Saison 14/15 - Octobre

Rijeka - Feyenoord Rotterdam - 23/10/2014

Source : Mail (merci à l'expéditeur)

Après le match, les membres de l'Armada Rijeka ont attaqué une vingtaine de fans du Feyenoord dans un Pub du centre ville. Les hollandais lancent des bouteilles mais se réfugient rapidement dans l'établissement. La police intervient par la suite.



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Source : http://www.ad.nl

Au total, 20 hollandais ont été interpellés pour divers délits (ivresse manifeste sur la voie publique, vandalisme et troubles à l'ordre public. Ils en ont été quittes pour payer une amende.

Poland: Czarni Dęblin - Ruch ryki - 26/10/2014

Source : Mail

France: Appel à la manifestation chez les supporters - 28/10/2014

Source : http://www.sofoot.com

Le flashball ne tue peut-être pas, mais le flashball fait de gros dégâts.

En marge du Lyon/Monptellier, Lex, un supporter lyonnais, a reçu en pleine tempe une balle de cette arme sujette à controverse. Deux ans après l'affaire Casti, à Montpellier, les supporters lyonnais ont coché la date du 15 novembre sur leur agenda, comme indiqué dans leur communiqué : « Nous, supporters lyonnais, appelons l'ensemble des groupes de supporters français à se joindre à nous le samedi 15 novembre à Lyon, place du maréchal Lyautet, à partir de 13 heures. (...) Supporters solidaires pour un football sans flashball »

S'il n'est pas encore forcément gagné que tous les groupes répondent à l'appel, l'objectif est de demander « purement et simplement l'interdiction de l'emploi du flash-ball, notamment autour des stades ».

France: L'avocat des supporters du PSG croit au miracle - 27/10/2014

Source : http://www.foot01.com

Avocat de plusieurs supporters du Paris Saint-Germain qui s’opposent au Plan Leproux, Maître Pierre Barthélémy estime qu’un jour ces derniers pourront retrouver les tribunes du Parc des Princes et que le PSG pourra de nouveau compter sur un public en feu. Mais s’il confie sa confiance sur le site de Vavel, l’avocat parisien estime que le club de la capitale utilise toujours le même argument pour justifier ce qui est, selon lui, juste un plan commercial et non pas sécuritaire.

« En 2010, après la mort d’un supporter, il fallait réagir fermement et soudainement. Le Plan Leproux s’imposait. Le problème c’est que ce Plan a désigné les supporters comme seuls responsables. Les pouvoirs publics et le club se sont dispensés de toute autocritique alors que leur responsabilité était au moins autant engagée. Ce Plan, qui devait être provisoire, est devenu permanent. Il a été détourné de son objet en devenant un instrument d’épuration commerciale (…) La défense du PSG se résume souvent à rappeler qu’il y a eu un mort après un match, que c’est de la faute exclusive des supporters et qu’il vaut mieux restreindre les libertés individuelles de certains pour assurer la sécurité des autres, explique l’avocat, lui-même supporter du Paris Saint-Germain et nostalgique des belles ambiances du Parc des Princes. Une ambiance qu’il pense pouvoir retrouver avec le retour des Ultras. Si j’espère un jour revoir des ultras dans les Kops Boulogne et Auteuil ? Je suis d’une nature optimiste. J’en suis convaincu. Plus je côtoie mes clients, plus j’en suis convaincu. Loin des clichés que je peux lire ici ou là, je rencontre des gens responsables, intelligents, instruits et calmes. Ils font montre de beaucoup de recul et de mesure. »

Lyon - O.Marseille - 27/10/2014

Source : http://www.laprovence.com

Lyon-OM : les supporters surveillés par hélicoptère

Comme prévu, l’espace visiteurs du stade de Gerland était bondé, hier soir contre l'OM (victoire de Lyon 1-0). Une colonie de 2000 fans surveillée comme le lait sur le feu par les forces de l’ordre. D’ordinaire utilisé lors du derby bouillant contre Saint-Étienne, un hélicoptère survolait en effet l’enceinte au moment de l’arrivée des fidèles de l’OM. De telles précautions ont été prises notamment parce que des incidents avaient éclaté à l’extérieur du stade des Gones lors d’OL-Montpellier la semaine dernière.

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Source : http://www.tonicradio.fr

Six supporters arrêtés après OL-OM à Gerland

L'Olympico de dimanche soir à Gerland se déroulait à guichets fermés et forcément la sécurité était mobilisée à son maximum, avec un grand risque de tensions. Si l'ambiance a été plutôt bonne et sans débordements, comme le relate Le Progrès, on note néanmoins six interpellations, avec des bousculades. Un Marseillais de 20 ans a poussé un stadier, trois jeunes dont un de 14 ans ont été retrouvés en possession de drogue, un artisan de Haute-Savoie, âgé de 26 ans, a été interpellé alors qu’il tentait d’introduire deux feux d’artifice dans le stade. Enfin, un étudiant lyonnais de 22 ans, habitant Francheville, a été placé en garde à vue. Au début du match, il avait allumé deux fumigènes dans le virage nord et a été identifié grâce à la vidéo du stade.

Waasland-Beveren - Racing Genk - 25/10/2014

Source : http://www.nieuwsblad.be

Une bagarre a éclaté entre fans de Genk.

Chili: O'Higgins - Huachipato - 26/10/2014

Source : http://www.biobiochile.cl

La rencontre a été interrompue à la 28ème minute de jeu, après une bagarre entre des supporters d'O'Higgins et des stewards. Tout a démarré après qu'un membre de la sécurité a voulu retirer une bâche des supporters locaux, qui gênait les équipes tv. La réponse a été immédiate.

Traduction Underground Fans

Ligue Europa : Procédure disciplinaire pour quatre clubs - 27/10/2014

Source : https://fr.sports.yahoo.com

Pour divers débordements qui ont émaillé les matchs Slovan Bratislava-Slava Prague et Metalist Kharkov-Legia Varsovie la semaine dernière en Ligue Europa, l'UEFA a décidé d'ouvrir des procédures disciplinaires concernant les quatre clubs.

L’UEFA ne laisse pas passer les débordements qui ont émaillé le match Slovan Bratislava- Sparta Prague, jeudi dernier, en Ligue Europa. L’instance européenne du football a décidé d’ouvrir une procédure disciplinaire contre les clubs slovaques et tchèques. Pour rappel, une poignée de supporters du Sparta avaient escaladé une barrière de sécurité pour s’en prendre à leurs vis-à-vis du Slovan, alors réfugié sur la pelouse. Incidents qui, à la 40eme minute de jeu, avaient entraîné une interruption du match longue d’une demi-heure, alors que le score était de 0-0. Les deux équipes sont poursuivies pour troubles causés par leurs supporters et « usage d’engins pyrotechniques. » Le Slovan Bratislava est également accusé, seul, d’un « défaut dans l’organisation » de la rencontre. L’affaire sera traitée jeudi au même titre que les débordements lors d'une autre rencontre, opposant le Metalist Kharkov au Legia Varsovie le même soir. Comme le Slovan Bratislava et le Slavia Prague, le Metalist Kharkov et le Legia Varsovie font eux aussi l'objet d'une procédure disciplinaire.

Angleterre: Slough Town FC - Banbury United - 26/10/2014

Source : http://www.sloughexpress.co.uk

La rencontre a été arrêtée après que l'arbitre a reçu une bouteille d'eau, cependant sans être blessé. un jeune supporter de Banburry, âgé de 15 ans, a été interpellé.

Traduction Underground Fans

Everton pointe du doigt la police lilloise - 29/10/2014

Source : http://rmcsport.bfmtv.com

Everton ne digère pas les incidents survenus en marge de leur déplacement à Lille, jeudi dernier en Ligue Europa. La BBC rapporte que les dirigeants des Toffees ne comprennent pas la « réponse disproportionnée de la police». Pour rappel, les forces de l’ordre déployées dans le Nord ont utilisé une grenade incapacitante et des balles en caoutchouc à l’encontre des supporters d’Everton. Un porte-parole de la police française a déclaré que ses agents avaient agi en état de légitime défense contre les « émeutiers ». De son côté, Dave Lewis, le responsable de la sécurité du club anglais, a affirmé que « la police a provoqué des craintes inutiles et des blessures évitables » aux nombreux supporters présents sur le sol français. Everton a demandé à la police de Merseyside et au maire de Liverpool d’établir ce qu’il s’est vraiment passé en marge de ce match.

Hambourg SV - Bayern Munich - Coupe d'Allemagne - 29/10/2014

Source : http://www.20minutes.fr

Attaqué sur la pelouse par un supporter, Franck Ribéry accepte les excuses d'Hambourg

Les stadiers d’Hambourg ne sont pas les meilleurs du pays. Lors de la victoire du Bayern Munich à Hambourg, pour le deuxième tour de la Coupe d’Allemagne, un streaker a fait une apparition remarquée sur le terrain dans le temps additionnel.
Alors que le Bayern se dirigeait tranquillement vers la victoire, menant 3-1, Franck Ribéry s’est fait agresser par un supporter descendu sur la pelouse et libre de tout mouvement. Ce dernier a même réussi à approcher Ribéry de près et à lui donner un gros coup d’écharpe, avant de lui lancer quelques doigts d’honneur du meilleur goût. Titulaire pour la première fois depuis six mois et buteur mercredi soir, le Français n’a pas semblé plus choqué que cela par la scène.

Une scène qui a suscité la gène du HSV, qui s'est très vite excusé via son compte Twitter.

«Cela ne devrait pas se passer, mais ce n'est pas si grave», a déclaré Ribéry à la chaîne Sky Sports après la rencontre. «C'est toujours oublié après le match. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Ce n'était pas un match facile pour moi. J'ai pris beaucoup de coups», a-t-il poursuivi.

Partizan Belgrade - OFK Belgrade - 29/10/2014

Source : http://www.kurir-info.rs

Une violente bagarre a opposé une centaine de membres des Grobari (Partizan) et Delije (Etoile Rouge) après la rencontre, dans un parc. Un supporter de l'Etoile Rouge, âgé de 24 ans, a été blessé et transporté à l’hôpital. Dans un premier temps, une blessure par arme à feu a été évoquée mais rapidement démentie. La police a arrêté huit personnes.

Chronologie des incidents :

- Octobre 2014 : Boško V. (20 ans), un membre du groupe Junajted Fors (United Force - RAD Belgrade), a été blessé à Kumodraž par des inconnus.

- Août 2014 : Nikola Pavlović (27 ans), un des leaders des fans de l'Etoile Rouge est blessé aux deux jambes par un inconnu qui a tiré sur lui plusieurs coups de feu, alors qu'il était assis dans un café à Nišu.

- Mai 2014 : Un des leaders des fans de l'Etoile Rouge, Marko Ševo, est gravement blessé dans la rue Kostolacka à Belgrade. Il décède de ses blessures quelques jours plus tard à l’hôpital.

- Février 2014 : Suite à des graffitis insultants une bagarre éclate entre fans rivaux du Partizan et de l'Etoile Rouge dans le quartier Medaković à Belgrade. Stephen S. est blessé et 11 fans sont arrêtés.

- Octobre 2013 : Vladimir Živković (35 ans) dit "Vlaja", membre des Zabranjeni est tué lors d'un affrontement avec d'autres fans du Partizan, appartenant au groupe Alcatraz.

Traduction Underground Fans

Stockport County - Chester FC - FA Cup - 25/10/2014

Source : http://www.chesterchronicle.co.uk

Les supporters des deux équipes se sont plaint du comportement violent de la police de Manchester. En effet, la police qui semblait très nerveuse a distribué bon nombre de coups de matraques sans aucune raison apparente.

Traduction Underground Fans

Allemagne: Berlin veut empêcher une manifestation anti-islamique - 30/10/2014

Source : http://www.zonebourse.com

La municipalité de Berlin entend interdire la tenue d'une manifestation contre l'islam organisée par des groupes néo-nazis et des supporters de football après des violences survenues dimanche à Cologne où 49 policiers ont été blessés.

Des hooligans (comme ils se nomment eux-mêmes) veulent tenir un rassemblement le 15 novembre à la porte de Brandebourg contre les salafistes, des musulmans ultra-conservateurs.

En charge des affaires intérieures, le sénateur Frank Henkel a indiqué à la chaîne ARD avoir entendu que 10.000 personnes souhaitaient participer à cette manifestation.

"Nous ferons tout ce que nous pouvons pour empêcher cette manifestation", a dit Henkel. "Nous sommes confrontés à une nouvelle forme de violence de rue et de militantisme d'une ampleur nouvelle", a-t-il ajouté.

"(A Cologne), il était clair dès le départ que cela n'avait rien à voir avec une expression politique mais avec l'envie d'affrontements physiques en particulier avec la police", a-t-il ajouté.

Les services de sécurité allemands s'inquiètent d'un risque croissant de violences de rue entre groupes rivaux et mettent également en garde contre l'augmentation du nombre de militants islamistes résidant en Allemagne et étant prêts à rejoindre l'Etat islamique.

Les salafistes prêchent une forme puritaine de l'islam et selon les services de renseignement (BfV) le nombre de leurs fidèles ne cesse de croître, en même temps que les recrues potentielles pour l'EI.

Cologne

France: Mais que s'est-il vraiment passé lors de Lens-PSG ? - 30/10/2014

Source : http://www.sofoot.com

Le match entre Lens et le PSG au Stade de France a été le théâtre d'un drôle de ballet entre la police, les stadiers et quelques centaines de supporters du club parisien qui ont été bloqués aux portes de l'enceinte dyonisienne alors qu'ils étaient en possession de billets valables pour le match. Enquête sur une soirée pas comme les autres au Stade de France.

À l'occasion de la 10e journée de Ligue 1 entre Lens et le PSG, le Stade de France est joliment garni. Selon les chiffres officiels, pas moins de 70 120 spectateurs ont le privilège d'assister à une rencontre forte en émotions. Pourtant, l'affluence réelle était amputée de centaines de supporters parisiens contestataires, auxquels il faut ajouter de nombreux autres supporters, dont des pères de famille avec enfants venus voir de près les stars du PSG, qui n'ont pas pu entrer dans l'enceinte. Les indésirables du Parc des Princes, en tout cas ceux qui avaient fini par pouvoir acquérir des places pour le match, s'étaient retrouvés à la gare du RER B de la plaine Saint-Denis quelques heures avant le coup d'envoi de ce match. Heureux de pouvoir enfin assister à un match de leur équipe, ceux-ci avaient même lancé plusieurs appels au rassemblement sur les réseaux sociaux. Les voilà donc réunis à quelques encablures du Stade de France afin de se diriger ensemble vers l'arène dyonisienne. Selon de nombreux témoignages concordants récoltés par nos soins, l'ambiance reste festive et sans le moindre heurt. En chemin, ce bruyant cortège se fait escorter dans le calme par un cordon de CRS. Jusque-là, rien que de très normal.

Des témoignages concordants

La suite en revanche... Au lieu d'être accompagnés par les forces de l'ordre au pied du stade, les supporters du PSG ont la surprise de se voir bloqués dans une petite rue adjacente au Stade de France. Parmi les nombreux témoignages que nous avons pu récolter, concordant tous quant à la chronologie et à la nature des événements, retenons celui de Lucas* : « Nous sommes arrivés gare de Saint-Denis-La Plaine vers 16h30. Progressivement, le nombre de personnes a augmenté, tout comme le nombre de CRS. Vers 19h15, le cortège dans lequel je me trouvais s'est élancé calmement et uniquement en chantant. Les CRS nous ont alors fait faire plusieurs détours dans les rues adjacentes au stade sans jamais nous en approcher. Vers 20h15, craignant de louper le début du match, mes deux amis et moi-même avons décidé de sortir du cortège pour nous rendre à notre tribune et là... impossible ! Un policier m'a retenu par l'épaule et m'a remis dans le cortège sans la moindre explication. Les policiers qui nous encadraient, auprès de qui je ne nourris aucune animosité particulière, nous ont indiqué qu'ils avaient reçu des consignes et que nous sortirions 10 par 10. Certains ont même dit qu'ils comprenaient et défendaient notre point de vue... Le tout s'est passé dans une ambiance très calme, sans incident à signaler, si ce n'est des gens qui pissaient dans la rue, ce qu'on ne peut pas vraiment blâmer vu les circonstances. »

Balades dans les rues adjacentes

Les raisons invoquées ? Elles divergent selon les sources. Certains policiers ont expliqué aux supporters que leur rassemblement était une manifestation non planifiée, et donc, de fait, interdite. D'autres en revanche ont simplement expliqué que les ordres venaient « du PSG ». « Certains CRS semblaient tout de même compréhensifs, raconte un autre témoin présent sur place ce soir-là. Ils ont vu que nous n'étions pas des voyous, mais des simples supporters, ils ont cependant dû obéir aux ordres. » Puisqu'il n'y avait a priori aucune raison de les empêcher d'assister à la rencontre, ces centaines de supporters pensent que les choses vont rentrer dans l'ordre. Finalement à 20h30 (l'heure du début de la rencontre), rien n'évolue. Le mécontentement montant, les policiers décident finalement de libérer - car il n'y a pas d'autres termes à employer - les supporters par petits groupes, après une dernière vérification des billets et des cartes d'identité. « Vers 21h15, un CRS m'a demandé ma place et ma carte d'identité, explique Florent, un autre supporter parisien. Je lui ai montré et j'ai pu avancer vers le stade de France. Mais arrivé devant le stade - toujours par petits groupes, j'étais alors séparé de mes amis - les portes sont fermées et les stewards du Paris Saint-Germain et ceux du Stade de France ont refusé de nous laisser entrer. J'ai eu beau demander - de manière calme et courtoise - pourquoi l'accès au stade nous était refusé, les employés du PSG ainsi que certains CRS nous ont répondu que c'étaient "les ordres du PSG et du Qatar". » Un autre supporter raconte la même histoire : « Une fois enfin autorisés à sortir vers 21h30, nous nous sommes dirigés vers notre tribune espérant voir au moins la 2e mi-temps... et là, surprise ! Tous les accès aux stades étaient fermés... » Maître Dubois, l'un des avocats des supporters parisiens contestataires, présent sur place, nous livre la sensation qu'il a eue à ce moment-là : « L'impression donnée par les forces de l'ordre, c'était de vouloir gagner du temps et, peut-être, de faire péter les plombs aux supporters parisiens. Ce qui n'est pas arrivé puisque ces derniers ne voulaient pas entrer dans le jeu de la police. »

« J'ai eu honte d'être français »

Jusque-là plutôt calme, l'ambiance a vite tourné au vinaigre devant certaines portes du Stade de France, notamment devant la porte N. Remontés par les évènements précédents, certains supporters ont eu du mal à contrôler leurs nerfs. En possession de billets valides, ceux-ci eurent un peu de mal à comprendre pourquoi les forces de l'ordre avaient déployé tant d'ardeur à leur refuser l'accès au stade. « Les CRS se sont mis à avancer vers nous, une lacrimo fut même lâchée, témoigne Bastien. J'ai alors vu une femme touchée et deux jeunes hommes. L'un des deux pleurait, commençait à péter un plomb, à taper dans un mur. Trois autres personnes ont dû le calmer. Les gens déchiraient leur place, les brûlaient et partaient petit à petit. J'ai essayé dans un dernier espoir de partir puis revenir du côté de la porte L, mais rien n'avait changé. Tout était bloqué... » Cyril Dubois raconte même avoir vu « des familles interloquées, avec des enfants en pleurs ». Drôle d'images pour un match de foot censé être une fête... Plus concis, un autre supporter nous livre son impression : « Je n'ai jamais rien vu de tel en 25 ans de stade alors que j'ai vu des matchs en Angleterre, en Suisse, en Italie, en Belgique ou aux Pays-Bas. De plus, j'étais avec ma copine mexicaine et je peux vous confirmer qu'elle a halluciné sur notre pays. Vendredi soir, j'ai eu honte d'être français. Triste soirée. »

« Aucune banderole raciste »

Plus tôt dans la soirée, un petit groupe d'une cinquantaine de supporters - dont des anciens abonnés de la tribune Boulogne - ont été arrêtés alors qu'ils se sont donnés rendez-vous au Panthéon pour prendre quelques photos de leur groupe. Le lendemain, plusieurs médias évoquent des banderoles « à caractère raciste ». Contacté par So Foot, l'un des instigateurs du mouvement dément catégoriquement ces accusations : « Coté Boulogne, deux banderoles ont été réalisés dans la semaine. "Le PSG ne sera jamais qatari" et "Paris, c'est nous". Nous devions faire une photo symbolique devant le Panthéon. Il n'était pas prévu d'apporter ces banderoles au stade de France. Bien évidemment, aucune n'était à caractère raciste. Cela n'aurait aucun sens. » Autre bizarrerie médiatique, l'information relayée notamment par L'Équipe selon laquelle le groupe des supporters ayant été bloqués devant le stade comprend « 300 à 400 interdits de stade ». Les billets achetés par ces supporters l'ayant été sur Internet sous forme de e-billet nominatif, le club parisien ayant mené des vérifications poussées et les interdits de stade devant généralement pointer au commissariat au moment des matchs, cette « information » est vraisemblablement fausse. Il s'agit plutôt de 300 à 400 supporters contestataires, jugés indésirables par le PSG.

« Vous défendez le football ou les hooligans ? »

Contactée par téléphone dès le lendemain du match Lens-PSG, la préfecture de police de Paris a répondu une semaine plus tard. La source, qui souhaite garder l'anonymat, a souligné que ces « supporters parisiens à risque » étaient « susceptibles de présenter des troubles à l'ordre public ». Après insistance, cette personne demande si So Foot défend « le football ou les hooligans ». Pourtant, même s'il s'avère que certains supporters, parmi les centaines de personnes bloquées, ont eu affaire par le passé à la police pour des affaires en lien avec le football, cela ne légitime pas le fait de bloquer l'ensemble du groupe. Jean-Philippe d'Hallivillée, le responsable de la sécurité du club parisien, a de son côté simplement dit ne pas être « habilité à répondre à (nos) questions ». L'affaire ne devrait pas en rester là. D'une part, parce que les supporters contestataires souhaitent continuer de demander à la justice de faire respecter ce qu'ils estiment être leurs droits de soutenir le Paris Saint-Germain. D'autre part, parce que deux des organisateurs du rassemblement le soir du match ont été interpellés par les forces de l'ordre puis placés en garde à vue et qu'ils comparaîtront ce jeudi en audience correctionnelle pour « organisation de manifestation non autorisée ». Quant au club, il semble continuer sur la même ligne directrice à l'égard des anciens historiques du Parc, ligne pourtant pointée du doigt par la CNIL en septembre dernier...

Slovan Bratislava et Sparta Prague sanctionnés - 30/10/2014

Source : http://www.goal.com

L’UEFA a infligé des amendes au Slovan Bratislava et au Sparta Prague suite aux incidents qui ont eu lieu lors de la rencontre ayant opposé les deux équipes en Ligue Europa.

Le match entre le Slovan Bratislava et le Sparta Prague, qui a eu lieu jeudi dernier dans le cadre de la 3e journée de la Ligue Europa, a été interrompu pendant une demi-heure. La faute à un affrontement entre les supporters des deux camps. L’Union Européenne de football n’est pas restée sans réaction devant ces incidents. Elle vient d’infliger des amendes à chacun des deux clubs. Les Slovaques payeront 50000 € pour « défaut dans l’organisation », alors que les Tchèques, eux, verseront 80000 € et écopent d’un match avec sursis sur une période de deux ans.

France: Dijon FCO - AC Ajaccio - 31/10/2014

Source : http://news.maxifoot.fr

Ajaccio : les pseudos-supporters "débiles"

En marge de la défaite de l'AC Ajaccio face à Dijon (0-3) vendredi, certains supporters du club corse ont été impliqués dans des incidents survenus après la rencontre. Le président ajaccien Alain Orsoni a accusé l'attitude de ces "pseudos-supporters".
"Une poignée de débiles a cru bon de présenter ses remerciements par un comportement inacceptable : un local des supporters dijonnais a même été incendié après le match. Le club a décidé de déposer plainte, les caméras ayant filmé la scène, ces pseudos-supporters seront très vite identifiés, Dijon ayant également porté plainte...", peut-on lire dans un communiqué.
Orsoni a également tenu à présenter ses "excuses au club de Dijon et l'assurer de notre solidarité".

Incidents Nice-Bastia: deux autres supporters jugés le 15 décembre - 31/10/2014

Source : http://www.corsematin.com

Ce sont désormais cinq supporters niçois qui seront jugés le 15 décembre prochain par le tribunal correctionnel de Nice après les violences en marge du derby OGC Nice-Bastia (0-1) le 18 octobre dernier à l'Allianz Riviera.

En effet, la sûreté départementale des Alpes Maritimes a identifié deux supporters de plus ayant envahi la pelouse.

Ces derniers, âgés de 31 et 19 ans ont été convoqués jeudi au commissariat Auvare où ils ont été placés en garde à vue.

A l'issue, ils ont été laissés libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel pour "pénétration en état d'ivresse dans une enceinte sportive lors d'une manifestation sportive" et "entrée sur une aire de jeu d'une enceinte sportive portant atteinte aux personnes et aux biens".

Ils seront jugés aux côtés des trois autres précédemment interpellés juste après les incidents. Un quatrième individu, mineur, sera jugé par le tribunal pour enfants.

L'enquête se poursuit pour identifier d'autres supporters.

Justice expéditive, fichage et filtrage d’IP : comment le PSG « choisit son public » - 31/10/2014

Source : http://rue89.nouvelobs.com

Le club le plus puissant de France ne s’en cache pas : il revendique de ne pas vouloir accueillir certains supporters, pourtant pas interdits de stade. Le PSG fait des ultras les cobayes d’une société flippante.

Jean-Philippe d’Hallivillée est responsable de la sécurité au Paris Saint-Germain. Un sparadrap lui colle aux doigts depuis trois ans : quelques centaines de types qui veulent suivre leur club dans ses matches à l’extérieur.

Ce ne sont pas des hooligans mais des ultras, des supporters bruyants, festifs et contestataires : ils aiment animer les tribunes à leur façon, avec des objets interdits comme des fumigènes, et brandir des banderoles parfois hostiles à la direction du club.

Quand ils parlent du PSG, ils disent « ma religion », « mon parti politique », « ma race ». Ils se considèrent en résistance.

La direction du club les ignore, comme elle ignore les médias sur ce sujet. Elle s’ingénie à les interdire d’accès au stade, changeant de technique au gré des réactions de la justice, des médias ou de la Cnil, l’autorité administrative qui veille à ce que l’informatique ne porte pas atteinte aux libertés individuelles.

La Cnil est encombrante car justement, Jean-Philippe d’Hallivillée adore mettre l’informatique au service de son action.

Avant Internet, c’était simple : vous vous pointiez au stade pour acheter un billet.

soit vous étiez interdit de stade sur décision de justice (la peine existe depuis 1993) ;
soit vous pouviez acheter votre billet et aller voir le match.
Aujourd’hui, beaucoup d’outils sont à la disposition de D’Hallivillée pour atteindre l’objectif suivant, exposé en caméra cachée par un responsable du PSG à Canal Plus :

« On a une politique qui est de choisir notre public. On fait un choix, on assume. Nous on considère que ces gens-là, mélangés à la population qu’on essaie de reconquérir, de reconstruire, ça n’est pas mélangeable. C’est un principe de précaution si vous voulez, oui.

Ce sont des gens qui nous ont posé problème par le passé. Aujourd’hui, on est sur un modèle de règles qui sont les nôtres. »

Jean-Philippe d’Hallivillée

Lens-PSG : la justice ne poursuit pas les ultras parisiens - 31/10/2014

Source : http://www.sofoot.com

Deux supporters parisiens ont comparu jeudi devant le tribunal correctionnel de Bobigny, pour organisation de manifestation non autorisée. Un cortège d'environ 400 supporters contestataires, dont ils étaient suspectés d'être les responsables,
s'était formé avant Lens-PSG. Le tribunal a considéré que l'accusation était mal formulée et donc non recevable. Maître Cyril Dubois, l'un de leurs avocats, détaille pour So Foot : « Il n'était pas indiqué quelle manifestation ils auraient exactement organisée. De plus, deux textes de loi contradictoires étaient cités, puisque cette prétendue manifestation était présentée à la fois comme ayant eu lieu sans autorisation et comme ayant été interdite. Ça ne peut pas être les deux. Si une manifestation est interdite, cela suppose une demande d'autorisation préalable. » Sauf appel du parquet, ces deux supporters ne seront donc pas poursuivis par la justice.

Un troisième supporter, également suspecté d'avoir organisé cette « manifestation non autorisée » avant Lens-PSG, sera lui jugé le 29 janvier. La décision du tribunal de Bobigny est attendue avec attention, car si un supporter était condamné pour de tels faits, les cortèges, régulièrement organisés par des supporters de la gare ou du centre-ville au stade, et les rassemblements collectifs autour des matchs se trouveraient tous remis en cause.

Steaua Bucarest - Dinamo Bucarest - 31/10/2014

Source : http://www.gsp.ro + http://www.romaniatv.net

Des incidents ont éclaté dans les tribunes et le match a été brièvement interrompu à deux reprises après des jets de pétards sur la pelouse par les fans du Dinamo.

Traduction Underground Fans

Arminia Bielefeld - Hertha BSC - Coupe d'Allemagne - 28/10/2014

Source : http://www.sportal.de

Après avoir allumé des fumigènes, la police a voulu interpeller des fans du Hertha Berlin provoquant une vive réaction des 250 fans présents. Les policiers ont dû utiliser des matraques et des gaz lacrymogènes contre les supporters. L'un d'eux, âgé seulement de 15 ans, a été interpellé pour avoir porter des coups de pieds sur les forces de de l'ordre.

Traduction Underground Fans

Danemark free-fight - 11/10/2014

Source : Mail

Aarhus GF (Ultra White Pride) vs. Randers FC (Randers Casual Youth)
Victoire Aarhus.

EA Guingamp - PAOK - 02/10/2014

Source : http://www.guingamp.maville.com

Six cent supporters grecs sont attendus ce jeudi à Guingamp pour la rencontre de Ligue Europa. Certains commerçants s'en réjouissent. D'autres moins.

Par mesure de précaution, certains commerces ont décidé de ne pas ouvrir leurs portes jeudi. "Je ne veux pas travailler la boule au ventre toute la journée", justifie Laurent Auffret. Le propriétaire du Grand Café, place du Centre, souhaite éviter tout risque de débordements liés à l'alcoolisation de supporters. Idem au Bar des sports, rue Notre-Dame.

Pour Michèle, du Panier à Salades, il n'y a pas de raison de s'alarmer. « C'est un match comme un autre. Il ne faut pas psychoter. On va peut-être rencontrer des Grecs très sympas. »


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PAOK