Saison 06/07 - Février

Maroc: Halte au racisme sur les gradins - 20/02/2007

Source : Menara

Le deuxième round du derby délocalisé a livré son verdict. Après une rencontre moyenne mais assez plaisante, les deux pôles du football national se sont neutralisés sur le score de 1-1.

Si les joueurs ont livré un match correct, ce sont les supporters qui ont volé la vedette. Par crainte d'éventuels débordements, un important appareil de sécurité a été mis en place par les forces de l'ordre. Mais les supporters ont démenti tous les pronostics et ont honoré leurs clubs ainsi que les associations qui les encadrent.

Les associations, Rajaouis Sans Frontières et Rouge et Blanc en tête, ont donné l'exemple en termes d'organisation et de structuration. Elles ont en outre fourni un argument supplémentaire contre l'approche sécuritaire en prouvant que seul l'encadrement était à même d'éradiquer les deux véritables g angrènes qui prennent en otage notre football national : la violence et l'hooliganisme.

Exemplaires dans leurs encouragements, révolutionnaires dans leurs animations avec des Tifos géants, les supporters des deux clubs ont offert un spectacle digne d'une jeunesse qui aspire à la modernité. Le décor était trop beau pour être vrai et, comme pour tout gâcher, une fausse note s'est introduite parmi les supporters rouges.

En effet, une banderole à caractère raciste a été levée. Le résultat est regrettable, honteux, mais surtout affligeant. La violence physique a été supplantée chez les rouges par une autre violence, plutôt mentale. Une violence ignoble qui laisse d'indélébiles traces chez ceux qu'elle vise. Un message immonde contre un joueur étranger dont la couleur est conçue, par ces obscurantistes, comme un alibi au racisme, comme un incitant à la haine, au rejet de l'Autre, à l'exclusion, à l'humiliation.

Ce message immonde, ignoble et abject, a pu être dévoilé dans l'indifférence totale, dans l'insensibilité et l'incrédulité des supporters rouges entourant les auteurs de ces messages nuisibles à l'image de notre football et à la réputation de nos supporters.

Les supporters rouges qui se trouvaient à proximité de ces irresponsables groupuscules, ceux qui ont aidé à déployer cette banderole pour ensuite l'applaudir et s'en féliciter, ceux qui en ont repris la photo pour la diffuser fièrement, ainsi que ceux qui ont assisté de manière impuissante et passive à cette expression de racisme, ont une responsabilité directe et morale dans l'apparition de ce message humiliant, dégradant –message que tout sportif se doit de rejeter et de stigmatiser, message que tout wydadi digne se doit de regretter.

En vue de contrer ce phénomène exécrable, la FIFA a décidé de sévir: entre matchs de suspension et déductions de points, cette instance internationale a mis un point d'honneur à sanctionner lourdement les manifestations de racisme dans les stades ainsi que les clubs qui font preuve de passivité face à des supporters peu scrupuleux qui déploient, sans honte ni vergogne, des banderoles à caractère raciste. Et, soucieuse d'engager les fédérations nationales dans la lutte contre le racisme, la FIFA a également décidé de sanctionner celles qui feraient preuve d'inertie et d'immobilisme face à la discrimination raciale.

Peu avant le coup d'envoi de ce 102ème derby, la capitale éthiopienne Addis Abéba abritait la finale de la supercoupe africaine qui a mis aux prises l'équipe égyptienne d'Al Ahly et l'équipe tunisienne de l'Etoile. De géantes banderoles portant l'inscription « Non au racisme » ont été déployées dans le stade, c'est dire tout l'intérêt que la CAF porte à la lutte contre le racisme dans les terrains. Á l'heure du professionnalisme et du respect des critères internationaux de la FIFA, la FRMF gagnerait à se montrer intransigeante face à des supporters qui ont déjà été derrière deux sanctions (huis clos) pour leur club.

Peu avant son départ du Wydad, Lozano avait déclaré : « Le football marocain est pourri ». Lozano est de retour.

MC Oran - WA Tlemcen - 19/02/2007

Source : liberte-algerie

Honteux ! Ce qui s’est passé hier après-midi au coup de sifflet final de M. Djaballah l’est vraiment. Plus même. Ce qui a suivi, ce qui devait être un derby haut en couleur n’a finalement été que désolation. Son “théâtre”, le stade Zabana, une morne plaine, un lieu (plein) de haine.
Et c’est le moins que l’on puisse dire après la bagarre générale qui a été l’étincelle qui a allumé la mèche d’une bonne demi-heure de violence catégorie “hard”. Le climat était déjà très électrique après que pas moins de cinq expulsions et neuf avertissements ainsi que les multiples accrochages (Haddou-Kherris, Mezaïr-Boudjakdji, Meddahi-Tebbal…) eurent terni les “bonnes relations” orano-tlemceniennes durant le temps réglementaire. Mais dès l’ultime coup de sifflet du referee, Kherris, visiblement à bout de nerf, s’attaquera à Haddou. À ce dernier, qui reculait pour éviter l’agression caractérisée du capitaine du WAT, sont venus à la “rescousse” quelques joueurs du MCO. C’était suffisant pour faire exploser une bagarre générale entre joueurs et staff des deux camps, exception faite des entraîneurs Gomès et Slimani qui ont suivi la rencontre de la tribune pour défaut de licence.
Des scènes aussi choquantes que désolantes défileront ensuite sur le terrain de Zabana. Des joueurs tlemceniens mis à terre par leurs “voisins” oranais, des joueurs mouloudéens agressés sans leur propre “jardin” par leurs invités du jour, des coups de poing, des coups de pied, des courses poursuites pour qui assommera l’autre… Rien que du (très) scandaleux ! Même les poteaux de corner ont été utilisés pour “mieux frapper” son vis-à-vis. De la violence pure et dure, comme on en a vu très rarement à Zabana.
Comme si cela ne suffisait pas, à ce hooliganisme “entre joueurs” est venu s’ajouter celui des quelques supporters qui, après avoir escaladé la grille sécuritaire, se sont mis de la partie. Les éléments de la sûreté nationale ont dû ainsi faire de la gymnastique pour maîtriser toute cette meute en furie. Résultats des courses : des blessés dans les deux camps parmi les joueurs (Kherris, Mezaïr, Benkrama..) et les accompagnateurs et même dans le corps de la police où l’on nous a signalé un cas, et des arrestations par dizaine dans et aux abords du stade. Les jets de projectile divers sur la pelouse et aux alentours du temple d’El-Hamri et l’attaque des supporters mouloudéens sur la centaine d’inconditionnels widadis qui ont bravé le danger du déplacement n’ont ensuite donné qu’une allure plus sauvage et primate à cette rencontre.
Accosté à sa sortie du vestiaire, l’arbitre Djaballah confiera d’ailleurs à Liberté avoir tout noté, y compris “l’envahissement du terrain par quelques supporters”.
De quoi faire “peur” au MCO qui devra s’attendre à son “habituel” huis clos.

PSV-Arsenal: la crainte des débordements - 20/02/2007

source: AFP

Alexander Sakkers, le maire d'Eindhoven, ne cache pas son inquiétude vis-à-vis de la sécurité autour de la rencontre PSV-Arsenal, huitième de finale aller de la Ligue des Champions. Le match se déroule en plein carnaval et il redoute l'état d'ébriété des supporters. "Nous savons bien qu'un jour de carnaval, on lève plus le coude que d'autres jours", a-t-il déclaré.

Lille OSC - Manchester United - 20/02/2007

Source : Site RCL + L'Equipe + Sport.fr

Certains "supporters" de l'équipe de Manchester United étaient déjà à Lille hier. La soirée a été chaude : les policiers et militaires déployés autour de la gare Lille Flandres ont dû gérer plusieurs dizaines de crétins bien avinés et très agressifs. Les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs interpellations, notamment dans le Vieux Lille. Ça promet de bons moments en perspective ce soir autour de Bollaërt...

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Manchester Utd critique la sécurité

Un mouvement de foule, des supporteurs coincés contre une barrière, deux d'entre eux, dont un enfant, contraints d'être hissés au-dessus de cette barrière pour éviter d'être écrasés, ce sont les premiers éléments de récit dont dispose Manchester United qui a ouvertement critiqué les mesures de sécurité du stade Bollaert mercredi soir.

Selon le club, l'incident a débuté quand les responsables de la sécurité dans le stade ont fermé une barrière de sécurité que des supporteurs anglais avaient entrepris d'ouvrir car ils étaient coincés par un mouvement de foule. D'autres ont alors entrepris d'escalader la barrière, appelant à l'aide et provoquant le jet de grenades lacrymogènes par la police. Le gardien de Manchester United Edwin Van der Sar s'est plaint de troubles de la vision suite à cette initiative. Le club anglais a lancé un appel à témoins pour recueillir le récit d'incidents survenus dans les tribunes.





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Légers incidents au stade Bollaert

De légers incidents ont émaillé le match de Ligue des champions entre Lille et Manchester United quand une poignée de supporteurs anglais a escaladé les grilles de la tribune du stade Bollaert de Lens avant d'être refoulée par les stadiers et les CRS, qui ont utilisé des bombes lacrymogènes.

La police n'a procédé a aucune interpellation.

L'intervention des forces de l'ordre a permis d'enrayer l'échauffourée dans la tribune basse derrière le but où sont massés environ 3.500 supporteurs. Des CRS ont utilisé leur matraque et quatre fans du club anglais se sont retrouvés au sol.







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Ferguson : « Une réaction honteuse »

La fin de rencontre entre Lille et Manchester a été des plus controversés à la suite du but de Giggs. Si les Dogues ont fustigé l’arbitrage, Ferguson a déploré le comportement des adversaires et des supporteurs.

A sept minutes du coup de sifflet final, Manchester a pris l’avantage sur coup franc. Les Lillois, soutenus par leur public, ont fortement contesté la décision de l’arbitre d’accorder ce but.

Ferguson a été très mécontent de la réaction des joueurs et des fans, il l’a qualifiée de « honteuse » : « Après le but, la réaction des joueurs et des supporteurs a été des plus honteuses. Gary Neville a même été touché à la tête par un objet. On ne devrait jamais voir de telles choses dans un match de football ».

Vidéo : https://www.dailymotion.com/video/x19gva_lillemanu-crowd-disturbances




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L'UEFA enquête après les incidents à Bollaert

Le but controversé de Manchester United face à Lille a quelque peu occulté les incidents qui se sont produits dans les tribunes de Bollaert durant la rencontre. L'UEFA a annoncé qu'elle allait mener une enquête sur ces débordements qui se sont produits dans la partie réservée aux supporters anglais, indique la BBC. Les CRS ont même du intervenir et utiliser leur gazes lacrymogènes pour rétablir l'ordre. Selon toute vraisemblance, le nombre de supporters présents dans cette partie des tribunes était supérieur à la normale.

Manchester critique la police et la sécurité à Lens - 21/02/2007

Source : AFP

Manchester United a très vivement critiqué mercredi les mesures de sécurité dans le stade de Lens et l'action de la police à l'égard de ses supporteurs au début du match de Ligue des Champions la veille. Le club anglais a lancé un appel à témoins pour recueillir le récit d'incidents survenus dans les tribunes.

Selon le club, l'incident a débuté quand les responsables de la sécurité dans le stade ont fermé une barrière de sécurité que des supporteurs anglais avaient entrepris d'ouvrir car ils étaient coincés par un mouvement de foule. Deux supporteurs, dont un enfant, ont alors dû être hissés au-dessus de la barrière pour éviter d'être écrasés, a expliqué Manchester. D'autres ont alors entrepris d'escalader la barrière, appelant à l'aide, provoquant le jet de grenades lacrymogènes par la police vers les tribunes occupées par les supporteurs de Manchester United, selon le club. Un nouveau mouvement de foule se serait alors produit en sens inverse, des spectateurs tombant au risque d'être piétinés.

Le gardien de Manchester United Edwin Van der Sar s'est plaint de troubles de la vision suite à cette initiative.

Selon le Guardian, des supporteurs de Manchester munis de tickets achetés au marché noir auraient été autorisés à rentrer dans le stade dans la section réservée aux Anglais, alors que leur ticket était pour d'autres parties du stade.

"Nous avons reçu beaucoup d'informations de différentes sources mais nous souhaiterions recevoir d'autres détails de supporteurs qui étaient dans la zone concernée. Il est important d'établir exactement ce qui s'est passé", a déclaré un porte-parole de Manchester United.

Dans la presse britannique, l'incident est sévèrement commenté, le Guardian jugeant "miraculeux que personne n'ait été hospitalisé", tandis que le drame de Hillsborough a été évoqué. 95 supporteurs étaient morts dans ce stade anglais en 1989.

La tragédie avait débuté par un mouvement de foule qui avait coincé des supporteurs contre des barrières de sécurité depuis supprimées dans les stades anglais.

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La police accuse des Anglais

La police française a accusé mercredi les supporteurs de Manchester United d'avoir été responsables des incidents à Lens lors de la rencontre de huitièmes de finale de Ligue des champions de soccer mardi contre Lille, en entrant grâce à de faux billets.

"Des supporteurs anglais ont mis en vente de faux billets, ce qui a eu pour résultat de saturer la tribune qui leur était réservée", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Pas-de-Calais.

Selon la police, la tribune "Trannin niveau 0", derrière l'un des buts, a accueilli 5000 personnes alors qu'elle était prévue pour 3500.

D'après le témoignage d'un photographe de l'AFP, les incidents ont éclaté en première mi-temps alors que sous la pression de supporteurs situés plus haut, les personnes se trouvant en bas de cette tribune ont été compressées contre la grille qui barre l'accès au terrain.

Une partie de la grille a cédé, et les stadiers ont commencé à évacuer plusieurs personnes par cette brèche. Les CRS ont en revanche barré le passage et ont repoussé les supporteurs à l'aide des gaz lacrymogènes. La brèche a été colmatée par une chaîne et les policiers sont restés en faction devant la tribune Trannin.

"Pas le choix"

"Nous n'avons pas eu le choix, il a fallu intervenir. Dans la mesure où les fonctionnaires de police se sont retrouvés en opposition avec des éléments incontrôlés, ils ont dû faire usage de gaz lacrymogènes", a poursuivi le porte-parole.

"Etant donné la situation, on a sauvé les meubles. Au final il n'y a eu que des rixes sans conséquences, des arrestations de gens en état d'ébriété, et quelques supporteurs anglais blessés", a estimé la DDSP.

Neuf Anglais étaient toujours en garde à vue mercredi matin au commissariat de Lens, a-t-on appris de source policière.

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Lille pourrait être sévèrement sanctionné

Lille pourrait être sévèrement sanctionné par l'UEFA à la suite des incidents survenus lors de sa défaite 1-0 contre Manchester United en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions.

Les supporters des Red Devils ont affirmé qu'ils avaient été serrés contre une grille de protection mardi soir pendant le match.

L'UEFA a ouvert une enquête mercredi pour déterminer si des entorses à la réglementation sur la sécurité ont eu lieu. La Fédération européenne va également se pencher sur le comportement des supporters des deux camps, a précisé l'UEFA dans un communiqué.

L'affaire sera examinée lors de la prochaine réunion de la commission de discipline de l'UEFA le 22 mars.

L'UEFA, désormais dirigée par le Français Michel Platini, a adopté une ligne dure en matière de sécurité, expulsant récemment le club néerlandais de Feyenoord de la Coupe de l'UEFA en raison du comportement violent de certains de ses supporters en voyage à Nancy.

Mardi soir, le match entre Lille et Manchester s'est déroulé au stade Felix-Bollaert de Lens car le stade utilisé en championnat par le LOSC ne correspond pas aux critères de l'UEFA.

"Nous ne pouvons pas dire pour le moment quelle action la commission de discipline prendra, mais si elle trouve quelque chose contre Lille, ce pourrait être sévère", a déclaré le porte-parole de l'UEFA, Rob Faulkner, sur le site internet de la BBC.

La saison dernière, Lille avait disputé ses matches à domicile au Stade de France.

Peu après le début de la rencontre, des supporters de United ont été poussés contre une grille de sécurité destinée à empêcher les fans de pénétrer sur le terrain et les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes.

"Je pense que certains supporters ont pu réagir excessivement par rapport à la situation dans les tribunes mais la police a rendu la situation incontrôlable", a déclaré l'un des fans de Manchester, Mark Harrison, à son retour en Angleterre mercredi. "Ça m'a effrayé d'être témoin de ce genre de scènes."

United a précisé que les responsables du club avaient rencontré des membres de l'UEFA et de la Fédération anglaise après le match et qu'il allait remettre un rapport à l'UEFA.

AS Roma - Lyon - 21/02/2007

Source : Football.fr

Incidents lors de Rome-Lyon

Selon la Gazzetta dello Sport, des Ultras de la Roma ont jeté des fumigènes sur la tribune des visiteurs occupée par 2500 supporters lyonnais. Un geste imbécile désapprouvé par les autres tifosi gialorossi.

Lille OSC - MAN UTD suite

Source : CR LOSC

RDV est pris sur Lens en milieu d'après-midi pour le groupe lillois. Environ 80 unités. De nombreux anglais sont dispersés dans les bars de Lens.

Plusieurs accrochage entre quelques unités ont lieu dans et autour de notre café. Grosse présence policère n'empechant pas des petits contacts sporadiques. Départ vers le stade sur le coup de 19h45 après la fermeture du café. Sur la route nous menant au stade (sans flic) pas apperçu de reel groupe face à nous, néanmoins des petits contacts apparaitront avec certains anglais. Et cela continuera autour du stade jusqu'au coup d'envoi.

Fin du match nous retournons au café mais la police ne l'entend pas de cette oreille et disperse le groupe lillois. RAS.

A noter également qqs contacts entre une poignée de lillois et des anglais la nuit précédent le match, dans les rues de Lille.

LOSC - MAN UTD, Thuilot : "Un contre-feu" - 23/02/2007

Source : Eurosport

Le directeur général de Lille, Xavier Thuilot, estime que "l'influence de Manchester fait que le LOSC se retrouve accusé" après les incidents ayant émaillé le match de Ligue des champions, mardi au stade Bollaert de Lens. L'UEFA a ouvert une enquête et se prononcera le 22 mars.

XAVIER THUILOT, des incidents se sont produits mardi dans la tribune des supporteurs anglais et des billets contrefaits ont semble-t-il été retrouvés ?

X.T. : Oui, mercredi on a pris du recul et récolté des éléments objectifs à ce sujet. En coupe d'Europe il y a un dialogue entre les deux équipes sur les 5% du stade réservés à l'équipe adverse, ce qui a été fait avec Manchester United. Leurs places ont été envoyées il y a quelques semaines et après c'est au club adverse de s'occuper de la sécurisation de ces places. Normalement, les billets auraient dû être distribués aux supporteurs à leur arrivée au stade, à leur descente du bus, comme ça on évite la contrefaçon. Mais le club anglais les a diffusés il y a un mois. Résultat : de très bonnes contrefaçons ont permis à des supporteurs d'entrer dans leur tribune réservée. Nous avions un peu anticipé cela en laissant 1500 places volontairement invendues dans cette tribune pour absorber ce phénomène. Au final la tribune était chargée, mais pas surchargée.

Certains supporteurs anglais étaient donc dans le stade alors qu'ils n'auraient jamais dû y entrer ?

X.T. : Exactement. Et d'ailleurs les tabloïds n'ont pas souligné cela, mais tous les billets contrefaits étaient des billets de Manchester. On sait que des spectateurs anglais de catégorie C, les plus dangereux, se retrouvent à l'étranger parce qu'ils ne peuvent plus aller voir de matches en Grande-Bretagne. Ils étaient là mardi, la police les a vus, les a filmés.

Et que s'est-il passé exactement qui a provoqué l'intervention des forces de police ?

X.T. : Ces hooligans, qui sont presque organisés comme des para-militaires, ont créé une manoeuvre de diversion et des spectateurs ont été littéralement projetés contre les grillages en bas de la tribune. Mais il n'y a eu aucune panique, ça n'a pas été un phénomène de compression, ça a été plus un choc contre les grillages. D'ailleurs, une femme a eu une jambe cassée. C'est cette femme qui s'est retrouvée en une de tous les journaux dans les bras d'un stadier alors qu'elle était secourue. Mais dans le même temps, les supporteurs les plus dangereux ont tenté d'arracher des grilles. Il a donc fallu contenir une horde qui voulait envahir le terrain.

Manchester accuse pourtant le LOSC de n'avoir pas assuré correctement la sécurité ?

X.T. : Oui, dans la seconde qui a suivi la victoire, l'entraîneur de Manchester (Alex Ferguson) a allumé un contre-feu en accusant le LOSC, parce qu'en fait il sait très bien ce qu'il risque. On l'a vu avec Feyenoord, sanctionné très durement en raison du comportement de ses supporteurs (exclu de la Coupe de l'UEFA). Et là ce sont bien les supporteurs de Manchester qui ont provoqué les incidents. Ce contre-feu est le coeur du problème, ce n'est pas un problème d'organisation.

L'UEFA pourrait donc punir Manchester ?

X.T. : On ne travaille pas pour gagner ce match sur tapis vert mais pour que justice soit faite. A l'UEFA de placer le curseur mais on est clairement dans la même catégorie que Feyenoord.

L'instance européenne va examiner ce dossier le 22 mars. Etant donné votre version des faits on imagine que vous êtes confiant ?

X.T. : On n'est pas trop inquiet. Bollaert a reçu l'agrément de l'UEFA, qui avait déjà effectué trois visites de stade durant les matches de poule, et l'UEFA a validé la sécurité le matin même du match. Donc si l'UEFA nous sanctionne, elle se sanctionnera elle-même. Mais l'influence de Manchester auprès de l'UEFA et des grandes organisations fait que le LOSC se retrouve sur le banc des accusés. Si on ne fait rien on va en prendre plein la gueule parce que comme toujours, c'est ceux qui ont le plus gros tambour qu'on entend.

Prison ferme pour un nanceein - 24/02/07

source : republicain lorrain + L'Equipe

La preuve par l'image

Un supporter auteur de violences samedi dernier lors du match Nancy-Paris SG a été identifié et interpellé grâce au système de vidéosurveillance du stade. Le jeune homme, âgé de 26 ans et originaire de Strasbourg, avait asséné un coup de tête à un stadier et donné des coups de pied à un policier. Une plainte a été déposée par le club et par le stadier. Jugé en comparution immédiate hier, le supporter a été condamné à deux mois de prison ferme et cinq ans d'interdiction de stade.

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Argentine: Sportivo Italiano - Social Español - 20/02/2007

Source : Nuevo Diario de Santiago del Estero

La violence n’en finira donc jamais en Argentine. Surtout dans les divisions inférieures qui se déroulent à des heures et des jours inhabituels. La police a agi hier juste à temps et a évité un choc entre supporters lors de cette rencontre comptant pour la 5ème journée du tournoi de clôture de série B. Avant la rencontre les fans locaux ont tenté une embuscade contre leurs rivaux. Immédiatement, la police est intervenue en tirant des balles en caoutchouc. Une fois le calme rétablit, les visiteurs ont intégré leur tribune d’un soir, sous les insultes et les jets de projectiles.

La Zambie ne tolèrera pas les comportements violents des hooligans - 22/02/2007

Source : XINHUA

L'Association du football de Zambie (FAZ) a mis en garde les clubs de toutes les divisions dans le pays qu'elle ne tolérerait aucune conduite violente au cours des matches de cette saison, a rapporté jeudi le quotidien zambien Mail.

Le porte-parole de la FAZ Joseph Nkole a indiqué mercredi que l'association prendrait des sanctions sévères contre les clubs qui tolèrent les mauvais comportements de leurs fans.

M. Nkole a souligné que la FAZ a reçu plusieurs rapports sur la violence dans les stades l'année dernière et certaines équipes ont été sanctionnées par la suite.

Il a estimé que le football devrait être joué dans une atmosphère pacifique ajoutant qu'il n'y avait pas de place pour la violence dans ce sport.

"Nous avons demandé à tous les clubs d'assurer la sécurité dans les stades pour les joueurs, les autorités et les supporters. Nous voulons que tout le monde profite des matches", a-t-il souligné.

Il a indiqué que le gouvernement ferait son possible pour soutenir le football et demandé à tous ceux qui aimaient le football et au milieu d'affaire dans le pays de le faire également.

"Les clubs devraient prendre conscience que la responsabilité de la sécurité est une responsabilité tant pour l'équipe hôte que pour l'équipe visiteur et de la sorte, nous ne pouvons tolérer aucun trouble avant, durant et après les matchs", a signalé M. Nkole.

ETOILE ROUGE BELGRADE - PARTIZAN BELGRADE - 24/02/2007

Source : AP + SportYA + forums + LCN

Violence lors du derby serbe

Des bagarres « classiques » ont éclaté à 300 mètres du stade entre supporters rivaux qui se sont jetés des pierres et autres projectiles. Il y eu 13 blessés dont 8 policiers. 27 personnes ont été arrêtées après la partie qui a vu la victoire du Partizan, première fois depuis 6 ans.

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Émeute au centre-ville de Belgrade

En Serbie, des fans du Red Star de Belgrade ont provoqué une violente émeute au centre-ville de la capitale la nuit dernière.
Au moins 13 personnes ont été blessées et 27 autres ont été arrêtées.

Mécontents de la défaite de leur équipe, les supporters ont élevé des barricades avec des poubelles avant d'être chargés par la police montée.

Un policier se trouve parmi les blessés. Une personne a été sérieusement touchée aux yeux par l'explosion d'une fusée éclairante.














Vidéo : http://lcn.canoe.com/cgi-bin/player/video.cgi?file=20070225-092605&link_nouvelle=http://lcn.canoe.com/lcn/infos/lemonde/archives/2007/02/20070225-092605.html&link_archive=/lemonde/&type_archive=Le Monde&alt=

Atlético Madrid - Real Madrid - 24/02/2007

Source : Radinrue + Sport.es

Graves violences à l’ouverture du derby madrilène

De graves violences ont éclaté à Madrid provoqués par les supporters de l’Athlético Madrid avant le match contre le Real Madrid.

Des voitures de journalistes ainsi que des unités mobiles de police garées dans la zone réservée à la presse dans le stade Vicente Calderón ont été dégradées.

Ces incidents ont donné lieu à plusieurs charges de police aux alentours du stade au moment même où l’équipe rouge et blanche arrivait.

Jesus Gil Marin, conseiller délégué de l’Athlético Madrid, a fait connaître son regret devant de tels évènements à l’ouverture du derby madrilène.

Un porte-parole des urgences de Madrid a déclaré que les incidents ont fait 17 blessés légers, dont 6 qui ont été transférés dans les hôpitaux de la capitale pour faire des examens.

Plus de 500 policiers étaient mobilisés et un hélicoptère affrété.

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Une barrière située dans la tribune des supporters radicaux Frente Atlético a cédée sous le poids des supporters. 2 fans ont fait une chute sans se blesser.

France: Trois blessés par balle - 25/02/2007

Source : L'Equipe

Deux joueurs et un entraîneur ont été légèrement blessés par balle, samedi en fin d'après-midi, lors d'une bagarre pendant un match au stade de Marville à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. Les jours des trois personnes, touchées aux membres inférieurs, ne sont pas en danger.

Selon la police, « suite à une décision sur le terrain, un joueur sanctionné a fait appel à ses amis de la cité Lénine (une cité d'Aubervilliers), et le match a tourné à la bagarre générale, avec usage de lattes, couteaux et arme à feu ». Quatre personnes ont été interpellées.

Le Parisien rappelle qu'en janvier, un affrontement armé avait deux blessés sur un autre stade du département, à Romainville.

1. FC Lok Leipzig - SSV Stötteritz – 24/02/2007

Source : Leipziger Volkszeitung

Deux semaines après les graves incidents en coupe entre Lok et le FC Erzgebirge (39 policiers blessés), la rencontre contre le SSV Stoetteritz (2:0) s’est déroulée dans le calme. La rencontre était surveillée par une centaine de policiers. Six supporters ont été arrêtés et interdits de stade. "Nous sommes rentrés à nouveau dans la normalité. L'ambiance avant et dans le stade était bonne et paisible " a déclaré l’entraîneur du Lok.

FC Luzern - FC Zürich - 24/02/2007

Source : Zisch

Du point de vue de la police, le bilan est bon. Les excès tant redoutés autour de cette rencontre ont été évités. Deux spotters de Zürich étaient venus renforcés les policiers locaux. Cependant des dégradations ont été signalées par le service des chemins de fer de la ville de Luzerne, le montant des dégâts étant inconnu. Environ un millier de fans du FCZ ont effectué le déplacement à Luzerne à bord d’un train spécialement affrété pour l’occasion. Les fans visiteurs ont été étroitement surveillés par la police à leur descente du train et jusqu’au stade. Idem au retour. Pas d’autres incidents n’ont été notifiés.

Hannover 96 - Borussia Dortmund - 24/02/2007

Source : DPA

Ravage d’un car de supporters

La police de Bielefeld a annoncé avoir arrêtée sept supporters du Borussia Dortmund qui ont ravagé un car les transportant après un match perdu 4-2 contre Hannovre. Les supporters ont jeté des bouteilles et cassé une vitre du car sur le chemin du retour. Le chauffeur a arrêté son car sur une aire de repos et a refusé de reprendre la route. La police est intervenue pour calmer les 50 fans présents et a interpellé sept d’entre eux.

1.FC Dynamo Dresden - VfL Osnabrück – 24/02/2007

Source : DPA

Cinquante hooligans masqués ont menacé les joueurs du Dynamo. Ils ont invectivé plusieurs fois les joueurs et tiré des coups de feu en l’air avec des pistolets d'alarme. L'attaquant du Dynamo, Marco Vorbeck : « Je n’ai jamais vécu quelque chose de ce genre ».

Le président du Dynamo a pour sa part dit : « chaque supporter a le droit de s’exprimer, mais ont ne peut pas cautionner ce genre d’agissements ». L’équipe du Dynamo menace de boycotter le prochain match contre Fortuna Düsseldorf en guise de contestation. Lors de l'incident, une équipe de caméra du Mitteldeutschen Rundfunks MDR a été aussi menacée par les supporters.

SK Beveren - SK Lokeren - 17/02/2007

Source: mail

Les lads de Lokeren ont attaqué le car de leurs propres joueurs après la défaite contre le grand rival, Beveren. Des pierres et des bouteilles ont été lancées. Des vitres ont été brisées. Il y eu également un accrochage avec des stewards ainsi que des turcs. A l’arrivée de la police, les lads de Lokeren quittèrent la place.

Aberdeen - Celtic - 17/02/2007

Source : Mail

Aberdeen Soccer Casuals Vs Celtic Soccer Crew

30 CSC + 10 lads des Bohemians Dublin se déplacèrent à Aberdeen.

Le groupe décide de squatter un bar en dehors de la ville. Après une heure environ, 2 éclaireurs des ASC ont approché les CSC et leur ont demandé s’ils voulaient un contact.

Après 20 minutes, 30 ASC arrivent. Un face à face éclate durant 5 à 10 minutes. Le Celtic repousse Aberdeen au fond du parking du bar, Celtic est au top.

Deux cars de police arrivent ainsi que des voitures. La police met les CSC dans des bus de la ville en les escortant. Aberdeen téléphone pour féliciter les CSC, pour leur nombre mobilisé et pour le résultat.

Aucune arrestation parmi les deux camps. 1 CSC blessé à la tête après avoir reçu une canette de bière lancée par les ASC.

Belle journée. Bon résultat.

CSC-Dirty Bastard Club

Suisse hockey: Genevois tabassé aux Vernets - 26/02/2007

Source : TDG

Qui sont les supporters genevois de hockey? Les Irréductibles Grenat ont entre 18 et 25 ans. Le groupe s'est formé en 2002. Les Hell's Eagles réunissent des jeunes âgés entre 16 et 18 ans.

Christian Ramel assure que les incidents sont rares. «Ces dernières années, la police n'a jamais dû intervenir contre eux avec des lacrymos ou des balles en caoutchouc comme à Zurich ou au Tessin.» Il n'empêche, en janvier, des supporters ont brisé une vitre dans une patinoire adverse et une stadière, bousculée, s'est blessée en tombant dans les gradins.

Autre cas le 15 septembre contre Berne aux Vernets: trois fans locaux ont insulté les visiteurs. Résultat: un Genevois a été tabassé dans les couloirs. Le provocateur a reçu une interdiction de patinoire de deux ou trois ans. «70% des supporters du canton ne posent pas de problème», dit le spotter. L'alcool aidant, les autres sont susceptibles de provoquer ou participer à une bagarre, de jeter des projectiles ou de commettre des déprédations.

«A peine une dizaine peuvent être considérés comme des hooligans purs et durs.» Les infiltrations politiques sont régulières. «En septembre, les supporters nous ont signalé que des jeunes d'extrême droite faisaient de la propagande. Nous sommes intervenus, ils sont partis. Entre 1985-90, il y avait même des fans d'extrême gauche, mais aujourd'hui les groupes se revendiquent apolitiques.»

La task force Hooligans s’entraîne à Berne - 26/02/2007

Source : TDG

. Des policiers genevois en civil se forment pour traquer le hooliganisme en vue de l’Euro 2008.

. Une loi, entrée en vigueur au début de l’année, serre la vis en matière de violences et de déprédations.

. A Genève, seule une minorité de supporters entre dans la catégorie des «purs et durs».

Les hooligans seront surveillés de près au Stade de Genève durant l'Euro 2008. De quoi éviter les débordements? 1 mètre 93 et 110 kilos d'autorité, Christian Ramel veut le croire, «à condition de se préparer le plus tôt possible».

Sorte d'armoire à glace à moustache, le chef de la cellule genevoise antihooligans fera partie des policiers en civil chargés d'étudier les supporters violents des mois avant leur venue. Durant les rencontres, la task force, en cours de constitution, devra surveiller dans le stade les moindres comportements dangereux. Samedi, Christian Ramel et Stéphane Monbaron se sont entraînés à Berne en escortant quelque 200 fans du Genève-Servette Hockey Club (GSHC).

Rendez-vous à 16 h 15 aux Vernets. Trois cars de supporters, des dizaines de litres de bière, des chants rauques et des écharpes grenat. Ni le vent ni la pluie n'ébranlent leur enthousiasme. Ce soir, le duo de gendarmes endosse un rôle de spotter, «soit un policier d'un canton se rendant dans un autre canton ou un autre pays». Ils saluent quelques supporters et la quinzaine de membres de la sécurité du GSHC. «Les fans ont de la munition aujourd'hui», ricane l'un d'eux en voyant défiler sous ses yeux les packs de Cardinal. Les chauffeurs restent placides. L'habitude sans doute. Les moteurs s'allument, les bus quittent Genève, la fête peut commencer. Et glou et glou et glou.

Torche interdite

Derrière eux, les spotters roulent en voiture banalisée: «Pris individuellement, ils sont tous sympas, mais il faut toujours se méfier de l'effet de groupe», soutient Stéphane Monbaron. Son collègue le répète à l'envi: il a un «très, très, très bon contact» avec les groupes de fans.

Le bus s'arrête près d'Yverdon. Un rideau de supporters guillerets urinent en chantant contre un mur. D'autres allument une torche, agitent une banderole et collent des autocollants du club sur les lampadaires. Une bière et ça repart. Vers 19 h, le convoi arrive à l'Arena de Berne. Odeur de frites et de bratwurst. Près de 17 000 spectateurs en délire, des pom-pom girls sautillantes et, sur la glace, des hommes déguisés en ours patinent à côté d'étincelantes voitures publicitaires.

Dans le public, non loin d'un drapeau représentant un doigt tendu bien haut, un fan local allume une torche: «C'est interdit, peste Christian Ramel. La torche atteint 2000 degrés, si elle tombe, elle peut défigurer quelqu'un.» Avec les Genevois venus en voiture, les fans du GSHC avoisinent les 400. Stéphane Monbaron disparaît dans la foule: «Le but est d'observer sans être vu, de recueillir des infos et de prévenir les incidents.» Son collègue a une autre stratégie, sa présence doit être visible, donc dissuasive.

«Je t'explose la gueule»

Le match bat son plein. Un supporter ivre ne tarde pas à provoquer ses propres camarades. Le système d'ordre du club, la sécurité bernoise et Christian Ramel interviennent. «T'es pas mon père, s'énerve l'intéressé. Tu ne me touches pas ou je t'explose la gueule.» Le staff reste calme et l'agité finira par être évacué de l'enceinte.

Fidèles au club, Patricia et Danielle sont furax. «Il devrait y avoir plus de spotters avec nous et il faudrait interdire l'alcool, soutiennent les deux quadragénaires. Il y a trop de provocations dans les gradins.» La perception varie avec les générations: «Dans l'ensemble, ça va», commentent les plus jeunes, comme Nicolas Riva et Carole Klaus: «A part bien sûr quand on affronte Lausanne.»

Malgré l'enjeu, les joueurs se comportent plutôt bien. «Cela conditionne les spectateurs, précise Christian Ramel. C'est un match hypercalme.» Quelques minutes avant la fin de la rencontre, les Genevois frisent l'égalisation. Mais l'arbitre n'accorde pas le but. Les insultes pleuvent. «A chaque fois, on se fait voler», s'emporte Christophe. Le match est terminé, les fans déçus par la défaite (2-1) rejoignent les cars surveillés par une haie de policiers locaux en casque. Eméché, un supporter hurle: «Je me suis fait bastonner trois fois par des Bernois.» Maîtrisé par l'équipe de sécurité du club, le jeune en veut au monde entier.

Le match retour de demain s'annonce-t-il dangereux? «C'est les Bernois qui cherchent, même quand ils viennent à Genève, estime Christophe. Nous, on ne provoque pas. Mais s'il le faut, on sait répondre!»

St. Mirren - Motherwell - 20/02/2007

Source : ITK

SS vs LSD

Autour de 10-15 jeunes ont voyagé à Paisley la nuit passée.
St Mirren ayant le même nombre de gars mais ne se montre pas au rendez-vous fixé après le match, mais rencontre tout de même les SS en contre bas de la station.
De bons coups échangés de part et d’autre. La police arrive rapidement forçant les deux groupes à se séparer à coups de matraques et à l'aide de leurs fourgons. Pas de victoire. Cela aurait été bon si St Mirren s’était montré au rendez-vous fixé !

MU encore très en colère - 26/02/2007

Source : L'Equipe magazine

Hier matin, 10 heures, station de métro de Hammersmith, à dix minutes à pied de Craven Cottage, où, à l’heure de l’apéro, United est l’hôte de Fulham...

Jonathan et sa bande étaient déjà à Lens mardi, et ils se sont levés à 4 heures ce matin pour rejoindre l’ouest de Londres. Le journaliste français en prend plein les oreilles. Il n’a pas besoin de dictionnaire: "Fucking Frenchmen!" "Fucking Lille!" "Fucking stadium!" "Fucking police!"... Consultant en marketing à Oldham, Jonathan, trente huit ans, calme les troupes. Il dit vouloir profiter du magnétophone qui se tend "pour que les Français comprennent la colère des fans de MU."

"Nous sommes encore sous le choc, attaque-t-il. Je suis Manchester United partout depuis vingt ans et je n’ai jamais été humilié comme à Lens. Jamais, y compris à Liverpool, où on va samedi prochain. Et, pour pourtant, les Scousers, ils ne peuvent pas nous voir! D’abord, la tribune des visiteurs du stade de Lens est une honte. C’est une cage pour animaux. Et quand tu traites les gens comme des animaux, parfois, ils peuvent se comporter comme des animaux. Ce sont les explications données par les dirigeants de Lille qui nous rendent furieux. Ils parlent de hooligans dangereux. Il n’y avait pas de hooligans, juré! Des mecs bourrés? Oui, et alors? C’est une raison pour nous pousser sur des grilles au risque de mourir étouffés? C’est une raison pour que la police tape sur des femmes et balance des grenades lacrymogènes dans le tas? Avec nous, il y avait le fils d’Alex Ferguson et le père de Gary Neville. Ils vont témoigner à l’UEFA. Lille va morfler."

Le match retour? "Les supporters de Lille seront bien accueillis, assure Jonathan. Ils n’ont rien à craindre. Mais les joueurs et l’entraîneur n’oublieront jamais les huées qui les attendent. Même les "bébés de Mourinho" n’avaient pas osé pleurnicher quand Thierry Henry leur avait marqué le même coup franc (en décembre 2004) que Ryan Giggs." Ce coup franc, le Gallois le raconta à nouveau à la télévision : "L’arbitre m’a demandé si je voulais attendre son coup de sifflet pour que le mur soit à distance. Je lui ai répondu que non. Rooney m’a posé le ballon et j’ai tiré, voilà tout."

Sir Alex Ferguson a quant à lui ironisé sur la réclamationdu LOSC auprès de l’UEFA : "Lille a un sérieux problème, raillait-il. Les règles sont les mêmes pour tout le monde. On a le droit de se plaindre mais pas de faire arrêter le jeu et de quitter le terrain. Si cela nous était arrivé, moi, j’aurais été furieux après mes défenseurs. Il me semble évident que l’UEFA sanctionnera les Lillois pour leur comportement antisportif."

Tandis que ses dirigeants continuent de monter leur dossier "très épais", paraît-il et de faire valoir notamment "la mauvaise qualité des billets, aisément falsifiables", Ferguson ne consent qu’un regret. Celui que ses joueurs n’aient pas... profité des palabres pour "jouer vite la touche et aller marquer un deuxième but".

EURO 2008: les cantons hôtes prêts à utiliser Hoogan - 27/02/2007

Source : ATS

Les cantons qui accueilleront des matches de l'EURO 2008 pourront utiliser la nouvelle base de données Hoogan, dans laquelle sont répertoriés les supporters jugés violents selon la nouvelle législation. Les autres suivront d'ici la fin de l'année.

Depuis le 1er janvier, les autorités cantonales peuvent prononcer des mesures contre les hooligans, allant de l'interdiction de périmètre à la garde à vue préventive. Ces mesures sont inscrites dans le système Hoogan, qui dès le 1er mars sera opérationnel à Genève, Berne, Bâle et Zurich, a dit Guido Balmer, porte-parole de l'Office fédéral de la police.

D'ici la fin de l'année, les autres polices cantonales et le corps des gardes-frontière pourront aussi y avoir accès, afin que le système puisse déployer tous ses effets lors de l'EURO 2008, a précisé M. Balmer. Hoogan contiendra également des informations fournies par d'autres Etats.

D'ici la fin juin, la base de données sera en outre complétée sur la base des interdictions de stade déjà existantes en Suisse et prononcées par les clubs de football ou de hockey. Mais selon la nouvelle loi, seules les interdictions qui résultent d'actes de violences "bien documentées" seront inscrites dans Hoogan, a souligné le porte-parole.

L'interdiction de périmètre prévue par la nouvelle loi permet aux autorités cantonales de définir une zone beaucoup plus large que celle du stade et dans laquelle une personne ayant fait preuve de violence lors d'événements sportifs n'ose pénétrer.

La nouvelle loi prévoit par ailleurs la saisie de matériel, l'interdiction de se rendre dans un pays donné, l'obligation de se présenter à la police et la garde à vue préventive de maximum 24 heures. Ces nouvelles mesures seront appliquées à des jeunes dès l'âge de douze ans, sauf pour la garde à vue qui est prévue dès quinze ans.