Saison 05/06 - Décembre

Coupe d'Italie - Fiorentina-Juventus interrompu en raison de violences - 01/12/2005

Source : AFP

Le match aller des huitièmes de finale de la Coupe d'Italie de football, Fiorentina-Juventus Turin, interrompu jeudi soir à Florence à la 55e minute à la suite d'incidents dans les tribunes, a repris quelque 40 minutes plus tard.

A la 47e minute, plusieurs groupes de tifosi turinois ont tenté d'entrer en contact avec leurs vis-à-vis toscans, mais ont été immédiatement refoulés par les forces de police qui ont fait usage de grenades lacrymogènes à l'intérieur même du stade pour ramener le calme.

Les bagarres se sont poursuivies à l'extérieur du stade, obligeant les unités anti-émeutes à effectuer des charges pour disperser les "ultras" des deux formations.

Plusieurs se sont également livrés à des actes de vandalisme, endommageant les toilettes, arrachant des sièges pour les lancer contre les policiers et dévalisant plusieurs kiosques de vente de boissons et sandwiches.

Par mesure de sécurité, l'arbitre a décidé de renvoyer quelques minutes plus tard les deux équipes dans les vestiaires. Au repos, la Fiorentina menait 1 à O, sur un but du Bulgare Valeri Bojinov.

Après la reprise du jeu, les forces de l'ordre sous la direction du préfet Vincenzo Indolfi se sont déployées, formant des cordons de protection, pour éviter tout nouveau contact entre les deux factions de tifosi.

"J'espère que tout le monde s'engage afin que dimanche prochain, tout se passe bien lors du deuxième match avec la Juve (en Championnat) et qu'il n'y ait plus place pour la violence, je souhaite que tout se termine pour le mieux ce soir", a déclaré le maire de Florence, Leonardo Domenici, présent dans la tribune d'honneur.

Le directeur général de la Juventus, Luciano Moggi, qui avait quitté le stade peu avant la fin du match (2-2), a été conspué par des groupes de tifosi, qui ont déroulé une banderole portant l'inscription: "Moggi, c'est la guerre..."

"Je ne veux même pas parler de ces personnes et il ne faut pas leur donner autant de place dans les commentaires", a lancé avec sévérité l'entraîneur de la Juventus, Fabio Capello.

Le ministre de l'Intérieur allemand souhaite que l'armée puisse assurer la sécurité du Mondial - 02/12/2005

Source : AP

Le ministre de l'Intérieur allemand souhaite que des soldats soient disponibles pour aider la police dans le cas de menaces terroristes lors de la prochaine Coupe du monde de football l'été prochain.

"Dans certains cas exceptionnels, nous devons être capables de nous appuyer sur les capacités de l'armée pour nous défendre contre les dangers et le terrorisme", a déclaré le ministre de l'Intérieur Wolfgang Schaeuble au journal "Neue Presse" daté de vendredi.

Si la police n'est pas capable d'assurer seule la sécurité de la Coupe du monde 2006 en Allemagne, "il sera possible de déployer l'armée en renfort", a ajouté Schaeuble.

Il a souligné que le gouvernement, si nécessaire, modifierait la constitution pour faciliter le déploiement des troupes dans le cadre de la gestion de la sécurité intérieure.

Mondial-2006 - Allemagne: 6200 supporteurs potentiellement violents recensés - 02/12/2005

Source : TSR

Quelque 6200 supporteurs potentiellement violents sont actuellement recensés en Allemagne par les services de police spécialisés dans la lutte contre le hooliganisme dans le football, a révélé vendredi un journal allemand.

Quelque 715 supporteurs surveillés et connus des services de police, soit plus de 10%, vivent dans l'Etat régional (Land) de Saxe, à l'est de l'Allemagne, a souligné le Sächsichen Zeitung à une semaine du tirage au sort du Mondial-2006 qui aura lieu à Leipzig, l'une des principales villes de la région.

Plus de la moitié (381 sur 715) des supporteurs "violents" recensés en Saxe (ex-RDA) suivent les rencontres et déplacements du Dynamo Dresde (2e div. allemande).

Deux autres clubs de la région, le FC Sachsen et Lok Leipzig (tous deux amateurs), comptent également des noyaux durs de supporteurs potentiellement violents.

Lok Leipzig est par ailleurs le club qui attire le plus de supporteurs (150) de catégorie C, les plus dangereux car "cherchant la violence" selon la terminologie de la police.

Le service central d'informations pour les événements sportifs (ZIS), en charge de la lutte contre le hooliganisme et de la centralisation des données pour toute l'Allemagne, s'est refusé à confirmé ces informations.

"Nous ne commentons pas les chiffres d'un Etat régional, nous ne voulons pas établir de classement régional, car s'il y avait un tel classement, cela pourrait inciter les supporteurs à commettre plus d'actes de violence", a expliqué un porte-parole du ZIS, basé à Düsseldorf (ouest).

Des incidents ont régulièrement lieu lors ou/et en marge des rencontres des clubs de l'ex-RDA: quelques 18 policiers ont été blessés samedi dernier lors d'incidents en marge d'une rencontre du Lok Leipzig.

Par ailleurs, dimanche dernier, une bataille rangée a opposé une centaine de hooligans polonais et allemands à Briesen, à la frontière germano-polonaise.

Fiorentina : La menace du président - 02/12/2005

Source : L'EQUIPE

Le président de la Fiorentina, Diego Della Valle, industriel de la chaussure italienne, a menacé vendredi de se retirer du football si des incidents comme ceux qui ont émaillé le 8e de finale aller de la Coupe d'Italie contre la Juventus Turin jeudi à Florence se reproduisaient.

«La Fiorentina de la famille Della Valle ne peut pas tolérer ce genre de choses et si cela devait se reproduire, nous réviserions tous nos programmes à venir, nous serions prêts à partir, nous ne sommes pas entrés dans le football, pour assister à cette boucherie», a déclaré Diego Della Valle.

Des bagarres entre supporteurs et les forces de l'ordre avaient éclaté dès la 2e minute de la seconde mi-temps, provoquant une interruption du match de près de 40 minutes. Les unités de la Celere (police d'intervention rapide) avaient dû intervenir à plusieurs reprises, usant abondamment de grenades lacrymogènes afin de ramener le calme. Le jeu avait ensuite pu reprendre et le match s'était terminé sans autres incidents, sur un nul (2-2).

Le préfet de police de Florence, Vincenzo Indolfi, a annoncé qu'il avait prévu un dispositif de sécurité renforcé pour le match de dimanche entre les mêmes deux formations, cette fois en Championnat d'Italie.

Levski Sofia - Olympique Marseille - 01/12/2005

Source : OM + sportni websites

Lendemain de fête pour Sofia

Les supporters du Levski ont débordé de joie après la qualification de leur équipe pour les 16e de finale. Ils ont fait dans la démesure. Pétards, torches artisanales (faites avec des journaux) allumées un peu partout dans l’enceinte, et… même une bonne vingtaine de sièges arrachés. Le lendemain, ils jonchaient le sol.
Alors que tous les quotidiens sportifs faisaient leur une sur «l’exploit» et le «match titanesque» des Sofiotes, le stade Georgi Asparuhov avait la «gueule de bois».

Górnik Zabrze - GKS Bełchatów - 3.12.2005

Source : GKS website

HNK Hajduk - Dinamo - 03/12/2005

Source : vecernji-list website

Hambourg SV - Köln - 03/12/2005

Source : Cyberpresse website

Le joueur d'Hambourg Laas blessé par un spectateur

Le milieu de terrain allemand d'Hambourg, Alexander Laas, a été blessé à la tête par un objet lancé des tribunes lors de la rencontre opposant son équipe à Cologne, samedi à Hambourg dans le cadre de la 15e journée du Championnat d'Allemagne de soccer.

Alors que les joueurs d'Hambourg célébraient sur le bord du terrain leur 2e but de la rencontre (54e minute), Laas a reçu au niveau du front un objet et s'est écroulé à terre, le visage en sang.

Soigné pendant quelques minutes sur le terrain par le médecin d'Hambourg, le joueur a pu reprendre la rencontre qui s'est achevée par la victoire 3 à 1 d'Hambourg devant Cologne.

La violence et le racisme pèsent sur le Calcio - 05/12/2005

Source : LE MONDE

Le résultat le plus encourageant de la rencontre entre la Juventus et la Fiorentina est l'absence d'incidents entre les supporteurs des deux clubs. Ils s'étaient affrontés durement, trois jours plus tôt, dans le même stade, à l'occasion d'un match de Coupe d'Italie. Les forces de l'ordre avaient dû charger à plusieurs reprises. Le stade étant envahi par les gaz lacrymogènes, le match avait été interrompu pendant une demi-heure.

Trois ans après avoir repris le club florentin en faillite, l'industriel de la chaussure de luxe, Diego della Valle, avait averti : "Si des incidents de ce type devaient se reproduire, nous reconsidérerions notre présence dans le football." Le maire de Florence, Leonardo Domenici (centre-gauche), avait aussi menacé de "ne plus concéder le stade municipal pour les matches de football".

Fidèle à son habitude, l'entraîneur de la Juventus, Fabio Capello, a tenté de minimiser les excès : "Si nous ignorons ces messieurs, ils arrêteront de faire ce qu'ils font." Une attitude approuvée par Adriano Galliani, président de la Ligue professionnelle : "Je n'entends pas donner de la publicité à ces choses", a-t-il déclaré.

Les instances italiennes du football n'arrivent pas à éradiquer les débordements du Calcio, préférant laisser aux pouvoirs publics la responsabilité de la sécurité dans les stades. Cette saison, un décret-loi gouvernemental impose l'installation de caméras vidéo à l'intérieur et à proximité des enceintes sportives, ainsi que la vente de billets nominatifs.

Le ministre de l'intérieur, Giuseppe Pisanu, entend apporter ainsi une réponse à un grave précédent : le jet d'engins pyrotechniques sur la pelouse de San Siro, à Milan, pendant le derby Milan AC - Inter, en Ligue des champions, courant avril. Le gardien du Milan AC, Dida, avait été blessé et le match arrêté.

ATMOSPHÈRE DÉLÉTÈRE

C'était le dernier épisode d'une liste peu glorieuse de matches interrompus sous la pression de tifosis violents : AS Rome - Dynamo Kiev en septembre 2004, après que l'arbitre eut été frappé par une pièce lancée des tribunes ; le derby entre l'AS Rome et la Lazio, le 21 mars 2004, après des incidents violents hors du stade ; le match de Coupe de l'UEFA Alavès-Inter, le22 février 2001, victime du déchaînement des ultras italiens alors que l'équipe espagnole menait 2 buts à 0.

En mai de la même année, au cours du match Inter-Atalanta, un scooter fut lancé depuis les tribunes supérieures de San Siro. Avec le "décret Pisanu", le nombre des incidents est en diminution depuis le début de la saison, mais l'atmosphère délétère qui règne dans les tribunes contribue à la désaffection du public.

Les insultes à caractère raciste restent monnaie courante. Dimanche 27 novembre, le défenseur ivoirien de Messine, Marc Zoro, n'a pas supporté les provocations des tifosis de l'Inter qui accompagnaient chacune de ses actions de cris de singe. Il a saisi le ballon et a tenté de quitter le terrain, risquant ainsi de faire annuler la partie. Retenu par ses coéquipiers et certains de ses adversaires, il a repris le jeu, mais son geste a provoqué un nouvel émoi dans la Péninsule.

"Si j'avais été là, je serais sorti avec lui", a commenté Lilian Thuram, le défenseur français de la Juventus, dimanche 4 décembre, sur TF1. Son coéquipier Patrick Vieira a confirmé que "le racisme est de pire en pire". A la fin de la rencontre à Florence, l'international français s'est dirigé vers des supporteurs de la Fiorentina et leur a signalé, main vers l'oreille, qu'il avait entendu leurs insultes.

En mai, Vérone (Serie B) a été le premier club sanctionné d'un match à huis clos, à cause des injures racistes de ses ultras contre le défenseur sénégalais de Pérouse, Ferdinand Coly.

Ukraine: Metallurg Zaporozhye - Dnipro Dnepropetrovsk - 04/12/2005

Source : hooligans.org

Face à face 50 locaux contre 90 visiteurs, victoire des lads de Dnipro.

Hull City - Cardiff City - 03/12/2005

Source : Journal local

LYON - PSG - 03/12/2005

Source : CR PSG lad + L'EQUIPE

Regroupés dans l'après midi dans Lyon dans 2 rades discrets, 60 parisiens sont présents. Les lyonnais sont au téléphone, contact établi pour un rdv à mi-chemin de leur lieu de regroupement et du notre. On se pointe dans la rue, et on les voit au loin. Le groupe parisien est compact, très motivé. Ca gueule un peu histoire de prendre l'ascendent psychologique sur l'adversaire. Les 2 groupes arrivent au contact en marchant. Grosse bagarre mais la première ligne lyonnaise rompt et leur deuxième ligne étant peu conquérante, Paris avance facilement et les met en déroute. Course poursuite interrompue par les sirènes policières. Tout le monde se disperse. Certains sont contrôlés par les flics, d'autres remontent au point de départ. A noter un parisien qui tombe sur plusieurs lyonnais, les mecs le tapent, il reste au contact. Surement des frustrés d'avoir courus sans avoir donné. D'autres rencontres entre parisiens et lyonnais se passeront bien cependant. Arrivés au stade pour les divers groupes sans encombre apparement. Passés les guichets, on se retrouve nez à nez avec les TM pour une partie d'entre nous. Bagarre vite arrêtée par les stewards.
Sortis du stade à un groupe de 70 unités mais encadrés par une importante présence policière avortant par la même toute possibilité de 2ème round. Tout le monde se sépare après 20min de marche. A ma connaissance, plus rien à signaler.

A retenir de cette journée, des lyonnais qui pour une fois depuis bien longtemps à domicile contre nous bougent enfin du Ninkasi pour un bon truc. Truc réglo à mains nues dans une rue sans flics (depuis le temps qu'on attendait cela). Lyon n'a pas démérité mais Paris était très motivé, Paris a gagné. Les joueurs devraient en prendre note.

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PSG lads

Legia Warszawa - Arka Gdynia - 03/12/2005

Source : KIBICE website



ARKA lads

Botafogo - Fortaleza - 03/12/2005

Source : XINHUANET + AFP

Brésil: deux supporteurs tués par balles à l'issue de la dernière journée du Championnat de Football

Deux tifosi ont été tués par balles dimanche soir à Rio de Janeiro à l'issue du match Botafogo-Fortaleza lors de la 42ème et dernière journée du Championnat du Brésil de football, a annoncé lundi la police brésilienne à la télévision nationale.
Botafogo a remporté le match par 2 à 0 contre Fortaleza.
Peu après la fin du match, un affrontement entre bandes rivales d'aficionados sur le pont de Niteroi à la périphérie nord de Rio a conduit à la mort de deux d'entre eux. Marcionilio Pinheiro Gomes, 28 ans, supporteur de Fortaleza, a été abattu par balles dans la tête et l'estomac et a succombé à ses blessures à l'hôpital. Un fan de Botafogo, Fred Paiva da Silva, également 28 ans, a aussi été victime de coups de feu.
Jose Renato Torres de la police brésilienne a annoncé que deux hommes avaient été interpellés.
Fortaleza se situe à 2 800 km de Sao Paolo. Les fans de Fortaleza ont commencé mercredi à se rendre à Rio de Janeiro, et y sont arrivés dimanche.
Il s'agit du cinquième incident de violences relatives au football depuis ces trois derniers mois au Brésil.
En octobre, une vague de violence entre supporteurs avait déjà fait trois morts dans ce pays.
En novembre, un fan de Botafogo, âgé de 20 ans, avait été tué par des supporteurs de Flamengo.

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Deux supporteurs ont été tués par balles dimanche soir à Rio de Janeiro à l'issue du match Botafogo-Fortaleza (2-0) de la 42e et dernière journée du Championnat du Brésil de football, a annoncé lundi la presse brésilienne.

Les deux victimes ont été tuées lors d'un affrontement entre bandes rivales de supporteurs sur le pont de Niteroi à la périphérie nord de Rio.

Un bus transportant des fans de Fortaleza a été contraint de s'arrêter par une automobile dans laquelle se trouvaient des rivaux de Botafogo. Tandis que ces derniers brisaient les vitres du bus à coups de pierre et de barres de fer, un partisan de Fortaleza a tiré un coup de feu qui a tué l'un des agresseurs.

Une riposte immédiate du camp d'en face a alors fait une seconde victime, cette fois parmi les occupants du bus, également tué par balles.

Deux des supporteurs de Botafogo ont été interpellés par la police, tandis que deux autres sont en fuite.

En octobre, une vague de violence entre supporteurs avait déjà fait trois morts au Brésil. En juillet, des supporteurs de Sao Paulo, qui fêtaient la victoire de leur club en Coupe Libertadores, avaient violemment affronté des policiers. Les incidents avaient fait un mort, tué par balles, une centaine de blessés et de nombreux dégâts matériels.

Maroc: Raja - Wac - 05/12/2005

Source : AUJOURD’HUI

Une victoire et quelques dégâts.

Les services de sûreté nationale se sont mobilisés en force pour éviter que les «hooligans» ne manifestent leur colère en commettant des actes de vandalisme qui nuisent à l’image du football national.

Le 99ème classique Raja-Wydad était le rendez-vous le plus attendu de la dixième journée du Championnat national de 1ère division de football (GNFE-1). C’est, en effet, le derby qui attire le plus de supporters non seulement de la capitale économique, mais aussi de d’autres villes. Le nombre de supporters peut atteindre des fois plus de 50.000 personnes. Avec un grand nombre de supporters, on assiste souvent à des actes de vandalisme qui, malheureusement, nuisent à l’image du football marocain. Si notre équipe perd, on passe à la casse. C’est hélas la pensée de certains «supporters». Pour d’autres, il s’agit uniquement d’un défoulement. Une partie de plaisir. Ils s’en foutent de qui va gagner ou qui va perdre. L’essentiel, pour eux, c’est de faire la «fête». Drôle de fête d’ailleurs.
Le match opposant le Raja et le Wydad, tenu dimanche au terme de la dixième journée de la GNFE-1, n’a pas échappé à la règle. Les supporters furent nombreux comme veut la tradition.
Pour éviter qu’il ait des accrochages, les forces de sûreté nationale se sont manifestement mobilisées. Comme dit le proverbe vaut mieux prévenir que guérir. D’après des sources policières, il n’y avait pas eu beaucoup d’actes de vandalisme. Aucune arrestation n’a été signalée. «On a su gérer la situation. Il n’y avait pas eu d’arrestation. Toutefois, quelques actes de vandalisme ont été signalés avant le match. Il y avait quelques jets de pierres, mais rien d’alarmant. Comparé à des derbies précédents, on peut dire que ça c’est bien passé,» précise-t-on de sources policières.
Après le match et pour éviter que les mécontents ne se déchaînent, les alentours du stade ont été déserts. Il n’y avait pas d’autobus. Les supporters se sont retrouvés face aux forces de l’ordre qui étaient sur le qui-vive. Cette mesure a apparemment permis d’éviter que le pire ne se produise.
Par contre, d’après certains témoignages, il y avait des jets de pierres par ici et par là. Au centre-ville, les policiers ont été très présents. Les forces d’intervention rapide ont été omniprésentes même dans les points d’arrêt des taxis blancs. En un mot, c’était l’alerte générale. Et il y avait de quoi. Il suffit de rappeler quelques mauvais souvenirs quand les «supporters» se déchaînaient, provoquant casse et saccage. Il y avait des journées où le nombre de personnes interpellées pouvait atteindre plusieurs centaines. On peut dire que cette fois-ci le pire a été évité. À un moment où le football national s’apprête à se professionnaliser, on se demande aujourd’hui jusqu'à quand devrons-nous continuer à mobiliser la police à chaque fois qu’un derby a lieu ? En un mot Comment introduire une bandose de sévélité et de respect à l’intérieur et au sortir des stades ?

Inquiétant week-end en Allemagne - 06/12/2005

SOURCE : 20 MINUTES

Vendredi, la planète football aura les yeux braqués sur Leipzig, où sera effectué le tirage au sort de la Coupe du monde 2006. Les organisateurs espèrent probablement que les observateurs étrangers ne sont pas arrivés trop en avance, après le week-end noir que vient de vivre le football allemand. Ce sont tout d’abord les infrastructures qui ont posé problème. En pleine rénovation, le Fritz-Walter-Stadion n’a pas été jugé conforme aux normes de sécurité par la ville de Kaiserslautern, conduisant au report du match de l’équipe locale face à Francfort. Au cours de cette même journée, un projectile jeté par un supporteur de Cologne a touché Alexander Haas. Le joueur de Hambourg, qui était en train de fêter son but, est sorti la tête en sang, avant de reprendre le match un peu plus tard. Le coupable, qui s’est dénoncé, sera entendu par la justice. Des débordements similaires ont eu lieu lors du match entre Moenchengladbach et Nuremberg, sans faire de blessés.

« Il n’y a pas de raison de paniquer, a indiqué Wolfgang Niersbach, vice-président du comité d’organisation du Mondial 2006. Les vieux stades avec leurs pistes d’athlétisme étaient de toute évidence plus sûrs, mais grâce à la vidéo, les coupables seront poursuivis. » Ces paroles ont pourtant eu bien moins d’écho outre-Rhin que la bataille rangée qui avait opposé une centaine de hooligans allemands et polonais la semaine dernière à la frontière entre ces deux pays, avec pour enjeu le contrôle des rues allemandes pendant la Coupe du monde...

Mondial-2006/Tirage au sort: manifestation attendue de supporteurs en colère - 07/12/2005

Source : AFP

Quelques centaines de supporteurs de l'Etoile rouge, club de football local désargenté, veulent organiser une manifestation vendredi soir à Leipzig (est) à l'occasion de la cérémonie du tirage au sort de la Coupe du monde 2006, a indiqué mercredi la police locale.

La police va déployer quelque 500 fonctionnaires aux abords du centres des congrès qui accueillera vendredi des personnalités politiques et du sport pour le tirage au sort.

Le comité d'organisation du tirage au sort redoute en effet que les supporteurs de l'Etoile rouge de Leipzig, qui évolue dans l'équivalent de la 7e division, saisissent l'occasion pour attirer l'attention sur le sort de leur club, au bord du dépôt de bilan.

Dynamo Dresden - Energie Cottbus - 05/12/2005

Source : ULTRAS DYNAMO website

1. FC Magdeburg - Hallescher FC - 04/12/2005

Source : BLUE GENERATION website

Atalanta-Catanzaro - 05/12/2005

Source : ANSA

Une cinquantaine de locaux ont attaqué des supporters de Catanzaro. Les forces de l'ordre sont intervenues et ont procédé à l'arrestation d'un jeune tifosi de 18 ans.

Napoli - AS Roma - Coupe - 08/12/2005

Source : AFP

Des incidents se sont produits peu avant le coup d'envoi, jeudi, du 8e de finale aller de la Coupe d'Italie de football entre Naples (D3) et l'AS Rome (D1) au stade San Paolo de Fuorigrotta en présence de plus de 60.000 spectateurs.

Des groupes de tifosi "ultras" ont lancé toutes sortes d'objets en direction des forces de l'ordre, présentes en masse.

Les policiers anti-émeutes ont dû effectuer plusieurs charges, en faisant usage de gaz lacrymogènes, pour ramener le calme.

Un policier a été blessé et a dû être transporté à l'hôpital tandis que deux personnes ont été interpellées.

Les bagarres se sont poursuivies au terme de la rencontre, remportée par la Roma 3 à 0, à l'extérieur de l'enceinte dans le quartier populaire de Fuorigrotta.

Les unités anti-émeutes ont dû effectuer de nouvelles charges pour disperser une foule de supporteurs très agressifs. Deux voitures de police ont été incendiées.

Lors de ces derniers incidents, la police, qui compte huit blessés dans ses rangs, a arrêté dix supporteurs de Naples.

FC Carros-AS Cannes: sécurité - 08/12/2005

Source : NICE-PREMIERE

Le cendrillon de la Coupe, le FC Carros, quoiqu’il arrive, victoire ou défaite, fêtera son remarquable parcours avec ses supporters. Des précautions seront prises pour éviter des échauffourées entre supporters Niçois et Cannois. Une chose est sûre, le FC Carros semble cette saison marié avec la Coupe pour le meilleur et pour.... le meilleur

Après la victoire à Valence contre Rhône-Crussol, les supporters et joueurs carrossois se sont promis de faire la fête ensemble à Carros en cas de huitième tour à domicile. Ce serment est mis en danger. La crainte de voir des supporters Niçois venir provoquer les supporters cannois est bien réelle.

« A cause des rivalités, l’organisation de ce match est quasi-professionnelle. Je ne dirais pas que cela gâche la fête mais nous n’avons pas l’habitude de nous occuper de la sécurité. Il y aura un important contingent : quarante stadiers, un escadron de 80 gendarmes. Je suis même en contact permanent avec les Renseignements Généraux », explique Stéphane Monvieux, président du FC Carros. Il espère qu’on ne parlera que du match et des 22 acteurs sur le terrain. Tout comme Franck Guigonis, l’un des deux leaders du kop Carrossois : « Je n’ai absolument rien contre Cannes. Samedi dans les tribunes, je ne chanterais que pour le FC Carros. Notre kop ne provoquera pas les supporters cannois. Ils sont les bienvenus. S’ils veulent nous rejoindre après le match pour boire un Ricard avec nous, ce sera avec plaisir. Un supporter ne gagne rien. C’est ce qu’oublient les hooligans. Rien ne change que l’équipe que l’on encourage perde ou gagne. »

Les petits poucets de la Coupe semblent confiants pour affronter l’ogre Cannois. Un match reste un match avec un ballon et onze joueurs qui vont se livrer pour pousser ce ballon au fond des filets adverses. La magie de la coupe opérera peut-être une nouvelle fois pour le FC Carros. Espérons-le pour ce club fort sympathique. Espérons aussi que rien ne vienne gâcher cette fête du football et que les 1500 spectateurs assistent à une belle rencontre. Vive le foot et Vive la fête... autour d’un bon Ricard offert par Franck car la fête est à consommer sans modération.

Besiktas - Zenit St. Petersburg - Coupe UEFA - 01/12/2005

Source : Site Russe

Galatasaray - Besiktas - 10/12/2005

Source : L'EQUIPE

Un supporter de Besiktas poignardé

Selon l'agence de presse Anatolie, un supporter de l'équipe de Besiktas a été poignardé à la jambe samedi par un partisan de celle de Galatasaray peu avant le début d'un match entre les deux formations stambouliotes.

La victime, âgée de 31 ans, a été agressée avec un de ses camarades par des supporters de Galatasaray aux abords du stade Ali Sami Yen de Galatasaray, a indiqué Anatolie, précisant que la police avait dû tirer en l'air pour éloigner les assaillants.

L'agence fait état de plusieurs arrestations, dont celle de l'auteur présumé du coup de couteau, un jeune homme de 15 ans. Un bus transportant des supporteurs de Besiktas a par ailleurs essuyé des jets de pierre à l'approche du stade, selon Anatolie.

Polonia - Lech - 04/12/2005

Source : KIBICE website