Saison 05/06 - Décembre

PSG - RENNES - 10/12/2005

Source : LE PARISIEN + vue PSG lad

Des bagarres en tribune Auteuil

LES SUPPORTERS de la tribune Auteuil ont fêté à leur manière le 20 e anniversaire du Kop Boulogne. Vingt minutes avant le coup d'envoi, alors que la tribune Boulogne déployait une banderole géante - « Paris SG : du haut du Kop Boulogne, 20 ans d'histoire te contemplent » -, des bagarres ont éclaté dans les coursives d'Auteuil, entre les Tigris Mystic et plusieurs groupes de cette tribune (Supras et Karsud) « épaulés » par une dizaine d'indépendants, certains issus de Boulogne et entrés sans billet. Aucun blessé grave n'a été signalé parmi la centaine de belligérants finalement séparés par des stadiers venus en renfort.
Une altercation survenue lors du déplacement à Lyon entre Tigris et des membres des Karsud serait à l'origine de ce regain de tension. Alors que le conflit entre les Tigris et les Boulogne Boys (qui ont allumé une vingtaine de fumigènes en seconde période pour célébrer leur anniversaire) connaît un répit relatif, les violences semblent désormais se concentrer en tribune Auteuil.

*************************************************************

50 indépendants (majorité karsud) rentrent dans la tribune Auteuil partie basse pour affronter les Tigris. Bagarre de 10 minutes, les TM de multiples fois débordés. avantage sans conteste des indépendants...

Livorno - Lazio - 11/12/2005

Source : GOAL.COM + AFP

Des bagarres ont éclaté entre tifosi de Livorno et policiers, dans la curva Nord.



LIVORNO





LAZIO

*************************************************************

L'attaquant de la Lazio Rome Paolo Di Canio
a une nouvelle fois remercié ses supporteurs par un salut fasciste
dimanche à Livourne, lors de la 15e journée du Championnat d'Italie
de football, neuf mois après avoir été condamné à 10.000 euros
d'amende pour ce geste.
La rencontre entre Livourne, une ville du centre de l'Italie
ancrée à gauche et la Lazio Rome, connue pour les dérives fascistes
d'une partie de ses supporteurs avait fait craindre des débordements
aux autorités, mais aucun incident majeur n'a été signalé.
Remplacé en seconde période, Paolo Di Canio s'est pour sa part
distingué en saluant ses supporteurs d'un geste semblable au salut
fasciste, bras droit tendu et doigts de la main serrés.
Le joueur avait été condamné en mars dernier à 10.000 euros
d'amende par la Fédération italienne de football, pour avoir commis
le même geste lors d'un derby remporté contre l'AS Rome.
La rencontre, remportée 2-1 par Livourne, a aussi été marquée
par les slogans des supporteurs de la Lazio à la gloire du dictateur
italien Benito Mussolini, auxquels les "tifosi" de Livourne ont
répondu en entonnant des chants révolutionnaires italiens.


DI CANIO à la fin du match

Udinese-Lecce - 11/12/2005

Source : ANSA

Des accrochages ont eu lieu entre 150 locaux, rendus furieux par le score (1-2 pour Lecce) et une centaine de carabinieri.

FC Carros-AS Cannes (France) - 08/12/2005

Source: Nice-Matin

Des supporters, vraiment?

Une belle bagarre d'hommes, pvoilà ce que nous a résérvé le match de coupe de France Carros-Cannes avanthiers soir.
Malheureusement c'est un autre style de bagarrre qui s'est engagée plus tard dans la soirée. Les supporters cannois ont été pris à partie à leur retour. Leurs bus, déjà avait été caillasé à Carros, était attendu sur le parking Pierre de Coubertin, à Cannes, par des "pseudos-supporters niçois", sortis pourtant heureux de Nice-Ajaccio.
"armés de battes de base-ball et de barres de fer" ( à bon? ), ils ont tendu un guet-apens aux Cannois. Quelques dégats matériels mais heureusement pas de blessés.

Young Boys Berne - FC Bâle - 11/12/2005

Source : ATS + JOGGELI website

Des supporters bâlois s'en prennent aux forces de sécurité

Plusieurs centaines de fans du FC Bâle sont s'en
pris aux forces de sécurité dimanche au Stade de Suisse avant la
rencontre de Super-League opposant leur club aux Young Boys.
L'utilisation de sprays au poivre a été rendue nécessaire.

Les supporters bâlois ont tenté de forcer le passage dans les
secteurs B et C, a indiqué dimanche Thomas Jauch, porte-parole de
la police de la ville de Berne. Ils voulaient apparemment entrer
dans le stade sans être contrôlés.

Des fumigènes et des bouteilles ont été lancées contre les
hommes de la sécurité et la police. Ces derniers ont répliqué en
utilisant leurs sprays au poivre, calmant rapidement la situation.
Personne n'a été blessé et aucune arrestation n'a eu lieu. La
rencontre s'est soldée par six buts à un pour Bâle.
Les 27 547 spectateurs sont rentrés sans encombre.

Verona-Mantova - 11/12/2005

Source : ANSA

Après la rencontre, un groupe d'une trentaine de Véronais, a attaqué un bar rempli de supporters visiteurs.

Reggiana - la Spal (série C2) - 11/12/2005

Source : EMILIANET

Des supporters de la Reggiana ont violemment chargé le cordon de policiers pour atteindre leurs rivaux de la Spal. 15 blessés parmi les forces de l'ordre.

Mondial 2006: la police allemande se dit sans inquiétude - 13/12/2005

Source : LIBERATION

Michael Endler, chef du service de la police allemande chargé du contrôle des hooligans, affiche confiance et sérénité après le tirage au sort de la Coupe du monde qui n'a programmé aucun match à haut risque.

"Il n'y a pas de risque évident et nous en sommes satisfaits. un ou deux petits problèmes pourraient survenir mais j'insiste sur l'adjectif 'petit'. Ils ne m'empêchent pas de dormir", dit-il dans un entretien accordé à l'agence Reuters.

L'Angleterre, les Pays-Bas et l'Allemagne - les trois pays considérés comme "à risque" en raison de la violence de certains de leurs supporters - ne se rencontreront pas lors du premier tour de la compétition qui débute le 9 juin.

Le match entre l'Allemagne, pays organisateur, et la Pologne, programmé le 14 juin, est ainsi devenu la rencontre à problèmes du premier tour car une cinquantaine de supporters des deux pays voisins se sont déjà affrontés il y a deux semaines.

"Nous envisageons ce match avec sérénité. Il n'y pas de raison d'éprouver une inquiétude particulière", dit Michael Endler.

Le service anti-hooligans sera avant tout un centre de renseignements sur les déplacements des groupes de supporters et s'attend à recevoir de 800 à 1.000 messages par jour entre le 9 juin et le 9 juillet.

Sur le terrain, Michael Endler promet que ses hommes seront "amicaux, ouverts mais aussi fermes" envers les supporters et s'efforceront d'intervenir avant que n'éclatent des incidents.

"MEDICAMENT"

Quelque 100.000 supporters anglais sont attendus en Allemagne et cette "armée" se retrouvera une nouvelle fois sous haute surveillance.

Le risque semble cependant s'amenuiser depuis quelques années. Durant l'Euro 2000, 945 hooligans anglais avaient été interpellés et expulsés après avoir sévi à Charleroi et à Bruxelles. Ils n'ont en revanche été que 63 à subir le même sort durant l'Euro 2004 au Portugal.

Des interdictions de déplacement avaient alors été prises avant le tournoi à l'encontre de 2.700 supporters anglais. Ils seront 3.200 à faire l'objet de la même mesure en juin.

"C'est effectivement la mesure la plus efficace", souligne Michael Endler.

Pour contrer leurs propres hooligans, les Allemands avaient utilisé en 2004 la confiscation de passeport et de carte d'identité. Ils ne pourront faire de même cette année mais les hooligans identifiés auront ordre de pointer dans les bureaux de police de leur ville.

Le comité organisateur allemand a cependant été critiqué parce qu'il encourage les supporters étrangers à venir en Allemagne même s'ils n'ont pas obtenu de place dans les stades en leur promettant des retransmisssions sur écrans géants.

"C'est un peu comme un médicament. Le premier effet est de permettre à de nombreuses personnes d'être aussi près que possible de l'événement mais il peut aussi y avoir des effets secondaires négatifs", estime Michael Endler.

"Je pense cependant que l'effet positif sera plus fort que l'effet négatif."


Portugal - EURO'2004

PSG : Le président des Boulogne Boys en garde à vue - 13/12/2005

Source : AFP

Pierre-Louis D, président des Boulogne Boys, association historique de supporteurs du Paris SG, a été placé en garde à vue mardi dans les locaux de la police urbaine de proximité (PUP), a-t-on appris de source policière.

La PUP lui reproche d'avoir introduit samedi un fumigène dans l'enceinte du Parc des Princes, à Paris, lors du match Paris-SG/Rennes, a-t-on indiqué de même source, ce qui est formellement interdit.

Les Boulogne Boys ont célébré leur 20ème anniversaire en déployant une banderole géante dans le Parc avant le coup d'envoi du match contre Rennes, samedi, comptant pour la 18ème journée de Ligue 1 de football.




Photo : BOULOGNE BOYS' 85

Suisse : Les députés s'attaquent aux hooligans - 14/12/2005

Source : Swissinfo

Le Parlement suisse débat cette semaine de nouvelles mesures de lutte contre le hooliganisme, un phénomène croissant dans le monde du sport.

Ces discussions ont comme point de mire l'Euro 2008, le championnat de football organisé par la Suisse et l'Autriche.

Les mesures proposées par le Conseil fédéral (gouvernement) comprennent une banque de donnée recensant les hooligans, des restrictions de voyage et des mesures de bannissement pour les fauteurs de trouble déjà repérés.

Le projet de loi prévoit également un renforcement de la détention préventive et plus de moyens pour que la police et la douane puissent confisquer du matériel de propagande incitant à la violence.

Le gouvernement estime en effet que des mesures similaires adoptées par d'autres pays ont démontré leur efficacité.

Augmentation des violences

S'il passe la rampe du Parlement, ce projet de loi devrait aussi permettre de renforcer la sécurité intérieure de la Suisse, toujours selon le Conseil fédéral.

Une chose est sûr. Ces dernières années, les violences sportives et celles liées aux milieux extrémistes ont augmenté en Suisse.

Résultat: les instances helvétiques du football et du hockey ont introduit de lourdes amendes et d'autres pénalités pour les clubs dont les supporters se sont mal comportés.

Des dispositifs biométriques sont également testés lors des matchs de hockey pour repérer les hooligans.

Clivage gauche droite

Le projet de loi doit d'abord passer devant la chambre du peuple. Selon Luzi Stamm, ni l'Union démocratique du centre (UDC - droite dure), ni le reste de la droite ne contestent les différentes mesures proposées par le gouvernement.

Et selon Luzi Stamm de préciser: «La modification de la loi devrait passer sans encombre la rampe du Parlement. Il y a en effet une forte pression pour que la législation suisse soit amendée pour l'Euro 2008.»

Pomme de discorde

La seule pomme de discorde, selon Luzi Stamm, tient à la durée d'application de la nouvelle loi. Les uns veulent la permanente, les autres préfèrent limiter sa validité. Et ce jusqu'à la fin 2008.

En outre, le parti socialiste et les Verts estiment que ce catalogue de mesures va trop loin. Ils critiquent notamment la création d'une base de donnée fichant les hooligans.

«Ces mesures ne visent qu'à satisfaire l'UEFA, organisatrice de l'Eurofoot 2008 », assène ainsi Daniel Vischer.

Une loi sans mesure

Sur le fond, le député écologiste estime que la loi est excessive et anticonstitutionnelle.

«Les autorités fédérales n'ont pas le droit d'interférer dans les affaires des cantons en matière de police. En outre, la législation actuelle est suffisante pour lutter contre les violences sportives », juge Daniel Vischer.

Le parlementaire de gauche fustige également le soutien apporté par les clubs de football à ce nouvel arsenal législatif aux mains de l'administration fédérale.

Collaboration entre policiers et supporters

Un point de vue critique que partage un certain nombre d'experts. David Zimmerman déclarait ainsi récemment à swissinfo qu'avec de telles mesures, le gouvernement avaient surréagi.

Selon ce psychologue, le Conseil fédéral devrait se concentrer sur la prévention. David Zimmermann préconise également une collaboration entre policiers et supporters pour empoigner le problème du hooliganisme.

Quoi qu'il en soit, le Conseil des Etats (Chambre haute du parlement) doit traiter ce dossier l'année prochaine.

Une inflation budgétaire

Le Parlement suisse a également son mot à dire concernant le financement controversé par le gouvernement suisse d'une enveloppe de 72 millions de francs suisses pour l'Euro 2008, la majeure partie allant aux coûts engendrés par la sécurité.

Et ce alors que le budget initial prévu par le Conseil fédéral était de 3,5 millions de francs seulement.

Incidents en Italie : Amendes -14/12/2005

Source : CORRIERE

La Fiorentina et la Juve ont été condamnés respectivement à 50 000 et 20 000 euros à cause du comportement de leurs supporters, durant le match joué le 1er décembre 2005.

Pour les graves incidents lors de Napoli-AS Roma, le club Napolitain a été condamné à une amende de 12 500 euros.

Par ailleurs, l’Inter a été condamné à payer 7 500 euros, le Milan AC condamné à 2 500 euros, l’Atalanta à 2 000 euros et le club de Bari devra s'acquiter d'une amende de 1 000 euros.

Berne s’attaque aux hooligans - 15/12/2005

FOOTBALL: EURO 2008
Le National débat des mesures à prendre pour lutter contre la violence dans les stades.Les lois britanniques, sévères, ont valeur d’exemple. Reportage en Angleterre.

Les Anglais luttent contre le hooliganisme, et les Suisses?

Dans les années 80, ils ont fait frémir tout le Royaume-Uni. Les Naughty Forty, les «Quarante Méchants»: le groupe de hooligans le plus redouté: ses membres, qui se comptaient par centaines, étaient tous «prêts à mourir» pour les couleurs de leur club, Stoke City et se battaient régulièrement dans les gradins.

Vingt ans ont passé, et personne ne les a oubliés. A l'évocation de leur nom, la mâchoire de John Alcock, le manager du stade de Stoke se crispe: «Oui, nous avions les pires supporters d'Angleterre», lâche-t-il. Avant de lever les yeux: «Mais c'est du passé! Ce soir, vous ne les verrez pas au match. Ces gens ont été fichés et bannis. Résultat: il y a vingt ans, il y avait parfois une centaine d'arrestations par match pour des violences physiques. Maintenant, on est tombé à une ou deux, la plupart du temps pour des troubles de l'ordre public causés par l'alcool.»

La sécurité passe par les stadiers

Les autorités et les clubs de football britanniques ont en effet inlassablement traqué les hooligans. «La première clé de la sécurité? Ce sont les stadiers! En Europe continentale, vous avez un énorme retard dans ce domaine», explique John Alcock. Démonstration au Britannia Stadium, un soir brumeux de novembre: Stoke City, qui milite en seconde division, accueille Derby County. Pour surveiller les 14 000 supporters, le responsable de la sécurité a mis en place un dispositif de 250 stadiers, employés par le club: «Dans toute la ligue de football, ces gens reçoivent la même formation. Ils sont capables d'intervenir pour apporter des premiers secours, pour procéder à la fouille ou pour interpeller des supporters dont le comportement serait répréhensible.»

La police va trop loin?

La deuxième clé, c'est la police. Elle est présente autour du stade, avec des véhicules munis de caméras mobiles, qui sont la hantise des hooligans: «Leurs photos sont ensuite répertoriées dans un fichier au niveau national, et consultable par toutes les polices. Les supporters bannis ne peuvent par exemple plus suivre l'équipe d'Angleterre, et participer à la Coupe du monde. Ils doivent se présenter au poste de police avec leur passeport cinq jours avant le match», explique John Alcock.

Voilà où l'Angleterre a frappé plus vite et plus fort que le reste de l'Europe: le hooligan démasqué est lourdement sanctionné. Et de nombreux textes légaux ont été adoptés pour permettre à la police de réprimer les violences. Une loi sur les désordres publics, adoptée en 1986 déjà, permet ainsi à un magistrat de bannir d'un stade une personne ayant troublé l'ordre public au cours d'un match. Cette loi a été largement renforcée depuis: désormais, le juge est tenu de bannir sur ordre de la police toute personne «impliquée dans des violences liées au football en Grande-Bretagne ou à l'étranger». Un renforcement des pouvoirs de la police qui a suscité l'ire des groupes de supporters et de plusieurs associations, qui redoutent des abus dans le domaine des libertés et de la confidentialité des données.

Car les hooligans sont non seulement traqués mais aussi démasqués. «Ils recherchent l'anonymat, souvent leur patron ou des membres de la famille ignorent leurs activités. Alors la police publie leurs noms, c'est extrêmement dissuasif», déclare John Alcock. Le 8 mars, aéroport John Lennon à Liverpool, routine pour la police locale: avant un match de Ligue des champions face au Bayer Leverkusen, elle interpelle Darren et Steven, qui ne prendront jamais leur vol pour Bâle. Les deux jeunes supporters ont vainement tenté de passer à travers les mailles du filet. Leurs noms et adresses seront mentionnés dans le communiqué de la police.

Ces mesures ont-elles vraiment éradiqué le hooliganisme? «Non. Les hooligans se battent toujours, mais ce n'est plus dans la lumière des projecteurs des stades», reconnaît John Alcock. Ils sont désormais dans l'ombre, mais les Naughty Forty ne sont pas morts.

*************************************************************

«Impressionnants, ces Suisses!»
Témoignage
L’amitié indestructible qui lie les membres du groupe expliquée.

Dans une heure, Stoke City joue dans son nouveau stade, à 500 mètres à peine du Power League, un pub sombre comme cette banlieue de Stoke-on-Trent, où la brume de décembre se mêle à la fumée des cheminées. Ian Dyer a le regard un peu vide: ses deux garçons seront au match, lui pas. Il est banni du stade pour cinq ans. Alors il écoutera le match à la radio et boira quelques bières avec ses potes des Naughty Forty.

Les vieilles histoires de baston s'égrainent au fil des pintes: assommé, le nez, la mâchoire et les côtes cassées à de multiples reprises. «Je suis divorcé, ma femme n'a plus supporté cette vie: tous les samedis, elle recevait un téléphone, soit d'un poste de police, soit d'un hôpital», raconte Ian. Presque anecdotique, tellement l'essentiel est ailleurs. «Les Naughty Forty, ce sont plus que des amis, c'est comme une maison, une femme, une famille.»

Le football? C'est la base de tout: «Il y a la passion du jeu, le sentiment d'appartenance à une communauté, lorsque 25 000 personnes s'entassaient debout derrière les buts. Et cette question d'honneur: défendre le territoire qu'est le stade contre les agressions des autres groupes de hooligans.» Qui se finit la plupart du temps en affrontements. C'est là, dans ces cinq minutes d'adrénaline, «comme une drogue», que tout prend une autre dimension: «Notre amitié est totale. Si l'un de nous est à terre, roué de coups, on va le chercher dans la mêlée, au risque de notre vie.»

Bien plus dans le nord de l'Angleterre, dans la banlieue cossue de Blackpool. C'est là que s'est retiré Mark Chester, l'homme qui a fondé les Naughty Forty, dans les années 1980.

«Les hooligans, prévient-il, ne se battent plus dans les stades. Mais ils n'ont pas disparu. Dans des villes comme Stoke-on-Trent, l'explosion sociale est proche. La police le sait et elle a peur, car nous sommes une armée qu'elle ne contrôle pas. Ici, ça sera autre chose que dans les banlieues françaises.»

«Mais les hooligans n'existent pas qu'en Angleterre, poursuit le «Naughty». J'ai reçu l'année passée des fantastiques photos d'une bataille rangée entre supporters de Zurich et de Grasshopper. Impressionnants d'organisation, ces Suisses! Ils se sont retrouvés sur un terrain de basketball en banlieue, un dimanche matin. Et au signal ils se sont battus, sans armes. Au début, il y avait 20 centimètres de neige sur le terrain. A la fin, ce n'était plus qu'une mare de sang! Tout était rouge!»

Suisse, Conseil national: lutte contre le hooliganisme - 15/12/2005

Source : RSR/Agences

Le Conseil national est entré en matière sur un projet de loi permettant de lutter contre la violence dans les stades, notamment dans la perspective de l'Eurofoot 2008 organisé conjointement avec l'Autriche.

Une partie de la gauche et les Verts proposaient de ne pas entrer en matière ou de renvoyer le projet, lui reprochant d'attenter aux libertés personnelles.

L'entrée en matière a été acquise par 139 voix contre 33 et c'est par 115 voix contre 52 que la proposition de renvoi a été refusée.

La création d'une banque de données pour répertorier les fauteurs de troubles notoires et le maintient en garde à vue durant 24 heures figurent parmi les principales nouveautés pour lutter contre la violence dans les stades.

Mesures anticonstitutionnelles

Les opposants ont mis en doute la constitutionnalité de certaines des mesures prévues. Daniel Vischer (Verts/ZH) a qualifié cette loi d'inutile et disproportionnée, car elle entraîne, à titre préventif, de graves restrictions aux libertés individuelles.

La législation actuelle, avec le code pénal, les procédures cantonales et les lois sur la police, est suffisante, a estimé Andrea Hämmerle (PS/GR). Il a également critiqué le fait que l'arsenal prévu s'applique déjà dès 12 ans, sauf la garde à vue (dès 15 ans).

Points à revoir

Les Verts et une majorité des socialistes ont aussi proposé en vain un renvoi au Conseil fédéral en le chargeant de remanier le projet sur plusieurs points. Ils voulaient notamment que le projet accorde autant d'importance aux mesures de prévention et d'intégration qu'aux mesures répressives. Ils ont aussi plaidé pour un soutien au travail mené dans l'encadrement des supporters.

Cette demande de renvoi a été rejetée par 115 voix contre 52. Plusieurs représentants des partis bourgeois, à l'image de Maurice Chevrier (PDC/VS), ont souligné l'importance des mesures prévues pour réprimer la violence, qui est en augmentation dans les manifestations sportives.

Le projet soumis parvient à préserver d'une part le besoin de garantir la sécurité, et d'autre part la liberté individuelle, a répondu le ministre de la justice Christoph Blocher. Il ne s'agit pas de mesures pénales, mais préventives, a-t-il souligné. Selon lui, le dispositif prévu n'est pas anticonstitutionnel, même s'il a reconnu que certains spécialistes pensent le contraire.

Peines de prison avec sursis pour dix-sept supporters st-gallois - 16/12/2005

Source : TSR

Le Ministère public de Neuchâtel a condamné à des peines de prison avec sursis 17 supporters du FC St-Gall, responsables d'échauffourées à l'issue d'un match contre Neuchâtel Xamax.

Les peines, infligées par voie d'ordonnance pénale, vont de 25 jours à trois mois d'emprisonnement. Elles sont assorties d'un sursis de trois ou quatre ans suivant la gravité des faits incriminés, a indiqué vendredi le Ministère public. Cinq des 17 personnes condamnées ont fait opposition à l'ordonnance pénale.

Les prévenus ont également écopé de peines d'amende d'un montant de 400 à 800 francs, ainsi que des frais de justice fixés à 700 francs par accusé. En outre, les dossiers de sept mineurs interpellés à l'issue du match ont été transférés à la juridiction compétente du canton de St-Gall, qui statuera sur leur sort.

Sur un total de plusieurs dizaines de personnes arrêtées, vingt-six personnes au total avaient été dénoncées au Ministère public. Parmi les 17 personnes finalement condamnées par voie d'ordonnance pénale, deux sont des récidivistes au bénéfice d'un sursis antérieur, octroyé dans le canton de St-Gall.

A l'exception d'un ressortissant macédonien, les accusés sont de nationalité suisse. Ils ont été reconnus coupables d'émeute, de violence contre des fonctionnaires et d'entrave aux transports publics. Les incidents s'étaient déroulés aux abords du stade de la Charrière et autour de la gare CFF de La Chaux-de-Fonds.

Les échauffourées avaient eu lieu le 11 septembre, à l'issue du match de Champions League entre les clubs de football de Neuchâtel Xamax et de St-Gall. Le club du chef-lieu neuchâtelois a disputé cette année ses matches au stade la Charrière, en raison de la rénovation du stade de la Maladière à Neuchâtel.

Empoli-Fiorentina: 300 policiers - 16/12/2005

Source : ANSA

300 policiers seront mobilisés pour le match de dimanche, entre Empoli et la Fiorentina, jugé à hauts risques.

Entre 7.000 et 10.000 tifosi fiorentini sont attendus. La curva sud leur sera réservée, mais les policiers seront particulièrement vigilants dans les tribunes latérales, où prendront place des fans de la Fiorentina.

Euro 2008 et sécurité: les belles promesses - 19/12/2005

Source : LE TEMPS

Le match de Coupe de Suisse «à haut risque» entre Bâle et Zurich s'est déroulé sans incidents. Cependant, les autorités concernées ne semblent pas se rendre compte que ce sera une autre paire de manches lors du raout européen.

Dans l'attente de l'Euro 2008, où le dispositif de sécurité jouera un rôle essentiel, la police helvétique avait, hier après-midi, l'occasion de répéter ses gammes, dans le cadre du match «à haut risque» qui a opposé le FC Bâle au FC Zurich, en 8e de finale de la Coupe de Suisse. Au printemps dernier, lors d'une rencontre Zurich- Bâle de sinistre mémoire, des batailles rangées, sources de déprédations matérielles, avaient rassemblé des casseurs avides d'en découdre avec les forces de l'ordre. Hier, les débordements de violence, que d'aucuns prévoyaient à cette occasion, n'auront finalement pas eu lieu.

Est-ce à dire, pour autant, qu'au chapitre sécurité, la Suisse est prête à accueillir l'Euro 2008? «Les préparatifs vont bon train. Nous travaillons en étroite collaboration avec l'Autriche (ndlr: coorganisatrice de l'événement)», assure Martin Jäggi, chef du secteur «sécurité» pour l'organisation de la compétition. Il se montre rassurant, malgré les soucis budgétaires auxquels sont confrontés les organisateurs. C'est que la rallonge du Conseil fédéral de 25,2 millions de francs dédiée à la sécurité n'a pas encore été approuvée par le parlement. «Une majorité de la population y est favorable, observe Martin Jäggi. C'est un signal positif qui laisse planer peu de doute sur l'issue du vote. Tout sera mis en place pour une grande fête du football», affirme-t-il avec optimisme.

Des normes unifiées

Officiellement présenté le 28 septembre dernier, le concept cadre de sécurité pour l'Euro 2008, commun aux deux pays organisateurs, affiche la volonté des deux Etats d'uniformiser leur dispositif, en «instaurant dans tous les domaines des normes de sécurité unifiées», selon le communiqué du Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Les deux pays organisateurs s'engagent, notamment, à «adopter une définition commune pour classifier les actes de violence en fonction de leur gravité». En ce qui concerne les mesures opérationnelles, «toutes les forces d'intervention appliqueront la stratégie des 3D (Dialoguer - Désamorcer - Défendre)», dit le rapport, lequel précise aussi que «les mesures prévues devront être transparentes et adéquates».

Les autres domaines du concept cadre de sécurité concernent les points suivants: l'adoption d'une stratégie commune concernant les médias et la communication, la création de modules de formation communs pour toutes les forces et unités spéciales appelées à intervenir dans le cadre de la compétition, en Suisse et en Autriche, ainsi que la conception d'objectifs de formation et de contenus homogènes pour les services d'ordre privés (Stewards.)

Le G8 oublié

Autant de bonnes intentions qui masquent difficilement l'absence d'exemples concrets, malgré la confiance affichée par les responsables concernés: «Les quatre villes (Berne, Zurich, Bâle et Genève) helvétiques qui accueilleront des matches de l'Euro 2008 sont parfaitement préparées à assurer la sécurité d'un événement de cette envergure», estime Martin Jäggi. Et de rappeler, pêle-mêle, la récente visite du pape à Berne, les matche de coupes d'Europe joués à Bâle, ou les rencontres internationales disputées sur sol suisse, qui se sont déroulées sans heurts, comme celle qui a dernièrement opposé l'Angleterre à l'Argentine, au Stade de Genève. Oubliés, apparemment, les graves incidents qui avaient émaillé le sommet du G8 dans cette même ville.

«Les quatre commandants des polices concernées préparent des dispositifs adaptés selon la dangerosité des rencontres, qui seront évaluées, selon les cas, à haut risque ou à bas risque. Le dispositif efficace mis en place lors de l'Euro 2004 au Portugal devrait servir d'exemple», conclut le responsable de la sécurité. Reste que la sérénité affichée parmi les organisateurs n'est pas toujours partagée dans les cercles les mieux avertis. Pointant du doigt les polémiques qui agitent Berne et Genève, Edmond Isoz, directeur de la Swiss football League (SFL), s'efforce de conserver un ton politiquement correct: «Côté autrichien, il n'y a aucun problème de budget ou d'organisation».

ETOILE ROUGE DE BELGRADE-PARTIZAN (basket) - 17/12/2005

Source : AP

FC Basel - FC Zürich - COUPE - 18/12/2005

Source : Joggeli website

AS Roma - FC Basel - 14/12/2005

Source : JOGGELI website

Boca Juniors - Pumas (Mexico) - 16/12/2005

Source : ESPN

Des troubles ont éclaté à l'ouverture de la billetterie entre fans de BOCA et policiers.

L'Atletico Madrid condamné à 6.000 euros d'amende - 21/12/2005

Source : LIBERATION

L'Atletico Madrid a été condamné à 6 000 euros d'amende par la Fédération espagnole de football, certains de ses supporters ayant lancé le mois dernier des injures racistes au gardien de but de l'Espanyol, Carlos Kameni, le mois dernier.

Bien que ces abus n'aient pas été signalés dans le rapport de l'arbitre, la Fédération est intervenue sur une plainte de la commission anti-violence, qui a estimé qu'environ 500 supporters avaient été impliqués dans cet incident.

L'Atletico, sanctionné pour les mêmes raisons la saison dernière, a déclaré n'avoir aucun moyen de faire cesser de tels agissements.

TOULOUSE FC - PSG - Coupe - 21/12/2005

Source : L'EQUIPE + vue PSG lad

Incidents entre supporters parisiens

une cinquantaine de supporters du PSG se sont affrontés hier soir à Toulouse. Les bagarres, opposant une quinzaine de membres des Tigris à une trentaine de Boulogne Boys, renforcée pour l'occasion par un groupe d'ultras toulousains, ont éclaté avant la rencontre devant les guichets avant de se poursuivre dans le stade.

*************************************************************

1er contact à l’extérieur du stade entre 25 BOYS (dont 4 Toulousains) et 15 TIGRIS, contact équilibré. Intervention rapide des policiers qui sont à proximité et gazent tout le monde.

Dans le stade, les TM attendent en haut des marches avec ceintures et hampes de drapeaux, contact impossible, les BOYS reçoivent pas mal sans pouvoir distribuer, avantage TM, quelques BOYS en sang.

A la fin du match, des incidents éclatent entre CRS et les SUPRAS, coups de tonfa à gogo. 1 arrestation.

Mondial-2006 - Des mesures pour éviter les intrusions indésirables - 21/12/2005

Source : AFP

Le comité organisateur du Mondial-2006 de football a dévoilé mercredi les mesures qu'il allait prendre durant le tournoi (9 juin-9 juillet en Allemagne) pour empêcher des spectateurs isolés de pénétrer sur les terrains, ce qui est arrivé plusieurs fois durant la Coupe des Confédérations.

"Nous avons dû décider de renoncer à commercialiser les places du premier rang dans les stades: c'est malheureux pour les supporteurs, mais nous ne pouvons pas nous permettre de voir ce qui s'est passé en juin dernier se reproduire", a déclaré Horst R. Schmidt, l'un des vice-présidents du comité d'organisation.

Lors de la Coupe des Confédérations, plusieurs rencontres avaient été perturbées et interrompues quelques minutes à cause de supporteurs ayant fait intrusion sur la pelouse, déjouant la surveillance des organisateurs.

KSK Beveren - Sporting Lokeren - Cup - 21/12/2005

Source : vue Lokeren lad

De violents incidents ont éclaté entre fans de Lokeren et policiers durant le match. Aucune interpellation.

Metz - Nice - 17/12/2005

Source : CR Faction Metz

Metz, 13h, un café du centre ville accueil le groupe Messin. La motivation est palpable. Le contact est pris avec les Niçois. Nice arrive sur Metz aux alentours de 14h30. Ils nous communiquent leur emplacement. Aussitôt, nous prenons leur direction, ils nous annoncent qu'ils squattent un café non loin de la gare. C'est sans compter sur la Police, qui est bien décidé à nous gâcher la fête. Charge de ces derniers, riposte de nos troupes, mais notre groupe sera scindé en 3. Un groupe de 20 et 2 groupes de 10. Impossible de se regrouper, nous sommes étroitement surveillé.
5 jeunes FACTION se retrouvent au stade. Les unités Messines sont dispersées aux 4 coins de la ville. Finalement, les Niçois descendent devant le stade, avec un groupe compact de 35 gars. Les 5 FACTION suivis pas une dizaine de très jeunes GG vont au contact. Ca tape dur en première ligne, les messins reculent de 2 / 3 mètres, pourtant en forte infériorité numérique. Les CRS chargent dans le tas, et dégagent les 2 groupes.
15 minutes plus tard, environ 100 messins se regroupent, mais Nice est au parcage visiteur.
Fin de l'avant match.

22 h, 30 jeunes de Metz font le tour du stade, afin de rejoindre leurs homologues, pour une dernière tentative de fight. Les CRS sont à nouveau présents, à coté du BUS Niçois, nouvelle charge qui fera dégager les derniers motivés …

En conclusion, Nice fut présent, malheureusement, le dispositif Policier nous aura empêché de nous rencontrer dans l'après midi. Un grand respect aux jeunes qui ont assurés devant le stade, et aux Niçois venus au contact

*************************************************************

du coté niçois:

C'est en ce vendredi 16 décembre qu'un bus BSN incomplet et essentiellement composé de jeunes part à destination de metz
Après un long voyage sans chauffage, arrivée au pôle-nord, au programme, neige, neige et re-neige
Halte au flunch de nancy pour se ravitailler et on repart aussitôt
Arrivée à metz vers 13h30/14h
Contact téléphonique est pris avec la Faction pour une fight réglo.En indiquant le bar ou nous etions ansi que les rues etc....

L'attente est longue, très longue, puisque personne ne vient, apparemment le groupe messins se serait fait disperser plusieurs fois par la BAC et certains se seraient fait interpellés.

Nous décidons donc de quitter le bar et d'aller chercher les messins nous-même.
Etant donné qu'il est très tôt, et qu'on nous signale qu'il n'y a personne au stade, nous faisons un tour en longeant le fleuve pour ne pas se faire repérer par les condés.
Après avoir tourner un moment, les téléphones reprennent du service, les messins nous attendent devant leur tribune.
On prend donc le chemin du stade
Arrivée à proximité du stade, on repère rapidement le groupe messins d'une trentaine d'unités environ.
On s'approche en marchant, arrivée à une dizaine de mètres d'eux, nous lançons la charge en poussant notre cri de guerre... qui apparemment a fait peur aux 3/4 des messins qui s'échappent sans venir au contact
Seuls quelques messins restent.
Vu le nombre, nous prenons facilement l'avantage
Après quelques petites minutes de contact, quelques condés débarquent en chassant un peu tout le monde avec leurs matraque, la majorité de notre groupe se replie, quelques uns restent avant de rejoindre le reste de la troupe, pour ne pas se faire serrer par des éventuels condés à la sortie de la rue (une seule sortie possible)

Nous nous dirigeons vers le parkage visiteur et rentrons dans le stade.
Froid glacial, 1re mi-temps passée à essayer de survivre...
Seconde mi-temps, après l'ouverture du score messine, on a la surprise de voir monter à côté du parkage la horda, en nous appelant à la tape.
Plusieurs (6) niçois escaladent les grilles et vont au contact, les stadiers interviennent, gros chaos pendant quelques minutes, les messins sont rapidement repoussés, et c'est avec les stadiers que ça commence à chauffer
Les ceintures sont de sorti des 2 côtés, pas mal de projectiles en partance du parkage vers les stadiers, jusqu'à ce que le calme revienne quand les CRS entrent en tribune.

La horda aurait mieux fait de rester dans son coin, en espérant qu'ils sachent craner autant au match retour

Fin de match RAS, on est gardé par les condés un bon moment, puis escortés jusqu'à la sortie de la ville.

Retour à Nice vers les 9h30/10h

La jeunesse Niçoise.