Saison 12/13 - Juin

Italie : Lecce - Carpi - 09/06/2013

Source : http://www.leparisien.fr + presse locale

Fous de rage, les supporteurs vandalisent leur stade

Envahissement de terrain, joueurs menacés, bancs de touche vandalisés, vitres explosées... Après le match nul de leur équipe (1-1) contre Carpi, les supporteurs de Lecce ont laissé exploser leur rage dimanche, transformant leur stade en terrain d'affrontements et de pillage.

La raison de leur colère ? Ce résultat prive leur équipe d'une montée en deuxième division.  Armés de ceinture ou d'objets en fer, ils s'en sont notamment pris à des stadiers.

Selon La Stampa, un journal italien, les ultras de Lecce ont également mis le feu à un véhicule de police. Selon les secours, plusieurs personnes ont été blessées légèrement, certains pour des contusions, d'autres pour des intoxications dues à la fumée. Les policiers, qui ont répliqué avec des tirs de gaz lacrymogènes, compteraient plusieurs blessés dans les rangs à cause de jets de pierre, selon un autre média italien.

Pologne : Wisloka Debica - Igloopol Debica - 16/06/2013

Source : http://debica24.eu

Des incidents ont éclaté durant le derby de Debnica suivi par 700 supporters (dont une bonne moitié de hooligans !). Les fans d'Igloopol n'avaient pas accès au stade. A noter la présence de hooligans de Gornik Zabrze and Siarka Tarnobrzeg. Une douzaine de hooligans a été interpellée.

Traduction Underground Fans

Belgique : prison avec sursis pour des supporters violents- 16/06/2013

Source : http://www.rtbf.be

Trois supporters de Beveren, condamnés par défaut à six et quatre mois de prison ferme le 19 mars 2013 pour avoir agressé un arbitre, un entraîneur, des parents et des joueurs du RFC Tournai lors d'un match entre jeunes qui a eu lieu le 7 novembre 2009, ont bénéficié d'un sursis, mardi, pour une période de deux ans devant le tribunal correctionnel de Tournai.

Le tribunal a estimé qu'il avait fait une application trop sévère de la loi pénale et a déclaré l'opposition comme étant recevable mais partiellement fondée. Le ministère public ne s'était pas opposé à une suspension du prononcé de la condamnation mais le tribunal a estimé que cette violence autour des terrains de football était intolérable.
Le 7 novembre 2009, un arbitre avait été agressé sur le terrain par des parents de joueurs de Beveren. L'arbitre était un membre du club tournaisien qui avait été désigné pour suppléer l'arbitre absent. On sait que l'un des parents avait agressé l'entraîneur de l'équipe de Tournai car ce dernier avait demandé à ses joueurs de jouer d'une manière plus agressive.
Après avoir sifflé prématurément la fin du match, l'arbitre avait été pris à partie par deux autres parents et frappé à coups de parapluie. Le papa d'un joueur de Tournai et deux jeunes gamins ont aussi été touchés par le parapluie. Les condamnés, dont deux anciens joueurs de niveau national, s'étaient présentés en victimes à la barre du tribunal il y a un mois en arguant que la police tournaisienne n'avait pas bien fait son enquête. La plainte introduite devant le Comité P a été classée sans suite.

Grèce (basket) : Le Panathinaikos sacré sur fond de violence - 13/06/2013

Source : http://www.lexpress.fr + http://www.aek365.com

Dans l'antre de l'Olympiakos, le Panathinaikos a décroché le titre de champion de Grèce au terme d'un troisième match houleux. Les supporters du champion d'Europe n'ont pas apprécié et laissé libre court à leur colère. 

Ce n'est malheureusement pas une surprise mais les matches entre l'Olympiakos et le Panathianaikos ne sont pas réputés pour se dérouler dans le plus grand calme et le respect sportif le plus absolu. Bien au contraire. Les suppporters des deux géants grecs se vouent une haine vivace et purulente qui ressurgit, bien souvent, lorsque les deux équipes se rencontrent. Le troisième match de la finale du championnat national disputée mercredi soir en a été le nouvel exemple. Dans l'antre bouillonnant de l'Olympiakos, les esprits se sont vite échauffés avant que les évènements ne dégénèrent. 

A 1'27 de la fin du match, le Panathinaikos menait sur le score de 77 à 72 contre son rival. S'en était trop pour une centaine de supporters du champion d'Europe qui se déchaîna. Une épaisse fumée blanche, consécutive à des jets de pétards et à des fumigènes, vint envahir une salle de La Paix et de l'Amitié qui portait bien mal son nom. Dès lors, le banc des joueurs du Panathinaikos fut pris pour cible par des jets d'objets divers. Dans le chaos total, les deux équipes regagnaient les vestiaires quand l'arbitre suspendait la finale et la police intervenait pour vider les tribunes. Les forces de l'ordre mirent une heure pour ramener le calme et évacuer les 10 000 spectateurs. L'équipe emmenée par Dimitris Diamntidis a été déclarée vainqueur et donc sacrée championne de Grèce par décision de l'arbitre. 
Peu avant le début de la rencontre, des heurts avaient déjà éclatés puisqu'une équipe de télévision avait été attaquée et vu sa caméra détruite par une trentaine de hooligans, alors qu'elle se trouvait sur le parquet. 

France : Le PSG voudrait-il se débarrasser de ses supporters contestataires ? - 19/06/2013

Source : http://www.lexpress.fr

La Commission nationale de l'informatique et des libertés s'intéresse de près au PSG, et à ses pratiques vis-à-vis d'une partie de ses supporters.

Le PSG manquerait-il de fairplay? Depuis 2010, une partie de ses supporters se plaint de faire l'objet de mesures de rétorsion injustifiées, au nom d'une vaste "chasse aux hooligans" dont ils seraient les victimes collatérales. Ces supporters - d'anciens abonnés des virages d'Auteuil et Boulogne, "ultras" ou pas, qui contestent la politique d'abonnement du PSG - suspectent le club de vouloir se débarrasser d'eux en usant de moyens illégaux. Dans un courrier que L'Express s'est procuré, la Cnil (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés), saisie de plusieurs plaintes, leur donne raison sur un point au moins. 
Les faits remontent à février 2011. A l'approche du match Rennes - PSG, des fans du PSG acquièrent des tickets via la billetterie du Stade Rennais. Ils décident de se rendre en Bretagne par leurs propres moyens, indépendamment des déplacements officiels proposés par le PSG. Ce procédé, appelé "contre parcage", est utilisé en signe de protestation par ces supporters qui réclament la fin du placement aléatoire au Parc des Princes et le retour des abonnements en tribunes Auteuil et Boulogne. Ils prévoient notamment de déployer des banderoles contestataires dans les tribunes rennaises et devant le stade, en plus des chants habituels de soutien à leur équipe.  
Des billets de supporters annulés
Mais la veille du match, 249 supporters domiciliés en région parisienne reçoivent un mail: sur ordre du préfet d'Ille-et-Vilaine, le Stade Rennais a annulé la vente de leurs billets. "Les autorités ont estimé qu'il s'agissait d'un cas de force majeure, le match étant classé à haut risque; nous avons appliqué les ordres", explique aujourd'hui le club breton à L'Express. La préfecture d'Ille-et-Vilaine évoque, elle, une directive de l'un des services du ministère de l'Intérieur: "Selon la DLNH (Direction de Lutte Nationale contre le Hooliganisme), ces spectateurs parisiens appartenaient à des groupes susceptibles d'être à la source de graves problèmes d'ordre public". Pourtant, la plupart n'étaient pas sous le coup d'une interdiction de stade ni d'une condamnation judiciaire.  
Quels ont été les critères retenus pour procéder à l'annulation des billets, et comment le Stade Rennais a-t-il déterminé d'où ils avaient été acquis? C'est à cette question que répond la Cnil dans son courrier daté du 25 avril 2013 et adressé à l'un des plaignants. Selon la Commission, l'annulation de ces tickets a eu lieu "après analyse des adresses Internet Protocol (IP) utilisées pour leur achat sur le site Internet staderennais.fr", et ce, sans effectuer de demande préalable - ce qui aurait permis au club breton de justifier légalement le traitement de ces données. Pour satisfaire les exigences des autorités, ce dernier a localisé les ordinateurs à partir desquels ont été effectuées les transactions. Plusieurs supporters ont porté plainte pour rupture abusive de contrat et discrimination liée à l'origine géographique, sans succès.  
La guerre aux supporters militants
Régulièrement, des supporters parisiens sont évincés des événements sportifs auxquels ils souhaitent assister. De nouveaux arrêtés préfectoraux les empêchent de se rendre par leurs propres moyens aux matchs disputés à l'extérieur: ils doivent obligatoirement utiliser les cars affrétés par le PSG. "Pourquoi enfreindre notre liberté de déplacement et d'expression?", s'interroge l'un d'eux, qui fut membre de l'association Liberté Pour les Abonnés (LPA), aujourd'hui dissoute. "Nous voulons simplement supporter notre équipe et rendre visibles nos revendications, sans faire appel à la violence, assure-t-il. Le supportérisme parisien est mal connu et fortement stigmatisé, les représentations sociales que l'on s'en fait sont erronées. Nous ne sommes pas des criminels". Beaucoup pensent que le club chercherait à se débarrasser d'eux en raison du caractère contestataire de leurs actions.  
Depuis plusieurs années, le PSG mène une guerre à ces groupes militants de supporters "historiques" qu'il ne reconnaît plus. La Cnil s'interroge sur la légalité des moyens mis en oeuvre par le PSG et la DLNH: elle enquête notamment sur l'existence d'une "liste noire", établie en dehors du cadre légal, et selon des critères qui pourraient poser des problèmes de droit. En effet, parmi ces supporters, beaucoup ne seraient ni interdits de fréquenter les stades, ni sous le coup d'une décision de justice. De simples contrôles d'identité effectués par les services de police lors des déplacements auraient servi à nourrir ces listings. Le club parisien a lui-même procédé à l'annulation d'abonnements de plusieurs supporters, au motif qu'ils auraient "adopté une attitude non conforme à [ses] valeurs et commis des incivilités voire des actes répréhensibles", et les aurait interdit de retourner au Parc des Princes. Ces supporters récusent ces accusations, dont ils ont demandé au club de préciser les contours. Certains comptent contester ces ruptures d'abonnement devant les tribunaux. Contacté à plusieurs reprises, le PSG n'a pas donné suite à nos appels.

Argentine : Des supporters de plus en plus violents - 19/06/2013

Source : http://www.courrierinternational.com

Un jeune est mort le 10 juin lors d'un affrontement entre des spectateurs et la police. Cette nouvelle victime relance le débat sur l'inaction des autorités et le sentiment d'impunité des supporters les plus violents.

La violence dans le football argentin existe depuis la nuit des temps, mais pour décrire la dynamique des événements récents [un supporteur est décédé le 10 juin lors d'un affrontement entre les barras bravas – supporters violents – et la police dans les abords d'un stade à La Plata], il serait plus approprié de parler de massacre, de tragédie sanglante qui font peu de cas de la vie humaine.
La victime peut être retrouvée un matin dans la piscine du siège d'un club de football, comme au Racing ; dans la quincaillerie d'un stade, comme à Vélez ; sous une tribune, comme il y a près d'un an après un coup de poignard fatal au Monumental [à Buenos Aires] ; ou encore à proximité de la pelouse, touché par un tir de police, comme lors des incidents du 10 juin à La Plata.
Il y a des matchs qui se jouent à huis clos, d'autres qui n'accueillent pas les visiteurs, et certains qui sont suspendus au beau milieu de la partie. Les horaires des matchs doivent se plier aux convenances et aux nécessités politiques du gouvernement. Les irrégularités sont devenues la norme. Les barras s'affrontent entre eux et se disputent les restes du butin que les dirigeants, les politiques et les forces de sécurité veulent bien leur laisser.
Un sentiment d'impunité
Et le football argentin est désormais truffé de bombes à retardement. Car si ce qui se passe en première division fait la une des médias, ce n'est que la partie immergée de l'iceberg ; comme en témoignent les exactions commises à l'encontre des équipes de Huracán et Independiente Rivadavia de Mendoza.
Il y a un sentiment d'impunité et d'immobilisme des autorités. Il y a deux mois, l'Association des footballeurs argentins a essayé d'alerter l'opinion publique en instaurant la "minute des jambes perdues" [une minute de silence avant chaque match]. Une protestation symbolique en l'absence de décision politique de la part du gouvernement et de la police pour éradiquer ce fléau.
L'espace public occupé par le football étant devenu un champ de bataille, c'est désormais à l'Etat d'intervenir. En 2009, le gouvernement avait décidé d'ajouter le football à son palmarès avec la mise en place du programme Football pour tous [les matchs sont désormais retransmis en direct sur la chaîne publique, gratuite]. Or, pratiquement au même moment, il avait encouragé un projet qui n'allait guère débarrasser le football de ses scories. 
Culture mafieuse
La création officielle de l'Union des supporters argentins (un groupe composé des barras de différentes équipes qui s'était organisé avec un financement douteux pour se rendre au Mondial 2010 en Afrique du Sud) a offert une légitimité à cette culture de la délinquance, qui pourtant gangrène le football argentin. Si les plus hautes instances de l'Etat tolèrent et soutiennent les barras, que peut-on attendre au niveau local ? La Fédération argentine de football (AFA) fait un pas de côté et, en silence, elle se ressoude à son principal associé et principal soutien financier, qui permet aux clubs de ne rien changer à leurs pratiques et de continuer à s'endetter, sans que personne n'y trouve à redire.
Quant à la présidente de la République, elle ne doit pas verser dans la banalisation des barras en les assimilant simplement à "des supporters qui se jettent sur les barrières" [c'est ainsi qu'elle les a qualifiés lors d'un discours]. Cristina Kirchner doit se rendre compte qu'elle fait référence à des gens de culture mafieuse qui, en l'absence d'un plan destiné à les éradiquer, continuent à tisser leur toile. C'est pourtant ce qu'elle a choisi de faire le jour de la présentation du Sabed – un système d'enregistrement des empreintes digitales, qui a planté dès sa mise en place. Aujourd'hui, on nous annonce en fanfare la mise en place du carnet AFA Plus, autre gadget électronique censé résoudre ce genre de drame qui n'a pourtant rien de virtuel.

Suisse : FC Vevey Sport - FC Champvent - 19/06/2013

Source : http://www.romandie.com

Des supporters violents interpellés à un match de 2e ligue à Vevey

Des supporters violents ont été interpellés samedi à Vevey (VD) par la police vaudoise lors d'un match de football de 2e ligue opposant le FC Vevey Sport et le FC Champvent. Les hooligans étaient des "ultras" du Lausanne Sport et du Lausanne Hockey Club. Un des meneurs a été gardé une nuit en cellule.
Les "ultras" ont commis de nombreux délits, dont l'usage d'engins pyrotechniques, des injures, des menaces et des voies de fait, indique jeudi la police cantonale dans un communiqué. Sept personnes ont été interpellées.
"Ce match n'était pas à risques, il ne présentait pas d'enjeu autre que sportif et n'a servi que de prétexte", explique Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police.
Avant la rencontre, la finale de promotion en 2e ligue interrégionale, la police a remarqué qu'une vingtaine d'"ultras" se rendaient au match par petits groupes. Ils étaient visiblement alcoolisés.
A l'issue de la rencontre, les hooligans se sont battus entre eux, ce qui a obligé les policiers à intervenir. Les trublions se sont ensuite rendus en ville de Vevey où ils ont perturbé l'ordre public.
Ligues inférieures touchées
Une dizaine de supporters ont été contrôlés et sept individus de 21 à 27 ans identifiés et interpellés. Ils sont tous domiciliés dans le canton de Vaud. Certains étaient déjà interdits de stade et de périmètre. Ils seront tous dénoncés au procureur.
"On constate un déplacement de la violence sur les ligues inférieures et un mélange parfois de supporters de sports différents. Nos spécialistes avaient eu vent de possibles débordements", relève Jean-Christophe Sauterel.

Suisse : Blessé par la police vaudoise, un supporter servettien porte plainte - 19/06/2013

Source : http://www.24heures.ch

Le supporter a reçu une balle en caoutchouc dans l'oeil le 29 mai dernier à Lausanne, après le match perdu par le Servette FC.

«Au lendemain des échauffourées qui ont émaillé la fin de la rencontre entre Lausanne-Sport et le Servette FC, aucun média ne parlait de blessé. Dans mon lit d’hôpital, j’étais dégoûté.» Seb*, supporter grenat venu de Sochaux, a reçu une balle en caoutchouc dans l’œil gauche. Trois semaines après les faits, il n’a retrouvé «qu’un dixième de la vue». Ce jeudi, il a déposé plainte pénale pour lésions corporelles graves et omission de prêter secours auprès du Ministère public central du canton de Vaud.
Que faisait un ultra de Sochaux dans la tribune visiteur du stade de la Pontaise ce 29 mai? «J’ai travaillé deux ans à Genève comme infirmier. Passionné de foot et d’animation en tribune, je me suis lié d’amitié avec les Genevois», explique le supporter qui joue carte sur table: «J’ai fait l’objet d’une interdiction de stade en France pour utilisation de fumigène, mais je n’ai jamais été condamné pour des faits de violence. Il est important de ne pas amalgamer ultra et hooligan.» Pas question pour lui de louper le match de l’année, il a donc parcouru 173 kilomètres pour assister au derby lémanique.
A l’issue de la rencontre entachée d’incidents en tribune, Seb souhaite gagner son véhicule, garé à proximité de la Pontaise. «Là, les policiers m’en ont empêché, me canalisant de force, avec le cortège des supporters du Servette FC qui rejoignait la gare», écrit-il dans la plainte.
En chemin, des heurts opposent Genevois et Vaudois, puis des individus s’en prennent aux forces de l’ordre. «Un fumigène a atterri sur les policiers, raconte le jeune homme. J’étais à dix mètres d’eux. Ils ont tiré à bout portant.» Le projectile brise ses lunettes. Son œil saigne. Il interpelle les forces de l’ordre pour être pris en charge par les secours, «mais ils ont refusé que je quitte le cortège». Il trouve le salut une demi-heure plus tard sur les quais de la gare. Deux Lausannois appellent une ambulance. Il est emmené aux urgences du centre ophtalmologique de Lausanne; il y restera trois jours.
Contactées, les polices municipale et cantonale se refusent à commenter un cas particulier. L’officier de presse Jean-Christophe Sauterel, rappelle que «l’engagement de moyens de contrainte est l’ultima ratio. Il faut être conscient d’une chose, si ce monsieur a été blessé, il se trouvait au milieu des éléments perturbateurs.» Le supporter grenat, qui assure «n’avoir eu aucun comportements ni gestes déplacés à l’égard de la police» souhaite «que cette bavure soit reconnue. Etre supporter ne justifie pas de se faire crever un œil, d’autant plus quand on n'a rien à se reprocher.» L’avocat du plaignant, Me Jean-Michel Dolivo, ne se fait guère d’illusion quant à l’issue judiciaire de l’affaire: «Par expérience, il est rare que ce type de plainte aboutisse à une enquête minutieuse suivie d’un procès impliquant des policiers». L’affaire est aux mains de la justice vaudoise.

Dynamo Tbilisi - Gyumri’s Shirak - Amical - 17/06/2013

Source : http://armenianow.com

Quelques 130 hooligans géorgiens du Dynamo ont attaqué des fans arméniens après la rencontre amicale. La police locale est intervenue.

Traduction Underground Fans

Russie : Durcissement des sanctions contre les hooligans - 09/06/2013

Source : http://www.lematin.ch

Les députés russes ont adopté vendredi en deuxième et principale lecture un projet de loi visant à renforcer les sanctions contre les supporteurs de foot violents, en vue de la Coupe du monde de football en 2018.

Voté à l'unanimité, ce texte prévoit notamment de fortes amendes pour les actes de hooliganisme pendant les matchs, ainsi qu'une interdiction de stade pendant sept ans pour les hooligans trop violents.
La violation de l'interdiction d'entrée est passible de peines allant d'une amende d'environ 580 euros à 15 jours de prison.
Le texte prévoit également des amendes allant jusqu'à 12.000 euros pour les organisateurs de compétitions n'ayant pas su assurer la sécurité, dans les cas où les actes de hooliganisme pendant les matchs font des blessés.
Par ailleurs, la vente de billets pour certaines compétitions ne pourra se faire que sur présentation d'une carte d'identité.
Avant d'entrer en vigueur, le projet de loi doit encore être adopté en troisième lecture, voté par le Conseil de Fédération (chambre haute du parlement) et promulgué par le président Vladimir Poutine.
Actuellement, l'amende maximale pour un supporteur ayant provoqué l'arrêt d'un match est fixée à 50 euros, alors qu'un supporteur accusé de hooliganisme ne risque qu'une amende de 25 euros.
En 2012, le gardien du Dynamo Moscou, Anton Shunin, a été blessé au visage par un pétard lancé d'une tribune des supporteurs du club rival, Zenit Saint-Pétersbourg.
Le match a été arrêté par l'arbitre et des dizaines de supporteurs du Zenit ont été interpellés par la police.
En Russie, pays hôte du Mondial-2018, les fans entrent très souvent au stade avec des pétards et des fumigènes - qui sont pourtant interdits- en raison du laxisme et du manque de coordination en matière de sécurité, selon des experts.
La Russie va dépenser 15,5 milliards d'euros pour organiser la Coupe du monde de football en 2018.

Pérou :  Universitario de Deportes - Alianza Lima - 23/06/2013

Source : http://diariocorreo.pe

La veille du derby de Lima qui aura lieu demain, les supporters des deux équipes se sont affrontés dans le quartier "Jesús María". La police national est intervenue pour calmer les esprits.

Traduction Underground Fans

Colombie : Deportivo Cali - Millonarios - Copa Postobón - 23/06/2013

Source : http://www.eltiempo.com
 
Quelques heures avant la rencontre, des supporters des deux camps se sont affrontés à l'arme blanche. Oscar Eduardo Sandino, 28 ans, supporter de Millonarios est décédé des suites de ses blessures. Quatre autres supporters ont été blessés et ont été envoyés à l'hôpital Universitario del Valle. 15 personnes ont été arrêtées, la plupart des fans de Cali.

Traduction Underground Fans

Allemagne : TuS Borkum - Fortuna Düsseldorf - Amical - 22/06/2013

Source : http://www.express.de

Bagarre dans une discothèque à Borkum

Samedi soir une bagarre a éclaté dans une discothèque de Borkum, impliquant des supporters du Fortuna Düsseldorf qui suivent leur équipe en stage sur cette île de la mer du Nord.
Selon les premiers éléments, trois ressortissants albanais ont été impliqués dans des affrontements avec des fans du Dynamo Dresde. Les fans du Fortuna se sont ensuite invités dans la bagarre. Plusieurs personnes ont été frappés à l'aide de bouteilles d'alcool et rapidement du sang a jonché le sol et les murs. 

Traduction Underground Fans

Pologne : Włókniarza - Falubazem Zielona Góra - 16/06/2013

Source : http://www.dziennikzachodni.pl

Des incidents ont éclaté dans le stade. Sept hooligans ont été interpellés dont 4 seront présentés à un tribunal.

Traduction Underground Fans

Olimpija Ljubljana (Slovénie) - Rijeka (Croatie) - Amical - 22/06/2013

Source : http://www.telegraf.rs + mail

Lors de ce match amical, une bonne vingtaine de Dragons (Olimpija) a attaqué une quinzaine d'Armata (Rijeka). Les locaux l'ont emporté. Trois croates ont été blessés.

Traduction Underground Fans

Olimpija Ljubljana (Slovénie) - Dinamo Zagreb (Croatie) - Amical - 25/06/2013

Source : http://www.24ur.com

La police est intervenue en utilisant du gaz lacrymogène pour éviter un conflit entre les fans des deux équipes. Les Bad Blue Boys (BBB)​​ étaient environ 150. Une quinzaine de Green Dragons a passé les grilles pour venir provoquer les croates qui eux de leur côté ont lancé des canettes sur les policiers. Une dizaine de croates a été arrêtée et emmenée au poste de police de Ptuj.

Traduction Underground Fans

France : Monaco commencera le championnat avec deux points de moins - 27/06/2013

Source : http://www.leparisien.fr

Avec son incroyable recrutement Monaco fait figure pour la saison à venir de concurrent numéro 1 pour le PSG. Mais l'équipe de la principauté partira avec un handicap de taille. La commission de discipline de la LFP a en effet infligé ce jeudi un match à huis clos ferme et un retrait de trois points, dont un avec sursis à l'ASM, suite aux incidents qui ont émaillé la réception du Mans le 17 mai dernier en Ligue 2.

A l'issue de la rencontre, le terrain avait été envahi par le public et un supporter avait tenté de frapper l’arbitre, M. Gautier. Plusieurs engins pyrotechniques avaient également été utilisés.

France free fight : RC Lens vs Paris SG - 22/06/2013

Source : Mail (merci à l'expéditeur)

10  Youth Lens / 10 Milice Paris

Victoire Paris

Très bon contact

YOUTH  LENS

Belgique : Les supporters du Standard, mécontents, envahissent le stade - 27/06/2013

Source : http://www.lesoir.be

Réunis sous l’égide de la Famille des Rouches, 5.000 supporters du Standard ont perturbé le « Business Meeting » du Standard. Ils réclament le départ du président Duchâtelet.

Le « Business Meeting » du Standard – le rendez-vous traditionnel du début de saison qui permet au club de réunir tous ses sponsors pour notamment présenter officiellement les objectifs du club – a, comme prévu, été chahuté par les supporters.

Depuis la non prolongation de contrat de Mircea Rednic et le retrait de 20 millions des caisses du matricule 16 versés en dividendes à Elex, l’une des sociétés de Roland Duchâtelet, les supporters avaient annoncé leur intention de manifester leur courroux en ce 27 juin.

Environ 5.000 supporters rouches, réunis sous l’égide de la Famille des Rouches, sont venus de toute la Belgique – une vingtaine de cars étaient affrétés – pour se faire entendre. Sans violence – même si des grillages ont été découpés –, mais avec un message clair : que Roland Duchâtelet quitte le Standard ou fasse un pas de côté et arrête de prendre des décisions sportives seul.

Le club avait accepté qu’une délégation de six supporters lise une lettre devant l’assemblée des partenaires commerciaux du club. Mais les fans sont arrivés après la fin de la partie protocolaire et les supporters sont donc restés dehors, sur la pelouse, où, accompagnés de pétards et de fumigènes, ils ont lancés leurs slogans réclamant la démission du président. Plus tard dans la soirée, les supporters ont fini par envahir, sans faire de dégat, les salons feutrés à la recherche d’un Duchâtelet déjà parti...

Suède : Djurgården IF - Hammarby - 27/06/2013

Source : http://nyheter24.se

La rencontre a été annulée après le désamorçage d'une bombe placée à proximité du stade Tele2 Arena. Cela n'a pas empêché les fans des deux équipes de s'affronter. Environ 70 fans d'Hammarby ont été opposés à quelques 200 de leurs rivaux de Djurgården. Ceux-ci ont pris de le dessus avant que la police n'intervienne.

Traduction Underground Fans

Belgique : Standard vs MVV-Visé - ??/06/2013

Source : Mail (merci à l'expéditeur)

Un contact 20 vs 20 prévu, arrivé sur le lieux de rendez vous une attente de +-2 heure 30 pour le groupe MVV VISE, le groupe du Standard arrive et il nous annonce 1 minute avant le contact qu'ils ne sont que 12. Beaucoup de discussion de notre coté pour savoir qui sera de la fight créant des tensions (après 2 heures 30 d'attente, et savoir pour certains qu'ils vont juste regarder ça se comprend). Dans la confusion et une mauvaise communication avec les hollandais le groupe de MVV Visé sera que 10. Contact bien violent ( étonné par le standard), ca cogne de partout, avantage MVV Visé. Problème aussi que le rendez vous c'est fait tellement tard que le seul éclairage était les phares d'une voiture. 30 secondes de contact puis on propose un deuxième round et refus du standard. Attendre 2 heures 30 pour 30 secondes de fight, c'est légèrement casse couille ! Respect au Standard d'être venu, mais surtout respect à MVV VISE d'avoir été honnête et être venu a nombre égale, car il avait encore beaucoup de monde derrière au cas où les types de Den Bosch était avec !

A la prochaine !

En Avant Guingamp : 75 000 € d’amende pour envahissement de terrain - 28/06/2013

Source : http://www.ouest-france.fr

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel vient de sanctionner le comportement des supporters de l’EA Guingamp qui avaient envahi à deux reprises le terrain. Pour l’envahissement ayant suivi la rencontre Ajaccio - EA Guingamp, le 17 mai (37e journée du championnat) : 50 000 € d’amende dont 25 000 € avec sursis à l’EA Guingamp. Et 25 000 € plus la révocation du sursis pour « usage d’engins pyrotechniques et envahissement du terrain au coup de sifflet final » lors du dernier match de la saison EA Guingamp - Dijon, le 24 mai.

Bulgarie : Les fans du CSKA Sofia en colère  - 29/06/2013

Source : http://www.sofoot.com + presse locale

C'est un grand club qui risque de s'effondrer. Endetté de plusieurs millions d'euros, le CSKA Sofia est aujourd'hui menacé par la Fédération bulgare de relégation en 3e division. Du coup, plusieurs dizaines de supporters du club aux 31 championnats de Bulgarie ont pris d'assaut le siège de la Fédération en début d'après-midi pour exprimer leur mécontentement.

« Alors qu'un millier de supporters protestaient devant le siège de la BFU, environ 60-70 d'entre eux ont commis des actes de vandalisme, a déclaré le porte-parole de l'Union de football bulgare, Pavel Kolev. Les protestataires ont jeté des pierres, cassant des vitres et détruisant l'enseigne lumineuse de l'Union. » Les supporters, qui scandaient « Mafia » à l'adresse de la BFU, se sont ensuite rendus devant le stade du CSKA pour protester contre la politique des propriétaires.

Récemment, le CSKA s'est tourné vers la star nationale Hristo Stoïtchkov pour tenter de trouver des investisseurs. L'ancien joueur du Barça, nommé entraîneur le mois dernier, a imaginé un nouveau CSKA qui fusionnerait avec un autre club et pourrait rester dans l'élite. Mais la Fédération a prévenu vendredi qu'une fusion obligerait le club à repartir en D3 en cas d'insolvabilité.

Une jolie impasse, donc.

Argentine : La direction du club d'Independiente attaquée à coups de chaises - 29/06/2013

Source : http://www.bfmtv.com + presse locale

Les membres de la barras brava d’Independiente n’ont visiblement pas apprécié de voir leur club relégué pour la toute première fois de son histoire. Déjà au centre de relations extrêmement tendues avec Javier Cantero, le président d’Independiente qui veut exclure de son stade ces groupuscules à tendances mafieuses accusés de pourrir de l’intérieur le football argentin, ces « ultras » ont profité d’une assemblée générale du club pour attaquer leurs dirigeants, notamment en leur lançant des chaises, comme le rapporte la presse locale. Quelques blessés sont à déplorer et les attaques ont été qualifiées de très violentes. Sain et sauf, Cantero aurait assuré sa conviction de continuer dans son action. « Nous n’abandonnerons pas, aujourd’hui moins que jamais. Nous ne livrerons pas le club à la violence. Je vais identifier les agresseurs et les exclure d’Independiente. »