Saison 11/12 - Octobre

OM: Soupçons de trafic de billets chez les MTP et les Fanatics - 07/10/2011

Source : La Provence

C'était avant OM-Dortmund, le 28 septembre dernier, devant le stade Vélodrome à Marseille. Deux vendeurs à la sauvette sont pris en "flag" avec plusieurs billets, normalement destinés au club de supporters "Marseille Trop Puissant", les MTP.

Les enquêteurs semblent être tombés sur un trafic plus organisé que ceux auxquels ils sont souvent confrontés en marge des rencontres de l'OM. Les deux hommes, âgés d'une vingtaine d'années, ont été interpellés. Les policiers ont découvert d'autres places estampillées "MTP" dans le scooter de l'un des suspects.

Selon nos informations, en plus des MTP, certains billets portaient également l'inscription "Fanatics". Vendues aux clubs par l'OM à des tarifs largement inférieurs à ceux proposés au grand public, ces places suscitent évidemment de nombreuses convoitises.

Monténégro - Angleterre - 07/10/2011

Source : Vijesti.me

Quelques incidents ont éclaté à l'aéroport entre supporters rivaux. La police est intervenue rapidement et a interpellé 12 fans du Monténégro. Il n'y a pas eu d'autres incidents à signaler.

UEFA: procédure disciplinaire contre la Fédération bulgare - 05/10/2011

Source : http://sport.francetv.fr/football/105396-uefa-proc%C3%A9dure-disciplinaire-contre-la-f%C3%A9d%C3%A9ration-bulgare (merci à l'expéditeur)

L'UEFA a ouvert une procédure disciplinaire contre la Fédération bulgare de football (BFS) suite au match de qualification de l'Euro- 2012 Bulgarie-Angleterre (0-3), le 2 septembre dernier. Le joueur anglais noir Ashley Young avait été particulièrement visé par des supporteurs bulgares. L'affaire sera jugée le 13 octobre par l'instance de contrôle et de discipline de l'UEFA.

Argentine: Racing Club - Independiente - 02/10/2011

Source : TdG + YouTube (merci à l'expéditeur)

Derby de Buenos Aires: un supporter blessé par balle

Le derby de deux des clubs phares de Buenos Aires, le Racing Club et Independiente a été le théâtre, peu avant le match, d'une violente bagarre entre supporters rivaux. L'un d'eux a été blessé par balle.

Un supporter du Racing Club a été blessé par balle au cours d’une bagarre avec des supporters d’Independiente dimanche, dans la banlieue de Buenos Aires, avant un derby entre ces deux équipes en championnat d’Argentine de football, a indiqué la police.

Selon cette source, l’homme, qui a été secouru par la police puis transféré à l’hôpital, est hors de danger, alors que son agresseur a pris la fuite.

L’incident a eu lieu près du stade du Racing, quelques heures avant le derby qui opposait les deux équipes de Buenos Aires, et pour lequel un dispositif de sécurité de 1200 policiers avait été déployé.

Selon l’ONG argentine "Sauvons le football", 3 personnes ont été tuées à cause de la violence liée au football en 2011.

Plus de 1.100 supporters girondins boycotteront Bordeaux-PSG - 03/10/2011

Source : Foot01

Le match nul concédé samedi contre Montpellier n’a pas calmé le mécontentement des supporters bordelais et la pétition lancée la semaine passée le confirme. Plus de 1.100 personnes ont déjà donné leur accord pour ne plus acheter les produits estampillés par Bordeaux et ont également confirmé qu’elles ne viendraient pas soutenir le club lors du match contre le Paris Saint-Germain prévu le 5 novembre prochain à Chaban-Delmas. Même si l’on ne sait pas réellement si ces signataires avaient tous prévu de venir lors de cette rencontre face au PSG, le mouvement semble prendre de l’ampleur depuis ce week-end.

Hooliganisme: la presse suisse cherche des solutions - 09/10/2011

Source : Romandie News

Une semaine après l'arrêt d'un match de football dimanche dernier à Zurich à cause de hooligans, presque tous les journaux se sont penchés sur le problème. Aucun idée nouvelle n'est toutefois évoquée. Les solutions existent déjà, mais il faudrait les appliquer.

Les médias évoquent notamment les tickets combinés, les trains de supporters ou encore les bracelets électroniques. Le directeur de l'Office fédéral du sport Matthias Remund propose lui d'instaurer un contrôle d'identité à l'entrée des stades, dans la "Sonntag".

Des tests relatifs à cette mesure sont déjà en cours. L'Office fédéral de police (Fedpol) doit mener des essais pilotes en octobre et novembre.

Concordat intercantonal

Le renforcement du concordat intercantonal visant les hooligans est également proposé. Le projet va être mis en consultation la semaine prochaine, a indiqué la présidente de la Conférence des directeurs cantonaux de justice et police (CCDJP) Karin Keller-Sutter dans le journal "ZentralSchweiz am Sonntag".

Le renforcement du concordat prévoit notamment l'obligation d'autorisation pour les matches des ligues supérieures et des interdictions de stade valable au niveau national. L'obligation pour les hooligans de s'annoncer au commissariat lors des rencontres est aussi proposée.

Hooligans fichés

Au total, 1188 personnes sont répertoriées dans la banque de données sur les hooligans, a indiqué Fedpol, confirmant une information de la "Sonntag" et la "NZZ am Sonntag". Depuis le début de l'année, 131 nouveaux hooligans ont fait leur entrée dans le fichier, soit la moitié moins en neuf mois que pour l'entier de l'année 2010.

Le nombre des hooligans qui entrent dans la banque de données est en baisse continuelle depuis son introduction en 2007. Un plafond sera bientôt atteint, assure Fedpol. Après cinq ans, les personnes n'ayant pas commis de récidive sont en effet effacées de la liste.

PSG /OM : les supporteurs adverses encore privés de clasico - 10/10/2011

Source : Le Parisien

OM - PSG, le 27 novembre, et PSG - OM, le 7 ou le 8 avril 2012, se joueront sans la présence de supporteurs visiteurs. Et la nouvelle ne réjouira personne. Cette décision a été arrêtée jeudi dernier au ministère de l’Intérieur, lors d’une réunion préparatoire à ces deux chocs de Ligue 1. Autour du directeur de cabinet du ministre, Stéphane Bouillon, étaient réunis des représentants des forces de l’ordre, dont Jean-Louis Fiamenghi, préfet et directeur de cabinet du préfet de police de Paris, Jean-Pierre Hugues, le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP) ainsi que des dirigeants des deux clubs.


En 2009, Marseille avait été le théâtre de batailles rangées

Comme la saison passée, les pouvoirs publics ont justifié cette décision pour des raisons de sécurité. Ils craignent toujours de possibles débordements, surtout au Stade-Vélodrome. Actuellement en travaux, l’enceinte phocéenne ne semble pas offrir à leurs yeux toutes les garanties de sécurité pour une rencontre habituellement classée à haut risque.
Les responsables policiers avaient déjà opté pour cette mesure forte la saison dernière. Elle n’avait pas manqué de faire réagir, surtout du côté des supporteurs marseillais, très nombreux à suivre leur équipe en déplacement et particulièrement à Paris. Si les pouvoirs publics se montrent aussi intransigeants pour ces deux rencontres entre les meilleurs ennemis du foot français, c’est qu’elles avaient donné lieu le 25 octobre 2009 à de graves débordements. Le clasico Marseille - PSG avait dû être reporté pour des cas de grippe A au sein de l’effectif parisien. Ce report, décidé le jour même du match, avait alors suscité de très violents incidents et plongé Marseille dans le chaos. Pendant plusieurs heures, le centre-ville avait été le théâtre de batailles rangées entre fans des deux clubs.

Suite à ces faits sans précédent, les pouvoirs publics avaient réagi fermement. Ils avaient notamment acté le principe de réciprocité pour les déplacements des supporteurs du PSG et de l’OM à l’occasion de deux clasicos. Ainsi, pour la rencontre OM - PSG disputée quelques semaines plus tard, 1000 supporteurs parisiens seulement avaient été autorisés à se rendre au Vélodrome dans un TGV spécialement affrété et encadré par des policiers. Au match retour, pour s’opposer à cette mesure qu’ils jugeaient liberticide, les ultras phocéens avaient boycotté le voyage et ne s’étaient pas rendus dans la capitale. Deux ans plus tard, les antagonismes ne semblent pas réglés.

Free fight - 08/10/2011

Source : mail (merci à l'expéditeur)

15 Aix la Chapelle (Allemagne) Vs Nancy (France) 15

Victoire Aix la Chapelle

Free fight - 01/10/2011

Source : mail (merci à l'expéditeur)

Lyon Metz 10 VS 10

Pour la première fois, la jeunesse lyonnaise sort de la salle après une sélection des meilleurs éléments, (17 ans pour le plus jeune, maxi 22 ans pour le plus vieux) ils iront affronter la bande de Metz.
Le contact ne durera que quelques secondes et sera extrêmement violent pour les Messins , leur groupe explosera des le contact
Victoire Lyon



Groupe Lyon



Groupe Metz

KRC Genk - RSC Anderlecht - 02/10/2011

Source : mail (merci à l'expéditeur)

Contact avant le match entre + ou - 25 gars de Genk et un bus d'Anderlecht avec 10 - 15 lads dedans sorti pour défendre le bus. Débandade et fuite générale des Genkies pourtant en surnombre..... BCS.

Italie: Real Rimini - Ancona - 09/10/2011

Source : Presse + https://www.youtube.com

Algérie: MO Béjaïa - Bordj Bou Arreridj - 07/10/2011

Source : L'Expression + liberte-algerie.com

Échauffourées à BÉjaÏA après la défaite du MOB : 13 blessés et de nombreux dégâts matériels

Si la rencontre ayant opposé vendredi soir le MOB au CABBA s’est déroulée dans le fair-play dans son ensemble à l’intérieur du stade, le décor n’a pas été de même à l’extérieur de l’enceinte. Environ une centaine de pseudos supporters du MOB ont semé le trouble créant une véritable psychose aux alentours du stade de l’Unité magrébine après la fin du match.

En effet, ces jeunot surexcités ont commencé par allumer le feu avant de s’en prendre à tout ce qui bouge. Ils ont, notamment, fermé tous les axes routiers, déviant de ce fait la circulation. ce qui obligea les commerçants et tous les riverains de la route du stade à baisser rideau. Les “émeutiers” commencèrent peu après à s’en prendre aux forces de l’ordre. Ces derniers, “bombardés” de partout, étaient obligés d’utiliser des bombes lacrymogènes pour disperser ces pseudo supporters. Les heurts, qui se sont déroulés dans des endroits non éclairés, ont duré presque deux heures. Ces affrontements ont engendré 13 blessés qui ont été évacués vers l’hôpital de la ville. De nombreux dégâts matériels ont été également enregistrés durant cette soirée d’émeutes à Béjaïa. La direction du MO Béjaïa a tenu à se démarquer de ces actes qui ne sont aucunement, selon elle, l’apanage de vrais supporters du club.

Des stades de plus en plus violents en Bosnie-Herzégovine - 10/10/2011

Source : Courrier des Balkans

Jeudi dernier, le Željezničar Sarajevo devait recevoir le Hajduk Split en amical, mais le match a été annulé à cause des violentes bagarres qui ont éclaté entre les supporteurs des deux équipes avant même le début de la rencontre. La violence dans le foot est de plus en plus fréquentes en Bosnie-Herzégovine et prend souvent une dimension « ethno-politique », quand les matches opposent des équipes des différentes entités...

De violents affrontements ont éclaté à Banja Luka le 24 septembre dernier entre les supporters du Borac Banja Luka et ceux du Željezničar de Sarajevo en marge du match qui opposait les deux équipes en championnat de Bosnie-Herzégovine.

Quelques jours plus tard, à Mostar lors du derby comptant pour la coupe de Bosnie-Herzégovine, ce sont les ultras croates du Žrinjski qui se sont illustrés en envahissant le terrain et poursuivant les joueurs du Velez après un but marqué.

Le match du 24 septembre dernier était très attendu au niveau sportif : le Borac, champion en titre, accueillait le Željezničar, club mythique de Sarajevo qui vient de fêter ses 90 ans, entraîné par Amar Osim, le fils de la légende Ivica Osim.

Pour soutenir son équipe, les supporters du Željo, les Maniacs, étaient venus par centaines à Banja Luka dès vendredi. Dans la soirée, une rixe avait éclaté dans un bar, conduisant à l’arrestation de quatre supporters du Željo, dont deux mineurs. Un incident comme il en existe des dizaines chaque fin de semaine avec son lot de jeunes transportés à l’hôpital avec des blessures au couteau ou à l’arme à feu.

But du Željo, l’assaut commence

Le lendemain, les deux équipes rentrent pleinement dans le match. En dépit de l’enjeu, la rencontre se déroule dans le fair play total, avec un seul carton jaune. A la 28e minute de jeu, le Željo marque un but. Quelques secondes plus tard, les chants des Lešinari, les supporters du Borac, s’arrêtent et laissent place à l’invasion du terrain par certains d’entre eux qui, par dizaines, foncent vers la tribune réservée aux supporters adverses en leur jetant projectiles et fumigènes. Le journaliste interrompt la retransmission pour raconter ce qu’il voit : « l’arbitre s’est enfui…les joueurs du Željo se réfugient dans les vestiaires… la police spéciale poursuit les supporters sur le terrain… nos collègues cameramen résistent aux jets de pierre et de projectiles, et continuent de filmer dans la brume provoquée par les fumigènes tout en protégeant leur matériel ».

À la 33e minute, la nouvelle tombe officiellement : la rencontre est suspendue pour raisons de sécurité. Pendant que la police cherche à éviter les affrontements en ville entre supporters, le combat se poursuit et se propage sur les forums et réseaux sociaux. Avec un niveau de violence au moins équivalent, et sans personne pour l’empêcher.

L’histoire sonne comme une mauvaise blague : un match qui se joue entre une équipe de Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine et siège du gouvernement de la Fédération de Bosnie-Herzégovine (51% du territoire de l’Etat), et une équipe de Banja Luka, capitale de la Republika Srpska (49% du territoire de l’Etat). Selon les clichés, typiques dans les analyses des « internationaux », il s’agit d’un match à haute valeur symbolique qu’aucune équipe ne peut perdre par rapport à ses propres supporters, entre une formation et des fans à majorité bosniaque et une autre à majorité serbe. Et pour couronner le tout, l’arbitre était croate. L’issue du match était prévisible.

Mais cette blague ne fait rire personne, et on se demande bien à quoi sert de disserter sur la réconciliation si dans le même temps dans les virages des stades de football résonnent des slogans tels que « ubij turke » (tuez les Turques). Les « Turcs », dans le langage fasciste et néo-médiéval des ultras du Borac, cela désigne les « Musulmans » du Željo.

Le derby de Mostar

Le mercredi 28 septembre, on devait assister au match entre le Žrinjski et le Velež, les deux équipes de Mostar, ou, pour certains, les équipes des deux Mostar (Est et Ouest). Encore du pain béni pour justifier d’autres rapports inutiles d’organismes internationaux de monitoring. Vu que le derby de la ville au vieux pont est toujours un moment de tension, les représentants des deux clubs ont fait un appel commun au calme et à l’apaisement : « le temps du primitivisme est terminé... Aujourd’hui, en vous comportant mal, vous ne ferez que punir votre propre équipe, aussi bien sur le plan économique qu’au niveau des sanctions sportives, notamment les matchs à huis clos ».

Et si ce rappel ne suffisait pas, juste avant le match les capitaines des deux équipes se sont directement tournés vers les supporters pour demander le calme : « soyez assurés qu’entre les joueurs sur le terrain, il ne s’agit que d’une question de sport, et cela doit rester ainsi… Soutenez votre équipe, soyez le douzième homme, mais nous n’avons pas besoin de ce primitivisme. Le meilleur gagnera, le plus chanceux gagnera… Il y aura d’autres matchs… ». Des messages de sport.

Le match a commencé sans incidents. Tout s’est bien passé presque jusqu’à la fin, quand les fans du Žrinjski ont soudain envahi le terrain en réponse à un but marqué par le Velež dans les derniers instants. Contrairement à ce qui s’était produit à Banja Luka, ici les joueurs adverses furent les principales cibles des supporters. Réfugiés dans les vestiaires, ces derniers furent escortés par la police jusqu’à la « partie Est » de Mostar, où les attendaient leurs propres supporters pour fêter la victoire. Mais le goût du triomphe est amer dira le capitaine du Velež.

En étudiant les témoignages et les vidéos des incidents, il résulte qu’un joueur du Velež a été sauvé par ses adversaires du Žrinjski. Ils l’ont d’abord défendu sur le terrain, puis lui ont donné un de leur maillot pour qu’il puisse échapper aux supporters et s’éloigner du terrain « tranquillement ». En même temps, de l’autre côté du terrain, un autre joueur du Žrinjski a tenté de faire un croc en jambe un des joueurs adverses en fuite, le tout sous l’œil des caméras. Malgré des excuses publiques suite à son geste, Mile Pehar, 20 ans, a été exclu de la sélection espoir de Bosnie-Herzégovine.

Une fois les joueurs partis, les supporters ont continué de passer leurs nerfs dans les rues de la ville, pourtant quadrillée par la police, qui n’a pas pu éviter l’affrontement. Le bilan provisoire fait état de huit arrestations.

Bosnie, génération 1990

On pourrait conclure que ce qui s’est produit lors des deux matchs n’est qu’un épisode de plus en ligne avec les standards de la violence dans les stades d’Europe. En Suisse, le derby de Zurich a lui-même été arrêté à cause de violences dans le stade entre supporters. Pourtant, on devrait peut-être analyser ces faits en profondeur, sans pour autant les « balkaniser ». Souvenons-nous des images de Dinamo Zagreb-Etoile Rouge de Belgrade du 13 mai 1990, souvenons-nous de tout ce qui s’est produit dans la décennie qui a suivi. Il ne s’agit pas de faire resurgir les fantômes du passé pour chercher à lire le présent, il faut juste les conserver à l’esprit.

Le football, en Bosnie comme ailleurs, permet d’offrir un espace aux expressions les plus triviales d’une société, qu’elle soit en transition, en voie de développement ou bien riche et opulente. Parfois, il illustre un mal-être d’habitude caché, et constitue un faisceau de signaux qu’il faut capter pour comprendre la société.

La guerre silencieuse qui affole les employés des urgences qui voient chaque week end défiler des jeunes blessés issus de rixes, qui n’ont pas toutes à voir avec le football, plonge ses racines dans un malaise profond, la colère d’une génération née dans les années 1990, conditionnée par le conflit (92-95) de façon différente des combattants, des rescapés et à qui prétend en étudier les comportements.

Non seulement ces jeunes n’ont pas de souvenir direct de la guerre, mais pas de souvenir non plus de l’avant-guerre. Elevé dans un après-guerre dont on peine à définir les contours temporels, ils sont le produit d’une société qui n’est pas au clair avec son passé proche, d’un système et d’une classe politique qui doivent encore leur existence aux catégories de nationalité et d’appartenance religieuse.

Catégories exhumées après la mort de Tito, cuisinées sur le feu de quatre ans de siège, d’assauts, de viols, de massacres et de déplacements de populations, réchauffées et servies sur un plateau dans les écoles selon des programmes d’instruction différents, en vigueur depuis les accords de Dayton. A cela s’ajoute une situation de crise économique durable, toutefois sans distinction d’appartenance, pour une fois.

La récente libéralisation des visas touristiques pour l’espace Schengen a apporté un peu d’équité dans le pays puisqu’avant, ceux qui n’avaient pas de passeport croate ou serbe devait se plier aux interminables, humiliantes et coûteuses files d’attente devant les ambassades pour obtenir le précieux document. La concession des puissances européennes s’est malheureusement révélée être trop tôt un privilège réservé à peu de gens. Sans argent, on ne peut aller nulle part. Ainsi, de nombreux jeunes continuent de vivre dans un monde fermé, confiné dans leur quartier, leur ville, leur entité. Dans ces conditions, difficile de relativiser, difficile d’imaginer seulement qu’ailleurs, pas si loin que ça, la question de la cohabitation ne se pose pas entre Mujo, Milan et Mario, mais au minimum entre Hans, Mohamed et Chung Yong.

La mort de Vedran Puljić

Peu de gens se sont souvenus de l’anniversaire de la mort de Vedran Puljić, supporter du FK Sarajevo, tué par balle aux abords du stade de Široki Brijeg il y a deux ans, le 4 octobre 2009 (lire notre article « Bosnie-Herzégovine : très violents affrontements entre supporteurs bosniaques et croates »). Il ne suffit pas de se souvenir de Vedran et réclamer la vérité sur sa mort, il ne suffit pas de réfléchir à sécuriser les prochains matchs, il ne suffit pas d’arrêter les supporters. Il est temps de s’interroger sur la façon de répondre à la frustration de ces jeunes encore imberbes qui vont se battre tous les jours contre une tribune adverse, ainsi qu’au futur d’un pays entier qui est aussi dans leurs mains.

Allemagne: SSV Reutlingen - FC Villingen - 08/10/2011

Source : Tagblatt.de

Après le match, les policiers ont du escorter les fans de Villingen jusqu'à la gare, afin de les protéger des supporters locaux particulièrement agressifs et qui voulaient en découdre avec eux.

Traduction Underground Fans

Croatie: Marsonia - Dinamo Zagreb - Match amical - 08/10/2011

Source : Jutarnji.hr (merci à l’expéditeur)

La police a interpellé 9 supporters membres des Bad Blue Boys âgés de 16 à 24 ans, impliqués dans des incidents contre les forces de l'ordre. Un supporter de 17 ans et originaire de Slavonski Brod sera poursuivi pour avoir frappé un policier dans la nuque. En tentant de défendre son collègue en mauvaise posture, un autre policier, âgé de 30 ans, a fait une chute et s'est cassé le genou.

Traduction Underground Fans

Iran - Bahreïn - 11/10/2011

Source : Reuters

De légers incidents ont eu lieu antre policier anti-émeutes et fans iraniens.

Croatie - Lettonie - 11/10/2011

Source : Index.hr

En marge de la rencontre jouée à Rijeka, 47 supporters ont été interpellés par les forces de l'ordre : 26 personnes pour des raisons préventives, trois pour troubles à l'ordre public, 18 personnes pour ivresse manifeste et une pour détention de fumigènes.

Traduction Underground Fans

Groß Muckrow - MSV Eintracht Frankfurt - Coupe d'Allemagne - 08/10/2011

Source : Maerkischeallgemeine.de + Moz.de

La rencontre a été interrompu définitivement à la 50ème minute de jeu, après qu'une trentaine de fans de Francfort particulièrement ivres, a provoqué des incidents en lançant sur la pelouse des pétards de fortes détonations, des fumigènes et des choppes de bières. Un arbitre de touche a subi un traumatisme sonore. Le match avait déjà été interrompu par l'arbitre en première mi-temps à 3 reprises !
D'autres incidents ont éclaté en ville. Deux supporters ont été interpellés.

Traduction Underground Fans

Brésil: Un joueur du Palmeiras agressé - 12/10/2011

Source : SoFoot

Un joueur du Palmeiras agressé

Il y a des jours où il vaut mieux rester chez soi. Joao Vitor, joueur des Palmeiras en première division brésilienne, s’est fait agresser par une petite bande de supporters dans la boutique du club, d’après O Globo.

Actuellement à l’hôpital de Sao Paulo, le joueur pauliste s’y était rendu pour des raisons publicitaires, après un entraînement où Luiz Felipe Scolari ne l'a pas retenu dans sa liste de convoqués pour la prochaine rencontre. Sur Twitter, Ronaldo (le vrai, pas le mannequin) s’offusque : «Tant que ce genre de personnes ne sera pas mis derrière les barreaux, ces violences ne cesseront jamais». Surtout à Sao Paulo, où les joueurs du Palmeiras évitent un maximum de sortir.

Video :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=q2QyT_iNmio

Hollande: Six ans d'IDS pour 17 supporters - 13/10/2011

Source : L'Equipe

La Fédération néerlandaise a condamné dix-sept supporters à six ans d'interdiction de stade (IDS) pour avoir déclenché une émeute devant le stade du Feyenoord Rotterdam en septembre dernier. Une manifestation contre la politique du club en marge d'un match de Championnat avait dégénéré, des grappes de supporters tentant de pénétrer dans les bureaux de la direction et vandalisant des locaux et des voitures. La police avait dispersé la foule en tirant des coups de feu en l'air. D'autres supporters pourraient être inquiétés dans cette affaire qui fait également l'objet d'une enquête pénale.

Croatie: Zadar - Dinamo Zagreb - 15/10/2011

Source : Jutarnji.hr (merci à l'expéditeur)

La veille du match, aux alentours de 23 heures, une douzaine de hooligans a attaqué l’hôtel où résidait les joueurs du Dinamo. Fort heureusement il n'y a pas eu de blessé mais seulement du dégâts matériels.

Traduction Underground Fans



***************************************

Source : Dalmacijanews.com

Dans le stade, les Bad Blue Boys ont crée quelques troubles.

Allemagne: SC Paderborn - Eintracht Braunschweig - 15/10/2011

Source : Bild.de

Un supporter visiteur âgé de 21 ans a été interpellé après le match par les forces de l'ordre car il avait jeté volontairement un pétard de forte puissance en direction de deux policiers à la descente du train à l'aller. Ils ont été blessés et souffrent d'un traumatisme sonore chacun. Le supporter faisait parti d'un groupe de 300 fans venu en train depuis Brunswick.

Traduction Underground Fans

Allemagne: Affrontements entre supporters sur une aire d'autoroute - 08/10/2011

Source : Stimme.de

Des supporters des clubs de Waldhof Mannheim et de Darmstadt 98 se sont affrontés sur une aire d'autoroute à hauteur de Neuenstein. Les supporters rentraient de déplacements en cars et ont fait une pause sur la même aire de repos. 20 à 30 fans de Mannheim ont lancé les hostilités en chargeant ceux de Darmstadt. Il y a eu 7 blessés aux cours des affrontements durant lesquels du matériels (drapeaux, bâches,...) ont été dérobés aux fans de Darmstadt. La police a été alertée et a stoppé le car de Mannheim un peu plus tard. L'ensemble des identités des passagers a été relevé pour les besoin de l’enquête.

Traduction Underground Fans

Allemagne: KFC Uerdingen - Viktoria Köln - 09/10/2011

Source : ksta.de

Au coup de sifflet final et visiblement mécontents de la défaite de leur équipe, une trentaine de fans locaux a attaqué le bloc réservé aux 500 fans de Cologne. La police est intervenue. Déjà avant le match, des supporters des deux équipes s’étaient affrontés dans une station service.

Traduction Underground Fans

Allemagne: Waldhof Mannheim - 1860 München II - 15/10/2011

Source : Mail

Une bagarre a eu lieu entre 60 hools de Mannheim et 40 de Munich. Un affrontement très réglo selon les participants.