Saison 10/11 - Décembre

RSC Anderlecht - Hajduk Split - 16/12/2010

Source : http://www.sudpresse.be/regions/bruxelles/2010-12-16/anderlecht-split-premiers-incidents-mercredi-831975.shtml

Anderlecht-Split: premiers incidents mercredi

Premiers incidents entre supporters anderlechtois et croates mercredi soir. Ceux-ci ont eu lieu dans le centre-ville de Bruxelles, près de la Bourse. Soixante membres du noyau dur d’Anderlecht ont tourné en ville à la recherche de supporters de la Torcida.

Dix Croates se sont retrouvés au tapis. La police est très rapidement intervenue et une dizaine de Mauves se sont retrouvés au poste. Cette action était menée en réaction à l’agression dont les supporters anderlechtois avaient été victimes à leur hôtel à l’aller à Split.

Bayer Leverkusen - Atletico Madrid - 16/12/2010

Source : forums

Une confrontation aura lieu entre des locaux et des membres du Frente Atletico.

AEK Athens - Zenit St Petersburg - 16/12/2010

Source : forums

AC Milan - Ajax Amsterdam - 08/12/2010

Source : forums

Supporters de l'Ajax dans un bloc de supporters locaux.

Sparta Praha - CSKA Moscow - 16/12/2010

Source : forums

Suisse: Entre une passion débordante et une envie primaire de castagne - 18/12/2010

Source : http://www.lematin.ch/sports/football/passion-debordanteet-envie-primaire-castagne-363226

Hooligans, ultras: deux termes qui, désormais, font partie du vocabulaire sportif. Ils ont fait leur entrée dans ce dictionnaire spécifique à leur manière, c’est-à-dire fracassante. Mais d’où leur vient cette envie irrépressible de vouloir tout casser, à commencer par «ceux d’en face»?

Les ultras se défendent d’aimer la castagne. Ils prônent l’amour du maillot et des couleurs qu’ils défendent, ils soutiennent leur équipe quoi qu’il advienne par des tifos ou des chants, mais… ils n’hésitent pas à foncer dans le tas «quand la situation l’exige». On parlera là de passion exagérée du ballon, en restant courtois.

Les hooligans, eux, sont des purs et durs. Aucun attachement affectif à quelque club que ce soit: eux sont guidés par leurs instincts, leur envie primaire de bagarre.

Ultras: naissance au Brésil
Le mouvement ultra est né au Brésil il y a plus de septante ans C’est en 1939 qu’est créée, à São Paulo, la première Torcida organizada. La différence par rapport aux autres groupes de supporters, qui existent depuis la fin du XIXe siècle? Ils vivent en parfaite indépendance et sont organisés en structure autonome (pour les déplacements et les animations notamment). Les premiers Européens à entrer dans le «bal» sont yougoslaves. Les supporters du Hajduk Split sont les premiers ultras recensés dans notre continent, dès 1950.

Les Italiens leur emboîtent le pas l’année suivante (Torino, AS Roma), mais ce n’est qu’à la fin des années 1960 que le mouvement prend de l’ampleur dans la Botte. En France, le premier groupe ultra voit le jour en 1984: il s’agit du Commando Ultra de l’Olympique Marseille. Quatre ans plus tard, la Section Grenat du Servette FC devient le premier groupe ultra-officiel de Suisse.

Cette mouvance ultra ne touche que peu les pays de culture anglo-saxonne, dont les supporters préfèrent une relation directe avec leur club plutôt que de s’afficher avec ces groupes autonomes. C’est ce qui distingue l’ultra (d’origine latine) du hooligan (britannique).

Un ivrogne nommé Hooligan
L’origine même du terme hooligan est floue. Le mot serait mentionné dans des rapports de la police londonienne en 1898, repris par le quotidien Daily News, en référence à un solide ivrogne irlandais, Patrick Hooligan, résidant à Londres et régulièrement impliqué dans des bagarres. Une famille du XIXe siècle portant le même patronyme aurait également été connue pour son mode de vie sauvage et violent. Par extension, un hooligan décrit une personne se comportant de la même manière. Le drame du Heysel (1985, 39 morts et plus de 600 blessés à Bruxelles) et la tragédie de Hillsborough (1989, 96 morts et près de 800 blessés à Sheffield) sont deux dates noires dans l’histoire du football et du hooliganisme.

Le monde entier prend conscience d’un problème qui dépasse le simple contexte sportif et les rivalités entre clans ultras opposés. Auparavant, à la fin des années 60, la presse britannique était allée jusqu’à créer un championnat d’Angleterre des hooligans, chaque incident étant noté par les journalistes et donnant droit à des points!

Toutes les études réalisées sur le hooliganisme parviennent à la même conclusion: il n’existe aucun lien systématique entre le hooligan et son environnement social. Les chômeurs ou autres défavorisés seraient même en minorité dans le mouvement. En revanche, les ramifications avec les milieux néonazis sont bien réelles.

Ainsi les Headhunters de Chelsea, parmi les plus violents, revendiquent-ils des liens avec le groupe néonazi Combat 18. C’est ce groupe que le journaliste de la BBC Donald McIntyre avait réussi à infiltrer en 1999.

En Suisse, le mouvement hooligan est surtout présent en Suisse alémanique: les rendez-vous pour des bastons organisés entre groupes de «hools» ne sont pas rares, dans des sous-bois, sur des terrains de campagne, etc. ces groupes se donnent rendez-vous sur Internet et organisent une bataille rangée, avec ses codes d’honneur (ne jamais frapper un homme à terre). La scène romande, elle, échappe pour l’instant au phénomène et «se contente» des groupes ultras.
Les dangereuses accointances ultras

Suisse

Il est des liaisons dangereuses connues sur le front du monde ultra d’europe. ainsi existe-t-il des connexions entre ultras de l’om et de l’aek athènes, de saint-etienne et de bordeaux, de la lazio et de l’inter ou encore de feyenoord et de metz. cela part d’un coup de fil, d’une rencontre, d’une amitié qui se lie.

Alliances de circonstance
sur le plan suisse, on trouve aussi certaines affinités. les fanati’x de xamax, qui ont eu certaines accointances avec les indépendants de la faction metz, sont officiellement liés aux membres des jokers saint-gallois. le terme «officiellement» sous-entend que les ultras xamaxiens ont le droit d’étendre leur bâche dans le stade d’en face. exemple: en 2009, lors de la demi-finale de coupe saint-gall - sion, on distinguait des drapeaux rouge et noir dans la marée verte de l’afg-arena. il fut une époque où la section grenat du servette fc s’était liée avec les ultras de lugano, et où les ultras 97 de chiasso frayaient avec ceux du fc sion. aujourd’hui, la liaison entre ultras du servette fc et du fc sochaux-montbéliard est connue. comme celle qui relie ceux du fc sion à leurs homologues toulousains du «téfécé». et les tigers 95 xamaxiens ont des liens avec les ultras de reims. comme quoi, les «amitiés» ultras dépassent les frontières.

Des «renforts» à Neuchâtel
elles dépassent également la barrière des sports. officieusement, la section ouest du lausanne hc est très liée avec – mais oui! – une section ultra de jena (allemagne, ex-allemagne de l’est). mais aussi avec la red side du fc sion, qui a aussi certains liens avec les fribourg boys de fr gottéron. les ultras de ge servette aiment bien ceux du hc martigny, et ceux de xamax sont également liés avec ceux du hc la chaux-de-fonds et du hc bienne. dimanche dernier à neuchâtel, avant le derby ne xamax - sion de super league, la police a dû tirer des balles en caoutchouc pour maintenir les ultras sédunois à distance. tout s’était bien déroulé à la gare et dans la descente vers les bords du lac, mais la situation a failli dégénérer aux abords immédiats du stade. les ultras xamaxiens ont obéi aux ordres des policiers, ceux de sion un peu moins. pour l’occasion, les ultras sédunois étaient renforcés – si l’on peut dire – par quelques membres des fribourg boys (fr gottéron), des dark sun (hc sierre) et de la section ouest (lhc).

Panathinaikos - Ethnikós Olympiakos Volos - 18/12/2010

Source : Maxifoot + YouTube

Les supporters ont envahi le terrain

L'année 2010 se termine mal pour le Panathinaïkos. Après s'être fait piteusement éliminer en Ligue des Champions, le club grec vit des heures sombres en championnat. Ainsi, samedi dernier, lors de la défaite (0-1) à domicile face à Volos, une centaine de supporters du Pana ont décidé d'en découdre avec les joueurs et ont envahi le terrain. Les acteurs de la rencontre sont alors tous rentrés en courant aux vestiaires, sauf un : Djibril Cissé. Ce dernier n'a toutefois pas été embêté.

FC Bruges - RSC Anderlecht - 19/12/2010

Source : http://www.rtlinfo.be/sport/le_foot/football_belgique/207641/video-legear-esquive-les-boules-de-neige

Lors de la rencontre entre le FC Bruges et Anderlecht (0-2), Jonathan Legear a été la cible des supporters brugeois.

Chahuté par les supporters brugeois lors du choc de la 20e journée du championnat, Jonathan Legear s'en est plutôt sorti avec classe en évitant les boules de neige lancées par le public du Jan Breydel Stadion. Après cet incident, qui a plutôt fait rire "Zonna", le match a été arrêté pendant 7 minutes par Mr De Bleeckere, l'arbitre de la rencontre.



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Source: http://www.dhnet.be/sports/anderlecht/article/336160/legear-ce-steward-etait-frustre.html

Legear : “Ce steward était frustré”

La situation s’est envenimée après le match à cause d’une… boule de neige

b>BRUGES L’incident a eu lieu juste après le coup de sifflet final. Legear a jeté une… boule de neige vers ses supporters, ce qui lui a valu la réprimande d’un steward local. Proto, jugeant cette réaction excessive, lui a fait une remarque.

Entre-temps, Legear avais pris de la neige pour lancer une deuxième boule. Gillet et Kanu ont alors rejoint la grande mêlée, où l’on se poussait sans trop de retenue.

C’est finalement Biglia, qui portait le brassard à ce moment-là qui sépara tout le monde, avant que De Sutter (le seul qui parlait néerlandais) vienne discuter avec les stewards pour calmer les esprits.

Legear s’est expliqué : “J’ai lancé la boule de neige et le steward m’a dit : ‘pourquoi tu provoques ?’ Mais je ne provoquais personne ! Au contraire : j’ai lancé une boule de neige vers mes propres supporters. C’était pour m’amuser avec eux. Ce steward était frustré parce Bruges n’avait pas touché un cuir, parce que son équipe joue mal. Dans ces cas-là, il faut bien trouver un moyen d’exprimer sa frustration. Vais-je recevoir un procès-verbal pour cela ? Non”, conclut-il en riant.

Pour Legear, ce match aura donc été une histoire de neige. En début de rencontre, c’est lui qui fut le premier froidement canardé par les supporters brugeois, alors qu’il s’apprêtait à botter un corner. “C’était mieux d’arrêter le match. Mais j’avais pris cela à la rigolade et le public voyait bien que cela m’amusait. Moi aussi, quand il neige, j’aime aller dans mon jardin pour faire une bataille de boules de neige avec mes amis…”

VFB Stuttgart - Bayern Munich - 19/12/2010

Source : Ouest-France

Colère des supporters

Le VfB est retombé dans ses travers. Après un succès éclatant lors de la dernière journée des phases de groupe de la Ligue Europa contre Odense (5-1), Stuttgart a pris une valise face au Bayern Munich dimanche (3-5), dans le match de clôture de la 17e journée de Bundesliga. Une énième défaite, la onzième de l'année, qui a mis en rogne les supporters du club de Bade-Wurtemberg. Ainsi, le journal Bild rapporte que 300 supporters énervés sont venus manifester devant la tribune officiel, scandant "vous ne méritez pas nos couleurs". Des "démission" ont également été entendus, adressé à la direction, qui a pourtant tenté de relancer le club en remplaçant voici une semaine Jens Keller par Bruno Labbadia.

Chypre: des basketteurs turcs pris à partie par des supporters chypriotes - 21/12/2010

Source : AFP

Trois personnes ont été arrêtées après des violences perpétrées mardi soir à Nicosie par des supporters Chypriotes contre une équipe de basket-ball turque à l'issue d'un match comptant pour la Coupe de l'Eurochallenge, a indiqué mercredi la police.

Trois jeunes gens de 15 ans ont été interpellés après des actes de vandalisme, qui ont fait des blessés légers, survenus dans le stade Eleftheria après la rencontre entre le club chypriote Apoel de Nicosie et celui de Pinar Karsiyaka d'Izmir, qui a vu la victoire des Chypriotes-grecs 82 à 80.

La police a dû faire usage de gaz pour disperser la foule.

"Dès la fin du match, une partie des supporters d'Apoel a commencé à lancer des objets sur l'équipe turque", a déclaré le porte-parole de la police Michalis Katsounotos à l'agence chypriote CNA, estimant que rien "n'a provoqué l'attaque" pendant le match, joué dans une "ambiance sportive".

"Les joueurs turcs ont été escortés vers les vestiaires sans que personne n'ait été blessé", alors que "des supporters d'Apoel tentaient de pénétrer dans les vestiaires", a poursuivi M. Katsounotos.

Les quelque 500 supporters s'en sont ensuite pris aux forces de l'ordre, leur lançant des pierres, et ont commencé à saccager le stade.

Cinq policiers ont été hospitalisés pour des blessures légères.

L'entraîneur de Karsiyaka, Hakan Demir, a indiqué à la presse Chypriote-turque avoir eu "très peur, car ils voulaient nous tuer tous".

"Un millier de spectateurs sont descendus sur le parquet et nous ont chassés jusqu'aux vestiaires avec des bâtons, des matraques et des pierres. Ils ont aussi lancé des grenades lacrymogènes. La police a été largement débordée", a indiqué le technicien.

Le porte-parole du club Gökhan Sensan a eu un doigt fracturé dans l'attaque des supporteurs d'Apoel et six policiers ont été blessés.

L'ambassadeur de Turquie Kaya Türkmen a saisi la force onusienne à Chypre pour lui demander d'assurer la sécurité des joueurs et de l'encadrement de Karsiyaka.

Les rencontres sportives entre formations turques et grecques-chypriotes ne sont pas fréquentes, la Turquie occupant plus d'un tiers de l'île depuis l'invasion menée en juillet 1974 en réponse à un coup d'Etat fomenté par des nationalistes chypriotes-grecs, soutenus par Athènes, et visant à rattacher le pays à la Grèce.

Lors des rares rencontres entre les deux pays, qu'il s'agisse de matches de foot, de basket ou de handball, la violence n'a jamais atteint le niveau de mardi soir.

Le hooliganisme reste toutefois monnaie courante dans les stades chypriotes et la réputation des ultras d'Apoel, connus pour leur nationalisme, est déjà établie.

Brest - Marseille - 22/12/2010

Source : letelegramme.com

Des supporters marseillais ont tenté d'investir le commissariat

A l’issue du match Brest-OM qui s’est joué mercredi soir, il semble que les "ultras" marseillais n’étaient pas pressés de rentrer chez eux. Pour "délivrer" deux des leurs arrêtés avant le coup d’envoi, ils ont tenté d’investir le commissariat.

Un déplacement de l’OM attire toujours du monde et suscite beaucoup d’enthousiasme. De l’énergie à canaliser. Les policiers le savent et avaient pris toutes les dispositions nécessaires mercredi. Quelque 170 hommes ont ainsi été mobilisés jusqu’à 23 h.

Des points "sensibles", comme le Penalty, la boutique du Stade, le chalet place de la Liberté ou encore la gare étaient sous surveillance renforcée dès le matin. 660 supporters de Marseille sont arrivés en début d’après-midi. Et au final, peu d’incidents sont à signaler.

(...)

En milieu d’après-midi, les esprits se sont un peu échauffés rue Jean-Jaurès. Un supporter de Marseille, âgé de 21 ans, a asséné un méchant coup-de-poing à un piéton du cru. Interpellé, il a été remis en liberté… Mais après le coup d’envoi et n’a donc pas pu assister au match. Il devra en revanche revenir à Brest prochainement puisqu’il va recevoir une convocation devant le tribunal de police.

À 17 h, c’est autour du stade que les effectifs se sont concentrés. À l’entrée du kop, vingt supporters marseillais ont été refoulés car ils étaient en possession de faux billets. Certains ont désigné aux policiers les personnes qui leur auraient procuré les faux quitus moyennant des sommes allant de 50 à 120 euros l’unité. Ceux-là, après arrangement avec le Stade Brestois, ont pu malgré tout assister au match.

Les deux "escrocs présumés", eux, ont été interpellés et conduits au poste où ils ont passé la nuit. Il s’agit d’un jeune homme de 19 ans et d’un mineur de 14 ans qui avait, en plus sur lui, l’argent de la revente, trois autres faux billets et dix grammes de cannabis. Les deux nient les faits. Ils ont été remis en liberté ce matin. Le dossier a été transmis à Marseille pour "complément d’enquête".

Le match en lui-même et la sortie des supporters marseillais n’ont pas posé de problème. Reste le car où se trouvaient les 103 "ultras". Ces derniers avaient décrété qu’ils ne partiraient pas sans leurs deux camarades interpellés plus tôt. À l’issue de quelques discussions, ils ont finalement accepté de mettre les voiles et ont été raccompagnés par une escorte policière jusqu’au pont de l’Iroise.

Mais, surprise… Ils ont fait demi-tour et, vers 22 h 30, ont tenté d’envahir le commissariat central. C’était sans compter sur l’expérience des policiers brestois qui, presque tous, ont fait leurs armes en région parisienne, face à des situations bien plus complexes. En quelques minutes, ils les ont donc repoussés sans violence. Une délégation a été autorisée à apporter un peu de sous et quelques victuailles aux deux détenus. Puis tous ont à nouveau été escortés… Jusque dans le Morbihan cette fois.

Macédoine (basket) : Prilep - Rabotnički - 26/12/2010

Source : YouTube

Suède (Hockey) : AIK - djurgården - 23/12/2010

Source : YouTube + jesperzerman.se




AIK hools et ultras vs police


djurgården hools

Nottingham Forest - Derby County - 29/12/2010

Source : Thisisnottingham.co.uk

La police est intervenue la veille du match pour empêcher une confrontation entre 30 hooligans de Derby et 60 à 70 de Forest, pour ce qui ressemblait à une fight pré-arrangée. Il n'y a pas eu d'arrestation.

Traduction Underground Fans

Turquie (- de 17 ans) : Des supporters de Galatasaray attaquent des joueurs de Fenerbahçe - 26/12/2010

Source : Todayszaman.com

Lecce - Bari à huis clos - 30/12/2010

Source : http://www.sofoot.com/lecce-bari-a-huis-clos-135996-news.html

Le derby du Sud de l’Italie entre Lecce et Bari, prévu à la reprise le 6 janvier, se jouera devant des tribunes vides. C’est l’incroyable décision prise par le Comité de l’ordre et de la sécurité publique de Lecce.

« C’est une décision difficile, mais inévitable » a annoncé le préfet de Lecce Mario Tafaro, « face à un match à haut-risque comme celui-ci, nous pouvions uniquement prendre cette précaution ». Effectivement, il fallait bien un Lecce-Bari pour prendre ce genre de décision drastique, des matches comme Lazio-AS Roma ou Galatasaray-Fenerbahce étant des rendez-vous d’enfants de chœur à côté.

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Le maire de Bari s’est indigné face à une sentence allant à l’encontre des festivités sportives. « Je suis prêt à accompagner personnellement les supporters de Bari et à rester avec eux en tribunes. J’ai eu leur parole que rien n’arriverait. Sur les quelques 2000-3000 supporters qui se seraient rendus à Lecce, il n’y en a qu’une dizaine qu’il faudrait avoir à l’œil. On va interdire à tous les gens d’assister à un tel spectacle pour dix personnes ? C’est absurde » a-t-il déclaré à la sortie d’une réunion, juste après avoir eu vent du verdict.

Derby ou non, rappelons tout de même que l’on parle là du match entre le dernier et l’avant-dernier de la Serie A.

Goias (Brésil) - Independiente (Argentine) - Copa Sudamericana - 02/12/2011

Source : http://www.clarin.com

Independiente supporters