Saison 11/12 - Février

France: Les supporters niçois interdits de stade samedi à Ajaccio - 01/02/2012

Source : http://infurmazione.unita-naziunale.org

Les supporters de l’OGC Nice ne seront pas autorisés à se rendre à Timizzolo samedi, pas plus qu’ils ne seront autorisés à s’approcher du stade. Le préfet de Corse a pris hier un arrêté en ce sens. Le représentant de l’Etat, s’appuyant sur les violents affrontements passés pour justifier sa position. Un dispositif de police conséquent sera mis en place à cette occasion.
Des physionomistes du commissariat de Nice viendront épauler leurs collègues ajacciens pour identifier d’éventuels supporters soucieux de déroger à la règle. Bateaux et avions en provenance de Nice seront donc méticuleusement contrôlés en fin de semaine. Enfin, la justice annonce qu’elle ne tolèrera pas le moindre débordement, précisant qu’elle sanctionnera lourdement les fauteurs de troubles.

Belgique: Mort pour un seau d’olives - 01/02/2012

Source : http://www.dhnet.be

Ce lundi, ils ont expliqué la scène à laquelle ils ont assisté avant le décès d’un supporter carolo en 2008

Pour certaines personnes, le football est plus qu’un sport, c’est une religion. La ferveur qui se dégage lors de rencontres peut en attester. Par malheur, dans certains cas, fort heureusement isolés, cette ferveur mène à des scènes de violence extrême, comme ce fut le cas le 4 octobre 2008 à 18h.

Un différend entre le gérant du snack Le Lido de la rue de Nimy à Mons et des supporters carolos y avait viré au drame. Ali, le gérant du snack était occupé à décharger des marchandises lorsqu’un passant, en l’occurrence un supporter carolo, a bougé à un seau d’olives.

Ce geste n’aurait-il pas plu au gérant ? Toujours est-il qu’une bagarre a alors éclaté. Le gérant a saisi un diable. Son fils, Adem, a donné un coup de couteau à l’un des supporters qui n’a pas survécu. Un autre carolo a été blessé et a pris la fuite.

Les versions entre la partie civile et la défense divergent fortement. Selon Me Ureel, avocat de la partie civile, la blague du supporter a suscité l’énervement du gérant qui s’est littéralement déchaîné avec un diable. Dans le chef de la défense, Me Discepoli évoque lui la légitime défense. Le fils du gérant aurait senti son papa menacé par cet attroupement de supporters. Le père et le fils disent notamment avoir entendu, peu avant la scène, les supporters crier “Charleroi Hooligan”.

Adem comparaît actuellement pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Ce lundi, des spotters (des policiers chargés d’assurer la sécurité au sein des supporters) ont témoigné devant le tribunal. Ils se trouvaient à quelques mètres de la scène.

Ces policiers avaient tout d’abord aperçu les supporters au café Le lumeçon où se rassemblent des Montois. Ils leur avaient conseillé de se diriger vers le stade. Les supporters avaient alors affirmé qu’ils voulaient aller boire un verre dans le centre. Ce qu’ils avaient fait. Par précaution, les deux spotters les avaient suivis. Ils avaient également décidé de filmer en vue d’un éventuel débordement.

Les deux policiers ont déclaré que les supporters étaient calmes et très corrects. Ils ont ajouté ne pas avoir vu la scène du seau d’olive, mais ont entendu le cri “Charleroi Hooligan”. Selon eux, les supporters étaient, à ce moment-là, près de l’hôtel Le Lido. Il est donc possible que les personnes se trouvant dans le snack l’aient entendu. Les policiers ont aussi affirmé ne pas avoir vu un homme sortir du lot. Ils n’avaient rien remarqué de spécial avant d’apercevoir un diable surélevé.

C’est alors qu’ils ont compris qu’une bagarre éclatait. “Le diable a été l’élément déclencheur. Comme nous pensions qu’il s’agissait d’une bagarre, mon collègue s’est dirigé vers le snack alors que moi j’ai veillé à ce qu’une partie des supporters ne revienne plus”, a déclaré l’un d’eux.

France: Pétard, fumigènes, feux de bengale... même peine ! - 01/02/2012

Source : http://www.om.net

Depuis quelques matchs, les pétards ont fait leur apparition dans les stades, notamment à Rennes. Il ne faut pas oublier qu’un pétard est un « engin pyrotechnique » au même titre qu’un fumigène, un pot de fumée ou un feu de bengale et que son utilisation dans une enceinte de football est proscrite sous peine de sanctions prononcées par la LFP.
Le club de Nice par exemple, a été sanctionné directement par la commission de discipline de la LFP, en vertu des articles 409 et 412 des règlements, à un match à huis clos partiel pour notamment, une vingtaine de pétards allumés. Le club marseillais est d’ailleurs sous le coup d’une sanction similaire (match à huis clos) alors que les clubs de supporters risquent eux-aussi, d’être pénalisés (suspension, dissolution). L’OM insiste une fois encore sur les efforts à poursuivre dans la prévention de l’utilisation irresponsables d’engins pyrotechniques et tout particulièrement les pétards dont les conséquences sont extrêmement graves.
A Rennes, un supporter a été interpellé pour usage d’un engin pyrotechnique, placé en garde en vue et sera prochainement jugé.
Depuis le début de la saison, une dizaine de supporters de l’OM a été interpellée, placée en garde vue et condamnée à des interdictions de stade, voire à des peines d’emprisonnement avec sursis pour trois d’entre eux. De son côté le préfet a traité une cinquantaine de cas qui a abouti à des interdictions administratives de stade. Il est plus que jamais temps de faire preuve de bon sens et de bannir toutes ces pratiques inconscientes.

Egypte: Al-Masry - Al-Ahly - 01/02/2012

Source : http://www.dhnet.be

Violences après un match de foot en Egypte: 73 morts



Le bilan pourrait s'alourdir encore

73 personnes sont mortes mercredi soir dans des violences qui ont éclaté après un match de foot entre deux équipes égyptiennes dans la ville de Port Saïd (nord), selon un nouveau bilan obtenu auprès de quatre hôpitaux du Caire.

Des heurts entre supporteurs des deux équipes, Al-Masry et Al-Ahly, ont fait 73 morts et des centaines de blessés, et "ce bilan pourrait s'alourdir", ont indiqué des responsables dans ces quatre établissements.

Marseille - OGC Nice - Coupe de la Ligue - 01/02/2012

Source : Nice-Matin

Le bus des supporters niçois attaqué à son arrivée à Marseille

Le bus du club des supporters de l'OGC Nice a été attaqué par une bande de voyous ce mercredi soir à Marseille.
C'est au moment où le bus rentrait dans la capitale phocéenne qu'un jeune homme, venu à pied, a jeté une barre de fer dans le pare-brise du bus. Touché par des éclats de verre, le président du club José Boeto s'en tire sans aucune égratignure.
A noter que plusieurs voitures immatriculées dans le « 06 » ont été caillassées dans le centre-ville de Marseille. Il y aurait un blessé léger à déplorer.



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Source : L'Equipe

Des Niçois agressés à Marseille

Des Niçois, qui venaient assister à Marseille à la demi-finale de la Coupe de la Ligue entre l'OM et Nice, ont été agressés à bord de leur voiture, mercredi, peu avant la rencontre. Une dizaine de personnes, encagoulées et armées de battes de base-ball et qui ne portaient aucun signe distinctif, s'en sont pris à des voitures immatriculées 06 (Alpes-Maritimes) et qui circulaient au ralenti, peu après la sortie de l'autoroute. Interrogée par l'AFP, la préfecture des Bouche-du-Rhône a confirmé que deux voitures de supporters niçois avaient été dégradées et qu'un bus avait été légèrement touché par des projectiles.



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Source : 20Minutes.fr + http://omfans.fr

Par ailleurs, un policier et un stadier ont été blessés durant le match indique le club olympien. Le policier a été touché à l'oreille par un jet de pétard, indique Guy Cazadamont, responsable à la sécurité de l'OM.

Huit interpellations

Durant la mi-temps, l'arbitre de la rencontre a réuni les délégués et averti que la rencontre pourrait être arrêtée si les 1.200 supporters niçois continuaient à jeter des pétards et autres engins pyrotechniques pendant le match. Au total, huit supporters niçois ont été interpellés.

France: Dix « supporters » rennais bientôt interdits de stade - 02/02/2012

Source : Ouest France

Le préfet d’Ille-et Vilaine a sur son bureau, concernant des « supporters » rennais dix dossiers d’interdiction de stade dont les arrêtés devraient être pris dans les jours à venir. Ils concernent des jeunes hommes qui lors du déplacement à Caen, le 14 janvier, avaient été exclus de l’espace supporters visiteurs du stade Michel-d’Ornano, par les services de sécurité du Stade Rennais, pour des faits de violences, et d’incitation à la rébellion. « Ils ont eu un comportement intolérable, explique Patrick Frétel, secrétaire général du Stade Rennais, en charge de la sécurité. La plupart d’entre-eux sont connus de notre service ». Il s’agirait en fait, de membres d’un groupuscule d’ultras ayant appartenu aux Breizh Stourmer, dissous depuis août 2008, et qui selon le directeur de la sécurité du Stade Rennais tenterait de noyauter le groupe Unvez Kelt en perte d’influence. Les décisions administratives d’interdiction demandées sont d’un an minimum. Quatre hooligans rennais sont déjà interdits de stade, dont certains jusqu’en 2013 et 2014 (interdiction judiciaire) pour des violences survenues lors du déplacement à Auxerre, en novembre 2010. Les prochaines décisions préfectorales devraient donc porter ce nombre à 14. « On en a eu jusqu’à 25, précise Patrick Frétel, mais je ne suis pas friand de ce genre de record ».

Violences en Egypte : fureur des supporters contre la police - 02/02/2012

Source : Le Parisien

La police a tiré jeudi après-midi des gaz lacrymogènes contre des manifestants qui s'approchaient du ministère de l'Intérieur au Caire pour exprimer leur colère après des affrontements meurtriers entre supporteurs de football, mercredi soir à Port Saïd, dans le nord du pays.
Les manifestants, criant contre le pouvoir militaire et la police, ont été empêchés par la police anti-émeutes, qui bloquait la route.

Des supporters furieux ont accusé les autorités d'inertie pendant les violences qui ont fait 74 morts et des centaines de blessés. Ces supporteurs du club cairote Al-Ahly s'étaient rassemblés sur la place Tahrir, symbole de la révolution. Ils ont bloqué les accès à la place et empêché les voitures de passer. «Soit justice leur est rendue, soit nous mourrons comme eux», scandent-ils.

Par ailleurs, dans le quartier de Mohandessine, environ 2.000 personnes sont réunies, agitant des drapeaux égyptiens et des bannières d'Al-Ahly. Toute la nuit, les appels à manifester devant le ministère se sont multipliés sur les réseaux sociaux.

A Port-Saïd, ville située à l'entrée nord du canal de Suez, le calme régnait jeudi. La télévision d'Etat avait annoncé dans la nuit le déploiement de l'armée sur place pour «éviter de nouveaux affrontements». Des correspondants de l'AFP n'ont noté aucune présence des forces armées jeudi dans la ville, mais des soldats étaient visibles à l'extérieur.

Le maréchal Tantaoui se veut rassurant

Le Conseil suprême des forces armées, au pouvoir en Egypte, a décrété un deuil national de trois jours et a tenu jeudi une réunion d'urgence pour examiner «les mesures nécessaires pour faire face aux conséquences de ces évènements tragiques», selon l'agence officielle Mena. Le maréchal Hussein Tantaoui, président du CSFA, s'est voulu rassurant en affirmant que la situation sécuritaire en Egypte resterait "bonne". «Ce n'est pas quelque comme ça qui va faire tomber l'Egypte (...). Ce genre de choses peut arriver n'importe où dans le monde», a-t-il dit.

Une réunion extraordinaire du Parlement a débuté à la mi-journée. En outre, le directeur de la sécurité de Port-Saïd, Essam Samak, a été démis de ses fonctions, la direction de la fédération égyptienne de football a été limogée et la police dit avoir arrêté 47 personnes. En dépit de ces sanctions, de nombreux Egyptiens évoquent une «conspiration contre la révolution».

Les "Ultras", groupe de supporteurs de foot parmi les plus fervents et les plus organisés, ont été présents pendant la révolte de janvier-février 2011 et ont continué par la suite à participer à des manifestations hostiles à l'armée et la police, ce qui alimente sur les réseaux sociaux les soupçons d'une "vengeance" à leur encontre. «Après avoir semé la discorde entre les forces politiques, puis s'être vengés de la société civile, ils (les dirigeants) ont maintenant commencé à semer la discorde entre les gouvernorats, et rien n'est plus facile que d'utiliser le football», accuse sur son compte Twitter Gamal Eid, président du Réseau arabe pour l'information sur les droits de l'Homme.

Les Frères musulmans, grands vainqueurs des dernières élections législatives, ont accusé les partisans du président déchu Hosni Moubarak d'être responsables des violences.




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A Port-Saïd, on crie au complot

Après les violences de la veille, les habitants de Port-Saïd s'indignent des défaillances de la sécurité. De nombreux témoins font état de supporteurs frappés à la tête, écrasés ou asphyxiés lors des affrontements ou en raison de mouvements de foule que la police anti-émeute n'a pas su, ou voulu, maîtriser. Certains affirment que
des supporteurs ont été piégés dans les gradins bondés. D'autres que les soldats n'ont pas procédé correctement à la fouille des spectateurs. «Ce qui est arrivé est un complot !», lance un homme sur le trottoir. «Ils auraient dû renforcer la sécurité, ça n'a pas été fait, puis les lumières se sont éteintes», dit un autre. Un autre encore assure que les soldats sont restés assis jusqu'à la fin du match et n'ont pas devancé les débordements. A l'hôpital, un médecin détaille des morts par asphyxie, mais aussi des blessures mortelles à la tête et des fractures. Prompte à lier cet évènement aux difficultés de la transition politique, le population partagel'opinion que ce chaos meurtrier a été voulu et dirigé...

Allemagne: Pour des interdictions de stade à vie ? - 03/02/2012

Source : http://www.ndr.de

Environ 15.000 fans à problèmes sont répertoriés par la police allemande. Le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe, Uwe Schünemann, est pour une interdiction de stade à vie contre les fauteurs de troubles qui agissent en marge des matches de foot-ball.

Six supporters de l'OL accusés de tags racistes à l'encontre de fans de l'ASSE - 04/02/2012

Source : Foot01

Après une enquête menée conjointement par la police de Lyon et de Saint-Étienne, six supporters de l’Olympique Lyonnais, tous membres du groupe Mezza Lyon, connu pour ses amitiés avec l’extrême-droite, ont été interpellés cette semaine. Selon le Progrès, les six individus en question seront jugés prochainement après différents méfaits commis à l’encontre de supporters de l’AS Saint-Étienne et plus précisément des Magic Fans. Tags racistes sur leur local, dégradations de véhicules arborant l’autocollant de cette association, les six jeunes en voulaient particulièrement à ce groupe stéphanois. Sur les six personnes interpellées, cinq étaient déjà connus des services de police, l’un d’eux étant même interdit de stade. En attendant le jugement, ils ont d’ores et déjà été soumis à un rude contrôle judiciaire qui leur interdit de sortir la nuit sauf impératif, de fréquenter un stade et de se rendre à Saint-Étienne.

Trains spéciaux: les fans des YB continueront d'être accompagnés - 04/02/2012

Source : Romandie News

Les CFF vont poursuivre le projet d'accompagnement des supporters bernois dans les trains par des responsables du club de football des Young Boys (YB). Tous les partenaires s'accordent sur le succès de cette expérience.

Depuis septembre, sept trains spéciaux ont été mis en circulation lorsque Young Boys ne joue pas à domicile. Ils ont transporté quelque 3500 supporters. Des membres du club de football bernois, spécialement formés, assurent la sécurité et la propreté à l'intérieur du convoi.

Depuis, les déprédations ont diminué, s'est réjoui le directeur général des CFF Andreas Meyer lors d'une conférence de presse organisée vendredi. Il a précisé toutefois que cela n'était pas un problème important pour ce club, car la collaboration avec les fans de l'équipe bernoise est bonne depuis des années.

Andreas Meyer a rappelé que les fans de football causaient pour plusieurs millions de francs de dégâts chaque année dans les trains spéciaux mis à leur disposition. Il espère donc que d'autres clubs prendront exemple sur ce qui se fait avec YB.

"Nous sommes ouverts à tout moment pour des discussions", a assuré le directeur général des CFF. La solution adoptée à Berne permet de réaliser des économies notamment sur les coûts liés au personnel, soit près de 12'000 francs.

France: Huis clos partiel pour le match Nice-Caen - 04/02/2012

Source : http://lci.tf1.fr

La rencontre de la 25e journée de Ligue 1 entre Nice et Caen, prévue le 25 février, sera disputée à huis clos partiel, a annoncé jeudi la Ligue de football professionnel (LFP). La Commission de discipline de la LFP avait sanctionné la semaine dernière le club azuréen, dernier de Ligue 1, lui imposant la fermeture pour un match de la tribune populaire sud après des incidents survenus lors du quart de finale de Coupe de la Ligue entre Nice et Dijon. "Réunie le 1er février, la Commission des compétitions a décidé d'appliquer cette sanction sur la rencontre OGC Nice-SM Caen", dit un communiqué publié jeudi sur le site de la Ligue (www.lfp.fr). La sanction fait suite à l'utilisation répétée d'engins pyrotechniques dans cette tribune. La LFP s'était notamment saisie de faits semblables lors du match de Ligue 1 Nice-Rennes, en décembre.

Allemagne: Hanovre sanctionné après les incidents à Liège - 02/02/2012

Source : http://www.7sur7.be

Le club de football allemand de Hanovre 96, adversaire du FC Bruges en seizièmes de finale de l'Europa League, a été condamné à payer une amende de 45.000 euros à l'Union européenne de football (UEFA). Le comportement de ses supporters en déplacement à Copenhague (3 novembre) et au Standard de Liège (30 novembre) où ils ont allumé des feux d'artifice est à l'origine de la sanction, a annoncé jeudi le club de Bundesliga qui a interjeté appel.

L'UEFA a infligé 30.000 euros d'amende pour l'attitude des supporters au stade du Standard des fumigènes et des feux d'artifice ont été lancés. Un montant de 15.000 euros a été exigé pour les dégâts causés au stade du FC Copenhague.

Hanovre 96 avait terminé 2e du groupe B derrière le Standard et s'était donc qualifié pour les seizièmes de finale. Il accueillera Bruges le 16 février et se rendra une semaine plus tard au stade Jan Breydel.

West Ham United - Millwall FC - 04/02/2012

Source : So Foot + http://www.london24.com

Hooligan toujours

« Prière de ne pas jeter vos cendres, pierres, briques, bouteilles, tasses, feux d'artifice ou autres types d'explosifs sur le terrain de jeu pendant ou après le match et de ne pas molester, en aucune façon, les joueurs de l'équipe adverse ». Avertissement de l’équipe dirigeante de Millwall, saison 1949-1950. Le décor est planté.

Cinquante ans plus tard, samedi 4 février 2012, West-Ham United accueille Millwall FC pour le compte de la 29ème journée de la deuxième division anglaise. Stade plein, pintes vides, les places ont toutes été réservées aux abonnés. Le linge sale se lave en famille. Au classement, United tient solidement sa première place avec dix victoires dans les valises. Copie parfaite. De l’autre côté de la Tamise, Millwall est 21ème à cinq points du premier reléguable. Un écart tout juste confortable. Que dire ? Retour aux bases : kick and rush, joueurs physiques, un système en 4-4-2 serré et le robuste Liam Trotter à la récupération, tout simplement au-dessus. Samedi 4 février 2012, 14 h 30, les deux équipes en auront terminé. Ces puissances belligérantes ajouteront une page au roman national. Une ligne au derby le plus terrible d’Angleterre !

Plus dangereux que le Guatemala

Pour un amoureux du football, Londres est une source de bonheur. Fière de ses quatorze clubs professionnels, la ville est depuis le XXe siècle le théâtre tragique de nombreux derbys sportifs. Au Nord de la ville, les tensions entre Arsenal et Tottenham sont géographiquement naturelles. Le passage des Gunners au stade d’Highbury en 1913 a fixé la distance entre les deux clubs à 6 kms ! Au Sud-Est, le britannique moyen est un poil plus viril. En 1885, le Millwall FC est créé par des dockers du chantier naval de l’Isle of Dogs dans l'East-End de Londres. Le terme péjoratif « East-End » nait à la fin du XXe siècle, alors que le quartier est connaît ses premiers signes de surpopulation. Des migrants étrangers débarquent par bateaux entiers. Le racisme aussi prend ses marques. « Les supporters de Millwall se voient, à tord ou à raison, comme le dernier bastion de couleur blanche et de la classe ouvrière, commente Dan, ouvrier de 26 ans. C’est sûr, ce n’est pas un endroit où se balader si vous êtes noirs ! ».

En l’espace d’un siècle, l’East End est devenu la partie détestée de la capitale anglaise En 1837, l’écrivain Charles Dickens immortalise cette analyse dans son illustre roman, "Oliver Twist". Il qualifie cette île du Bermondsey de « pauvre, répugnante de saleté, de pourritures et d’ordures ». En 1996, le Département d'Etat américain interdit même à ses touristes de s’y rendre en vacances, affirmant que la zone était aussi dangereuse que le Guatemala, nation à l’époque rongée par la guerre civile. Dans son roman culte sur le hooliganisme local, "The Football Factory", l’écrivain John King calcule le tarif : « Cent ans de coups de pied dans la gueule pour quiconque s'aventurerait trop loin sur la Old Kent Road ». Au stade, même poésie : « Je suis fier de soutenir un petit club dans le Sud-Est de Londres qui n'a pas d'argent. Le reste de la ligue de football nous hait ! On s’en branle », insiste Pete, 28 ans, supporter de Millwall depuis sa plus tendre enfance. Il n’en reste pas moins que dix ans plus tard, de l'autre côté de la Tamise, une seconde équipe est créée par un contremaître de ferronnerie pour stimuler le moral des travailleurs. Ce leitmotiv se nomme West-Ham United ! Deux places pour une seule âme.

Même tissu social

West Ham et Millwall illustrent à eux seuls le cliché ultime des écuries anglaises : quartiers grisâtres, le football comme seul exutoire, le chômage, l’insécurité ; une vie où l’on se saigne pour se rendre, même sporadiquement, au stade. Les deux équipes sont chacune soutenues par la même corporation, des matelots et des ouvriers, rivaux au sein même de leur entreprise. D’une certaine manière, ce derby se complaît dans son illogisme. West-Ham et Millwall ne sont pas proches géographiquement. Chacun d’un côté du fleuve ! Le Tower Bridge ayant rarement formé une frontière aussi flagrante. « Notre principal rival, c’est Tottenham », précise Dan, le hammer. « Et puis Arsenal et le Real Madrid. Mais pas nécessairement dans cet ordre », ajoute Jane, supportrice d’United. Issu d’un même tissu social, le football a simplement cristallisé les tensions.

En 1926, au milieu d’une grave crise économique britannique, la grève est observée dans l'East End par les travailleurs maritimes, pour la plupart supporters de West Ham. Furieux, les dockers de l’autre bord, acquis à la cause de Millwall, souhaitent pour leur part reprendre le travail. Une version de l’Histoire qui n’a cependant jamais été confirmée. Authentique ou non, cette « trahison » alimente encore sournoisement chaque derby depuis plus de 80 ans !

Fléchette, vengeance et cris de singe

Malgré l'animosité entre les supporters des deux clubs depuis la fin de la première guerre mondiale, West-Ham et Millwall ne se sont affrontés que 38 fois en presque 100 ans. Les premiers baisers remontent au 17 septembre 1906, date à laquelle un joueur de Millwall est projeté par un adversaire contre un panneau publicitaire en métal. Dézingué, il sort sur une civière. Le journal local, L'Écho de East Ham rapporte : « Cet engagement a tout de suite suscité beaucoup d’enthousiasme chez les spectateurs. La fièvre est monté dans les tribunes ». Le ton est donné. En 1976, un fan de Millwall passe sous un train après une rixe avec les fans de West Ham, à la gare de New Cross. Le lendemain, des tracts sont distribués dans le stade de stade de Millwall. En gros caractères : « Un fan de West-Ham doit mourir pour venger sa mort ! ». La note est maintenue.

Mais la confrontation la plus musclée date de 2009, à Upton Park, lors d’un simple match Coupe de la Ligue ! Dès l’échauffement, l’attaquant des Hammers, Carlon Cole, est victime de cri de singes provenant des tribunes. « Je suis peut-être aussi fort qu’un gorille mais je ne suis pas un singe », déclare-t-il avec humour. Sur le banc, Gianfranco Zola demande aux joueurs des deux équipes de respecter un hommage à Calum Davenport, défenseur britannique de 26 ans, poignardés, lui et sa mère, quelques jours plus tôt à leur domicile. Hommage vibrant : de nombreux affrontements éclatent entre supporters, avant, pendant et après le match ! Durant les prolongations, des supporters de West-Ham par milliers ont envahi la pelouse à trois reprises, narguant avec insistance les fans de Millwall. Résultats : une vingtaine de de blessés, un homme poignardé et une femme atteinte par une fléchette au visage. Un pion, une descente. Score final : 3-1. Cette année, Pete, notre fondu de Millwall, fera le déplacement à Upton Park, serein et fier de ses couleurs. À la question initiale : le hooliganisme anglais est-il bel et bien enterré ? Le jeune britannique préfère se taire. Il conseille simplement le rembobinage des derniers mots d’Elijah Wood dans "Hooligans", film culte basé sur cette rivalité Millwall-West Ham : « La vie du Hammer Pete Dunham m'a appris qu'il y avait un temps pour tenir notre terre, et sa mort m'a conforté dans l’idée qu'il était temps de s'en éloigner ». The end ?





Seulement deux arrestations durant le derby londonien. L'un pour jet de projectile et l'autre pour agression d'un policier.



WHU




Millwall

Belgique: De 1 à 4 ans de prison requis pour les émeutes d'Anderlecht - 04/02/2012

Source : http://www.7sur7.be

Le parquet de Bruxelles a requis vendredi soir des peines de prison allant de 1 à 4 ans à l'encontre de la vingtaine de personnes impliquées dans les émeutes qui ont secoué la commune d'Anderlecht le 23 mai 2008.

Il ne s'agit pas de peines sévères, mais de peines adaptées aux faits, estime le parquet. Les affrontements entre des membres du noyau dur des supporters du RSC Anderlecht et des jeunes d'origine allochtone avaient provoqué d'importants dégâts.

Les émeutes avaient éclaté une semaine après le succès du Sporting en finale de la Coupe de Belgique. Des échauffourées avaient déjà eu lieu le soir du match, après qu'une rumeur faisant état de l'agression sexuelle d'une jeune fille dans le parc Astrid s'était propagée. Des appels à la confrontation avaient été lancés via internet durant la semaine suivante.

"Grâce à l'intervention de la police, on a pu éviter un bain de sang entre les deux groupes. Mais dans leur frustration les deux groupes s'en sont pris à la police", a expliqué le procureur.

Le parquet estime que tous les participants aux émeutes sont co-auteurs de tous les délits et qu'il ne peut être fait de distinction entre les meneurs et les suiveurs. Ils ne peuvent pas plus être considérés comme une bande. "Plutôt comme deux meutes de hyènes", a indiqué le procureur.

La défense des prévenus commencera les plaidoiries vendredi prochain.

Guinée équatoriale - Côte d'Ivoire - Coupe d'Afrique des Nations - 04/02/2012

Source : AP

Hertha BSC - Hannovre 96 - 04/02/2012

Source : http://www.newsclick.de + http://www.sn-online.de + http://www.haz.de

De retour d'un déplacement à Berlin, 50 à 100 supporters d'Hanovre ont profité d'un arrêt de leur train à Wolfsbourg pour commettre des méfaits dans le centre-ville où ils ont pris d'assault un Pub où se trouvait une quarantaine de fans adverses. Des fumigènes et des fusées ont été échangés de part et d'autre. La police est intervenue et les a remis dans le train en partance pour Hanovre. A noter qu'un jeune supporter de Wolfsbourg âgé de 14 ans a été passé à tabac à la gare par une vingtaine de fans d'Hanovre afin de lui dérober son bonnet et son écharpe. Un geste peu glorieux. Il a été hospitalisé. Pour la police cela ne fait aucun doute, un rendez-vous était planifié entre les deux bandes.

Plus tôt dans la journée, des bagarres avaient déjà éclaté en gare centrale d'Hanovre, entre locaux et fans de Mönchengladbach. 70 personnes ont été impliquées. Une enquête policière à été ouverte à ce sujet.

Traduction Underground Fans ©

VFL Bochum - Hansa Rostock - 05/02/2012

Source : http://www.derwesten.de

Les premiers incidents ont éclaté à la gare de Bochum où les fans visiteurs ont déboulé. Immédiatement ils se sont attaqués à la police à coups de hampes de drapeau. Les forces de l'ordre ont répliqué en utilisant du gaz au poivre selon le porte-parole de la police, Guido Meng. Les supporters de Rostock ont ensuite été escortés à pied jusqu'au stade. Sur place, ils ont tenté de prendre d'assaut la tribune des locaux. Un important contingent de policiers a fait face à la horde. 42 personnes ont été blessées dont neuf policiers. Un total de 19 supporters ont été arrêtés.
Après le match, les fans de Rostock ont tenté de percer les lignes policières. Du coup le train spécial devant les ramener à Rotstock a quitté Bochum avec du retard.

Traduction Underground Fans ©

Turquie: Fenerbahce - Besiktas Istanbul - 05/02/2012

Source : Live TV

Peu avant le coup d'envoi, les fans visiteurs sont en train d'arracher les sièges de leur tribune. La police et les stewards interviennent.








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Source : http://yurthaber.mynet.com

Sur le trajet du stade un cortège d'un millier de supporters de Besiktas a dégradé le métrobus d'Istanbul, en brisant notamment des vitres. Des bagarres avec la police ont suivi les dégradations.

Traduction Underground Fans ©






VIDEOS:

https://www.dailymotion.com/video/xoduwu_derbideki-kavga-amator-kamerada_sport

https://www.dailymotion.com/video/xods40_fenerbahcelileri-tayyyan-metrobuse-sis-bombaly-saldyry_sport

France: Trois supporters de l'OGC Nice interdits de stade pendant deux ans - 05/02/2012

Source : AP

Trois supporters niçois, qui avaient été interpellés lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue OM-Nice mercredi soir, ont été condamnés en fin de semaine par le tribunal correctionnel de Marseille à des peines de deux ans d'interdiction de stade, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

Ils devront pointer au commissariat de Nice trente minutes avant chaque match de l'OGC Nice à domicile comme à l'extérieur. Le tribunal, qui siégeait en comparution immédiate, a prononcé l'exécution provisoire de la décision et rappelé "la tolérance zéro" en la matière.

L'un des auteurs présumés avait été surpris lors de la fouille à l'entrée du stade Vélodrome en possession de pétards, alors qu'un autre avait jeté une canette sur des supporters de l'OM assis à la terrasse d'un bar. Les deux hommes ont écopé en outre d'une peine d'un mois de prison avec sursis. Un troisième a été condamné à une peine de 60 jours-amende à 10 euros, soit 600 euros. S'il ne paie pas, il devra effectuer 60 jours de prison.

Par ailleurs, les agresseurs marseillais de supporters de l'OGCN qui avaient été blessés le même jour dans leur voiture, peu de temps avant le début du match, à la sortie de l'autoroute en direction de Marseille, sont en revanche toujours activement recherchés par la police. Deux des véhicules des Niçois avaient été dégradés par une dizaine de personnes encagoulées et armées de battes de base-ball. Un autocar avait aussi été légèrement dégradé par des projectiles. Deux blessés légers étaient à déplorer chez les supporters niçois.

Grèce: Levadiakos FC - Panathinaikos - 04/02/2012

Source : Presse locale

8 supporters ont été arrêtés suite à des violences dans les tribunes. Les fans du Pana ont violemment attaqué les forces de l'ordre en leur jetant des sièges, des pierres et des bâtons. La rencontre a été interrompue durant trois minutes. Deux policiers ont été blessés et hospitalisés. Immédiatement après le match, alors que les incidents se poursuivaient (voitures et vitrines de magasins dégradés) la police a interpellé plus de 150 supporters dont 8 ont été maintenus en garde à vue.

Par ailleurs, la police a indiqué que les fans du Pana s'étaient accrochés plus tôt dans la journée avec des gitans dans la ville de Thèbes.

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France: AC Ajaccio - OGC Nice - 04/02/2012

Source : http://www.corsematin.com

Ospina s'écroule suite à un pétard

A la suite d'un pétard reçu dans sa surface, le portier de l'OGC Nice David Ospina a dû mettre un terme à son échauffement, samedi sur les coups de 18h20 suite à des douleurs à l'oreille..
Le gardien colombien a reçu des soins durant une dizaine de minutes dans les vestiaires niçois avant de refaire son apparition sur la pelouse de François-Coty à 18h34.

France: SOS racisme pointe du doigt les supporters de l’OL et Nice - 06/02/2012

Source : Paroles de Foot website

L’association SOS Racisme, pointe du doigt les dérives des supporters de l’Olympique Lyonnais et de l’OGC Nice. L’association va même plus loin concernant ce dernier et accuse le club de complicité.

Selon elles, images à l’appui, plusieurs actes racistes ont été commis dans les tribunes de Gerland ou du Stade du Ray par certains groupes ultra de ces deux clubs : « Une vidéo de ces dérives a été faite » assure le vice-président de l’association, Hermann Ebongue à propos de « cris de singe et de slogans racistes » de la part de supporters lyonnais. Olivier Blanc, le directeur de la communication du club lyonnais assure « que son club est pour la tolérance zéro et favorable aux actions des policiers et magistrats » rapporte le quotidien, Aujourd’hui en France.

Du côté de l’OGC Nice, certains supporters, posent problème : « Il y a beaucoup de soucis là-bas. Surtout avec les ex de la Brigade Sud » affirme le vice-président de SOS Racisme. « La direction du club est aussi suspectée de complicité » ajoute Hermann Ebongue. Une accusation que réfute les dirigeants des Aiglons : « Je laisse la responsabilité de ces propos à SOS Racisme. Je n’ai jamais vu de racisme dans le stade » affirme le directeur de la sécurité du club, André Bloch.

Colombie: Deportes Tolima - Santa Fe Bogota - 05/02/2012

Source : http://www.goal.com + http://www.eltiempo.com

Plus d'une centaine de supporters de Tolima, furieux d'un vol d'une de leur banderole, ont tenté d'attaquer les supporters de Santa Fe dans la tribune Nord en traversant le terrain. La police s'est rapidement interposée et des bagarres ont éclaté avec les fans locaux. Il y a eu huit policiers blessés ainsi que dix supporters interpellés, a déclaré le commandant de la police à Ibague, le colonel Fernando Murillo.

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Colombie: Deportivo Pereira - Alianza - 05/02/2012

Source : http://www.goal.com + http://www.rcnradio.com

Sur le troisième but de Pereira, environ 70 fans locaux (South Wolf) sont rentrés sur la pelouse et certains ont attaqué le gardien d'Alienza, James Rhodes, qui fort heureusement n'a pas été blessé. L'arbitre a suspendu provisoirement le jeu à la 84 minutes pour permettre aux forces de l'ordre de contrôler la situation. La police a ouvert une enquête afin d'identifier les agresseurs. dès le lendemain des incident, un supporter qui avait attaqué un policier a été interdit de stade.

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Argentine: Huracán Las Heras - Gimnasia Mendoza - 05/02/2012

Source : http://elsolonline.com + http://www.diariouno.com.ar

Malgré un important déploiement des forces de l'ordre, des incidents ont éclaté dans les gradins. On peut même parler d'un véritable chaos puisque la rencontre a été interrompue durant trente minutes. Pierres, briques, balles en caoutchouc et gaz lacrymogènes ont volé dans tous les sens. Un groupe de supporters d'Huracán a tenté de pénétrer dans la tribune des visiteurs, mais ils ont été rapidement réprimée par la police.

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