Saison 22/23 - Novembre

TSV Hartberg - Rapid Wien - 12/11/2022

Source : https://www.heute.at/

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Le match était sur le point d'être abandonné en première mi-temps après que les supporters du Rapid aient allumé des engins pyrotechniques immédiatement après le premier but et lancé une bombe fumigène sur le terrain. L'arbitre Stefan Ebner a arrêté le match pendant sept minutes, a envoyé les deux équipes dans le vestiaire et a menacé d'arrêter le match s'il y avait un autre incident.

Australie : Sydney FC - Western Sydney - 12/11/2022

Source : https://www.thescottishsun.co.uk/

Belgique: Francs Borains - RAA La Louvière - 12/11/2022

Source : https://www.dhnet.be/

Francs Borains-RAAL : le match arrêté suite à l’envahissement de terrain des pseudos supporters des Loups
Les Boussutois menaient 3-1 quand le match a été arrêté.

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À quelques minutes du terme, Boulenger offrait définitivement la victoire aux siens d’une jolie tête. C’est à ce moment que cela dégénérait, les pseudos supporters louvièrois envahissaient le terrain pour aller en découdre avec leurs opposants. Le match était logiquement suspendu 20 minutes comme le prévoit le règlement. Mais au bout de celles-ci, l’arbitre décidait finalement de stopper définitivement la rencontre. Vraiment désolant pour ce qui devait être une fête.

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Source: Sudinfo.be

N1: le match entre les Francs Borains et La Louvière arrêté à 3-1 suite à l’envahissement de terrain des supporters de la RAAL
La semaine infernale du RFB s’est terminée bizarrement ce samedi : alors que le RFB menait 3-1 face au voisin louviérois, le derby a été arrêté à la 88e suite à l’envahissement de terrain des supporters de la RAAL.

Incroyable ! Les images ont dû rappeler de mauvais souvenirs à Lorenzo Lai, invité ce samedi à donner le coup d’envoi de RFB-RAAL, lui qui avait été blessé lors d’un précédent derby de triste mémoire, en janvier 2018, au cours duquel il avait été blessé au visage.


Eh oui, les supporters louviérois ont encore dérapé, ce samedi, en envahissant le terrain peu après que le RFB ait fait 3-1. Forcément, le match a été arrêté illico. Les forces de l’ordre sont alors montées sur le terrain pour dresser un barrage entre la tribune visiteuse et celle où étaient rassemblés les fans boussutois. L’arbitre a attendu 20 minutes, comme le stipule le règlement, avant de revenir prendre la température sur la pelouse. Voyant que rien n’avait changé, M. Malhaise a alors décidé de ne pas reprendre la rencontre. La suite ne fait évidemment aucun doute, même si l’affaire risque d’être débattue à la fédération.

Superbe but de Chaabi
Navrant, parce que le speaker du stade Urbain avait lancé plusieurs appels au calme, expliquant que tout jet d’objet ou de fumigènes vers la pelouse aurait pour conséquence directe l’arrêt pur et simple de la rencontre. Navrant aussi parce que jusque-là, le derby avait tenu toutes ses promesses.

L’ouverture rapide du score avait lancé le rendez-vous sur d’excellentes bases. Chez lui, le RFB devait réagir, ce qu’il a fait en atteignant le repos sur la marque de 1-1. Mais c’est surtout en seconde période que les hommes d’Arnauld Mercier ont établi la différence. Plus pressants, plus accrocheurs, ils ont réussi à prendre le dessus grâce à un superbe but de Chaabi, avant que Boulenger fixe les chiffres.

« Nous nous en doutions »
La suite, on la connaît. Et à vrai dire, les Boussutois s’y étaient préparés. « Nous nous en doutions : si nous avions la chance de passer devant au marquoir, le risque de débordements de la part des supporters louviérois était réel », confia l’entraîneur du RFB. « Nous en avions parlé de la semaine. Malheureusement, cela s’est vérifié ».

Forcément, l’issue du derby ne fait aucun doute : la RAAL va s’en tirer avec une belle amende, et le RFB va l’emporter 5-0 sur le tapis vert. Les Borains auraient préféré que la partie se termine sur le score de 3-1, qui témoignait de leur supériorité, notamment après le repos. Mais cela ne change rien aux conséquences : les Boussutois signent un deuxième succès de rang en championnat et surtout, reviennent à deux longs de la RAAL.

Grèce: Iraklio - Ilisiakos - 12/11/2022

Source : mail

Rude Boyz Ilisiakos

Pologne: LKS Lomza - Warma Grajewo - 12/11/2022

Source : mail

Troubles entre supporters des deux clubs à l'intérieur du stade.

Video prochainement

SD Almazán - Atlético Madrid - Copa del Rey - 12/11/2022

Source : Mail

Belgique: Francs Borains - OH Louvain - 05/11/2022

Source : Mail

Francs Borains

Grimsby Town - Doncaster Rovers - 12/11/2022

Source : https://www.grimsbytelegraph.co.uk/



Cinq supporters ont été arrêtés avant le match, et un sixième durant la rencontre.

Après le match, il y a eu une bagarre entre des supporters des deux équipes.

RSC Anderlecht - Genk - 13/11/2022

Source : https://www.dhnet.be/

Anderlecht-Genk interrompu brièvement par les fumigènes

Le coup d’envoi de l’affiche entre Anderlecht et Genk avait déjà été retardé d’un quart d’heure car le car des supporters limbourgeois était coincé dans les embouteillages. À la quarantième minute, la tenue de la partie a encore été perturbée.

Les South Leaders qui fêtent leurs dix ans ont allumé plusieurs fumigènes et un feu d’artifice a été lancé en plein match. De quoi interrompre brièvement la rencontre et déclencher les sifflets des autres spectateurs présents au Lotto Park.

FC Hürth - Fortuna Köln - Coupe d'Allemagne - 13/11/2022

Source : https://www.express.de/

Éliminé par le club de 5ème division, FC Hürth, les supporters du Fortuna ont provoqué des incidents en fin de match qui a été provisoirement interrompu par l'arbitre, pour permettre aux forces de l'ordre d'intervenir. Les fans voulaient s'attaquer à leurs propres joueurs.

Lyon - OGC Nice - 11/11/2022

Source : Mail

35 ans des Bad Gones


BG87 & Ultras Sur

SV Meppen - VfL Osnabrück - 12/11/2022

Source : https://www.waslosin.de/

Dès 9 heures du matin, 200 fans à risques d'Osnabrück sont arrivés en bus. L'intervention rapide des forces de l'ordre a empêché les fans des deux équipes de s'affronter sur la Marktplatz.





Bruges présent aux côté de leurs amis de Meppen

Go Ahead Eagles - Vitesse Arnhem - 13/11/2022

Source : Mail

Vitesse On Tour

Italie : Nissa FC - Enna Calcio - 13/11/2022

Source : https://www.ansa.it/

Affrontements entre supporters à l’extérieur du stade



Des incidents ont eu lieu avant ce derby sicilien, une cinquantaine de supporters se sont affrontés devant le stade Palmintelli de Caltanissetta. Plusieurs personnes ont été légèrement blessées.

Berliner FC Dynamo - Energie Cottbus - 13/11/2022

Source : https://www.rbb24.de/

La police empêche un affrontement entre hooligans



La police est intervenue à Lichtenberg, dans Möllendorffstraße, où deux groupes de hooligans allaient en venir aux mains. 23 personnes ont été placées en garde à vue.

Bordeaux - Pau FC - 12/11/2022

Source : Mail

35 ans des Ultrasmarines1987

Śląsk Wrocław - Legia Warsaw - 13/11/2022

Source : https://www.brusselstimes.com/

Śląsk

Pays-Bas: OFC - Quick Boys - 12/11/2022

Source : mail

Quick Boys

Real Betis - Sevilla FC - 06/11/2022

Source : https://sevilla.abc.es/

La veille du derby, un violent affrontement a opposé environ 200 membres des Biris Norte et Supporters Sur, dans le parc Guadaíra . Il y a eu quatre blessés hospitalisés. La police a trouvé de nombreuses armes sur site.

Suites RSC Charleroi - KV Mechelen - 12/11/2022

Source : lesoir.be

Matchs arrêtés: le plan de la ministre de l’Intérieur pour bannir «les hooligans» des stades

Après un week-end de football infernal, au cours duquel des matches ont dû être arrêtés en raison de violences, la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden a rencontré les CEO de la Pro League et des clubs de football de Division 1.

Le communiqué de presse
Dans le cadre de la lutte contre les incidents dans et autour des stades de football, elle leur a présenté une loi renforcée sur le football, qui confère un rôle important aux clubs. L’augmentation du risque d’arrestation, le durcissement des sanctions et le renforcement du contrôle d’accès doivent permettre de bannir les hooligans des stades.

« Comme beaucoup d’autres supporters de football, j’ai été choquée le week-end dernier en voyant les images de plusieurs stades de foot. Quelques supporters mettent en danger la sécurité de nombreuses personnes et nuisent ainsi à l’image du football. Le renforcement de la loi sur le football, annoncé précédemment, est donc absolument nécessaire », a déclaré la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden.

Nous constatons une augmentation du nombre d’incidents – et de leur gravité – dans les stades de football. Les événements du week-end dernier prouvent également qu’une politique plus stricte est nécessaire. Personne n’a de solution miracle. Pour lutter contre ce phénomène, il est essentiel que tous les acteurs adoptent une approche commune. Les bases de cette approche commune ont été posées en mai 2022, avec le plan d’action Ensemble pour un football sûr. Ce plan est le fruit d’une collaboration entre la police, les clubs professionnels, la Pro League, la Fédération royale belge de football et le SPF Intérieur. Aujourd’hui, nous poursuivons le déploiement de ce plan d’action.

La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden renforce la loi sur le football. L’avant-projet est soumis au gouvernement. Les trois axes de cette approche sont les suivants :

1. Responsabilité claire pour les clubs

C’est au niveau des clubs que commence la sécurité dans les stades. De nombreux clubs donnent le bon exemple. D’autres, en revanche, doivent plus encore prendre leurs responsabilités pour garantir la réputation de leur club, et celle du football belge en général. La Cellule football du SPF Intérieur contrôlera plus rigoureusement le respect de la réglementation par les clubs.

La nouvelle loi sur le football élargit par ailleurs le rôle des clubs dans la chaîne de sécurité afin de les responsabiliser davantage. Ainsi, ils seront punis plus sévèrement si des lacunes sont constatées dans leurs systèmes de caméras, s’ils ne respectent pas la réglementation relative à la vente de billets ou s’ils ne prennent pas suffisamment de précautions pour bannir l’utilisation de matériel pyrotechnique dans leurs stades.

2. Sanctions plus sévères

Malgré les efforts de beaucoup pour accroître la sécurité des matches de foot, il semble que l’approche ne soit pas suffisante. La ministre Annelies Verlinden décide donc de durcir les sanctions figurant dans la loi sur le football, pour certaines infractions telles que la violence physique, le racisme ou la xénophobie et l’utilisation de matériel pyrotechnique. L’interdiction de stade peut ainsi être portée à un maximum de dix ans par infraction, au lieu de cinq actuellement.

Les infractions commises à l’encontre des stewards et des membres des services de secours seront punies plus sévèrement dans la nouvelle loi. Grâce à ces dispositions, ces agents qui travaillent pour la sécurité et la santé de tous, seront mieux protégés.

3. Contrôle d’accès plus strict

Nous devons veiller à ce que les personnes soumises à une interdiction de stade ne puissent pas accéder aux stades. C’est pourquoi les clubs sont tenus de délivrer des billets et des abonnements nominatifs. Grâce à la nouvelle loi sur le football, les policiers, mais aussi les stewards et les agents des sociétés de sécurité privées pourront vérifier l’identité des supporters et la comparer au nom figurant sur le billet ou l’abonnement. Davantage de supporters pourront ainsi être contrôlés, en particulier lors des rencontres à risques.


« Je compte sur le respect des engagements pris par tous les partenaires dans le cadre du plan d’action « Ensemble pour un football sûr », lancé en mai 2022. Chacun doit prendre ses responsabilités. J’espère également que la loi renforcée sur le football pourra être approuvée rapidement par le gouvernement et le Parlement », a résumé la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden.

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Source: mail

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Source: rtbf.be

Sébastien, responsable des Storm Ultras à Charleroi : "Nous assumons les actions posées jusqu’à la 12ᵉ minute, après non"


Le match de Charleroi face à Malines a été arrêté ce samedi à cause de certains supporters. Un arrêt pourtant non souhaité par les ultras comme nous le confirme Sébastien, responsable des Storm Ultras, au micro de Quentin Weckhuysen.

Quel était le plan prévu ?

"Il y a eu une action collective, non seulement des Storm Ultras, mais également en collaboration avec les autres groupes de supporters de la T4. Concrètement parlant, ce qui était prévu, c’était une action qui visait à interrompre la première minute du match avec les balles de tennis et enfin de réagir également à la 12ᵉ minute par rapport aux situations que nous dénonçons depuis des mois. Par contre, l’arrêt définitif du match, ce n’était pas du tout le plan. On a une certaine maîtrise des supporters qui, a 99,9% nous suivent dans nos animations et c’est le cas ici dans nos actions. Donc, nous assumons totalement les actions que nous avons posées jusqu’à la 12ᵉ minute exactement. Mais après non."

L’arrêt du match n’était donc pas prévu ?

"Non et c’était vraiment déconseillé quand on a communiqué à l’ensemble des groupes de supporters qui adhéraient à cette action collective. S’il devait y avoir un arrêt définitif du match, ça décrédibilise la cause, ce qui s’est passé finalement sous nos yeux. On essaie toujours de maîtriser, y compris des personnes qui ne sont pas membres, mais le risque 0, ça n’existe pas et malheureusement nous en faisons les frais. D’un point de vue médiatique, notre cause collective perd en crédibilité. Il est de notre devoir de nous expliquer sur ce qu’on est et ce qu’on n’est pas. C’est ce qu’on fait avec vous aujourd’hui."

D’autant plus que le supporter à l’origine de l’arrêt ne fait pas partie de votre groupe ?

Oui et finalement ça entache notre propre groupe qui n’est absolument pas à l’origine de cet arrêt définitif de match. Il s’agit d’un cas isolé. La personne a été identifiée, ne fait pas partie des Strom Ultras. Mais le mal est là et les faits sont là. Le match a été arrêté, c’est une défaite sur tapis vert et nous devons aussi en tirer les conséquences en tant que groupe mais aussi en tant qu’acteurs et partenaires autour de la table. Tôt ou tard, il faudra qu’il y ait de la communication réelle entre toutes les parties. Et on espère évidemment que les besoins qu’on a en matière de transparence et de communication plus anticipative, qui étaient pourtant déjà existants avant le début de cette année, puissent être de nouveau présents dans nos rapports avec la direction du Sporting de Charleroi."

Qu’est-ce qu’il faut faire pour améliorer la situation à Charleroi maintenant ?

"C’est très simple et c’est compliqué à la fois. Il faut qu’il y ait un retour à la communication transparente et anticipative, que les questions légitimes que nous, mais aussi des tas d’autres supporters se posent, puissent avoir une réponse claire et transparente comme on nous l’a souvent annoncé. Et qu’à un moment donné, le dialogue revienne autour de la table. Nous, nous sommes prêts à faire l’effort de notre remise en question. On n’est pas obtus à une remise en question de notre manière de philosopher, mais seul contre un mur, on n’arrivera à rien. Donc si nous faisons le mur et que la direction fait le mur, il n’y aura jamais de solution. La solution, elle est là. C’est la communication."

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Source: RTBF.be

Mehdi Bayat, furieux contre les fauteurs de troubles : "Cette minorité de supporters a pissé sur le blason de Charleroi"

Alors que le Sporting de Charleroi menait au score sur sa pelouse face à Malines (1-0), une partie des supporters a décidé d’interrompre définitivement la rencontre en lançant, pour la troisième fois de la partie, des fumigènes sur le terrain. Mehdi Bayat, critiqué et contesté par cette minorité de "fans", s’est présenté au micro de la RTBF à l’issue la rencontre.

"Le pire, c’est que le geste était prémédité. Les Ultras sont venus aujourd’hui prévenir le staff et le personnel du club. Ils leur ont dit qu’ils allaient le faire, que Charleroi gagne ou pas. On ne peut pas se dire supporter et faire ce qu’ils ont fait. On s’est battus toute la semaine, on sort d’une défaite en Coupe de Belgique qui nous a fait très mal. Frank Defays et son staff ont fait en sorte que les joueurs aient envie d’aller chercher cette victoire et c’est ce qu’ils étaient en train de faire. On avait le contrôle du match malgré l’ambiance délétère qu’ils ont créée durant la rencontre. Ils ont accompli leur plan jusqu’au bout en faisant arrêter la rencontre. Mais pourquoi ? Quel est leur objectif ? Ils ont montré leur vrai visage. Tout le stade a compris que, malheureusement, une partie de nos supporters, les Ultras notamment, ne soutiennent pas le club", a expliqué le président carolo au micro de Jérémie Baise.

On me reproche de faire en sorte que le Sporting reste en vie et soit sain ?

Furieux, Mehdi Bayat a tenu à préciser qu’il ne fallait pas mettre tous les supporters dans le même panier : "Il y a une minorité, notamment nos Ultras, qui sont en train d’activer une propagande. Ça fait 20 ans que je travaille à Charleroi, 10 ans que je me bats pour le club du matin au soir. Les dirigeants de Malines m’ont félicité avant le match en me disant qu’ils regrettaient de ne pas avoir vendu un joueur pour pouvoir équilibrer leur bilan. Ils viennent de perdre 6 millions d’euros. Et moi on me reproche de bien gérer Charleroi. On me reproche de faire en sorte que le Sporting reste en vie et soit sain ? Ce soir on était en train de se battre pour gagner ce match et on l’arrête contre moi ? Ils ont pissé sur le blason. Ils ont fait ça devant le public, devant des joueurs qui se battaient pour gagner".

Avant de remettre en cause le règlement, qui stipule qu’une deuxième interruption signifie la fin de la rencontre et un score de forfait pour l’équipe responsable des faits : "Ce règlement qui donne autant de pouvoir aux supporters… Un moment donné, il faut prendre ses responsabilités. Ils voulaient arrêter le match et ils l’ont arrêté. Ils ont voulu montrer qu’ils avaient le pouvoir, que c’était eux Charleroi".

Une minorité de personnes a décidé de prendre tout un club en otage

"Je ne peux pas faire un pas de côté", a poursuivi Bayat. Je ne vais pas abandonner toutes les personnes qui me soutiennent. Mon personnel, les gens dans le club. Je ne peux pas partir. Je reste l’actionnaire majoritaire du club, il faut être réaliste. Je me suis toujours battu pour Charleroi. Ça fait 10 que le Sporting est en train de vivre les meilleures années de son histoire. Le Sporting n’a jamais été aussi stable, ni financièrement, ni sportivement de toute son histoire".

Avant de conclure : "On est en train de vivre une vendetta. Une minorité de personnes a décidé de prendre tout un club en otage. Je ne peux pas me battre contre ça. Il va falloir réfléchir et prendre des mesures pour faire en sorte que ce genre d’actions ne se produisent plus. Je veux bien qu’on critique et qu’on dise que Charleroi fait une mauvaise saison sportive, mais qu’on laisse Charleroi perdre sur le terrain, pas de cette manière-là".

Allemagne: Free fight - 12/11/2022

Source : mail

Magdeburg vs Nürnberg
60 vs 60
Victoire Nürnberg

SV Darmstadt - Greuther Fürth - 13/11/2022

Source : mail

De retour de leur match à Darmstadt, une 40aine de gars de Fürth rencontreront une 20aine de rivaux du FC Nürnberg en gare.
Intervention des forces de l'ordre.

Free fight - ??/11/2022

Source : mail

PSV Eindhoven vs KV Kortrijk
U21
7 vs 7
Victoire belge.

NK Rijeka - Dinamo Zagreb - 13/11/2022

Source : mail

Mécontents de la large défaite (2-7) de leur équipe, l'Armada Rijeka a lancé des torches en direction des véhicules de leurs joueurs.

Belgique: Qui sont ces Ultras qui prennent notre football en otage? - 13/11/2022

Source : 7sur7.be

Le football belge est en crise. Des balles de tennis et des fumigènes ont atterri sur la pelouse de Charleroi le week-end dernier. À Anderlecht, des feux d'artifice ont perturbé le duel face à Genk. À chaque fois, au grand dam de la grande majorité du stade. Les fauteurs de trouble, baptisés “Ultras”, ne sont que quelques dizaines, tout au plus quelques centaines. Suffisant pour provoquer l’arrêt de rencontres. Entre autres. Qui sont ces supporters fanatiques? Comment leurs groupes sont-ils régis? Que faire pour contrer les débordements? Focus.

Ils sont là. Dans presque tous les stades de notre élite, d’Anderlecht à Zulte-Waregem. Souvent rassemblés derrière un but, vêtus de noir, ils arborent parfois une écharpe aux couleurs de leur club. Ils chantent, ils crient, ils haranguent la foule. Eux, ce sont les Ultras.

“Ce sont des jeunes qui se prennent pour des patrons. Ils décident de ce qui se passe, personne n’a rien à leur dire”, déclare un membre du noyau dur d’Anderlecht. Il souligne que les Ultras n’ont rien à voir avec un noyau dur ou des hooligans.

“C’est différent. Un hooligan ne s’assoit pas nécessairement au centre, derrière le but et ne cherche la confrontation avec les supporters rivaux qu’à l’extérieur du stade. Nous ne jetons pas de torches sur le terrain et désapprouvons cela aussi. Nous n’avons pas besoin de connaître ces ‘enfants’”. Une référence à l’âge moyen peu élevé des Ultras. À Gand, certains supporters les appellent, “la crèche” en souriant.

Clubs d’enfants ou pas, ils sont bien organisés et présentent un organigramme précis. “Ils fonctionnent comme des clubs classiques, avec un président, un vice-président, un secrétaire, etc. Mais ils le baptisent généralement différemment. Le capo est le grand patron”, explique Evert Winkelmans, propriétaire de la maison de production Deklat Binnen, qui s’est focalisé sur les Ultras dans la série documentaire FC United.

“Chaque membre est admis après un examen approfondi. S'il souhaite grimper dans la hiérarchie, il doit faire ses preuves. Au début, il faut s'acquitter des corvées: aller ‘piquer” dans les stations-services lors des déplacements ou être le premier à allumer des fumigènes dans le stade, au risque de se faire prendre.”

“Au FC United, des témoins nous ont confié qu’un tel groupe ne se limite pas au football. Ils soutiennent une équipe, mais sont aussi engagés dans la politique et les questions sociales.” Lors de la crise sanitaire, les groupes de supporters, y compris les Ultras, accrochaient des banderoles de soutien dans les hôpitaux pour remercier le personnel soignant.

Une certaine concurrence réside entre les Ultras des différents clubs. Ce n’est pas une coïncidence si, peu de temps après le jet de fumigènes de fans anderlechtois, des scènes similaires ont été observées à Gand, à Charleroi et, dans une moindre mesure, dans les tribunes du Standard, de l’Antwerp et de l’Union.

Une règle non écrite stipule que vous devez dissoudre votre groupe si votre bannière est volée par un cercle rival. L’année dernière, Drughi Genk a dû jeter l'éponge après dix-neuf ans d’existence parce que les supporters de Saint-Trond avaient mis la main sur une bannière.

Parfois, les Ultras coûtent de l’argent à leur club, dégradent son image et provoquent la perte de points, mais la collaboration entre les deux parties n’est (quasiment) jamais rompue. Un jour, les clubs condamnent le comportement de leurs Ultras. Le lendemain, ils leur donnent la clé d’un hangar à matériel où ils peuvent stocker drapeaux et tambours. “Au Standard, les Ultras organisent même la vente de billets pour les matchs à l’extérieur”, poursuit Evert Winkelmans.

Les Ultras sont connus, mais...
Les clubs et les forces de sécurité connaissent ces groupes de supporters et souvent leurs membres. Pourtant, les Ultras se permettent certains débordements. “Il est difficile de prouver qui a commis des infractions”, avance Jurgen De Landsheer, chef de la police de Bruxelles-Midi, qui comprend Anderlecht et l’Union. “Les caméras dans nos stades voient beaucoup de choses, mais pas tout. Nous ne sommes pas non plus autorisés à intervenir dans les tribunes pour le moment, sauf en cas d’incidents graves. Si nous le faisions, la situation risquerait de s’aggraver.”

Dans certains pays, certains supporters sont obligés de passer au commissariat lors des rencontres de leurs clubs. Une piste à explorer chez nous, selon Jurgen De Landsheer. “Si nous parvenons à punir quelques personnes de cette manière, les autres seront dissuadés. Il faut une réponse ferme, car depuis les lockdowns, on sent que l’agressivité augmente partout dans la société, y compris dans le football.”

“La camaraderie et la hiérarchie rendent les groupes Ultras populaires auprès des personnes qui ne trouvent pas leur place dans la société. Ils sont facilement influençables et s’engagent donc sur la mauvaise voie. Ce n’est pas un problème inhérent au football, mais un problème de société.

Face à la répétition des débordements ces dernières semaines, Le CEO de la Pro League a exprimé son souhait d'aborder la sécurité avec tous les clubs, lundi matin. “Il n’est plus possible qu’un groupe prenne en otage notre football pour d’autres objectifs. Ce groupe doit être exclu”, a tweeté Lorin Parys.

“Nous allons prendre nos responsabilités et allons accélérer la mise en œuvre de notre plan. Nous nous adresserons à tous les partenaires pour cela”. Ce plan prévoit le déploiement plus fréquent d’agents de sécurité pour fouiller les supporters, alors qu’à l’heure actuelle, ce sont presque toujours des stewards internes qui remplissent cette mission.

“Lorin Parys ne peut pas faire grand-chose à ce sujet”, estime Evert Winkelmans. “Lui, Annelies Verlinden (ministre de l’Intérieur) et Peter Bossaert (CEO de l’Union belge ) n’ont aucune autorité morale sur les supporters. Au contraire. S’ils proposent un plan d’action, ils ne font que jeter de l’huile sur le feu. ‘Qui êtes-vous pour dire, du haut de votre tour d’ivoire ce que nous sommes autorisés à faire?’ se disent les fauteurs de troubles. Je pense que la situation va s’aggraver dans les mois à venir.”

“La seule façon de dissiper cette agitation est de travailler du bas vers le haut. À mon sens, il faut impliquer davantage les fans qui posent des problèmes dans le club et les écouter. Je ne dis pas que vous devez leur attribuer un siège au conseil d’administration, mais en leur accordant un sentiment d’appartenance, vous pouvez désamorcer des frustrations.”

Selon Evert Winkelmans, le changement doit émerger de la base. Les autres fans doivent notamment s’exprimer contre les jets de fumigènes. “Je suis très heureux qu’à Gand et à Charleroi, la grande majorité du public ait condamné le comportement de ce petit groupe. Certains vont maintenant se rendre compte qu’ils vont trop loin. L’inconvénient, cependant, est que lorsque les supporters se réprimandent mutuellement, cela peut créer des tensions (...) Paradoxalement, ces problèmes peuvent être le début de la solution.”

“Tant dans les divisions inférieures que dans la première division, l’intérêt du public est en baisse”, conclut-il. D'autres divertissements concurrencent le football et la violence de ces dernières semaines n’arrange certainement pas les choses. Il est temps de plancher sur une culture de stade plus positive avant que les enceintes ne se vident complètement."