Saison 13/14 - Décembre

Allemagne : Affrontements entre fans du Hertha et de Magdebourg - 22/12/2013

Source : http://www.tagesspiegel.de

Samedi matin, 200 fans de Berlin en déplacement au Borussia Dortmund ont croisé leurs homologues du FCM.

Les supporters du Hertha Berlin et de 1. FC Magdeburg, se sont affrontés à la gare de Magdebourg provoquant un arrêt du trafic ferroviaire durant 40 minutes. Un conducteur de train a également été attaqué. La police a ouvert une enquête et va exploiter les bandes de surveillance de la gare.

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Fortuna Düsseldorf - 1. FC Köln - 22/12/2013

Source : http://www.rp-online.de

A quelques centaines de mètres du stade, les supporters des deux équipes se sont lancés des fusées, des fumigènes et des pétards mais la police a tenu à bonne distance les deux camps. Dans le stade, il y a eu quelques légers troubles avec des sièges arrachés. Un fumigène a aussi été lancé depuis la tribune des 6.500 fans de Cologne sur le public local. Un millier de policiers étaient mobilisés.

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FC Grün-Weiß - BSG Chemie Leipzig - Tournoi indoor - 21/12/2013

Source : http://www.mz-web.de

Les supporters des deux équipes se sont battus lors de ce 17ème tournoi indoor de Wittenberg. Selon les organisateurs une centaine de durs venue de Leipzig était présente dans les gradins. Un total de 13 personnes ont été blessées lors des affrontements, dont quatre policiers, a dit Steffen Kind, porte-parole de la police de Dessau. La police a été contrainte d'utiliser leurs matraques et du gaz au poivre. Les 600 fans de Chemie Leipzig ont été raccompagnés à leurs bus avant la fin du tournoi.

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Borussia Mönchengladbach - VfL Wolfsburg - 21/12/2013

Source : http://newsticker.sueddeutsche.de

Avant le match, la police a renvoyé à Mönchengladbach, un bus à étage de 90 supporters du Borussia. Lors de la fouille, les policiers ont trouvé de nombreux fumigènes.

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Free fight - 21/12/2013

Source : forums

Standard Liège (Belgique) vs NAC Breda (Pays-Bas)
Le groupe de NAC ne s'est pas présenté

Russie: Free fight - 21/12/2013

Source : forums

Yeakaterinburg vs Chelyabinsk
38 vs 38

Georgie: Merani Samtredia - Torpedo Kutaisi - 19/12/2013

Source : youtube

Pologne : 11 hooligans des Sharks du Wisła Cracovie condamnés pour meurtre - 23/12/2013

Source : http://krakow.naszemiasto.pl



Huit hooligans du Wisła Cracovie, appartenant à l'une des pires bandes du pays (plus de 500 hooligans répertoriés), les "Sharks", ont été condamnés à des peines de 8 à 10 ans de prison pour meurtre, trois autres ont eu du sursis. Ils étaient accusés d'avoir tué Tomasza C., leader des hools rivaux du KS Cracovie, le 17 janvier 2011. Ce dernier a été massacré de 64 coups de machettes, couteaux et tournevis. La guerre que se livre les hools des deux clubs a fait plusieurs morts lors de la dernière décennie. A l'annonce du verdict, les hools sont restés décontractés, posés avec un sourire en coin laissant deviner la folie qui les anime.

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France : un supporter auxerrois condamné pour avoir arboré des signes xénophobes à Lens - 25/12/2013

Source : http://www.lavoixdunord.fr

Un Auxerrois de 22 ans a été condamné la semaine dernière par le tribunal de Béthune à cent jours-amende pour avoir pénétré dans le stade Bollaert-Delelis en état d’ivresse et y avoir porté un tee-shirt comportant l’inscription « S.S. » et leur devise.

Les faits remontent au 17 août, lors du match Lens – Auxerre. Le jeune homme était venu supporter son équipe avec d’autres supporters. Un fonctionnaire de police lensois participant au service d’ordre lors de ce match observait les ultras auxerrois lorsqu’il a aperçu le jeune homme qui portait un tee-shirt arborant la devise d’une mouvance xénophobe. Il l’a ensuite vu retirer son tee-shirt pour dévoiler des tatouages rappelant également l’appartenance à une mouvance nazie. Le fonctionnaire prenait alors des photographies. Et l’aurait aperçu en train de faire le salut hitlérien.
L’Auxerrois était interpellé, en état d’ivresse, et conduit au commissariat de Lens pour y être placé en garde à vue. Il en ressortait le lendemain avec une convocation en justice en date du 16 décembre pour y répondre de faits réprimés par le code du sport.
Frappé d’une interdiction administrative de stade depuis ces faits, le jeune Auxerrois s’est présenté au tribunal de grande instance de Béthune la semaine dernière. « Au regard de la gravité du préjudice, les S.S. ayant participé à l’extermination et à l’exportation des juifs durant la Seconde Guerre mondiale », expliquait leur avocat, deux associations s’étaient constituées partie civile, SOS Racisme et l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), représentées à l’audience par Me Jean-Bernard Geoffroy. Le jeune homme ne contestait pas le fait d’avoir été ivre et d’avoir porté ce T-shirt et ces tatouages. Il reconnaissait également son appartenance à une mouvance skinhead. Il niait néanmoins à l’audience avoir fait le salut hitlérien. Me Geoffroy faisait plus tard le point sur cette audience. « Il est nécessaire que ce type de comportement ne soit pas banalisé. Les manifestations sportives ne doivent pas être le théâtre de tels comportements, qui doivent être réprimés. Quelqu’un qui reconnaît son appartenance à la mouvance skinhead ne peut pas en ignorer la portée et la signification. La déclaration de culpabilité est importante pour lutter contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. »
Le parquet avait requis une peine de deux mois d’emprisonnement. Le tribunal a finalement condamné l’Auxerrois à cent jours-amende à cinq euros pour avoir pénétré en état d’ébriété dans une enceinte sportive et pour y avoir introduit ou porté des objets rappelant une idéologie raciste ou xénophobe.

L’UEJF salue cette condamnation

L’UEJF, association créée en 1944 par un groupe d’étudiants juifs issus de la Résistance, a évidemment salué la condamnation de ce supporter auxerrois pour son attitude raciste. Elle regrettait néanmoins que le jeune homme n’ait pas été poursuivi pour le incitation à la haine raciale à la suite du salut nazi. Le président de l’UEJF, Jonathan Hayoun, concluait dans un communiqué : « Sa condamnation est un message fort envoyé aux supporters de toute la France qui veulent faire des stades des zones de non droit, le terrain de jeu des néonazis. »
Enfin, Me Geoffroy soulignait : « Nous pouvons au contraire saluer les supporters lensois qui ne manifestent pas de forme de racisme ou de xénophobie. »

Italie : Le Capo de la Juve tabassé - 24/12/2013

Source : http://www.sofoot.com

Dans la nuit du 23 au 24 décembre, le Capo de l'un des groupes d'ultras de la Juventus de Turin a été battu à coup de gourdin dans la cour de son bar, également QG d'une frange des supporters de la Vieille Dame.

La victime, Umberto Toia, 48 ans, a été hospitalisé dans un état grave et souffre de multiples fractures au visage et aux jambes, mais ses jours ne seraient pas en danger selon la presse italienne.

À l’heure actuelle, la police travaille sur l'hypothèse d'une embuscade liée à un règlement de comptes dans le milieu des tifosi.

France : Croix - Sedan - 21/12/2013

Source : http://www.lavoixdunord.fr

Le match Croix – Sedan dégénère : « une cinquantaine d’abrutis ont arraché les grillages », 10 000 euros de dégâts

« C’est triste mais, avec le recul, on est presque soulagés qu’ils aient marqué dans les dernières minutes, lâche, un brin fataliste, Patrice Weynants, président de l’Iris. Sinon, on se demande ce qui se serait passé… » Car les supporters ardennais n’ont pas fait dans la demi-mesure. Tout au long de la rencontre, les insultes et gestes déplacés ont fusé à l’encontre des joueurs croisiens et des arbitres. Mais, bon, on dira que cela fait partie du jeu… Mais ce qui fait bondir le président Weynants, ce sont les dégradations commises à l’issue de la rencontre. « Attention, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac… Il n’y avait qu’une cinquantaine d’abrutis passablement éméchés qui, après avoir jeté des projectiles sur le terrain pendant le match, ont arraché les grillages de protection du couloir des joueurs et les ont piétinés. » D’après le président, les dégâts sont considérables. « On attend un devis mais ça devrait avoisiner les 10 000 €. » Cette fin de rencontre chaotique a nécessité la sécurisation des abords du stade. Les stadiers et policiers présents ont dû être épaulés par d’autres forces de l’ordre (CRS, BAC, police nationale) pour escorter les supporters sedanais jusqu’à leurs bus.
Hier, on apprenait que le maire de Croix avait l’intention de déposer plainte dans les jours qui viennent. De leur côté, le délégué de la fédération et les arbitres ont rédigé un rapport sur les événements (et notamment les jets de projectile). « J’espère qu’ils seront lourdement sanctionnés, peste Patrice Weynants qui promet de prendre un avocat. Je veux aller jusqu’au bout. »

France : Fumigènes pendant ASSE-Bastia : 50 000 euros d’amende - 19/12/2013

Source : http://www.leprogres.fr

Le 28 septembre dernier, lors de la réception de Bastia et l’inauguration de la nouvelle tribune Jean-Snella, de nombreux fumigènes avaient été allumés par certains supporters stéphanois.

La commission de discipline de la Ligue a rendu son verdict, mercredi soir. Le club stéphanois échappe au huis-clos, tout comme les vrais supporters, mais écope de 50 000 euros d’amende.

Une sanction que les responsables de l’ASSE n’ont pas souhaité commenter. Il est vrai que deux autres dossiers sont encore en suspens.

Mercredi, la même commission a étudié celui concernant les incidents survenus lors du derby le 11 novembre. Elle a mis sa décision en délibéré.

Le 16 janvier, elle jugera d’autres incidents mettant en scène à nouveau des supporteurs stéphanois lors du déplacement à Nice le 24 novembre.

ASSE : Sans supporters à Cannes - 24/12/2013

Source : http://www.lequipe.fr

L'AS Saint-Etienne «regrette» la décision de la préfecture des Alpes-Maritimes d'interdire à ses supporters d'assister au 32e de finale de Coupe de France à Cannes (CFA), le 4 janvier. Dans un communiqué, le club «déplore que cette décision ait pour effet de sanctionner tous les supporters sans discernement». Il précise que le dossier a été transmis à l'avocat des Verts. Mardi dernier, la préfecture avait suggeré à la FFF de délocaliser la rencontre pour des raisons de sécurité.

Dans le collimateur

Les supporters stéphanois étaient interdits de déplacement par la LFP jusqu'à la fin de l'année 2013, après les incidents survenus le 24 novembre dans les tribunes de l'Allianz Riviera avant Nice - Saint-Etienne (0-1, 14e journée). Les Ultras, tels que les Magics fans ou les Green Angel (auto-dissous en début de saison), sont dans le collimateur des pouvoirs publics.

L'arrêté préfectoral prononce «l'interdiction de stationnement, de circulation sur la voie publique et d'accès au stade Coubertin à toute personne se prévalant de la qualité de supporters de l'AS Saint-Etienne, ou se comportant comme tel».

France : les supporteurs niçois et stéphanois échappent à la prison ferme - 26/12/2013

Source : http://www.leparisien.fr

Des peines de prison avec sursis assorties d'interdictions de stade ont été infligées aux sept supporteurs stéphanois et niçois qui comparaissaient jeudi en correctionnelle à Nice (Alpes-Maritimes). Ils devaient répondre de violences avant un match entre leurs deux clubs de football de Ligue 1 à Nice le 24 novembre dernier.

Les deux prévenus, l'un stéphanois l'autre niçois, qui risquaient les peines les plus lourdes ont finalement écopé de six mois avec sursis et deux ans d'interdiction de stade. Le ministère public avait requis à leur encontre cinq mois ferme, deux ans d'interdiction de stade et 750 euros d'amende. Ils avaient été placés en détention le 5 décembre à l'issue d'une comparution immédiate.

Un délibéré plutôt clément

Conformément aux réquisitions du procureur, quatre autres supporteurs stéphanois comparaissant libres, mais placés sous contrôle judiciaire strict, ont écopé de peines de quatre à six mois de prison avec sursis, d'une amende de 750 euros et d'une interdiction de stade de 12 à 18 mois. Ils devront en outre effectuer 170 heures de travaux d'intérêt général.

Une peine d'amende de 300 euros a été infligée au dernier Stéphanois, soupçonné d'avoir jeté une bouteille de soda en plastique vers les supporteurs adverses. Six mois de suspension de stade et 750 euros d'amende avaient été réclamés à son encontre par le ministère public.

Ces violences avaient fait huit blessés parmi les stadiers et entraîné la dégradation de quelque 200 sièges dans le stade flambant neuf de l'Allianz Riviera. Les sept hommes, âgés de 19 à 26 ans, ont tous reconnu à l'audience des violences et/ou des dégradations au sein de l'enceinte sportive.

Une audience civile destinée à déterminer les dommages et intérêts à verser aux parties civiles a été fixée au 15 avril 2014. La Fédération française de football, la Ligue professionnelle de football et la ville de Nice ont été déclarées recevables en qualité de parties civiles, contrairement à l'AS Saint-Etienne et à l'OGC Nice, les deux clubs, qui ont été déboutés.

Werder Bremen - Bayer Leverkusen - 21/12/2013

Source : Mail (merci à l'expéditeur)

Des incidents ont éclaté avant le match, à l'arrivée des fans de Leverkusen au stade. La police a utilisé matraques et gaz au poivre pour tenter de contenir les supporters.

Traduction Underground Fans

Les «barras bravas», acteurs ultras violents des stades latino-américains - 27/12/2013

Source : http://www.20minutes.fr

Les violences des supporteurs latino-américains ont encore fait des ravages cette année, polarisant l'attention des autorités sur les "barras bravas", groupes d'ultras très organisés, générateurs de revenus et parfois au centre d'enjeux politiques.

Les violences des supporteurs latino-américains ont encore fait des ravages cette année, polarisant l'attention des autorités sur les «barras bravas», groupes d'ultras très organisés, générateurs de revenus et parfois au centre d'enjeux politiques.

Pour le seul Brésil, l'année 2013 a déploré la mort de 30 personnes dans des violences liées au football, soit seulement une de moins que le record de 2011. Un constat préoccupant à quelques mois de la Coupe du monde, en juin et juillet prochains.

Début décembre, une bagarre lors d'un match du Championnat du Brésil, survenue deux jours après le tirage au sort des poules du Mondial, avait fortement marqué les esprits. Des images montraient des personnes ensanglantées gisant au sol et sur lesquelles s'acharnaient leurs agresseurs.

En vidéo les récents affrontements entre les supporters de l'Atlético Paranaense et ceux de Vasco de Gama au Brésil.

En Argentine, également réputée pour être le théâtre de fréquentes violences dans les stades, neuf personnes ont été tuées après les 12 de 2012, conduisant les autorités à annuler jusqu'à nouvel ordre les déplacements des «hinchas» («supporteurs», ndlr) à l'extérieur.

Il y a à peine dix jours, deux supporteurs du club argentin des Newell's Old Boys, l'équipe du franco-argentin David Trezeguet, ont été tués par balles par un partisan du club rival de Rosario Central.

D'autres décès ont été enregistrés en Colombie, au Paraguay et au Pérou, ainsi que des blessés en Uruguay, en Equateur et au Chili.

Le football, «vitrine» de la violence en Amérique latine

Pour le sociologue uruguayen Leonardo Mendiondo, le football latino-américain est «une vitrine» de la violence sociale du continent, qui frappe les exclus de la croissance de ces vingt dernières années.

Mais nombre d'observateurs relèvent que ces violences sont souvent planifiées et coordonnées par les «barras bravas», ou «torcidas organizadas» au Brésil. Ces groupes de supporteurs ultras, connus pour l'ambiance indescriptible qu'ils impriment à certaines rencontres, recrutent en marge de la société et offrent un mode d'expression à des jeunes en situation d'exclusion.

«Ils se défoulent et se déconnectent du système social à travers le football», explique Andres Parra, sociologue à l'Université centrale du Chili, soulignant le fonctionnement «tribal» de groupes auxquels les membres se dévouent corps et âme.

Aldo Panfichi, sociologue de l'Université catholique du Pérou, évoque quant à lui «l'expression de problèmes profonds» via la «soupape sans restriction» que représentent ces quelques heures passées autour et dans le stade chaque week-end, avec drogue et alcool en toile de fond.

Les autorités sont à la peine et les interdictions d'accès aux stades, le renforcement de la présence policière, et l'identification des supporteurs n'ont pour l'heure pas donné les résultats escomptés.

Un risque pour le Mondial-2014

Au Brésil, le sociologue Mauricio Murad en vient même à évoquer «un risque» pour les supporteurs étrangers pendant le Mondial.

Facteur aggravant dans certains pays comme l'Argentine, ces blocs de supporteurs peuvent parfois jouir d'une véritable impunité. Voire de la bienveillance de certains politiciens soucieux de gagner en influence, ou de présidents de clubs conscients de leur capacité de nuisance.

«Les dirigeants ont joué avec le feu en offrant des entrées et davantage de pouvoir aux barras bravas», souligne Andres Parra, affirmant que «des délinquants des +barras+ se sont appropriés le spectacle jusqu'à mettre en place des réseaux de chantage et d'extorsion de dirigeants et de joueurs».

Les très redoutées «barras bravas» des grands clubs rivaux de Buenos Aires - Boca Juniors et River Plate - sont ainsi devenues de véritables organisations autonomes, générant des revenus avec la vente de billets, de maillots ou de boissons autour des stades.

Selon une enquête de la chaîne de TV argentine C5N, la «barra brava» de River Plate récolte chaque année plus d'un million de dollars avec la vente de billets du célèbre stade Monumental.

En Argentine comme ailleurs, des leaders de ces blocs ont connu la prison pour violences dans les stades, mais aussi pour extorsion, trafic de drogue ou agressions plus ciblées, alimentant encore les soupçons d'instrumentalisation par certains politiques.

France : Parc des Princes, les raisons du boycott - 24/12/2013

Source : http://www.lemonde.fr

Niçois, Lorientais, Lyonnais, Toulousains et désormais Lillois… Depuis le début du championnat, plusieurs associations de supporteurs ont boycotté à tour de rôle les déplacements de leurs clubs respectifs au Parc des Princes face aux footballeurs du Paris-Saint-Germain. « A l'instar de nombreux groupes de supporteurs de l'Hexagone, nous jugeons inacceptable la façon dont les supporteurs visiteurs sont accueillis au Parc des Princes, et le tarif excessif [40 euros], pratiqué pour un simple match de championnat », ont indiqué la semaine passée, dans un communiqué, les Dogues Virage Est.
Dimanche 22 décembre, comme deux autres associations nordistes, ces supporteurs lillois ont donc, eux aussi, préféré regarder le récent PSG-Lille (2-2) à la télévision plutôt qu'au stade. Spécialiste du supportérisme et enseignant à l'Ecole centrale de Lyon, Nicolas Hourcade considère que cette série de boycotts est d'une ampleur nouvelle : « Elle s'explique parce que la hausse des prix est extrême, on atteint maintenant des sommes comprises entre 30 et 40 euros selon les matches. Cette hausse des prix correspond à la logique du club, puisqu'elle ne s'applique pas qu'au “parcage visiteurs”, mais à l'ensemble du stade. »

VACHES À LAIT

Jusqu'à la saison dernière, les prix pour assister à un match au Parc dans l'emplacement réservé aux visiteurs avoisinaient les 20 euros. Cette grille tarifaire faisait déjà de l'enceinte parisienne la plus chère de France, avec le stade de Gerland à Lyon, tout en restant à l'époque encore acceptable. « Cette saison, pour nous, le prix est monté à 38 euros », déplore à présent Yves Dussert, coprésident des Indians Tolosa. Il y a trois mois, ce groupe de supporteurs toulousains a donc tout bonnement annulé sa traditionnelle expédition à Paris. « Nous, on vient pour supporter le Téfécé, pas pour financer les Ibrahimovic, Cavani… Nous ne sommes pas des vaches à lait », poursuit-il, énumérant les stars du PSG achetées par ses propriétaires qatariens, en place depuis 2011.

Plusieurs fidèles du FC Nantes, prochain adversaire à se rendre sur le terrain des Parisiens pour un match de Ligue 1, prévoient également de faire l'impasse le 18 janvier. « A l'exception du Parc, nous ne dépensons en moyenne que 10 euros pour acheter nos billets dans presque tous les stades de L1, assure Romain Gaudin, responsable de la Brigade Loire. Le problème, c'est que le PSG est dans son bon droit, puisqu'il a augmenté les prix dans tout son stade. » Le règlement de la Ligue de football professionnel autorise le PSG à vendre des places aux supporteurs adverses selon le prix fixé par le club, à condition que ce prix ne soit pas « supérieur à celui pratiqué pour les supporters locaux dans la même catégorie ».

« Au-delà du problème des tarifs, poursuit le supporteur nantais, nous protestons aussi contre le climat global qui règne maintenant au Parc des Princes. » Ce mouvement, analyse Nicolas Hourcade, sert aussi bien à « défendre les propres intérêts de ces supporteurs qu'à défendre ceux des groupes de supporteurs parisiens qui n'ont plus droit de cité dans leur propre stade ». Les principales associations parisiennes, dissoutes en 2010 à la suite du décès d'un supporteur, n'ont en effet jamais été remplacées.

ASSIS, TAIS-TOI, CONSOMME

Dans le cadre du plan Leproux, du nom du président de l'époque, le règlement du Parc des Princes, censé sécuriser davantage le stade, s'est particulièrement durci. Et désormais, afin de « ne pas gêner les autres supporteurs », il y a même depuis 2012 interdiction de se tenir debout dans les tribunes équipées de sièges. « Maintenant, il faut rester assis, se taire, et consommer, regrette Yves Dussert. Ça ne correspond pas à notre vision du football. D'ailleurs, en septembre, les Toulousains qui n'avaient pas boycotté le match ont été embêtés par les stadiers du Parc des Princes, parce que nous, dans notre culture, on a pour habitude de regarder les matchs debout… »

De fait, la zone destinée aux spectateurs adverses accueille toujours, malgré tout, quelques visiteurs. « C'est assez impressionnant, même si plusieurs associations de supporteurs adverses ont effectivement déjà appelé au boycott, on trouve toujours des supporteurs adverses qui viennent au Parc des Princes. Il s'agit surtout d'indépendants qui vivent déjà à Paris », suppose un supporteur parisien, Guillaume Blanc, abonné au Parc des Princes et ancien responsable du site de supporteurs AllPSG.com.

Pour Nicolas Hourcade, les mouvements de boycott menés à titre collectif font donc les affaires des dirigeants du Paris-Saint-Germain, dont les responsables de la billetterie, contactés hier, étaient injoignables : « Leur politique consiste ostensiblement à chasser du stade les groupes de supporteurs structurés et, plus largement, les classes populaires », estime le sociologue.

Espagne : Real Murcia - Ciudad de Murcia - Amical - 28/12/2013

Source : http://www.laverdad.es

Lors de cette rencontre amicale, une vingtaine d'Ultras du Real ont attaqué leurs rivaux des City Boys. A la 54ème minute de jeu, ces ultras proches de l’extrême-droite et armés de battes de base-ball et de barres de fer, ont traversé le terrain avant de fondre sur la tribune Nord où se trouvaient les supporters de Ciudad de Marcia. Il y a eu un blessé. La rencontre a été arrêtée. La Guardia Civil a ouvert une enquête.

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Argentine: Un supporter tué lors d'un tournoi indoor - 26/12/2013

Source : http://elgraficodiario.infonews.com

Durant le tournoi indoor de Mendoza, un supporter de 29 ans a été tué par des supporters de l'Atlético Argentino. Une vingtaine d'entre eux armés de bâtons et de pierres, sont passés à l'action vers 23h30 en attaquant les supporters d'Independiente Rivadavia de Mendoza. Une bagarre a éclaté alors que les 2.000 spectateurs, pris de panique tentaient de fuir les heurts. Tabassé, Gustavo Enrique Pellegrina, est mort de ses blessures. La police a lancé un appel à témoins.

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Argentine: Atlético Independiente - Florencio Varela - 22/12/2013

Source : http://tn.com.ar

En plein match, l’entraîneur de Varela, Guillermo Gutierrez, a agressé l'arbitre Mariano González, puis les supporters sont allés sur le terrain pour affronter la police.

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Tunisie: Palme Sportive de Tozeur - Avenir Sportif de la Marsa - 29/12/2013

Source : http://www.rtl.fr

Des supporters de football affrontent la police

Un match de foot comptant pour la onzième journée du championnat tunisien a été suspendu dimanche à Tozeur dans le sud de La Tunisie, à la suite d'affrontements entre des supporters de l'équipe locale et la police.

Premier incident depuis le retour des supporters

Des supporters de la Palme Sportive de Tozeur, mécontents d'une décision de l'arbitre dans le match les opposant à l'Avenir Sportif de la Marsa, ont envahi le terrain et jeté des pierres sur la police, a indiqué à l'AFP Maher Ben Issa, président du club de la Marsa.
L'incident qui a eu lieu à la mi-temps a provoqué la suspension du match, alors que la Marsa, 4e au classement de première division, menait 1-0 contre Tozeur, 11e, a-t-il ajouté, précisant que les heurts n'avaient pas fait de blessés graves. Le ministère de l'Intérieur n'était pas joignable dans l'immédiat pour confirmer les faits. Selon un témoin, la police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les supporters en colère.

Après la révolution de janvier 2011, les matchs ont été disputés à huis clos pour éviter les violences, jusqu'au retour récent du public dans les stades.

Ecosse: Saint Johnstone - Dundee United - 29/12/2013

Source : http://www.thecourier.co.uk

La mauvaise gestion de l'afflux des supporters n'a pas été du goût de tout le monde. Un steward en a fait les frais et a été frappé au visage. Certains supporters sont rentrés avec 20 minutes de retard !

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Angleterre: Morecambe FC - Fleetwood Town - 26/12/2013

Source : http://www.thevisitor.co.uk

La police a lancé un appel à témoins après qu'une quinzaine de supporters de Fleetwood Town a attaqué les stewards. Quatre supporters ont été arrêtés.

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Aston Villa - Swansea City - 28/12/2013

Source : http://www.birminghammail.co.uk

Trois hooligans de Swansea, âgés de 17 à 21 ans, ont été interpellés par la police après une bagarre qui a eu lieu cinq minute avant le coup d'envoi du match, entre 25 à 30 hooligans des deux clubs armés de bouteilles et de bâtons. Des témoins de la scène, "horrifiés", ont évoqué une scène digne du film Football Factory. La police a vite démenti une rumeur lancée sur Twitter qui indiquait qu'un supporter avait été poignardé lors des incidents.

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Norwich City - Manchester United - 28/12/2013

Source : http://www.edp24.co.uk

Quatre supporters de Manchester United ont été interpellés après de légers troubles qui ont eu lieu dans et en dehors du stade Carrow Road. Ils sont âgés de 17, 23, 36 et 38 ans. Ce dernier était en possession d'un couteau.

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