Saison 06/07 - Décembre

Coupe de l'UEFA: Feyenoord s'excuse auprès de Nancy - 09/12/2006

Source : REUTERS

Feyenoord s'est excusé auprès de Nancy pour les débordements de ses supporters lors de la défaite 3-0 du club néerlandais en Lorraine, la semaine dernière en Coupe de l'UEFA.

"La semaine dernière, des hooligans hollandais ont occasionné des troubles et commis de graves déprédations dans votre stade et votre belle ville", écrit Feyenoord dans un communiqué publié sur le site internet de Nancy.

"Nous tenons à souligner que la conduite de ces éléments est diamétralement opposée aux valeurs défendues par notre club et nos supporters", poursuit le club, qui conclut en souhaitant bonne chance à Nancy.

"Nous souhaitons au club et à ses supporters une campagne couronnée de succès en Coupe de l'UEFA et en Ligue 1", lit-on dans le communiqué.

L'UEFA a infligé 200.000 francs suisses d'amende au club de Rotterdam après les incidents provoqués par ses supporters lors ses deux derniers matches en Coupe de l'UEFA.

Feyenoord, qui traîne une sulfureuse réputation depuis des années, a été condamné en outre à disputer ses deux prochains matches à huis-clos.

SPAL-REGGIANA (Serie C2) - 10/12/2006

Source : Repubblica

La rencontre a été interrompue 7 minutes à la reprise de la deuxième mi-temps suite à des incidents entre supporters. Un groupe de tifosi de la Reggiana a réussi à quitter son secteur réservé et ont lancé 2 pétards qui ont blessé un policier. Ce dernier a été hospitalisé.

Argentine: Deportivo Morón - Social Español - 09/12/2006

Source : AP

La défaite du Deportivo, 1 à 0, a fait perdre au club de Morón un championnat de ligue B qui lui paraissait assuré. Cette défaite a entraîné de très violents incidents provoqués par les supporters locaux fous furieux.

Les supporters ont forcé le faible barrage policier pour pénétrer sur la pelouse et ont commencé à attaquer les joueurs des deux équipes, qui se sont enfuis vers les vestiaires.

La police a réprimé ces violences à l'aide de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchoucs.

Les supporters ont lancé de nombreux projectiles. Il y a aussi eu d'importantes destructions dans les installations du club.

Les violences se sont ensuite étendues à des rues de la commune de Morón, avec quelques pillages et destruction de vitrines.

Deux véhicules de la police ont été incendiés.

70 personnes ont été interpellées, dont une vingtaine étaient toujours en grade à vue dimanche matin. 30 supporters ont été blessés au cours de ces incidents.

Italie: L'AS Rome s'adresse à Sakrozy

source: lequipe.fr + forums

La solidarité entre supporters prend définitivement de l'ampleur, et a même cette fois dépassé les frontières. A l'occasion du derby romain entre la Lazio et l'AS Rome, dimanche (3-0), des supporters de la Roma ont ainsi dressé une banderole indiquant, en français dans le texte, «Sarkozy, la racaille, c'est la Police». Celle-ci a été déployée en signe de solidarité avec les supporters du Paris-SG, suite à la mort à Paris d'un supporter, le 23 novembre après la rencontre de Coupe de l'UEFA entre le PSG et l'Hapoël Tel Aviv.

Autre signe de la solidarité entre supporters, les fans de la Lazio, malgré la haine qui les oppose à ceux de la Roma, avaient eux aussi dressé une banderole remerciant leurs homologues parce que ces derniers avaient fait part de leur soutien à la suite de l'arrestation début octobre de quatre membres des «Irréductibles», le principal groupe de supporters de la Lazio, soupçonnés de menaces et d'intimidations à l'égard de Claudio Lotito, l'actuel président du club.

Go Ahead Eagles - FC Zwolle - 10/12/2006

Source : de Stentor

La police assure que des arrestations vont suivre les incidents provoqués par des supporters lors du match de dimanche.

Les caméras de surveillance ont enregistré l'intégralité des troubles et les fans incriminés, appartenant au B-side, risquent une interdiction de stade pour cinq ans et une amende de 450 euros.

Thiriez : "Il faut interdire de stade 300 hooligans à Paris" - 11/12/2006

Source : Le Figaro

Pour régler le problème du hooliganisme au PSG, Frédéric Thiriez, président de la ligue nationale de football, demande au Préfet de Police que les 300 hooligans du PSG répertoriés par la Police soient interdits de stade rapidement.

Le Figaro : Le match de Coupe UEFA PSG-Panathinaïkos qui présente des risques après le décès d’un supporter le 23 novembre doit -il se jouer mercredi?

Frédéric Thiriez : Je ne suis pas décisionnaire sur ce dossier car il s’agit d’un match de Coupe d’Europe pas de Ligue 1. Mais, oui, selon moi, cette rencontre doit avoir lieu. Dimanche soir, les mesures de sécurité adéquates ont été prises et le match Lyon-PSG s’est déroulé sans problème. Pourtant, beaucoup voulaient déprogrammer cette rencontre ou l’avancer dans l’après-midi. Les réunions qui ont lieu entre le PSG et L’Uefa depuis quelques jours permettent de penser que le report de la rencontre de mercredi n’est pas souhaitable.

Faut-il rouvrir la tribune Boulogne qui abrite les supporters les plus violents?

Ce sera une décision à prendre par le club, le Préfet de police et la mairie mercredi, pas par moi. Mais mon sentiment, c’est qu’il y a 300 à 400 hooligans estimés dangereux par la police. Si on avait 300 interdits de stade, la question des tribunes deviendrait secondaire. Aujourd’hui, on en a plus de 120. 65 qui ont été interdits par décision judiciaire et 61 par voie administrative. Avant le match PSG-Hapoël Tel Aviv, il n’y avait que onze interdits de stade par décision administrative. Le Préfet de Police dit qu’il a des difficultés juridiques pour prononcer des interdictions administratives; je l’admets. Mais la loi à ce sujet lui donne une grande marge de manœuvre. Et si la circulaire qui traite de la mise en place de ces mesures est trop restrictive, changeons-la

Pensez-vous que le PSG devrait jouer ces matchs au Stade de France réputé plus sûr que le Parc des Princes?

Cette demande n’a jamais été formulée. Ni par le club ni par le Préfet de Police. Mais je le répète, il y a 300 types à mettre dehors du Parc des Princes. Si vous sortez ces 300 mecs, vous aurez la paix. Ca fait deux ans que je le dis. Alors maintenant allons-y.

Pourtant M. Larrue, l’ex directeur de la sécurité du PSG, vous accuse de ne pas avoir coopéré avec lui dans sa lutte contre le hooliganisme?

Que M. Larrue soit amer, je le comprends car il n’a pas réussi au PSG.
Ceci dit, je l’ai toujours soutenu quand il revendiquait la possibilité de faire des contrôles d’identité à l’entrée du Parc des Princes.
Seulement, pour régler le problème de 300 à 400 hooligans au PSG, il voulait mettre tous les supporters dans le même sac. Je n’allais pas fliquer dix millions de personnes. A Guingamp, Lens ou Gueugnon, on n’a pas besoin de contrôles d’identité.

Estimez-vous que l’arsenal juridique est suffisant aujourd’hui pour lutter contre le hooliganisme?

Maintenant, on a tous les textes qu’il faut. Il s’agit de les appliquer sans état d’âme. Par exemple, les interdits de stade doivent rester au commissariat du début à la fin du match comme le prévoit la loi. L’application de ces textes est une question de survie pour le PSG. C’est aussi une question de survie pour le foot français dans son ensemble. L’image du foot a été profondément dégradée par le drame du 23 novembre.

La semaine dernière, la justice a condamné à deux ans d’interdiction de stade des hooligans nantais auteurs de débordements graves. Estimez-vous ces sentences suffisantes?

L’interdiction à vie aurait été justifiée. En fait, l’interdiction de stade par voie judicaire ne fonctionne pas bien. Certains parquets comme celui de Marseille sont très mobilisés sur le sujet. Mais, dans d’autres parquets, il y a une sorte de désintérêt pour cette question.

Quand les joueurs ou les entraîneurs se montrent violents verbalement, trouvez-vous qu’ils sont suffisamment sanctionnés?

Ce problème de violence dans les tribunes ne se réglera que si les joueurs, les entraîneurs et les dirigeants donnent l’exemple. Par exemple, la contestation systématique des joueurs à la moindre décision de l’arbitre est inadmissible. Des sanctions existent et elles sont prises. Par ailleurs, j’ai créé le conseil de l’éthique en 2001-2002.
Dès qu’il y a une déclaration qui franchit la ligne jaune, la personne est déférée devant cette instance qui prend des sanctions.

Pour rendre plus sûres les rencontres, la solution ne serait-elle pas de faire jouer les matchs l’après-midi?

Oui. J’y ai toujours été favorable. D’ailleurs, tous les matchs à risque, nous les avons déplacés l’après-midi. Ce sera encore le cas pour PSG-Nice dimanche. Pourquoi? Parce que l’après-midi, il fait jour, le public est plus familial, plus convivial. On pourrait le mettre en place pour la saison 2008-2009 en Ligue 1 et dès la saison 2007-2008 en Ligue 2 au moment des appels d’offres pour les télés. Attention, si on ne le fait pas maintenant, ce n’est pas par rapport aux télés comme le pensent beaucoup. C’est que le foot amateur est opposé à ce que les matchs professionnels aient lieu l’après-midi. Car 2,2 millions de licenciés jouent l’après-midi et veulent aussi regarder les matchs. Donc, je m’oriente vers des journées de championnat avec des matchs en fin d’après-midi à 18 h.

Compte-tenu de toutes ces mesures, pensez-vous que le problème du hooliganisme peut être vite réglé en France?

Ce qu’on a vu le 23 novembre, la chasse aux noirs et aux juifs, est intolérable. Mais, même si cela peut apparaître déplacé dans le contexte actuel, le hooliganisme en France est très marginal. Il est circonscrit à Paris. A Marseille, il y a des supporters turbulents pas racistes. Et, globalement, le hooliganisme en France est en voie de régression. Depuis trois ans, les incidents dans les stade de L 1 ont baissé de 12%, de 40% même si on enlève ce qui se passe à Paris.

Paris SG-Panathinaïkos classé à haut risque par l'UEFA - 11/12/2006

Source : AFP

Alors que le Paris SG revient au Parc des Princes mercredi en Coupe de l'UEFA, match classé à haut risque, Bertrand Delanoë, maire de Paris, et Frédéric Thiriez, président de la Ligue du football professionnel, ont milité lundi pour l'interdiction de stade des hooligans.
Le match contre le Panathinaïkos "a été classé à haut risque en raison du passé récent" par l'Union européenne de football (UEFA), a expliqué à l'AFP William Gaillard, responsable de la communication de cette instance, qui fait référence au drame (1 mort, 1 blessé grave) du 23 novembre en marge de PSG-Hapoël Tel-Aviv en Coupe de l'UEFA.
Classer un match à "haut risque" est chose assez rare pour l'UEFA, un dispositif par exemple réservé aux "finales" de cette compétition européenne, a encore souligné M. Gaillard.
Avant la tenue de la rencontre de mercredi -la première au Parc des Princes depuis les évènements du 23 novembre-, MM. Delanoë et Thiriez ont réclamé avec force des mesures plus strictes et plus étendues en matière d'interdiction de stade des fauteurs de troubles.
S'exprimant devant la presse, M. Delanoë a estimé que le PSG "doit être exemplaire dans la lutte contre la violence, le racisme et l'antisémitisme" et doit appliquer un principe de "tolérance zéro".
Le maire de la capitale a surtout demandé lundi au ministère de l'Intérieur de prononcer "plusieurs centaines d'interdictions de stade" pour la rencontre de Coupe de l'UEFA entre le Paris Saint-Germain et le Panathinaïkos mercredi.
L'élu a encore demandé d'arrêter "de faire porter sur le club ou la ville de Paris ce qui est 100% la responsabilité du ministère de l'Intérieur".
M. Thiriez s'est lui aussi adressé indirectement aux pouvoirs publics. "Il y a 300 types à mettre dehors du Parc des Princes. Si vous sortez ces 300 mecs, vous aurez la paix. Ca fait deux ans que je le dis. Alors maintenant allons-y", a prôné le président de la Ligue de football professionnel (LFP) dans l'édition internet du Figaro lundi soir.
"Le Préfet de Police dit qu’il a des difficultés juridiques pour prononcer des interdictions administratives, je l’admets. Mais la loi à ce sujet lui donne une grande marge de manoeuvre. Et si la circulaire qui traite de la mise en place de ces mesures est trop restrictive, changeons-la", a-t-il poursuivi.
"L'interdiction administrative concerne un comportement constituant une menace pour l'ordre public, mais il faut qu'il y ait des faits pour la prononcer: d'où les difficultés", avait expliqué le 5 décembre à l'AFP la Préfecture de police.
"Car le début de saison (du PSG) a été relativement calme, il y a eu peu incidents sauf au Mans (prison ferme pour deux supporteurs du PSG ayant agressé un Français d'origine sénégalaise à l'issue d'un match, ndlr) et le 23 novembre, mais on ne peut pas remonter plusieurs années en arrière (pour justifier une interdiction administrative)", avait ajouté la même source.

Amende UEFA: Contribution des fans du Feyenoord - 11/12/2006

Source : Soccerplaza

Dans le but de se démarquer des hooligans, les fans du club de Feyenoord ont entamé une quête pour participer à l'amende infligée par l'UEFA suite aux incidents à Nancy.

8.500 € ont été ainsi récoltés dimanche dernier dans les gradins du stade De Kuip lors de la rencontre Feyenoord-ADO den Haag.

Paris, la loi comme rempart- 12/12/2006

Source : Sport.fr

Les lois sont passées et leur application n'a pas traîné. Après les incidents du 23 novembre dernier, le nombre d'interdits de stade se situerait entre 100 et 200 rien que pour le PSG. Une prise de conscience générale qui pourrait à terme permettre de pacifier les tribunes et les alentours des stades. Le préfet de police de Paris prend ses responsabilités. Mais cela ne représente aucunement une assurance tout risque. Le PSG reçoit le Panathinaikos, puis Nice cette semaine. Deux matches à hauts risques...

"Il y a 300 types à mettre dehors du parc des Princes. Si vous sortez ces 300 mecs, vous aurez la paix, explique Frédéric Thiriez dans les colonnes du Figaro. Ça fait deux ans que je le dis. Alors maintenant allons-y." Le président de la Ligue a une vision très précise des soucis rencontrés actuellement par le football français. Un souci focalisé sur le PSG et le Parc des Princes mais qui concerne toute la France comme en atteste les interdictions de stade qui ont frappé des supporters de Nantes la semaine dernière.

Il s'avère que la prise de conscience générale, concomitante avec un arsenal de lois tout beau tout neuf ; a permis la multiplication des interdictions de stade. "On a tous les textes qu'il faut. Il s'agit de les appliquer sans état d'âme. Par exemple, les interdits de stade doivent rester au commissariat du début à la fin du match comme le prévoit la loi. L'application de ces textes est une question de survie pour le PSG. C'est aussi une question de survie pour le foot français dans son ensemble", plaide Frédéric Thiriez.

Entre 100 et 200 interdits de stade

Selon Le Parisien, il y aurait entre 180 et 210 personnes frappées par ces interdictions à Paris. Frédéric Thiriez possède des chiffres différents: "Aujourd'hui, on en a plus de 120. 65 qui ont été interdits par décision judiciaire et 61 par voie administrative." Quelque soit la réalité des chiffres, le problème a été parfaitement intégré par le préfet de police de Paris puisqu'il n'y avait jusqu'à présent que 11 interdits de stade. Effectivement, la présence des hooligans dans les commissariats pendant les matches évitera de déplacer le problème hors des stades, ce qui a été la principale crainte à l'origine du report du dernier PSG-Toulouse.

Il reste que si la réouverture de la tribune Boulogne pour la rencontre de Coupe de l'UEFA face au Panathinaïkos mercredi soir est dans l'air, la présence de la police en nombre reste une évidence. Les réunions avec les associations de supporters, l'appel à l'aide du président Cayzac permettront peut-être d'éviter que les associations restent soudées dans leur détermination de ne pas entrer dans le stade tant que les parties R1 et R2 ne seront pas ouvertes. Il s'agit là d'une des clés du problème. Quand on voit que les supporters étrangers se mêlent à cette 'lutte' avec une banderole "Sarkozy, la racaille, c'est la Police" déployée par les supporters de la Roma pendant le derby de dimanche, on comprend mieux les craintes des autorités...

L'UEFA ne s'y est pas trompée en classant cette rencontre face aux Grecs à hauts risques. Les 2000 à 2500 policiers présents ne manqueront pas de sévérité afin d'éviter tout débordement. D'autant qu'en face, les 1200 supporters hellènes attendus ont une réputation sulfureuse qui ne manquera pas d'exciter les hooligans parisiens... L'absence de certains devrait peser dans la balance. Le déroulement de cette rencontre donnera le ton de la suite des événements, notamment de PSG-Nice prévu dimanche prochain à 17 heures. Plus que jamais, Paris retient son souffle...

PSG-Nice déprogrammé dimanche à 17 heures - 11/12/2006

Source : Freesport

La rencontre entre le Paris Saint-Germain et Nice, initialement prévue samedi à 20h00, sera finalement jouée dimanche à 17h00, où les Parisiens retrouveront le Parc des Princes en championnat de France.

Le précédent match que le PSG devait jouer à domicile, contre Toulouse, avait été annulé à la suite de la mort d'un supporter après le match de Coupe de l'UEFA contre l'Hapoel Tel-Aviv, il y a trois semaines.
Cette reprogrammation fait suite à une "demande de la Préfecture de police, pour des raisons de sécurité", a indiqué la Ligue de football professionnelle lundi.

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PSG-Nice à 15h00 - 12/12/2006

Source : Football365

Le coup d'envoi du match PSG-Nice du dimanche 17 décembre prochain au Parc des Princes sera finalement donné à 15h00 et non 17h00 comme annoncé lundi.

« A la demande de la Préfecture et pour des raisons de sécurité », la Ligue avait fixé lundi le coup d'envoi de la rencontre PSG-Nice, dimanche 17 décembre prochain au Parc des Princes, à 17h00.

Mardi, un nouveau communiqué de la LFP a annoncé que la rencontre avait de nouveau été déprogrammée : elle aura lieu à 15h00.

Les supporters de Boca réclament le départ de Gago ! - 12/12/2006

Source : Football.fr

Fernando Gago, le milieu de terrain de Boca Juniors, est accusé par certains supporters et dirigeants de ne pas avoir donné son maximum pour faire gagner le titre à son club en tournoi d'ouverture du championnat d'Argentine, et d'avoir déjà la tête au Real Madrid, qu'il souhaite rejoindre dans les plus brefs délais. Le bus de Boca Juniors fut même pris pour cible et des banderoles réclamant le départ de Gago furent déployées lors du match face à Estudiantes. "Vas-y au Real Madrid ! Ici on ne t'aime pas!", stipulaient certaines des ces banderoles.

La rencontre Feyenoord-Wisla Cracovie, jugée à risque - 11/12/2006

Source : RTL Sport

Suite aux récents incidents lors de Nancy-Feyenoord, la rencontre de mercredi entre le club de Rotterdam et le club polonais du Wisla Cracovie est jugée à risque.

En effet en matière de hooliganisme, les fans du Wisla Cracovie sont considérés encore plus dangereux que leurs homologues bataves.

"L'ampleur de la violence dans les stades polonais est tout autre que celle enregistrée dans notre pays" a confié Henk Groenevelt, coordinateur du hooliganisme dans le football pour la police néerlandaise.

2.500 supporters polonais sont attendus mercredi à Rotterdam.

"Le problème avec les hooligans polonais, c'est qu'ils ne sont pas répertoriés dans leur pays au contraire de ce qui ce fait au Pays-Bas. N'importe quel fan polonais violent peut donc faire le déplacement à Rotterdam" a renchérit Groenevelt.

En 1998, le club du Wisla Cracovie avait été écarté de toutes compétitions européennes pendant un an, suite au jet d'un couteau depuis les tribunes sur un joueur du club italien de Parme.

En 2003, les Pays-Bas avaient été confrontés à la violence des hooligans de Cracovie, lors de la rencontre NEC-Wisla, au cours de laquelle 41 hooligans avaient été interpellés et renvoyés en Pologne. La police avait trouvé des armes (couteaux, haches...) lors de la fouille des cars de supporters polonais.

Les hooligans du Wisla Cracovie sont connus pour s'illustrer notamment à l'extérieur. En mars dernier, un supporter est même décédé suite à des incidents.

C'est tout naturellement que les fans polonais feront l'objet d'une surveillance particulièrement accrue de la part de la police de Rotterdam.

LR Ahlen - Fortuna Düsseldorf - 09/12/2006

Source : Forum

Des troubles ont éclaté dans les gradins entre supporters et policiers. Il y a eu 6 policiers blessés et 5 arrestations côté supporters.







Vidéo : http://simpleupload.net/download/7326/MOV07868.MPG.html

PSG: les tribunes "Boulogne R1 et R2" fermées au moins jusqu'à la fin de l'année - 12/12/2006

Source : AP

A la veille de la rencontre de Coupe de l'UEFA entre le Paris SG et le Panathinaïkos d'Athènes mercredi à Paris, la préfecture de police a confirmé mardi par communiqué "la fermeture des tribunes "Boulogne R1 et R2"" du Parc des Princes "jusqu'à ce que les conditions de déroulement normal des rencontres puissent être garanties, et ce au moins jusqu'à la fin de l'année".

Cette décision concerne donc aussi la rencontre Paris SG - Nice comptant pour la 18e journée de championnat dont le coup d'envoi a été avancé à 15h dimanche.

"Les acteurs du contrat local de sécurité du Parc des Princes seront à nouveau réunis tout début janvier pour élaborer un nouveau plan global de sécurité engageant l'ensemble des partenaires à long terme", précise ce communiqué.

La mort d'un supporter du PSG tué le 23 novembre après une rencontre de Coupe de l'UEFA, a relancé le débat concernant la sécurité au Parc des Princes. Aucune rencontre n'a eu lieu au Parc des Princes depuis cette date, le match PSG - Toulouse comptant pour la 16e journée de L1 ayant été reporté.

La préfecture de police qui a réuni mardi ses partenaires -mairie de Paris, mairie de Boulogne-Billancourt, mairie du 16e arrondissement et club du PSG- tient à affirmer que "face à la gravité des événements qui sont déroulés le 23 novembre, la réponse doit être d'une grande fermeté et engager à un processus de réforme de fond des conditions de déroulement des matches au Parc des Princes".

PSG-Panathinaïkos en questions - 12/12/2006

Source : France Football

Le Paris-SG va retrouver le Parc des princes mercredi, contre le Panathinaïkos d'Athènes. Ce sera son premier match à la maison depuis la réception de l'Hapoël Tel-Aviv (2-4), le 23 novembre dernier, déjà en Coupe de l'UEFA. La mort ce soir-là d'un supporter parisien, abattu par un policier en état de «légitime défense», selon les termes de l'enquête, a plongé le club francilien dans la crise la plus aiguë de son histoire. Sommé de "nettoyer" ses tribunes par les autorités de la République, de la municipalité et de la Ligue, le club est engagé dans une lutte urgente contre le hooliganisme pour s'assurer un avenir. Il doit le faire suffisamment de tact pour ne pas froisser l'ensemble des supporters du Parc. La menace d'une coalition des partisans de la tribune Auteuil avec ceux de la tribune Boulogne a par exemple entraîné le report de Paris-SG - Toulouse, programmé le 3 décembre. A la veille d'un retour qui sera par ailleurs capital sur le plan sportif, le point sur la situation en quatre questions.

LE MATCH AURA-T-IL LIEU ?

Oui. Dès qu'elle a pris la mesure de l'ampleur de la crise parisienne, l'UEFA a fait savoir qu'il était inenvisageable de reporter Paris-SG - Panathinaïkos. Le tirage au sort des seizièmes de finale de la Coupe de l'UEFA a lieu 48 heures plus tard, et le groupe G doit avoir déterminé tous ses qualifiés. L'idée de disputer la match à huis clos a été avancée mais n'a pas été suivi d'effet. L'horaire du match (20h45) n'a pas été modifié. En L1, le PSG - Toulouse de la 16e journée avait été programmé à 15 heures, comme l'est PSG - Nice dimanche. Autrement dit : en diurne, comme cela est parfois imposé pour les PSG - Marseille à hauts risques.

COMMENT SONNERA LE PARC ?

Un peu creux, forcément. La décision de fermer la tribune basse de Boulogne, R1 et R2, est maintenue. Environ 200 supporters seront interdits de stade, entre interdictions administratives et sanctions prononcées par la justice. Surtout, l'interruption de la vente des places pour ce match, décidée pour ne pas permettre aux plus violents des "indépendants" de contourner une interdiction de stade, va bloquer le nombre de spectateurs à 25.000, soir un taux de remplissage de 55%. L'ambiance sera aussi lourde. Classé «à haut risque» par l'UEFA, le match sera encadré par un dispositif comparable à celui d'un PSG - OM, pour presque deux fois moins de spectateurs. Il y aura plus de 2000 gendarmes et policiers et 600 à 700 stadiers.

FAUT-IL CRAINDRE LES SUPPORTERS GRECS ?

Les supporters du Panathinaïkos sont parmi les plus chauds et les moins disciplinés d'Europe. Ils seront plus de mille à faire le déplacement, stationnant près de la tribune Auteuil. Le club grec a été sanctionné pas plus tard qu'il y a deux mois à jouer un match à huis clos après les incidents enregistrés le 14 septembre contre le club ukrainien de Zaporozhie (1-1). Des fusées avaient été lancées dans le stade, des bouteilles en plastique jetées sur un joueur ukrainien, un spectateur avait fait irruption sur la pelouse après dix minutes de jeu, et la zone VIP avait été encerclée. Cependant, «il n'y a aucune raison d'être inquiet car il n'y a aucun contentieux entre les supporters grecs et les supporters parisiens», dédramatise l'UEFA.

QUEL ENJEU ?

Le président Alain Cayzac peut compter sur deux choses pour apaiser le climat autour de son club et accueillir Nice, dimanche en L1, un peu plus léger. D'abord, le retour d'une dynamique de résultats. Paris n'a pas gagné depuis sept matches, toutes compétitions confondues, et n'a remporté aucun de ses trois matches de Coupe de l'UEFA (deux 0-0, une défaite contre Tel-Aviv 2-4). Une élimination de la C3 dans un groupe aussi modeste ne détendrait pas l'atmosphère autour du terrain. Il insiste surtout sur le sens des responsabilités de tous les habitués du Parc. Il avait prévalu lors de la marche de 1.200 d'entre eux, en hommage au supporter tué, le 3 décembre. Depuis samedi, Alain Cayzac use de toute son autorité morale pour les inviter au calme. Il a parlé «d'union sacrée» et «d'aide» nécessaire pour mener à bien sa mission actuelle : «sauver le club». -

Mesures drastiques pour la rencontre Zulte Waregem-Ajax - 12/12/2006

Source : ANP

Les policiers belges seront particulièrement vigilants pour cette rencontre européenne, jugée à risque. Seuls les fans de l'Ajax qui effectueront le voyage en cars officiels affrétés par le club seront acceptés, les autres seront automatiquement interpellés.

Paris: Une autre version dans la mort de Julien Quemener - 12/12/2006

Source : Novopress

Après la mort de Julien Quemener à la sortie du match entre le PSG et le Hapoël Tel-Aviv, la presse française a défendu la thèse de supporteurs israéliens inoffensifs. Pourtant les témoignages d’ultras de la tribune Auteuil et de spectateurs donnaient une autre version. Novopress Lyon a décidé de retranscrire un article paru sur le site israelvalley, pour donner de nouveaux éléments à cette affaire. Encore une fois, il faut regarder la presse israélienne pour avoir certaines vérités sur les hooligans israéliens et savoir que le racisme est la chose la mieux partager dans le monde.

Ce n’est pas par hasard si la presse israélienne est assez discrète sur l’après match du PSG et Hapoël Tel-Aviv : les Israéliens ne sont pas des saints en Israël lorsqu’ils soutiennent leurs équipes.

Bon à savoir : Il existe une “échelle du racisme” mise en place dans le cadre de la lutte contre les phénomènes extrémistes dans les stades dans le monde.

Selon un blog Français que nous citons : “Il s’agit d’un comité d’observateurs regroupant des experts et des anciens joueurs qui suivent les activités sportives, notamment les matchs de football en Israël, afin de recenser les cas de violence et de racisme et aider à leur suppression. Ces observateurs préparent une liste des supporters et des équipes qui se comportent de manière raciste au cours des matchs”.

Nous avons bien vérifié cette information qui est exacte et parue dans ce même blog Français : “une évaluation a placé les supporters des équipes Hapoël Tel-Aviv et l’Union des Fils de Sakhnine en tête de liste avec 12 points négatifs pour chacune de ces deux équipes (le cri sordide ” Mort aux Arabes ” ayant notamment retenti à plusieurs reprises au cours de rencontres)”.

Il y a deux ans, Israël avait déjà commencé sa lutte contre le fléau du hooliganisme.

En effet, après une véritable bataille rangée dans les rues de Jaffa, les autorités israéliennes avaient décidé de frapper fort et en urgence : une unité spéciale appelée « police des stades » avait alors été constituée.

Son rôle est de repérer et d’appréhender les casseurs et autres fauteurs de troubles. Les personnes interpellées de la sorte encourent une peine d’un an de prison ferme et une interdiction de stade de 3 ans.

Voici des extraits d’une interview de Moshé Karadi (qui était chef de la police en 2004) qui explique les problèmes posés par le hooliganisme israélien : “Les matches de foot devraient se dérouler dans une ambiance de concert (…) Malheureusement, il y a quatre ou cinq équipes dont les publics sont problématiques”.

Le porte-parole de la police de Jérusalem en fonction en 2004, Schmouel Ben Ruby, explique alors les solutions utilisées par Israël pour lutter contre ce fléau :

“Nous nous préparons aux matches comme à la guerre, et faisons le point de la situation avec nos services de renseignements. Notre credo, c’est la tolérance zéro pour la violence”.

En effet, depuis 2004, ce sont la police montée, les unités d’élite des forces de l’ordre et les garde-frontières qui sont régulièrement mobilisés pour assurer le calme des rencontres à hauts risques

Néanmoins, les hooligans israéliens font preuve d’une très grande limite dans leur mode de fonctionnement lors des matchs : ils s’autolimitent, boivent peu d’alcool et sont aussi bien encadrés.

Finalement très peu de tabassages ont eu lieu en Israël. La police israélienne a une expérience quasi-exceptionnelle pour limiter la casse dans les stades.


Fumigène lancé par les Ultras de l'Hapoël Tel-Aviv au Parc des Princes

FC Zürich - FC Sion - 09/12/2006

Source : Mail

CR Ultras Sion :

...c'est donc bien groupés que les US sortent du stade accompagnés des autres groupes et autres indép'. Et là cela ne manque pas. A quelques mètres de notre sortie se tiennent un bon groupe de Zurichois venant nous provoquer... C'est presque en nous poussant que la sécurité nous pousse dehors. Quelques coups sont échangés avant que les balles en cahoutchouc ne fassent leur apparition. Certains rentrent dans le stade, pendant que d'autres sauveront leur peau comme ils le pourront... Puis c'est en bon groupe massif que nous partons en direction du parking. Le temps de passer la petite grille délimitant le parking que l'on s'aperçoit de ce qui nous attend. Des Zurichois dans tous les coins. Les plus téméraires donneront quelques coups, en évitant même certaines barres de fer ou autres cailloux lancés en notre direction, avant de voir au loin arriver un bon groupe d'environ 120-150 gars bien lookés et bien motivés. La plupart des Valaisans en restent bouche-bée. C'est une véritable horde qui s'apprête à venir "casser du Valaisan". Les flics arrivent (enfin!) et usent de leurs "joujous". Nous décidons donc de ne pas nous attarder ici, et ce sont tous les Valaisans qui s'en vont directement, entre les différents véhicules dont certaines vitres exploseront littéralement sous les divers jets d'objets, vers les cars. Là encore nous pouvons apercevoir certains "bons gars". Au final, nous nous en tirons bien, avec certes quelques bleus pour certains, mais aucun vole de matos. On est pas passé loin de quelque chose qui s'apparentait à un véritable "guet-apens" où l'on aurait pu y laisser bien plus que des plumes... Un grand MERCI habituel à la police locale pour qui ce doit être une sorte de jeu que de laisser faire puis d'intervenir la moindre...

PSG-Panathinaïkos: 201 interdictions de stade - 13/12/2006

Source : SPORT.FR

En tout 201 personnes sont interdites de stade pour le match de Coupe de l'UEFA Paris SG-Panathinaïkos, mercredi soir au Parc des Princes.

Le préfet de police de Paris, Pierre Mutz, a évoqué "240 interdictions de stade pour ce soir, 175 (interdictions) administratives et 65 judiciaires, soit 201 personnes interdites de stade pour ce match", puisque certains hooligans figurent dans les deux catégories, avec obligation pour ces 201 supporteurs de pointer au commissariat.

L'interdiction judiciaire peut être décidée par un juge pénal après des infractions durant les matches ou en dehors mais en relation avec ceux-ci. Le magistrat peut prononcer une interdiction de stade pour une durée maximale de cinq ans.

L'interdiction administrative, selon la loi du 23 janvier 2006, est décidée, elle, par le préfet et vise les supporteurs violents. C'est une décision de police dite administrative et non une sanction pénale. Le préfet prend un arrêté pour motiver l'interdiction qui n'est valable que pour une durée maximale de trois mois et est contestable devant une juridiction administrative.

M. Mutz a estimé que la rencontre PSG-Panathinaïkos était "incontestablement un match à risques, un match test". Il a rappelé que le coup d'envoi était donné en soirée (20H45) car il fallait se conformer à l'horaire UEFA qui impose un début simultané des derniers matches de poules pour des raisons d'équité sportive. Pour cette rencontre où sont attendus 25.000 spectateurs (dont un millier de Grecs environ), et les tribunes Boulogne R1 et R2 (partie basse) devaient rester fermées.

Le match est classé à "haut risque" par l'UEFA, et la préfecture de Paris avait prévu un dispositif de sécurité "exceptionnellement important" aux abords et dans le stade. Sous l'autorité du préfet de police, l'ensemble du dispositif, intégrant également des dispositions préventives de secours et d'assistance aux personnes, est coordonné à partir du poste de commandement de la préfecture de police implanté au Parc des Princes. Au total, près de 2.000 policiers de la PP, CRS et gendarmes mobiles sont mobilisés.

M. Mutz a également rappelé que les matches du Paris SG avaient entraîné "133 interpellations lors de la saison 2005-06 (dont 13 pour des actes racistes) et 87 pour les onze premiers matches de la saison en cours (8 pour des actes racistes).



Le Parc des Princes sous haute surveillance

200 supporters interdits de Parc des Princes - 13/12/2006

Source : LE FIGARO

La préfecture de police de Paris a interdit 201 personnes d'accéder au stade pour le match PSG-Panathinaïkos. La partie basse de la tribune Boulogne sera fermée au moins jusqu'à la fin de l'année. Le comportement des supporters parisiens est attendu au tournant dans une rencontre classée à haut risque par l'UEFA.

LA DÉCISION de la préfecture de police est tombée hier en fin d'après-midi. La tribune basse de Boulogne ne sera pas rouverte d'ici à la fin de l'année. À la grande satisfaction du club et de la Mairie de Paris. Au grand dam des associations de supporters de Boulogne qui, ce soir, devraient toutefois occuper la partie haute de la tribune.

« Nous n'allons pas boycotter la rencontre. Ce n'est pas dans notre intérêt de rester en dehors du stade. Sinon on risquerait d'être encore tous assimilés à des hooligans, alors que je suis persuadé que tout va bien se passer. Et puis on veut rendre hommage à Julien (le supporter des Boys de Boulogne décédé) avec un grand tifo », affirme Antoine le « kapo des Boys ».Avant PSG-Nice, fixé dimanche à 17 heures par la Ligue de football professionnel et finalement décalé hier à 15 heures, le club de la capitale passe, ce soir, un test grandeur nature pour son premier match au Parc des Princes depuis le 23 novembre dernier. Le PSG-Toulouse du 3 décembre, ayant été reporté pour des raisons de sécurité à la demande de la préfecture de police. Ce jour-là l'ensemble des associations avait décidé de ne pas se rendre en tribune pour manifester contre la fermeture de la partie basse de Boulogne. Pour éviter de nouveaux débordements et de nouveaux drames, la rencontre avait été sagement reportée.

Le match de ce soir a été classé à « haut risque » par l'UEFA. Une décision rarissime réservée aux finales des compétitions européennes. L'instance européenne du football a nommé pour l'occasion un délégué sécurité. 2 000 policiers et gendarmes et 700 stadiers sont mobilisés (voir encadré), un dispositif comparable à un PSG-OM. Des mesures de sécurité jugées « raisonnables » par l'UEFA.

Les supporters d'Athènes, très indisciplinés

Dans ce contexte très tendu, l'identité de l'adversaire ne rassure pas, il est vrai. Les supporters du club grec sont parmi les plus chauds et les moins disciplinés d'Europe. Le Panathinaïkos a été condamné par l'UEFA en octobre à disputer une rencontre à huis clos, à la suite d'incidents qui avaient émaillé un match européen contre le club ukrainien de Zaporozhie. Des fusées et des bouteilles en plastique avaient été jetées en fin de match à l'encontre d'un joueur ukrainien. En championnat, le club d'Athènes défraye aussi régulièrement la chronique. Le Panathinaïkos étant déjà qualifié, la délégation grecque devrait être assez restreinte ce soir au Parc des Princes (environ 1 000 supporters).

Le président du PSG Alain Cayzac le concède, la priorité pour son club, au plus bas sur le plan sportif, c'est d'abord de régler les problèmes liés à la sécurité. Tout a basculé le 23 novembre dernier avec le décès d'un supporter parisien à l'issue de la rencontre PSG-Hapoël Tel Aviv. Un drame qui a plongé le club dans une crise sans précédent. Jusqu'alors malgré sa mauvaise réputation justifiée, il n'avait pas trop fait parler de lui cette saison dans la rubrique des faits divers. Moins que l'an dernier, où deux associations de supporteurs rivales (les Boys de Boulogne et les Tigris Mystics d'Auteuil) avaient défrayé la chronique en commettant plusieurs actes violents.

Il a fallu qu'il y ait mort d'homme pour que les autorités publiques prennent enfin le problème à bras-le-corps : chasser les 300 hooligans qui peuplent la tribune basse de Boulogne et qui plombent l'image du club depuis des années. Les interdictions de stade, lancées dans l'urgence par les autorités, se multiplient. Elles concernent 201 supporters contre 11 avant le 23 novembre dernier...

Une certitude : les alentours du Parc des Princes vont plus que jamais prendre des allures de camp retranché ce soir. Triste spectacle qui va renforcer les anti-football primaires dans leur conviction : Le football c'est trop souvent la guerre. Mais Paris n'a plus le choix.

Supporters. L’Allemagne monte au créneau - 12/12/2006

Source : L'HUMANITE

Le président de la Fédération allemande de football (DFB), Theo Zwanziger, s’est dit hier déterminé à combattre le racisme et la violence dans les stades après une série d’incidents en automne. « C’est intolérable, ce que certains joueurs de couleur entendent durant les matchs », a-t-il déclaré, invité par une association de survivants de l’Holocauste. La DFB a mis en place une commission qui recense tous les actes à caractère raciste et autres violences.

Nouvelle amende pour Feyenoord - 13/12/2006

Source : SPORT.BE

La Commission Disciplinaire de l'Uefa a infligé une amende de 12.500 euros à Feyenoord suite à un incident survenu durant la rencontre de Coupe Uefa face à Blackburn Rovers.

Un supporter néerlandais a jeté le contenu d'un verre de bière sur Gamst Pedersen, un joueur norvégien de Blackburn.

La semaine dernière, le club de Rotterdam s'était vu infliger 126.000 euros d'amende -et deux matchs à huis clos avec sursis- suite aux incidents provoqués par des hooligans de Feyenoord le 30 novembre à Nancy.

Zulte Waregem - Ajax - 13/12/2006

Source : SPORT.BE

Les hooligans de l'Ajax se font remarquer

Malgré les nombreuses mesures de sécurité en vigueur, les hooligans de l'Ajax sont encore parvenus à créer des ennuis. Des échaufourrés ont eu lieu à Waasmunster, sur le parking le long de l'E17.

Sur ce parking, tous les bus des supporters de l'Ajax étaient présents, car la police avait l'ordre de les diriger vers Gand. Mais plusieurs supporters ont voulu faire une pause-pipi et ont ainsi rejoint les toilettes d'un restaurant de la route.

La police a laissé faire, avec comme conséquences des désordres causés par des hooligans, mais par intention de calmer le jeu. Aucun Néerlandais n'a été appréhendé.

PSG - Panathinaïkos - 13/12/2006

Source : 20Minutes

Grève des encouragements pour le kop Boulogne

Autour du Parc des princes, à 2h du coup d’envoi du match entre le PSG et Panathinaïkos les contrôles positionnés sur 200 mètres sont strictes, y compris pour le personnel du stade. L’ambiance est même bonne enfant parmi les policiers et les consignes sont claires : tout ceux qui ont des tickets «Boulogne R1 et R2» — les tribunes fermées par précaution — ne rentrent pas. Un véhicule type antiémeute stationne devant l’entrée de Jean-Bouin, le stade voisin du Parc, qui sert habituellement aux rugbymen du Stade français. Il déploie un bouclier d’une quinzaine de mètres sur toute la largeur de la rue. Un supporter dépité : «un mach comme, ça devrait être une fête»

Dépité aussi, cet autre garçon avec un ticket R2, qui se présente à un stewart. «C’est mort», lui dit ce dernier. Le supporter hausse les épaules et repart. Quatre autres, bière à la main, s’avance : «On se croirait à Bagdad ici». Devant les stewarts, l’un deux demande si on peut rentrer à Auteuil avec canette. «Pas avant 19h30, répond un stewart. T’as le temps de boire des bières». «Tu m’étonnes, répond le supporter». «Ce soir, on se casse la voix pour le club», crie son ami. «Et si on perd, on casse tout» dit un autre.

19h, devant Jean-Bouin. Les supporters sont de plus en plus nombreux. Un lieutenant soupire, façon Sept mercenaires : «Jusqu’ici, tout va bien. Mais on est à l’abri de rien». A la barrière, en attendant l’entrée, Jean-Claude, supporter depuis la création du club, qui assure qu’il «faut faire le ménage, espère que les connards ne viendront pas ce soir». «Moi, j’ai mes idées, dit-il mais je les laisse à la porte du stade. Le problème, c’est qu’il y en a plein qui ont pris des billets dans les autres tribunes».

A 19h20, les portes du stade ouvrent. Les premiers spectateurs entrent, ceinturés par une haie d'honneur de policiers. Ils crient "L'Etat assassin" alors que des cameramen s'attirent les foudres du public.
« Baisse ta caméra, on est pas au zoo ici », lance un supporteur à l’attention de l’un d’entre eux. Trois supporteurs grecs s’approchent d’un stadier et veulent des places. « On vient de loin », expliquent-ils. Mais rien n’y fait. Ce soir, « on joue à guichets fermés », s'entendent-ils répondre.

Un deuxième barrage policier empêche d’accéder à la boutique du club, côté Auteuil. Un supporteur s’énerve et lâche : « putain, on a même pas le droit d’aller à la boutique ! ».

A 20h30, alors que les joueurs se préparent, les speakers annoncent la composition des équipes. Lorsque le nom de « Guy Lacombe » est prononcé, les sifflets retentissent dans le stade.

Dix minutes plus tard, les joueurs font leur apparition sur la pelouse. En haut de la tribune Boulogne, une banderole se déploie sur la longueur des rangées R1 et R2. « Julien », en caractères blancs, y est inscrit sur fond noir. En face, côté Auteuil, répond une autre banderole : « Vérité et justice pour que Julien repose en paix ».

Les supporteurs grecs sont les seuls à chanter et à donner de la voix. Le kop Boulogne s’est retiré tout en haut de sa tribune et fait la grève des encouragements. Sauf à la trentième minute lorsque Pauleta ouvre la marque.

Troyes-PSG avancé - 14/12/2006

Source: Reuters

La rencontre Troyes-Paris Saint-Germain comptant pour la 19e journée de Ligue 1, initialement prévue le samedi 23 décembre à 20h00, a été avancée à 15h00 pour raisons de sécurité.

La Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé avoir pris cette décision à la demande de la préfecture de l'Aube.