Saison 04/05 - Novembre

Paris SG - Marseille - 07/11/2004

Source : AFP

1200 policiers et gendarmes pour la sécurité du match PSG-OM

1200 policiers et gendarmes seront mobilisés dimanche soir dans et autour du Parc des Princes, afin d'assurer la sécurité du match à haut risque de Ligue 1 de football, Paris SG-Olympique de Marseille, dont le coup d'envoi sera donné à 21h00, a-t-on appris de source policière vendredi.
42.000 spectateurs, dont mille supporteurs marseillais, sont attendus, a-t-on précisé de même source.

D'importantes mesures de sécurité sont prévues et font partie d'un dispositif désormais habituel, déployé à chacune des rencontres entre les deux clubs, durant lesquelles des incidents sont fréquents entre supporteurs.

La présence policière sera renforcée, a-t-on fait valoir de même source, aux abords du Parc dès dimanche matin et en amont, dans le métro. Les cars transportant les supporteurs de l'OM seront accompagnés dans l'enceinte sportive par la police.

Des "mesures de sécurité rigoureuses" seront également mises en place à l'intérieur du stade: palpations, contrôles des accès, fouille des tribunes.

Policiers et gendarmes seront par ailleurs "pré-positionnés" dans le stade, prêts à intervenir en cas d'incident.

Enfin, des mesures particulières de sécurité seront ciblées en direction des éventuels fauteurs de troubles.

Pour la première fois, des détecteurs de métaux seront utilisés pour les contrôles de police, a-t-on appris par ailleurs de source policière.

Les personnes interdites de stade seront immédiatement interpellées si elles se rendent sur les lieux, selon la même source.

Des réunions préalables à ce match ont été organisées, comme il est d'usage entre la police et les responsables du PSG notamment, a-t-on encore précisé.



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Le bus des joueurs de l'OM endommagé

Source : AFP

Le bus des joueurs de Marseille a été endommagé dimanche notamment par des jets de "chaises, barrières et barres de fer" près du Parc des Princes avant le match Paris SG-OM, comptant pour la 13e journée de L1 de football, a-t-on appris auprès du club marseillais.
L'importance de l'incident, qui a eu lieu sur la commune de Boulogne-Billancourt, a été relativisée par une source policière qui l'a qualifié de "léger". "Il n'y a eu que trois ou quatre vitres brisées", selon cette source qui a précisé que "des chaises" avaient été jetées.

Le bus, qui était escorté par les forces de l'ordre, a pu continuer sa route sans encombre. Un homme a été interpellé, a-t-on encore indiqué.

"Nous étions aux abords du Parc lorsqu'une cinquantaine de «supporteurs» nous sont tombés dessus. Ils nous ont jeté des chaises, barrières, barres de fer et canettes" et une vitre avant du pare-brise a cédé, a expliqué le président de l'Olympique de Marseille, Christophe Bouchet, tandis qu'une source parisienne confirmait cet incident.

"Le chauffeur a reçu quelques éclats de verre et a été choqué. Nous avons dû le convaincre de continuer à rouler, a poursuivi M. Bouchet. C'est la bêtise humaine qui se trouvait à ce coin de rue-là. Ca fait du mal de venir faire un match de football dans ces conditions."

Le président du PSG, Francis Graille, a estimé "ridicule" l'attitude de ces "supporteurs".

"On a beau essayer de tout mettre en oeuvre pour assurer la sécurité à l'intérieur du stade, on ne peut pas faire grand-chose quand c'est en dehors. On est un peu démunis", a ajouté M. Graille.

Quelques minutes avant l'arrivée du bus des joueurs de l'OM, le bus du club parisien avait également été brièvement pris à partie.

"On s'en tire à moindre mal mais il faut faire tomber la pression rapidement car il y a un autre match à jouer dans trois jours", a encore précisé Christophe Bouchet.

Le Paris SG et Marseille, qui s'affrontaient dimanche soir en L1, se retrouveront mercredi à Marseille en 16e de finale de la Coupe de la Ligue.

Chili - 80 arrestations après la manifestation contre la vente de Colo Colo - 06/11/2004

Source : AFP

Quelque 80 manifestants ont été arrêtés par la police chilienne suite à des affrontements avec les forces de l'ordre à l'issue d'une manifestation ayant rassemblé, samedi, près du palais présidentiel à Santiago, 2.500 supporteurs du club de football Colo Colo (1re div. chilienne).
Les manifestants réclamaient l'intervention du gouvernement pour empêcher la vente aux enchères des biens de leur club en faillite.

A l'issue de la manifestation, qui s'est déroulée de la place d'Italie aux abords du palais présidentiel de La Moneda, quelques groupes ont affronté la police militarisée des carabiniers qui a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes pour les disperser.

Quatre-vingt personnes ont été interpellées, selon la police.

"Président, président, le stade n'est pas à vendre !" scandaient les manifestants qui sont restés pendant plus d'une heure à 200 m du palais, sous la surveillance des forces de l'ordre.

La manifestation avait été autorisée par les autorités de Santiago.

En faillite depuis janvier 2002, avec une passif de 30 millions de dollars (23,21 M EUR), le club doit vendre aux enchères, d'ici trois mois, tous ses biens, y compris le stade Monumental et les joueurs -mise à prix minimale: 600. 000 USD, 464.000 EUR-, puis se transformer en société anonyme qui pourra émettre un million d'actions, dont 34% pourront être acquises par un "actionnariat populaire."

Club le plus populaire du Chili, Colo Colo a notamment remporté la Copa Libertadores en 1991.

D'autres manifestations pour sauver le club ont eu lieu, samedi, dans d'autres villes du Chili.

Forces de police pour le derby - 04/11/2004

Source : TEAMtalk

La police se prépare à se montrer en force à l'occasion du derby de ce samedi à Scunthorpe, contre l'équipe de Grimsby Town, à Glanford Park.
En effet, le police locale craint que des troubles ne surviennent en ville, entre les fans rivaux.

Boca Juniors - River Plate - 04/11/2004

Source : AP

La police argentine a du intervenir ce jeudi alors que des supporters de Boca étaient venus acheter des tickets pour le derby du dimanche, contre River Plate.

FC Haarlem - Go Ahead Eagles Deventer - 05/11/2004

Source : Mail

Environ 50 hooligans des Go Ahead Eagles ont effectué le voyage jusque Haarlem en mini-bus. Peu après leur arrivée, ils ont été aperçu par les forces de police qui les ontescortés jusqu'au stade.
Près du stade, environ 25/30 locaux sont apparus, pour attaquer les mini-bus. Les gars d'Eagles sont alors sortis et ont attaqués les locaux. La confrontation fût très courtre, suite à l'intervention de la police.

Werder Bremen - RSC Anderlecht - 02/11/2004

Source: belgian press

Pour cette rencontre, environ 150 hooligans belges s'étaient déplacés dans l'espoir d'avoir une confrontation avec les locaux.
Dans le centre-ville, une cinquantaine d'entre-eux seront arrêtés après avoir tenté de créer des troubles.

CSKA Moscow - Chelsea FC - 04/11/2004

Source: forum

A la fin de la rencontre, une vingtaine de locaux causeront des dégâts dans le centre-ville. Les forces de police, pour rétablir l'ordre, tireront en l'air.
Plus tard dans la nuit, une 60aine de locaux iront attaquer une 40aine d'Anglais dans leur hôtel, mais ces derniers prendront le dessus.
Quelques arrestations auront lieu.

Torino Calcio - Perugia - 07/11/2004

Source: Tifonet

Avant la rencontre, les locaux chargeront en direction de la tribune réservée aux visiteurs, dès l'arrivée de ceux-ci. Intervention des forces de l'ordre.

SK Lierse - RSC Charleroi - 06/11/2004

Source: mail

Normallement cette rencontre n'est en rien intéressante, mais l'an passé, 7 jeunes visiteurs avaient été attaqué par une 30aine de locaux.
Du coup, les visiteurs avaient décidé de monter à Lier en nombre.
Ils seront une 50aine dont des gars venus du PSV Eindhoven.
Côté local, des rumeurs avaient annoncé la venue d'une 40aine de hooligans du Vitesse Arnhem, mais cela ne fût pas le cas.
Les visiteurs n'arriveront en ville que vers 20h30 (match à 20h00).
Bizarrement, énormément de policiers étaient présents.
Il semble, en fait, que les locaux aient eux-mêmes prévenus les forces de l'ordre.
A la fin de la rencontre, les visiteurs quittent leur tribune et se dirigent vers les cafés des locaux, mais sont bloqués par la police. Un peu plus loin, les locaux se regroupent et remontent la rue en chantant 'Lierse Hooligans'. La police repousse les visiteurs. Seule une 10aine de locaux viendront faire face aux visiteurs.

FC Borac Banja Luka - FC Sarajevo - 07/11/2004

Source: Ansa

Un policier et 11 supporters seront blessés lors de troubles.
Tout commença vers la fin de la 1e mi-temps quand un supporter local pénétra sur le terrain et alla injurier des chants anti-musulmans les joueurs de Sarajevo, qui rentrèrent aux vestiaires.
A la sortie du stade, les locaux attaqueront les forces de l'ordre.

Les suites de PSG-OM - 09/11/2004

Source : AFP

Incidents avant PSG-OM : trois procédures contre des débits de boissons

Le préfet des Hauts-de-Seine a engagé des procédures administratives à l'encontre de deux débits de boissons d'où sortaient dimanche des supporteurs lorsqu'ils ont attaqué le bus transportant les joueurs marseillais avant la rencontre PSG-OM, indique lundi la préfecture.
En outre, un autre établissement "déjà connu pour l'accueil de supporteurs souvent à l'origine de troubles à l'ordre public a été contrôlé (...) pour des faits de non-respect de l'arrêté d'interdiction de vente et consommation d'alcool" et fera l'objet d'une fermeture administrative de 4 mois.
Dimanche avant le match, le bus des joueurs de Marseille a été endommagé aux abords du Parc des Princes, à Boulogne-Billancourt, notamment par des jets de "chaises métalliques", brisant trois vitres du véhicule.
"Nous étions aux abords du Parc lorsqu'une cinquantaine de «supporteurs» nous sont tombés dessus. Ils nous ont jeté des chaises, barrières, barres de fer et canettes" et une vitre avant du pare-brise a cédé, avait expliqué le président de l'Olympique de Marseille, Christophe Bouchet
Une personne a été arrêtée. Placée en garde à vue, elle devrait être déférée dans la journée de lundi au parquet de Nanterre.
Contre les deux débits de boissons d'où venaient les supporteurs, le préfet a engagé deux procédures administratives "qui permettront, si leur responsabilité est engagée, de prononcer à leur encontre les mesures administratives appropriées", écrit la préfecture.
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le président Bouchet en appelle à l'intelligence des supporters marseillais

Source : AP

Après les incidents qui ont émaillé l'environnement du match PSG-OM dimanche, Christophe Bouchet a appelé lundi soir les supporters marseillais au calme alors que les deux clubs doivent se rencontrer de nouveau mercredi soir en Coupe de la Ligue.
"J'appelle les supporters marseillais à se placer dans le camp de l'intelligence", a déclaré le président de l'OM lors d'une conférence de presse.
"Depuis deux ans, ils ont montré qu'ils étaient capables de se comporter de la sorte, je les encourage à poursuivre dans cette voie", notamment mercredi soir aux abords et à l'intérieur du stade Vélodrome.
Dimanche après-midi, le car qui conduisait les joueurs marseillais au Parc des Princes a été pris à partie par quelques dizaines de hooligans qui ont lancé des chaises de bar et des canettes de bière sur les vitres du car. L'entraîneur marseillais José Anigo et Pape Diouf, le manager général du club, ont été légèrement atteints par des éclats de verre.
Christophe Bouchet a, par ailleurs, fait savoir que l'OM allait déposer une plainte contre X pour cette agression.
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-"Plus possible de jouer au Parc dans ces conditions", selon Bouchet

Source : AFP

Le président de Marseille (L1), Christophe Bouchet, a de nouveau stigmatisé lundi les conditions de sécurité autour du Parc des Princes à la suite de l'attaque ayant visé le bus de l'OM avant la rencontre comptant pour la 13e journée de L1 de football, dimanche.
On ne peut vraiment pas continuer comme cela. On ne peut plus aller au Parc dans ces conditions. Il est inadmissible de disputer des matches de foot dans cette ambiance-là", a déclaré Bouchet lors d'une conférence de presse dans la soirée.

"On est vraiment passé tout près d'une catastrophe. On ne pourra pas dire un jour qu'on ne savait pas... Pendant de longues minutes, je me suis posé la question de savoir si l'on disputait ce match ou pas", a ajouté Christophe Bouchet, affirmant que l'OM "portera rapidement plainte contre X".

Le bus des joueurs de Marseille a été endommagé notamment par des jets de "chaises, barrières et barres de fer" près du Parc, qui avaient fait voler en éclat la vitre du chauffeur, avait indiqué Bouchet dimanche, ce qu'une source parisienne avait confirmé.

"J'invite les supporteurs marseillais à se placer dans le camp de l'intelligence", avant le match OM-Paris SG, mercredi, en 16e de finale de la Coupe de la Ligue, a lancé le président de l'OM, qui s'est aussi dit "choqué" par "l'attitude des ministres dans la tribune officielle".

"S'ils veulent soutenir le PSG, ils peuvent le faire, mais pas en tribune officielle. J'en ai vu qui faisaient la «ola» après le premier but du PSG, je les ai alors un peut taclés au niveau du genou... Au deuxième but, ils se sont calmés", s'est irrité Bouchet, évoquant la présence de Jean-François Lamour (ministre des Sports), Dominique de Villepin (Intérieur) et Frédéric de Saint-Sernin (secrétaire d'Etat à l'aménagement du territoire).
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Fiorèse, une soirée en enfer

Source : LE PARISIEN

C'EST UN FAIT inédit en Championnat de France de L 1 : treize banderoles dans un stade attaquant personnellement deux footballeurs : Fabrice Fiorèse et Frédéric Déhu. Treize banderoles mélangeant l'insulte, le graveleux et la diffamation, le tout d'une rare violence. Treize calicots avec des relents d'homophobie.
« Ça, j'ai du mal à le supporter », dira même Francis Graille, le président du PSG. Il ne croisera pas de la soirée ses deux ex-salariés. Frédéric Déhu avait eu son « compte » lors de la finale de la Coupe de France, le 29 mai dernier. C'est donc principalement Fabrice Fiorèse, parti à Marseille à un quart d'heure de la fin du marché estival, qui a été la cible de toute la rancoeur des supporters, hier soir. Parmi les messages les moins scandaleux, on pouvait lire à Auteuil : « Déhu, Fiorèse, seuls les rats quittent le navire », « Fiorèse : si le PSG est une prison, rends la savonnette ! ».
Des projectiles divers Dès 20 h 19 et son entrée pour l'échauffement, Fiorèse est pris à partie : les supporters ne le quittent pas du regard et le sifflent à chaque prise de balle. La bronca s'intensifie à l'annonce de la composition des équipes. Pour donner une idée de son accueil, les lazzis sont alors équivalents de ce que Zidane pouvait recevoir comme applaudissements au Stade de France avec les Bleus. Au moment où les deux équipes se saluent, juste avant le coup d'envoi, un peu de chaleur regagne la pelouse. Tous les Parisiens serrent la main de Fiorèse avec plus ou moins d'entrain. Trois se distinguent particulièrement : Mendy, qui lui offre une franche accolade, M'Bami qui lui tape dans la main pour ce qui ressemble à une forme de réconciliation et Cana... qui lui tend à peine sa paume. Le match restera houleux entre les deux hommes. A peine la partie commencée, la tension reprend vite le dessus. L'ex-Parisien tire tous les corners marseillais sous le jet de projectiles divers. A force, il est protégé par les boucliers des CRS ! « Il a montré beaucoup de caractère dans un contexte difficile », souffle José Anigo. Mais c'est surtout la 20 e minute qui redonne au match toute sa nervosité. Armand, qui n'a aucun antécédent connu avec Fiorèse, le tacle sévèrement mais sans méchanceté, par derrière. Rouge direct indique l'arbitre. Déhu s'interpose, immédiatement remis à sa place par M'Bami qui lui intime de s'occuper de ce qui le regarde. « J'arrive vite, je n'avais pas l'intention de faire mal, explique Armand. Il en a rajouté beaucoup, il sait bien le faire. Le coach nous avait prévenus. » Quant à son match pendant soixante-quatorze minutes de jeu, avant que Marlet ne le remplace, Fiorèse est resté dans son registre depuis qu'il évolue à l'OM : plat et sans saveur.

OM - PSG - Coupe de la Ligue - 10/11/2004

Source : AFP

Le bus parisien protégé

Un dispositif spécial visant à protéger le bus des joueurs du Paris-SG sera adopté mercredi à l'occasion du match Marseille-PSG en coupe de la Ligue, à la suite de l'attaque du bus de l'OM à Paris dimanche.

La sécurité concernant la circulation du bus des joueurs sera particulièrement renforcée. Le bus des joueurs de l'OM avait été pris pour cible dimanche avant le match de la 13e journée de L1 par une cinquantaine de présumés supporteurs du PSG, qui avaient notamment lancé des chaises dans sa direction, brisant quelques vitres.

Un millier d'hommes (soit quatre compagnies de CRS, deux escadrons de gendarmes mobiles et une centaine de policiers de la sécurité publique) seront mobilisés mercredi pour ce match comptant pour les 16e de finale de l'épreuve, soit «une configuration classique pour un OM-PSG», selon la même source.
Selon Jean-Philippe d'Hallivillée, directeur de la communication du PSG, près de 400 supporteurs parisiens devraient faire le déplacement en bus, organisé par les associations de supporteurs. La police marseillaise parle de 500 supporteurs, répartis en huit bus.

Ils doivent être pris en charge sur une aire d'autorotoute aux abords de Marseille et obtenir leur billet après une fouille des forces de l'ordre.
Le club, qui n'organise donc pas le déplacement, envoie en revanche 26 membres du personnel de sécurité chargés d'encadrer les supporteurs dans le stade.

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Un supporter du PSG placé en garde à vue à Avignon

Un supporter du PSG a été interpellé mercredi et placé en garde à vue dans les locaux du commissariat d'Avignon (Vaucluse), a-t-on appris de source policière. L'homme, âgé de 20 ans et domicilié à Courbevoie (Hauts-de-Seine), voyageait en car vers Marseille en compagnie d'une cinquantaine d'autres supporters parisiens, lorsque le groupe a effectué une halte en Avignon.
Les supporters parisiens ont alors commencé à échanger des insultes et des menaces avec des supporters de l'OM. Un passant, âgé de 50 ans, d'origine maghrébine, a été pris à partie à son tour, avant d'être roué de coups.
L'auteur des faits a été interpellé et placé en cellule de dégrisement. Il présente un taux d'alcoolémie de 1,6 gramme par litre de sang. La victime a été hospitalisée. Le car des supporters parisiens a ensuite été escorté jusqu'à l'entrée de l'autoroute.
Près de 650 policiers, parmi lesquels quatre compagnies de CRS et une centaine de fonctionnaires de la sécurité publique, mais aussi deux escadrons de gendarmes mobiles, sont mobilisés mercredi soir, à Marseille, aux abords du Stade Vélodrome.
"J'appelle tous les supporters à se placer dans le camp de l'intelligence", avait tenu à déclarer le président de l'OM, Christophe Bouchet, à la suite des incidents déjà survenus lundi soir, peu avant la rencontre de championnat PSG-OM.

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incidents à l'issue du match OM-PSG

Source : AFP

Deuxième minute du temps additionnel: interceptant une passe en retrait catastrophique de Lizarazu vers Barthez, Bernard Mendy crucifie l'OM et provoque la colère du stade Vélodrome, qui réclame en coeur la démission du président marseillais Christophe Bouchet.
Sans un mot, l'homme quitte la tribune présidentielle, suivi par le manageur général Pape Diouf, un regard vers les supporteurs enragés qui lui jettent des insultes de l'autre côté de la barrière de la tribune présidentielle.
Des coups de poings volent parmi ces hommes en colère. Trois stadiers marseillais sont blessés dans la cohue, dont l'un est conduit à l'hôpital, selon le responsable de la sécurité Guy Cazadamont, nécessitant l'intervention des CRS qui l'évacuent vers la sortie.
Les forces de l'ordre interviennent aussi pour mettre fin aux échauffourées venus du virage nord, où les demandes de démission sont lancées à l'aide de multiples porte-voix. Dans la tribune voisine, les quelque 300 supporteurs parisiens jubilent.
Le stade était pourtant totalement acquis à l'OM dès les premiers instants, respectant l'appel à la mobilisation générale lancé par voie de presse lundi, par Bouchet, Diouf et l'entraîneur José Anigo. Le président marseillais avait qualifié "d'inadmissible" le comportement de l'équipe à Paris, dimanche, où l'OM avait chuté en championnat à 11 contre 10 (2-1).
"Ce ne sont pas les supporteurs qui gèrent le club", a rétorqué Diouf, seul dirigeant marseillais à se présenter devant la presse à l'issue de la huitième victoire consécutive de Paris contre l'OM, évoquant toutefois un "coup de bambou".
Pendant ce temps là, les joueurs marseillais ont pour consigne d'attendre un moment dans le parking où sont garés leurs véhicules avant de quitter le stade. Ils emprunteront un itinéraire sécurisé inhabituel, pour éviter de croiser les supporteurs.
Les CRS se sont ensuite rassemblés dans le centre-ville, sur le Vieux-Port et au sommet de la Canebière, où un dispositif préventif avait été mis en place, mais aucune échauffourée n'était à déplorer.
Au total, 650 policiers étaient mobilisés samedi soir aux abords du Stade Vélodrome et dans le centre de Marseille.

LA LOUVIERE - ST TROND - 10/11/2004

Source : Mail

Pour ce match un contact avait ete pris avec les gars de saint trond un rdv etait fixe vers 18h30 apres plusieur contact avec les gars de saint trond ceux ci ont decidé de ne pas se rendre au rendez vous la raison qu'il affirmait manque de hools a saint trond 10 gars ET cote louvierois nous etions 15 gars dont 8 valables les autres des suiveur donc ce rdv aurait ete reglo .le wolf-side decida alors de faire un tour au alentour du stade mais aucun gars de saint trond en vue il faut dire que le match etait un mercredi et que beaucoup de personne travaillait de leur cote Mais chez nous aussi DONC RAS.

Les groupes de supporteurs marseillais confirment un appel au boycottage- 12/11/2004

Source : AFP

Les huit groupes de supporteurs de Marseille (L1) ont appelé vendredi au boycottage des quatre prochains matches de l'OM pour "manifester leur mécontentement envers les dirigeants du club et les joueurs", après l'élimination par Paris SG en Coupe de la Ligue mercredi (3-2).

"Mercredi soir, l'équipe pourtant +la plus belle depuis 10 ans+, (référence à un propos du président Christophe Bouchet, ndlr), a touché le fond avec une énième défaite face à la réserve du PSG. Une humiliation de trop pour nous. Cette situation est devenue inacceptable et nécessite une réaction forte et unitaire des supporteurs marseillais", indiquent dans un communiqué commun, les huit groupes.

"Nous demandons aujourd'hui à tous les supporteurs marseillais tenant à manifester leur mécontentement (...) de ne pas se rendre au Vélodrome samedi contre Strasbourg (14e journée de L1)", déclarent-ils.

Aux supporteurs qui se rendraient malgré tout au stade, les huit groupes demandent de "laisser entièrement vide les tribunes du stade durant les cinq premières minutes du match" et de ne déployer "aucun encouragement, aucun drapeau, aucun tifo".

"Nous demandons aux personnes qui auront choisi d'être quand même présentes de respecter solidairement cette démarche silencieuse et non-violente", expliquent ces groupes, qui rassemblent environ 27.500 supporteurs, dans une rare démarche unitaire.

"Il a été décidé de conserver cette ligne de conduite pour les quatre prochaines rencontres", ajoutent-ils, demandant au principal actionnaire Robert-Louis Dreyfus de "prendre les mesures nécessaires afin que l'OM soit à nouveau au rang qu'il mérite: le plus grand club de l'hexagone".

Jeudi soir, le vice-président des Yankees, Michel Tonini avait laissé entendre qu'une telle démarche commune de boycottage était en préparation.

Interrogé vendredi par l'AFP, il estime que "le mouvement dépasse les seuls clubs de supporteurs et concerne l'ensemble des supporteurs. Ceux des tribunes Ganay et Jean-Bouin (aux abonnements plus chers que les virages, ndlr) sont au moins aussi excédés que nous".

SC BASTIA - AS SAINT-ETIENNE - 13/11/2004

Source : AFP

Cinq supporteurs de l'équipe de football de Saint-Etienne (L1) ont été interpellés samedi matin à Bastia, à l'arrivée de la traversée en bateau durant laquelle ils ont molesté des membres de l'équipage, a-t-on appris auprès de la police et de la compagnie maritime Corsica ferries.
Environ 150 supporteurs de l'AS Saint-Etienne se rendaient à Bastia sur un bateau de la Corsica Ferries, en partance vendredi soir de Toulon, pour assister ce samedi soir à la rencontre entre leur équipe et le SC Bastia dans le cadre de la 14e journée du Championnat de Ligue 1.
Quelques-uns, éméchés, s'en sont pris aux équipements du navire, entraînant l'intervention de l'équipage. Certains membres ont été légèrement blessés lors de ces échauffourées, a déclaré à l'AFP la direction de Corsica ferries, qui a indiqué son intention de porter plainte.
A l'arrivée du bateau au port de Bastia, cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue au commissariat de Bastia, a-t-on appris de source policière.

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Bastia va porter plainte pour agression raciste contre ses joueurs

Source : AFP

Le président de Bastia (L1), Louis Multari, a annoncé lundi que le club de football corse allait déposer plainte à la suite d'agressions racistes dont ont été victimes deux de ses joueurs après la défaite à domicile samedi contre Saint-Etienne (0-3) lors de la 14e journée de L1.

Dans un communiqué au nom de l'ensemble du club, M. Multari a dénoncé les "agressions physiques et verbales" ainsi que "les insultes à caractère raciste" dont ont été victimes certains joueurs, indiquant que le club allait "déposer plainte contre X pour propos racistes, voies de fait et dégradation de matériel".

Selon des journalistes présents à la sortie du stade, deux joueurs de couleur du Sporting, le milieu Franck Matingou et le défenseur Pascal Chimbonda, ont été pris à partie par une trentaine de supporteurs à l'issue du match.

"Il faut savoir que Pascal Chimbonda et les membres de sa famille qui l'attendaient à la sortie du stade ont été agressés physiquement et verbalement et le véhicule du joueur caillassé", précise dans le communiqué le président bastiais, qui stigmatise ces "pseudo-supporteurs".

"Le Sporting a toujours accueilli dans ses rangs des joueurs d'horizon divers qui ont porté le maillot avec fierté (...). Au delà du club, c'est l'image de la Corse, terre d'accueil et d'hospitalité qui est une nouvelle fois ternie par quelques énergumènes", affirme le président bastiais.

Comprenant le "mécontentement légitime" des supporteurs après les "espoirs suscités en début de saison", M. Multari estime que "de tels agissements sont inacceptables ici et ailleurs".

"Ils sont dans leur droit de siffler pour signifier leur mécontentement. Mais le reste, il est hors de question de l'accepter", a déclaré de son côté le capitaine Nicolas Penneteau à l'issue d'une réunion avec les dirigeants, se disant "solidaire" avec ses deux coéquipiers.

Bastia occupe la 17e place du classement du Championnat de L1, à la suite de sa troisième défaite à domicile.

BORDEAUX - PSG - 13/11/2004

Source : CR d'un BOYS

Je vais parler de l'avant match... Pour revenir a BX -PSG très peu faste en incidents cette saison puisque rien à signaler la veille au soir...(normal me diriez vous au vu du moi de novembre).
Enfin toujours est-il qu'a 9H00 ce sont 70 boulogne boys qui débarquent place de la Victoire... Les contacts sont pris avec les groupes bordelais...
Ces derniers nous garantissent leur venue dans la journée...
Nous commençons à boire en scrutant les avenues debouchants sur la Victoire...
Vers 14h30 toujours rien et les cafetiers commencent à nous ejecter de tous les bars et terrasses de la place... C'est à ce moment là que les bordelais nous annoncent leur non-venue place de la Victoire. ( pour cause trop de flics...) Ca c'est bien vraiment !!! Pas mal de fourgons sur la place... (Mais il ne faut pas s'attendre à être tranquille le jour d'un BX-PSG nous sommes surveillés tout aussi bien que les bordelais)
C'est donc assez rapidement que nous décidons de leur rendre une petite visite amicale... C'est un départ en courant de la place de la Victoire qui surpend la police... Le groupe se dirige à tout allure vers le local DEVILS... Les bleus arrivent tout de même à bloquer l'arrière de notre cortège... et c'est à une 30aine de BOYS que nous rentrons dans une toute petite ruelle perpendiculaire au local DEVILS... Ils nous aperçoivent et commencent à reculer, jets de canettes sur les flics qui commençaient à boucher la ruelle... Ils commencent à reculer également, nous faisons face à une 40aine de Bordelais, quelques contacts à l'avantage Parisien, les Bordelais ont toujours reculé... Puis les flics commencent à matraquer par l'arrière de notre groupe... Un bordelais me lance un "arrêtez les cannettes les gars" ok mais y en a eu des 2 cotés, mec...
Nous sommes bloqués dans la petite ruelle perpendiculaire au local puis mis dans un bus direction le stade, il est 16H quand nous arrivons au stade...
Au stade une fouille hallucinante!!! 6 parisiens arrêtés pour torches... Dans le stade une très bonnes ambiance jusqu'au 3ème but et meme encore après de temps en temps. On aurait gagné, on aurait pas fait mieux... Ca doit être l'effet Marseille...
enfin bon à part le resultat du match, une bonne journée pour les Parisiens...

A noter que les Indeps avaient volontairement "ignorés" le déplacement en terre girondine...

La FIFA s'inquiète de la "recrudescence des actes racistes" - 18/11/2004

Source : Associated Press

La FIFA a fait part jeudi de son inquiétude devant "la récente recrudescence d'actes racistes dans le football".
"Pendant les matches amicaux Espagne-Angleterre des 16 et 17 novembre (moins de 21 ans et équipes nationales A), les joueurs anglais de couleur ont fait l'objet de chants racistes de la part de nombreux spectateurs", a rappelé la FIFA dans un communiqué.
"Samedi dernier, en France, après le match SC Bastia-AS St-Etienne, des pseudo-supporters ont attaqué les joueurs de couleur du club bastiais. Il y a un mois, lors du match de Ligue des Champions entre le Panathinaïkos et Arsenal, des chants racistes contre des joueurs du club anglais avaient également été entendus."
Après ce préambule, la FIFA, qui condamne ces comportements, a annoncé qu'elle allait ouvrir une enquête sur les matches amicaux entre l'Espagne et l'Angleterre, qui tombent sous sa juridiction.
"Le racisme et la discrimination n'ont pas leur place dans notre sport", a déclaré le président de la FIFA, Joseph Blatter. "Le football a pour but d'établir des liens et de créer l'entente. Le monde actuel est frappé par des conflits qui trouvent leurs origines dans le racisme et la discrimination. Le football jouit d'un rayonnement positif qui doit être utilisé dans la lutte contre ce fléau."

France : La 15e journée contre la violence et le racisme - 18/11/2004

Source : AFP

La 15e journée de Ligue 1, vendredi et samedi, sera placée sous le signe de la lutte contre la violence et le racisme dans le football, a annoncé l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) dans un communiqué jeudi.
Deux slogans - "Non à la violence!", "Non au racisme!" - orneront ainsi les T-shirts que porteront les joueurs de L1 avant le coup d'envoi de chacune des dix rencontres de la 15e journée. Ils seront relayés, le vendredi 26 novembre par leurs homologues de Ligue 2 (17e journée).
"Ces dernières semaines, le football a servi de prétexte à certaines exactions qui ont fait ressurgir, dans les stades et parfois même au-dehors, le spectre de la violence et du racisme sous toutes ses formes", explique l'UNFP qui s'insurge contre les agissements de "voyous doublés parfois, ici ou là, de casseurs, de racistes, de xénophobes et d'homophobes".
L'UNFP rappelle ensuite que "le football est sous le choc alors que s'égrènent, semaine après semaine, les actes toujours plus odieux que l'on ne peut plus, désormais, considérer comme de simples dérapages devant leur caractère prémédité et répétitif". Puis le syndicat de rappeler les incidents survenus au cours des dernières semaines et notamment l'attaque du car transportant les joueurs marseillais avant la rencontre PSG-OM, ainsi que "les deux joueurs de Bastia, Pascal Chimbonda et Franck Matingou, insultés et molestés pour leur seule couleur de peau".
"L'UNFP et les joueurs professionnels de L1 et de L2, particulièrement choqués par les dérives suscitées, ont décidé de réagir et de sensibiliser le grand public en totale collaboration avec la Ligue (LFP) et les autres familles du football français (clubs, entraîneurs et éducateurs, arbitres, administratifs)", ajoute le communiqué.

Madrid s'excuse des insultes racistes des supporteurs - 18/11/2004

Source : Reuters

Miguel Angel Moratinos, ministre espagnol des Affaires étrangères, a présenté jeudi les excuses de son gouvernement à la suite des insultes racistes contre les joueurs noirs de l'équipe d'Angleterre proférées la veille par des supporteurs espagnols. excuses espagnoles après les insultes racistes
"Je souhaite présenter des excuses au nom du gouvernement espagnol à tous ceux qui ont pu se sentir blessés par ces manifestations", a déclaré Moratinos à son arrivée à une réunion de dirigeants d'Amérique latine au Costa Rica.
"J'ai eu l'occasion de commenter et d'évoquer cette question avec mon homologue (britannique) Jack Straw et je répète que l'Espagne est un pays de tolérance où les manifestations de racisme n'ont pas leur place", a-t-il ajouté.
Auparavant, à Madrid, le gouvernement espagnol avait condamné les chants et les insultes racistes proférées lors de la victoire 1-0 de l'Espagne sur l'Angleterre en match amical.

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Source : Football 365

Des incidents ont éclaté en marge de la rencontre amicale entre l’Espagne et l’Angleterre. Seize personnes ont été blessées.
La police espagnole a dû faire face à des altercations mercredi en marge de la rencontre amicale entre l’Espagne et l’Angleterre. Le bilan de ces incidents fait état de seize blessés. Les « Ultra-sur », un groupe de supporters du Real Madrid réputé pour ses démonstrations racistes, a été impliqué.

L'UEFA augmente les amendes infligées au Sparta Prague et au FC Séville après des incidents racistes - 19/11/2004

Source : AP

L'UEFA a décidé vendredi d'augmenter les amendes infligées au Sparta Prague et à Séville après des incidents à connotation raciste.
Les deux clubs avaient fait appel devant la commission de discipline de l'UEFA après avoir été sanctionnés le 7 octobre. La commission d'appel a expliqué que l'augmentation des amendes "renforçait avec fermeté la détermination de l'UEFA dans la lutte contre le racisme dans le football européen."
Le Sparta Prague avait été condamné à payer une amende de 50.000 francs suisses (32.955 euros) pour le comportement raciste de ses supporters contre l'Olympique lyonnais en Ligue des champions le 28 septembre dernier. Le club tchèque estimait que les chants de ses fans avaient été "incorrects" mais qu'ils n'étaient pas racistes et souhaitait une réduction de l'amende. Ils devra finalement payer 60.000 francs suisses (39.500 euros).
Le club espagnol de Séville avait fait appel de son amende de 15.000 francs suisses (9.800 euros) reçue après son match de Coupe de l'UEFA contre les Portugais du Nacional le 15 septembre dernier. Les supporters espagnols avaient lancé des chants racistes et avaient allumé des feux d'artifice. L'amende du club a été portée à 25.000 francs suisses (16.400 euros).

F.K. Buducnost - ER Belgrade - 21/11/2004

Source : AP

Plus de 20 personnes ont été blessées dimanche dans des affrontements entre supporters consécutifs à l'explosion d'une bombe lacrymogène avant le coup d'envoi d'un match de football de première division.
La rencontre entre le F.K. Buducnost et l'Etoile rouge de Belgrade, disputée dans la capitale monténégrine, a débuté avec deux heures de retard en raison des affrontements.
La plupart des supporters violents ont été évacués du stade par les forces de l'ordre, et de nombreux spectateurs ont quitté les tribunes par crainte de nouveaux troubles.
Au moins 25 personnes, dont deux policiers, ont été soignées à l'hôpital, ont précisé les médecins. Deux ambulances ont été détruites pendant les affrontements.
Auparavant, les supporters les plus durs de Buducnost, les "Barbarians", avaient caillassé le bus des joueurs de l'Etoile rouge.

REAL MADRID - LEVERKUSEN - 23/11/2004

Source : AP

Le Real Madrid risque des sanctions de l'UEFA après les débordements racistes de certains de ses supporters lors du match de la Ligue des champions opposant le club madrilène, qui jouait à domicile, au club allemand du Bayer Leverkusen mardi soir.
Durant la deuxième mi-temps, des cris de singe et des gestes resssemblant à des saluts nazis ont émané du virage sud du stade Santiago Bernabeu, où se rassemblent les supporteurs radicaux du Real.
Les débordements ont commencé lorsque le défenseur brésilien noir du Bayer Roque Junior a réclamé une sanction contre un joueur du Real qui l'avait fauché. Ils se sont répétés à chaque fois qu'il touchait le ballon, avant de se calmer 10 minutes plus tard.
Ces dérapages racistes ne sont pas un phénomène nouveau dans le football espagnol, bien qu'ils soient le fait d'une minorité de supporteurs. Mais ils se sont produits quelques jours seulement après des faits similaires durant le match amical Espagne-Angleterre du 17 novembre.
Trois joueurs noirs de l'équipe d'Angleterre avaient alors été la cible de manifestations racistes de supporteurs espagnols. Un match des moins de 21 ans entre les deux pays le jour précédent avait également été le théâtre de comportements racistes.
La FIFA a exigé des explications à la fédération espagnole de football pour ces incidents. De son côté, l'UEFA, haute instance du football européen, a précisé mercredi qu'elle attendait de recevoir le rapport arbitral du match du Real. "Sur la base de ce rapport, il est possible que nous ouvrions une enquête", a précisé William Gaillard, porte-parole de l'UEFA. "Nous devrions savoir s'il est possible qu'il y ait une enquête dans les 48 heures."
Dans un communiqué diffusé sur son site Internet, le Real Madrid assure "rejeter sans exception les incidents de cette nature", tout en minimisant les faits. "Si durant le match de la Ligue des champions (mardi soir) des choses de ce type se sont produites, elles étaient tellement mineures que personne sur le terrain ou dans le club ne les a remarquées", affirme le club.
Une équipe de football peut être sanctionnée pour le racisme de ses supporteurs en étant privée de matches à domicile ou contrainte de jouer à huis clos, voire dans des cas extrêmes en étant exclue d'une compétition internationale.

Premier league: un supporter interdit de stade pour racisme - 24/11/2004

Source : REUTERS

Un supporter britannique a été condamné mercredi à 1.000 livres d'amende (1.430 euros) et à une interdiction de stade de cinq ans pour avoir proféré des insultes racistes envers le joueur noir de Birmingham City, Dwight Yorke.
Jason P, 22 ans, a reconnu les faits lors de sa comparution. Il s'était de lui-même rendu au commissariat de police après avoir eu connaissance de l'ouverture d'une enquête sur les incidents, qui se sont produits dimanche dernier lors du match de championnat d'Angleterre entre Birmingham City et les Blackburn Rovers.

LAZIO - PARTIZAN - 24/11/2004

Source : ANSA web

Un fan du PARTIZAN a été poignardé à proximité de la curva sud.

Anderlecht : hooligans condamnés - 25/11/2004

Source : BELGA

Le tribunal correctionnel de Bruges a condamné, jeudi, 21 supporters du RSC Anderlecht et 3 autres de l'Ajax Amsterdam à des peines de prison comprises entre 3 ans et 8 mois ainsi qu'à des peines de travail. Le 29 janvier 1999, les 24 supporters ont pris part à des violences impliquant les forces de l'ordre durant la rencontre de première division opposant le Club de Bruges au Sporting d'Anderlecht au stade Jan Breydel. Quelque 400 sièges occupés par les supporteurs d'Anderlecht avaient été incendiés et jetés hors de la tribune. Vingt personnes avaient été blessées au cours de ces violences.