Saison 06/07 - Mars

L'entraîneur du FC Séville est sorti de l'hôpital - 01/03/2007

Source : REUTERS + Terra Deportes

Juande Ramos, entraîneur du FC Séville blessé par un jet de bouteille lors d'un quart de finale de Coupe d'Espagne contre le Betis, est sorti de l'hôpital jeudi après avoir passé la nuit en observation.

Le médecin qui l'a soigné, le dr Adolfo Munoz, a déclaré qu'il ne souffrait d'aucun trouble neurologique.

Ancien entraîneur du Betis, Juande Ramos a perdu conscience lorsqu'il a été frappé par une bouteille remplie de liquide lancée par un spectateur lorsque Frédéric Kanouté a donné l'avantage à son équipe 1-0 à la 57e minute.

Le match a été interrompu peu après l'incident.

La Fédération espagnole doit se réunir dans le courant de la journée de jeudi mais ne devrait pas rendre sa décision avant vendredi.

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Deux supporters ont été arrêtés suite aux incidents qui ont éclaté lors du derby de Séville. Présentés comme des radicaux du FC Séville, le premier est soupçonné d’avoir participé aux incidents d’avant match, lorsqu’un groupe de 200 à 300 individus a dégradé du mobilier urbain, douze containers ont été incendiés. Le deuxième supporters a été interpellé après la rencontre alors qu’il attendait avec un groupe de fans du FC Séville les joueurs à leur hôtel.

Violences de Séville: le ministre des sports espagnol demande la plus grande rigueur - 01/03/2007

Source : AP

Le ministre des sports espagnol a demandé jeudi aux autorités d'agir avec "la plus grande rigueur" après les violences qui ont conduit mercredi soir à l'interruption de la rencontre Betis - FC Séville en quart de finale de la Coupe du Roi.

L'entraîneur de Séville, atteint à la tête par une bouteille lancée par la foule, a perdu brièvement conscience lors de cette rencontre disputée entre les deux clubs rivaux de la cité andalouse.

Ramos a pu quitter jeudi matin l'hôpital où il avait été conduit après l'incident survenu en deuxième période de la rencontre.

"La fédération et la commission anti violence (gouvernementale) doivent agir et le gouvernement être certain que la plus grande rigueur sera observée", a déclaré Jaime Lissavetzky, le ministre des sports.

Ramos a été atteint à la tête au stade Manuel Ruiz de Lopera, antre du Betis, après l'ouverture du score à la 59e minute de la rencontre par Frédéric Kanouté, l'attaquant du FC Séville. L'entraîneur, tombé sur la pelouse, avait été évacué sur une civière avant de reprendre rapidement connaissance.

L'arbitre Alberto Undiano Mallenco avait interrompu la partie immédiatement après l'incident.

Ramos a dirigé la séance d'entraînement de son équipe jeudi malgré un avis médical lui demandant d'observer 48 heures de repos.

"Ce sont des choses qui peuvent arriver quand les matches deviennent chauds", a déclaré Ramos à la presse en quittant l'hôpital. "Les fous qui ont lancé la bouteille ne sont pas représentatifs des fans du Betis".

Le stade du Betis suspendu ! - 02/03/2007

Source : Goal

La Fédération espagnole de Football a suspendu pour trois rencontres le stade Manuel Ruiz de Lopera après l’incident du derby Betis – FC Séville.

A l’occasion d’un quart de finale retour de la Copa del Rey, les deux clubs andalous se sont rencontrés dans une ambiance surchauffée. A la 57ème minute de la rencontre, kanouté a ouvert le score pour le FC Séville et lorsque Juande Ramos a exulté, il a été touché par un objet lancé des tribunes, le laissant inconscient.

La Fédération espagnole a pris le taureau par les cornes en jugeant cet incident inacceptable. Les trois prochaines rencontres du Betis Séville successivement contre le Real Saragosse, Villarreal et la Real Sociedad ne devraient pas avoir lieu au stade Manuel Ruiz de Lopera. En effet, il y a encore une incertitude sur les rencontres qui ne se dérouleront pas dans l’enceinte sévillane.

Par ailleurs, la haute sphère du football espagnole mène aussi une enquête sur la conduite des présidents des deux clubs en question avant la rencontre de mercredi : « Les attitudes et les conduites de chacun des responsables de ces clubs ont contribué à hisser la tension entre les supporteurs. On ne peut pas dissocier cela des incidents qui ont eu lieu par la suite ».

A noter qu’il reste 33 minutes à jouer dans la rencontre Betis Séville – Séville. Cette grosse demi heure sera disputée cette fois-ci dans le stade de Getafe, à huis clos, le 20 mars prochain.

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Le Betis Seville fait appel - 03/03/2007

Suite à la perte de connaissance de Ramos, le derby sevillan entre le Betis et le FC Séville avait été interrompu par l'arbitre. Le Bétis a écopé de trois matches à huis-clos.

Le communiqué officiel du club annonce : "Nous croyons que c'est injuste, car nous considérons que ce n'est pas une faite grave. Pour cela, le Bétis va en référer au Comité d'Appel". Le club espagnol a donc décidé de faire appel de la sanction selon le journal As.

Cambuur - FC Dordrecht - 02/03/2007

Source : rtvdordrech

2 cars de supporters de Dordrecht ont été attaqués hier soir par des fans de Cambuur.

Jugement sévère contre des supporters du Feyenoord – 01/03/2007

Source : SoccerNews

Le juge a suivi la réquisition du procureur en condamnant deux supporters du Feyenoord à deux et trois mois de prison pour leur participation active aux violences contre le club anglais de Sheffield United en août 2006. 6 autres supporters poursuivis ont écopé de 200 heures de travaux d’intérêt général. 2 supporters anglais avaient été blessés. IL est à noter que les supporters poursuivis étaient tous du Feyenoord et non du Sparta qui jouait pourtant la rencontre amicale contre Sheffield.

AS ST-ETIENNE - LYON - 03/03/2007

Source : Mail + Football 365

Direct live, match interrompu depuis 10 minutes suite à des jets de fumigènes entre supporters.

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St-Etienne-Lyon : Match interrompu

Le match avancé de la 27eme journée de L1 entre Saint-Etienne et Lyon a été interrompu.

On jouait la 50eme minute de jeu samedi à Geoffroy-Guichard en match avancé de la 27eme journée de L1.

L'OL venait d'inscrire un troisième but pour porter le score à 3-0 lorsque suite à un jet de fumigènes des supporters stéphanois vers la tribune des Lyonnais, les forces de l'ordre ont dû intervenir à l'aide de gaz lacrymogènes. Les 22 acteurs ont alors rejoint les vestiaires.



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Le Chaudron n'a pas aimé l'humiliation. Après le 3e but lyonnais, la rencontre entre l'AS Saint-Etienne et l'Olympique Lyonnais a été interrompue. Suite à un jet de fumigène parti des tribunes stéphanoises vers le parcage lyonnais, des gaz lacrymogènes ont été utilisés et ont rendu l'atmosphère irrespirable. L'arbitre de la rencontre a donc décidé d'interrompre temporairement le match. A noter que Pascal Feindouno, allongé sur la pelouse, semble souffrir particulièrement. Après une vingtaine de minutes d'arrêt, M. Chapron a décidé de reprendre la rencontre.

Ancienne bâche volée aux Lugdus


VIDEO: Echange de torches
https://www.youtube.com/watch?v=DaZHCha8chU (merci à l'expéditeur)

Presse locale (merci à l'expéditeur)



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Source: mail - CR lyonnais

110 lads de Lyon en indépendant malgré le refus de l'Olympique Lyonnais de vendre des places hors des déplacements organisés! La journée va se résumer à un face-à-face avec les forces de l'ordre. Premiers controles à la gare de la Part-Dieu puis lors de l'arrivée à Saint-Etienne... où nous resterons parqués pendant plus de 2H30 (pas un seul stéphanois vu autour de la gare... -rumeur d'un groupe de 250 stéphanois refoulés par les flics???-) entourés d'une soixantaine de CRS, flics en civil et camion à eau! Après le controle un à un de tous les lads présents et une embrouille suite à une tentative de forcer le cordon policier, direction le stade en bus sous très bonne escorte.

Nous rentrons dans le stade à la mi-temps et le 3° but de l'OL va déclencher les hostilités... échanges de projectiles dont 4 fumigènes, embrouilles avec la sécu et les CRS... et gazage en règle qui entrainera l'arrêt de la rencontre pendant 20 minutes (joueurs incommodés par le gaz)! Les provocations des 2 camps ne s'achèveront qu'avec la fin du match et la victoire 3-1 de l'OL.

Après-match, RAS... aucun stéphanois à l'horizon. Retour sur Lyon après 2H d'attente et de tension avec les flics à la gare.

Bilan: après les incidents du match aller, belle mobilisation lyonnaise. Forces de l'ordre sur les nerfs et archi-présente. Bref, Derby calme (excepté l'interruption du match sur-médiatisée vu le contexte actuel...)

L'Argentine s'attaque au hooliganisme - 04/03/2007

Source : Brevesdefoot

L'Argentine à son tour s'attaque de front au hooliganisme qui sévit au sein de son football. Le gouvernement compte réformer la loi de sécurité dans le sport, développer points de pénalité et interdictions de stade. Les autorités vont jusqu'à accuser les clubs locaux d'aider les supporters agressifs en leur concédant des bénéfices.

FC Sevilla - FC Barcelona - 03/03/2007

Source: ultras.foro.st

Charge policière sur les Biris.

AJ Auxerre - Rennes - 03/03/2007

Source: mail

une voiture BS est faite pour aller à auxerre dès le vendredi soir;

Les auxerreois sont prévenus de notre arrivée.
UN de leurs meneurs vient nous voir samedi midi en terasse pour evaluer notre nombre, assez étonné qu'on ne soit que 5, on lui dit qu'on est ouvert à toute proposition..loin des flics...accepté.
Vers 17h, en ayant assez d'etre au pub,on decale vers le stade, et on tombe nez à nez avec le bar auxerrois...situation assez comique qui débouche par une acceptation d'un 4 contre 4 dans un parc.
Puis, après réfléxion..nous décidnos de revenir et d'attaquer directement le bar ce qui aura l'air de surprendre les auxerrois , le contact dure 30 sec..et c plié en faveur d'auxerre, super réglos, comme d'habitude

bref, on est venu à pas nombreux, de notre faute..on a cherché , on a trouvé, et on c bien amusé

Banat - Red Star Beograd - 03/03/2007

Source: delije.net (mail - merci à l'expéditeur) + 7SUR7

40 supporters arrêtés après des heurts avec la police en Serbie

15 personnes, dont 5 policiers, ont été blessées, ce samedi, lors d'affrontements entre forces de police et supporteurs, en marge d'un match du Championnat serbe de football à Banat. Ces heurts ont entraîné l'arrestation de 40 personnes.

10 minutes d'interruption
Les heurts ont éclaté lorsqu'un groupe de supporteurs de l'Etoile Rouge de Belgrade, qui étaient sans billet, a tenté de pénétrer dans le stade de Banat où se jouait la rencontre. Les forces de police anti-émeutes ont essayé d'empêcher les supporteurs d'entrer dans les tribunes, mais les fans en colère ont commencé à lancer des pierres et des bouteilles en leur direction, provoquant l'interruption de la rencontre pendant 10 minutes.

3 hospitalisations
Trois des cinq policiers touchés ont été sérieusement blessés et ont été immédiatement hospitalisés, tandis que les autres personnes touchées ont pu rentrer chez elles, selon un communiqué de la police diffusé dimanche.

2 semaines de suite
La semaine passée, des affrontements avaient déjà eu lieu à Belgrade, entre les mêmes supporteurs de l'Etoile Rouge et leurs rivaux du Partizan, avec pour résultat 13 blessés et 27 arrestations.

PSG b - Red Star'93 - 04/03/2007

Source: L'Equipe (mail)

Scène de hooliganisme en CFA

Au lendemain des incidents qui ont émaillé l'avant-match Sedan - Paris-SG (2-0), la rencontre de CFA entre l'équipe réserve du club parisien et le Red Star a été définitivement interrompue dimanche à Saint-Germain-en-Laye, dès la 7e minute, après une bagarre déclenchée dans les tribunes par trente à soixante supporters du club de la capitale. Le PSG menait pourtant 1-0.

Selon la police, qui n'a procédé à aucune interpellation, car elle est arrivée après les événements, trois personnes ont été légèrement blessées. Plusieurs témoins ont affirmé avoir reconnu des supporters des tribunes Boulogne du Parc des Princes, en fonction de leurs signes extérieurs (écharpes, vêtements...). Interrogés et cités par l'Agence France-Presse, ceux-ci décrivent une opération de violence planifiée à l'encontre des personnes sagement assises pour regarder le match. Les Boulogne Boys se seraient regroupés sur le parking, auraient lentement convergé vers les tribunes, avant de sonner la charge sous l'ordre d'un chef de meute brandissant un drapeau du Red Star. Aux cris de «Boulogne hooligans», ils auraient utilisé des tessons de bouteilles, des ceinturons et des bâtons télescopiques.

La rivalité réveillée entre Boulogne Boys et Tigris
Les joueurs du Red Star, club issu de la banlieue parisienne (Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis), ont refusé de reprendre la partie une fois partis les auteurs de l'opération coup de poing. Cette opération barbare semble être un épisode de plus dans la rivalité entre Boulogne Boys et Tigris, deux clubs de supporters rivaux qui semblaient avoir enterré la hache de guerre avec l'auto-dissolution des seconds, en début de saison. C'est la thèse du responsable de la sécurité du Paris-SG, Jean-Philippe D'Hallivilée.

Celui-ci a expliqué à l'AFP que de nombreux membres des Tigris suivaient désormais l'équipe du Red Star. «Les supporters de Boulogne sont marqués à droite, voire à l'extrême droite, et les ex-Tigris à l'extrême gauche», précise-t-il en outre. Alors que le Paris-SG est relégable pour la première fois de la saison, c'est le troisième incident impliquant des supporters ce week-end, le deuxième lié au club de la capitale.

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Source: L'Equipe

CFA-PSG Des supporters sèment le trouble

Au lendemain des incidents qui ont emaillé l'avant-match Sedan - Paris-SG, la rencontre de CFA entre l'équipe réserve du club parisien et le Red Star a été définitivement interrompue dimanche à Saint-Germain-en-Laye après une bagarre déclenchée dans les tribunes par trente à soixante supporters du PSG.

Selon la police, qui n'a procédé à aucune interpellation, trois personnes ont été légèrement blessées. Plusieurs témoins ont affirmé avoir reconnu des supporters des tribunes Boulogne du Parc des Princes, en fonction de leurs signes extérieurs (écharpes, vêtements...). Le match a été interrompu dès la 7e minute par l'arbitre, après l'ouverture du score par la réserve du PSG. Les joueurs du Red Star, un club de la banlieue parisienne (Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis), ont refusé de reprendre la partie une fois partis les auteurs de l'opération coup de poing.

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Source: allezredstar.com

DIMANCHE NOIR POUR LE FOOTBALL

Après 8’36 de jeu, le match Paris SG – Red Star a été arrêté par l’arbitre. Le PSG menait 1-0 depuis moins d’une minute quand une bonne cinquantaine d’énergumènes ont envahi en courant, matraques et ceinturons à la main, la tribune où se trouvait une majorité de supporters du Red Star.
Quelques secondes avant, un supporter du Red Star prévenait le banc de touche de l’arrivée de cette horde sauvage.
Témoignage du banc de touche
« A peine le temps de se retourner, j’ai vu les premiers assaillants frapper des spectateurs et arracher les banderoles du Red Star.
Des coups de pieds, de poings et de barres de fer ou bâtons télescopiques s’abattaient sur le crâne de spectateurs. Certains spectateurs étaient projetés au sol.
Tout cela s’est passé en une ou deux minutes maximum.
Les assaillants sont repartis aussi vite qu’ils étaient venus en courant, après leur méfait.
Des scènes d’une violence extrême, impossible d’oublier ces images »
Joueurs et arbitres sont restés de longues minutes sur le terrain, avant de regagner le couloir des vestiaires.
Au bout d’une vingtaine de minutes d’arrêt de jeu, l’arbitre souhaite que le match reprenne.
Joueurs, staff technique et Bruno Davoine, président du Red Star repartent une nouvelle fois dans leur vestiaire et à l’unanimité décident de ne pas continuer le match, devant le manque évident de sécurité.
Les joueurs n’étaient plus en mesure de reprendre une partie de football.
Le terrain du Camp des Loges ne possède pas de grillage de sécurité et le service d’ordre était inexistant au coup d’envoi du match.
Une vingtaine de policiers est arrivée après et a permis aux joueurs et supporters de regagner leurs voitures.
Un triste après-midi pour le football, vingt-quatre heures après les incidents graves, en L 1.
Le Red Star a pris ses responsabilités en ne reprenant pas le match.

La violence toujours présente dans les stades de Ligue 1 - 04/03/2007

Source: Associated Press + L'EQUIPE

L'interruption de la rencontre Saint-Etienne - Lyon et les bagarres survenues avant le match Sedan - Paris SG, ont confirmé samedi que la violence et l'irresponsabilité sont loin d'avoir déserté les enceintes du championnat de France de football de Ligue 1.

Au stade Geoffroy-Guichard, le pire a été évité car des gaz lacrymogènes utilisés par les forces de l'ordre à la suite d'incidents auraient pu provoquer un mouvement de panique dans les tribunes dont il est difficile d'évaluer les conséquences. Les joueurs des deux équipes ont été contraints d'évacuer la pelouse pendant 20 minutes après avoir eu yeux et poumons irrités par ces gaz utilisés hors du stade, mais rabattus par le vent à l'intérieur de l'enceinte. La police a tenté de mettre de l'ordre entre supporters des deux camps qui avaient précédemment échangé des jets de fumigènes. Du gaz lacrymogène utilisé par la police lors de la rencontre Lille-Manchester United au stade Bollaert de Lens en Ligue des champions il y a dix jours, avait là encore incommodé des supporters anglais qui avaient eu peur d'être écrasés contre une barrière mais s'en étaient tirés sans dommage.



A Sedan, ce sont des Néerlandais d'Utrecht qui sont venus en découdre samedi soir avec les supporters parisiens, les agressant dans leur tribune avant d'être mis hors d'état de nuire.

Ces incidents sont venus s'ajouter à une liste déjà longue cette saison, et parfois dramatique. Un supporter est mort aux abords du Parc des Princes en marge d'une rencontre de Coupe de l'UEFA du club parisien face à Tel Aviv en novembre dernier, alors qu'à Nice un pompier a eu deux doigts arrachés par une bombe agricole lancée par un supporter marseillais. Il y a encore eu la main blessée du joueur Olivier Monterrubio, touché par une bouteille en verre jetée des tribunes lors de la venue de Rennes au Parc des Princes en championnat. Au stade Vélodrome, Rémy Vercoutre, le gardien de Lyon, avait été atteint à la tête par un projectile lancé des tribunes, après ses premiers dégagements où il avait été encouragé d'un élégant "Oh hisse, enc..." A Nancy en Coupe de l'UEFA, des hooligans de Feyenoord ont saccagé le stade, la rencontre ayant dû être interrompue pendant une demi-heure, ce qui a conduit à l'exclusion du club néerlandais de la compétition européenne.

Alors que Saint-Etienne caracole en tête du classement du championnat de France des tribunes instaurée cette année par la Ligue de football professionnel pour récompenser les plus beaux "tifos", les banderoles sorties pour accueillir Lyon samedi à Geoffroy-Guichard, à savoir des joueurs lyonnais représentés en animaux suivies du slogan "la chasse est ouverte, tuez-les!" a inquiété de nombreux observateurs.

"L'an passé, on m'a montré en train de me faire sodomiser (par une carotte) dans une tribune sans qu'aucune sanction n'ait été prise. Cette année, on nous a montrés en animaux qu'on demandait de chasser et de tuer (il est apparu en hyène). J'espère cette fois-ci que la Ligue et les autorités prendront les sanctions qui s'imposent", a déclaré après la rencontre Saint-Etienne-Lyon le président de l'OL Jean-Michel Aulas, cité dimanche dans le journal "L'Equipe".

La carotte, restée sans retour de bâton, évoquée par Jean-Michel Aulas, figurait lors du match en question gagné 3-2 par Lyon sur un immense "tifo" en couleur mesurant plusieurs dizaines de mètres de long et pesant des dizaines de kilos. Ce qui exclut son intrusion à l'intérieur du stade à l'insu des autorités.

Les fumigènes semblent plus difficiles à éradiquer.

"On fait tout ce qui est en notre pouvoir, jusque-là il n'y a pas eu de problèmes. Il y a encore quelques fumigènes qui rentrent dans le stade, c'est assez difficile de les détecter", a expliqué Alain Cayzac, le président du Paris SG, interrogé par France Inter après les incidents de Sedan, qu'il a décryptés ainsi: "C'est un groupe de Hollandais qui ont l'habitude parfois de venir à Sedan pour des raisons qui m'échappent un peu, qui s'en sont pris à nos supporters qui étaient normalement dans une tribune tout à fait opposée, qui ont franchi les barrages qui sont venus provoquer nos supporters. Il y a eu un début d'échauffourée et la police est arrivée, donc là on y est vraiment pour rien. On a été victime".



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Ligue 1 - Hooliganisme et incidents entre supporters - le Week-END de la Honte

Plusieurs dizaines de supporters du Paris-SG ont foncé dans les spectateurs d'un match de CFA contre le Red Star, armés, et après avoir tout prémédité. Match arrêté à la 7e minute.

Un groupe de supporters néerlandais issus du FC Utrecht ont provoqué des supporters du Paris-SG, samedi à Sedan.



Deux individus soupçonnés d'avoir lancé des fumigènes sur des supporters adverses sont entendus par les forces de l'ordre après l'arrêt de St-Etienne - Lyon pendant 20 minutes.

Et maintenant...

Le président de la Ligue Frédéric Thiriez promet que des poursuites seront engagées après les incidents de Geoffroy-Guichard. Il souhaite des interdictions de stade et annonce l'audition des présidents sur le plan disciplinaire.

Le Paris-SG et un de ses partenaires vont porter plainte contre X après les blessures endurées samedi à Sedan.

Les déclarations

Le président de Lyon refuse de porter le chapeau des dérapages verbaux ayant précédé le derby ASSE - OL. Bernard Caïazzo ne l'accepte pas beaucoup plus.

Le patron de la Ligue jure que le nombre de violences est en baisse et veut des interdictions de stade européennes.

AILLEURS EN EUROPE, AUSSI

Les débordements de supporters n'en finissent plus de se multiplier. C'est cette fois à Vienne, à l'occasion du derby entre l'Austria et le Rapid (2-1), et en Serbie que la situation a dégénéré ce week-end. Deux policiers ont été blessés, dimanche, et dix supporters ont été interpellés à la suite d'affrontements dans la capitale autrichienne. L'un des policiers a été blessé au visage par un coup de pied reçu d'un supporter du Rapid. L'autre a été touché par des jets de sièges lors d'une intervention dans les tribunes au cours de la première période. En Serbie, quinze personnes ont été blessées, dont cinq policiers, lors d'affrontements entre forces de police et supporters. Quarante personnes ont été interpellées. Les heurts ont éclaté lorsqu'un groupe de supporters de l'Etoile Rouge de Belgrade, qui étaient sans billet, a tenté de pénétrer dans le stade de Banat où se jouait une rencontre contre le Partizan.

Ciudad Murcia - RC Elche - 04/03/2007

Source: forum

80 ultras d'Elche ont effectué le transfert en train. Quelques incidents ont éclaté à leur sortie de gare.

Austria Wien - Rapid Wien - 04/03/2007

Source: photos austria80.net + FRANCE FOOTBALL

Des incidents ont éclaté lors du derby viennois entre l'Austria et le Rapid en Autriche.

Deux policiers ont été blessés et dix supporters interpellés dimanche à la suite de violences lors d'une rencontre du Championnat d'Autriche de football opposant les clubs viennois de l'Austria et du Rapid (1re div.), ont annoncé les autorités. Des supporteurs du Rapid, en déplacement au stade Franz-Horr de l'Austria, ont blessé un des policiers d'un coup de pied au visage, son collègue ayant été touché par des jets de sièges lors d'une intervention dans les tribunes au cours de la première mi-temps. Peu auparavant, une fusée tirée des tribunes de l'Austria avait touché sans le blesser le gardien du Rapid Helge Payer, provoquant une interruption de quelques minutes du match, finalement gagné 2 à 1 par l'Austria. Dix personnes identifiées sur des images vidéo ont été interpellées à l'issue de la rencontre, a indiqué la police. Les derbies entre les deux équipes de la capitale, actuellement à la lutte pour le maintien, sont régulièrement le théâtre de débordements.

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Sept policiers blessés

Les débordements de supporters n'en finissent plus de se multiplier. C'est cette fois à Vienne, à l'occasion du derby entre l'Austria et le Rapid (2-1), et en Serbie que la situation a dégénéré. Deux policiers ont été blessés, dimanche, et dix supporters ont été interpellés à la suite d'affrontements à Vienne.

L'un des policiers a été blessé au visage par un coup de pied reçu d'un supporter du Rapid. L'autre a été touché par des jets de sièges lors d'une intervention dans les tribunes au cours de la première période. Peu avant, une fusée tirée des tribunes de l'Austria avait touché sans le blesser le gardien du Rapid Helge Payer, provoquant une interruption de quelques minutes du match. Dix personnes identifiées sur des images vidéo ont été interpellées à l'issue de la rencontre, a indiqué la police. Les derbies entre les deux équipes de la capitale, actuellement à la lutte pour le maintien, sont régulièrement le théâtre de débordements.

Un peu plus tôt dans la journée, quinze personnes ont été blessées, dont 5 policiers, lors d'affrontements entre forces de police et supporters en Serbie. 40 personnes ont été interpellées, a annoncé la police dimanche. Les heurts ont éclaté lorsqu'un groupe de supporters de l'Etoile Rouge de Belgrade, qui étaient sans billet, a tenté de pénétrer dans le stade de Banat où se jouait la rencontre. Les forces de police anti-émeutes ont essayé de les empêcher d'entrer, mais les fans en colère ont commencé à lancer des pierres et des bouteilles en leur direction, provoquant l'interruption de la rencontre pendant dix minutes.

Trois policiers, sérieusement blessés, ont été hospitalisés.

LE HAVRE AC - RC STRASBOURG - 04/03/2007

Source : Football.fr

4 supporteurs en garde à vue

Durant la rencontre entre Le Havre et le Racing Club de Strasbourg des incidents avaient éclatés dans la tribune strasbourgeoise en fin de première mi-temps. Quatre supporters du Racing ont ainsi été placés en garde à vue. Ils sont ressortis libres vers 2 h 30 du matin. Deux d'entre eux devraient être poursuivis par la justice. Mais les supporteurs strasbourgeois refusent de se voir désigner comme les responsables de ces affrontements. Fred Kientzler, ancien président des UB 90, présent au match explique ainsi ce qui s'est passé : "Comme d'habitude, l'un d'entre nous était à cheval sur les grillages avec son tambour pour donner le la aux autres. Les stadiers ont voulu le faire repasser de l'autre côté de la barrière. L'étincelle s'est produite lorsqu'ils ont arraché l'un de nos drapeaux. Certains ont voulu le récupérer. Tout est parti de là. Là-dessus, les supporters havrais nous ont bombardés de projectiles, entre autres de canettes de bière. Avec un brin de psychologie des stadiers, ça ne se serait jamais passé comme ça. Et contrairement à ce qui a été dit à la télévision, nous n'avons jamais eu l'intention d'envahir le terrain."

Colo Colo - Antofagasta - 03/03/2007

Source : EFE

En première mi-temps, des bagarres ont éclaté durant 5 minutes entre supporters et policiers.

Ferro Carril Oeste - Defensa y Justicia - 03/03/2007

Source : Reuters

Quelques 300 supporters ont été arrêtés samedi après avoir pillier des commerces et provoqués des dégâts matériels après un match de football de deuxième division Argentine.

Selon les médias, des supporters de Defensa y Justicia de retour d’un déplacement à Ferro Carril Oeste, qui voyageaient dans 10 cars, ont pillier des commerces et ont lancé des pierres sur les véhicules dans les faubourgs de Buenos Aires. Les supporters ont été contrôlés par les forces de sécurité, entraînant de nouveaux incidents. Les policiers attaqués à coups de pierres et de manches en bois, ont procédé à l’interpellation de 300 supporters environ. On ne sait pas s’il y a eu des blessés.

Incidents : Paris contre-attaque - 05/03/2007

Source : L'UNION + 20Minutes



Les échauffourées ayant opposé les hooligans d'Utrecht aux supporters du Paris Saint-Germain, samedi soir au stade Louis-Dugauguez, ont fait trois blessés légers : un stadier, un Néerlandais et un Parisien, selon le bilan de la préfecture des Ardennes. De source du CSSA, trois stadiers sedanais ont également été légèrement touchés. Blessé aux cervicales, le steward du PSG a été conduit à l'hôpital de Charleville-Mézières. Après une période d'observation, il a quitté l'établissement dans la soirée.

L'appel du président d'Utrecht

« Nos supporters ont été agressés par des supporters hollandais, dont je n'ai pas trop compris ce qu'ils faisaient là, s'est plaint le président parisien Alain Cayzac. Ils étaient normalement installés dans une tribune située aux antipodes de la nôtre. Et ils ont forcé tous les barrages pour venir provoquer nos supporters. Un moment, je veux bien qu'on jette l'anathème sur nos supporters, mais là, ce sont eux qui ont été attaqués. Je trouve curieux que cette bande réputée agressive puisse arriver à deux mètres des nôtres. »
Un temps jumelés depuis le décès de David Di Tommaso avec certains supporters ardennais, les fans d'Utrecht ont semé le trouble dans le centre-ville de Sedan, puis avant la rencontre dans l'enceinte même du stade en s'approchant, parfois armés de bâtons, de la tribune réservée aux supporters parisiens.
Après un échange de coups à travers le grillage, l'intervention des forces de l'ordre a provoqué la fuite des hooligans néerlandais. Si aucune interpellation n'a eu lieu, quatre Hollandais ont été placés pendant quelques heures en cellule de dégrisement avant d'être escortés vers la frontière par les forces de l'ordre, comme une centaine de leurs compatriotes. La police ayant procédé à des relévés d'identité, le CSSA va déposer une plainte contre les coupables parmi lesquels figurent trois supporters sedanais.
Hier, le président d'Utrecht a nié toute responsabilité de son club qui, avec le soutien du président du club de supporters, avait appelé mercredi dans un communiqué les fans néerlandais à ne pas se rendre à Sedan, après une demande adressée par courrier par les dirigeants du CSSA.

Les récriminations de D'Hallivillée

« Je regrette tout incident, quel qu'il soit, mais je veux souligner qu'en tant que club, nous n'avons aucun lien avec ces individus, a déclaré Jan Willem Van Dop. Le club de Sedan avait insisté pour dire qu'il ne les laisserait pas entrer dans le stade, mais la police française a changé d'avis. »
Avant le départ du Paris SG, le responsable de la sécurité du club pointait les failles du dispositif de sécurité sedanais, avant qu'hier la rencontre opposant la réserve parisienne au Red Star (CFA) à Saint-Germain-en-Laye ne soit définitivement interrompue en raison d'une bagarre déclenchée par des individus se présentant sous le nom de « Boulogne hooligans ».
« Je ne comprends pas comment des hooligans ont ainsi pu passer d'un coin du stade à son opposé via la tribune de presse sans avoir été stoppés en chemin, a stigmatisé Jean-Philippe D'Hallivillée. La réaction des forces de l'ordre a été trop tardive. Il y avait des rumeurs avant le match concernant ce groupe de Hollandais affiliés à des kops de supporters ardennais. Un de nos stadiers a défendu nos supporters au péril de sa santé. On saisira les autorités compétentes sur ces faits. »
Responsable de la sécurité du CSSA, Olivier Hardouin n'a pas souhaité s'exprimer.



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Marchetti : « Nous allons porter plainte »

Responsable des organisations au CS Sedan Ardennes, Serge Marchetti ne fuit pas les responsabilités du club, qui va porter plainte contre les hooligans néerlandais et trois supporters ardennais mêlés aux incidents.

Serge, y a-t-il eu des failles dans le dispositif de sécurité du stade Louis-Dugauguez ?

« S'il y a eu des failles, à nous de les stigmatiser. Je ferai prochainement le point avec la police et les stadiers. Nous avons subi les agissements des supporters d'Utrecht et de quelques Sedanais qui se sont mêlés aux Néerlandais. Les forces de l'ordre ont réagi normalement. Je regrette la blessure dont a été victime le stadier parisien. Le PSG a porté plainte contre X. Trois de nos stadiers ont également été légèrement blessés, alors que je tiens à les féliciter pour leur réactivité. Même si ç'aurait pu être plus grave, le CSSA ne va pas rester sans rien faire. »

Quelles actions le club va-t-il intenter ?

« S'ils ont un moment été associés au Kop Vert et Rouge, les supporters d'Utrecht sont cette fois venus de leur propre chef. Ils étaient déjà venus deux fois auparavant pour rendre hommage à David Di Tommaso. Je suis navré de parler de David dans ces circonstances, car ces incidents ne correspondent en rien à son image. Toujours est-il que je vais saisir la Fédération française afin qu'elle alerte la Fédération néerlandaise pour qu'on ne voie plus ces individus à Dugauguez. La police ayant relevé les identités, nous allons porter plainte contre les coupables.
J'aurai également une réunion mercredi avec un ou deux clubs de supporters sedanais. Trois de leurs membres ont été identifiés parmi les fauteurs de trouble. Le CSSA va porter plainte contre eux et les faire interdire de stade. Nous allons enfin organiser une réunion en préfecture afin de réaliser un tour de table avec les autorités qui déterminera les responsabilités. Même si j'avais adressé un courrier au président d'Utrecht, le club a certainement manqué de vigilance. Mais nous n'avons pas les mêmes moyens que Paris ou Lyon. »

Après les incidents également intervenus à Saint-Étienne, craignez-vous une escalade de la violence ?

« Non, je pense qu'il s'agit d'actes isolés. A nous les clubs de ne pas tomber dans ce panneau-là. Si des supporters souhaitent en inviter d'autres, la moindre des choses est qu'ils préviennent le club organisateur. Désormais, les supporters d'Utrecht ne seront plus admis. S'ils reviennent, ils seront bloqués à La Chapelle. »

Marseille - RC Lens - 04/03/2007

Source: mail

Contact entre un J9 Tigers et un groupe Mars. Groupe lensois enfoncé, matos
récupéré, la bache était pas loin d'y passer, 2-3 Mars interpellés.

Nancy: interview - 05/04/2007

Source: L'Est Républicain (merci à l'expédieur)

Interview de Nicolas Holveck sur les supporters

"Ca fait un moment que l'ont sent un rengain d'agressivité chez certains
membres independants

-Qui appelez vous comme indépendants?

Ce sont surtout des anciens snipers, ceux qui avait recolté 46 000 euros
d'amende en 2002 2003. Ils cherchent a revenir en force, profitent des
animations et s'infiltrent. Ils sont 20 ou 30 on les connait, et aujourdhui il
faut savoir que les pouvoirs publics sont tres motives par le sujet
Ils n'hesiteront pas a sanctionner au premier écart"

D2 Féminines: Des incidents à Marseille - 05/03/2007

Source: presse française

Il n'y a donc pas que le football masculin qui est gangréné par la violence... Selon La Provence, des échauffourées ont éclaté dimanche après une rencontre de D2 Féminines entre le Celtic de Marseille et Saint-Maur. Au coup de sifflet final, une rixe a débuté entre les joueuses puis les incidents ont perduré à la sortie des vestiaires avant de continuer à la gare Saint-Charles. Là-bas, joueuses et supportrices provençales ont affronté leurs homologues parisiennes et l'une des footballeuses de Saint-Maur a été blessée par un coup de casque et transportée à l'hôpital.

Un supporter de l'OL condamné - 05/03/2007

Source: AP

Un supporter lyonnais qui avait retourné un fumigène en direction d'un groupe de supporters stéphanois samedi lors du derby de Ligue 1 entre l'AS Saint-Etienne et l'Olympique Lyonnais (1-3) a été condamné lundi à deux mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne.

Le jeune plombier de 25 ans dont le casier judiciaire porte déjà cinq condamnations n'ayant pas de rapport avec les rencontres sportives, membre de l'association de supporters de l'OL "Bad Gones", a en outre été condamné à six mois d'interdiction de fréquenter les enceintes sportives.

La représentante du parquet de Saint-Etienne, Anne-Lise Furstoss, qui a noté que le jeune homme avait tenté d'échapper à l'interpellation en modifiant sa tenue vestimentaire avant de sortir du stade Geoffroy-Guichard, avait requis quatre mois de détention et quatre ans d'interdiction de fréquenter les enceintes sportives.

L'avocate du prévenu, Me Audrey Trincanato, avait quant à elle déclaré que son client "venu dans le stade les mains vides" ne devait pas faire figure de "bouc-émissaire pour le geste irréfléchi qu'il a accompli machinalement qui a consisté à renvoyer un fumigène ayant atterri à ses pieds (...)".

Les deux clubs, partie civile, ont obtenu un euro symbolique de dommages et intérêts.

La loi prévoit une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et 15.000 euros d'amende pour le jet de projectile pouvant présenter un danger dans une enceinte sportive.

Young Boys Bern - FC Sion - 03/03/2007

Source : ats + CR

Des supporters valaisans interdits de stade

Plusieurs supporters valaisans seront interdits de stade et ont été dénoncés à la justice au terme du match opposant Young Boys à Sion samedi à Berne. Ils ont notamment fait usage d'engins pyrotechniques.

Une interdiction de stade a aussi été prononcée à l'encontre d'un Bernois pour avoir agressé des supporters du FC Thoune à la gare de Berne lors d'une précédente rencontre.

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Après le match de Super League du weekend dernier entre les Young Boys de Berne et le FC Sion, des incidents ont éclatés sur la Winkelriedstrasse (route de Winkelried Colt ) entre environ 30 supporters de Sion (il doit s'agir des blaireaux de la Kat C OW) et un nombre à peu près égal de bernois (mon cul...), malgré la présence de la police.
Il y a eu des contacts, avant que la police n'intervienne une première fois pour arrêter les premières personnes des deux côtés. Les incidents se sont ensuite déplacés vers la gare du Wankdorf, où de nouveaux incidents ont éclatés entre les groupes rivaux.
Les types de Sion ont du prendre la fuite après une défense de courte durée et avant que la police n'intervienne énergiquement pour arrêter encore une fois des personnes et séparer les deux camps une nouvelle fois.
Les bernois ont ensuite tenté d'attaquer les groupes ultras "Red Side" et "Ultras Sion", mais ces derniers ont pris la fuite, abrités par les Broncos sécuritas, pour remonter dans leurs bus (c clair honte à nous de nous être dérobés alors que la sécu controlait la situation en séparant les deux camps, n'importe quoi...).
Cela aura pris plus de 45 minutes avant que la situation se calme et que les bus des supporters puissent, sous escorte policière, arriver en sureté sur l'autoroute.
Plus tard dans la gare centrale de Berne, plusieurs aggressions violentes ont eu lieus. (aggresser des mastres isolés, bravo les "hools").

Incidents Red Star : «Aucune sécurité» - 05/05/2007

Source : L'Equipe

La direction du Red Star a stigmatisé lundi « le problème de hooliganisme » du Paris-SG au lendemain de la bagarre déclenchée par une cinquantaine de supporters du club parisien lors du derby de CFA entre la réserve du PSG et l'équipe de la banlieue nord, au Camp des Loges.

« Il est inadmissible qu'aucun service de sécurité n'ait été prévu », s'indigne le Red Star dans un communiqué. « On a frôlé la catastrophe dans la mesure où ces hooligans ont chargé aveuglement le public avec des barres à mine, provoquant un mouvement de panique dans la tribune », poursuit le club de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). « Il est temps que la Fédération prenne ses responsabilités et sanctionne lourdement ce type de dérapage », conclut le communiqué.

Trois personnes ont été légèrement blessées dans la bagarre. La police n'a procédé à aucune interpellation. Les assaillants étaient tous repartis à l'arrivée des forces de l'ordre. La partie a été interrompue au bout de sept minutes de jeu alors que la réserve du PSG menait 1-0.

Football: "Une violence cyclique" - 05/03/2007

Source : L'EXPRESS

Patrick Mignon, chercheur à l’Institut national du sport et de l'éducation physique (Insep), est spécialiste de la sociologie du sport et des carrières sportives. Il réagit aux actes de violence qui ont émaillé plusieurs rencontres ce week-end et livre son analyse

Par trois fois, des supporters ont été à l'origine d'incidents violents ce week-end. Quelle est votre réaction?

La question du supporterisme est déjà connue depuis quelques années: la violence entre supporters est cyclique, elle ne répond pas à une logique évidente même si on peut l’attribuer à des rivalités entre associations de supporters, ou encore à des événements extérieurs tels l'affaire Piquionne qui a échauffé les esprits pour le match entre Lyon et Saint-Etienne. Il est important de ne pas faire d’amalgame entre les supporters et les indépendants. Il y a deux types d’organisations: les "ultras" sont des supporters extrêmes, ils revendiquent leur radicalisme face à d’autres plus modérés, mais ils sont fédérés dans des organismes officiels. A l’inverse, les indépendants sont assimilables à des hooligans et sont souvent une source de violence. Ce sont d’ailleurs des indépendants du PSG qui ont déclenché l’incident de dimanche avec les supporters du Red Star.

La France ne semble pas prendre de mesures concrètes pour résoudre ce problème. Pourquoi?

Parce que la situation en France n’est pas aussi dramatique qu’en Italie et n’a jamais atteint celle de l’Angleterre des années 70-80. Elle peut avoir des issues dramatiques comme la mort d’un supporter du PSG, il y a quelques mois, mais les autorités ne mobilisent pas de forces considérables pour un problème qui apparaît comme secondaire. La question qui se pose est politique: quelles mesures prendre pour que les organisations de supporters restent dans les limites de l’acceptable?

Où se situe la France par rapports aux autres pays qui connaissent ce type de violence?

Des lois existent mais le problème se pose en ce qui concerne leur application: il n’est possible de condamner un supporter que s’il a été identifié, et cela suppose un système de vidéosurveillance performant et du temps consacré à ces incidents. Il s’agit aussi de suivre les procédures. Pour exemple, les interdictions de stade ne sont pas forcément respectées.

L’Angleterre a, elle, réussi à régler le problème du hooliganisme en appliquant une politique systématique: vidéosurveillance, amendes et peines de prison. Parallèlement, le public a changé avec l’augmentation du prix des abonnements qui permettent d’accéder au stade. Le comportement des supporters s’est également modifié: face au nombre considérable de morts dans les années 70-80, ils se sont engagés à changer. La France est loin d'avoir la même politique.