Saison 17/18 - Septembre

Sigma Olomouc - Slavia Prague - 09/09/2017

Source : http://olomoucky.denik.cz/

Des heurts ont eu lieu dans le stade entre supporters du Slavia et la sécurité puis la police.

Traduction Underground Fans

Danemark: Free fight - 09/09/2017

Source : Mail

Brondby vs Esbjerg (-23ans)
under 23
2 rounds remportés par BIF

Espagne: Free fight - 08/09/2017

Source : Mail

Une fight 30 vs 30 entre les Biris Norte de Sevilla et les Supporters Gol Sur du Betis a été annulée au dernier moment.

Feyenoord Rotterdam - Manchester City - 13/09/2017

Source : Mail

La veille du match, une vingtaine de hools du Feyenorod a attaqué une petite bande de City.

SL Benfica - CSKA Moscou - 13/09/2017

Source : Mail

Avant la rencontre, 20 supporters de Benfica armés de ceintures et de bouteilles ont attaqué 10 russes. La police est intervenue. Deux personnes ont été blessées.

FC Porto - Besiktas - 13/09/2017

Source : Mail

Porto Casuals Finest Elite

Shakhtar Donetsk - Napoli - 13/09/2017

Source : http://www.calcionapoli24.it/

La police ukrainienne a chargé dans le bloc réservé aux fans de Napoli.

Tottenham - Borussia Dortmund - 13/09/2017

Source : Mail

Borussia fans

Arsenal FC - 1.FC Köln - 14/09/2017

Source : http://www.mirror.co.uk/



20.000 fans de Cologne ont envahi le quartier de Soho à Londres. Les policiers qui n'avaient pas prévu un tel déplacement des supporters allemands, seuls 3.000 ont un billet de stade, se sont retrouvés à une trentaine pour tenter d'encadrer la marée humaine.

Traduction Underground Fans




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Source : Dailymail









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Source : http://www.sports.fr/

Les supporters de Cologne sèment la pagaille à Londres

Plus de 20 000 supporters de Cologne avaient fait le déplacement à Londres jeudi pour assister au retour de leur club favori, finaliste de la Coupe UEFA 1986 mais privé de compétition européenne depuis 20 ans (Coupe Intertoto), sur le devant de la scène. Et si le spectacle fut au rendez-vous aussi bien sur la pelouse, avec un succès obtenu dans la douleur par Arsenal (3-1), qu'en tribunes, les fans du club allemand ont également semé la pagaille dans et aux abords de l'Emirates Stadium.

Plusieurs incidents sont ainsi intervenus avant la rencontre: passage en force des contrôles de sécurités, bagarres avec des stewards une fois dans le stade. De nombreux supporters allemands avaient également rejoint Londres par leurs propres moyens sans place et tenté tout de même de pénétrer dans l'enceinte. Bref, une pagaille sans nom qui a entraîné un retard d'une heure du coup d'envoi: ''Nous avons attendu patiemment. A un moment donné, je pensais que nous ne jouerons pas. Je savais que la police ne prendrais pas de risques. Nous vivons dans une société très sécurisée. Je pensais qu'ils ne prendraient pas de risques après les scènes survenus autour du stade. Mais l'organisation a bien réfléchi à la situation'', a réagi Arsène Wenger dans les colonnes du Daily Mail.

Et si l'ambiance fut finalement à la fête durant la rencontre, sans nouveaux débordements au coup de sifflet final, certains Londoniens se souviendront longtemps du passage des supporters de Cologne. ''Ces supporters de Cologne sont une honte. Saluts nazis. Urine sur les portes. Ma solidarité européenne a été mise à rude épreuve'', a tweeté un éditorialiste politique d'Itv Robert Peston.

Preußen Münster - FSV Zwickau - 08/09/2017

Source : https://www.tag24.de/

Après le match, un supporter de FSV a été attaqué par des fans locaux qui ont voulu lui dérober son écharpe. L'un d'eux, âgé de 29 ans, a été arrêté.

Traduction Underground Fans

L'UEFA ouvre une procédure disciplinaire contre le Spartak Moscou - 14/09/2017

Source : https://www.rtbf.be/

L'UEFA a lancé une procédure disciplinaire à l'encontre du Spartak Moscou suite aux incidents ayant émaillé la rencontre de Champions League mercredi à Maribor (1-1). Un fumigène lancé par des supporters du Spartak a atterri tout près de l'arbitre allemand Deniz Aytekin, qui se trouvait au centre de la pelouse.

L'UEFA a retenu deux griefs : l'utilisation de fumigènes et le jet d'objets. La décision devrait tomber le 21 septembre. Parmi les sanctions possibles, le nouveau règlement prévoit un match à huis-clos. Dans ce cas, le Spartak jouerait dans un stade vide le 26 septembre contre Liverpool.



Le Shakhtar Donetsk doit également s'attendre à des sanctions pour le jet de fumigène lors de la rencontre face au Naples de Dries Mertens. Le verdict est attendu pour le 19 octobre.

O.Marseille - Konyaspor - 14/09/2017

Source : http://rmcsport.bfmtv.com/

Un Vélodrome presque vide, une grève et des banderoles

A l’occasion du coup d’envoi de la saison européenne de l’Olympique de Marseille, ce jeudi soir en Ligue Europa, face à Konyaspor (21h05), le stade Vélodrome sonnera creux. Un désintéressement qui s’explique par la grogne des supporters envers la direction du club olympien.

Seulement 6 000 spectateurs

Preuve de la fracture qui s’est agrandie ces derniers jours entre la direction marseillaise donc, et les soutiens du club, le stade Vélodrome sera très loin d’être garni ce jeudi soir, face à Konyaspor, en ouverture de la Ligue Europa. Selon nos informations, seulement 6 000 sièges sur les 67 000 que compte l’enceinte, seront remplis à l’occasion de ce coup d’envoi de la saison européenne de l’OM.

Grève pendant les 10 premières minutes

Face à cette affluence très faible, moins de 10% du stade, le virage nord sera exceptionnellement fermé, les supporters étant regroupés dans le virage sud. Les tribunes devraient par ailleurs être vides au début du match, à l’appel des groupes de supporters, qui ont demandé à tout le stade, de rester silencieux et même en dehors du stade, durant les dix premières minutes.

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Source : Sport365

Les supporters de l'OM s'en prennent à McCourt

Malgré la victoire contre Konyaspor (1-0) pour son entrée en Ligue Europa, l'OM n'a pas rassuré ses fans. Ces derniers ont d'ailleurs déployé une banderole à l'encontre de Frank McCourt, le propriétaire du club.

Après deux gifles de suite en championnat contre Monaco et Rennes, l'Olympique de Marseille a ressorti un peu la tête de l'eau jeudi soir contre Konyaspor. Les Marseillais ont réussi leur entrée en matière en Ligue Europa grâce à un but d'Adil Rami peu après la pause. Ce succès a malgré tout été poussif et n'a pas calmé le mécontentement des supporters. Peu nombreux jeudi soir à l'Orange Vélodrome, les Winners et autres groupes de supporters se sont quand même fait entendre au moment de s'en prendre aux dirigeants du club. Si Jacques-Henri Eyrault est dans l'œil du cyclone depuis sa fameuse tisane et a été interpellé encore une fois « Vide comme les promesses de Jacques-Henri : la tactique de Rudi (Garcia) », Frank McCourt était passé entre les gouttes durant le Mercato estival. Le courroux des Marseillais a donc eu lieu jeudi avec une banderole en anglais pour la moins explicite. « 118 millions pour quoi ? Qui est le patron dans ce club ? McCourt, sors tes c******* ! ». A défaut d'être très classe, le message est passé.

France : Eric Ciotti demande un assouplissement des mesures répressives contre les supporters de l'OGC Nice - 14/09/2017

Source : http://www.nicematin.com/

Régulièrement privés de déplacement en coupe d'Europe et lors de matchs à risque en Ligue1, les supporters niçois ont trouvé un appui avec le député azuréen Eric Ciotti.

Eric Ciotti a eu un rendez-vous ce mardi avec le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, où il a "évoqué la situation des supporters niçois et demandé un assouplissement des règles opposées systématiquement au groupe des Ultras populaire Sud".

Les supporters niçois avaient notamment été interdits de déplacement à Naples pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions en août.

Lors de cette entrevue, le député azuréen a "demandé l'instauration d'un dialogue plus efficace avec les services du ministère de l'Intérieur".

Réinstaurer le dialogue

Réponse positive de Gérard Collomb, qui "s'est montré ouvert à réinstaurer ce dialogue avec les supporters et a démontré un état d'esprit d'ouverture".

Et Eric Ciotti d'ajouter: "les supporters niçois et notamment le groupe des "Ultras populaire Sud" sont trop souvent stigmatisés collectivement et subissent régulièrement des mesures particulièrement radicales et parfois mal comprises qui entravent leur possibilité d'assouvir leur passion".

Independiente - Atlético Tucuman - Copa Sudamericana - 13/09/2017

Source : http://www.lanacion.com.ar/

Pas moins de 127 supporters ont été arrêtés après la rencontre, alors que la barrabrava d'Independiente a attaqué les forces de l'ordre. La police a répliqué avec des gaz lacrymogène et des tirs de balles en caoutchouc.
Les autorités ont fait savoir que les illustres figures de la barrabrava, "el Polaco", "el Tano de Gerli", "Palavecino" et "Damián" se trouvaient parmis les interpellés.

Traduction Underground Fans

Ligue Europa : Procédure disciplinaire ouverte par l'UEFA contre Cologne et Arsenal - 13/09/2017

Source : http://sport.francetvinfo.fr/

L'UEFA a lancé une procédure disciplinaire contre le FC Cologne pour "perturbations dans le public" et contre Arsenal pour des "escaliers bloqués" dans le secteur des supporters allemands, a annoncé l'instance ce vendredi au lendemain du match de Ligue Europa entre les deux équipes en Angleterre. "Le cas sera étudié par le comité de contrôle, d'éthique et de discipline de l'UEFA le 21 septembre", précise l'instance sur son site internet. Cologne est aussi visé pour "utilisation d'engins pyrotechniques", "jets d'objets", et "dégradations" par ses supporters.



UNE RENCONTRE RETARDÉE D'UNE HEURE

Le coup d'envoi du match du groupe H, remporté 3-1 par Arsenal, a dû être retardé d'une heure jeudi soir pour "raisons de sécurité", notamment à cause du nombre important de supporters allemands présents. Selon la presse britannique, 20 000 supporters du FC Cologne avaient fait le déplacement à Londres alors que seulement 3 000 places avaient été allouées au club visiteur. Des Allemands ont ainsi pu échapper au parcage visiteurs et se mélanger massivement à des supporters anglais, favorisant le risque de débordements.

LE CLUB D'ARSENAL MÈNE ÉGALEMENT UNE ENQUÊTE

Plus tôt dans la journée, Arsenal avait annoncé sa décision de mener une enquête "sur les circonstances autour de la rencontre, en vue d'en tirer des leçons qui pourront servir à l'avenir". La police, qui a procédé à cinq interpellations, a reconnu traiter des "troubles de l'ordre" à l'intérieur du stade tandis qu'une vidéo prise par un supporter montrait sur la chaine Sky Sports News des échauffourées dans les tribunes.

Young Boys Berne - Partizan Belgrade - 14/09/2017

Source : https://www.24heures.ch/

Six fans arrêtés préventivement à Berne

La police cantonale bernoise a arrêté préventivement six supporters du Partizan Belgrade, jeudi soir, avant le match de football entre les Young Boys et le club serbe au stade de Suisse à Berne. Les supporters étaient en possession de matériel pour dissimuler le visage, et dans un cas, de drogue.

Un des six supporters est accusé d'avoir allumé un objet pyrotechnique devant le stade, a affirmé vendredi la police bernoise. Il devra répondre devant la justice d'infraction à la loi sur les explosifs.

Le supporter qui avait de la drogue sur lui devra répondre d'infraction à la loi sur les stupéfiants. Les six personnes ont été relâchées jeudi soir, a précisé la police.

FK Vardar Skopje - Zenit St Pétersbourg - 14/09/2017

Source : Mail

Komiti Vardar

Austria Vienne - AC Milan - 14/09/2017

Source : Mail

Milan


Austria

RC Lens : la tribune Marek fermée trois matches avec sursis - 15/09/2017

Source : https://www.lequipe.fr/

La commission de discipline de la LFP a sanctionné le RC Lens de trois matchs de fermeture de la tribune Marek avec sursis après l'envahissement du terrain pendant Lens-Brest le 19 août.

Réunie ce jeudi, la commission de discipline de la LFP a sanctionné le RC Lens de trois matchs de fermeture de la tribune Marek avec sursis après l'envahissement du terrain pendant la rencontre face à Brest (2-4) le 19 août. Cette intrusion sur la pelouse avait contraint l'arbitre à interrompre le match durant quinze minutes et à renvoyer les équipes au vestiaire.

Incidents à Arsenal : Cologne critique l’organisation londonienne - 15/09/2017

Source : http://www.ouest-france.fr/



Le club de Cologne, dont les supporters ont été impliqués dans des incidents dans le stade d’Arsenal en Europa League, a rejeté vendredi la faute sur les organisateurs londoniens du match, estimant que « les responsables n’ont malheureusement pas suffisamment préparé l’événement ».

« L’ensemble de la sécurité ainsi que la communication autour d’elle nous ont paru trop insuffisants tout comme le nombre de policiers qui était trop faible », accuse le FC Cologne dans son communiqué. Le club allemand critique encore le « trop peu de places accordées aux supporters du FC Cologne car les 5 % de la capacité totale du stade n’étaient pas suffisantes ». « Il était à prévoir que plusieurs milliers de supporters tenteraient de se rendre au stade par tous les moyens possibles », conclut Cologne.

L’UEFA a lancé une procédure disciplinaire contre le FC Cologne pour « perturbations dans le public », « utilisation d’engins pyrotechniques », « jets d’objets », et « dégradations » par ses supporters. Arsenal est visé pour des « escaliers bloqués » dans le secteur des supporters allemands. Le dossier sera étudié le 21 septembre. Le coup d’envoi du match du Groupe H, remporté jeudi soir 3-1 par Arsenal, a dû être retardé d’une heure jeudi soir pour « raisons de sécurité », notamment à cause du nombre important de supporters allemands présents.

Selon la presse britannique, 20 000 supporteurs de Cologne avaient fait le déplacement à Londres alors que seulement 3000 places avaient été allouées au club visiteur. Des Allemands ont ainsi pu échapper au parcage visiteurs et se mélanger massivement à des supporteurs anglais, favorisant le risque de débordements. La police, qui a procédé à cinq interpellations, a reconnu traiter des « troubles de l’ordre » à l’intérieur du stade tandis qu’une vidéo prise par un supporter montrait sur la chaîne Sky Sports News des échauffourées dans les tribunes.

Les fans de l'Ajax ne sont pas les bienvenus à La Haye - 16/09/2017

Source : https://www.nu.nl/

Sur décision de la mairie, les fans de l'Ajax ne pourront se déplacer à la Haye dimanche, pour assister à la rencontre contre ADO, à cause de risque d'incidents. Les fans ont prévu de manifester contre décision.

Traduction Underground Fans

Sochaux - Reims - 16/09/2017

Source : https://www.nu.nl/

Des échauffourées ont éclaté en marge de la rencontre FC Sochaux-Stade de Reims samedi. Une explosion a mis en émoi le centre de Montbéliard. Deux Rémois interdits de stade sont en garde à vue.

Le match n’était pas forcément classé à risque. Mais l’attention était de mise dans la mesure où un groupe d’une quinzaine d’ultras rémois, venus pour en découdre avec leurs homologues sochaliens, était attendu ce samedi pour le match qui opposait leur équipe au FC Sochaux.
La première intervention policière s’opère avant le début du match, peu avant 13 h, lorsqu’un visiteur muni d’un sac contenant six barres de fer et rôdant autour du stade Bonal est interpellé, avant d’être placé en garde à vue. La rencontre, elle, se déroule sans heurts dans les tribunes.
C’est au terme de celle-ci que tout dégénère. Une embrouille intervient à proximité de l’enceinte sportive, rue de la Prairie, impliquant l’intervention de la Bac, initialement positionnée afin d’escorter le car de l’équipe visiteuse.
Parallèlement, et pour une raison qui reste à déterminer, le minibus charriant une poignée de supporters rémois se détourne vers le centre-ville de Montbéliard. Où la déflagration d’un engin, outil d’animation dans les stades, provoque un vaste mouvement de panique en cette fin d’après-midi dynamisée par des animations commerciales au cœur de la cité des Princes. Avec des gens, apeurés par l’explosion visiblement déclenchée par les Rémois, qui se sont soudainement mis à courir afin de se réfugier dans les commerces environnants. Provoquant un important déploiement de policiers. Lesquels ont interpellé deux personnes supplémentaires, des Rémois également.
Samedi soir, ces derniers, interdits de stade, étaient toujours gardés à vue. Le 3e lui, a été relâché lesté d’une ordonnance pénale et d’une amende de 300€ pour transport d’armes de catégorie B.

A Leipzig, la haine toujours dans les gradins - 15/09/2017

Source : Libération

Malgré le déni des dirigeants, l’équipe du Lokomotive fédère encore des néonazis, qui livrent une guerre incessante aux supporteurs antifas du Chemie, le club voisin.

Lorsque l’on interpelle Kathrin Gross sur le parking du stade du Lokomotive Leipzig, la présidente de ce club de football fait mine d’être trop occupée, brandissant son téléphone pour excuse. Supporteurs ou directeur sportif, tous déroulent la même com : ce club historique d’Allemagne de l’Est, aujourd’hui en quatrième division, s’est débarrassé de ses vieux démons. Sous l’impulsion du précédent président, ils ont nettoyé le stade des 200 supporteurs néonazis, présents depuis plusieurs dizaines d’années. «Il n’y a plus que des enfants et des parents qui viennent voir les matchs», assure Rüdiger Hoppe, le directeur sportif. La présidente accorde tout de même cinq minutes de son temps pour revenir sur l’histoire d’un club, ancienne gloire du régime est-allemand, qui accueille encore aujourd’hui de 2 000 à 5 000 personnes tous les deux week-ends dans leur stade. Les néonazis ? Depuis 2014, plusieurs d’entre eux ont été interdits d’entrée, en partie parce que cela «faisait fuir les sponsors», précise Kathrin Gross. S’ils sont encore probablement présents dans les tribunes, «ils se cachent désormais», assure-t-elle. Fin de l’histoire. Ou presque.

Alors qu’elle discourt face à la buvette, un homme, crâne à moitié rasé et piercing au nez, vient la saluer. Sur sa jambe et son crâne, d’imposants tatouages difficiles à déchiffrer. On distingue malgré tout des écritures, des têtes de mort et un dessin de la Faucheuse sur le cuir chevelu. Il porte un pull sur lequel est inscrit en lettres gothiques «brotherhood». Ces mêmes vêtements sont en vente sur des sites néonazis, dont certains ont pour gérants des hooligans du club. L’une de ces plateformes, Aryan Brotherhood («fraternité aryenne») a depuis été fermée, les signes nazis étant interdits en Allemagne. L’homme refuse de parler, mais Katherine Gross nuance vite son propos : «Chacun est libre de penser ce qu’il veut, il faut accepter cela…»

Historiquement, le club a un ennemi : le BSG Chemie Leipzig. Une rivalité plus idéologique que sportive : les supporteurs du club voisin sont connus pour être de gauche, et certains clairement antifascistes. Leur capo (chef de tribunes), Alexander Mennicke, précise d’emblée : «Une personne qui est contre le nazisme est un antifa. Les antifas sont des personnes en bonne santé.» Le trentenaire, logo du club tatoué sur le corps, réside dans le quartier alternatif de Connewitz, au sud de la ville tenu par les fans du Chemie. Ici, les néonazis du Lokomotive n’ont pas le droit de cité et les immenses graffitis tagués sur les bâtiments sont là pour le leur rappeler. Sur les immeubles et les devantures, «Chemie» est inscrit à la bombe en lettres capitales. Collés aux poteaux et aux panneaux de signalisation, des autocollants antifascistes et à la gloire de leur étendard. Dans certaines vitrines aussi, un écriteau : «Ici ne peuvent pas rentrer les nazis.» Alexander Mennicke s’en amuse : «C’est un peu comme un gang, pour montrer que ça nous appartient.»

Portes ouvertes
Mennicke décrit «une haine historique». Du temps de la RDA, les deux clubs ont figuré tour à tour parmi les plus célèbres du pays : le Chemie a été champion d’Oberliga (la Ligue 1 de RDA) en 1964, quand le «Lok» s’est hissé en finale de la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe en 1987. Gunter Pilz, sociologue qui a réalisé de nombreux travaux sur les supporteurs dans le football détaille : «L’idéologie néonazie a pris corps en RDA par ceux qui n’avaient plus de perspectives d’avenir dans le régime. Ils se sont servis des stades comme d’un lieu pour se faire remarquer.»

La différence idéologique s’est inscrite avec le temps jusque dans la gestion du club. Au Chemie Leipzig, toutes les portes sont ouvertes. Les représentants des ultras sont consultés avant chaque décision, et payent eux-mêmes les amendes que leur inflige la Ligue, ce qui fait la fierté d’Alexander Mennicke. Du côté du Lokomotive, le club appartient à une présidente, avec une hiérarchie bien précise du directeur sportif à l’entraîneur des jeunes. Seul point commun : les deux équipes continuent de jouer dans leur vieux stade, figé dans l’époque communiste, dont la tribune principale est faite de bois. Bien qu’ils évoluent désormais dans une division allemande peu observée, les deux clubs jouissent aujourd’hui encore d’un engouement quasi intact.

Pour ce père de famille de 31 ans, il se produit presque tous les jours des rencontres fortuites entre les supporteurs du Lokomotive et du Chemie. Souvent, cela se règle à coups de poing. «Nous n’avons de contact avec les ultras du Lokomotive que dans la rue», dit le capo.

En novembre 2016, les deux équipes ont été réunies pour la première fois depuis de longues années dans le même stade. La perspective du derby a ravivé les tensions entre les deux clubs. Si aucun débordement n’a eu lieu dans l’enceinte, grâce à un important dispositif policier, la violence s’est déplacée dans la ville. En janvier 2016, quelque 200 supporteurs néonazis se sont rendus dans le quartier de Connewitz du Chemie. En hurlant «hooligans, hooligans !», ils ont détruit des vitrines à coups de hache et de bouches d’égout et allumé des fumigènes dans un appartement. En réponse, un jour avant le derby de novembre, des supporteurs du Chemie Leipzig sont allés rendre visite à un fan néonazi du Lokomotive bien connu. Ils ont défoncé la porte et saccagé son appartement avec de la peinture en aérosol. Alexander Mennicke dédouane son clan de toute responsabilité - «ce n’était pas des supporteurs du club» - mais une vidéo publiée en ligne suggère le contraire.

«Grande famille»
Après l’interdiction de stade à vie des principaux supporteurs néonazis, leur groupe de hooligans, «Scenario» s’est dissous. Ils ont alors diversifié leurs activités, mais demeurent plus ou moins liés au club. A l’initiative de Benjamin Brinsa, un combattant de MMA qui se fait appeler «The Hooligan», un club de freefight, le «Boxclub Lokomotive», a ouvert et accueilli de nombreux supporteurs. Il reprend les couleurs ainsi que l’emblème du club et a développé son activité à l’université de la ville. Même si le Lokomotive réfute tout lien avec cette démarche. Une autre figure des supporteurs néonazis, Enrico Böhm, est aujourd’hui conseiller municipal de la ville et ancien président du NPD local, le parti néonazi. Il en a été expulsé en 2016 notamment pour son comportement violent et son casier judiciaire bien garni. Lors des violences de janvier 2016, le porte-parole de la police locale avait fait état de 60 fans du Lokomotive classés «catégorie C», considérés comme dangereux. Benjamin Brinsa y aurait été aperçu.

Le sociologue Gunter Pilz précise : «Les ultras du Lok, c’est peut-être 50 néonazis et 150 qui suivent.» L’un de ces hooligans, interrogé par Libération, nie être un nostalgique du IIIe Reich, bien que son nom figure dans la liste des assaillants du quartier de Connewitz en janvier 2016. Supporteur seulement depuis trois ans de ce qu’il considère être une «grande famille», il résume la situation ainsi : «Je préfère être avec ceux qui ont les mêmes ennemis, que ceux qui sont mes ennemis.»

Au stade Bruno-Plache, dans lequel joue le Lokomotive Leipzig, un immense graffiti surplombe les tribunes. «Longue vie aux ultras» est-il écrit en lettres noires. Comme pour faire savoir que, même s’ils n’ont plus officiellement accès au stade, ils continuent d’y imposer leur empreinte.

SC Amiens - Marseille - 17/09/2017

Source : http://www.courrier-picard.fr

Violente bagarre entre supporters, en pleine rue, à Beauvais

Des supporters de l’OM et du PSG se sont battus en pleine rue.



Ce dimanche, une violente rixe a éclaté, à Beauvais.

Des supporters de l’OM et du PSG se sont affrontés dans la rue d’Amiens, vers 11 h.

«  Il y avait au moins un bus et plusieurs fourgons avec des supporters. Ils sont venus dans le café vers 8 h 30, 9 h  », témoigne le gérant du bar Le Petit Potard.

Là, les supporters de l’OM en route vers Amiens ont croisé des fans du PSG. L’alcool aidant, la situation a totalement dégénéré. «  Ils ont cassé des verres, des chaises, ils ont même bloqué la rue  », se désole le commerçant.

«  Ils ont frappé des voitures et cassé des vitres  », assure un client de l’établissement. Des boissons auraient été dérobées dans l’un des réfrigérateurs du café, et toutes les consommations n’auraient pas été réglées.

«  Ça s’est transformé en bagarre de rue !  », témoigne un riverain. «  Des chaises volaient partout, c’était vraiment très violent.  »

La police nationale, les pompiers et le samu sont intervenus. «  Il s’agit d’un groupe d’ultra, les Yankee Nord. Il y avait 70 supporters hostiles et alcoolisés  », explique une source policière. Un homme a été légèrement blessé.

Ce dimanche, l’Olympique de Marseille et l’Amiens SC s’affrontent, au stade de la Licorne.

Valenciennes - RC Lens - 16/09/2017

Source : http://www.lavoixdunord.fr

Une fin de match agitée dans un bar valenciennois

Les clients du Palais de la bière, place du Hainaut, à Valenciennes, se souviendront longtemps de la troisième mi-temps du derby. Un groupe de supporters lensois est venu les provoquer alors qu’ils prenaient tranquillement un verre. Le bar a essuyé quelques dégâts..

La vitre de la porte cassée et la poubelle en fer déformée témoignent ce samedi après-midi de ce qui s’est passé dans la soirée de vendredi, au Palais de la bière, place du Hainaut, à Valenciennes. «  J’étais attablé en terrasse avec des amis quand vers 23 h 30, on a vu un groupe d’une cinquantaine de supporters lensois ultras arriver vers nous. Ils portaient des masques de chantier, des lunettes de soleil et des écharpes pour ne pas être reconnus  », témoigne Antoine.

« Ils ont jeté une poubelle sur la vitre »

Le témoin, comme le patron du bar, Sadek Iguercha, évoquent «  des insultes, des provocations et des fumigènes  ». Les Lensois sont venus une première fois, repartis et revenus. Et c’est là que ça a dégénéré. «  Ils avaient des bouteilles en verre et les ont projetées contre le bar  », raconte Antoine. «  Ils ont pris une poubelle extérieure et l’ont jetée sur la vitre d’une porte  », complète le patron. Ils ont aussi jeté des chaises. Les clients ont soit pris la fuite (pour certains sans payer évidemment), soit se sont réfugiés à l’intérieur de l’établissement : «  Les clients n’étaient pas dans la provocation et n’ont pas résisté. Heureusement, personne n’a été blessé.  » Selon le patron et le témoin, les ultras lensois ont été pris en chasse par les policiers, à pied et en voiture. «  On m’a parlé d’interpellations mais je n’ai pas encore eu confirmation, précise le patron. Je n’ai pas encore eu le temps d’aller porter plainte. J’irai lundi.  » La police n’aurait pas eu vent de cet incident et ne confirme pas. Selon la sous-préfecture de Valenciennes, «  il n’y a pas eu d’incidents en ville  ».

Depuis quatre ans qu’il tient cet établissement, Sadek Iguercha n’a jamais connu un tel épisode de violence. Il se demande pourquoi les Lensois s’en sont pris à son bar. Il a un début de réponse : «  Tous les effectifs de police étaient concentrés sur la place d’Armes. Ici, nous n’avions qu’une voiture de police au niveau de l’ancienne caserne. » Le patron se demande surtout pourquoi contrairement à d’autres matchs à risque aucun arrêté préfectoral n’a été pris : «  Le verre est alors interdit sur la voie publique et on ne peut servir que dans des gobelets en plastique. Là, ils ont jeté des cannettes sur la façade.  »