Saison 12/13 - Février

SCC Napoli - Viktoria Plzeň - 14/02/2013

Source : sport.blesk.cz

Après la rencontre, quatre supporter de Pilsen ont été agressés à l'arme blanche par des voyous locaux, à proximité de la gare. L'un des supporters a été poignardé et hospitalisé. Les voyous se sont enfuis avec l'intégralité de l'argent que possédait les supporters.

Traduction Underground Fans

Borussia Mönchengladbach - Lazio - 14/02/2013

Source : Mail (merci à l'exxpéditeur)

La Lazio avait sorti une belle bande en Allemagne.

Marine FC - United of Manchester - 16/02/2013

Source : http://www.crosbyherald.co.uk

La police est intervenue à plusieurs reprises pour mettre fin à des bagarres entre supporters, lors de cette rencontre suivie par 1.200 supporters. Deux hommes ont été interpellés et plusieurs autres expulsés du stade par les stewards. De nouvelles confrontations ont eu lieu à proximité de la gare, après le match, obligeant là encore les forces de l'ordre à intervenir.

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Catania - Bologna FC - 17/02/2013

Source : www.ctzen.it

Certains tifosi de Catane se sont affrontés entre eux à coups de pied, coups de poing et de coups de ceintures. Après une enquête minutieuse sur la base de la vidéo surveillance, cinq tifosi âgés de 23 à 28 ans, ont été arrêtés. Ils sont tous déjà connus des forces de l’ordre pour trafic de drogues et violences au stade. Ce n'est pas la première fois cette saison, que les ultras de Catane s'affrontent pour le contrôle de la Curva Nord. Le 9 Octobre 2012, deux groupes rivaux s'étaient battus Place "Carlo Alberto", en fin de soirée.

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Nancy: Supporters privés de stade - 23/02/2013

Source : http://www.estrepublicain.fr (merci à l'expéditeur)

Cinq ultras impliqués dans l’envahissement des vestiaires des joueurs de l’ASNL ont été condamnés.


«Le foot, je n’aime pas ça », avoue d’emblée la présidente du tribunal correctionnel de Nancy, Catherine Hologne. Cela tombe bien. Elle a face à elle cinq fans… de foot. L’occasion idéale d’apprendre, si ce n’est à aimer, tout du moins à comprendre la folie qui entoure le ballon rond.

Les cinq prévenus dont l’un a 37 ans et les autres la vingtaine, sont membres du Saturday FC, le club de supporters ultra de l’AS Nancy Lorraine. Et tous ont été impliqués dans l’envahissement du vestiaire des joueurs nancéiens après le match contre Rennes en novembre dernier. Trois supporters ont déjà été jugés dans les jours qui ont suivi l’incident. Les trois plus violents. Ceux qui ont frappé des stadiers et le gardien de but de l’ASNL. Ils ont écopé de 4 mois de prison avec sursis et 5 ans d’interdiction de stade, le maximum.

« Ce n’est qu’un jeu ! »

Les cinq membres du Saturday FC qui ont comparu ce vendredi ont joué un rôle secondaire dans l’affaire. Ils ont participé à la bousculade devant les vestiaires mais sans donner de coups. « Je ne comprends pas comment on peut s’activer comme des Syriens en quête de démocratie autour du foot ! Ce n’est qu’un jeu ! », attaque la présidente Hologne qui tente de résoudre l’énigme que représente à ses yeux les cinq hommes alignés devant elle. Car lorsqu’ils ne sont pas dans un stade, ce sont des jeunes quelconques, pas dangereux pour un sou. Tous travaillent ou suivent des formations. L’un d’eux, le plus âgé, est même en train de fonder une famille. Chauffeur de transport en commun, il va bientôt être papa.

Look bon chic, bon genre, très loin du hooligan débraillé, il présente bien et parle tout aussi bien. Il livre au tribunal un cours magistral sur le foot et la passion qu’il engendre. « Nous avons commencé à aller au stade tout petit avec nos parents. L’ASNL fait partie de notre cercle familial. Et on attend des joueurs qu’ils donnent une image dynamique du club, de la ville et de la région. Ils ont le droit de perdre mais en se battant », développe le porte-parole des prévenus.

« Ce que vous dites n’est pas idiot », concède la présidente Hologne avant d’ajouter : « Mais c’est quand même pathétique d’en arriver là ». Car les beaux discours ne peuvent effacer le choc des images projetées devant le tribunal. On y voit une horde de fous furieux envahir le vestiaire de l’ASNL. Des « énergumènes », répète, remonté, l’avocat du club, Me Claude Bourgaux. Sa plaidoirie-réquisitoire a le don d’exaspérer les prévenus et deux de leurs copains venus les soutenir. Rappelés à l’ordre, ils encaissent ensuite stoïquement les réquisitions de la substitut Virginie Kaplan : 600 € d’amende et surtout 5 ans d’interdiction de stade.

« Une sanction terrible », plaide l’avocate de la défense Me Aurélie Vaxelaire. Et de rappeler qu’un de ses clients est tellement accro à l’ASNL qu’il s’est acheté une maison… à côté du stade Marcel-Picot ! Il pourra continuer à le regarder depuis sa fenêtre. Pas plus. Car il a écopé comme les autres de 2 mois de prison avec sursis et 5 ans d’interdiction de stade.

Portugal : Vitória SC Guimarães B - SC Braga B - 24/02/2013

Source : http://www.abola.pt

L'arbitre Hugo Pacheco a été contraint de suspendre le match entre Vitória de Guimarães et Braga SC B, après des affrontements entre fans rivaux qui se sont lancés des fusées traçantes, des fumigènes et des sièges dont certains se sont retrouvés sur la pelouse du stade D. Afonso Henriques.

La police, absente sur cette rencontre, est arrivée 10 minutes plus tard.

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Un adolescent brésilien se dit responsable de la mort d'un supporter bolivien - 25/02/2013

Source : http://www.lematin.ch

Un adolescent supporter du club de football brésilien de Corinthians a confessé être responsable du décès d'un garçon de 14 ans tué par une fusée de détresse lors d'un match de Coupe Libertadores en Bolivie la semaine dernière.

Dans un entretien accordé dimanche à la chaîne brésilienne Globo TV, le jeune fan de 17 ans a endossé la responsabilité de la mort de Kevin Espada mercredi dernier, lors de la rencontre San Jose-Corinthians (1-1) à Oruro en Bolivie.

A l'issue de l'incident, la police bolivienne avait interpellé douze supporters du club de Sao Paulo.

"Nous étions en train de fêter le but (de Corinthians). J'ai pris la fusée dans mon sac, j'ai tiré sur le cordon, je ne savais pas vraiment comment l'utiliser. Elle est partie dans la direction des fans boliviens", a déclaré l'adolescent brésilien qui avait le visage masqué lors de son témoignage et était accompagné de sa mère.

Le jeune homme, qui a ajouté n'avoir appris la mort accidentelle qu'après le match, a présenté ses excuses à la famille de la victime, ainsi qu'aux supporters de Corinthians interpellés.

La Conmebol, la Fédération d'Amérique du Sud de football, a d'ores et déjà condamné Corinthians a disputer ses matches de Coupe Libertadores (Ligue des champions d'Amérique du Sud) à domicile à huis clos jusqu'à nouvel ordre. La sanction s'appliquera dès mercredi pour la rencontre contre le club colombien de Millonarios.

Les supporters brésiliens, en outre, ne pourront acheter de tickets pour les matches de leur équipe disputés sur terrain adverse.

Selon un avocat des Corinthians, le jeune supporter en cause, seulement identifié par les initiales H.A.M., devrait se rendre aux autorités brésiliennes lundi soir.

Belgique: Waasland Beveren - KSC Lokeren - 23/02/2013

Source : forums + presse belge





http://www.nieuwsblad.be/sportwereld/cnt/DMF20130224_00481461

Feyenoord Rotterdam - PSV Eindhoven - 23/02/2013

Source : forums

Une mob d'une centaine de gars du PSV sera présente dans le centre-ville de Rotterdam, sans escorte.

Espagne : Albacete Balompié - San Fernando - 24/02/2013

Source : http://canalalba.laverdad.es

Des supporters locaux ont provoqué des incidents à la fin du match en lançant des projectiles et en s'accrochant avec les forces de l'ordre. Ces dernières ont chargé et ont interpellé trois supporters. un policier a été légèrement blessé. Du côté des supporters, on s'accorde pour dire que la réaction policière était disproportionnée !

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FC Bruges - RSC Anderlecht - 24/02/2013

Source : http://www.elfvoetbal.nl

Après le rencontre, 80 hooligans brugeois ont attaqué des bus de supporters du club bruxellois sur un rond-point à Jabbeke, a expliqué Dirk Van Nuffel, chef de la police de Bruges. Trois policiers qui escortaient les bus, ont été blessés par les projectiles. Dix sept supporters ont été interpellés au total, tous connus pour des faits de hooliganisme, dont un hooligan de 37 ans et originaire de Torhout qui comparaitra prochainement devant un tribunal pour l'attaque des bus. Il a été placé en détention. Toujours selon la police, le noyau dur brugeois n'était pas au stade ce soir là, d'où la surprise de l'attaque.

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Suisse (hockey) : Rapperswil-Jona - HC Lugano - 24/02/2013

Source : http://www.20min.ch

Des heurts liés à des événements sportifs ont agité la soirée de samedi. Des fans de l'équipe de hockey de Lugano ont notamment endommagé le local des supporters de l'équipe de Rapperswil-Jona.

A Rapperswil-Jona, une quarantaine de fans du HC Lugano, masqués et passablement alcoolisés, ont attaqué le local des supporters des Rapperswil-Jona Lakers avant le match qui opposait leurs deux équipes. Des vitres ont été brisées et un fumigène lancé à l'intérieur du local. Aucun supporter des Lakers n'a été blessé.

Suite à l'attaque, certains supporters de Lugano, prêts à en découdre, ont décidé de se déplacer. «Ils ont allumé de nombreux engins pyrotechniques et se sont dirigés vers la patinoire», explique le communiqué de la police.

L'entrée du stade a dans un premier temps été interdite aux fans de Lugano afin de pouvoir fouiller leur car. Devant la patinoire, l'ambiance est devenue très agressive. Les hooligans se sont mêlés aux supporters pacifiques du HC Lugano, qui attendaient devant l'entrée.

Renforts de tout le canton

La direction des opérations de la police, les responsables des deux clubs, ainsi que le fan-club des Lakers ont alors décidé de laisser entrer les fans de Lugano dans la patinoire, dans des conditions strictes. Tous les supporters ont été scrupuleusement contrôlés. Ceux-ci ont ensuite été laissés seuls dans le secteur visiteur.

Dans la patinoire, aucun débordement de violence n'a été constaté. La police avait demandé des renforts de tout le canton, afin de garder la situation sous contrôle à la fin du match, ce qui a réussi.

Schalke 04 - Fortuna Düsseldorf - 23/02/2013

Source : http://www.derwesten.de

La police a encadré 120 fans "à problèmes" de Düsseldorf, à la gare de Gelsenkirchen, un arrêté municipal ayant été pris à l'encontre de ce groupe pour ne pas rentrer en ville. Ils ont été remis dans un train, destination Düsseldorf.

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ASSE vs PSG : Sécurité - 26/02/2013

Source : Mail

Argentine : Huracán de Goya - Chaco For Ever - 24/02/2013

Source : http://playfutbol.infobae.com

Après la mi-temps, de violent affrontements ont eu lieu entre policiers et supporters visiteurs. Il y a eu 25 blessés et 10 supporters arrêtés. Après avoir cassé une grille, les fans de Chaco ont été chargés par la police montée et ont reçu des balles en caoutchouc. "Nous avons été surpris par la brutalité des policiers", a déclaré Hector Gomez, président du Chaco For Ever.

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Espagne : Descente de police contre des membres des 'Bukaneros' - 26/02/2013

Source : http://www.mundodeportivo.com

La police a fait une descente aux domiciles de neuf supporters du Rayo Vallecano, appartenant au groupe 'Bukaneros', proche de la mouvance d’extrême gauche. L'opération policière a été menée tôt ce matin. Les neuf individus ont été placés en garde à vue sous l'inculpation d'appartenance à un gang criminel. Ces arrestations font suite à des dégradations au stade de Vallecas, samedi 23 février. Le bureau des 'Bukaneros' a démenti à travers un communiqué toute participation à ces dégradations.

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(Archive)

Reims-PSG, sous haute surveillance - 27/02/2013

Source : http://www.lunion.presse.fr

Plus de 200 policiers et gendarmes, un double filtrage, des supporters parisiens très surveillés : le dispositif de sécurité est hors normes pour le match de samedi.

LA ville de Reims est considérée comme plutôt stricte avec les supporters de football, les Stéphanois ont pu le constater récemment. Les débordements ne sont pas admis, à juste raison, pour que ce sport reste un plaisir. Alors, quand le PSG débarque, forcément, le match est classé sensible, niveau 2 par la Ligue de foot.
Et la préfecture a pris les choses en main, en organisant hier après-midi une réunion entre les forces de l'ordre, la Ville de Reims et les clubs rémois et parisien.
« Le dispositif sera donc renforcé par rapport aux autres matchs, avec des compagnies de CRS demandées. Il n'y aura pas de soucis avec tout ce qui est encadré par le club mais nous craignons surtout les supporters isolés qui viendront en voiture, et ceux qui n'auront pas de billet. D'ailleurs, nous avons insisté auprès du club parisien pour qu'il précise à tous que le match se joue à guichets fermés, qu'il sera impossible de trouver une place à Delaune », explique le directeur de cabinet du préfet, Jean-Edmond Beyssier.

8 cars de supporters

Selon une source préfectorale, il y aurait au moins deux unités de gendarmes mobiles, sans doute trois, soit entre 160 et 240 hommes. S'y ajouteront les policiers rémois de la Bac, de la section d'intervention et de la brigade canine. « Nous aurons 25 policiers municipaux mobilisés, qui interviendront en deuxième rideau », explique Eric Quénard, 1er adjoint chargé de la sécurité. Jean-Edmond Beyssier nous a confirmé qu'une brigade équestre pourrait être amenée sur Reims. « Cela a été envisagé, mais il n'y a pas de demande officielle pour le moment. On verra selon l'évolution cette semaine. »
Paradoxalement, il n'y aura sans doute pas de record d'affluence samedi à Delaune car on annonce moins de 8 cars de supporters (contre 20 pour la venue de Saint-Etienne), et pour l'instant, 250 places réservées aux visiteurs auraient été achetées, sur 1 500.
« Il y aura une zone de sécurité, et seuls les porteurs de billet pourront y pénétrer, dans une sorte de pré-filtrage. Il y aura aussi une séparation du flux des Rémois et des Parisiens, avec la neutralisation du pont De-Gaulle et de la chaussée Bocquaine », poursuit l'adjoint. En fait, les Parisiens se verraient interdire le pont de Vesle, pour ne pas se mélanger avec les Rémois.
Les forces de l'ordre veulent éviter la nouvelle « mode » des supporters, à savoir le « contre-package » : ceux qui n'ont pas de billet forcent le passage derrière ceux qui en ont. Et sont presque indélogeables ensuite.

Eviter le secteur

« La circulation sera fortement perturbée dans le secteur dès midi, donc autant l'éviter », explique Eric Quénard. Les supporters seront « surveillés » dès l'autoroute, et pris en charge jusqu'au stade, pour les cars du moins. Après, il y aura les caméras, aussi bien dans le stade qu'autour de Delaune et bien évidemment en centre-ville.
Des physionomistes parisiens y seront présents d'ailleurs, aux côtés des stadiers du parc des Princes, pour tenter de repérer les supporters du PSG interdits de stade.
La police surveille également les blogs et réseaux sociaux, pour mieux s'adapter à une arrivée massive en voiture.

PSG : malheureusement, les supporters ne s'achètent pas - 27/02/2013

Source : http://www.francetvinfo.fr

Vous avez trouvé tristounette l'ambiance au Parc des Princes face à l'OM, dimanche 24 février ? Vous n'êtes pas seul. Le directeur sportif du club, Leonardo, aussi : "On doit avoir un public qui nous pousse tout le temps, qui aide l'équipe, qui soit confiant. On a besoin d'un public plus optimiste, un public de Champions League tout le temps. Sans ça, ce sera très difficile de réussir." Petit problème : contrairement aux stars, ça ne s'achète pas...

Les passionnés sont dégoûtés

Qu'est devenu le stade qui faisait peur aux adversaires ? Le plan Leproux est passé par là. Après la mort d'un supporter à la suite d'une bagarre en 2010, le président d'alors, Robin Leproux, prend des mesures drastiques : dissolution des groupes de supporters en fin de saison, attribution aléatoire des places et interdiction des abonnements. Seule la dernière mesure sera levée au bout d'un an. "Le plan Leproux était un passage obligé, reconnaît l'historien du club, Michel Kollar, contacté par francetv info. Mais il était supposé être transitoire."

Les associations de supporters n'ont plus droit de cité au stade. "On a certes dégagé les indésirables, mais on a dégoûté beaucoup d'authentiques passionnés du club, non-violents", regrette Jérôme, trente ans de Parc des Princes au compteur. Pour en créer une nouvelle, il faut montrer patte blanche à la Licra, à SOS Racisme et à d'autres associations, et s'interdire tout message négatif, comme stipulé dans la fameuse Charte 12. Pas de quoi encourager les vocations.

La liberté d'expression des fans est proche de zéro, tant les Qataris veulent tout contrôler. Ainsi, chaque banderole est soumise à l'imprimatur du club. Contacté par francetv info, Jérôme Benadiner, réalisateur du documentaire Parc sur l'histoire de l'enceinte de la porte de Saint-Cloud, se souvient : "Des supporters présents en tribune Boulogne voulaient déployer fin 2011 une banderole de soutien à l'entraîneur, Antoine Kombouaré, qu'on savait menacé par la direction. Ils n'ont même pas eu le droit de le faire."

Une ambiance fabriquée, comme aux Etats-Unis

Résultat, l'ambiance s'est aseptisée, et le public de passionnés a laissé place à des consommateurs. "L'ancien latéral Marcos Céara nous a dit que les joueurs ressentaient ce manque d'ambiance, qu'ils en parlaient entre eux, mais qu'ils avaient reçu un mot d'ordre du club pour ne pas en parler en public", affirme Jérôme Benadiner. Contre l'OM, la distribution de drapeaux et l'animation par Ariel Wizman improvisé DJ a fait l'unanimité contre elle. "Ridicule, tranche Michel Kollar. Le club n'a vraiment pas la créativité des ultras."

Le modèle des propriétaires qataris n'est pas Arsenal, où le public paye cher pour voir un match en silence, mais vient d'outre-Atlantique. "On assiste à un glissement vers le modèle des franchises de foot américain ou de base-ball où le club produit même l'ambiance dans le stade", regrette Laurent, fidèle du Parc depuis la fin des années 1990, contacté par francetv info. Le PSG a cherché à apprécier la réaction de ses passionnés via un sondage sur son site. C'est très mitigé.

"Le slogan du PSG est révélateur, poursuit Laurent. 'Rêvons plus grand', c'est leur projet de vendre un spectacle à la Disneyland, avec des stars, bien lisse, un peu comme les gâteaux américains." Les drapeaux et la sono à tout-va sont déjà là, manque une troupe de pom-pom girls et des interventions plus régulières de la mascotte, Germain le Lynx, pour qu'on se croie en NFL.
Plus d'insultes, plus de sifflets, moins de chants

Comme une grande partie des 16 000 abonnés des tribunes Boulogne et Auteuil sont partis, un nouveau public a pris leur place. "Les nouveaux n'ont pas encore intégré les codes du supportérisme", remarque Laurent. Michel Kollar est plus dur : "On n'achète pas une âme à une équipe. Les propriétaires du PSG s'imaginent qu'ils vont changer le public. Ils rêvent d'un Parc clean avec des spectateurs qui applaudissent les beaux gestes."

Le rapport entre le club et ses supporters, voire ses clients, a changé. Désormais, on vient pour voir un spectacle, et quand on estime ne pas en avoir pour son argent, on siffle. "C'est la dernière façon de contester vu qu'on n'a plus le droit de rien faire", remarque Jérôme. "On critiquait les ultras, note Laurent, mais ils avaient un code d'honneur qui leur interdisait de siffler l'équipe quand elle était en difficulté. Au contraire, les encouragements redoublaient. Et ils avaient des chants pour intimider l'adversaire, pas juste des insultes comme c'est le cas désormais."

Une ambiance qu'on retrouve... au PSG Handball. Les nouveaux propriétaires qataris ont tendu la main à l'unique groupuscule de supporters de ce club, au bord de la relégation l'année dernière. Un recrutement cinq étoiles plus tard, la salle Coubertin est devenue une citadelle imprenable où l'on entend... les chants du Parc des Princes. "Clairement, la plupart des supporters qui chantent pour le PSG Hand sont des déçus du foot", estime Pierre, qui s'est rabattu sur le handball après le plan Leproux.

Le nouveau public du PSG est-il un repaire de snobs blasés qui sifflent à la première occasion ratée ? Jérôme, qui était présent au Parc lors du match contre l'OM, n'est pas d'accord : "Les sifflets de dimanche étaient surtout pour le manque d'implication d'Ibrahimovic, qui marchait quand il perdait le ballon. Lui et quelques autres, comme Menez ou Pastore, on a l'impression qu'ils sont à l'entraînement. Or, la base du métier de footballeur, c'est de courir, non ?"

France : Footez donc la paix aux Ultras ! - 26/02/2013

Source : http://www.butfootballclub.fr

De Paris à Sainté, en passant par Marseille, Montpellier ou Bordeaux, le constat est à chaque fois similaire : pas un incident dans nos stades sans que soit engagée la responsabilité des supporters. Pas une intervention des forces de l’ordre sans que des êtres « avinés et belliqueux » sèment la zizanie. Peu importe, au fond, que la responsabilité des forces de l’ordre soit parfois démontrée, la mal du football est connu : les Ultras. Peu importe qu’au cours des derniers mois, des comportements scandaleux aient été commis à leur encontre. A Montpellier, avec ce qui est devenue l’affaire Casti (supporter gravement blessé à un oeil). A Toulouse, où des supporters du PSG ont été priés de faire demi-tour après avoir été bloqués des heures durant près d’une déchetterie. A Reims, ou un chauffeur de car stéphanois a tout de même porté plainte. Même son car a été victime d’un flash-ball… On vous rassure braves gens, les responsables sont les Ultras…
Plus sérieusement, il serait grand temps que les responsables de la division nationale de lutte contre le hooliganisme fassent leur travail. Qu’ils aillent (enfin) dans les tribunes, qu’ils échangent avec les supporters, qu’ils trouvent des solutions. Grand temps qu’ils cessent d’émettre des idées aussi ahurissantes que stupides comme celle, rendue publique ce matin, de dissoudre le groupe stéphanois, les Magic Fans.

De l’échange, pas de la répression

Il est tellement facile de juger sans comprendre. Tellement facile de n’écouter que la version des uns (police) sans entendre celle des autres (spectateurs ou supporters). Les Ultras, qu’on le veuille ou non, sont les seuls garants de nos ambiances. Les seuls à soutenir leurs joueurs par tous les temps, toutes les heures. Ils accomplissent des actions louables, remplissent une fonction sociale. Personne, et pas même eux, ne conteste certains dérapages. Mais pourquoi, une bonne fois pour toutes, ne pas mettre tout le monde autour de la table ? Pourquoi, une bonne fois pour toutes, ne pas arrêter des les stigmatiser et leur permettre, à eux-aussi, de vivre sereinement leur passion. Le football français s’en porterait beaucoup mieux.

Hooligans: Platini met en garde la Croatie et la Serbie - 26/02/2013

Source : http://www.lapresse.ca

Le président de l'UEFA Michel Platini a mis en garde mardi la Croatie et la Serbie avant leur premier match de qualifications au Mondial 2014 le 22 mars à Zagreb et a appelé les gouvernements des deux pays à lutter contre le hooliganisme.

«Nous avons besoin de votre aide plus que jamais. L'avenir du football croate (serbe, selon la version de la lettre envoyée à Belgrade) en dépendra en grande partie», a écrit Michel Platini.

Dans les lettres similaires envoyées au premier ministre croate, Zoran Milanovic, et à son homologue serbe, Ivica Dacic, M. Platini a demandé leur aide dans la lutte contre la violence des partisans.

Dans le cadre du groupe A, les équipes des deux pays voisins s'affronteront le 22 mars à Zagreb, pour la première fois depuis le conflit serbo-croate (1991-95), à l'époque de la décomposition de l'ex-Yougoslavie.

Le match retour sera disputé le 6 septembre à Belgrade.

La Fédération croate de football a convenu avec la fédération serbe de ne pas organiser de déplacement pour les partisans lors des deux rencontres, afin d'éviter des incidents entre les admirateurs des sélections des deux ex-Républiques yougoslaves.

«L'UEFA est extrêmement préoccupée par toute forme de violence» survenue lors de certains matches disputés par des équipes croates et serbes dans des compétitions qu'elle a organisées, affirme M. Platini.

Il demande aux MM. Milanovic et Dacic d'organiser en mars des réunions des «plus hauts représentants» de leurs gouvernements et des fédérations de football nationales avec le président de la Commission des stades et de la sécurité de l'UEFA Frantisek Laurinec pour discuter du problème du hooliganisme.

M. Platini avait par le passé brandi la menace d'exclusion des équipes croates et serbes des compétitions internationales si les autorités des deux pays ne s'en prenaient pas au problème du hooliganisme.

Les fédérations des deux pays ont été punies à plusieurs occasions par l'UEFA en raison du comportement raciste ou de la violence des partisans.

FC Barcelona - Real Madrid - Copa del Rey - 26/02/2013

Source : http://www.elperiodico.com

En deuxième mi-temps, une fusées a été tirée dans les tribunes. Déjà avant la rencontre, les supporters des deux équipes se sont lancés des fumigènes, à l'arrivée du cortège madrilène.

Traduction Underground Fans

Peñarol (Uruguay) - Vélez Sársfield (Argentine) - Copa Libertadores - 26/02/2013

Source : http://penarolcdsiglo.blogspot.fr + http://www.goal.com + http://quenonino.com.uy

De sérieux incidents ont éclaté durant et après la rencontre. Après les insultes et les jets de projectiles entre supporters, les fans argentins ont cassé une grille les séparant du reste du public. La police uruguayenne s'est déployée en tirant des balles en caoutchouc.
Les incidents se sont poursuivis dans la rue après la rencontre, lorsque les fans locaux ont tenté d'approcher les fans argentins de Velez. Deux supporters (un dans chaque club) ont été arrêtés selon la police. Deux supporters uruguayens et cinq policiers ont été légèrement blessés, et trois voitures de patrouille ont été dégradées.

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Argentine : River Plate - Tigre - 25/02/2013

Source : www.losandes.com.ar + http://www.eltribuno.info

Vers 16 heures, une violente bagarre a éclaté avant la rencontre, entre deux factions de la barra del Matador (Tigre), “La 13″ et “Los de Pacheco”. Trois supporters ont été hospitalisés dans un état grave dont Adrian Alejandro Velazquez, 40 ans, qui est décédé de ses blessures, 72 heures après. Douze supporters ont été interpellés. Trois sont clairement mis en cause dans le meurtre de Velazquez, à savoir Daniel Paz, alias le 'Negro Fiorucci', présenté comme le leader de “La 13″, et ses bras droit, Abel Lavigna et Marcelo Pauliti. La police était totalement absente au moment des faits.

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Bayern Munich - Werder Bremen - 27/02/2013

Source : http://sport.t-online.de

Les supporters du Werder n'ont pas eu un comportement exemplaire à l'Allianz Arena en jetant des fumigènes puis en dégradant des véhicules sur le parking du stade.

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Incidents à la gare de Zurich après les 1/4 de final de coupe de Suisse - 27/02/2013

Source : http://www.toponline.ch

Des incidents ont éclaté à la gare de Zurich alors que les fans des clubs rivaux Grasshopper Club Zürich et FC Zürich, rentraient en train de déplacements pour le compte des 1/4 de final de coupe. Niveau organisation, on a connu mieux car en effet les trains spéciaux de GC et de Zürich sont arrivés presque en même temps ! Ainsi quelques 200 supporters ont cherché à s'affronter avec au milieu la police qui a tiré des balles en caoutchouc.

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