Saison 04/05 - Juin

Un Eurostar stoppé avant le tunnel pour faire descendre des hooligans agités - 29/06/2005

Source : TSR

Un Eurostar Bruxelles-Londres a dû être stoppé dimanche en gare de Fréthun (Pas-de-Calais), juste avant l'entrée du tunnel sous la Manche, pour faire descendre des hooligans britanniques en état d'ivresse qui menaçaient la sécurité du train, a-t-on appris mercredi auprès de la SNCF.

Une vingtaine de jeunes hooligans, embarqués à Bruxelles et qui avaient consommé beaucoup d'alcool, se sont mis à "insulter et menacer verbalement les contrôleurs et des passagers, et à chanter des chants nazis", a précisé à l'AFP Vincent Delpierre, porte-parole de la direction régionale de la SNCF.

"Le chef de bord a décidé d'arrêter le train à Fréthun, car il faut régler ce genre de situation à problèmes en amont ou en aval, mais pas à l'intérieur" du tunnel, a-t-il ajouté.

En attendant l'arrivée des gendarmes, les contrôleurs ont "isolé" les perturbateurs en bloquant toutes les portes de la voiture 1ère classe où ils se trouvaient.

"Six ont été interpellés. Les autres se sont vite calmés quand ils ont vu qu'on les prenait en photo et qu'on photocopiait leur passeport", a expliqué à l'AFP le capitaine de gendarmerie Régis Leray.

"C'est un groupe connu des services de police britannique. Ils ont dit avoir été à Bruxelles pour célébrer la disparition d'un des leurs, mortellement poignardé lors d'un match de football", a-t-il ajouté.

Les hooligans interpellés ont été relâchés lundi matin et devront comparaître en février 2006 devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer pour "outrage et refus d'obtempérer".

Le train, avec ses 510 passagers à bord, a repris sa route avec une heure de retard.

Inter - Trnava - 12/06/2005

Source : Mail

FC Elets - Dynamo Bryansk - 32eme de finale Coupe de Russie - 24/06/2005

Source : lads.mysoccer website

Contact entre 50 jeunes hools en provenance de Voronezh (FC Fakel), et une alliance entre les lads de Bryansk et ceux d' Arsenal Tula. 1 minute de bagarre, avant que les jeunes de Voronezh, ne prennent la fuite.

RADOMIAK Radom - Kujawiak Włocławek - 01/06/2005

Source : RADOMIAK FANS website

Bulgarie - Croatie - 04/06/2005

Source : sportni.bg

Polonia Bytom - Śląsk Wrocław - 01/06/2005

Source : SLASK website

Maroc : Raja - FAR - 22/06/2005

source : lematin.ma

Incidents d'aprés match Raja-FAR : Les hooligans saccagent 95 autobus

Les supporters de Raja de Casablanca, en colère après la défaite de leur équipe devant les FAR de Rabat, se sont livrés à des actes de vandalisme après le match qui a couronné l'équipe militaire champion du Maroc pour la saison 2004/2005. Tout est parti de ce match comptant pour la dernière journée du GNF1.

En effet, à l'issue de la rencontre qui s'est soldée par la défaite du Raja, les hordes de hooligans se sont attaqués bêtement aux véhicules de M'Dina Bus qui a assuré la liaison entre le complexe sportif Mohammed V et les fiefs des supporters des Verts. « Les actes qui se sont passés sont intolérables ». Ces propos sont de Georges Guibon, directeur d'exploitation de M'Dina Bus qui a déploré le manque d'encadrement des bus par les forces de l'Ordre.
M. Guibon affirme que la violence des actes commis rappelle des événements semblables lors du dernier derby WAC-RAJA.

Il a déploré l'absence totale des forces de l'Ordre pour sécuriser les bus. Pourtant, dit-il, le préfet de police avait promis aux dirigeants de la société, lors des deux réunions tenues avec eux le vendredi 17 juin, la sécurité totale des véhicules.

Si de tels actes se produiront dans le futur, la compagnie décidera de ne plus desservir cet axe, précise M. Guibon qui paraît affecté par la tournure des évènements après le match. Sur les 373 véhicules mis en service par M'Dina Bus, 95 bus ont été complètement saccagés. Les hordes de hooligans rajaouis étrangers au football n'ont pas manqué l'occasion pour faire parler d'eux à nouveau quelques semaines après le derby WAC-RAJA qui a connu pareils évènements. Lors de ce derby, ces mêmes extraterrestres ont dévasté 65 bus. Le montant des pertes subies était chiffré à l'époque à 1 million de DH.

Chaque bus immobilisé constitue une perte sèche de 2500 DH par jour (bus standards) et 4000 DH pour (les articulés). En dépit de ces pertes, la société semble se résigner à ne pas entamer de poursuites judiciaires à l'encontre des casseurs puisque la société ne va rien gagner dans cette bataille judiciaire, estime M. Guibon.

De son côté, Khalid Chrouate, président directeur général, de M'Dina Bus, déplore cette barbarie qui perturbe la qualité de service de la compagnie, obligée de mettre au repos les bus détruits en attendant leur réparation. Ces actes de vandalisme, affirme-t-il, ont causé une perturbation très importante du trafic par autobus au lendemain du match. Cette perturbation devra encore durer plusieurs jours en raison de l'immobilisation pour une longue durée des bus dévastés. Malheureusement, se sont les usagers réguliers qui payent les poids cassés de cette minorité de casseurs qu'il faut interdire des stades.

Il s'agit là du travail des forces de l'Ordre qui devront établir la liste noir des hooligans qui ont pervertit le football. M. Chrouate appelle également la Fédération marocaine de football, les clubs, les gestionnaires délégués et les autorités locales à s'asseoir autour d'une table pour prévenir, planifier et former les équipes au sein des clubs pour inciter leurs fans à adopter un comportement civique à l'intérieur et en dehors des stades.

A chaque grand rendez-vous footballistique, c'est le même scénario quelque soit le résultat. Le football, « le vrai » serait pervertit par des brebis galeuses venues s'infiltrer en lui comme autant de véritables parasites.

De tels événements en Europe condamne automatiquement le club qui reçoit à domicile de passer à la caisse pour régler la facture du vandalisme. Il est à signaler que les autres gestionnaires délégués ont préféré ne pas desservir les lignes à haut risque pour ne pas subir le même sort.

France : Affaire du «supporter stéphanois»: reconstitution dans le calme - 10/06/2005

Source : Novopress.Lyon

Hier matin, à la demande du juge chargé du dossier, le jeune habitant du quartier Mistral à Grenoble suspecté d’avoir tiré sur un supporter de l’ASSE, le 2 avril 2004, a refait les gestes qui ont conduit au drame.

Une quinzaine de policiers du commissariat central de Grenoble ont délimité un périmètre de sécurité et interdit toute circulation, à l’exception des bus et des cycles, hier entre 9 heures et midi sur l’avenue Rhin-et-Danube, de l’angle de la rue Louise-Michel à celui de la rue Paul-Strauss à Grenoble. C’est là, devant la première barre d’immeubles du quartier Mistral, que la reconstitution d’une tentative d’homicide envers un supporter de l’ASSE s’est déroulée en présence, notamment, des enquêteurs de la Sûreté urbaine de Grenoble.
L’affaire avait fait grand bruit Et la «Une» de nombreux journaux : le 2 avril 2004, une demi-heure avant le coup d’envoi du match de football Grenoble/Saint-Étienne, un jeune supporter stéphanois avait été grièvement blessé d’une décharge de plomb dans la tête et l’épaule, à la suite d’une rixe l’opposant, lui et ses copains, à des habitants du quartier Mistral. Olivier Baraldini, 20 ans à l’époque, avait sombré dans un profond coma dont il n’était ressorti qu’au bout d’une quinzaine de jours. C’est son avocat, MeCornillon, qui le représentait hier : «Mon client ne se souvient absolument pas de ce qui s’est passé le soir de son agression et n’a pas souhaité venir. Il a relativement bien récupéré mais garde des séquelles dont on ne connaîtra l’ampleur définitive que d’ici 18 mois», indiquait-il.
L’homme suspecté d’avoir tiré les coups de feu au moyen d’une arme de chasse (en l’occurrence un fusil de collection à double canon qui n’a jamais été retrouvé) avait pris la fuite. Se sachant identifié et activement recherché, Karim Aouragh, bientôt 26 ans, s’était finalement constitué prisonnier le 25 mai 2004 et avait été placé en détention provisoire.
Hier, à la demande du juge d’instruction chargé du dossier et en présence de ses avocats, MesRipert et Gabriel, il a refait les gestes dont on le soupçonne, sous les yeux de nombreux curieux venus se regrouper aux abords du périmètre de sécurité.
Pour autant, aucun incident ni éclat de voix n’est venu troubler le travail des magistrats.
À l’issue de la reconstitution, le suspect a été reconduit à la maison d’arrêt de Varces où il devrait logiquement rester jusqu’au jour de son procès.

Un derby qui tourne au drame

Le drame a eu lieu le 2 avril 2004, avant le derby de ligue 2 opposant Grenoble à l’ASSE. Vers 20 h 10, un premier groupe de supporters se retrouve dans la cité Mistral à Grenoble, à environ 400 mètres du stade.
Des incidents se produisent, les supporters stéphanois recevant des pierres et des bouteilles jetées par des jeunes non identifiés. Un peu plus tard, de nouveaux incidents éclatent. Trois ou quatre supporters des Verts sont blessés par coups de poing ou jets de projectiles. Ils sont soignés sur place. Dans la foulée, plusieurs coups de feu sont tirés - au moins deux, peut-être quatre - en direction des Stéphanois.
Un jeune supporter des Green Angels, Olivier Baraldini, âgé de 20 ans et demeurant à Villars, est touché à l’épaule et à la tête par une décharge de plombs. Selon un journaliste arrivé sur les lieux peu après les tirs, le jeune homme baignait dans une mare de sang. Il est admis à l’hôpital de La Tronche, à Grenoble, dans un état comateux.
On craint pendant quelques semaines pour sa vie. Finalement, le jeune homme s’en sortira. Malheureusement pas indemne…
Sept personnes sont rapidement interpellées. Mais il s’avère que le tireur ne se trouve pas parmi elles. Ce dernier se constituera prisonnier le 25 mai 2004.

Equateur - Argentine - 04/06/2004

Source : ViewImages

Sao Paulo (Brésil) - River Plate (Argentine) - Copa Libertadores - 22/06/2005


Source : Getty Images