Saison 21/22 - Décembre

Les cinq maladies qui gangrènent le football belge - 21/12/2021

Source: Le Soir

Racisme, hooliganisme, footbelgate, réforme fiscale et sentiment de toute puissance : le foot belge traverse une période délicate qui a conduit, ce lundi, à la démission du président de la Pro League, Peter Croonen.

1 Le racisme : le retrait de points pour conscientiser tout le monde ?

Dimanche, le « Topper » entre Bruges et Anderlecht a été émaillé par des incidents à caractère raciste. Après la rencontre, Vincent Kompany s’est dit « dégoûté » du comportement d’une frange des supporters de Bruges qui ont insulté de « singes » le T1, des membres de son staff et des joueurs qui s’échauffaient. Une bien mauvaise habitude au stade Jan Breydel.

Si ce n’est pas la seule enceinte où le fléau du racisme prospère, c’est un lieu où les incidents sont trop fréquents. Lors des six derniers mois, outre les incidents face à Anderlecht, Noa Lang a entonné des chants antisémites avec les supporters et des joueurs du Standard ont subi des cris de singe. « Je ne suis pas du tout surpris », lance Frédéric Gounongbé, ancien joueur pro. « On avait l’habitude d’entendre des propos de la sorte quand on s’échauffait. Je suis triste et dépité. Et ce qui me fatigue le plus, ce sont les actes de communications des clubs et des instances. On va parler du problème pendant quelques jours et rien ne se passera. »


Dans la foulée de la sortie médiatique de Kompany, les messages ont effectivement plu notamment de la part du FC Bruges, de la Pro League et de l’Union belge. Dimanche, tous en chœur, ils ont répété que le racisme n’avait pas sa place dans les stades. « Il faut des actes désormais », clame Gounongbé.

Lundi, alors que la police brugeoise avait rédigé un procès-verbal, le Club a indiqué qu’il voulait identifier les fautifs et les interdire de stade alors que l’Union belge a ouvert une enquête qui pourrait déboucher sur un renvoi devant la Chambre nationale pour la lutte contre la discrimination et le racisme. Suffisant ? « Il faut éduquer et sanctionner », pointe Jean-Michel De Waele, politologue à l’ULB, avant de détailler. « Il faudrait que les clubs de supporters suivent des formations sur les questions sociétales parce que certains ne comprennent pourquoi entonner « les Anderlechtois sont des juifs », c’est raciste. Concernant les sanctions, il faut interdire de stade les fautifs mais également punir les clubs. Avec des amendes conséquentes et des retraits de points. »

Le tout sans oublier le rôle des joueurs et des coaches qui ont le pouvoir de dire « non » et de refuser de jouer. Ce sera peut-être un des thèmes abordés lors de la réunion de ce mardi entre la Pro League et « United Athletes », le syndicat de 750 joueurs pros.

2 Le « Footbelgate » : le scandale dont on attend encore les retombées

Il y a trois ans, en octobre 2018, l’affaire du « Footbelgate » a éclaté au grand jour. Un séisme. Dès le matin du 10 octobre, la police organise un gigantesque coup de filet à travers tout le pays. Des perquisitions sont menées dans de nombreux clubs professionnels mais également aux domiciles de dirigeants et d’agent de joueurs. De nombreuses personnes – dont Dejan Veljkovic et Mogi Bayat, personnes centrales dans cette affaire – sont privées de liberté avant d’être entendus par un juge. Une vingtaine de personnes seront inculpées. D’autres suivront.

Les motifs sont aussi lourds que nombreux – montages fiscaux pour éluder taxes et impôts, salaires payés au noir, rétrocommissions et même tentatives de matches truqués – et mettent en lumière que le monde du football belge, se sentant aussi puissant financièrement que sociétalement, a instauré ses propres lois et ses propres règles dans son milieu. De sacs en plastique remplis de billets à des montres de luxe en passant par l’achat de vêtements, tout y passe ou presque. Et en toute impunité.

C’est un véritable système mafieux qui est mis en lumière. Au fur et à mesure des découvertes de l’enquête, on se rend compte que chacun a envie de croquer dans la pomme dans un univers où l’argent est devenu roi.

Cel undi, le journal flamand « Het Laatste Nieuws » a annoncé se séparer de son « chef foot », Stephan Keygnaert, cité dans le cadre de cette opération « Mains propres ».

Tous les clubs ou presque sont touchés et les historiques comme Bruges, Anderlecht et le Standard ne sont pas épargnés. Que du contraire !

Depuis lors, à intervalles réguliers, le scandale se rappelle à ses acteurs – dont certains continuent d’agir en toute tranquillité – et au grand public. Avec comme paroxysme, en attendant la tenue du procès, les multiples sorties médiatiques réalisées la semaine dernière par Dejan Veljkovic, l’agent-repenti. Celui qui dénonce le système du microcosme du football belge tout en y ayant largement contribué ! Avec comme défense sa repentance, ses excuses mais également, toujours selon ses dires, l’impossibilité de pouvoir travailler dans le football belge si on n’adhère pas « système » instauré par les clubs.

Aux quatre coins du pays, on s’insurge avec force et vigueur et on pointe du doigt l’ancien joueur d’Alost comme le personnage-clé du scandale. Sa plaque tournante. Entre ces deux versions, les observateurs et les amoureux du ballon espèrent un jour découvrir la vérité… Le futur procès, qui se tiendra en 2022 ou en 2023, aura pour mission de faire toute la lumière sur les agissements des uns et des autres et de condamner les fautifs avec des peines exemplaires. Pour que cela serve d’exemple. Même si dans les bureaux des clubs, on nous dit que les choses n’ont pas forcément changé mais que les acteurs sont plus « prudents »…

3 Le hooliganisme : « Il est impératif de diminuer la tension ambiante »

La Belgique n’a pas l’apanage du mauvais comportement des fans depuis la réouverture des stades. Personne n’a oublié les scènes avant la finale de l’Euro 2020 où une foule de supporters sans ticket a forcé les portes de Wembley. Ce n’était qu’un avant-goût des débordements que la France et les Pays-Bas (y compris dans les jours qui ont suivi le retour du huis clos !) ont connus avant de faire tache d’huile en Belgique.

Un certain paroxysme a été atteint le 5 décembre dernier avec ce supporter du Beerschot monté sur le terrain pour jeter un fumigène dans le bloc des supporters de l’Antwerp, avant l’interruption de Standard-SC Charleroi quelques heures plus tard. À Sclessin, une cohorte de « spectateurs » a dévoyé le message de protestation envers la direction du Standard et a saisi l’opportunité d’effectuer une promenade peu amicale vers le bloc des supporters carolos.

Cela a débouché sur l’interdiction des supporters visiteurs dans les stades jusqu’en fin d’année, mesure dont la finalité a manqué de nuances aussi bien de la part de ceux qui ont pris cette décision que de ceux qui l’ont démolie. Décréter des huis clos, comme le requiert logiquement le Parquet Fédéral, ne va pas non plus résoudre tous les problèmes. « Je dis très souvent que le football est le miroir de la société », observe Mehdi Bayat, le président du club carolo. « Notre société est malade pour le moment. Elle est malade à cause du Covid, à cause d’autres préoccupations qui perturbent la vie quotidienne de tous en réalité. »

Jean-Michel De Waele va dans ce sens, comme il nous l’avait déjà confié au lendemain d’une interruption de match à Eupen-Union. « Il y a un terreau sociétal avec une violence à son comble notamment à cause de la pandémie. C’est le cas en Belgique et en France aussi. La pandémie accélère le processus mais ce n’est pas la seule explication », précise-t-il. « L’agressivité est présente dans l’ensemble de la société. Il faut que les médias, les entraîneurs et les joueurs permettent de diminuer la tension ambiante. Il ne faut plus créer des duels. Chacun a son rôle. Les provocations des joueurs comme Hoedt ou Lang, il faut que cela cesse. Verschaeren qui dit qu’il est ami avec De Ketelaere et qu’ils s’envoient des messages. C’est une meilleure manière d’aborder les choses. L’atmosphère dans les stades belges est pourrie pour le moment. Il faut aussi arrêter de disqualifier les supporters qui agissent de telle ou telle sorte. Ce sont des super passionnés qui souffrent quand leur club va mal. Il ne faut pas les comparer à des animaux. »

4 L’autorégulation : le football et son fonctionnement à part

Le monde du football est-il au-dessus des lois ? Sous l’angle « Ecofin », le « Footbelgate », a mis fin à l’entre-soi. La corruption et la fraude dans le sport y ont été appréhendées comme un phénomène de criminalité organisée.

Pour les actes commis dans les stades ou leurs abords, il n’y a pas non plus d’impunité, même si les dossiers qui se retrouvent devant la justice « classique » sont rares.

Fin 2020, le tribunal correctionnel d’Anvers a condamné 42 supporters de l’Antwerp suite à des émeutes à l’issue d’un match contre Eupen en 2016. Des supporters du Standard ont également été condamnés suite à des émeutes contre Charleroi. Pour ce qui concerne le racisme, début 2020, le tribunal correctionnel de Malines a condamné un supporter de Malines qui avait proféré des insultes racistes à l’encontre de Marco Ilaimaharitra (Charleroi) et en novembre 2020, un supporter de Beerschot a écopé d’une peine de travail pour une publication Facebook antisémite. L’URBSFA dispose d’une instance disciplinaire, avec ses propres juges et procureurs qui sont souvent juristes. On y voit passer tous les débordements (jets de gobelets, engins pyrotechniques…)

Une chambre dédiée au racisme a été créée en juillet dernier : le premier club à y être sanctionné fut Courtrai, pour des chants anti-Wallons lors d’un match contre Seraing.

Patrick Charlier, co-président d’Unia (égalité des chances), confie recevoir chaque année entre 50 et 100 plaintes pour racisme dans le sport. Trois quarts de celles-ci sont liées au football amateur et/ou en équipes de jeunes : « et encore, nous ne recevons que la partie immergée de l’iceberg », explique-t-il.

Pour le club de Bruges, ce que Vincent Kompany a dénoncé est le quatrième incident raciste en six mois : « un changement de culture est absolument nécessaire », explique Patrick Charlier.

5 La fiscalité : un impact imprévu sur le budget des clubs

La réforme du statut fiscal du sportif professionnel n’a cessé de faire couler de l’encre ces dernières semaines, surtout dans le monde du foot qui allait être le plus impacté. Entre effets d’annonce venant des cercles gouvernementaux (au point de susciter quelques tiraillements au sein de la Vivaldi pour bien se limiter aux 43 millions visés) et réponses apocalyptiques des clubs (qui évoquaient un impact à court terme de… 170 millions), le vent de panique était d’autant plus entretenu par le délai d’entrée en vigueur de la nouvelle loi-programme : le 1er janvier 2022 en plein milieu d’une saison !

Contre son gré, le gardien brugeois Simon Mignolet était érigé en symbole de la « dérive fiscale » du football belge : sa contribution mensuelle à la sécurité sociale ne dépassait pas les 228 euros et le Club Brugeois pouvait également lui payer un meilleur salaire en profitant d’une large partie de 80 % d’abattement du précompte professionnel (normalement à destination de la formation) accordé par l’État Fédéral. « Le système n’était pas correct », reconnaît Marc Leroy, responsable national du syndicat United Athletes (ex-Sporta), qui défend les intérêts de 1500 sportifs dont environ 750 footballeurs. « Mais vouloir revoir le système dès 1er janvier 2022, avec des budgets à revoir d’urgence en cours de route, a lancé un jeu de dominos qui a fait chuter des pièces inattendues. »

Le volet ONSS est pratiquement réglé et va être appliqué au 1er janvier. Pour faire court, alors qu’un plafond ONSS de 228 euros était d’application pour tous les salaires supérieurs à 2800 euros bruts par mois, il est maintenu uniquement pour les salaires allant jusque 8333 euros. Ensuite, il devient plus proportionnel. « La fable que Simon Mignolet contribue moins qu’une infirmière n’aura plus cours », remarque Marc Leroy. « Cela signifie que les clubs pour les plus gros salaires devront verser annuellement entre 20.000 et 40.000 euros de plus à l’ONSS. Quand nous faisons le tour des clubs pour avertir les joueurs, la réaction est la même : « On nous vole, ce n’est pas ce qui était convenu à la signature ! » Cette réforme a soulevé deux autres questions à régler : le pécule de vacances et les accidents de travail. »

Le système de l’épargne-pension est aussi touché. Un footballeur pouvait la toucher à la fin de sa carrière de joueur : pour les nouveaux contrats, il devra désormais attendre l’âge de la pension légale en Belgique.

L’abattement du précompte professionnel sera ramené à 75 %, dont et l’investissement sur la formation devra passer à 55 % de ce montant mais les modalités seront définies plus tard en 2022. « Si les fédérations de basket et de volley y trouvent leur compte, il faut reconnaître que le football et dans une moindre mesure le cyclisme va être impacté. Certains joueurs étrangers ne resteront plus et il sera très compliqué de garder un De Ketelaere par exemple », note Marc Leroy.

Le président du SC Charleroi Mehdi Bayat souscrit à cette lecture. « Depuis l’éclatement du Footbelgate, on a eu le sentiment que le football faisait tout mal. Les réformes fiscales vont fragiliser encore plus le foot professionnel belge, c’est une réalité. Je ne suis même pas sûr qu’elle fasse gagner de l’argent au gouvernement à long terme, alors que c’était censé être le but au départ. Mais je dis aussi que c’est une manière de montrer que le foot professionnel peut participer à l’effort collectif pour aider le gouvernement dans la crise que nous traversons. »

L’OL frappe fort, les hooligans virés, la police en renfort - 21/12/2021

Source : foot01.com

Le timing est capital dans ce dossier brulant. A l’approche de la réunion de la FFF qui permettra aux dirigeants de s’expliquer juste avant les sanctions qui seront prononcées, l’Olympique Lyonnais a déjà décidé d’agir contre les « supporters » qui ont perturbé le match de Coupe de France face au Paris FC vendredi dernier.

Si pour le moment, Jean-Michel Aulas et l'OL préfèrent rester silencieux face aux nombreux attaques, notamment du président du Paris FC, il a été décidé de prendre le taureau par les cornes et d’étudier à la loupe les premières images vidéo à sa disposition. De nombreux fauteurs de trouble ont pu être identifiés de la sorte, et cela a débouché directement sur des envois de lettre recommandée d’exclusion de stade pour une durée de 18 mois.

Il s’agit là de la mesure maximale possible légalement, et qui vise ceux que l’on peut qualifier de « hooligans » du club. Pour le moment, seuls quelques courriers sont partis, visant à chasser des tribunes des personnes qui n’ont de toute façon visiblement aucun intérêt réel pour le football. Mais comme le précise L’Equipe, ces exclusions permettent aussi à des plaintes nominatives de pouvoir être effectuées, ce qui pourrait déboucher sur des sanctions devant la justice, et notamment des interdictions de stade plus longues, jusqu’à 5 ans. Et ce n’est que le début.

La police va aider l'OL

Dans le but d’identifier les fauteurs de trouble, notamment ceux qui portaient une cagoule, l’OL va mettre la main ce mardi sur de nouvelles images du stade Charléty, et espère ainsi remonter pour identifier des hooligans en plus. En plus de cela, des images de supporters encore non identifiées ont été transmises à la police, pour recouper avec des fichiers ou aider à trouver un maximum de personnes que l’Olympique Lyonnais veut plus que jamais ne plus voir dans ses tribunes. Une chasse à l’homme qui permet aussi à l’OL de montrer que la leçon a été comprise après les débordements dans les tribunes du Paris FC, même si cette volonté de répression ne risque pas de peser beaucoup dans la décision finale de la FFF, qui sera possiblement très lourde.

Argentine: Chacarita Juniors - 21/12/2021

Source: https://www.tycsports.com/primera-nacional/primera-nacional-chacarita-barra-brava-interna-tiros-golpiza-amenaza-de-muerte-id400035.html

Coups de feu, coups, sang et menaces de mort : tensions interne à Chacarita

« Somos Familia », la faction dissidente, a organisé un barbecue au club et a reçu la visite de Chucky Canteros, le chef de la faction officielle.
Il y a eu des coups de feu, des fugues, des épaves de voitures, des menaces de mort et des coups violents. Un groupe qui promet de se venger.

Tension interne dans la barra de Chacarita à San Martin où les festivités ont été teintées de sang.
Ou plutôt, le Centre sportif du club, où la faction dissidente, "Somos Familia", avait décoré les installations pour installer un barbecue et organiser un tournoi de football, avec l'idée de dire au revoir à 2021, avant que la "guerre" n'éclate dehors.

Les faits sont que les 40 membres les plus visibles de ce groupe n'ont pas pu entrer sur le terrain en raison de l'interdiction de "La Famosa Banda", la barra officielle. Force est de constater que depuis les dernières élections remportées en août par l'opposition au commandement de Néstor Di Pierro, le dissident semble regagner du terrain au sein de l'institution.

Avellino - Foggia - 19/12/2021

Source: mail

Foggia

Espanyol Barcelona - 19/12/2021

Source: mail

Curva RCDE

Pologne: Free fight - ??/12/2021

Source: mail

Glinik Gorlice vs Igloopol Debica
5 vs 5
Victoire Glinik

Glinik

Dinamo Moscow: The Capitals - ??/12/2021

Source: mail

The Capitals 21e anniversaire

suisse: Hockey - EHC Bienne - HC Ajoie - 19/12/2021

Source: Le Matin

Le mobilier a volé après le match: une dent cassée pour un gendarme!

La température est montée dimanche entre les fans du EHC Bienne et ceux du HC Ajoie. La police a dû faire usage de gaz lacrymogène.

Le «Buffet de la Gare» est fermé à Porrentruy. C’est de l’autre côté de la route que les ultras du HC Ajoie et les fans du EHC Bienne ont pris des restaurateurs pour cible, dimanche soir vers 18 h 45, au terme de la rencontre opposant les deux clubs, avec une 9e défaite de rang pour le HC Ajoie. «J’y étais, c’était chaud», dit un gendarme au volant de sa voiture devant la gare, lundi matin.

Selon des témoins, les ultras ajoulots ont suivi les supporters biennois jusqu’à la gare pour en découdre. À l’«Hôtel de la Gare», les portes ont été verrouillées lorsque des bacs de plantes ont été renversés devant la terrasse. Aucun excité n’a pu entrer dans cet établissement rénové l’an dernier.

Gaz lacrymogène

«Afin de rétablir l´ordre public et après avoir essuyé des jets d´objets de nature diverse, la gendarmerie, appuyée de la police municipale de Porrentruy, a dû faire usage des moyens de contraintes utiles en pareil cas», ont indiqué conjointement le capitaine Éric Froidevaux et le commissaire Dominique Vallat.

La police jurassienne ayant fait usage de gaz lacrymogène, ce ne sont pas des bières que les fans du HC Bienne voulaient obtenir dans les deux restaurants de la gare, mais de l’eau pour se laver les yeux. Une faveur refusée par crainte de débordements. «Ils sont venus pour ça et ça a fait une émeute», indique la patronne. Un client a pourtant vu un policier jurassien aider un supporter du HC Bienne à se laver les yeux aux WC.


Les supporters biennois ont été canalisés et orientés vers un train en partance pour Bienne, mais deux agents de la gendarmerie ont été blessés: une dent cassée pour l’un, des hématomes multiples pour l’autre. «Des dommages matériels ont été commis, notamment sur les restaurants proches de la gare», indiquait dimanche soir la police jurassienne.

Bière à la main

«De nombreux badauds et clients présents au moment des faits ont été choqués par le comportement des protagonistes», a précisé la police jurassienne. À l’Hôtel de la Gare, le patron a fait face à une bande de supporters «tout excités, une bière la main». La police lui a prêté main-forte, ce qui a eu pour effet de repousser les indésirables dans le restaurant «Chez la Soph», appelé aussi «Au petit café de la Gare», ouvert le dimanche jusqu’à 20 heures.

«On a vu des chaises et tables voler», dit un témoin sorti fumer une cigarette au moment de l’échauffourée. L’identification des fauteurs de troubles est en cours. «Certains étaient masqués», précise un témoin. «L’enquête est en cours», indiquait lundi soir Daniel Affolter, porte-parole de la police jurassienne.

Photographies, vidéos

Lundi après-midi, la police jurassienne a réitéré son appel à témoins «afin de permettre l’identification d’un maximum d’auteurs d’infractions». Il est demandé à toutes personnes ayant des renseignements, photographies, vidéos ou autres informations de s’annoncer.

«Lors des faits, de nombreuses infractions pénales étaient commises par les fauteurs de troubles à l’ordre public», insiste la police jurassienne, en citant des lésions corporelles à l’égard des deux agents de la gendarmerie blessés ainsi que de nombreux dommages à la propriété. Prochain match à domicile: le 23 décembre contre le HC Davos.

SSC Napoli: 13 Daspo pour des incidents - 21/12/2021

Source: https://www.ilmattino.it/

Le questeur de Naples a adopté des mesures pour interdire l'accès aux événements sportifs (Daspo), pour des périodes de trois à huit ans, à l'encontre de 7 Napolitains appartenant à des groupes de supporters ultras qui, peu avant le match de football Napoli-Lazio disputé le 28 novembre dernier au stade Maradona, cagoulés et armés de bâtons et de gourdins à pointes, ils ont attaqué le contingent des forces de l'ordre placé pour protéger certains moyens de supporters de la Lazio s'approchant du stade.

Par ailleurs, en marge de la rencontre Naples-Torino du 17 octobre dernier, trois Daspos, d'une durée d'un an, ont été adoptés contre autant de personnes responsables de montée de supporters de la Curva B vers le secteur supérieur.

Trois autres Daspo, d'une durée de deux ans, ont également été prononcés contre autant de personnes condamnées pour délits liés à la drogue, contre les biens ou pour port d'objets susceptibles de blesser.

Enfin, à l'occasion des matches de football Napoli-Atalanta, Napoli-Leicester et Napoli-Empoli, 13 personnes ont été sanctionnées pour possession de stupéfiants à usage personnel, deux pour s'être retrouvées dans un secteur différent de celui du ticket qu'elles possédaient et une pour avoir utilisé un sifflet pendant le match.

Ces mesures sont également le résultat des efforts de la Préfecture de Police visant à assurer une sécurité toujours plus grande lors des compétitions sportives.

Incidents PFC-OL : trois supporters ultras parisiens interpellés - 21/12/2021

Source: https://www.lequipe.fr/

Trois ultras parisiens ont été interpellés à la suite des incidents survenus vendredi en tribunes lors du 32e de finale de la Coupe de France interrompu entre le Paris FC et Lyon, au stade Charléty à Paris. « Des investigations ont été menées qui ont conduit à l'identification et à l'interpellation, ce matin, de trois supporters ultras », a annoncé mardi la préfecture de police. Il s'agit de supporters parisiens, a précisé une source policière.

Le parquet de Paris avait ouvert samedi une enquête pour violences volontaires au sein d'une enceinte sportive ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours au lendemain des incidents, qui ont fait deux blessés. Aucune interpellation n'a eu lieu sur le moment.

Glasgow Rangers - Dundee United - 18/12/2021

Source: Ibroxnews.com

La police de Glasgow a ouvert une enquête après le caillassage du bus des joueurs de Dundee United, qui s'est produit après la rencontre.

AC Milan - SSC Napoli - 19/12/2021

Source: mail

Milan sez. Torino

FC Copenhagen - 18/12/2021

Source: mail

Urban Crew

Hadjuk Split - NK Osijek - 18/12/2021

Source: mail

Torcida Split avec bâche dérobée et ensuite brûlée.

Spartak Moscow - 20/12/2021

Source: mail

West + KO firms

Maccabi Tel-Aviv - Hapoel Marmorek - 19/12/2021

Source: mail

Des supporters du Maccabi auront des accrochages avec les forces de l'ordre à l'intérieur du stade.

Belgium: Lierse-Kempenzonen - RWDM - 19/12/2021

Source: mail

Utrecht Youth avec le Lierse

Belgique: Incidents en tribunes lors de Mons-Binche: les Binchois aussi sanctionnés d'un match à huis clos - 20/12/2021

Source: dhnet.be

Incidents en tribunes lors de Mons-Binche: les Binchois aussi sanctionnés d'un match à huis clos

La RUS Binche jouera sans spectateur le 16 janvier contre Gosselies.

Comme la Renaissance Mons, la RUS Binche a été condamnée après les incidents entre supporters qui ont eu lieu en tribunes lors de Mons-Binche.
Les Lions binchois ont reçu la même sanction avec un match à huis clos et une amende.

Pour les Binchois, il s'agira du match contre Gosselies le 16 janvier.
La direction a d'ailleurs rencontré ses supporters vendredi pour évoquer cette sanction et "fixer les intentions du club si pareil événement devait se reproduire."

Belgique: Anderlecht, le Standard, Charleroi et l’Union à l’amende pour usage d’engins pyrotechniques par leurs supporters - 21/12/2021

Source: dhnet.be

Les montants ont été publiés ce mardi.

Le Comité disciplinaire de l’Union belge de football a infligé mardi une série de petites amendes, à cinq clubs de Jupiler Pro League, pour usage d’engins pyrotechniques par leurs supporters pour des faits qui remontent à fin novembre.

Anderlecht écope de 2.000 euros, Charleroi de 1.500 euros, Genk de 2.500 euros, le Standard de 1.500 euros et l’Union St-Gilloise de 2.000 euros parce que du matériel pyrotechnique a été utilisé par des supporters en tribune lors de la 16e journée de championnat disputée du 26 au 28 novembre.

Argentine: Barracas Central - AC Quilmes - 22/12/2021

Source:  https://urgente24.com/

Les fans de Quilmes ont causé des incidents avant la finale

À l'approche de la finale entre Barracas Central, de Claudio « Chiqui » Tapia, et Quilmes, d'Aníbal Fernández, pour définir la promotion à la Ligue professionnelle de la Première Nationale, les supporters du « Cervecero » ont provoqué des incidents à l'entrée de le stade du Racing.
Les caméras de différents médias télévisés ont montré des moments d'extrême tension dans les tribunes du stade du Racing, notamment du côté de l'équipe visiteuse de la banlieue de Buenos Aires.
De nombreux supporters ont dénoncé la répression et les interventions de la police de Buenos Aires.
Selon les médias présents, des supporters ont attaqué les secteurs où se trouvaient des sympathisants communs avec des billets en main, selon une note publiée par le portail Doble Amarilla.

France: Le passif extrémiste des hooligans lyonnais - 22/12/2021

Source : https://www.getfootballnewsfrance.com/

L'Olympique lyonnais n'est pas le seul concerné mais pâtit depuis longtemps des liaisons dangereuses entre certains de ses supporters et l'extrême droite



Les violences en tribune qui ont provoqué l’arrêt du match Paris FC-Lyon en Coupe de France vendredi s’ajoutent à une longue liste de faits imputés, depuis des années, à une frange de supporters lyonnais radicaux.

Après avoir interdit à ses fans, jusqu’à nouvel ordre, de se déplacer pour les rencontres jouées à l’extérieur, le club a décidé d’exclure pour 18 mois de son propre stade ceux identifiés au stade Charléty à Paris, en portant plainte contre eux.

« Plus que jamais, nous devons éradiquer ces phénomènes de hooliganisme et bannir tous ceux qui sont ennemis, par leurs actes, du football, mais aussi des clubs dont ils se revendiquent », avertissait samedi l’Olympique lyonnais.

Virage nord, virage sud

Le groupe de fans le plus ancien est celui des Bad Gones, créé en 1987 au stade Gerland et revendiquant aujourd’hui quelque 6 000 membres dans le « Kop virage nord » au Groupama Stadium. En face, dans le virage sud, le groupe Lyon 1950, créé en 2009, en compte 2 500 à 3 000.

Plusieurs associations de supporters aux rangs moins fournis et moins bruyants s’ajoutent à ces deux groupes d’ultras officiellement associés aux activités du club via deux officiers de liaison.

D’autres groupes d’ultras ont existé dans l’histoire de l’OL, à l’instar de « Cosa Nostra Lyon » dans le virage sud, dissous par le ministère de l’Intérieur en 2010 – avec cinq groupes du PSG et un de Nice à l’époque – après une série d’actes de vandalisme et de violences.

Proximité avec l’extrême droite

« Les problèmes de radicalité politique au sein de franges des ultras et des hooligans lyonnais remontent à la seconde moitié des années 1980, (…) ce sont les premiers à avoir exhibé des croix gammées dans un stade français », rappelle l’historien Sébastien Louis, auteur du livre Les Ultras, les autres protagonistes du football.

Des photos prises au tournant des années 1990 montrent un drapeau nazi et des skinheads au stade de Gerland, tandis que croix celtiques et devise SS apparaissent à l’époque sur des écharpes et banderoles des Bad Gones.

Le groupe s’est depuis institutionnalisé, a nettoyé son image et affiche aujourd’hui son apolitisme. C’est cependant un des siens – ensuite exclu – qui sera filmé en train de faire un salut nazi après une victoire de l’OL à Manchester City en septembre 2018.

Du virage nord, le phénomène s’est déplacé vers le virage sud, « avec un retour en force ces 15 dernières années, les Identitaires dans le Vieux-Lyon ayant toujours eu des liens avec les hooligans », selon Sébastien Louis.

Cette porosité s’observe notamment au sein de « Mezza Lyon », un petit groupe non reconnu par l’OL. Parmi six des siens jugés en 2012 pour des tags racistes et nazis sur un local de supporters de Saint-Etienne, figurait ainsi un membre de Rebeyne, branche lyonnaise de Génération Identitaire.

En septembre 2019, avant un match contre Marseille – l’autre grand rival –, un tract des Bad Gones dénonce « la vérole sudiste » d’une « ville où règne le sida ». Pointés du doigts, les ultras déplorent alors un « acharnement médiatique sans précédent » en plaidant pour « le second degré ».

« Comportements racistes »

En 2018, l’UEFA sanctionne l’OL par une suspension de match après des « comportements racistes » avec présence de symboles nazis, lors d’une rencontre avec le CSKA Moscou.

Le club, lui, fait valoir que ces « anomalies » se limitent à des personnes isolées n’appartenant à aucun groupe patenté.

Ce qu’un membre des « Bad Gones », interrogé sous couvert d’anonymat par l’AFP, décrit pour la soirée à Charléty : « Les types qui se sont foutus sur la gueule, ce sont des ‘indépendants’ qui se revendiquent souvent comme hooligans ou appartiennent à des groupuscules d’extrême droite comme la Mezza Lyon. »

L’historien Sébastien Louis relève que « sur les forums, des photos circulaient déjà il y a un mois et demi, venant de certaines franges de supporters radicaux du PSG » prêts à en découdre. Trois ultras parisiens ont été interpellés mardi à la suite des incidents.

Belgique: Antwerp Youth 5th Generation - ??/12/2021

Source : Mail

Arsenal FC - Sunderland AFC - 21/12/2021

Source : Mail

Liverpool FC - Leicester City - 22/12/2021

Source : Mail



Liverpool fans

Tottenham - West Ham United - League Cup - 22/12/2021

Source : https://www.thesun.co.uk/

La police est intervenue pour séparer les supporters des deux équipes qui s'affrontaient avant le match.

WHU mob