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Subject: Saison 15/16 - Juin Wed Jun 01, 2016 5:08 pm
Pour l’Euro, face au hooliganisme, « Une coproduction de sécurité » - 01/06/2016
Source : http://www.lavoixdunord.fr/
Antoine Boutonnet, ancien commissaire de police à Lille, dirige la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNHL) depuis sa création en 2009.
– Depuis quand travaillez-vous sur la sécurité de l’Euro de football ?
« Depuis la désignation de la France en 2010, de manière plus intensive depuis trois ans. C’est un Euro particulier puisque c’est le premier à 24 équipes et 51 matchs. Il arrive en plus à une époque à la sensibilité particulière, dans le contexte international, social… »
– Comment organise-t-on la sécurité d’un tel événement ?
« C’est une coproduction de sécurité, interministérielle, avec les sociétés privées et les polices européennes. Nous échangeons sur les supporters, leurs moyens de transport, leur nombre, leur qualité. Une banque de données note l’évolution du comportement, les leaders... Des dispositions administratives sont prises pour que les interdits de stade restent chez eux. La police de l’air et des frontières (PAF) contrôlera les voies d’accès. Des policiers étrangers vont encadrer leurs supporters. En uniforme et en civil avec six spotters par unité de force mobile qui nous aideront à repérer les supporters posant problèmes. Un centre de coopération policière internationale surveillera l’intégralité des déplacements. On a procédé aussi à une évaluation du risque pour chaque rencontre qui permet de calibrer le cadre sécuritaire. Au premier tour, cinq matchs ont été classés de niveau 3, sur une numérotation de 1 à 4, le dernier chiffre représentant un risque sérieux de troubles à l’ordre public. Le public d’un Euro est plutôt familial. Il y a peu d’ultras. »
– Comment gérez-vous les supporters à risques, comme les Anglais ?
« Ils représentent un très gros contingent. Le match Angleterre - pays de Galles à Lens est d’une sensibilité particulière, sur lequel on travaille depuis un moment et sur lequel on travaille encore (il vient de clore une conversation au téléphone avec un collègue britannique). »
– Quelles sont les évolutions de sécurisation depuis la Coupe du monde 1998 ?
« La coopération entre polices européennes est plus poussée. L’envoi de spotters permet de mieux orienter le service d’ordre. On encadre aussi les supporters beaucoup plus en amont. Sur le plan technologique, on peut évoquer l’apport de la vidéosurveillance, des drones. Le but est la prévention situationnelle. Il faut à tout prix empêcher les foyers de friction. »
– Comment le risque d’un attentat est-il pris en compte ?
« Certains dispositifs sont prévus par des unités spécialisées (lire ci-dessous). Au stade, il faut en même temps garantir les fouilles et assurer la fluidité de l’entrée pour éviter que cela devienne une cible. »
– Fallait-il fermer les fan zones ?
« On attend 7,5 millions de personnes alors que 2,5 millions ont des billets. Où mettre ces 5 millions de personnes ? Ces fans-zones sont nécessaires. Elles sont fermées et surveillées pour assurer une sécurité maximale. »
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Fri Jun 03, 2016 8:00 am
Hooligans : près de 3 000 supporters interdits d'entrée en France - 03/06/2016
Source : http://www.lemonde.fr/
C’est une goutte d’eau dans un océan de 2,5 millions de spectateurs et de 7 à 8 millions de supporters, mais elle peut faire chavirer un virage ou faire déborder une troisième mi-temps. Et à coup sûr, elle ternirait aussi l’image du dispositif de sécurité mis en place en France dans un contexte post-attentats.
Le hooliganisme constitue une menace pour l’organisation du championnat européen de football. Pour tenter de l’endiguer, la France a décidé de refuser l’entrée sur son territoire à près de 3 000 supporters étrangers. « On en est actuellement à 2 200 interdictions, et on va avoisiner les 3 000 à terme », a annoncé au Monde le commissaire de police Antoine Boutonnet. Ce dernier dirige la division nationale de lutte contre le hooliganisme depuis sa création en 2009.
Ces mesures administratives, décidées par le ministère de l’intérieur, se fondent sur les interdictions de stade prises dans les pays d’origine ainsi que des échanges de renseignement. Les ressortissants de pays engagés dans la compétition sont visés mais aussi des citoyens d’autres nations qui ne son pas qualifiées, comme les Pays-Bas.
L’aide de « spotteurs » étrangers
D’autres moyens permettront de tenir à l’écart les potentiels « fauteurs de trouble ». Ainsi, alors que 500 000 Anglais sont attendus en France – ils ne sont pas tous munis de billets – Londres a ordonné à près de 2 000 de ses supporters de remettre leur passeport aux autorités, sous peine de poursuites.
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Fri Jun 03, 2016 11:18 am
France : 50 000 euros d'amende pour Nîmes en raison de ses supporters - 02/06/2016
Source : http://www.lequipe.fr/
Les faits s'étaient produits lors de la 35e journée, à la fin du match contre Lens, avec une victoire 4-2 des Nîmois qui leur permettait quasiment d'assurer leur maintien en Ligue 2. «Compte tenu de l'utilisation de très nombreux engins pyrotechniques et de l'envahissement du terrain à l'issue de la rencontre, la Commission décide d'infliger une amende de 50.000 euros au Nîmes Olympique», écrit l'organe disciplinaire dans son communiqué. Par ailleurs, la Commission de discipline a annoncé jeudi qu'elle convoquait pour le 23 juin prochain les joueurs et éducateurs de clubs professionnels qui n'ont pas respecté l'interdiction de paris sportifs sur les compétitions organisées par la LFP.
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Sat Jun 04, 2016 8:34 am
France : RC Strasbourg - USL Dunkerque - 03/06/2016
Source : Mail
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Sat Jun 04, 2016 8:39 am
France : Le supporteur bastiais grièvement blessé à Reims sera reçu par Cazeneuve - 04/06/2016
Source : www.leparisien.fr/
Maxime Beux, le jeune supporteur du club de football de Bastia (SCB, L1) grièvement blessé lé 13 juillet à Reims, en marge d'un match, sera reçu le 20 juin par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, a annoncé vendredi son comité de soutien.
La préfecture de Haute-Corse a confirmé que le jeune homme de 23 ans, qui a perdu l'usage de l'oeil gauche, sera reçu par M. Cazeneuve.
Cet étudiant en gestion à l'université de Corte (Haute-Corse) affirme avoir été blessé par un tir de flash ball au visage par des policiers de Reims. Selon le parquet, le jeune homme a perdu son oeil en tombant sur un poteau, lors d'un incident avec des policiers. Une enquête a été ouverte par l'Inspection générale de la police nationale pour tenter de déterminer les causes de la blessure.
Un comité de soutien à M. Beux a été mis en place et des milliers de manifestants avaient défilé à Bastia pour demander «justice pour Maxime», après plusieurs soirées d'incidents à Bastia, puis Corte, en février, entre manifestants et forces de l'ordre. Plusieurs centaines de personnes s'étaient encore réunies jeudi soir à Bastia pour demander que toute la lumière soit faite sur cette affaire. M. Beux et une délégation ont été reçus vendredi par le préfet de Haute-Corse, Alain Thirion, qui leur a annoncé que M. Cazenveuve recevrait le supporter blessé et sa famille.
Les incidents de Reims au cours desquels sept supporteurs avaient été interpellés avaient été suivis le 14 février par une première soirée d'accrochages à Bastia, près du commissariat de police. Deux hommes soupçonnés d'être impliqués dans ces incidents à Bastia, comparaîtront le 6 juillet devant le tribunal correctionnel. Soumis à un contrôle judiciaire, ils avaient été placés lundi en garde à vue, avant d'être déférés mardi devant un magistrat du parquet de Bastia. Ils comparaîtront pour «participation à un attroupement malgré un ordre de dispersion» des forces de sécurité.
Le 13 mai, sept supporters bastiais, interpellés à Reims le 13 février, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de cette ville à des peines d'amendes allant jusqu'à 2.000 euros pour outrage et rébellion. Leur avocat, Jean-André Albertini, a fait appel du jugement et, rappelant que les jeunes gens dénoncent les conditions violentes de leurs arrestations alors qu'ils ne provoquaient aucun incident, a exprimé vendredi sa volonté «de continuer le combat judiciaire».
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Sat Jun 04, 2016 11:23 am
Euro 2016 : "Il faut aller brûler des cierges à Lourdes si on ne veut pas d'incidents" dans la "fan zone" de Paris - 04/06/2016
Source : http://www.francetvinfo.fr/
A la fin mai, le préfet de Paris envisageait de fermer le site les jours de matchs en Ile-de-France, pour éviter qu'elle devienne le lieu d'affrontements entre hooligans. Depuis, les effectifs policiers ont été renforcés.
Pas d'inquiétude, la "fan zone" de Paris ne sera pas fermée pendant l'Euro : c'est en substance le message envoyé par la préfecture de Paris, jeudi 2 juin. Dans son édition du même jour, Le Point révélait pourtant que le préfet de Paris n'a pas toujours été aussi confiant. Dans un courrier envoyé le 26 mai au ministre de l'Intérieur, le préfet, Michel Cadot, "propose de demander [cette fermeture] à la mairie de Paris", bien qu'il ait le dernier mot sur la question. Depuis, des effectifs supplémentaires ont été mis à sa disposition, et l'idée a été abandonnée. Pas suffisant, cependant, pour atténuer les craintes des policiers interrogés par francetv info.
L'alcool en vente libre, "une hérésie" pour SGP Police
Selon Libération, les sources d'inquiétude du préfet étaient nombreuses, et pas seulement liées au risque d'attentat qui pèse sur la compétition. Deux matchs focaliseraient des craintes d'affrontements entre hooligans : Turquie-Croatie, dimanche 12 juin à 15 heures au Parc des Princes, et Allemagne-Pologne, jeudi 16 juin à 21 heures au Stade de France, pour lequel la "fan zone" de Saint-Denis sera fermée mais pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la sécurité.
"Il suffit de repenser à la Coupe du monde. On sait que certaines équipes drainent un public alcoolisé à certains moments de la journée, et qu'il est difficile à gérer", constate Philippe Capon, du syndicat Unsa-Police. "Sur l'alcool, on est dans les contradictions les plus complètes", s'étonne-t-il : si, dans les stades, l'alcool restera interdit, il sera en vente libre dans les "fan zones". Un point relevé par le préfet de Paris dans son courrier. "C'est une hérésie, s'alarme Yves Lefebvre, du syndicat SGP Police. Le lobbying commercial de Carlsberg prend le pas sur la nécessité d’assurer la sécurité." La marque de bière danoise, sponsor de l'Euro, tiendra en effet un grand stand dans la "fan zone".
A Marseille, deux écrans pour séparer les supporters rivaux
La crainte des policiers, ce sont que des bagarres déclenchent des mouvements de foule. Le Champ-de-Mars pourra accueillir plus de 92 000 supporters, dont parfois des hooligans, et "il suffit d'une altercation pour déclencher une bagarre générale, s'inquiète Philippe Capon. Il faut aller brûler des cierges à Lourdes si on ne veut pas d'incidents." Marseille, qui accueille Pologne-Ukraine et Angleterre-Russie, a choisi d'installer deux écrans séparés pour éviter les mélanges explosifs de fans adverses. Mais à Paris, le préfet estime dans son courrier que "les supporters antagonistes de deux équipes pourront difficilement être sectorisés pour les éloigner les uns des autres".
Le hooliganisme n'est pas un problème nouveau pour la police française. Les forces de l'ordre y sont régulièrement confrontés lors des matchs de Coupe d'Europe. De plus, les policiers français seront épaulés, à l'occasion de cet Euro, par leurs homologues étrangers, chargés de les aider à repérer des éléments perturbateurs déjà connus dans leurs pays. Mais la "fan zone" pose des questions inédites. "Dans un stade, on peut faire en sorte de compartimenter, d'isoler des groupes, ce qui est plus difficile dans un lieu ouvert", explique Patrice Ribeiro, du syndicat policier Synergie.
Et si la police sécurisera les abords des "fan zones", ce seront des agents de sécurité, qui n'ont ni l'expérience du hooliganisme, ni de la gestion des mouvements de foule, qui s'occuperont de l'intérieur de ces sites, s'inquiète-t-il. Vendredi 3 mai, un nouvel acteur s'est joint au concert des critiques : le chef des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou, le plus proche du Champ-de-Mars, qui assure, dans le Figaro, avoir appris l'existence de "fan zones" dans la presse. Il regrette notamment n'avoir "aucune information sur les moyens sanitaires mis en place dans la fan-zone pour éviter que toutes les blessures légères ne se pressent dans notre hôpital et ne le paralyse".
"Les effectifs supplémentaires, on les prend ailleurs"
Les objections des policiers dépassent la simple sécurité des matchs les plus à risque, et portent sur le principe même des "fan zones", qui représentent une charge supplémentaires pour les policiers. Déjà éprouvés par les manifestations contre la loi Travail, par le dispositif de sécurité lié à la menace terroriste, ou encore par l'encadrement de la "Jungle" de Calais, les forces de l'ordre sont "au bout du rouleau", estime Yves Lefebvre. "Si des effectifs supplémentaires ont été alloués à la 'fan zone' de Paris" pour calmer les craintes du préfet, "c’est qu’on les prend ailleurs", rappelle Patrice Ribeiro. D'autres missions de sécurité pourraient du coup en pâtir.
Pour autant, ces syndicalistes ne croient pas à la fermeture, même ponctuelle, de la "fan zone". "Je pense que ni le préfet, ni la maire de Paris n'ont la capacité de prendre cette décision, elle est entre les mains de l'Elysée ou Matignon, estime Yves Lefebvre. Les retombées financières étant ce qu'elles sont, j'imagine qu'elles prendront le pas sur la sécurité".
Contactées, la mairie de Paris et la préfecture assurent que la question est réglée depuis que des renforts ont été alloués au préfet. Le ministère de l'Intérieur n'a pas, lui, répondu. Philippe Capon confie qu'il n'emmènera pas ses enfants dans la "fan zone" : "On fait la publicité d'endroits où les gens pensent pouvoir venir en sécurité. Mais je conseillerais de bien réfléchir avant d'y aller."
Lens CM'98
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Mon Jun 06, 2016 10:59 am
France : Amiens SC - ASM Belfort - 03/06/2016
Source : Mail
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Mon Jun 06, 2016 2:45 pm
Hooligans à l’Euro 2016. Neil, supporteur Gallois : « votre police sera dépassée » - 05/06/2016
Source : http://www.breizh-info.com/
L’Euro 2016 approche, et avec lui, bon nombre de fantasmes, de supputations, de rumeurs et d’analyses de bureau à propos des supporteurs dits hooligans qui vont arriver en France en ce mois de juin. On a ainsi pu lire que le hooliganisme en Allemagne serait en recul alors qu’il n’a jamais été autant en regain depuis quelques années Et il suffit maintenant que quelques individus lancent une menace sur Facebook – comme c’est le cas avec des ultras slovaques parlant de « chasser l’anglais » lors de la confrontation Slovaquie – Angleterre de Saint Etienne le 20 juin – pour qu’une certaine presse et les autorités déraillent.
Pierre Vuillemot, fondateur du site internet footballski.fr , un site spécialisé dans le football de l’Europe de l’Est, déclare ainsi à France Bleu : « La plupart du temps les débordements ont lieu à l’extérieur des stades, dans des champs ou dans des forêts. Ils ont tout à fait les moyens de se déplacer avec d’autres groupes. Et cela sera sûrement organisé » en évoquant donc un éventuel rendez-vous organisé entre supporteurs anglais et slovaques.
Pourtant, n’importe quel observateur du monde des supporteurs au Royaume-Uni sait parfaitement que, contrairement aux supporteurs de l’Est qui en ont fait une de leur spécialité, les Anglais et leurs voisins n’ont jamais apprécié les « bagarres organisées », les « fights » comme adorent à l’écrire quelques plumes en mal de sensation.
« Nous les salles de musculation et les piqures toute l’année pour se muscler, ça n’est pas notre délire » nous explique Neil, un supporteur de 42 ans faisant partie du contingent « dur » du Pays de Galles et de Cardiff. « Nous on suit notre club ou notre pays, on va au pub et au match, et si une bande veut en découdre, ça s’improvise. Pas question de bagarres dans les forêts, c’est débile. Les seules choses qui ne s’improvisent pas sont la façon de pouvoir parvenir sans difficulté dans les ville où nous voulons aller suivre notre club.».
Neil fait également référence à ces nombreux supporteurs obligés de rendre leurs passeports sous peine de prison, durant toute la durée de l’euro. Il n’aime pas les journalistes « qui racontent n’importe quoi à longueur d’années sur les supporteurs. On ne les voit jamais sur le terrain pourtant . Quand on lit certains articles, on sent une certaine frustration chez certains de ne pas pouvoir faire comme nous, la fête, le football, et la bagarre pour conclure.».
Neil viendra en France avec sa femme et des amis : « on a payé presque 6000 euros chacun pour trois semaines de vacances ». Fidèle supporteur du Pays de Galles, toujours bagarreur « parce qu’il faut bien s’amuser un peu », libre de retourner au stade et de se déplacer depuis quelques années déjà, il fera partie des dizaines de milliers de fans gallois qui vont déferler sur la France en juin.
Malgré ses 42 années, dont plus de 30 ans à suivre ses équipes fétiches, la passion ne l’a pas quitté, et il sera présent en France en juin « jusqu’à ce qu’on remporte la coupe ».
La poule de la mort ? « C’est l’Angleterre qui nous intéresse avant tout. Là c’est le match d’une vie, les joueurs ont pas intérêt à l’oublier. Nous ne l’oublierons pas. » Il nous parle d’un gros contingent de supporteurs à venir et des tensions liées à ce match. « On ne va quand même pas s’écraser devant les Anglais ». Il nous explique que c’est mission impossible pour les autorités de pouvoir tout contrôler. « Chez nous, la police contrôle et verrouille, ils savent faire. En France vous vous souvenez de 1998 ? La loose, vos autorités ».
D’autant plus que, comme Neil l’explique, les Gallois, comme les Anglais, voyagent et se déplacent unis, supporteurs durs avec supporteurs lambdas . « Avec le soleil et la boisson, tout le monde devient un dur quand nous sommes à l’extérieur ».
La Russie et la Slovaquie ? Ca ne l’intéresse pas particulièrement au niveau des supporteurs « on ne craint personne ! » dit-il tout en espérant « passer la poule » et jouer éventuellement la Turquie en huitième : « Tout le monde a envie de jouer la Turquie en Europe. Tout le monde a de bonnes raisons pour détester leurs supporteurs dont la réputation n’est plus à faire ». Avant de conclure sur ce sujet : « ils ne devraient même pas être en coupe d’Europe de toute façon ».
Quand nous revenons sur la sécurité, sur les mesures prises (contrôle dans les Fans Zones, restriction de l’alcool), le Gallois nous affirme : « votre police est ridicule et sera dépassée par les évènements. Elle ne sait pas y faire avec les supporteurs. Chez nous, elle est bien organisée, et il y a nettement moins d’incidents avec elle» . Manifestement connaisseur de l’actualité locale, il prédit « une police fatiguée, qui n’aime pas son gouvernement, et qui risque de se faire malmener si elle se montre trop agressive avec les supporteurs ». « Nous ne sommes pas des étudiants qui manifestent, nous sommes Gallois ! » tout en évoquant également les autres nations, notamment celles de l’Est. « Il va y avoir un grand nombre de supporteurs durs. Ça va être rock and roll !».
Quand nous l’interrogeons sur les déclarations du hooligan anglais James Shayler évoquant une alliance à Marseille entre Russes et Anglais « contre les musulmans », Neil acquiesce : « il y a un temps pour faire la fête et se battre entre nous, mais il faut aussi savoir s’unir pour des causes plus importantes, et je crois que nous sommes tous touchés par l’islamisation, chez vous comme chez nous » tout en recadrant : « à Marseille, en 98, ce sont les immigrés qui ont attaqué les Anglais, pas le contraire, contrairement à ce que tous les médias répètent en boucle».
SOS Racisme a par ailleurs demandé à ce que James Shayler soit interdit de territoire en France suite à ses déclarations.
Sur la menace terroriste qui planerait sur l’euro, Neil nous confie : « c’est pour ma femme ou mes gamins que j’aurai le plus peur. Nous, si on voit des types louches, nous nous en occuperons ! ».
Comme Neil, ils sont sans doute des milliers d’Européens – appelés hooligans mais en réalité des durs vivant comme Monsieur Tout le Monde – à avoir prévu de venir en France, « pour la nation, pour la fête, le football, et la bagarre ». 3000 d’entre eux ont toutefois déjà été interdits d’entrer sur le territoire français.
Soul Crew
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Tue Jun 07, 2016 3:54 am
Argentine : CA Platense - CA Atlanta - 05/06/2016
Source : http://www.leparisien.fr/
Un supporteur déculotté par les ultras de l'équipe adverse
Il a poussé son goût du risque un peu trop loin. Un supporteur de football a été violemment battu, dénudé et expulsé d'un stade près de Buenos Aires en Argentine pour avoir célébré un penalty au milieux de supporters de l'équipe adverse.
L'incident est survenu dimanche au cours d'une rencontre de deuxième division entre Platense et Atlanta, lors d'un match de barrage aller pour la montée en première division. Une trentaine d'ultras du club de Platense ont passé à tabac un supporteur d'Atlanta, qui s'était aventuré dans une tribune hostile, bravant l'interdiction des déplacements de supporteurs en vigueur en Argentine.
Le club formateur de David Trézéguet
Le jeune homme s'est fait dérober ses vêtements avant d'être malmené et poussé vers la sortie du stade de Platense, le club formateur de David Trézéguet, dans une banlieue populaire du nord de Buenos Aires. La violence entre supporteurs endeuille régulièrement le football en Argentine. Il est rare qu'une journée de championnat se termine sans incidents.
34 morts entre 2013 et 2015
La semaine dernière, un supporteur de Boca Juniors est mort des suites de ses blessures après avoir été poignardé alors qu'il fêtait la qualification de son équipe en Copa Libertadores. De 2013 à 2015, 34 morts ont été recensés lors de violences impliquant des supporteurs, parfois de la même équipe.
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Tue Jun 07, 2016 6:20 am
Brésil : Flamengo - Palmeiras - 05/06/2016
Source : http://g1.globo.com/
Membes des Torcida Jovem et Mancha Verde se sont affrontés dans les coursives du stade. La police est intervenue et a interpellé 30 fans de Palmeiras. Quatre personnes ont été blessés dont trois policier et un supporter âgé de 30 ans, hospitalisé dans un état grave. Un policier a eu le nez cassé durant les incidents, un autre a été blessé à la main par des éclats de verre et le troisième l'a été après avoir reçu dans le dos un extincteur.
Traduction Underground Fans
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Tue Jun 07, 2016 6:41 am
Sécurité : faut-il avoir peur de l'Euro 2016 ? - 06/06/2016
Source : http://www.francetvinfo.fr/
"Nous n’avons jamais connu une telle menace à un tel niveau", a déclaré Manuel Valls. Pourtant, du 10 juin au 10 juillet 2016, la France va accueillir des centaines de milliers de supporters pour l’Euro de football. Dans un pays sous état d’urgence, jamais une compétition n’avait été confrontée à un tel défi en matière de sécurité.
Inquiétude sur les fan-zones
Pour que la fête soit belle, des écrans géants ont été placés au cœur des villes. Autant de cibles pour les terroristes. Depuis les attentats de novembre 2015, la sécurité a été renforcée. Afin d’assister les forces de l’ordre, 12 500 agents de sécurité privée ont été recrutés. Au pied de la tour Eiffel, la fan-zone parisienne, avec écran géant et animations, pourra accueillir 92 000 personnes par jour. Il en ira de même dans les dix villes organisatrices aux quatre coins du pays. Pour pénétrer dans ces enceintes, il faudra franchir des contrôles assurés par des sociétés privées avec fouilles et palpations. A l’extérieur, la police assurera le maintien de l’ordre et pour maximiser la sécurité, des policiers en civil patrouilleront parmi les supporters. Le tout sous l’œil d’un système de surveillance. L’installation de ces fan-zones divise les politiques et dans une France traumatisée par les attentats, il faut rassurer.
Des agents de sécurité privée
Qui sont les agents de sécurité ? Comment sont-ils formés et, surtout, seront-ils prêts à affronter des situations critiques ? Pôle emploi met en place depuis plusieurs mois une formation spécifique. "Pièces à conviction" a suivi une douzaine de chômeurs à Toulouse lors de leurs derniers jours de stage. Pour eux, le point le plus délicat à maîtriser est la palpation : elle ne doit pas excéder 11 secondes afin de ne pas ralentir le flux de spectateurs. Et c’est là que se trouve la difficulté. En outre, si une personne est fichée par la police, elle doit être écartée. Y a-t-il des failles ? Un journaliste de "Pièces à conviction" a réussi à se faire engager par une société de sécurité sans être passé par la case formation ni être contrôlé. Comment s’assurer que tous ceux qui travailleront sur l’Euro n’ont pas de casier judiciaire et ne sont pas inscrits au fichier des personnes recherchées ?
Le ministère de l’Intérieur en première ligne
Place Beauvau, tout est en place pour vérifier le profil des détenteurs d’accréditation. Plus de 100 000 personnes sont accréditées pour l’Euro : journalistes, fournisseurs, membres des délégations et, bien sûr, les 12 500 agents de sécurité. Les policiers ont déjà refusé l’accréditation à 200 personnes, soit moins de 1% des demandes. Tout est fait pour éloigner au maximum la menace terroriste, mais un autre risque plane sur l’Euro.
La menace des hooligans
Le phénomène des supporters violents a plutôt été bien maîtrisé ces dernières années. Mais pendant l’Euro, l’encadrement "strict" des hooligans sera impossible. Ils vont débarquer de l’étranger et en ordre dispersé. Deux millions et demi de personnes sont attendus entre le 10 juin et le 10 juillet et parmi elles, 3 000 hooligans. Les policiers français vont devoir se concentrer sur les supporters les plus dangereux et collaborer avec les policiers étrangers. "Pièces à conviction" a pu échanger avec un groupe de hooligans anglais via les réseaux sociaux. Ce groupe prétend qu’il sera bien là pendant l’Euro de football. Même son de cloche en France, où un ancien leader hooligan ne cache pas que l’Euro est un moment rêvé pour relancer un mouvement en perte de vitesse. Pure provocation ou réelle volonté d’en découdre ?
Le 10 juin, le Stade de France va accueillir la compétition sportive la plus importante après la Coupe du monde de football et les jeux Olympiques. Dans une France soumise à la menace terroriste, 2,5 millions de supporters n’attendent qu’une chose : que la fête soit belle.
Archive : Euro'88
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Tue Jun 07, 2016 8:45 am
Euro 2016 : Le poing hooligan, round 1 - 07/06/2016
Source : http://www.sofoot.com/
L'Euro 2016 cristallise quelques inquiétudes, parmi lesquelles les débordements violents impliquant des supporters bien particuliers. Avant de se pencher en détail sur les groupes, coup d'œil au contexte général de la compétition avec deux connaisseurs du milieu. Chacun dans son genre.
« L'Euro, c'est l'occasion pour les meilleures bandes européennes de montrer qui a la suprématie. Est-ce que les Anglais sont encore les meilleurs ? Est-ce que les pays de l'Est sont enfin au sommet ? Il y a pas mal de nations et ça fait quelques années qu'ils doivent mettre les choses au point. » François*, qui se définit comme « actif dans la mouvance hooligan française » , en est sûr : tous les éléments sont réunis pour assister à un Euro explosif. Et il ne parle pas des arsenaux offensifs de la France, de l'Allemagne ou de la Belgique. En tout cas, pas sur le terrain. Mais bien de ces supporters pour lesquels le foot se joue aussi, voire surtout, avec les mains. À ce petit jeu-là, c'est le pays dans son ensemble qui pourrait se réveiller avec la gueule en miettes.
Car pour la première fois, l'Euro rassemble 24 nations d'Europe. Dont une bonne partie de pays de l'Est plus ou moins émergents, pas forcément les plus tendres en matière de fight malgré leur jeune âge : « Il y en a 8 en comptant l'Europe centrale (Russie, Ukraine, Hongrie, Slovaquie, Pologne, Tchéquie, Pologne, Roumanie, ndlr), c'est une première. C'est un peu les nouveaux, ils ont une montée en puissance depuis la fin des années 90 et ils ont vraiment envie de montrer que ce n'est plus les Anglais qui ont la suprématie en la matière. Ils attendent ça depuis 4 ans. » De quoi venir la bave aux lèvres et l'américain au poing. De quoi, aussi, assister à un choc des cultures.
Rencontres du troisième type
Les ultras, venus du sud de l'Europe, ne sont pas à ranger dans la catégorie hooligan. Leur culture se concentre sur l'animation du stade, pour des tribunes bruyantes et colorées : « Ils ne vont pas rechercher le contact, ils ne sont pas organisés pour ça. Ça peut venir incidemment, mais, quand on parle de hooliganisme, en réalité, on va plutôt parler des deux autres tendances » , détaille François, qui se défend lui-même d'appartenir à ce mouvement. Une nuance importante, mais trop souvent ignorée des autorités. Restent alors les traditions venues du nord et de l'est. C'est là que les os commencent à craquer.
Au nord, c'est la tendance hool « originelle » , celle popularisé par, entre autres, les films Hooligans et The Football Factory : « La culture casual, anglo-saxonne, en gros c'est organisé, tout le monde se connaît, et on essaie de se choper dans le contexte du match. » Pour représenter son blason, mais pas que, selon François : « Ce qu'il faut comprendre, c'est que les mecs sont là pour faire la fête, se déchirer, et, dans ce contexte festif, il y a forcément une bonne bagarre à la fin. Mais s'il n'y a pas de bagarre, c'est pas dramatique, le but c'est de passer une bonne journée avec sa firm. » Une certaine idée de la balade entre potes.
Et puis il y a les dernières tendances venues de l'est, « les fights arrangées, dans une prairie, une clairière ou que sais-je. Ça peut être un truc alors qu'il n'y pas de match, complètement extra-footballistique. » Le genre de bagarre qui se retrouve sur Youtube le lendemain, mais qui n'est pas en soi la plus problématique dans le contexte de l'Euro. Nicolas Hourcade est sociologue à l'École centrale de Lyon et voit plus loin que les nez pétés : « S'il y a des incidents entre hooligans purs et durs loin des stades, à la limite personne ne va en entendre parler et ça ne jouera pas sur la sécurité de la compétition. En revanche, si des incidents éclatent en centre-ville ou sur les trajets, ça c'est autre chose. » Notamment parce que l'Euro 2016 se joue en France et dans un climat bien particulier.
Profil bas et matraques en l'air
La politique française de maintien de l'ordre se distingue en effet de ses homologues européennes dès la partie théorique. « Grosso modo, l'attitude policière qui s'est développée en Europe sur les grands tournois depuis 2004, c'est le low profile : des policiers qui n'interviennent que quand c'est nécessaire, et de manière ciblée sur les individus à risque » , explique Nicolas Hourcade. Un schéma expérimenté par François, en 2006 : « Par rapport à une Coupe du monde en Allemagne où les flics allemands sont les meilleurs, ça n'a rien à voir. Ils sont discrets, mais ils savent quels groupes encadrer, ils savent repérer les leaders... À la fin, ils rendent impossible toute confrontation. Là, j'ai peur que les flics français ne soient pas à la hauteur du rendez-vous. »
Une crainte expliquée par plusieurs éléments contextuels. Au premier rang desquels l'inexpérience, selon Nicolas Hourcade : « La tradition de la police en France, autour des stades et plus largement, n'est pas du tout celle du low profile, mais au contraire celle de la visibilité policière et du contact direct avec les supporters. Et comme on a interdit ces derniers mois les déplacements de supporters dès qu'il y avait un petit risque, on ne les a pas habitués à gérer un flux de supporters. » Face à des étrangers peu au fait des pratiques et de la langue locale, cela peut amener à des incompréhensions.
Or, c'est précisément la tension qui menace de rendre une situation explosive dans un contexte de regroupement de belligérants potentiels. Et l'activité de ces derniers mois ne risque pas de permettre aux forces de l'ordre d'aborder l'événement avec la sérénité indispensable. « La grande question, c'est la capacité des policiers à gérer cette situation, sachant qu'ils sont dans une période de surmenage assez fort, par exemple qu'ils n'ont pas la possibilité de prendre de congés, sachant aussi qu'ils ont une pluralité de risques à gérer » , s'interroge Nicolas Hourcade. Entre menace terroriste, manifestations sociales et déplacements de hooligans, c'est peu dire que le ministère de l'Intérieur va se retrouver face à un défi certain. Le premier gros test, ce sera dès samedi prochain : l'Angleterre affronte la Russie à Marseille. Vous vous souvenez de 1998 ?
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Tue Jun 07, 2016 8:51 am
Ukraine free-fight - 05/06/2016
Source : http://www.hooligans.cz
CSKA Kiev vs Metalist Charkov
37 x 37
Après 4 minutes, victoire du CSKA.
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Tue Jun 07, 2016 12:44 pm
Euro 2016 : 180 policiers étrangers en renfort pour traquer les hooligans - 07/06/2016
Source : http://www.leparisien.fr/
Cible parfaite pour des groupes terroristes étant donnée sa médiatisation, l'Euro 2016 va faire l'objet d'importantes mesures de sécurité.
Un dispositif encore renforcé lundi avec l'arrivée en France de 180 policiers issus de pays qui participeant à la compétition pour aider à traquer les hooligans, a annoncé Bernard Cazeneuve ce mardi.
Le ministre de l'Intérieur inaugurait, à Lognes (Seine-et-Marne), le Centre de coopération policière internationale (CCPI), chargé d'une «fonction opérationnelle de commandement» et «de transmission de l'information durant toute la durée» de l'événement.
Parmi ces 180 policiers étrangers fraîchement débarqués, une cinquantaine seront affectés à ce centre et ont «une connaissance précise des violences liées à leurs supporters respectifs». Ils «pourront aider à anticiper et à prévenir les troubles éventuels», selon Bernard Cazeneuve.
Les 130 autres seront déployés dans les dix villes-hôtes «en renfort» de la police française, constituant des équipes mobiles, en uniforme et armées, pour identifier et traquer les éventuels hooligans. «Plus de 90.000 personnes, agents de l'État, des collectivités locales, personnels de sécurité privée et bénévoles, assureront ensemble la sécurité de l'Euro-2016», a réaffirmé le ministre, évoquant «un effort sans précédent».
De nombreuses interdictions du territoire
«Le gouvernement a pris plusieurs mesures administratives d'opposition à l'entrée en France visant des supporters violents interdits de stade dans leur propre pays», a d'autre part annoncé Bernard Cazeneuve. «A ce jour, pas moins de 2.355 fiches d'interdiction du territoire ont été inscrites dans le fichier des personnes recherchées», a-t-il précisé, et «24 interdictions administratives du territoire ont d'ores et déjà été délivrées» contre de présumés hooligans «considérés comme particulièrement dangereux».
Cinq matches sous haute tension
De sources policières, cinq matches du premier tour de l'Euro-2016 feront l'objet d'une vigilance renforcée: Angleterre - Russie (Gr. B, le 11 juin à Marseille), Turquie - Croatie (Gr. D, le 12 à Paris), Allemagne - Pologne (Gr. C, le 16 au Stade de France), Angleterre - Pays de Galles (Gr. B, le 16 à Lens) et Ukraine - Pologne (Gr. C, le 21 juin à Marseille).
Le ministre de l'Intérieur a rappelé que cet Euro se déroulait dans un contexte «exceptionnel», puisque la menace terroriste est «toujours à un niveau très élevé». «La France doit rester la France, et c'est la raison pour laquelle l'Euro-2016 se tiendra», a-t-il déclaré. «Dans (ces) temps troublés (...) nous devons rester unis», a insisté Bernard Cazeneuve, «et non pas nous diviser dans de médiocres polémiques politiciennes en instrumentalisant les peurs des Français» et «en cédant à la menace des terroristes».
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Wed Jun 08, 2016 9:49 am
Ukraine : FC Poltava - FC Cherkaskyi Dnipro - 01/06/2016
Source : http://www.7sur7.be/
Attaqué par des hooligans, il revient armé
La scène dégénère en 2e mi-temps de ce match de seconde division ukrainienne lorsque des hooligans décident de s'en prendre au propriétaire de leur club.
Véritablement tabassé, l'homme décide de ne pas en rester là puisqu'il revient quelques instants plus tard dans le stade, armé.
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Wed Jun 08, 2016 10:00 am
Euro 2016 : le gendarme Daniel Nivel invité pour le match Allemagne-Ukraine au Stade Pierre-Mauroy - 07/06/2016
Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/
Selon Die Welt, Daniel Nivel, aujourd'hui âgé de 61 ans, a été invité en tribune présidentielle par la Fédération allemande de football (DFB) pour assister au match Allemagne-Ukraine, dimanche prochain, au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d'Ascq, pour la première rencontre de la Mannschaft à l'Euro-2016. "Nous sommes très heureux que M. Nivel ait accepté notre invitation et nous espérons que sa santé lui permettra de venir à Lille", a déclaré Reinhard Grindel, le président de la DFB.
Des liens forts entre la Fédération allemande et l'ancien gendarme
Il y a 18 ans, le 21 juin 1998, ce le maréchal des logis-chef avait été violemment agressé par des hooligans allemands, rue Romuald-Pruvost, près du Stade Bollaert de Lens, en marge du match Allemagne-Yougoslavie. Grièvement blessé, il était resté six semaines dans le coma à l'hôpital Roger-Salengro de Lille. Aujourd'hui retraité à Arras, il garde de terribles séquelles de cette agression. Il a perdu l'usage d'un oeil et a du mal à s'exprimer. L'un de ses agresseurs, Markus Warnecke, avait été condamné à 5 ans de prison et 10 ans d'interdiction de territoire. Trois autres hooligans allemands avaient également écopé de peines de prison ferme.
La Fédération allemande de football a toujours conservé des liens avec l'ancien gendarme. En 2000, elle avait contribué à lancer la Daniel-Nivel-Stiftung (Fondation Daniel-Nivel) en Suisse, pour étudier les phénomènes de violence liés au football et aider les victimes du hooliganisme. Une Daniel-Nivel-Cup (Coupe Daniel-Nivel) est organisée tous les ans à Leipzig avec des équipes composées des forces de sécurité (police, pompiers, etc.) et de supporters. Le bénéfice du tournoi est reversé à des associations de victimes.
Daniel Nivel avait également été invité par la DFB à la rencontre amicale entre la France et l'Allemagne en février 2013.
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Wed Jun 08, 2016 4:34 pm
Euro 2016 : "La police française pas forcément très préparée" à la gestion des flux de supporters - 08/06/2016
Source : http://www.franceinfo.fr/
Alors que l'Euro de football débute le 10 juin en France, Nicolas Hourcade, sociologue et spécialiste du hooliganisme, a estimé mercredi sur France Info qu'il existe trois risques : "Des bagarres entre hooligans purs et durs qui ne seront pas forcement dans les stades ou les fan zones,(…) des tensions entre supporters étrangers et populations locales comme à Marseille pour Angleterre-Tunisie au Mondial 98 et le troisième risque, c'est la gestion des flux de supporters par la police", a-t-il listé.
Selon lui, la gestion des flux est "une tâche extrêmement compliquée à laquelle la police française n'est pas forcement très préparée puisque ces derniers mois on a interdit tous les déplacements de supporters dès qu'il y avait un risque". Du coup, "il n'y a pas de routine et d'habitude de travail", a-t-il expliqué. "On s'en est aperçu lors de la finale de la coupe de France PSG-OM où le dispositif n'était pas bien dimensionné."
Le sociologue a salué la coopération internationale qu'il juge "très utile". Mais il a regretté la faible présence de policiers étrangers pendant l'Euro : "Lors de la Coupe de monde 2006 en Allemagne, il y avait 590 policiers, 32 équipes, mais beaucoup n'étant pas européennes avaient amené peu de supporters, et là, en France, on a moins de 200 policiers étrangers pour 24 équipes européennes. Il y avait 72 policiers anglais en 2006 en Allemagne, Il n'y en que huit en France", a-t-il détaillé.
Le maintien de l'ordre qui s'est développé en Europe depuis quelques mois, c'est le 'low profil' (profil bas) : "La police est peu visible et intervient quand c'est nécessaire et de manière très rapide", a-t-il expliqué. Mais selon Nicolas Hourcade, "ce n'est pas la tradition de la police française en général et autour des stades en particulier."
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Thu Jun 09, 2016 7:40 am
Argentine : un chef de «barrabrava» abattu - 08/06/2016
Source : http://sport24.lefigaro.fr
L'un des chefs de la «barrabrava» (groupe de supporteurs violents) du club argentin de Newell's Old Boys a été abattu de neuf balles mardi en pleine rue, a annoncé la police de Rosario, à 300 km au nord de Buenos Aires. Matias Franchetti, l'un des meneurs de la barrabrava «La Lepra (la Lèpre, ndlr)», semble avoir été victime d'un règlement de comptes de la part d'une barrabrava adverse, selon la police.
Il est le 3e supporteur tué depuis le début de l'année dans des violences qui ternissent le football argentin. Franchetti a été abattu à bout portant devant le stade du club de 1re division par des individus à moto, selon la police. De 2013 à 2015, les violences entre bandes de supporteurs ont fait 34 morts en argentine, selon l'ONG locale Sauvons le football. Dimanche, un supporter a été violemment battu, dénudé et expulsé d'un stade près de Buenos Aires lors d'un match de 2e division pour avoir célébré un penalty au milieu de supporters de l'équipe adverse.
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Thu Jun 09, 2016 7:55 am
Euro 2016 : Le poing hooligan, round 2 - 08/06/2016
Source : http://www.sofoot.com/
Le match de cochons : Angleterre / Russie
Il est peut-être là, le coup d'envoi de l'Euro fight : samedi 11 juin, 21h, Angleterre-Russie à Marseille. Car tous les ingrédients sont réunis pour faire monter une sauce ketchup aromatisée lager, vodka et harissa. Un match symbolique. Le sociologue Nicolas Hourcade pose un scénario catastrophe en 3D : "Le premier type de risque pendant cet Euro, ce sont des bagarres de hooligans purs et durs, qu'on peut retrouver sur Russie-Angleterre. Deuxième risque, des tensions entre supporters étrangers et la population locale. Ce qu'il y avait eu pour Angleterre-Tunisie en 98. Et le troisième type de risque est lié à la relation entre policiers et supporters. Parfois, une intervention policière mal appropriée peut faire dégénérer la situation. C'est un peu ce qui s'est passé en 98, où la police a été complètement débordée. Angleterre-Russie est particulièrement problématique, parce que c'est à Marseille." Une ville où l'autoproclamé Pig of Marseille, figure des heurts de 1998, a déjà prévu de retourner.
S'il ne considère pas le "Cochon de Marseille" comme un "top lad", François * le hool français n'est pas pour autant rassurant sur le premier point : "Un des leaders de Milwall a dit qu'ils allaient y aller. Il y aura entre 500 et 1000 mecs de catégorie C (hooligans). Et les Russes, ils peuvent avoir un noyau de 100-150. Un fight en 100 contre 100, c'est tout à fait imaginable." Il est en revanche plus circonspect sur les affrontements entre mecs de quartiers et hools étrangers : "Je ne pense pas que les quartiers nord vont descendre pour se battre. C'est pas les mêmes qu'en 98, on parle d'une délinquance qui s'est professionnalisée. Je pense plutôt que les mecs vont essayer de profiter de la manne financière pour vendre des places ou de la came. Pour faire du business quoi." Attention à ne pas faire de l'ombre à la Fan Zone UEFA EURO 2016™, quand même.
Hooligan toujours
La poule explosive : le groupe B
Angleterre et Russie donc, mais aussi Slovaquie et Pays de Galles : le groupe B sent la poudre à tous les étages. À risque notamment, l'Angleterre-Galles à Lens. François note que les Gallois "ont trois clubs, Cardiff, Swansea et Wrexham : rien qu'avec ça, t'as plus de 1 000 hools parmi les pires du Royaume-Uni". Nicolas Hourcade a, lui, une vision un peu différente : "A priori, ce match ne pose pas de problème majeur entre hooligans, mais comme il est à Lens, s'il y a beaucoup de supporters anglais et gallois, étant donné la taille de la ville, ça peut poser des problèmes. Mais plutôt dans la gestion des flux qu'en matière de hooliganisme pur."
Reste la Slovaquie. Un pays potentiellement inquiétant, mais dont les craintes relèveraient plus du fantasme oriental. Car, pour François, en Slovaquie, "y a quasiment rien. Il n'y a que deux clubs qui ont des hools sérieux, qui peuvent bouger en Europe, et ce sont pas des énormes bandes. Même en Europe de l'Est, ils ne sont pas réputés." À cette faiblesse relative, Nicolas Hourcade ajoute une considération financière : "Le risque aurait été fort sur un match à domicile. Est-ce que des supporters slovaques, et parmi eux des supporters violents, peuvent venir en nombre en France, on ne sait pas trop. On n'a pas suffisamment de recul, la Slovaquie n'a pas un vécu suffisant en compétition internationale." Wait and see donc, počkaj a uvidíš.
Les hools slovaques se préparent à affronter les Anglais
La poule mouillée ? Le groupe C
En 2012, l'Euro en Pologne et en Ukraine avait fait naître les pires craintes, finalement largement infondées. Quatre ans plus tard, les hools des deux nations pourraient-ils se réveiller ? En Ukraine, du fait de la situation politique, une partie des éléments les plus violents a purement et simplement disparu. Mais Nicolas Hourcade pointe aussi "la trêve entre les supporters des différents clubs ukrainiens qui se sont unis pour défendre leur identité nationale". Et puis il y a la Pologne, "parmi les 2-3 pires nations" pour François. S'il est acquis que les Polonais vont se déplacer en masse, la proportion de supporters violents est, elle, très incertaine. Et cela vaut aussi pour l'Allemagne.
Le Pologne-Allemagne à Saint-Denis reste donc une inconnue. Mais ce qui est sûr, c'est que "sur le papier, les Allemands sont favoris" d'après François, qui analyse les fights comme d'autres les matchs de foot. Et la France garde en mémoire le souvenir douloureux du gendarme Nivel, agressé à Lens, alors que plus de 300 hooligans s'étaient déplacés pour le match contre la Yougoslavie en 1998. L'Allemagne aussi, d'ailleurs : la Mannschaft a invité l'adjudant pour son match contre l'Ukraine, à Lille. Enfin, l'Irlande du Nord ne devrait pas être concernée par les tensions venues de l'Est.
Ils jouent à domicile : les Français dans le groupe A
La France n'a pas pour habitude de mobiliser ses hooligans derrière l'équipe nationale, ceux-ci étant plutôt fidèles à leurs clubs. "T'as Paris. Ensuite, t'as 2-3 écuries juste derrière, notamment Lyon et Lille qui ont acquis une expérience en Europe ces dernières années", présente François. "Puis t'as une dizaine de clubs qui peuvent fournir des individualités intéressantes." De là à s'allier ? Nicolas Hourcade ne le pense pas : "Ça fait plusieurs années que des hooligans français disent qu'ils vont s'unir pour un grand tournoi. Pour l'instant, il n'y a jamais eu de grosse mobilisation. C'est possible, mais ce n'est absolument pas certain."
D'autant que la configuration ne présente pas un danger exacerbé. La Suisse bloque ses supporters les plus violents le temps de la compétition, les fans albanais font preuve d'une forte passion sans forcément y mettre la violence, et les Roumains sont plutôt tranquilles. Pour la suite de la compétition, ça dépendra des oppositions d'après François, sélectionneur non officiel : "Si on joue les Allemands, c'est possible qu'il y ait un groupe de 200 Français, composé de noyaux, de mecs hyper-expérimentés qui ont déjà joué au niveau européen. Et puis on a l'avantage du terrain. Tu te retrouves dans une rue de 5 mètres de large, tu peux être autant que tu veux, ça va se jouer entre les premières lignes. Si la première ligne française est meilleure que la première ligne allemande... On n'a pas à rougir." Seulement à tacher les Adidas Samba.
Ça peut swinguer : Turquie-Croatie dans le groupe D
Après Angleterre-Russie, le match Turquie-Croatie est celui qui présente peut-être le plus de risques. Parce qu'il se joue au Parc des Princes, là où les supporters des deux camps ont connu quelques antécédents : "Il y a un contentieux entre les fans de Galatasaray et les Parisiens", rappelle Nicolas Hourcade. "Il y a eu deux incidents graves en 1996 et en 2001. Et il y a aussi eu des incidents sur le PSG-Zagreb de 2012. En plus, comme il y a une diaspora turque importante, les fans turcs viennent souvent en masse, il y a une passion autour de l'équipe nationale qui est extrêmement forte. La question est de savoir si, du fait de cette rivalité ancienne avec les hooligans de Boulogne, ça peut créer des incidents sur Paris. En sachant qu'il y a déjà des provocations et des chambrages..." Ou quand les mots d'Internet donnent déjà des maux de tête. Reste que les équipes nationales du groupe D (Turquie, Croatie, Tchéquie, Espagne) sont généralement épargnées par les phénomènes violents qui peuvent accompagner leurs clubs.
Ils devraient se tenir : les groupes E et F
Une analyse qui se poursuit plus encore avec les pays des groupes E et F, où ceux qui ont le plus à craindre du Belgique-Irlande, ce sont les fûts de bière. Seule la Hongrie demeure une inconnue, pour Nicolas Hourcade : "Pour les Hongrois, c'est une compétition extrêmement importante, parce que c'est leur retour sur la scène internationale. Après, ça dépend contre qui ils jouent. Vu le calendrier, je ne pense pas que ça suscite des débordements. D'autant que le match Autriche-Hongrie, qui est plutôt amusant en matière d'affiche au niveau de l'histoire, se déroule en semaine et à Bordeaux."
In fine, la configuration de chaque match (lieu, date, enjeu sportif) reste donc prévalente, au-delà des réputations de chacun. Mais, surtout, réduire chaque pays à sa frange de supporters violents et oublier trop vite la masse festive serait une erreur. S'il faut prévoir le pire pour espérer le meilleur, il convient aussi de rappeler l'essentiel : dans deux jours, 24 pays vont s'affronter pour savoir qui est le plus fort balle au pied. Et la France va se retrouver au centre de l'Europe le temps d'un mois. Vite, le jeu !
Wrexham hooligans
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Thu Jun 09, 2016 1:11 pm
Euro 2016: La Turquie, l’équipe la plus détestée de la compétition ? - 08/06/2016
Source : http://www.breizh-info.com/
A l’occasion de cet Euro 2016 qui débute vendredi soir, une équipe – ou plutôt une partie de ses supporteurs – semble cristalliser beaucoup de passions autour d’elle – détestation ou ferveur : la Turquie. Membre de l’UEFA depuis 1962, sans pour autant appartenir au continent Européen (c’est également le cas d’Israël ), la Turquie fait figure pour beaucoup de mouton noir de la compétition.
Si la presse subventionnée se fait régulièrement l’écho des débordements liés aux supporteurs d’Europe de l’Est ou d’Europe de l’Ouest, elle oublie toutefois fréquemment de rappeler les « faits d’armes » des supporteurs turcs lors des compétitions internationales. « Euro 2016 : les supporteurs turcs, cibles des hooligans d’extrême-droite ? » titre le journal Zaman dans un article très peu fouillé qui ne dit rien sur les raisons de cette hostilité chez certains supporteurs européens vis à vis des supporteurs turcs. La cause ? Par exemple la minute de silence, hommage aux victimes du Bataclan, copieusement sifflée lors de Turquie Grèce en novembre 2015. Ou encore les déclarations du président turc, Erdogan, arrogant vis à vis des Européens et conquérant.
Parmi les fans que nous avons pu interroger, plusieurs raisons reviennent en boucle : « Les Turcs sont un peuple conquérant. Bien implantés dans tous les pays d’Europe, ils sont particulièrement arrogants et violents. Cela dépasse le cadre du supporteurisme classique » nous fait remarquer Lee, supporteur de Crystal Palace et de l’Angleterre.
« Cela n’est pas normal qu’une nation musulmane joue une compétition européenne » nous écrit Nikola, un franco-croate. « Nos parents, nos ancêtres les ont combattus depuis des siècles et des siècles, et nous leur ouvrons grand les portes de notre continent. Et pour cet Euro, il y a même l’Albanie, ce qui fait deux nations ottomanes …».
Steeve, supporteur anglais, évoque « ce que beaucoup de fans n’oublieront jamais » . Le meurtre, par des supporteurs turcs, de supporteurs anglais. Le 5 Mai 2000, à Istanbul, en marge de la rencontre entre Galatasaray et Leeds United, deux supporters Anglais ont été assassinées à coup de couteau. On pourra citer également les menaces sur les joueurs de Manchester United en 1993, à Istanbul (avec signe d’égorgement). La finale de la coupe de l’UEFA entre Arsenal et Galatasaray, à Copenhague, le 17 mai 2000 a connu des émeutes importantes, durant laquelle là encore, des anglais ont été poignardés. Les supporteurs turcs sont en effet réputés – ce qui n’est pas forcément le cas de leurs « homologues » Européens – pour avoir le couteau facile …
En 2014, toujours à Istanbul, un supporteur serbe de l’équipe de basket de Belgrade a été assassiné.
Quel sera l’accueil réservé aux supporteurs turcs durant cet Euro ? Qu’ils soient Croates, Espagnols ou Tchèques, les supporteurs que nous avons interrogé ont été unanimes pour évoquer un match avec une saveur particulière et une tension à venir.
Les Anglais eux, ont un rêve : affronter les Turcs en huitième de finale, au Parc des Princes. Et ils ne sont pas les seuls à évoquer des envies de se confronter avec les supporteurs turcs : « à chaque match de la Turquie, pour les éliminatoires ou pour les compétitions internationales, certains bars ou quartiers de France lui sont totalement acquis, et l’ambiance est hostile pour celui qui n’en est pas » nous explique un supporteur parisien, qui évoque également le fameux PSG – Galatasaray de 2001 : « un affrontement au delà du football. Ils (NDLR : les supporteurs turcs) ont trouvé leurs maîtres ce jour là.». Ne pas négliger donc, au delà des équipes qui affronteront la Turquie, des tensions entre supporteurs dans les villes où la communauté turque est particulièrement implantée.
La communauté turque de France pourra compter sur le renfort de milliers de fanatiques de leur équipe nationale, venus de Turquie bien entendu, mais aussi d’Allemagne, de Belgique, des Pays-Bas. La sélection nationale turque parvient en effet – contrairement à plusieurs autres sélections nationales en Europe – à unir des supporteurs qui, toute l’année, se haïssent plus que verbalement (on ne compte plus là aussi le nombre d’incidents, d’agressions, de lynchages et même de meurtres entre supporteurs de Galatasaray, de Besiktas, de Fenerbace …). « Nous avons toutes les autres nations sur le dos depuis des années, mais nous le savons, c’est ce qui fait notre force. Beaucoup de vos supporteurs ont peur de nous et de nos supporteurs » nous écrit un membre des Carsi , groupe de supporteur de gauche du Besiktas Istanbul dont une section était venue provoquer des supporteurs parisiens en février, à Paris.
La Turquie affrontera la Croatie, le dimanche 12 juin, au Parc des Princes à Paris (15h), puis l’Espagne à Nice le 17 juin (21h) et enfin la République Tchèque à Lens le 21 juin (21h).
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Fri Jun 10, 2016 7:15 am
Euro 2016 : affrontements entre supporters anglais et marseillais sur le Vieux-Port - 09/06/2016
Source : http://www.msn.com/fr-fr/actualite/
Le coup d'envoi de l'Euro 2016 n'est pas encore donné, mais la soirée a été mouvementée, jeudi 9 juin à Marseille (Bouches-du-Rhône). Environ 200 supporters anglais ont été dispersés à l'aide de gaz lacrymogène par la police, après que des heurts ont éclaté entre des sujets de Sa Majesté, et des Marseillais.
Les incidents ont éclaté à proximité d'un pub irlandais, le Irish Pub O'Malley, situé sur le Vieux-Port, rapporte La Provence. Les supporters ont lancé des chaises et des tables du bar et quelques coups ont été échangés avec des Marseillais.
"Etat islamique, où es-tu ?"
"Deux personnes ont été interpellées", a annoncé Pierre-Henri Brandet, le porte-parole du ministère de l'Intérieur à BFMTV. Selon le journal britannique Daily Mail, des supporters britanniques auraient entamé des chants provocateurs à l'égard des Français, comme "Etat islamique où es-tu ?", et nombre d'entre eux étaient visiblement bien alcoolisés.
Entre 300 000 et 500 000 supporters britanniques sont attendus en France durant l'Euro 2016, noteLe Monde. Des supporters anglais sont arrivés à Marseille depuis plusieurs jours, en vue du match Angleterre-Russie, qui se tiendra samedi au stade Vélodrome. Comme d'autres pays, le Royaume-Uni a délégué des policiers pour aider leurs homologues français à identifier de potentiels hooligans.
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Source : Daily Mail
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Fri Jun 10, 2016 9:05 am
Euros 2016: Hooligans - Les "spotters" au stade préventif - 08/06/2016
Source : Libération
Durant tout l’Euro, qui débute vendredi, des policiers en civil seront aux côtés des groupes de supporteurs réputés les plus turbulents afin d’éviter des débordements violents, comme en 1998.
Ils connaissent tous les stades d’Europe, des plus emblématiques - Giuseppe-Meazza, Old Trafford (1) - aux plus champêtres, nichés au cœur d’une lointaine vallée des Carpates. Depuis une bonne décennie, le policier Vincent Manini et son homologue belge Guy Theyskens escortent les supporteurs de foot dans leurs moindres déplacements. Dans le jargon, on les surnomme les spotters («guetteurs»). C’est à eux que revient, à partir de vendredi, jour d’ouverture de l’Euro, et durant un mois, la lourde charge de repérer et canaliser les groupes de hooligans venus en découdre. Si le phénomène semble en voie de disparition dans l’ouest de l’Europe, les fights entre golgoths tatoués et assoiffés continuent d’agiter les pays de l’Est. De façon préventive, la France s’apprête à interdire 3 000 hooligans de territoire. La Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), une unité créée en 2009, a mené durant plusieurs mois un minutieux travail de ciblage. Dispositif parachevé par l’action des spotters, sommés d’identifier les irréductibles passés par le trou de la raquette.
C’est la deuxième fois que Vincent Manini prend part à l’organisation d’une compétition internationale. En 2012, il avait «accompagné» les supporteurs de l’équipe de France à l’Euro organisé par l’Ukraine et la Pologne. Ici réside toute la spécificité du métier de spotter : oeuvrer à la surveillance des hooligans et des mouvements ultras mais… à visage découvert. «Notre métier se trouve au carrefour de la médiation, du renseignement et de la police judiciaire, explique Vincent Manini. Nous essayons d’entretenir des relations cordiales avec les dirigeants des différents groupes de supporteurs pour obtenir des informations sur leurs mouvements et lieux de rassemblement. Ensuite, on les suit de plus ou moins près et, si besoin, on interpelle, on verbalise et on place en garde à vue.»
Durant l’Euro, chacune des 23 délégations étrangères envoie huit spotters dans l’Hexagone. Six seront en permanence au contact des fans de leurs pays respectifs. Les deux autres, hiérarchiquement supérieurs, téléguideront les opérations depuis le Centre de coopération policière internationale (CCPI) basé à Lognes (Seine-et-Marne). Mardi, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a inauguré le lieu, pivot de l’impressionnant arsenal mis en place pour sécuriser l’événement.
Passeports confisqués
«Il y a de tout parmi les supporteurs, prévient Vincent Manini. Si 95 % d’entre eux se comportent parfaitement bien et viennent dans une optique festive, des fauteurs de trouble ont vite fait de gâcher l’ambiance. Il faut composer en permanence avec cette imprévisibilité.» Sur les 51 matchs de la compétition, seuls cinq ont été classés «à risques» par les autorités : Angleterre-Russie et Ukraine-Pologne, à Marseille. Turquie-Croatie, à Paris. Angleterre-Pays de Galles, à Lens. Et Allemagne-Pologne, à Saint-Denis. Questionné sur les pays lui procurant des sueurs, Antoine Boutonnet, le commissaire à la tête de la DNLH, opte pour la réserve : «Je n’aime pas stigmatiser. Ce n’est pas parce que les supporteurs de certains pays ont foutu le bordel par le passé qu’ils vont forcément recommencer.»
La France demeure marquée par le souvenir des terribles bastons qui avaient ravagé le centre de Marseille lors de la Coupe du monde 1998. A l’époque, les «hools» anglais étaient à la manœuvre. Afin d’éviter la saison 2, les autorités britanniques ont confisqué les passeports de quelque 2 000 ressortissants défavorablement connus. En outre, le rétablissement des contrôles aux frontières, décidé en parallèle de l’état d’urgence, permettra un filtrage plus serré que d’ordinaire.
Fiches «S»
Toutefois, Guy Theyskens ne s’y trompe pas. Agent expérimenté de la police fédérale belge, il craint particulièrement les supporteurs polonais, ukrainiens et russes. Mais lui aussi plaide pour la présomption d’innocence : «La plupart des incidents recensés désormais autour du football sont d’ordre pyrotechnique. Et puis, le hooliganisme est un phénomène très hétérogène. Les supporteurs des différents clubs s’affrontent durant l’année. Il n’est donc pas évident qu’ils fassent corps pour affronter d’autres nations. Par ailleurs, nous avons déjà vu des individus très agités avec leur club et tout à fait calmes avec l’équipe nationale.»
A l’année, Vincent Manini surveille les ultras de l’AS Saint-Etienne. Avec des collègues du renseignement territorial (RT), ils scrutent les réseaux sociaux et s’attachent à mémoriser le visage d’un maximum de supporteurs. «Notre job consiste à collecter les informations pour anticiper. Si des groupes rivaux doivent se retrouver sur une aire d’autoroute pour se battre, nous devons prévenir», décrit-il. Lorsque la dissimulation se fait plus savante ou que les profils se durcissent, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) entre dans la danse, avec ses gadgets d’écoute et de sonorisation. Parmi les fameuses fiches «S» - sûreté de l’Etat -, figurent un bon nombre de hooligans.
Pour illustrer le métier de spotter, Guy Theyskens raconte une anecdote éloquente : «Il y a quelques années, le PSG et Anderlecht [club d’une commune de la région bruxelloise, ndlr] s’affrontaient en Champion’s League. Ces deux équipes sont suivies de longue date par une frange de supporteurs tumultueux. Quelques heures avant le match au Parc des Princes, nous avons identifié des membres du noyau radical d’Anderlecht sur l’aire d’autoroute d’Assevillers, située au nord de Paris. On a alors demandé à nos collègues français où étaient les bars fréquentés par les ultras parisiens et ça n’a pas raté puisque, un peu plus tard, on les a à nouveau localisés en plein Paris. Là, on observe. S’ils font seulement des photos pour jouer les gros bras sur Facebook, on ne bouge pas. Si ça dérape, on intervient immédiatement.»
Aussi efficace soit-elle la plupart du temps, la surveillance rapprochée échoue parfois à désamorcer les fights clandestins. Certains hooligans, les «vrais de vrais» dixit Antoine Boutonnet, ne s’embarrassent pas avec le foot. Seuls comptent la castagne et le goût de la bière. Parfois, «les pintes sont mêmes englouties ensemble après la baston», révèle Guy Theyskens. Rien d’étonnant pour Thomas Bricmont, journaliste à Sport Magazine : «Il y a une vraie différence entre les ultras et ce qu’on appelle les hooligans. Les ultras dédient leurs vies à leur club. Ils animent les tribunes, font les déplacements, créent les tifos. Mais ils ne sont pas forcément violents. Leur rapport à la castagne pourrait se résumer ainsi : si tu me cherches, tu me trouves. Pour les hooligans, c’est l’inverse. Le foot est au mieux un prétexte pour se taper sur la gueule. Certains ne connaissent même pas le nom des joueurs qu’ils sont censés soutenir.»
«Barrages précis»
Dès jeudi, des millions de supporteurs étrangers vont débarquer en France. Parmi eux, pas moins de 500 000 Britanniques. Pour les spotters, l’un des enjeux sera de gérer les flux de masse pour éviter que des fans antagonistes ne se retrouvent trop longtemps au même endroit. «Nous serons sur le qui-vive quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre afin d’orienter le positionnement des unités de force mobile. Nos barrages devront être extrêmement précis pour endiguer toute tentative de confrontation», prophétise Vincent Manini. Serein, il confesse que le match Angleterre-Slovaquie du 20 juin à Saint-Etienne l’inquiète tout de même un peu : «Les Slovaques comptent pas mal d’identitaires et, avec les Anglais, c’est toujours sportif.»
Lille - Everton
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Fri Jun 10, 2016 7:34 pm
Euro 2016 : de nouveaux incidents sur le quai Rive-Neuve à Marseille - 10/06/2016
Source : http://www.laprovence.com/
A noter que les premiers fans russes font leur apparition sur la Canebière.
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Source : BFMTV.com
Marseille: affrontements entre police et hooligans sur le Vieux-Port
De nouveaux incidents ont éclaté ce vendredi soir sur le Vieux-Port de Marseille à la veille du match Angleterre-Russie, plusieurs dizaines de supporters jetant des projectiles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué à l'aide de grenades lacrymogènes.
Plusieurs interpellations
Les policiers "ont séparé des groupes d'Anglais et de Russes", a ensuite déclaré le préfet de police Laurent Nunez, soulignant qu'il n'y a pas eu d'incident majeur. Plusieurs supporters ont été interpellés par les forces de l'ordre. Les incidents ont éclaté vers 18h30 et ont duré une dizaine de minutes, sur l'un des quais du Vieux-Port où se trouvent plusieurs pubs britanniques. Les commerçants ont été priés de fermer leurs portes et de replier leurs terrasses.
Quelques minutes après les incidents, plusieurs dizaines de CRS bloquaient les lieux, face à plusieurs centaines de supporters, ivres et torse nu pour la plupart.
Un match Angleterre-Russie, considéré comme à risque par les autorités en raison des risques d'affrontements entre supporters, doit se tenir samedi au Vélodrome et les forces de sécurité ont été renforcées en conséquence.
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Source : http://www.belfasttelegraph.co.uk/
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Mail
Russes
English
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Source : Mail
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Fri Jun 10, 2016 9:10 pm
7 interpellations après des heurts à Marseille - 10/06/2016
Source : http://www.lexpress.fr/
Aucun blessé n'est à déplorer, selon les premiers éléments recueillis par les forces de l'ordre, à la veille d'un match Angleterre-Russie considéré comme à risque par les autorités en raison des risques d'affrontements entre supporteurs.
Le climat a commencé à se tendre sur le Vieux-Port vers 18h30, lorsque les policiers ont "séparé des groupes d'Anglais et de Russes", a relaté le préfet de police Laurent Nunez.
Certains s'en sont alors pris à la police, en jetant notamment des projectiles, et les forces de l'ordre ont répliqué avec des grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des affrontements sporadiques ont ensuite eu lieu au cours de la soirée dans le même quartier, tandis qu'à quelques kilomètres du centre ville, dans la 2e plus grande fan zone après Paris, plusieurs milliers de supporters assistaient au match d'ouverture entre la France et la Roumanie, sur deux écrans géants, dans une ambiance bon enfant.
Samedi soir, pour garantir le bon déroulement de l'accès des supporters au stade Vélodrome lors du match Angleterre-Russie, la préfecture de police a prévu deux itinéraires différents pour les Russes et les Anglais afin d'"éviter tout trouble à l'ordre public".
"Les supporters russes et anglais devront impérativement emprunter les itinéraires suivants pour accéder au stade", a indiqué le préfet de police dans un communiqué, en détaillant précisément les chemins que les uns et les autres devront emprunter.
Les supporters anglais accèderont au stade par l'entrée située sur le parvis Ganay, en sortant à la station de métro Sainte-Marguerite Dromel. Les supporters russes utiliseront l'autre entrée sur le boulevard Michelet, en descendant à la station Rond-point du Prado sur la même ligne. Des itinéraires séparés sont également prévus pour ceux qui viennent au stade à pied.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des incidents avaient déjà éclaté sur le Vieux-Port, un groupe de 250 supporteurs britanniques s'en prenant à la police. Sept blessés légers avaient été déplorés - trois supporteurs et quatre policiers.
Un Français âgé de 30 ans, arrêté dans la nuit et soupçonné d'avoir volé un maillot de l'équipe d'Angleterre, va être jugé pour "vol avec violence", selon le parquet. Un Britannique de 24 ans, également interpellé, a été relâché sans charge retenue contre lui.
"Nous sommes vraiment déçus par ces scènes de désordre à Marseille hier soir et nous condamnons de tels comportements", a déploré la Fédération anglaise dans un communiqué.
"Il revient aux autorités d'identifier les personnes impliquées et d'agir de façon appropriée. La FA presse ses supporteurs qui voyagent à Marseille d'agir de façon respectueuse et de profiter du match contre la Russie" samedi.
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 15/16 - Juin Sat Jun 11, 2016 6:46 am
Un anglais frappé et lancé dans le vieux-port - 10/06/2016
Source : http://www.sportsjoe.ie/
Mauvaise journée pour ce supporter anglais (en t-shirt orange sur les photos). Impliqué une première fois dans une bagarre avec des hooligans russes du Lokomotiv Moscou, il s'est retrouvé au sol. Plus tard, il a été à nouveau frappé et cette fois-ci carrément lancé dans le port de Marseille.