Saison 11/12 - Février

Fiorentina - Napoli - 17/02/2012

Source : http://www.solonapoli.com

Deux supporters de la Fio, âgés de 27 et 29 ans, ont été interpellés par la police. Après la rencontre, ils avaient agressé physiquement deux supporters napolitains, agés tous les deux d'une trentaine d'années. L'un d'eux, sérieusement touché à l'oeil, a eu une ITT de sept jours. Les agresseurs ont été rattrapés par les policiers dans les rues avoisinantes alors qu'ils avaient pris la fuite.

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Allemagne: TUS-Westphalie Heven - Wattenscheid 09 - 17/02/2012

Source : http://www.reviersport.de

Il était 21h30, lorsqu'un groupe de 20 à 30 supporters de Wattenscheid a attaqué le local des supporters d'Heven. Il y a eu un blessé (touché à la tête par une balle de billard) qui a été hospitalisé et quelques dégâts matériels estimés à 600 €. Les agresseurs ont ensuite fui par le tramway mais la police a pu les intercepter peu après. Six personnes, âgés de 20 à 40 ans, ont ainsi été interpellées. Ils seront tous poursuivi en justice pour ces faits. Le meneur, âgé de 21 ans, est déjà connu de la police de Bochum pour hooliganisme.
Au stade un jeune supporter de Wattenscheid, âgé de 15 ans, a été arrêté pour possession d’arme.

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France: Ajaccio - Brest - 18/02/2012

Source : Maxifoot

Après le pétard sur Ospina, le gobelet jeté sur Daf… la LFP devrait sévir !

Omar Daf s'est demandé ce qui lui arrivait samedi soir à Ajaccio. Touché à la tête par un projectile tombé des tribunes, le défenseur de Brest a finalement pu reprendre sa place. Mais la LFP devrait se saisir de l'affaire et sanctionner le club corse, dont les supporters n'en sont pas à leur coup d'essai...

La rencontre entre Ajaccio et Brest (0-0), samedi soir lors de la 24e journée de Ligue 1, a été marquée par un incident qui a interrompu les débats pendant plusieurs minutes en début de seconde période. A la suite d'une échauffourée entre joueurs des deux équipes, le défenseur breton Omar Daf a reçu sur la tête un gobelet en carton rempli de soda alors qu'il discutait avec l'arbitre Jean-Charles Cailleux.

Heureusement, il n'y a pas mort d'homme, le capitaine brestois n'a même pas été blessé. Mais si le Sénégalais a pu reprendre sa place après être resté un temps étendu sur la pelouse, la LFP ne devrait pas manquer de sévir pour autant. Le club corse risque d'être sanctionné à cause de ce projectile envoyé depuis les tribunes, pour ne pas avoir su assurer la sécurité des joueurs dans son enceinte. D'autant que ce n'est pas le premier incident survenu au stade François Coty depuis le début de la saison.

Les supporters avaient déjà sonné Ospina

Il y a deux semaines par exemple, David Ospina avait déjà été visé par un gros pétard. L'engin avait explosé juste à côté de lui alors que le gardien niçois s'échauffait avant la rencontre. La détonation l'avait sonné et contraint de retourner au vestiaire après être resté allongé sur la pelouse pendant quelques secondes. «J'avais mal à la tête, des douleurs dans les oreilles. Je me suis reposé un peu et ça allait mieux. J'ai surtout été surpris par le bruit» , avait raconté le Colombien après coup. Cette fois-ci, ce nouveau débordement des supporters pourrait coûter cher à l'ACA…

Bordeaux - Lyon - 19/02/2012

Source : Sud Ouest (merci à l'expéditeur)

Plusieurs interpellations en marge de la rencontre Bordeaux-Lyon

Détention ou utilisation de fumigènes, vol, détention de produits stupéfiants, dégradation sur le bus des supporters de l’Olympique Lyonnais : les arrestations ont rythmé la soirée des policiers.

Les policiers, en civil et en tenue, ont procédé à une dizaine d’interpellations, en marge du match de foot opposant les Girondins de Bordeaux à l'Olympique Lyonnais et sur fond d’interdiction de tifo avec des banderoles non ignifugées.

Un jeune de 21 ans a d’abord et arrêté avant le début de la rencontre. A la palpation, les policiers ont découvert qu’il cachait un fumigène. Il n’a rien vu du match et de la victoire des Girondins : il était en garde à vue. Un autre jeune supporter a été interpellé à l’issue du match. Il avait été vu en train de craquer un fumigène pendant le match. Il a eu beau essayer de gagner du temps dans les coursives et sanitaires, il était attendu à la sortie car formellement identifié. Il a été placé en garde à vue.

Avant la rencontre et à l’extérieur du stade, un jeune Girondin a été arrêté. Il est interdit de stade, était censé pointer au commissariat et venait de dérober une casquette des supporters lyonnais. Pour tromper la vigilance de la sécurité ?

Cinq jeunes ont quant à eux été interpellés avant et pendant le match pour détention de produits stupéfiants. Certains avaient des joints saisis à la palpation ou en ont allumé un ou détenaient un pochon de résine de cannabis.

Enfin, vers 20 heures, le bus des supporters lyonnais qui venait de reprendre la route a été la cible de jets de cailloux. Sous l’œil des caméras de videosurveillance de la ville. Les policiers cherchent à identifier les vandales. Trois d’entre eux ont été interpellés.

FC Sochaux - AJ Auxerre - 18/02/2012

Source : http://www.lalsace.fr

De nombreux incidents hier en marge de Sochaux-Auxerre

Entre le bus de supporters auxerrois qui est arrivé plutôt que prévu à Montbéliard, sans doute pour échapper à l’escorte policière, et les supporters sochaliens qui ont fait claquer fumigènes et mortiers avant et pendant le match, la compagnie de CRS et les policiers montbéliardais ont eu fort à faire samedi soir.

Soldé par un nul sur le terrain, dans les rangs des supporters, le match Sochaux-Auxerre s’est soldé par un 2 à 0. Deux arrestations dans le camp des supporters sochaliens. À 19h30, dans les tribunes, un ultra du Val 70, groupe dissident des Joy Riders, allume un fumigène. Le Jurassien de Rans, âgé de 20 ans, a aussi sec été interpellé et placé en garde à vue. Quand les images des caméras de surveillance du stade auront été visionnées, le supporter sera fixé sur son sort judiciaire. Une heure plus tard, cette fois dans les tribunes des Joy Riders, un ressortissant suisse, supporter du Servette de Genève et des Jaune et bleu quitte son siège pour rejoindre la buvette. Chemin faisant, il met le feu à la mèche d’un mortier K2. Un énorme pétard Bison, dont la vente est interdite en France, mais disponible via l’Internet. Le supporter a fait claquer son artifice, qui pète comme un coup de canon, à proximité d’un stadier. Identifié, le Genevois a été interpellé. Il retrouvera le 27 février le commissariat de Montbéliard pour y être avisé des suites judiciaires. L’avant match a été davantage chahuté. Les expériences passées avec des supporters alcoolisés qui sèment la pagaille et la violence en ville ont servi de leçon. Désormais, les bus qui arrivent de l’extérieur sont escortés depuis l’autoroute jusqu’au stade. «Le dispositif de sécurité est d’ailleurs mis en place à la demande des associations de supporters», remarque le commandant Branger. Les jours de matches, le commissariat dispose d’infos en direct pour suivre le déplacement des bus de supporters. À 15h, le car qui transporte les Auxerrois est signalé à Beaune. Il doit être récupéré et escorté dès le péage de Saint-Maurice. Mais le bus arrive bien plus tôt qu’annoncé. Vers 17 h, il arrive au rond-point du McDo où l’attend une escouade de policiers. Des supporters alcoolisés décompressent les portes afin de prendre la tangente. Les policiers les en empêchent, les font remonter dans le bus sous une pluie de crachats, de bouteilles et d’insultes.

Peu après 18 h, c’est en ville que ça se passe. Une quarantaine de supporters sochaliens se sont retrouvés dans un bar puis partent en convoi jusqu’au stade. Du côté de la gare, ils font exploser des fumigènes. Et encore d’énormes mortiers «des engins d’une force phénoménale. Ça peut arracher un bras. Je ne voudrais pas qu’un de mes hommes soit touché par un de ces artifices», lance le commandant Branger. En voitures et à pied, les policiers encadrent et escortent jusqu’au stade les supporterss. Samedi, une compagnie de CRS de Chalon-sur-Saône (80 hommes) et 45 policiers du commissariat de Montbéliard ont été mobilisés pour sécuriser le stade et le centre-ville. Combien devront-ils être pour le match Sochaux-Nancy (les supporters des deux clubs se vouent une haine féroce) ou Marseille?

République Tchèque: Mlada Boleslav - Banik Ostrava - 19/02/2012

Source : Mail + https://www.youtube.com

La rencontre a été interrompu plus de 10 minutes à la 49ème minute de jeu après des incidents entre fans d'Ostrava et policiers. Trois personnes ont été blessés et quatre supporters interpellés.

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Banik supporters

Bélarus: Free fight - 19/02/2012

Source : https://www.youtube.com

MTZ(Partizan )Minsk vs dinamo

Suites de Wisla Krakow - Standard Liège - 17/02/2012

Source : http://www.sudpresse.be

Pierre François, au sujet des jets de fumigènes: "Marre de payer des amendes avec les primes"

Le Standard risque d'avoir des regrets après la rencontre de jeudi soir à Cracovie (1-1 face au Wisla en seizièmes de finale aller de l'Europa League). D'abord à cause du score. Mais aussi, et surtout, à cause de quelques supporters rouches qui ont balancé des fumigènes sur leurs homologues polonais.

Le Standard avait déjà reçu de fortes amendes par le passé suite à pareils agissements lors de matches européens. On se souvient de ce début d'exercice européen avec une amende de 13.000 € suite à l'utilisation de feux de Bengale et autres fumigènes lors du déplacement à Zurich et lors de la rencontre à domicile face à Helsingborgs.

Au cas où l'UEFA réagirait suite aux incidents de jeudi soir, la sanction pourra aller de la "simple" amende, jusqu'au prochain match à domicile joué à huis-clos. Dans ce cas, jeudi prochain, pour le retour, l'enfer de Sclessin risque d'être bien silencieux...

Le Standard devrait très prochainement recevoir un rapport de l'UEFA constatant ces "incidents graves", d'après le délégué UEFA et le Security Officer présents au stade. Ces derniers ont néanmoins constaté que le club liégeois avait fait ce qu'il fallait pour tenter d'empêcher ces événements. En publiant, notamment, des vidéos appelant au calme, sur son site internet.

Pierre François, directeur-général, a réagi ce vendredi matin. "Je ne sais pas si l'on peut parler de supporters dans ce cas car ces gens ne respectent pas le club. Ils savent très bien que cela nuit au Standard et à son image, mais ils continuent... Nous en avons un peu marre de devoir reverser sous forme d'amendes les primes que nous gagnons sur le terrain."



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Source: http://www.dhnet.be

Le Standard pourrait jouer ses matchs d'Europa League à l’extérieur sans supporter (18/02/2012)

Les lancers de fumigènes par les supporters rouches à Cracovie ne resteront pas impunis. Pierre François, est outré par l’attitude de certains fans : “C’est attentatoire et suicidaire”

Les supporters du Standard et du Wisla Cracovie se sont illustrés de bien mauvaise manière dans le stade Henryk Reyman. Recevant boules de neige, gobelets remplis avec… autre chose que de la bière et autres projectiles de ce style, certains supporters rouches ont répliqué en lançant des fumigènes allumés au milieu des supporters polonais.
Un acte grave qui n’a pas échappé au délégué UEFA. Le Standard risque de devoir jouer à l’extérieur sans supporter. Mais des sanctions pour des matches à domicile sont aussi possibles. Ce qui est certain, c’est que le club va écoper d’une nouvelle amende. Elle sera salée vu la dangerosité des actes mais aussi vu la répétition de craquages match après match.
“L’UEFA et le security officer ont reconnu qu’on avait tout fait mais c’est quand même le club qui va être sanctionné. J’en ai assez d’utiliser les primes UEFA gagnées grâce à nos résultats pour payer les amendes” , regrette Pierre François qui a organisé hier une table ronde avec le groupe d’animation responsable des incidents. “Un fan qui veut supporter le Standard et qui respecte son club ne peut justifier de tels actes qui nous pénalisent.”
D’autant que le Standard multiplie les actions de sensibilisation. “C’est la seule manière d’obtenir une relative clémence de l’UEFA. Tout comme le fait de ne pas minimiser le problème. On vient de lancer une campagne de sensibilisation et on avait pris le parti de nos supporters en demandant d’annuler un tifo adverse (NdlR : un portrait de Che Guevara barré… qui a tout de même été affiché). On est fatigué mais on va continuer à taper sur le clou sinon on va droit dans le mur. Pour rappel, les fumigènes sont interdits avant tout parce qu’ils sont dangereux pour ceux qui les utilisent.”
Que dire alors du jet de fumigènes dans le public adverse ? “C’est scandaleux car c’est attentatoire” , réagit Pierre François. “Et c’est suicidaire car on sait que le fumigène va revenir. S’il tombe sur un enfant dont la doudoune synthétique prend feu, l’auteur du premier lancer va regretter son geste le restant de sa vie.”
Les supporters concernés vont aussi regretter leur attitude car ils vont être sanctionnés par le Standard.
“Une sanction est déjà en cours pour l’utilisation de fumigènes lors du Clasico” , dit Christian Hannon, le responsable de la sécurité. “Les Ultras ne recevront pas de places pour les deux prochains déplacements à Zulte Waregem et à Bruges. Maintenant, ils seront aussi privés d’autres déplacements et la sanction est exponentielle…”
De quoi faire réfléchir.

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Source: http://www.dhnet.be

Fans rouches bloqués au stade (18/02/2012)

Les forces de l’ordre polonaises ont également utilisé du gaz lacrymogène

Jeudi, 660 supporters rouches ont déambulé dans les rues de Cracovie respectant au pied de la lettre les directives données avant le départ. Notamment le fait de ne pas afficher leurs préférences politiques, la gauche, en Pologne, étant assimilée à la dictature communiste.
Les fans polonais n’avaient pas reçu les mêmes consignes puisqu’ils avaient préparé un tifo plus que provocateur avec un Che Guevara barré et une banderole sur laquelle on pouvait lire : “Pas besoin d’être fasciste pour défendre son pays”. Ils avaient aussi uriné dans des gobelets avant de les lancer dans le bloc visiteur. Pas malins, certains fans rouches ont répondu par des jets de fumigènes. Par la suite, les deux Kops se sont lancé tout ce qui leur passait sous la main jusqu’à de la moutarde et du ketchup…
Avant le début du match, les fans qui avaient opté pour la formule VIP ont également eu la mauvaise surprise d’être débarqués de l’autre côté du stade par leur chauffeur. Le temps de regagner leur place, ils ont raté les vingt premières minutes. Et après le match, un VIP qui s’était un peu écarté du groupe s’est fait agresser et détrousser par des Polonais.
Après la rencontre, les fans liégeois ont calmement regagné les sorties du stade n’aspirant qu’à une chose : se réchauffer dans les bus et, pour certains, regagner l’aéroport. Mais la police locale en avait décidé autrement ! Les forces de l’ordre polonaises ont bloqué les fans rouches devant la grille pendant une heure après le coup de sifflet final. Énervés et frigorifiés, ils ont manifesté leur mécontentement, ce qui aura eu pour effet de pousser les policiers à utiliser du gaz lacrymogène.
Bref, les Polonais ont encore du boulot à réaliser au niveau de l’accueil. Il serait temps de se dépêcher car l’Euro 2012 arrive à grands pas !

Balotelli victime de cris racistes ? - 17/02/2012

Source : http://www.europe1.fr/Sport/Football/Articles/Balotelli-victime-de-cris-racistes-952689/

LIGUE EUROPA - Manchester City s'est plaint auprès de l'UEFA après le match à Porto, jeudi.

Mario Balotelli était titulaire, jeudi soir, lors de la victoire de Manchester City sur la pelouse du FC Porto (2-1), en seizièmes de finale aller de la Ligue Europa. Décisif sur le but de l'égalisation où il pousse son adversaire Alvaro Pereira à la faute, l'international italien s'est plaint de cris de singes descendus des tribunes. Le club mancunien a envoyé une protestation officielle auprès de l'UEFA.

Yaya Touré également visé

"J'ai entendu quelque chose", a déclaré à Sky Sports News le coéquipier ivoirien de Balotelli, Yaya Touré, qui aurait lui aussi été victime de cris racistes. L'entraîneur des Citizens, Roberto Mancini, a déclaré de son côté n'avoir rien entendu, mais a précisé avoir averti son joueur avant la rencontre. "Il sait que ce genre de choses peut se produire à chaque match. C'est pourquoi je lui ai parlé avant la rencontre et que je lui ai dit de se concentrer uniquement sur son football."

Porto a fait part de sa surprise. "Ce que l'on peut dire, c'est que rien d'anormal n'a eu lieu, personne n'a noté quelque chose d'étrange, même les délégués de l'UEFA qui ont travaillé avec le club pendant le match", a déclaré Rui Cerquera, porte-parle du club, qui considère qu'il y a eu méprise avec des chants d'encouragements pour certains joueurs. "Kun, Kun, Kun (joueur de City); Hulk, Hulk, Hulk (joueur de Porto), ces chants peuvent être facilement pris pour des cris racistes." Pourtant, un supporter de Porto, interrogé par Reuters, a admis que des cris de singe avaient été lancés à l'encontre de Balotelli, après une "vilaine faute". "Mais il n'y en a plus eu par la suite", a-t-il ajouté.

Lanús (Argentine) - Flamengo (Brésil) - Copa Libertadores - 16/02/2012

Source : http://www.7sur7.be (merci à l'expéditeur)

Ronaldinho se fait cracher dessus par un gamin

A Lanus, en Argentine, Ronaldinho disputait la Copa Libertadores avec Flamengo. L'accueil réservé au Brésilien fut assez chaud, c'est le moins qu'on puisse écrire.

Dans un stade bouillant, même les enfants ont participé à l'ambiance presque malsaine de la rencontre. Ainsi, le Ballon d'Or 2005 s'est fait insulter et même cracher dessus (comme on peut le voir sur cette vidéo) par un garçon pas plus haut que trois pommes. Un comportement honteux qui n'a, heureusement, pas trop perturbé l'ancien joueur du Barça: Flamengo a ramené un nul (1-1).

Salonique sa mère! - 19/02/2012

Source : http://www.sofoot.com/salonique-sa-mere-153568.html (merci à l'expéditeur)

En Grèce, c’est bien connu, les stades sont chauds. A tel point que de nombreuses équipes européennes sont partagées quant au fait d’aller jouer là-bas, entre peur et excitation. Les exemples qui reviennent dans toutes les bouches sont évidemment le Pana et l’Olympiakos, voire l’AEK. Mais un pays, ce n’est pas qu’une capitale, on trouve d’autres guerriers chez les Hellènes. A Salonique, par exemple, où le derby entre le PAOK et l’Aris est au moins aussi chaud que ce qui peut se faire à Athènes.

Quand on pense à la Grèce, on pense forcément Athènes, la capitale, avec son Acropole et ses temples en ruines, bien sûr. Mais Athènes, c’est aussi la ville où les choses se passent à fond. L’aire urbaine compte plus de trois millions d’habitants, soit un tiers de la population totale. Footballistiquement parlant, c’est du lourd aussi, avec trois clubs (AEK, Panathinaïkos et l’Olympiakos, situé en banlieue, au Pirée) qui dominent sans partage le football hellène. Que reste-il donc ailleurs? Bah pas grand-chose, ou presque. A 500 bornes de là, dans la région de Thessalonique se trouve une ville du même nom, que tout le monde préfère appeler Salonique. Avec une aire urbaine d’un million d’habitants, la ville qui a vu naître Mustafa Kemal « Atatürk » est la deuxième ville du pays (350 000 habitants environ). Et là-bas aussi, le sport est roi. Une rivalité forte existe entre les deux principaux clubs, l’Aris et le PAOK, et pas que sur le terrain du football. Là-bas, un partisan soutient son club dans sa globalité. « Le supporter de base, il va assister à toutes les rencontres de son club, quelque soit le sport. C’est la structure du club qui veut ça. Ce qui fait que ça arrive que certains vont assister à un match de basket la veille avant de venir au stade le lendemain », explique Ricardo Faty (frère de, et ex-Nantes, Bayer et Roma, notamment), qui joue aujourd’hui pour l’Aris. Quand on sait qu’à la base, la section basket est plus cotée que la section football, on comprend tout de suite pourquoi les fans s’excitent comme des dingues avant n’importe quelle rencontre.

Une histoire de collocation

Cette idée d’appartenance est courante dans les pays d’Europe de l’Est et du Sud. Quand on aime, on ne compte pas. Aussi n’est-il pas rare de voir des types passer six soirées sur sept dehors, parce que leur club joue. On s’en fout de la discipline, on s’en fout du niveau. Le supporter est avant tout là pour représenter ses couleurs. Etant donné que les deux clubs sont situés tous les deux à l’Est de la ville, il faut tout faire pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. Les supporters jaunes et noir de l’Aris (crée en 1914) l’ont très bien compris, eux qui ont vu débarquer les Grecs d’Istanbul suite à la Grande Catastrophe juste à côté de chez eux, prendre leurs aises et fonder le PAOK en 1926, tout de noir et de blanc vêtu. Même si ces deux clubs n’ont pas un palmarès très flatteur à cause de la forte concurrence des clubs d’Athènes (2 championnats et 4 coupes pour le PAOK, 3 championnats et une coupe pour l’Aris), les fans sont fiers de leurs couleurs. « Les supporters sont très fiers de leurs équipes, et les soutiennent pendant toute la rencontre. Vraiment, j’ai été agréablement surpris en débarquant là-bas, je ne m’y attendais pas du tout. Ils ont ça dans le sang, de toute façon. L’an dernier, à la fin du match contre City, on en a parlé avec Pat Vieira, il était surpris par l’accueil de notre stade. En plus, nous, on n’a pas un grand stade, il fait 20-25 000 places, et quand tu vois des fumis, des feux d’artifice comme ce qui se fait à la Bombonera, tu peux être étonné », toujours Faty. Car oui, là-bas, on dirait que le fumigène est une ressource naturelle. En plus, ils ont de la chance, c’est toléré. Que ce soit au stade Toumba (PAOK) ou au Kléanthis-Vikelidis (Aris), on s’en donne à cœur joie.

Le derby qui soulage (un peu) de la crise

Ce qui est moins toléré, en revanche, ce sont les banderoles à caractère politique, à la mode depuis le début de la crise dans le pays. A tel point qu’en début de saison, c’était le bordel, les arbitres ayant reçu pour consigne de stopper un match s’ils voyaient des supporters faire part de leurs revendications politiques et/ou salariales. Alors qu’Athènes est actuellement à feu et à sang, en province, ça se ressent moins, même si ça va pas. « Salonique, c’est beaucoup plus calme qu’Athènes, quand même. C’est vrai qu’il y a eu des manifs. Au tout début de la crise, il y a même quelqu’un qui s’est immolé par le feu, ce qui n’est pas rien. Globalement, les gens sont énervés, mais c’est pas comme à Athènes. Ça reste compliqué quand même », explique Faty. Une crise qui touche tout le monde, même les footballeurs. Moults salaires n’ont été versés, et beaucoup de joueurs se sont retrouvés en galère. « L'an dernier, vu qu'on faisait un bon parcours en Coupe d'Europe, on était payé régulièrement. Depuis cette année, on commence à sentir la crise. On est payé au compte-gouttes, un coup 5 000 euros, 7 000 puis 10 000 euros. Moi, Dieu merci, j'avais de l'argent de côté donc ça m'a permis de vivre bien », avait raconté Ricardo Faty à rue89. Il paraît qu’en plus, le fait d’être un étranger, ça aide, pour une fois. « Les joueurs grecs sont plus habitués à ça, ils connaissent la situation du club, du pays. Du coup les étrangers sont prioritaires pour le salaire. Deux joueurs sont partis à la FIFA pour casser leur contrat car ils n'étaient pas payés depuis un an. Je ne sais même pas comment ils faisaient pour vivre ».

Ce soir, malgré la crise, toute la ville de Salonique mettra ses problèmes de côté pour une seule raison: le derby. Demain, au stade Toumba, supporters du PAOK et de l’Aris chanteront à tue-tête leur amour pour le club, malgré la faim qui tenaille le ventre. Et même si c’est chaud en ce moment, c’est vraiment une occasion pour aller se faire voir chez les Grecs.

Hamburger SV - Werder Bremen - 18/02/2012

Source : http://www.mopo.de + https://www.youtube.com (merci à l'expéditeur)

A la 43 minutes de jeu, le joueur du Werder, Marko Marin a été la cible de jets d'un gobelet de bières et d'un briquet qui l'a atteint au mollet, sans gravité.

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France: Des supporters dans le collimateur - 20/02/2012

Source : http://sport.francetv.fr

Réapparition du phénomène raciste et augmentation de la part des engins détonants dans l'usage de la pyrotechnie marquent les actes de hooliganisme dans et autour des stades de football, selon un bilan à mi-saison 2011-2012 rendu public lundi par la police. Selon le commissaire Antoine Boutonnet, chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), il existe "un phénomène préoccupant qui est le retour du racisme en tribune".

Si le phénomène est circonscrit à quelques groupes, il se généralise au yeux du commissaire Antoine Boutonnet. Ainsi, a-t-il relevé, une personne qui "faisait le salut nazi en tribune à Brest, le 28 janvier dernier, a été interpellée". Trois jours plus tard, "grâce à une enquête judiciaire approfondie, ce sont six pseudo-supporters lyonnais qui ont été interpellés, après avoir tagué des véhicules de supporters stéphanois et un immeuble de signes analogues tels que des croix gammées", a poursuivi M. Boutonnet.
Dans ce domaine, même si "ce sont des signaux faibles pour l'instant, nous les prenons aussitôt en compte, nous sommes extrêmement vigilants, il y a une tolérance zéro et nous n'hésitons pas à intervenir", a-t-il ajouté. Si, en matière de hooliganisme, on assiste à "une baisse plus que significative des faits constatés dans et aux abords des stades", a-t-il dit, il existe toutefois un "changement dans l'usage de la pyrotechnie". "La part des engins détonants est passée de 12% au cours de la saison 2010-2011 à 41% depuis la reprise des championnats de ligues 1 et 2 en août". Ces engins vont "du simple pétard à l'usage d'engins de fabrication artisanale fabriqués avec des substances chimiques potentiellement explosives", selon le commissaire Boutonnet.

432 interpellations

Au total, depuis la reprise des deux ligues, la police a procédé à 432 interpellations pour faits de hooliganisme, principalement pour usage et/ou introduction d'engins pyrotechniques, devant l'ivresse ou les infractions à la législation sur les stupéfiants. Parallèlement, à ce jour, 341 personnes sont interdites de stade, qu'il s'agisse de mesures administratives ou judiciaires, a-t-il précisé. Quant aux associations de supporteurs dissoutes, "il est hors de question de (les) laisser se reconstituer, de façon ouverte ou déguisée", a souligné le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet.
Il a indiqué que "dans les prochaines semaines" une réunion serait organisée Place Beauvau avec l'ensemble des personnes concernées (dont les instances nationales du football) et les responsables des clubs de Bordeaux, Lyon, Montpellier, Nice et Saint-Etienne.

CS Bruges - OH Leuven - 18/02/2012

Source : presse locale

Des supporters du Cercle volent un drapeau d'OHL

En marge de la rencontre qui opposait le Cercle de Bruges à Oud-Heverlee Leuven, samedi soir, la police est intervenue à l'encontre d'un petit groupe de supporters du Cercle.
Ces derniers avaient dérobé un drapeau sur l'Oude Markt à un groupe de supporters d'OHL qui se trouvaient dans un café.

En fouillant les supporters locaux la police trouvera des pilules d'XTC sur l'un d'eux, mais ne rendra pas le drapeau en question.

OM-Inter : mamma mia, quelle histoire ! - 21/02/2012

Source : La Provence

Les difficultés de communication, côté italien, altèrent l'organisation et l'accueil des tifosi

On peut être voisins, pays frontaliers, cousins même comme on l'entend souvent par ici, la communication n'est pas toujours l'apanage des grands. Depuis le tirage au sort du huitième de finale, l'organisation et l'accueil des supporters de l'Inter a été au centre des préoccupations du service sécurité de l'OM. Le sujet s'est révélé être un casse-tête quotidien. À la veille de la rencontre, tous les détails n'ont pas été résolus.

Dans un premier temps, l'Inter Milan a demandé l'application du règlement UEFA et a exigé le quota de 2 000 places dévolus au club visiteur. Dans un deuxième, un volant de 400 places supplémentaires a été demandé, requête acceptée par l'OM. Un accord non innocent. La tribune Ganay étant exclusivement réservée aux tifosi, cela a permis à l'OM d'augmenter la recette en billetterie, grâce à l'ouverture des zones basse et haute.

Or, depuis le vendredi 16 décembre, l'OM réclame un interlocuteur privilégié pour discuter des conditions d'accueil et de sécurité. La demande est reformulée le mardi 17 janvier quand les émissaires olympiens, Guy Cazadamont et Louis Vassallucci, se rendent à Milan afin de préparer le déplacement de l'équipe pour le match retour. Depuis, les informations sont souvent contradictoires et inquiètent aussi les services préfectoraux. Dans un premier temps, il est annoncé 40 bus, chiffre ramené à 30. Le consulat d'Italie avance le nombre de 7, un chiffre qui représenterait essentiellement la frange Ultra des supporters intéristes. Les policiers français ne parviennent pas à savoir si des spotters italiens (spécialisés dans les supporters à risque) effectueront le déplacement : "Autant avec les Anglais et les Allemands, nous avons travaillé avec une rigueur très stricte, autant pour ce match nous sommes dans le flou, indique-t-on en haut lieu. Nous n'avons aucune confirmation, aucun retour. Il est délicat de travailler avec sérénité." Pourtant, nul ne s'attend à des arrivées de personnes démunies de billets.

L'OM a une seule certitude : si l'Inter a organisé un voyage privé pour ses 200 VIP, il n'assurera aucun encadrement pour les 2 400 autres tifosi : "Ils ne mettent aucun stadier à disposition, regrette Guy Cazadamont. Nous allons donc déployer dans notre quota de 623 stadiers réquisitionnés pour la rencontre, une cinquantaine de nos agents pour dresser un cordon de sécurité. Dans le hall 7, où seront procédées aux vérifications d'usage, fouille et contrôle de billets, nous disposerons des stadiers parlant italien afin d'avoir une facilité de compréhension et d'être à l'écoute de la moindre demande. Nous nous évertuons à tout anticiper. J'espère que d'ici ce mercredi, l'Inter saura être attentif à nos préoccupations. Elles sont d'autant plus importantes que nous tenons compte de la situation sportive. La défaite de l'Inter à domicile contre Bologne, vendredi dernier, nous oblige à redoubler de vigilance."

Les dernières informations font état d'une restitution de 300 places ! L'OM espère tirer tout cela au clair, aujourd'hui, lors d'une nouvelle réunion programmée à 18 h au stade Vélodrome.

SS Lazio - Atletico Madrid - 15/02/2012

Source : www.okroma.it (Merci à l'expéditeur)

Après la rencontre, un groupe composé de 30 à 50 ultras de la Lazio suivra un groupe d'espagnol équivalent en nombre. A la station Termini, les italiens passeront à l'attaque mais la police interviendra rapidement et interpellera 15 ultras de la Lazio.

Ecosse: Arbroath - Cowdenbeath - 18/02/2012

Source : http://www.thecourier.co.uk (Merci à l'expéditeur)

La police est intervenue dans les gradins suite à une bagarre entre supporters d'Arbroath et de Cowdenbeath.



Les incidents ont démarré à la mi-temps de cette rencontre de deuxième division écossaise. Par habitude, les supporters des deux équipes ne sont jamais séparés dans ce stade. La bagarre a été vite maîtrisée, les policiers et stewards formant une barrière entre les fans rivaux.
Après le match, les supporters visiteurs ont été escortés par les forces de l'ordre jusqu'à la gare.
La police qui a ouvert une enquête a identifié 30 à 40 durs qui ont participés à la bagarre.

Traduction Underground Fans ©

Angleterre: Hartlepool United - Notts County - 18/02/2012

Source : http://www.hartlepoolmail.co.uk + The Sun

La police de Cleveland a ouvert une enquête après que deux supporters de Notts County aient reçu des projectiles. L'un a été blessé au bras et l'autre à la tête. Ils ont été soignés sur place.
Le gardien visiteur, Stuart Nelson, a également été la cible des supporters d'Hartlepool.

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MSV Duisburg - St. Pauli - 19/02/2012

Source : http://www.derwesten.de

Des incidents ont eu lieu après le match de seconde division entre le MSV et St-Pauli, devant la gare centrale et le club "Djäzz". Une vingtaine d'hooligans de Duisburg, qui auraient hurlé des slogans nazis, ont chargé les fans de St-Pauli. La police est intervenue pour les séparer en utilisant leurs matraques et du gaz lacrymogène. Trois policiers ont été blessés et deux hooligans locaux, âgés de 25 et 28 ans, ont été arrêtés. C'est un témoin de la scène qui a passé un appel téléphonique aux forces de l'ordre qui se sont rendues sur place à cinq véhicules.

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TSV 1860 München - Fortuna Düsseldorf - 19/02/2012

Source : http://www.merkur-online.de

La veille du match, vers 22.30, six ou sept supporters de Düsseldorf ont croisé la route de 30 à 40 fans de Munich. L'affrontement ne s'est pas fait attendre, au cours duquel un fan visiteur, âgé de 19 ans, a été blessé. Il a subi une fracture de la pommette et une commotion cérébrale et a dû être emmené à l'hôpital. La police a interpellé deux fans de 1860.
Il n'y pas eu d’incident le jour du match.

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Italie: Vieste - AC Monopoli - 19/02/2012

Source : http://www.teleradioerre.it + http://www.foggiatoday.it

Les carabiniers de Vieste sont intervenus à la suite d'échauffourées entre supporters rivaux qui ont eu lieu après la rencontre. Quatre supporters de l'équipe visiteuse ont été arrêtés et placés en garde à vue à Foggia. Un cinquième supporter a été arrêté plus tard. Ils sont tous dores et déjà interdits de stade et de se rendre dans la ville de Vieste. Neuf policiers ont été blessés dont cinq ont été soignés sur place, au poste d'urgence. Une enquête a été ouverte afin d'identifier d'autres fauteurs de trouble.
Les premières échauffourées avaient commencé avant la partie, car une bonne partie de la centaine de supporters de Moniopli n'avait pas de billet de stade et a été contrainte de rester en dehors du stade Riccardo Spina.

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Bayer Leverkusen - FC Augsburg - 18/02/2012

Source : http://www.ksta.de

La police a expulsé plusieurs dizaines de supporters d'Augsburg, après un accrochage avec les stewards, lors de la traditionnelle fouille à l'entrée du stade. Trois supporters ont été interpellés. En signe de protestation, les 34 fans visiteurs déjà en tribune ont quitté le stade avant le coup d'envoi.

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PSG: Un collectif d’associations en charge de l’animation des tribunes - 23/02/2012

Source : http://www.canal-supporters.com

Depuis le départ des anciens abonnés de Boulogne, Auteuil et des quarts de virage, la question de l’ambiance au Parc des Princes est au centre des discussions. Si de nouveaux abonnés avaient pu bénéficier de micros et de tambours pour relancer des chants, certains spectateurs des virages ont été surpris de voir d’autres supporters accrédités « SOS Racisme » aux manettes lors du récent PSG-Montpellier.

« Ces nouveaux groupes à Auteuil et Boulogne ne sont pas à 100% composés de personnes issues de SOS Racisme, corrige Jonathan Hayoun, Président de l’UEJF (NDLR: Union des étudiants juifs de France), mais d’un collectif d’associations nommé Sportitude. Ces groupes prouvent que notre partenariat avec le PSG fonctionne bien et porte ses fruits après avoir mis en place un certain nombre d’actions suite aux débordements racistes que nous avons pu observer au Parc des Princes. L’application du plan Leproux était nécessaire et nous espérons rassembler un maximum de monde en tribune. » Ce que confirme Jacqueline Bensoussan de l’UEJF: « Il est tout à fait exact que nous avons pris place en tribune via le collectif Sportitude dont SOS Racisme fait pleinement partie. Depuis plus d’un an, nous surveillons et nous observons ce qui se déroule au Parc des Princes et notre travail commence à payer. Nous sommes présents en virages depuis deux trois matchs et nous avons pris le micro depuis le dernier match contre Montpellier, et encore, pas bien longtemps. Plusieurs membres de la communauté ont demandé à être en charge de l’animation des tribunes. Je sais que SOS Racisme est déclaré proche du PS dans l’opinion générale mais Sportitude n’est absolument pas une association politisée. Nous avons reçu l’accord du PSG car nos membres sont respectueux vis-à-vis des dirigeants et du club dans son ensemble. C’est une décision du PSG, pas de nous directement et ce n’est absolument pas une action contre les anciens abonnés. »

Canal Supporters a interrogé à ce sujet Hermann Ebongue, vice-président de SOS Racisme et président de l’Observatoire du Parc des Princes. « Dire que ces gens font partie de SOS Racisme est faux, explique-t-il, ce sont avant tout des supporters du PSG qui ont rejoint le Comité de Surveillance. Nous sommes présents dans toutes les tribunes du stade et pas seulement en virages. C’est grâce à ces bénévoles que nous avons mis en place un certain nombre d’actions en collaboration avec le club. On ne s’improvise pas supporter du jour au lendemain surtout que tous nos membres ne supportent pas obligatoirement le club de la capitale. Je le répète, ceux qui sont présents au Parc des Princes sont avant tout des amoureux du club avant d’être de SOS Racisme. Le PSG se veut avant-gardiste dans la façon de supporter son équipe et nous ne sommes pas là pour prendre la place d’autres supporters mais pour sensibiliser les gens à de nouvelles valeurs. »

Pierre Fournel, ancien président de la LICRA, au fait des questions qui concernent le PSG, nous a apporté son point de vue: « La LICRA est en train de resigner une nouvelle convention avec le Paris Saint-Germain. Au début nos relations étaient difficiles mais constructives et aujourd’hui elles se sont clairement pacifiées. Nous avons toujours eu la volonté de faire bouger les choses et le plan Leproux fut une décision courageuse mais nécessaire. Avec SOS Racisme, nous avons deux politiques différentes mais complémentaires finalement. Notre seule différence pourrait être notre date d’arrivée au PSG. Cela fait presque une dizaine d’années que nous sommes présents et SOS seulement deux ans. Nous avons un peu l’impression qu’ils sont arrivés après la bataille. »

Cette alternative d’un collectif d’associations en charge de l’animation des tribunes choisie par le club confirme le stand-by dans les discussions avec les anciens abonnés et ceux qui ont voulu prendre la relève ces derniers mois.

France: En marge du match VAFC-Lille, un supporter avait envoyé des SMS pour organiser un "fight" avec les Lillois - 22/02/2012

Source : lobservateurduvalenciennois.fr

Un supporter du VAFC devra répondre de "provocation directe à un attroupement armé" devant le tribunal correctionnel de Valenciennes.

Voilà une histoire qui rappelle les plus sombres heures du hooliganisme. Le 3 février dernier, un représentant commercial âgé de 29 ans, originaire de Cuinchy (près de Béthune) était placé en garde à vue au commissariat de Valenciennes. La police reproche à ce supporter du VAFC d'avoir envoyé le 26 janvier dernier quelque 26 SMS à d'autres supporters des Rouge et Blanc, les invitant à "aller faire un fight" avec les supporters lillois, à l'occasion du derby du Nord opposant le VAFC à Lille lors des huitièmes de finale de la Coupe de France. "Ramenez toute votre haine", avait-il ajouté dans son message. Lors de son audition par les policiers valenciennois, le jeune homme aurait expliqué que c'était une blague. Sans rire cette fois, il devra répondre de "provocation directe à un attroupement armé" devant le tribunal correctionnel de Valenciennes le 8 mars prochain. En attendant, il a été interdit de stade.

Allemagne: Un supporter d'HSV condamné à 14 mois de prison avec sursis - 22/02/2012

Source : http://www.express.de

Un supporter d'Hambourg SV qui avait placé des explosifs dans la tribune des fans du club rival, St-Pauli, avant le derby, a été reconnu coupable de tentative de voies de fait aggravée et condamné à 14 mois de prison avec sursis. Les explosifs agricoles été équipés d'une minuterie mais fort heureusement un employé du club les avait découvert quatre jours avant le match et avait prévenu les policiers. Selon le procureur, les explosifs étaient suffisamment puissants pour blesser plusieurs personnes.

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