Saison 12/13 - Novembre

FC Copenhague - VfB Stuttgart - 08/11/2012

Source : http://politiken.dk

La rencontre a été interrompue quelques minutes juste avant la pause suite à des jets de fumigènes et de pétards sur la pelouse par les fans allemands. Les joueurs sont venus parlementer avec leurs fans.

Traduction Underground Fans

AIK Solna - PSV Eindhoven - 08/11/2012

Source : http://sverigesradio.se

La police est intervenue à deux reprises contre les fans de l'AIK qui voulaient s'en prendre à des supporters hollandais dans les rues de Stockholm.

Traduction Underground Fans

AS Nancy - Rennes - 09/11/2012

Source : www.football365.fr

Des supporters tentent d'envahir le vestiaire

A l'issue de la nouvelle défaite de leur équipe, Nancy, vendredi face à Rennes (3-1), une cinquantaine de supporters de l'ASNL a fait irruption à l'entrée du vestiaire nancéien qu'ils ont même tenté d'envahir.

La défaite de Nancy, vendredi soir à domicile face à Rennes (3-1), a donné lieu à une scène bien désolante à l’issue du coup de sifflet final. Alors que les Nancéiens, battus pour la troisième fois consécutive et la dixième fois sur les onze derniers matchs, venaient tout juste de regagner leur vestiaire, une cinquantaine de supporters remontés de l’ASNL a profité d'une porte ouverte pour envahir le tunnel menant aux vestiaires des deux équipes et faire irruption à l’entrée du vestiaire nancéien en dépit de l’intervention des stewards.

Après avoir tenté de forcer la porte du vestiaire de l'ASNL, obligeant plusieurs joueurs de Nancy à en sortir pour tenter de repousser leurs supporters, très énervés, la cinquantaine de supporters a passé ses nerfs sur les membres de la sécurité en continuant de donner de la voix et s'en est prise violemment au gardien de l'ASNL, Guy-Roland Ndy Assembé, pris à partie.

Après avoir pénétré dans cette zone habituellement impossible à atteindre sans accréditation officielle, les individus présents ont notamment réclamé la démission de l’entraîneur Jean Fernandez et n’ont cessé de scander « une équipe à Nancy ». Le calme a mis de longues minutes à revenir et plusieurs joueurs, extrêmement agacés également, ont échangé des coups avec certains supporters tandis que les stewards tentaient de faire barrage. Un après-match avait rarement donné lieu à de tels incidents...

Tottenham : La Yid Army pourra continuer à chanter - 08/11/2012

Source : http://www.tottenblog.com

La police a indiqué qu’aucune sanction ne sera prise contre les supporters de Tottenham, alors que ces derniers emploient le mot « youpin » dans leur chants.

Tottenham est connu comme étant le club qui a le soutien de la communauté juive à Londres et ses supporters se sont surnommés la « Yid Army ». Ces derniers, pour répondre aux insultes antisémites dont ils étaient victimes, ont adopté le surnom Yids, un terme initialement péjoratif, afin d’en faire un motif de fierté. Mais la volonté de la Premier League d’éradiquer le racisme pouvait remettre en cause l’utilisation de ce mot dans les chants partisans des Spurs.

Toutefois, la police a rassuré les supporters de Tottenham et le club. Celui-ci s’est réjouit et estime que le combat contre l’intolérance doit se situer ailleurs : » Le club ne tolère aucune forme de chants racistes ou injurieux. Notre principe directeur à l’égard du » Y-word »est basé sur le point de droit lui-même – le facteur distinctif est l’intention avec laquelle il est utilisé par exemple et s’il est utilisé avec l’intention délibérée d’offenser » indique un communiqué du club londonien.

«Cela a été la base de poursuites de supporter d’autres équipes à ce jour. Nos fans ont adopté le chant comme un mécanisme de défense afin de posséder le terme et ainsi détourner l’antisémitisme. Ils n’utilisent pas le terme contre d’autres et causer du tort, ils utilisent ce chant entre eux. Le club croit que le antisémitisme est dans les actions tels que le sifflement afin de simuler le bruit des chambres à gaz. Ce qui est le mal réel et le vrai crime. Nous croyons que c’est ce type de comportement qui nécessite un effort déterminé et concerté de toutes les parties et dans lequel nous cherchons un soutien accru pour l’éradiquer » ajoute le communiqué.

1.FC Köln - MSV Duisburg - 09/11/2012

Source : http://www.ad-hoc-news.de

En dehors du stade, quelques troubles sporadiques ont été provoqués par des hooligans des deux clubs. Avant la rencontre, un hooligan de Duisburg a blessé un local à la tête. Grâce à l'intervention de la cavalerie, ainsi que de la brigade canine et de plusieurs centaines de policiers l'affrontement de grande ampleur a été évité se félicitait les forces de l'ordre.

Traduction Underground Fans

Athletic Bilbao - Lyon - 08/11/2012

Source : Mail

Ukraine free-fight - 04/10/2012

Source : Mail

Shakhtar Donetsk vs Volyn Lutsk.
17 vs 17,
1 minute de contact,
Victoire de Volyn Lutsk.

Vidéo : http://vk.com/video_ext.php?oid=-40041060&id=163661456&hash=c8aea277b3695be5&hd=1

Senegal: Khandalu de Rebeuss - Guinaw de Pikine - 10/11/2012

Source : http://www.galsenfoot.com

Navétane : Bagarre entre supporters de Khandalu et Guinaw, 50 blessés graves enregistrés


Une bagarre d’une rare violence a opposé ce samedi au stade Demba Diop les supporters de Khandalu de Rebeuss et Guinaw de Pikine. Le bilan est lourd, une cinquantaine de blessé a été dénombré coté Guinaw Rail.

Ces matches se déroulaient dans le cadre de la Ligue des champions organisée par l’Oncav en partenariat avec la chaine privée Sen TV. La bagarre, a éclaté avant même la fin de la première rencontre qui opposait Farba à Juboo. Le score était alors nul et vierge entre les deux équipes.

Pour rappel, Khandalu avait été déjà suspendu pour violences lors des matches de poules, avant d’être réintégrée par l’Oncav. Une réintégration, qui ressemblait plus à une favoritisme, puisque l’équipe de Rebeuss fait partie des équipes les populaires du national pop et qui draine des foules à chacune de ses sorties.

France : Mulhouse - RC Strasbourg - 10/11/2012

Source : mail (merci à l'expéditeur) + presse locale (DNA)

La police a procédé à douze interpellations sur le parking de la patinoire voisine avant la rencontre et à la sortie du stade sur le chemin du retour vers la gare de Mulhouse Dornach. Motifs : outrages, caillassages et ivresse publique manifeste.



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Départ en train dès le matin de 35 à 40 gars de Strasbourg, arrivée sur les lieux à Mulhouse vers 13h et ras ! Certain hools et  indep rejoignent les gars de Strasbourg en voitures. Postés dans un bar juste à coté du stade et ras ! Charge sur un grillage à l'entrée de la  tribune avant le match et vite dispersés par la police à coup de gaz ! Une 15aine de Strasbourg arrêtés et relâchés ! Pendent le match ras à part charge des crs sur les fans strasbourgeois, réplique des vieux MB et indep contre crs qui eux utiliseront flash ball et gazeuses !!! Quelques arrestations, et match interrompu quelques minutes dû au gaz ! A aucun moment des Mulhousiens viendront nous dire un bonjour ! match sans plus.

so sind wir !!! rcs a way of life !

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Source : L'Alsace

Les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène à plusieurs reprises, au rond-point Zu-Rhein puis sur le Champ de foire, afin d’éviter toute échauffourée. Ils ont encore dû intervenir après l’ouverture du score du FCM, où les supporters strasbourgeois ont cherché à en découdre. Le match a alors dû être interrompu durant plus de cinq minutes. Une dizaine de supporters ont été interpellés en soirée.


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Source : L'Alsace.fr

ation des trams a été interrompue pendant une petite demi-heure vers 16h le long du boulevard Stoessel en raison du déferlement de supporters strasbourgeois, à pied, vers le stade de l'Ill à Mulhouse, où le derby historique entre le Racing et le FCM doit avoir lieu.

L'attroupement a débuté en gare de Dornach, où les supporters sont descendus de leur train en provenance de Strasbourg. Quatre bus les attendaient pour les déposer devant le stade de l'Ill où le match doit débuter à 18h, si les conditions météo le permettent. Mais la moitié des supporters strasbourgeois ont décidé de poursuivre la route à pied et ont refusé de prendre le bus. Fumigènes et pétards ont été lancés sur le chemin, obligeant la police à interrompre la circulation des trams sur le boulevard Stoessel, par précaution. La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser un groupe de supporters qui avaient décidé de fondre sur une voiture pour frapper sur le capot, afin, certainement, de se faire entendre encore davantage.

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Source: DNA (merci à l'expéditeur)

En marge du sportif...

Plus de 150 policiers et CRS ont été mobilisés samedi soir. Un derby sous tension qui a débouché sur une dizaine d’interpellations.

Tout à été fait pour éviter que les “ultras” des deux équipes ne se croisent. Les caisses ont été ouvertes deux heures avant le match pour éviter les attroupements, et les tribunes ont été spécialement aménagées pour éviter les confrontations. Bref, un dispositif exceptionnel pour un match de CFA (4 e division).

Néanmoins, quelques affrontements ont eu lieu. Il apparaît qu’un groupe de Strasbourgeois, “indépendant” – donc non affilié à un groupe de supporters –, venu sans prendre le train bleu spécialement affrété pour le derby, n’a eu de cesse de faire monter la pression, tentant de pénétrer de force dans le stade durant la rencontre. À un moment, ce groupe de casseurs s’est retrouvé pris en tenaille sur un parking proche du stade.

Les policiers ont fait usage des gaz et des Flash-Ball pour les maîtriser. Une quinzaine de personnes a alors été isolée, et neuf d’entre elles interpellées ; la plupart pour ivresse publique manifeste.

Un policier frappé

Un des meneurs, un Nancéien de 22 ans, a été arrêté alors qu’il avait caillassé un policier. Sa garde à vue a été prolongée. L’homme est connu et a déjà été condamné pour des faits similaires.

Deux autres individus, des Strasbourgeois, ont été interpellés. Tous les deux faisaient l’objet d’une fiche de recherche. L’un deux a été immédiatement conduit en prison à Strasbourg pour exécuter sa peine.

Le second est convoqué aujourd’hui au commissariat.

Il n’y a pas qu’à l’extérieur du stade que l’ambiance était tendue. Dans le stade, alors que le FCM venait de marquer, des Strasbourgeois ont voulu forcer les barrières, répondant aux provocations des Mulhousiens.

CRS et policiers de l’UOP (Unité d’ordre public) ont fait là également usage des gaz lacrymogènes et des Flash-Ball.

Lors des affrontements, un homme de 43 ans, originaire de Brumath, a frappé un policier au niveau des jambes. Interpellé, il a été conduit en cellule.

Il fera l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel de Mulhouse le 16 janvier prochain.

À noter qu’à la suite de ce “gazage” général, le match a dû être interrompu cinq bonnes minutes, le terrain étant recouvert d’un nuage de gaz…


RCS lads

Sporting Portugal - KRC Genk - 08/11/2012

Source : mail (merci à l'expéditeur)

Jeudi avant le match, une free-fight était organisée : 20 vs 20 dans la rue du Pub irlandais O'Gilles.
Nous attendons les gars du Sporting qui arrivent au loin de la rue.
La police surgit pour s’interposer entre les deux groupes et courent après les supporters. 7 belges sont interpellées. Ils louperont leur avion de retour mais finiront pas retourner en Belgique.
Respect aux deux firmes et merci aux casuals du Sporting

Cheers Genk Youth

Lazio SS - Panathinaikos - 08/11/2012

Source : http://www.adnkronos.com

Avant la rencontre européenne, la police a trouvé des armes dissimulées un peu partout autour du stade Olympique : poings américains, bâtons, couteaux et une trentaine de fumigènes.

Traduction Underground Fans

Lazio SS - AS Roma - 11/11/2012

Source : http://www.agi.it

Avant le d"but du match, deux supporters de la Roma ont été blessé, le premier a été poignardé à la fesse tandis que le second a été tabassé. Les fans de la Lazio ont également tenté de forcer le barrage policier et ont lancé des cocktails molotov sur les forces de l'ordre. Les supporters de la Roma ne sont pas rester les bars croisés et se sont accrochés à leur tout aux agents.

Traduction Underground Fans

Millwall FC - Derby County - 11/11/2012

Source : http://www.dailymail.co.uk

Six supporters de Millwall ont été arrêtés après avoir déployé une banderole contre le joueur de Bolton Marvin SORDELL. "Sordell is a cunt" pouvait on lire sur cette banderole destinée à dénoncer l’arrestation abusive d'un jeune fan de Millwall, âgé de 13 ans, pour racisme.
Un supporter de Millwall nous a confié : "Il faut arrêter toute cette connerie, on va interdire de stade à vie un môme de 13 ans pour une broutille et toutes les enquêtes concernant des crimes commis par des personnes issues de l'immigration sont abandonnées par crainte que la police soit qualifiée de raciste. Le pays ne tourne vraiment plus rond !".

Traduction Underground Fans

Allemagne : Cinq supporters du Hertha Berlin blessés - 09/11/2012

Source : http://www.fuldainfo.de

Une vingtaine de hooligans d'Hansa Rostock, qui rentraient du match contre Kickers Offenbach, ont attaqué dans une station service des supporters du Hertha Berlin qui rentraient d'un déplacement à Sandhausen. Si certains supporters ont pu prendre la fuite, d'autres ont eu moins de chance et ont mangé le bitume. Les hooligans de Rostock, qui portaient des gants de combat selon les témoins, en ont fracassé cinq, âgés de 18 à 32 ans, qui ont été blessés. La police est intervenue sur les lieux et a conduits les hooligans de Rostock pour un contrôle d'identité et un dépistage d'alcoolémie au poste de Bad Hersfeld.

Traduction Underground Fans

Allemagne : Alemannia Aachen - Hallescher FC - 10/11/2012

Source : http://www.aachener-zeitung.de

Au cours de la 2ème mi-temps, la police a été contrainte de se déployer dans les tribunes afin d'éviter des affrontements entre les fans de deux équipes. 30 à 40 supporters visiteurs ont tenté de quitter leur tribune pour se frictionner avec ceux d'Aachen.
Après le coup de sifflet final, les provocations ont continué. Les supporters de Halle ont réussi a passer une grille et ont été repoussés par la police qui a utilisé du gaz au poivre. Les supporters ont ensuite lancé des pétards de forte puissance.

Traduction Underground Fans

Bayern Munich - Eintracht Frankfurt - 10/11/2012

Source : http://newsticker.sueddeutsche.de

Suite à une bagarre entre supporters des deux camps à l'extérieur de l'Allianz Arena, la police a procédé à trois interpellations.
Plus tard les 250 supporters visiteurs qui attendaient aux guichets ont réussi a ouvrir une grille mais la sécurité est intervenue rapidement.

Traduction Underground Fans

Sochaux - Lyon - 10/11/2012

Source : http://www.lepays.fr

De brefs incidents ont opposé hier les supporters lyonnais et les forces de police, peu avant le match de Sochaux contre l’OL au stade Bonal.

Arrivés en bus, les supporters devaient théoriquement débarquer sur le parking réservé aux visiteurs à proximité du stade. Mais pour une raison qui reste à déterminer, ils ont souhaité descendre de car au rond-point de Ludwigsburg, pour gagner l’enceinte sportive à pied.

France : Incidents au camp d'entrainement du Havre - 11/11/2012

Source : http://www.infohac.com

Des incidents ont éclaté ce samedi matin au Centre technique de Saint-Laurent entre supporters du HAC et joueurs du club doyen. Au lendemain du revers concédé face à Clermont (1-3), le deuxième cette saison sur la pelouse du Stade Océane, une soixantaine de fans avaient décidé d'investir le centre d'entraînement des « Ciel et marine ». Sortis du vestiaire, les hommes de Cédric Daury, accueillis par des fumigènes, des pétards et des chants hostiles, ont ensuite effectué un léger décrassage avant d'en découdre verbalement avec les fidèles du Kop. Rapidement, les esprits se sont échauffés, des tentatives de coups ont jailli de la mêlée et la tension est restée vive durant de longues minutes.

Ma soirée dans Paris avec les Bad Blue Boys, les hooligans de Zagreb - 11/11/2012

Source : http://www.rue89.com

Lundi, des supporters croates affrontaient des Parisiens à la Bastille. Le lendemain, j’ai passé la soirée avec cinq Bad Blue Boys, du Louvre au Parc des Princes.

Mardi, 17 heures. Une Peugeot 307 bleue, immatriculée dans l’Ain, se gare à proximité du Louvre. En sortent quatre colosses aux cheveux courts, la trentaine bien tassée, et un jeune d’une vingtaine d’années. Cinq supporters croates qui ont une longue journée derrière eux.

Pour atteindre Paris, ils ont roulé jusqu’à Budapest, pris un vol à destination de Paris Beauvais et finalement loué une voiture pour gagner la capitale. Des stratégies d’agents secrets qu’on développe vite quand on est interdit de déplacement à travers l’Europe.

Les cinq voyageurs ont donc déjoué sans trop de mal l’interdiction de se rendre en Ile-de-France, imposée par Manuel Valls à l’encontre des supporters croates. En plein cœur de Paris, ils ne semblent pas du tout inquiets.

Pourtant, les récits des exploits de leurs camarades la veille, dans le quartier de Bastille, tournent en boucle dans les médias. Cent trois de leurs compatriotes viennent d’être interpellés et trois seront condamnés à de la prison ferme.

« Les Parisiens ont couru comme des lapins »

Grâce à un contact, ces membres des Bad Blue Boys nous font relativement confiance, au moins pour qu’on ne les dénonce pas à la police. L’éventualité qu’on les balance à des supporters parisiens semble moins les préoccuper.

Zlatko – les prénoms ont été changés –, un barbu d’1,90 m, a sa version de la soirée de lundi :

« Les Parisiens disent qu’ils nous ont fait courir hier soir, c’est eux qui ont couru comme des lapins quand on s’est regroupés pour les charger. »

Eux n’y étaient pas, mais ils ont eu les échos de leurs amis.

« Nous on a réussi à venir jusque dans leur ville, on est allés les affronter, là on se dirige vers leur stade. Ils n’ont rien fait de tout cela à Zagreb ! »

Les Bad Blue Boys doivent assumer leur réputation. Elle a fait le tour de l’Europe et motivé les hooligans russes du Spartak Moscou à faire 900 km pour les affronter à Kiev, lors de Dinamo Kiev – Dinamo Zagreb. Partout où ils se déplacent, ils se savent attendus, à la fois par les forces de l’ordre et les supporters adverses, quand il y en a.

Ils sont venus à Paris sans trop se faire d’illusions sur leurs chances d’assister au match. Mais c’est la première fois de leur vie qu’ils sont déjà dans la clandestinité avant même d’approcher le stade. Zlatko explique :

« C’est tellement scandaleux de nous interdire complètement la ville que ça nous a encore plus donné l’envie de venir. »

« Dans quelle partie du Louvre se trouve Mona Lisa ? »

Rapidement, les cinq Bad Blue Boys demandent ce qu’ils risquent s’ils tentent d’aller voir le match. Ils doivent repartir le lendemain matin et redoutent d’être en garde à vue plutôt que dans l’avion. Le pragmatisme l’emporte : les quatre anciens à la carrure imposante regarderont le match à la télé. Le plus jeune, qui ressemble au premier lycéen venu, va tenter sa chance au stade.

Histoire de ne pas avoir fait le voyage pour rien, ils me demandent, en anglais : « Tu sais dans quelle partie du Louvre se trouve Mona Lisa ? » Voir la Joconde et se « fighter », voilà qui ressemble au « dep » (déplacement) idéal.

Je les retrouve en début de soirée dans un bar désert de l’Est parisien, vêtu d’un T-shirt montpelliérain. Zlatko me lance : « Montpellier ? Rémi Gaillard ! ». L’humoriste montpelliérain a manifestement tourné sur le YouTube des Croates.

Ils regardent le match face au PSG d’un œil distrait. Hrvoje, un apprenti ingénieur au physique de surfer body-builder, confesse :

« Ce soir, si le Dinamo perd, on sera plus contents que s’il gagne. Une défaite servirait nos intérêts. »

Les Bad Blue Boys sont en lutte contre le patron du Dinamo, Zdravko Mamic. Ils l’accusent, lui et son fils, d’avoir instauré un système mafieux dans le club et l’ensemble du football croate. Les supporters de Zagreb, bien au-delà des Bad Blue Boys, ont créé l’association « Zajedno za Dinamo » (« Ensemble pour le Dinamo »), pour prendre le contrôle de leur club, à l’image des socios du Barça.

Contrairement aux hooligans français, les Bad Blue Boys sont aussi assidus au stade que dans la rue et réalisent certaines des plus belles chorégraphies d’Europe en tribune.

Au fil de la soirée, je découvre des types assez éloignés du cliché du hooligan abruti et assoiffé de sang. Cultivés, curieux et pleins d’autodérision.

« Quand il y a des bagarres, il tabasse les supporters rivaux et après il les recoud ! »

La mi-temps approchant, après quelques pintes, les Croates décident d’aller faire un tour en voiture vers le Parc des Princes, pour « voir ce qui se passe ». Quitte à rater la deuxième période qui verra leurs joueurs sombrer face aux Parisiens (4-0).

Les discussions, détendues, se poursuivent. Le conducteur, Goran, est médecin. « Quand il y a des bagarres, il tabasse les supporters rivaux et après il les recoud », lance, hilare, Zlatko, qui dirige une agence de communication à Zagreb.

On parle des tribunes, des bastons, de leur club, mais aussi de la provenance exacte de l’obélisque lorsqu’on longe la place de la Concorde.

« No game, no fight, let’s go to Pigalle ! »

Porte de Saint-Cloud, à proximité du Parc des Princes, une douzaine de camions de CRS barre l’accès au stade. Goran fait le tour du rond-point et se gare. Les Croates jaugent leurs chances de s’approcher.

Zlatko : « Tu crois qu’il y a un gros risque qu’on se fasse arrêter ? » Vu leur physique, les chances sont grandes. « OK, si jamais on est pris, combien de temps au maximum on peut rester en garde à vue ? Huit heures, dix heures ? ». En France, pour des hooligans présumés, compter plutôt 24 voire 36 heures.

Tout le monde remonte dans la voiture pour tenter une autre approche. La 307 bleue longe tranquillement plusieurs camions de police. Mais la porte d’Auteuil, à l’autre extrémité du Parc des Princes, ne laisse pas plus d’ouvertures.

Les Bad Blue Boys, découragés par le nombre de CRS, abandonnent. Goran tape « Tour Eiffel » dans le GPS et Zlatko propose, déçu : « No game, no fight, let’s go to Pigalle ! » (« Pas de match, pas de baston, on va à Pigalle ! »).

Puis, il se tourne vers moi :

« Dis donc toi qui a l’air de gauche, t’as pas quelque chose à fumer ? »

« On n’est pas des nazis, on est nationalistes »

La discussion politique couvait. Zvonimir a le physique d’un mec avec qui on préfère être copain. Plutôt silencieux jusque-là, il m’interpelle : « Tu dois penser qu’on est des nazis hein ? »

La réputation des BBB ne les place pas à gauche de l’échiquier politique.

« Nous, on n’est pas nazis, on est nationalistes, ou comme disent les Américains, des patriotes. Mais si t’avais connu la guerre en Croatie tu comprendrais. »

Eux n’y ont pas participé mais ils ont grandi avec. Du coup, les Bad Blue Boys soutiennent aussi ardemment l’équipe nationale, à la différence de la plupart des groupes ultras français.

En photo avec un CRS

Goran gare la voiture près de leur hôtel, à quelques encablures de la Tour Eiffel. On retrouve un membre fondateur des Bad Blue Boys, 26 ans de hooliganisme derrière lui. Zlatko me fait comprendre que c’est un honneur. Danko, qui doit approcher la cinquantaine, porte sur son visage toute l’histoire de l’ex-Yougoslavie mais c’est un blagueur. En croate uniquement.

Les Bad Blue Boys finissent la soirée dans un petit bar de la rue Saint-Dominique, dans le VII arrondissement de Paris. Les chaînes d’info tournent en boucle sur les élections américaines. Amusé, Zlatko me montre du doigt et dit : « Obama ! ». Puis il montre du doigt ses potes, qui répondent : « Romney ! ».

Luka a rejoint la bande. Pour 50 euros au noir, il a trouvé une place en tribune latérale. Le gamin est la star de la soirée : il s’est pris en photo avec un CRS devant le Parc des Princes. Ça fera au moins un bon souvenir.

Italie: Calangianus - Tempio - 11/11/2012

Source : L'Unione Sarda

BAGARRE LORS DU DERBY CALANGIANUS-TEMPIO, 10 ULTRAS IDENTIFIES, 12 RECHERCHES



Les carabiniers ont identifiés 10 supporters (3 de Tempio et 7 Calangianesi) ayant participé à une bagarre survenue en marge du derby Calangianus-Tempio.

Les participants ont tous été dénoncés après la bagarre. Dix d'entre-eux ont déjà été identifiés, douze autres devraient suivre.


LE DERBY - Les incidents ont opposé les deux factions rivales de supporters avant et après la rencontre de la douzième journée du championnat régional d'Eccellenza.
Un supporter de Calangianus a du être pris en charge par les secours, nécessitant la pose de trois points de suture, suite à un coup de ceinture à la tête.

A la fin de la rencontre, malgré la présence de carabiniers et de la police locale, d'autres incidents ont éclaté.

Traduction Underground Fans (c)

VIDEO:

http://www.videolina.it/video/servizi/35482/scontri-sugli-spalti-nel-derby-tra-calangianus-e-tempio.html



http://www.unionesarda.it/Articoli/Articolo/294532

Italie : Licata - Pro Cavese - 11/11/2012

Source : http://www.licatalive24.it

Environ 10 minutes avant la fin de la rencontre, alors que les supporters de la Cavese ne voulaient pas renvoyer le ballon en direction du terrain, des troubles ont éclaté, obligeant l'arbitre à interrompe la rencontre pendant une dizaine de minutes et ce sont les joueurs de la Cavese qui ont du demander à leurs supporters de se calmer.

Loin d'être fini, après, ces mêmes supporters ont tenté d'affronter leurs rivaux locaux, faisant quelques dégâts à des véhicules.

Traduction Underground Fans (c)

La banderole anti-Ch'tis de PSG-Lens revient dans l'actualité - 12/11/2012

Source : http://www.foot01.com

Plus de quatre ans après la fameuse finale de la Coupe de la Ligue entre le Paris Saint-Germain et Lens, marquée par l’apparition d’une banderole dite « Anti-Ch’tis » la cour d’appel de Paris a confirmé l’amende et l’interdiction de stade pendant un an infligées à deux supporters du PSG, lesquels avaient contesté la peine intervenue devant le tribunal correctionnel de Bobigny en 2011.

Le 29 mars 2008, alors que le film « Bienvenue chez les Ch’tis » connaissait un énorme succès dans les salles de cinéma, des fans du Paris Saint-Germain avaient déployé au stade de France une énorme banderole où l’on pouvait lire « Pédophiles, chômeurs, consanguins, bienvenue chez les Ch'tis ». L’affaire était immédiatement devenue une affaire d’État dans une surenchère entre élus locaux et nationaux.

Commentant à l’AFP ce lundi la décision de la cour d’appel, l’avocat d’un des supporters a indiqué que dans cette histoire était marquée depuis le début par « la démesure », précisant que les deux supporters du PSG allaient se pourvoir en cassation.

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Source: http://www.bfmtv.com

Banderole anti Ch'tis : peine confirmée en appel pour deux supporters du PSG

Deux supporters du Paris Saint-Germain qui avaient déployé une banderole anti Ch'tis lors d'un match contre Lens en 2008 ont vu leurs peines d'amende et d'interdiction de stade d'un an confirmées par la cour d'appel de Paris, selon un arrêt consulté lundi par l'AFP.

Sur les cinq supporters condamnés le 7 janvier 2011 par le tribunal correctionnel de Bobigny, seuls deux, âgés de 24 et 34 ans, avaient fait appel.

Leurs peines de 500 et 600 euros d'amende pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive" ont donc été confirmées le 27 septembre par la cour d'appel, tout comme l'interdiction de stade pendant un an.

Argentine: Atletico Sarmiento - Unión Aconquija de Catamarca - 10/11/2012

Source : http://www.elliberal.com.ar

VIOLENTS INCIDENTS ENTRE LA BANDA DE SARMIENTO ET LA POLICE

A la fin de la rencontre qui opposait la "Profe" à l'Union Aconquika de Catamarca, une bataille rangée à opposé les différents factions de supporters du club local aux forces de police.
Au minimum une dizaine de personnes ont été blessées et des dommages ont été commis.


Un violent affrontement a opposé les supporters de Sarmiento aux membres des forces de l'ordre, faisant, au minimum, 10 blessés.
Des véhicules de police ont également été dégradés lors de ces incidents survenus vers 23h15 aux alentours du stade.

La police locale du faire appel à des renforts afin de rétablir l'ordre.





Traduction Underground Fans (c)

Autres articles: http://www.nuevodiarioweb.com.ar/notas/2012/11/12/incidentes-entre-hinchas-policias-421842.asp

http://www.diariopanorama.com/somosdeporte/?a=a&ID=29338

Equateur: Barcelona Guayaquil - LDU de Quito - 11/11/2012

Source : http://www.ppelverdadero.com.ec

4 BLESSES LORS D UN AFFRONTEMENT ENTRE SUPPORTERS

Un nouvel acte de violence est survenue hier, dans les environs de Buena Fe (Los Rios), quand des supposés supporters du club de Barcelona et de la Liga de Quito se sont affrontés alors qu'ils se dirigeaient vers Guyaquil, au stade Monumental, en cortège.
Les incidents sont survenus dans le secteur Fumisa et plusieurs personnes seront arrêtées et quatre autres blessés.

Les personnes blessées ont toutes été transportées jusqu'à la clinique de Buena Fe alors que les arrêtés étaient, pour leur part, dirigés vers le commissariat locale.

Traduction Underground Fans (c)

Autre article: http://www.telegrafo.com.ec/index.php?option=com_zoo&task=item&item_id=61076&Itemid=24

Equateur: El Nacional - Deportivo Macara - 11/11/2012

Source : http://www.elcomercio.com

La victoire obtenue difficilement par les locaux sur Macará (2-1) est passée au second plan suite aux incidents survenus au stade Atahualpa.
En effet, un groupe de supporters, identifiés comme étant ceux de l'équipe locale, a créé des troubles suite au fait que le latéral droit José Madrid, ai été attaqué par un policier qui a fait usage de spray lacrymogène, provoquant une réaction violence de la part des membres de la Marea Roja.

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