Saison 09/10 - Mars

PSG : le supporteur blessé placé en coma artificiel - 01/03/2010

Source : Le Parisien

Les affrontements de dimanche soir entre supporteurs parisiens, avant la rencontre entre le PSG et l'OM, au Parc des Princes (0-3), ont fait un blessé très sérieux. Cet habitué de la tribune Boulogne, roué de coups par une vingtaine de membres de la tribune Auteuil, avait été longuement soigné sur place avant d'être évacué vers un hôpital.

Lundi, les nouvelles concernant son état de santé étaient inquiétantes. Cet homme de 38 ans souffrirait notamment d'un œdème cérébral inopérable pour le moment.

Selon le site de la radio RMC, l'homme a été brièvement sorti du coma avant d'être replongé dans un coma artificiel. Un coma dont les médecins tenteront de le sortir dans 48 heures. D'ici là, des médicaments lui seront administrés, mais aucune opération ne sera tentée.

Des incidents entre supporteurs du PSG éclaté au pied de la tribune Auteuil une heure environ avant le début de la rencontre et avaient obligé les forces de l'ordre à utiliser du gaz lacrymogène pour disperser le public. Lundi, quinze personnes étaient placées en garde à vue pour ces affrontement qui ont opposés les supporteurs parisiens entre eux, mais aussi les supporteurs du PSG et les forces de l'ordre.

Rencontre mercredi avec le préfet de police

Dans un communiqué diffusé ce lundi après-midi, la direction du Paris Saint-Germain «condamne fermement» ces affrontements. Concernant le supporter blessé, «le club suit l'évolution de son état de santé, heure par heure», précise la direction du PSG. Ce communiqué, indique également que le président du PSG a «dores et déjà pris rendez-vous avec le préfet de police de Paris mercredi». Cet entretien portera sur les suites à donner afin que «les dispositions les plus fermes soient mises en oeuvre pour assurer la sécurité des supporteurs qui veulent se rendre au stade sans rencontrer la violence organisée par les fauteurs de trouble».

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Source : Nouvel'Obs

un supporter parisien toujours dans un état critique, un suspect en garde à vue

Un supporter du PSG se trouvait toujours dans un état critique lundi après avoir été blessé la veille au soir lors d'une bagarre aux abords du Parc des Princes avant le match PSG-OM, a-t-on appris de source policière. Interpellé dimanche soir, un homme soupçonné d'avoir participé à cette rixe était en garde à vue lundi.

Ces échauffourées ont éclaté entre des supporters parisiens des tribunes Auteuil et Boulogne. L'un d'entre eux, âgé de 38 ans et domicilié à Paris, a été sérieusement touché au niveau de la tête. Lundi matin, "le pronostic vital était engagé", indique-t-on de source policière.

Vers 20h30, un suspect âgé de 30 ans a été interpellé peu de temps après la bagarre. Il aurait été vu en train de frapper la victime. Il a été placé en garde à vue au 1er district de police judiciaire en en charge de l'enquête.

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Source : RMC.fr

Supporter parisien : on en saura plus dans 48 heures

Selon nos dernières informations, le supporter parisien gravement blessé hier avant la rencontre PSG-OM est toujours dans un état critique. Les médecins vont tenter de le sortir d'un coma artificiel dans 48 heures pour voir comment il réagit.

Le supporter parisien gravement blessé hier lors des violents incidents qui ont éclaté avant la rencontre PSG-OM a été sorti, il y a quelques heures, du coma profond dans lequel il se trouvait par les médecins et placé dans un coma artificiel pour que des médicaments puissent lui être administrés. Le pronostic vital reste évidemment fortement engagé. Selon les dernières infos, les médecins vont tenter de le «sortir» du coma dans 48 heures pour voir comment il réagit, s'il se réveille ou non. Il n'y aura pas d'opérations sur le patient d'ici là.

Souffrant de multiples fractures, le supporter âgé de 38 ans avait été transféré hier soir à l'hôpital Beaujon à Clichy et selon des témoins, il aurait été roué de coups de pieds, barres de fer et pavés, au niveau de la tribune G du Parc par une vingtaine d'assaillants de la tribune Auteuil. A cette heure, la police a procédé à trois arrestations. L'un des participants a reconnu les faits.

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Source : Le Figaro

Paris en pleine tempête

En proie à de graves divergences au sein de ses groupes de supporters, le Parc des Princes a encore été le théâtre d'affrontements ce dimanche en marge du Clasico PSG-OM. Une rengaine qui ne fait que ternir l'image d'un des clubs les plus mythiques du football français.

Paris n'a plus rien de magique, tout y est même tragique depuis quelques mois, voire quelques années. C'est une rengaine qui commence à faire souffrir même les plus irréductibles des supporters parisiens. Cette fois-ci, le mal est encore plus profond au sein des divers clubs de supporters du PSG. Dimanche, l'absence des Ultras Marseillais (qui jugeaient les conditions de sécurité trop intransigeantes) n'a fait que ressurgir les vives tensions qui existent entre les deux blocs fans du PSG, Auteuil et Boulogne. D'un côté donc, la frange dure du kop de Boulogne et de l'autre le virage Auteuil, en voie de radicalisation autour des Supras et des Authentiks. Une situation de crise qui a débouché sur de nombreux affrontements peu avant le coup d'envoi de PSG-OM.

Un supporter dans le coma
La trêve imposée par les deux groupes de supporters pendant l'affrontement avec l'ennemi n°1 marseillais n'aura finalement pas duré. A défaut de pouvoir se consacrer à la «chasse» des supporters phocéens, le conflit a pris une tournure plus locale entre supporters du même club. D'après RMC, un homme de 38 ans serait ce lundi matin entre la vie et la mort. Selon des témoins, Y., membre de la «Casual Firm», l'un des groupes hooligans les plus influents de la tribune Boulogne, a été pris à partie par une cinquantaine de supporters d'Auteuil à coups de pieds et de barres de fer. Le Parisien souffre de multiples factures et ses chances de survie sont minimes. Un nouveau point santé sera fait dans l'après-midi. Par ailleurs, la police aurait déjà procédé à plusieurs arrestations et l'un des participants serait déjà passé aux aveux.

Une image détestable
Une nouvelle affaire qui vient ternir un peu plus l'image d'un Paris Saint-Germain au passé déjà bien rempli en dérapages incontrôlés. Août 2006, un supporter de l'Hapoel Tel-Aviv est pris à partie par une frange de supporters antisémites. Un gardien de la paix tente alors de s'interposer et blesse mortellement Julien Quemener, jeune supporter du PSG. L'affaire fait grand bruit à l'époque et met au jour les problèmes des mouvements racistes qui sévissent dans la plupart des stades de football. En 2008, lors de la finale de la Coupe de la Ligue face à Lens, une banderole très virulente à l'encontre des Ch'tis déclenche un véritable tollé en France. Cette affaire scellera pour de bon l'avenir des Boulogne Boys, le célèbre groupe de supporters parisiens sera dissout par la Ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Qu'il est loin le temps des soirées magiques au Parc (années 90) où supporters et joueurs étaient en totale harmonie. Si bien que l'on se demande si le calme ne passera pas d'abord par l'image d'une équipe qui gagne…

PSG - VIOLENCES / L'AVIS D'UN SPECIALISTE : « Ce n'est pas surprenant » - 01/03/2010

Source : 365football

Christian Bromberger n'est pas étonné de la montée de violence entre Auteuil et Boulogne. Le professeur d'ethnologie spécialisé dans le hooliganisme a déjà connu le même phénomène à Marseille par le passé.

Christian Bromberger, que vous inspire le drame de dimanche soir aux abords du Parc des Princes ?
Ces phénomènes de heurts et de violence entre fans qui supportent une même équipe ne sont pas des phénomènes récents. J'avais connu ça à Marseille il y a une dizaine d'années entre les Ultras et les Winners. Tout ça pour savoir qui occuperait la position centrale dans le virage. C'était une question de suprématie.

Au PSG, ce n'est pas le cas…
Non, à Paris, c'est un petit peu différent. En fait, Paris a un problème depuis sa création ou presque. C'est un club un peu malheureux car il est le seul à Paris. L'Est et le Nord de la Capitale étaient représentés jadis par le Red Star qui se trouvait à Saint-Ouen. Mais aujourd'hui, il n'y a plus de grand club qui représente ce coin de Paris. Il fût même un temps où il y avait quatre ou cinq clubs dans la ville. Il y avait le Racing, le CA Paris, le Stade Français… Mais aujourd'hui, il n'y en a plus qu'un. Les jeunes des banlieues nord et est s'identifient mal à ce club qui se trouve à la Porte d'Auteuil et qui n'a pas su faire le lien avec ce public de banlieue. En tout cas à ses débuts…

Voulez-vous dire que ces jeunes ne supportaient pas le PSG à l'époque ?
Très longtemps, ces jeunes gens des banlieues ont été supporters de l'OM, qu'ils jugeaient être un club cosmopolite et plus ouvert à l'étranger. Ce qui n'est pas entièrement faux historiquement. Les supporters du Kop Boulogne étaient eux des supporters noyautés par des mouvements extrémistes au-delà du Front National. Ils étaient donc favorables à un « supporteurisme » blanc et avaient des comportements particulièrement violents par rapport aux joueurs africains et maghrébins. A partir de là, il y a eu la création dans la tribune Auteuil d'un autre mouvement de supporters beaucoup plus cosmopolites représentant ces banlieues.

Tout le contraire du Kop Boulogne ?
Oui, c'est un mouvement qui s'oppose évidemment au Kop Boulogne, dans la mesure où ce ne sont pas du tout les mêmes horizons idéologiques. D'où les frictions qu'il y a eues depuis quelques années entre ces deux kops. Ce qui veut dire, au-delà du contexte social et politique, qu'il y a un des deux kops qui réclame l'hégémonie, la suprématie, qui veut montrer qu'il crie plus fort que l'autre et qui veut montrer que c'est lui le vrai kop de supporters. Car parmi les supporters, le problème, c'est d'être les premiers et les plus forts. Mais là-dessus se greffe au PSG ce problème d'univers socioculturels complètement différents entre Boulogne et Auteuil. Donc on aboutit évidemment à des violences entre supporters du même club. Ce qui peut paraître paradoxal. Mais quand on voit l'origine sociale et les convictions des uns et des autres, ça surprend à peine.

« L'occasion fait le larron pour aller prendre un emblème »

Mais comment ces violences naissent-elles ?
Nous sommes dans un univers qui fonctionne à la loi du Talion. C'est un peu la vendetta qu'il faut organiser contre le club adverse qui nous a enquiquinés. Sur le moment, on ne comprend pas pourquoi des supporters d'un même club peuvent en arriver à ce niveau de violence et de rivalité. Mais ce qu'on ne sait pas, c'est que trois ou six mois avant, il y a eu une altercation ou un vole de banderole. A partir de ce moment-là, on veut se venger et on choisit la circonstance ad hoc pour le faire. Ça reproduit un peu la culture de banlieue ou des rues où on va s'opposer à la cité voisine et où l'occasion fait le larron pour aller prendre un emblème. Il y a aussi l'aspect virilité qui joue. Comme le dit le proverbe anglais, « a little bit of violence has never hurt anybody », ce qui veut dire un petit peu de violence n'a jamais fait de mal à personne. Ou pour devenir un homme, un vrai, il faut avoir sur le corps quelques traces de ces affrontements.

Y'a-t-il une solution pour ramener la paix entre les deux camps dans ce genre de cas ?
Les mesures à prendre sont compliquées. Il y a eu ces initiatives qui venaient de Belgique : les stadiers. Ça existe depuis plusieurs années et ça a été inauguré au Standard de Liège. Ils avaient pensé à un truc, le fan coaching, qui consistait à encadrer les supporters avec des gens connaissant le football et pas seulement des policiers qui vont taper sur les supporters. Ils sont eux-mêmes du club et permettent aux supporters de faire des choses pour le club ou à côté du club. Ce qui permet donc aussi de les intégrer davantage. Car il y a aussi chez les supporters l'idée qu'ils sont les dernières roues de la charrette, que le club ne s'intéresse pas à eux, qu'ils sont là quand il pleut et quand le club a de mauvais résultats. Alors que les joueurs et les dirigeants, eux, valsent et retombent sur leurs pieds. Ce sont donc un peu des martyrs, sachant qu'il y a toujours cette idée de victimes chez les supporters les plus fervents.

C'est vers ce « fan coaching » qu'il faudrait donc tendre pour arriver à une solution ?
En fait, la solution serait d'associer ces groupes de supporters à la vie des clubs. Même si c'est généralement un tribut lourd à payer pour les clubs car ça demande des réunions et de la concertation. Mais très souvent, les supporters les plus violents sont ceux qui ne font pas partie des groupes de supporters officiels. C'est ce que l'on appelle les « indépendants ». Et c'est là que ça devient de plus en plus compliqué. Car autant on peut avoir un dialogue avec un groupe de supporters organisé, autant c'est compliqué d'en avoir un avec des indépendants.

Comment ça ?
En Angleterre, on voit beaucoup ça : ces bandes qui se forment, les « firms », et qui vont même dans les trains, les métros ou aux abords des stades. Et c'est beaucoup plus difficile d'avoir un dialogue avec ces gens-là qu'avec un groupe de supporters organisé. Donc ce n'est pas facile de trouver une solution. Et c'est d'autant moins facile qu'il y a beaucoup de stratégies de dissimulation chez ces éléments les plus violents. Et la prouesse, c'est d'introduire dans le stade des choses qui sont prohibées et qui échappent à la fouille pratiquée par la police à l'entrée du stade. Donc on essaie de mettre tout un tas de choses dans les chaussures. Avoir la police fait également partie des exploits.

Les supporters du PSG privés de déplacements - 02/03/2010

Source : LEXPRESS.fr

Le président du Paris-Saint-Germain a annoncé qu'aucun billet ne sera vendu par le club pour les matches à l'extérieur. Par ailleurs, les locaux mis à la disposition des associations de supporters dans le Parc des Princes ont été fermés.

Comment endiguer la violence parmi les supporters du PSG ? Le président du club a décidé de tester une idée que la Ligue de foot professionnelle (LFP) lui souffle depuis quelques semaines: interdire les déplacements.

Ce mardi, Robin Leproux a annoncé que le club suspendait toute vente de billets à ses supporters "jusqu'à nouvel ordre". Ce n'est pas tout: le PSG ne fera pas appel en cas de huis clos infligé par la LFP, et les locaux mis à la disposition des associations de supporteurs dans l'enceinte du Parc des Princes seront fermés. "Il faut que nous assumions ce que nous livrons comme image aujourd'hui", s'est justifié Robin Leproux.

Frédéric Thiriez, président de la LFP, s'est immédiatement réjoui de ces annonces: "La situation engendrée par des groupes irresponsables est devenue trop grave. Le club, la Ligue et les pouvoirs publics doivent tout faire pour casser définitivement cette spirale désastreuse".

Samedi prochain, les supporters devront donc se contenter de regarder Lens-PSG à la télé. Le club a pourtant prévu d'envoyer des stadiers en renfort au stade Félix-Bollaert. Au cas où...

Une mesure adoptée aux Pays-Bas

Bonne idée, car cette mesure ne plaira certainement pas aux Ultras d'Auteuil, comme de Boulogne, qui pourraient essayer de la contourner. Rien ne les empêche ainsi d'essayer de se procurer des billets directement auprès du Racing club de Lens et de faire le déplacement par eux-mêmes. Reconstituer alors un groupe de supporters avec des billets achetés au détail relève toutefois de la mission impossible.

Ces sanctions interviennent deux jours après le passage à tabac d'un supporter issu de la tribune Boulogne par des membres du virage Auteuil. La victime est dans un coma profond.

Les différents groupes de supporters du PSG ont été convoqués à la préfecture de police en fin d'après-midi alors que le club sera chargé de s'expliquer mercredi avec le préfet.

L'interdiction de déplacements a déjà été expérimenté aux Pays-Bas. En février 2009, l'Ajax et Feyenoord ont décidé d'un commun accord de stopper les déplacements de leurs supporters lors des derby pendant au moins cinq ans. Les affrontements entre les deux équipes engendraient traditionnellement de très violentes rixes. Pour l'instant, ça va mieux.


Dimanche, la police a dû intervenir pour éviter des violences aux abords du Parc des Princes.

8.000 euros d'amende pour le Bochum de Milos Maric - 02/03/2010

Source : 7sur7.be

Bochum a écopé d'une amende de 8.000 euros infligée par la fédération allemande de football pour comportements antisportifs de ses supporters.

Lors de la rencontre de Bundesliga du 16 janvier dernier face au Borussia Moechengladbach, trois fumigènes avait été lancés du block des supporters de Bochum. Et le 6 février contre le Bayer Leverkusen, le club n'avait pu empêcher un envahissement de terrain.

Suisse Hooligans: mesures déjà prises dans le canton de Berne - 02/03/2010

Source : rjb.ch

Le canton de Berne a déjà pris toutes les mesures pour gérer la violence dans les stades. C’est en tout cas ce qui ressort de la réponse du Conseil-exécutif à une motion émanant de deux députés UDC alémaniques.

Ceux-ci demandaient plus de sévérité contre les hooligans, notamment des peines rapides et maximales, la tenue d’un registre centralisé de fauteurs de troubles ou encore la vidéosurveillance ciblée.

Les mesures réclamées sont déjà prises, rétorque le Conseil-exécutif

Premièrement, la police cantonale bernoise fait le maximum pour arrêter les auteurs d’actes de violence. Deuxièmement, la vidéosurveillance fait elle aussi déjà partie de l’arsenal policier. Le gouvernement propose donc au Grand Conseil l’adoption de ces deux points et leur classement sans suite.

Par contre, il propose le rejet des trois autres propositions de la motion, en commençant par celles des peines maximales pour les hooligans. L’appareil répressif ne peut tout simplement pas dépasser les limites fixées par la procédure pénale bernoise. La publication sur internet des noms des fauteurs de troubles, et le fichier central, quant à eux, sont des outils que la police cantonale bernoise utilise déjà. Il vaut mieux éviter tout doublon, conclut le Conseil-exécutif.

PSG : Yann L., 38 ans, victime d’un lynchage - 02/03/2010

Source : Le Parisien

Au lendemain de l’agression, d’une rare violence, commise sur un supporteur du PSG, les enquêteurs du 1 e r district de police judiciaire (DPJ) de Paris poursuivaient, hier, leurs investigations. Quelques minutes après les faits, un homme suspecté d’avoir participé à des violences près du Parc des Princes a été placé en garde à vue.
Hier soir, son audition se poursuivait. « Cet homme a été interpellé alors qu’il se vantait d’avoir pris part à des bagarres opposant des supporteurs des tribunes Auteuil et Boulogne, relate une source proche de l’affaire. Son implication dans l’agression de la victime reste à déterminer. »
Très grièvement blessé, à la tête et au visage, Yann L., 38 ans, a été évacué dimanche soir dans un état critique, vers l’hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine). Hier, les médecins n’étaient pas en mesure de se prononcer sur ses chances de survie. « Il souffre notamment d’un oedème cérébral qui ne peut être opéré pour le moment, indique un proche de l’affaire. Il a fait plusieurs arrêts respiratoires alors qu’il était secouru sur les lieux des faits. Il a été surpris par une trentaine d’individus qui se sont acharnés sur lui. Ils l’ont frappé à coups de pied et de poing et ont continué alors qu’il était inconscient sur la chaussée. Cet homme a été victime d’un lynchage. » Selon les premiers éléments de l’enquête, Yann L. aurait été agressé en raison de son appartenance au kop de Boulogne. « Il a été identifié comme appartenant à ce groupe de supporteurs par ses agresseurs, qui, eux, appartiendraient à la tribune d’Auteuil, poursuit la même source. Il s’est retrouvé isolé, rue de l’Arioste, à deux pas du Parc des Princes, avant d’être encerclé puis roué de coups. Des enregistrements de vidéosurveillance sont en cours d’exploitation pour tenter d’identifier ses agresseurs. » La DPJ a reçu le renfort de policiers de la direction du renseignement de la préfecture de police, chargés de suivre les groupes d’Ultras parisiens afin de remonter la piste des agresseurs. Domicilié dans le XIV e , Yann L. fréquentait depuis plusieurs années le kop de Boulogne. Selon nos informations, il n’appartenait plus à aucun groupe officiel de supporteurs. « C’était ce qu’on appelle un indépendant, confie un membre du kop. Yann est considéré comme un ancien de la tribune. Son agression ne restera pas impunie. » Dans le conflit qui oppose Auteuil à Boulogne, il était réputé pour jouer l’apaisement.

PSG : Un supporter gardé à vue libéré - 02/03/2010

Source : L'Equipe

L'homme qui avait été placé en garde à vue à la suite de la violente agression contre un supporter parisien, en marge du match opposant le PSG à l'OM dimanche, a été remis en liberté sans charge retenue à son encontre, a indiqué mardi une source judiciaire. Il a été libéré en l'absence d'élément probant l'impliquant dans le tabassage du supporter de 38 ans, grièvement blessé à la tête par plusieurs personnes et hospitalisé à l'hôpital Beaujon à Clichy, selon cette source.

Douze personnes placées en garde à vue après des affrontements entre supporters parisiens et avec les forces de l'ordre en marge de ce match ont par ailleurs été déférées lundi soir devant le parquet, essentiellement pour des jets de projectile à l'encontre de policiers.

France : La finale OM-Bordeaux confirmée au Stade de France - 03/03/2010

Source : RMC.fr

La LFP a confirmé que la finale de la Coupe de la Ligue opposant l’Olympique de Marseille à Bordeaux aurait bien lieu au Stade de France.
Alors que l’on avait évoqué la possibilité de délocaliser à Lyon ou Toulouse la rencontre OM – Bordeaux pour éviter tout risque d’incidents avec les supporters parisiens, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a démenti mardi. La finale de la Coupe de la Ligue, programmée le samedi 27 mars, aura bien lieu au Stade de France. Selon nos informations, le Toulouse FC et l’Olympique Lyonnais n’ont jamais été approchés par la Ligue pour un quelconque sondage de disponibilité de leurs stades. Les deux équipes jouent d’ailleurs à domicile en championnat le lendemain de la finale, le dimanche 28 mars.

Violences : 19 supporters du PSG déférés au parquet - 03/03/2010

Source : France Info

Dix-neuf personnes ont été déférées au parquet de Paris pour "violences volontaires aggravées" après les incidents survenus dimanche soir en marge du match de football PSG-OM...
Hier, le président du PSG, Robin Leproux demandait des “interdictions de stades en masse”. Il a été exaucé : 19 personnes, soupçonnées d’être impliquées dans les incidents qui ont éclatés dimanche dernier à la suite du match PSG-OM, ont été déférées au parquet de Paris.

Deux des suspects ont été jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Paris. L’un d’eux a écopé de six mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve pour violences volontaires aggravées.

Seize autres personnes devront répondre des mêmes faits lors d’une prochaine audience. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire avec interdiction de fréquenter un stade et obligation de se présenter au commissariat à l’heure des matches.

En réaction à ces violences, Nicolas Sarkozy a fait savoir ce matin qu’il souhaitait que la loi sur les violences en bandes soit mise en œuvre dans les meilleurs délais. Il a exprimé son "indignation" face à ces actes "inacceptables".

Plainte de supporters contre des gendarmes: affaire classée sans suite - 03/03/2010

Source : Zoom42

Quatre supporteurs de l'ASSE avaient déposé plainte contre des gendarmes lyonnais, suite au traitement qu'ils auraient subi lors de leur garde à vue en marge du derby le 1er février 2009.

Selon Le Progrès, ces supporteurs stéphanois ont été convoqués il y a une semaine par un officier de police judiciaire pour les informer du classement sans suite de l'affaire. Cette décision a été prise par le parquet de Lyon après une enquête de l'Inspection Technique de la gendarmerie.

Les supporters avaient dénoncé des faits de violences et de menaces lors de leur placement en garde à vue avant le match à Gerland il y a un an. Ces supporters avaient expliqué qu'un gendarme avait brandi une écharpe lyonnaise à leur passage, mais la preuve matérielle n'avait jamais pu être apportée. Ils avaient alors répliqué avec des gestes obscènes et sont d'ailleurs poursuivis pour outrages, faits qu'ils avaient reconnus, et convoqués le 26 mai prochain devant la justice.

Concernant les faits qu'ils reprochent aux gendarmes, les supporters stéphanois ont encore la possibilité de se présenter devant le tribunal correctionnel en tant que partie civile.

PSG - Boulogne se jouera à huis clos - 04/03/2010

Source : Le Parisien

Après les mots, les actes. Hier, la Ligue a décidé d’infliger un match à huis clos total à Paris, à la suite du dramatique PSG - OM : PSG - Boulogne, le 28 mars, se disputera sans aucun spectateur au Parc des Princes, comme nous l’avons révélé hier sur Leparisien.fr. C’est le premier huis clos infligé au PSG depuis la réception de Bastia le 26 février 2005.

Comme Robin Leproux a décidé de ne plus faire appel des sanctions de la Ligue depuis l’agression du supporteur de Boulogne, Yann L., dimanche, cette décision s’appliquera bel et bien. Hier, le président a poursuivi ses réunions avec les pouvoirs publics. En compagnie de Jean-Philippe d’Hallivillée, le responsable de la sécurité au PSG, il a rencontré le directeur de cabinet du préfet de police de Paris, Michel Gaudin. Une nouvelle fois, les autorités se sont engagées à passer la vitesse supérieure en matière de répression. Interpellations, interdictions de stade, poursuites judiciaires : le rythme des sanctions devrait s’accélérer dans les prochaines semaines si les paroles sont vraiment suivies d’effets.

Interdictions de stade rallongées

Les associations de supporteurs au PSG semblent en avoir pris conscience. Reçues mardi soir à la préfecture de police (la tribune Boulogne était absente), elles ont indiqué à l’AFP : « On nous a signalé que ce qui s’était passé n’était pas acceptable. On est bien d’accord avec ça, mais on a dit au préfet que, désormais, c’était à eux de faire le boulot. »
Nicolas Sarkozy, lui, a profité du Conseil des ministres pour demander davantage de sévérité. « Le président de la République (…) a eu l’occasion de condamner avec la plus grande fermeté ce qui s’est passé au Parc des Princes ce week-end. Il a demandé au gouvernement d’être extrêmement réactif et très ferme dans la riposte face à des actes qui sont absolument inacceptables », explique le porte-parole du gouvernement. Nicolas Sarkozy « a demandé au gouvernement de mettre en œuvre dans les meilleurs délais la nouvelle loi sur les bandes, qui a été publiée ce matin (hier) au Journal officiel et qui apporte des réponses très précises et très concrètes, notamment sur l’interdiction de stade ». Ainsi, cette dernière, dont la durée maximale peut désormais être de six-mois (au lieu de trois précédemment), est portée à douze mois en cas de récidive, assortie de peines d’emprisonnement en cas de non-respect de la mesure. Depuis PSG - OM, et selon le parquet, seize personnes interpellées ont été interdites de stade à Paris. Enfin, Nicolas Sarkozy « a fait part de son indignation et a demandé au gouvernement de se mobiliser totalement sur ce sujet ». Selon nos informations, au ministère de la Justice, Michèle Alliot-Marie a suivi, au plus près, les décisions du parquet de Paris après le défèrement d’une vingtaine de supporteurs parisiens, interpellés dimanche.

Le supporteur du PSG pourrait être sorti du coma - 04/03/2010

Source : Le Parisien

Les médecins du service neurologie de l’hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine) envisageaient, hier, de tenter de sortir de son coma artificiel, Yann L., 38 ans, le supporteur parisien très grièvement blessé dimanche.

« Ils veulent savoir comment il va réagir, confie une source proche de l’affaire. Cela ne signifie pas qu’il va mieux. Il s’agit d’observer ses réactions. »

Souffrant d’un œdème cérébral, Yann L. avait été pris en charge dans un état critique après avoir été roué de coups, à l’angle de l’avenue du Parc-des-Princes et de la rue de l’Arioste. Son agression a suivi des affrontements entre supporteurs du Kop de Boulogne et de la tribune Auteuil. Les premiers éléments de l’enquête, confiée aux policiers du 1er district de police judiciaire de Paris démontrent que Yann L., habitué de la tribune Boulogne, était seul face à une trentaine de personnes.

« Les enregistrements sont en cours d’exploitation, relate une source policière. Tous les agresseurs n’ont pas porté de coups. Il est rapidement tombé avant d’être frappé, à nouveau, alors qu’il était inconscient. » Un suspect, sous l’emprise de l’alcool et qui s’était vanté d’avoir « sauté à pieds joints sur la tête d’un homme », avait rapidement été interpellé. Il a été remis en liberté, faute d’éléments tangibles.

Des supporters de l'Olympique Lyonnais condamnés - 04/03/2010

Source : Ouest-France

Lors du match de Ligue 1 du Muc 72 contre l'OL, le 8 août dernier, une bagarre entre supporters avait éclaté.

Ils ont des têtes de gamins, ces quatre supporters de l'Olympique Lyonnais. Et n'en mènent pas large. Gilet à fermeture éclair sur un jean et des baskets, les cheveux courts de garçons bien élevés, ils sont venus au Mans hier, convoqués par le tribunal correctionnel.

Lors du match de foot de Ligue 1 opposant le Muc 72 et l'Olympique Lyonnais, le 8 août dernier au stade Bollée, ils avaient fini leur soirée au commissariat, sans même avoir assisté au match. « Une première punition », souligne la procureure de la République.

Ce soir-là, ils sont aux abords du stade. Ils ont bu. « On était contents d'être là, c'était mon anniversaire » se justifie l'un d'eux. Avec eux, il y a Antoine un brin excité, qui s'amuse entre les voitures, jusqu'à ce que l'une d'entre elle le frôle dangereusement. Deux Manceaux, supporters de l'équipe locale, passent. Ils osent une réflexion sur cette attitude périlleuse, et c'est l'altercation, les coups de poing, les coups de pieds, les insultes raciales. « Sales arabes, pour une fois c'est les Français qui vont vous mettent la raclée. » Les deux victimes sont couvertes d'hématomes et écopent de deux et trois jours interruption de travail.

« Les règles du jeu, ça vous parle ? »

Les garçons âgés de 19 à 21 ans, démarrent dans la vie active. Ils travaillent à la SNCF, dans une banque, à La Poste. Ce procès tombe mal. « Dans la cohue, c'est possible que j'ai donné des coups, mais je ne me rappelle pas j'avais bu », insiste l'un d'eux triturant sa fermeture éclair. Des insultes « peut-être, mais pas raciales », ajoute un autre qui ronge ses ongles. Sauf que les policiers de la Bac étaient en civil, et ont entendu ces insultes.

« Pour avoir manqué d'esprit sportif », la procureure de la République réclame six mois de prison avec sursis pour les quatre garçons dans l'oeil du cyclone. Une peine d'avertissement, car c'est leur première condamnation. « Mais les supporters doivent comprendre qu'on peut profiter d'un match sans boire. » La présidente va dans le même sens que la procureure. « Les règles du jeu ça vous parle ? C'est comme la loi. » Les jeunes ne mouftent pas, regardent leurs baskets. Formulent des regrets.

« Leur état d'esprit nous effraie, ça confirme ce qu'on voit à la télé et qu'on entend partout. Il faut les interdire de stade », lâchent les supporters du Muc 72. Ils enfoncent le clou, présentent le tee-shirt déchiré et les lunettes cassées ce soir-là.

« Ils ne sont pas fiers, tempèrent leur avocat du barreau de Lyon. IIs ont tort et le savent pertinemment. Ce ne sont pas des hooligans, ce sont des garçons qui travaillent, avec des perspectives porteuses d'avenir. »

Le tribunal a été droit au but. Il les a condamnés tous les quatre à quatre mois de prison avec sursis. Une peine qui ne figurera pas au casier judiciaire de trois d'entre eux. Ils devront payer conjointement aux victimes, 800 €. Ils pourront continuer à aller au stade.

PSG: le local de l'actionnaire attaqué par des supporters - 04/03/2010

Source : Libération

Deux membres du kop Boulogne ont été placé en garde à vue pour dégradations.

Deux supporteurs du PSG ont été interpellés ce jeudi et placés en garde à vue alors qu'ils venaient de s'en prendre à la façade de la société Colony Capital, actionnaire du club de football parisien, dans le VIIIe arrondissement.

Peu avant 11h30, six supporteurs appartenant au kop Boulogne se sont rendus devant les locaux de l'actionnaire ont lancé trois fumigènes en direction de la façade de l'immeuble.

Immédiatement, un dispositif de sécurité a été mis en place devant les boutiques du club parisien sur les Champs-Elysées et au Parc des Princes.

Dimanche, des incidents entre supporteurs parisiens avaient eu lieu en marge du march PSG-OM et un supporteur avait été grièvement blessé.

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Source : L'Equipe du 05/03/2010

Les intrus interdits de stade

Les deux "supporters" du Paris-SG interpellés jeudi peu après une tentative d'intrusion chez Colony Capital sont désormais interdits de stade a fait savoir le club parisien, rapporte Le Parisien, vendredi. Une dizaine de personnes avait tenté de pénétrer dans les locaux de l'actionnaire principal du club, près des Champs-Elysées. Ils ont lancé trois fumigènes en direction de l'immeuble. Les deux supporters, rattrapés par les policiers du commissariat du VIIIe arrondissement et placés en garde à vue, sont âgés de 19 et 21 ans.

France : Hortefeux part en guerre contre les hooligans - 03/03/2010

Source : Le Figaro

Le ministre de l'Intérieur a dévoilé ce jeudi son arsenal après les affrontements du week-end dernier.

«Ça suffit !» Brice Hortefeux sonne l'alarme contre les fauteurs de troubles dans les stades. Ce jeudi matin, sur Europe 1, le ministre de l'Intérieur s'est dit farouchement déterminé à faire appliquer la nouvelle loi contre les bandes pour mettre hors d'état de nuire les groupes de supporteurs violents. Et il parle de concert avec la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, qui estime qu'«en la matière, il faut aller vers la tolérance zéro». Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a, pour sa part, déclaré ce jeudi vouloir faire en sorte que «les voyous désertent» les stades, après les affrontements, dimanche, entre supporteurs parisiens rivaux. Voici les ­mesures phares du nouveau dispositif ­anti-hooligans.

Force d'intervention rapide de police

Des sections d'une vingtaine de policiers, en tenue sportive, vont désormais fondre sur les auteurs de violences dans les stades, pour des interpellations sans ménagement. Ces «sections d'intervention rapide», constituées de volontaires, assureront une sécurisation des tribunes. Elles seront reliées aux opérateurs vidéo qui leur assigneront les «objectifs ». La première unité de ce nouveau type a été engagée lors du match Lyon-Nice, le 27 février dernier. Par ailleurs, les effectifs des forces mobiles (gendarmes et CRS) vont être renforcés. Le ministre annonce que «263 unités ont déjà été engagées pour couvrir les vingt-deux journées de championnat de Ligue 1, contre 230 pour la saison 2008-2009».

Interdiction prolongée de stade

Grâce à la loi Estrosi sur les bandes, la durée maximale d'interdiction de stade passe désormais de trois à six mois, et douze mois en cas de récidive. Une sanction qui peut même être assortie de peines d'emprisonnement, en cas de non-respect de la mesure. Ce jeudi, le ministre de l'Intérieur s'est félicité que les mesures prises par le gouvernement commencent «d'ailleurs à produire des résultats ». «Nous sommes déjà à 452 interdictions de stade» contre 311 le mois dernier, a-t-il rappelé. «Et ça ne s'arrêtera pas là», prévient Brice Hortefeux. Soixante-dix parlementaires vont, de leur côté, déposer «dans les prochains jours» une proposition de loi visant à faire passer la durée maximale d'interdiction de stade à deux ans, voire trois ans en cas de récidive.

Dissolution des associations

«Pour les prochains matchs, s'il faut des tribunes vides, il y a aura des tribunes vides. S'il faut dissoudre des associations de supporteurs, nous le ferons aussi», a assuré ce jeudi l'hôte de la Place Beauvau, en référence aux derniers incidents. «Comble de l'absurde, ces violences ont lieu maintenant entre supporteurs d'un même club, je pense évidemment au PSG, où se battent et s'entretuent des énergumènes, des cinglés, des fous, il n'y a pas de mots assez forts pour les qualifier», s'est-il agacé, avant de trancher : «Ces individus n'ont pas leur place dans les stades de notre pays.» Il promet donc des mesures allant de la suspension provisoire à la dissolution pure et simple des associations de supporteurs violents.

Nouveau délit d'action en bande

La loi Estrosi sur les bandes offre une autre arme redoutable. Dans une circulaire aux préfets, Brice Hortefeux rappelle, en effet, qu'il est désormais possible de punir le simple fait de «participer, en connaissance de cause», à un groupement constitué en vue de commettre des violences ou des dégradations, même s'il est «formé de façon temporaire». La circulaire insiste sur la possibilité d'admettre comme «circonstance aggravante» la dissimulation volontaire du visage pendant les faits. Les préfets sont aussi invités à alimenter en temps réel le Fichier national des interdictions de stade (Fnis) et à informer sans délai la nouvelle Division nationale de lutte contre le hooliganisme. Au moindre incident.

Lens-PSG: un match sous tension - 04/03/2010

Source : 20Minutes.fr

Entre crainte et mesures de précaution, le déplacement du PSG dans le Nord fait craindre de nouveaux débordements...

Que va-t-il se passer samedi soir aux abords du Stade Bollaert à Lens? A priori, rien. Après les incidents de dimanche, Robin Leproux a annoncé qu’«aucun billet ne sera vendu jusqu’à nouvel ordre aux supporters parisiens lors des déplacements du PSG.» Cette décision a été suivie d’effets. Les ventes de places par Internet et par téléphone ont été immédiatement bloquées. Pour retirer son billet, il faut donc passer aux guichets du stade et présenter sa carte d’identité, sous peine de se voir refuser l’achat.

A cela s’ajoute toute une série de précautions pour le soir du match. La tribune visiteur est bien évidemment fermée et la trentaine de stadiers en charge de cet espace seront redéployés à l’extérieur du stade pour assurer le contrôle des supporters. Ils seront épaulés par une vingtaine de stewarts mobilisés par le PSG – «pour rassurer les autorités lensoises et le club de Lens» plus que pour réellement agir, assure une source proche du club. La préfecture du Nord-Pas-de-Calais a prévu un dispositif de cinq unités mobiles (soit environ 250 CRS) assistées par la police. Enfin, un filet de 1.500 mètres de long doit être déployé autour du stade afin d’éviter les accès clandestins à l’enceinte. «Les risques sont mesurés, mais on sait que le risque zéro n’existe pas», explique Damien Vanoise, le chef de la sécurité du RC Lens.

Pas d’écharpe ou de maillot du PSG

Et c’est bien ce qui fait trembler les Lensois. Les supporters parisiens feront-ils quand même le voyage? «Il ne faut pas céder à la psychose, insiste Damien Vanoise. Mais on est vigilant vis-à-vis des déplacements individuels.» Les déplacements à Marseille ont montré que, même sans billet, certains supporters n’hésitent pas à faire le voyage par leurs propres moyens. Du coup, la préfecture du Nord-Pas-Calais a clairement fait savoir que toute personne portant une écharpe ou un maillot du PSG serait refoulée.

Du côté parisien, on se refuse à croire à un déferlement massif de supporters parisiens. «Il n’y aura personne et puis, quand bien même, il ne faut pas penser que tous les gens qui vont se déplacer sont des voyous», raisonne-t-on. D’ores et déjà, le porte-parole de la tribune Boulogne, Philippe Pereira, a déclaré hier sur RMC que «compte-tenu des circonstances et de ce qu'il se passe pour notre ami Yann [dans le coma depuis dimanche, Ndlr], on n'a pas la tête au football.»


Supporters parisiens face aux stewards et aux gendarmes mobiles, le 16 janvier.

Le supporter parisien est toujours dans le coma - 04/03/2010

Source : RMC.fr

L’homme frappé à terre par des hooligans, en marge du match PSG-OM, n’est pas sorti du coma artificiel dans lequel l’ont plongé les médecins.

Yann L. est toujours hospitalisé, dans le coma, mais son état est stable. Il a notamment une énorme balafre au front. Les médecins souhaitent attendre encore 48 heures avant de le réveiller pour voir comment il réagit. Leur principale crainte a trait aux séquelles neurologiques qui pourraient affecter le supporter parisien, frappé au sol après le match PSG-OM de dimanche soir.

Pour le match à Lens, aucun supporter parisien ne devrait se rendre à Bollaert par ses propres moyens. Lors du prochain match au Parc, face à Sochaux, une partie de la tribune Boulogne pourrait être vide.

Ce jeudi, la police a procédé à une dizaine de nouvelles interpellations. Dans les prochains jours tous les présidents d'associations de supporters du PSG seront convoqués au commissariat.

Par ailleurs en fin de matinée, une dizaine de jeunes supporters du PSG se sont présentés devant les locaux de Colony Capital, rue Christophe Colomb, dans le 8e arrondissement de Paris. Ils ont allumé deux fumigènes devant l'entrée avant de partir. Deux de ces jeunes, âgés d'une vingtaine d'années, auraient été interpellés par la police.

Supporter agressé : un homme interpellé - 03/03/2010

Source : RMC.fr

L’un des agresseurs de Yann, dimanche, en préambule de PSG-OM, aurait été identifié par la police.
Selon nos informations, on connaitrait maintenant l’identité de l’un des agresseurs présumés de Yann, le supporter paris...ien lynché dimanche avant PSG-OM. La famille de Yann avait déposé une plainte contre X mais maintenant la police serait en mesure de poursuivre l’un de ses agresseurs présumés. Il est âgé de 38 ans, c’est un indépendant d’Auteuil et il a avoué à la police avoir participé au lynchage. Rappelons que si la responsabilité de l'un des membres d’un association d’Auteuil est engagée dans le lynchage, cette même association aurait de fortes chances d’être purement et simplement dissoute.

Algérie - Serbie - 03/03/2010

Source : liberte-algerie.com

Incidents, violence contre les supportrices, organisation défaillante et déroute sur le terrain
Honteux !

La situation a tourné à l’affrontement aux abords de l’enceinte sportive, entre le service d’ordre et les milliers de supporters, causant plusieurs blessés. Ils ont investi la route menant au complexe olympique. Les poteaux électriques ainsi que les panneaux de signalisation ont été les premières cibles de cette foule déchaînée qui, armée de pierres, a attaqué également les forces antiémeutes. Voulant coûte que coûte pénétrer dans le stade, un groupe de supporters a réussi à défoncer une partie du mur en béton à l’extérieur de l’enceinte et de se faufiler dans les gradins avant que cet endroit ne soit barricadé par les services de sécurité.
À l’intérieur, le show d’une partie du public était aussi déplorable. L’hymne national serbe était certes respecté, mais le reste n’était pas beau à voir. Des énergumènes, des voyous, ont arrosé le stade avec des projectiles de tout genre. Et des bouteilles remplies d’urine tout comme des fumigènes ont été lancés sur les tribunes inférieures consacrées aux familles d’un côté, et aux invités de la FAF dont la délégation serbe et celle de Lichtenstein qui, quelques heures auparavant, avait affronté l’équipe nationale A’ dans un match amical à Koléa. Ni les familles ni les invités n’ont été respectés par ces rabat-joie qui ont montré qu’en matière de civisme, nous avons beaucoup à apprendre des Européens ou même des voisins maghrébins. L’on se demande si ces voyous se rendent compte de l'image qu’ils véhiculent du pays et de son peuple en se comportant de la sorte.
(...)
Mais le match de mercredi n’a pas seulement révélé la faiblesse des Verts. Il a surtout mis en relief le bas niveau de sociabilité des supporters. Des femmes agressées et humiliées, des automobilistes lynchés et des insultes fusant de toutes parts. C’est un certain hooliganisme à l’algérienne qui dépasse l’aspect de la violence dans les stades qui commence à faire ses grands pas. Il fait partie de cette criminalité qui prend de plus en plus d’ampleur et qui menace même le développement social du pays.

15 mois d'emprisonnement pour un hooligan serbe - 05/03/2010

Source : AP Tanjug

Un hooligan serbe qui avait menacé de mort, via Facebook, une journaliste qui avait fait un reportage sur les hooligans du pays, a été condamné à 15 mois de prison. Au total, six personnes sont inculpées dans cette affaire. La journaliste avait notamment diffusé les noms et des photos de hooligans, qui auraient été impliqués dans plusieurs attaques, notamment celle ayant couté la vie au français, Brice TATON.

Argentine : Estudiantes de La Plata - Argentinos Juniors - 03/03/2010

Source : USA TODAY + InfoBae

Un policier a été tué par balle en marge d'affrontements entre supporters.
Sergio Rodriguez, a été abattu à la station de La Plata, où il était en charge du maintient de l'ordre avant la rencontre du championnat argentin, mercredi, entre Estudiantes de La Plata et Argentinos Juniors. Touché à la tête, il est décédé jeudi, après avoir été transporté à l'hôpital.
Sa mort semble être liée à une lutte de pouvoir pour le contrôle des tribunes, entre groupes de barra bravas qui suivent le club d'Estudiantes. La police affirme avoir arrêté 42 personnes suite à ces violence et des armes à feu ont été saisies.
Selon divers témoins, la bagarre a éclaté lorsque les deux groupes de barra bravas se sont affrontés à l'entrée de la station. Affrontements aux cours desquels des tirs ont été entendus.

Traduction Underground Fans






http://www.canchallena.com/1239406-un-enfrentamiento-a-tiros-entre-barras-dejo-tres-heridos-en-la-plata

Autres sources:

http://www.infobae.com/deportes/503868-601275-0-La-pesada-barra-del-Pincha-y-una-historia-cr%C3%ADmenes-anunciados

http://www.infobae.com/policiales/503767-101096-0-Muri%C3%B3-el-polic%C3%ADa-baleado-enfrentamiento-barras

http://www.telegrafo.com.ec/deportes/noticia/archive/deportes/2010/03/05/La-violencia-deja-otro-muerto.aspx

http://www.diarioshow.com/notas/2010/03/04/28441-murio-el-policia-herido-por-la-barra-de-estudiantes.html

http://www.tn.com.ar/2010/03/04/policiales/02152117.html

http://www.eldia.com.ar/edis/20100304/tapa6.htm

http://www.eldia.com.ar/edis/20100304/policiales0.htm

Sécurité : Des mesures exceptionnelles pour Lens-PSG -06/03/2010

Source : RMC.fr

Les graves affrontements qui ont émaillé PSG-OM dimanche dernier ont conduit le Ministère de l’intérieur à prendre des mesures de sécurités exceptionnelles pour Lens-PSG ce soir au stade Bollaert (19h).

L’actualité de Lens-PSG comptant pour la 27e journée de Ligue 1 sera autant sur qu’en dehors du terrain. Les très graves incidents entre supporters survenus autour du Parc des Princes en marge de PSG-OM dimanche, un supporter de 38 ans étant aujourd’hui encore dans état très critique, ont conduit les autorités à prendre des mesures de sécurité exceptionnelles pour la rencontre Lens-PSG ce samedi. Alors que le club de la Capitale a interdit à ses supporters de faire le déplacement dans le Nord, la commission des compétitions de la LFP a demandé au club nordiste de ne commercialiser aucun billet dans la tribune « visiteur ». Celle-ci sera d’ailleurs fermée au public.

Par ailleurs plus de 500 policiers et gendarmes seront mobilisés pour éviter tout incident. Des stadiers du PSG seront même présents à Lens « afin d’identifier les délinquants qui auraient, malgré tout, décidé de semer le trouble aux abords du stade Bollaert », selon un communiqué du Ministère de l’intérieur. Celui-ci rappelle qu’après les incidents survenus la semaine passée, ce sont désormais « 199 supporters parisiens qui font aujourd’hui l’objet d’une mesure d’interdiction de stade. »

Bordeaux : Fumigènes, un sujet brûlant - 06/03/2010

Source: SUD OUEST

Les supporteurs du virage sud sont sous surveillance policière. Le préfet reste intransigeant. Pour les Ultramarines, qui espèrent un consensus, il n'y a jamais eu d'incident à Chaban-Delmas

A la mi-février, Jean-Marc Falcone, préfet délégué à la sécurité, a réuni les dirigeants des Girondins de Bordeaux, la police et un magistrat du parquet pour évoquer la délicate question des fumigènes au stade Chaban-Delmas. À l'issue de cette entrevue, le préfet a reçu Laurent Perpigna, responsable des Ultramarines (lire ci-dessous). Depuis le début de l'année et la rencontre face à Boulogne, le dispositif policier aux abords du virage sud a été considérablement renforcé afin de faire la chasse aux fumigènes. « Parce qu'un accident n'arrive pas qu'aux autres », soutient le contrôleur général Albert Doutre, directeur départemental de la sécurité publique. Les Ultras n'ont guère apprécié et ont décidé de faire une grève des encouragements la semaine suivante, face à Sedan en Coupe de France. « C'est de la discrimination », se défendent-ils.

Préfecture et police n'ont pas l'intention de baisser la garde et entendent faire appliquer la loi Alliot-Marie qui interdit « l'introduction de fusées ou artifices de toute nature dans une enceinte sportive ».

On devrait donc assister à un jeu du chat et de la souris entre forces de l'ordre et supporteurs lors des rencontres à venir. Car des fumigènes passent encore au travers des mailles du filet malgré les méticuleuses palpations des stadiers et des CRS. La saison dernière, Bordeaux était arrivé derrière Paris et Marseille au nombre de fumigènes allumés avec plus d'une centaine d'engins incendiaires recensés.

Des fusées en vente libre

Un palmarès qui n'est pas du goût du préfet de région Dominique Schmitt qui a pris un arrêté le 17 novembre 2009, à la veille du match Égypte-Algérie lors de la Coupe d'Afrique des nations. Craignant des débordements dans les rues de Bordeaux, le représentant de l'État avait interdit « l'utilisation d'artifices de divertissement et des fumigènes sur la voie publique, dans les lieux où se fait un grand rassemblement de personnes et dans les immeubles d'habitation ou en direction de ces derniers ». Cet arrêté a été prorogé « en tout temps » et invite les commerçants proposant à la vente des artifices et des fumigènes à apposer dans leur magasin de manière visible le dit texte.

Si quelques supporteurs se fournissent en fumigènes sur Internet, la plupart s'équipent auprès de commerces spécialisés en motonautisme. « Tous les articles sont en vente libre mais on essaie de ne pas faire n'importe quoi, confie Francis Lescure, gérant de l'enseigne Accastillage Diffusion, aux Bassins à Flots. Je refuse la vente de feux parachutes et lorsqu'un jeune client, le vendredi soir, achète des torches à main, je le mets face à ses responsabilités en lui montrant l'arrêté. A priori un feu de détresse n'est pas dangereux mais cela reste de la pyrotechnie. »

Les clients ne faisant pas partie du monde de la plaisance sont sensibilisés par les quatre ou cinq sociétés spécialisées dans le milieu de la mer à Bordeaux. Parfois, il arrive que certaines refusent même de vendre.

Les Ultramarines se veulent des supporteurs exemplaires et ne comprennent pas pourquoi ils sont traités « comme des hooligans ». Leur porte-parole, Laurent Perpigna, explique que « l'association a une vocation sociale et que le foot doit rester une fête ». Les Ultras ne sont plus responsables d'animations pyrotechniques depuis une dizaine d'années et ils s'interrogent sur « le tapage orchestré autour des fumigènes ».

« En 2006 et 2007, nous avons eu l'autorisation d'organiser ce genre d'animation, raconte Laurent Perpigna. Cela s'était très bien passé. En Belgique, cela existe avant chaque rencontre. » Fouillés, déchaussés, les supporteurs du virage se disent « pris en otage » et dénoncent « la politique du chiffre de la police ». Laurent Perpigna a fait le décompte et explique que « sur 29 procédures judiciaires en cours, 21 concerneraient des fumeurs de shit trouvés en possession de quelques grammes aux portes de Chaban-Delmas ».

Interdictions de stade

Des lettres d'adhérents sont arrivées au siège de l'association et toutes s'insurgent de ce traitement. « Nous sommes choqués par l'attitude des forces de l'ordre. » Aux côtés de Me Christian Blazy, avocat des Ultramarines, Laurent Perpigna s'insurge aussi contre les mesures d'interdiction administrative de stade prononcées par le préfet. « C'est une décision complètement arbitraire contraire à la liberté de circuler. » Pour Me Blazy qui travaille de près le dossier, « le préfet s'octroie le pouvoir de dire qu'un supporteur est un délinquant alors qu'il n'y a pas, le plus souvent, d'infraction constatée ». Demain, pour la venue de Montpellier, les Ultramarines savent qu'ils seront encore contrôlés à plusieurs reprises avant de pouvoir gagner leur place dans les gradins. Ils savent aussi que des policiers en civil seront dans la tribune pour les surveiller. « Il y en a partout, avec des jumelles, dans les tours, sur les toits, c'est incroyable un tel déploiement. » Bientôt, la police promet d'infiltrer le kop avec des fonctionnaires en survêtements et la panoplie du vrai supporteur.

« Les contrôles sont mal vécus »

Les Ultramarines se veulent des supporteurs exemplaires et ne comprennent pas pourquoi ils sont traités « comme des hooligans ». Leur porte-parole, Laurent Perpigna, explique que « l'association a une vocation sociale et que le foot doit rester une fête ». Les Ultras ne sont plus responsables d'animations pyrotechniques depuis une dizaine d'années et ils s'interrogent sur « le tapage orchestré autour des fumigènes ».
« En 2006 et 2007, nous avons eu l'autorisation d'organiser ce genre d'animation, raconte Laurent Perpigna. Cela s'était très bien passé. En Belgique, cela existe avant chaque rencontre. » Fouillés, déchaussés, les supporteurs du virage se disent « pris en otage » et dénoncent « la politique du chiffre de la police ». Laurent Perpigna a fait le décompte et explique que « sur 29 procédures judiciaires en cours, 21 concerneraient des fumeurs de shit trouvés en possession de quelques grammes aux portes de Chaban-Delmas ».

Interdictions de stade

Des lettres d'adhérents sont arrivées au siège de l'association et toutes s'insurgent de ce traitement. « Nous sommes choqués par l'attitude des forces de l'ordre. » Aux côtés de Me Christian Blazy, avocat des Ultramarines, Laurent Perpigna s'insurge aussi contre les mesures d'interdiction administrative de stade prononcées par le préfet. « C'est une décision complètement arbitraire contraire à la liberté de circuler. » Pour Me Blazy qui travaille de près le dossier, « le préfet s'octroie le pouvoir de dire qu'un supporteur est un délinquant alors qu'il n'y a pas, le plus souvent, d'infraction constatée ». Demain, pour la venue de Montpellier, les Ultramarines savent qu'ils seront encore contrôlés à plusieurs reprises avant de pouvoir gagner leur place dans les gradins. Ils savent aussi que des policiers en civil seront dans la tribune pour les surveiller. « Il y en a partout, avec des jumelles, dans les tours, sur les toits, c'est incroyable un tel déploiement. » Bientôt, la police promet d'infiltrer le kop avec des fonctionnaires en survêtements et la panoplie du vrai supporteur.

Hollande : Incidents à Waalwijk - 05/03/2010

Source : brabantsdagblad.nl

Environ quinze supporters, soupçonnés de soutenir le club de football de Willem II, ont fait un raid ce soir vers 20 heures, dans un restaurant de Waalwijk.
Ils étaient, selon un porte-parole de la police, à la recherche de supporters du RKC Waalwijk, afin d'en découdre. Mais point de supporters du RKC dans établissement. Ceux de Willem II, ont lancé à l'intérieur du restaurant, des chaises et des tables. Puis ils s'en allèrent vite. La police n'a pas pu les retrouver. Personne n'a été blessé suite à ce raid "éclair" des fans Willem II, qui ont tout de même causé quelques dégâts matériels.

Traduction Underground Fans

Belgique : Deux supporters de Beerschot interpellés - 06/03/2010

Source : news.google.nl

Dans le cadre de l'enquête policière sur les incidents du 18 juillet 2009, entre NEC et GBA, deux supporters de Beerschot, âgés de 22 et 24 ans, ont été interpellés par la police et présentés, vendredi, à une juge du tribunal d'Arnhem.
En février dernier, cinq autres habitants d'Anvers, avaient également été arrêtés.
Lors du match, de violents incidents avaient éclatés et cinq personnes avaient été blessées, dont certaines gravement.
Le ministère public néerlandais avait lancé un mandat d'arrêt européen, permettant ainsi aux autorités belges de procéder aux arrestations.
Outre le visionnage de photos et de vidéos des incidents, la police avait entendu des dizaines de témoins au cours de l'enquête.

Traduction Underground Fans