entre 18 et 40 ans, certains déjà connus des services de police.

Une procédure judiciaire pour coups et blessures a été ouverte, a précisé le parquet de Munich.

La bagarre "organisée" à l'avance par les supporteurs allemands et autrichiens s'est déroulée le 11 février à Kufstein, à une dizaine de kilomètres de la frontière germano-autrichienne.

La police autrichienne avait eu vent de ce "match", pour reprendre le jargon du milieu des hooligans, mais était arrivée trop tard.

L'Autriche est avec la Suisse le pays organisateur de l'Euro-2008 (7 au 29 juin) de football.

Millwall FC - Swansea City - 31/03/2007

Source : Mail (Merci à l'expéditeur !)

Argentine: Deportivo Madryn - Huracán - 30/03/2007

Source: http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=896351

Des incidents ont éclaté à la mi-temps de cette rencontre de championnat B d'Argentine.

Une bagarre éclatera entre supporters et au moins une arme blanche sera sortie.
Une personne sera blessée par cette dernière.

Plus tard dans la soirée la police précisera avoir arrêté des supporters.

Tout avait débuté en fin de 1ere mi-temps quand un groupe de 250 supporters d'Huracan brisera une grille les séparant du secteur réservé aux supporters du Deportivo Madryn.