Saison 10/11 - Décembre

Birmingham City - Aston Vila - Carling Cup - 01/12/2010

Source : l'Equipe + birminghammail.net

Cinq arrestations à Birmingham

Déjà animé sur le terrain, le derby entre Birmingham et Aston Villa en quarts de finale de le League Cup mercredi s'est réchauffé après le coup de sifflet final. Des centaines de fans de Birmingham ont envahi le terrain,d'abord pour exprimer leur joie après la victoire (2-1), ensuite pour en découdre avec les 3800 supporters de Villans, retranchés dans leur partie du stade. Les projectiles en tous genres (fumigènes, sièges, ...) ont alors été échangés, pour un bilan de quatorze blessés, dont quatre policiers. Au final, les forces de l'ordre ont procédé à l'arrestation de cinq personnes mais ces images risquent de faire désordre au moment où l'Angleterre défend sa candidature à l'organisation du Mondial 2018.











********************************

Source : Sports.fr + Expressandstar.com + Reuters

Enquête ouverte après Birmingham-Villa

A la suite du quart de finale de la Coupe de la League remporté par Birmingham City face à Aston Villa (2-1) mercredi, des heurts ont éclaté entre supporters des deux clubs. La pelouse a été envahie à la fin du match par des centaines de supporters de Birmingham dans le but de provoquer les supporters adverses. Ces derniers ont riposté en utilisant divers projectiles comme des morceaux de sièges. La fédération anglaise (FA) a ouvert une enquête. Cet incident tombe très mal, alors que l'Angleterre est candidate à l'organisation de la Coupe du monde 2018.












vidéos :

http://www.birminghammail.net/multimedia/news/video/2010/12/02/violent-clashes-after-blues-villa-derby-97319-27754345/

5 supporters du PSG devant le tribunal - 02/12/2010

Source : Europe 1

Ils sont jugés pour avoir déployé la banderole anti-Ch'tis en mars 2008.

"Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis". Personne n'a oublié la banderole des supporters du PSG contre ceux de Lens en finale de la Coupe de la Ligue, en mars 2008. Cinq supporters du PSG sont jugés jeudi à Bobigny. Ils encourent un an de prison, 15.000 euros d'amende et une interdiction de stade pour 5 ans pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive".

Les avocats des cinq hommes, âgés de 22 à 32 ans, ne comprennent pas pourquoi leurs clients sont devant le tribunal. Selon eux, il fallait beaucoup plus de monde pour faire entrer la banderole dans le stade et la déployer. "La banderole était composée de onze morceaux de cinq mètres, soit 55 mètres", a rappelé sur Europe 1 Me Béthune de Moreau, selon qui elle a "requis la présence physique de 105 personnes" pour la tenir.

Le procès "du bon ou du mauvais goût"

Pour l'avocat, c'est le procès du "droit au bon ou au mauvais goût (...) S'ils sont condamnés, il ne restera plus, comme le dit Florent Pagny, que la liberté de penser".

Une enquête de police avait été menée sur la banderole et elle a mis en cause le club de supporters des Boulogne boys, qui semble l'avoir fabriquée dans son local du Parc des Princes. Le ministère de l'Intérieur a dissous les Boulogne Boys juste après l'incident.

Après une demi-journée de procès, le fond de l'affaire n'a toujours pas été évoqué. Les avocats de la défense se sont en effet attachés à soulever la nullité de la procédure. Le tribunal se prononcera sur leurs demandes lorsqu'il rendra son jugement.

La décision du tribunal sera mise en délibéré vendredi à l'issue des débats.

Neuf ans de prison pour un policier ayant tué un supporteur de Lazio - 01/12/2010

Source : Le Parisien

Un policier italien qui avait tué d'un coup de feu un supporteur de la Lazio Rome sur une aire d'autoroute, le 11 novembre 2007, a été condamné en appel à neuf ans et quatre mois de prison par la Cour d'appel de Florence pour homicide volontaire. L'agent de sécurité Luigi Spaccarotella (34 ans) avait été condamné en première instance à six ans de prison. Le supporteur romain Gabriele Sandri, âgé de 28 ans, avait été tué d'une balle tiré par l'agent Spaccarotella lors d'une rixe entre tifosi de la Lazio et de la Juventus Turin sur une aire d'autoroute, située près d'Arezzo en Toscane.

FC Utrecht - Naples - 02/12/2010

Source : Telegraaf.nl + rtvutrecht.nl

Des dizaines de policiers anti-émeutes matraques à la main et avec des chiens se sont déployés autour du stade pour contrôler un groupe de 300 ultras de Naples sans billet valable (en fait en possession de billets achetés directement en Italie alors que le la rencontre été à guichet fermé) et qui ont provoqué des troubles lorsqu’ils ont appris qu'ils ne pouvaient rentrer dans le stade. Une dizaine d'italiens a été interpellée.

Traduction Underground Fans

SC Freiburg - Hamburg SV - 04/12/2010

Source : Bild.de

70 supporters du club d'Hambourg SV ont été arrêtés par la police d'Essen et placés en garde à vue après avoir causé des dégâts dans leur train qui les amenait à Fribourg. Ils ont notamment allumé des fumigènes et frappé des passagers. Des poursuites judiciaires devraient être engagées à leur encontre.

Traduction Underground Fans

Argentine : Racing Club de Avellaneda - Gimnasia y Esgrima La Plata - 04/12/2010

Source : larepublica.pe + clarin.com

Un fan de Gimnasia y Esgrima de La Plata est décédé après avoir reçu une balle à l'abdomen après la rencontre non loin du stade. La victime, Maximiliano Goñi, était âgée de 31 ans. Il pourrait s'agir d'une tentative de vol qui a mal tournée. Un gang de péruviens avait l'intention de détrousser des supporters de Gimnasia selon la police locale.
Le trajet du retour des supporters de Gimnasia a été également plus que mouvementé : vols de passagers, alcool, drogue et affrontements avec la police qui a utilisé des balles en caoutchouc et du gaz au poivre.

Traduction Underground Fans

Goias (Brésil) - Independiente (Argentine) - Finale aller Copa Sudamericana - 04/11/2010

Source : Olé

Les supporters mais aussi les joueurs et les dirigeants argentins d'Independiente se sont plaints après avoir été malmenés par la police locale.
Dans les tribunes, la police a largement utilisé matraques et gaz et au poivre.
Le Président du club d'Independiente, Julio Comparada, a pour sa part indiqué que des troubles avaient eu lieu avec la police à l'arrivée et au départ du stade. Certains joueurs et dirigeants recevant des coups de matraques et du gaz au poivre par des policiers visiblement très agressifs et dépassés par l'événement.
Au retour, 600 supporters brésiliens devraient effectuer le déplacement en Argentine mais certains auraient déjà prévu de rendre leur billet de stade craignant pour leur sécurité.

Traduction Underground Fans

Panathinaikos - Panserraikos - 04/12/2010

Source : Reuters

Le match a été interrompu pendant 10 minutes à partir de la 6ème minute de jeu suite à l'utilisation de gaz lacrymogène de la part des forces de l'ordre afin de repousser des supporters à l'extérieur du stade. Le gaz a incommodé joueurs et supporters dans le stade.

SK Lokeren - Standard Liège - 03/12/2010

Source: https://www.youtube.com

Free fight: Kaiserslautern (Allemagne) vs Nancy (France) - ??/12/2010

Source: mail (merci à l'expéditeur)

Free fight: Kaiseslautern Vs Nancy 10 10 (youth)

Bonne free fight, contact intense du debut jusqu'à la fin. Les Allemands prendront l'avantage. Mais aucun français ne partira en courant. Ceux qui tomberont, se reléveront directement pour y retourner ... Fair play des 2 cotés, rien à redire.

Jeunesse Nancy.

Turquie : Besiktas - Bursaspor - 05/12/2010

Source : Reuters + presse turque (photos)

Des milliers de supporters de Beskitas ont lancé des pierres et des bouteilles et ont tenté de passer le cordon policier qui les séparait du cortège des 1.200 supporters de Bursaspor.
La police a chargé à coups de matraques et a utilisé des gaz lacrymogène contre les fans des deux équipes qui voulaient en découdre.
Trois supporters ont été poignardés au cours des incidents autour du stade. Au moins une quatrième personne a été hospitalisée.
Les incidents se sont poursuivis dans le stade, les supporters des deux camps se lançant des sièges.

VIDEO:

http://www.milliyet.com.tr/DefaultPlayer.a...Date=2010/12/05

Les supporters du PSG défilent à Paris contre le plan antiviolence du club - 05/12/2010

Source : AFP

Près d'un millier de supporters du PSG selon les organisateurs, 700 selon la police, ont manifesté dimanche dans les rues de Paris aux cris de "Leproux démission" et de "Rendez-nous nos abonnements" pour protester contre le plan antiviolence du président du club, Robin Leproux.

Arborant des bonnets, des écharpes et des drapeaux aux couleurs du Paris SG, les manifestants, toutes générations confondues, ont tenu des banderoles annonçant "Supporter le PSG n'est pas un crime!" ou encore "Notre passion n'est pas aléatoire", alors qu'une des mesures du plan prévoit la mise en place d'abonnements aléatoires pour les supporters des virages Auteuil et Boulogne.

"Les abonnements aléatoires, c'est on ne peut s'abonner qu'à quatre et on ne choisit pas sa tribune", explique à l'AFP Albin Queru, co-fondateur de l'association Liberté pour les abonnés, organisatrice de cette marche "pacifique" mais "revendicative".

"Il n'est pas normal de stigmatiser les 13.000 abonnés des virages, alors que les problèmes ne concernent que 300 personnes. (...) On en a assez de l'assimilation hooligans égale violences", a-t-il ajouté, appelant le club à prendre "ses responsabilités avec les individus qui posent problème depuis des années" et à ne pas punir les "amoureux du club".

"J'ai ma femme et mes enfants et le PSG. Plus qu'une passion, c'est un amour", a déclaré à l'AFP Thomas Tonnasi, agent territorial de 29 ans et abonné du PSG depuis "14 ans". "Sans supporter, le PSG n'a plus d'âme", a-t-il ajouté.

S"il n'est "pas un gros fan de foot", Augustin, cadre dans le bâtiment de 30 ans, était "abonné depuis 10 ans" et se rendait au Parc des Princes "pour le PSG mais aussi pour cette ambiance festive et populaire".

"On payait un abonnement annuel, on se retrouvait avec des potes, on parlait de nos vies", se souvient-il.

Le cortège, parti aux environs de 14H30 de la place de la République, a rejoint peu avant 16H00 l'Hôtel de Ville, une heure avant le début de la rencontre opposant le PSG à Brest au Parc des Princes.

Les supporters y ont allumé quelques fumigènes, avant de déployer une banderole où il était inscrit "40 ans du PSG, 13.000 bougies soufflées" et d'observer une minute de silence.

L'Hôtel de Ville organise jusqu'au 29 janvier une exposition de photos à l'occasion du quarantième anniversaire du club.

Bayer Leverkusen - 1. FC Köln - 05/12/2010

Source : rp-online.de

Quelques légers troubles ont eu lieu à l'arrivée de 500 supporters de Cologne par le train. Les supporters ont notamment lancé des pétards et provoqué la police.
Un important dispositif policier a été déployé autour de cette rencontre afin d'éviter que ne se reproduise les incidents des précédentes années. 12 supporters ont tout de même été interpellés dont 7 ont été placés en garde à vue.
A noter une fight entre hooligans des deux clubs la veille du match.

Traduction Underground Fans

Être ultra, c’est une philosophie - 05/12/2010

Source : http://www.lematin.ch/sports/football/ultra-philosophie-357829

Ultras et hooligans n’ont rien à voir entre eux. Les premiers sont mus par une passion, les seconds aiment taper. Décodage avec un supporter interdit de stade.


Attention, confusion dangereuse! Trop souvent assimilés à des hooligans, les ultras se défendent d’en être. D’ailleurs, au sens propre, le terme ultra (le nom ou l’adjectif) signifie «extrémiste». La définition du vocable hooligan est par contre la suivante: «voyou qui se livre au vandalisme et use de violence».

Rudolf*, le cobaye du «Matin» qui a démontré comment un interdit de stade et/ou de patinoire pouvait entrer sans encombre dans l’une et l’autre de ces enceintes sportives (lire le reportage dans «Le Matin Dimanche» d’hier), est donc un ultra. Pas un hooligan. Il est en début de trentaine, exerce une profession libérale, mais ce n’est pas un voyou. Il est actuellement suspendu de stade pour deux ans.

Cher payé la torche
«Trop souvent, on confond ultras et hooligans, lance-t-il d’emblée. Mais les deux n’ont rien à voir. Alors qu’un hooligan ne pensera qu’à casser ou à provoquer des bagarres, nous, on défend d’abord nos couleurs, celles de notre club. C’est avant tout la passion de l’équipe qui nous motive et qui dicte nos agissements. D’ailleurs, il n’y a pas de «hools» en Romandie. Il y en a en Suisse alémanique, et il n’est pas rare qu’ils se donnent rendez-vous en forêt pour se foutre sur la g...»

Pourtant, il arrive souvent que des ultras soient pris dans des bagarres. «Evidemment, dès le moment où tu as intégré le groupe, tu es en quelque sorte pris dans un engrenage. Tu n’as pas le choix. Si on s’en prend à tes potes, tu fonces et tu les défends. Alors, bien sûr, ça castagne, et c’est aussi pour cela qu’on se retrouve devant un tribunal. Mais on peut tout aussi bien être frappé de la même suspension pour avoir bêtement allumé une torche dans un stade. Franchement, c’est exagéré. Une torche, on l’allume pour mettre de l’ambiance, comme on fait un tifo. Mais on est taxé de la même manière que si on a participé à une bagarre entre supporters. Et, lorsqu’on passe la douane, on est deux fois plus embêté parce que, justement, on est frappé d’interdiction et qu’on est fiché. C’est cher payé la torche.»

Une vraie famille
Rudolf n’est pas un agneau, loin de là. Mais il obéit à certains instincts grégaires, comme tout membre d’un club ultra. «On est une vraie famille, confirme-t-il. On s’aide, on s’entraide. Si l’un de nous se fait arrêter par les flics, on fera tout pour le sortir de ce mauvais pas. Et on ne se balance pas entre nous. C’est une espèce de code d’honneur.»

De fait, les ultras sont mus par la passion qu’ils vouent à leur équipe. «Certains d’entre nous se saignent toute la semaine pour pouvoir effectuer le déplacement du week-end. Mais on se déplace avant tout pour soutenir notre équipe favorite. On fait la fête, on boit des bières, mais le but du voyage n’est jamais d’aller casser du supporter adverse.»

Ce qui arrive malgré tout régulièrement. «C’est vrai, pour les raisons évoquées plus haut. Parce qu’on est une bande et qu’on s’entraide. La seule chose qu’on ne maîtrise pas, ce sont les bagarres. S’il y en a une qui éclate, alors là, effectivement, on va se soutenir. Pour ma part, jamais je ne serai celui qui ira provoquer les supporters adverses pour provoquer une bagarre. Par contre, je foncerai dans le tas sans réfléchir si un pote est dans la m…»

La conséquence étant justement une interdiction de stade.

* Prénom fictif, nom connu de la rédaction

La bâche, cet obscur objet de fierté
Ce que Rudolf revendique avant tout? «L’amour de mon club et de mon groupe. Je suis fier d’être ce que je suis et des personnes avec lesquelles je partage tous ces moments. On se déplace pour un match, on boit des coups, mais le plus beau, c’est quand l’équipe que tu as encouragée gagne, et que ses joueurs viennent te remercier. Cela montre que nous sommes de vrais supporters, comme le fait que, jamais, on ne sifflera notre équipe favorite.»

Et puis il y a la banderole, cet obscur objet de fierté pour tout ultra qui se respecte: «Notre mentalité veut qu’on la défende et la protège à tout prix. Se la faire piquer, c’est l’insulte suprême. Et, évidemment, réussir à aller faucher la bâche des ultras adverses devient la récompense ultime.» Forcément, ce petit jeu comporte des risques. «Tu les connais et tu les assumes.»

R. Ty

OGC Nice - Marseille - 05/12/2010

Source : Le Figaro

Deux policiers blessés à Nice

Il y a eu du grabuge au Stade du Ray… L'enceinte niçoise a été le théâtre d'une altercation entre des supporters du Gym et les forces de l'ordre en marge de Nice-Marseille. Deux policiers ont été blessés lors de ces affrontement rapportent nos confrères de La Provence ce lundi.

RC Lens – AJ Auxerre - 04/12/2010

Source : Mail (merci à l'epxéditeur)

Les UltraAuxerre fêtant leur 20 ans à Lens, nous décidons donc de les contacter dans la semaine pour une fight. Souhaitant réflechir, ils nous contact dans la semaine pour nous dire qu'ils ne souhaitent rien faire.
Peu de motivation pour ce match donc, néanmoins, le jour du match en milieu d'après midi nous apprenons que 60/70 auxerrois sont tranquillement en train de pavaner en ville, sans aucun flics.

Vu l'heure, c'est uniquement 25 jeunes Lens qui se regroupent pour aller a leur rencontre.
A notre arrivé les auxerrois se regroupent et font les malins, premiere charge lensoise, leur groupe explose, les quelques auxerrois restant au contact mangent...
Puis ils reforment leur groupe, reviennent, et 2eme change lensoise, et idem, cette fois quelques mecs de chez eux ne se releverons plus.
La police arrivent, et là, comme par magie, revoila avec eux les auxerrois, 3eme charges de Lens qui ne fera aucun contact, puisqu'ils prendront la fuite directement.

Content d'avoir pu enfin bouger sans flics dans Lens, et avec un groupe de jeune lensois uni...
Coté lens, 2 barres de fer et une matraque.

Russie: enquête sur la mort d'un supporteur qui suscite la xénophobie - 08/12/2010

Source : AFP

Le Parquet général de Russie s'est saisi mercredi de l'enquête sur la mort à Moscou d'un supporteur de football, tué lors d'une bagarre entre Russes et Caucasien, et qui a suscité mardi une manifestation d'un millier de supporteurs marquée par des slogans xénophobes.

Le Parquet général de Russie s'est saisi mercredi de l'enquête sur la mort à Moscou d'un supporteur de football, tué lors d'une bagarre entre Russes et Caucasien, et qui a suscité mardi une manifestation d'un millier de supporteurs marquée par des slogans xénophobes.

En raison du "grand retentissement" de l'affaire, l'enquête judiciaire a été transférée au comité du parquet général, a indiqué un porte-parole, Vladimir Markine, dans un communiqué.

"La Russie aux Russes", avaient scandé mardi les manifestants, bloquant momentanément une grande artère de la capitale et cassant des vitrines, moins d'une semaine après les manifestations de joie qui avaient accompagné la désignation de la Russie comme pays organisateur du Mondial-2018 de football.

La victime, Igor Sviridov, 28 ans, supporteur du club de l'élite russe Spartak Moscou, a été tué par un tir de balle en caoutchouc dans la nuit de dimanche à lundi lors d'une bagarre dans une rue de Moscou entre une dizaine de supporters et des jeunes originaires du Caucase, selon les autorités russes.

Le suspect, Aslan Tcherkessov, âgé 26 ans et originaire de Kabardino-Balkarie, une république du Caucase russe, a été interpellé et placé en détention provisoire par un tribunal. Il a déclaré avoir agi "en légitime défense" après avoir été menacé par des supporteurs.

A la suite de l'incident, une association de supporteurs du Spartak avait lancé dans un message en ligne un appel à manifester pour demander que le coupable soit traduit en justice.

Lors d'une manifestation d'abord devant le parquet local puis sur Leningradski prospekt (avenue de Leningrad), avaient été scandés des slogans tels "la Russie aux Russes" ou "Moscou pour les Moscovites", selon une vidéo amateur postée sur le site de partage de vidéos YouTube.

Des défenseurs des droits de l'homme ont critiqué la clémence des forces de l'ordre vis-à-vis de "supporteurs violents". Des rassemblements d'opposants pour la défense des libertés publiques sont pour leur part dispersés sans ménagement, a souligné une experte de l'ONG Sova, Galina Kojevnikova, spécialiste des questions de xénophobie.

Les supporteurs du Spartak ont prévu d'organiser une nouvelle manifestation samedi à Moscou, selon la police, qui prendra des mesures préventives, a indiqué un porte-parole, cité par l'agence Interfax.

En juillet, un autre supporteur du Spartak, Iouri Volkov, a été tué à coups de couteau par un ressortissant du Caucase dans un parc de Moscou. Le suspect, un Tchétchène, a été inculpé de meurtre. Plusieurs manifestations de supporteurs ont eu lieu par la suite.

Lyon - Hapoël Tel-Aviv - 07/12/2010

Source : lyoncapitale.fr

Incidents lors du match OL - Hapoël Tel-Aviv

Mardi soir, lors du match de Ligue des Champions entre l'OL et l'Hapoël Tel-Aviv, des militants pro-palestiniens qui d'ailleurs s'étaient réunis pacifiquement deux heures avant la rencontre aux abords du stade de Gerland, ont déployé une banderole "Free Palestine" dans la tribune Jean Bouin, réputée calme et familiale, en plein milieu de supporters israélites. Une bagarre s'en est suivie, ce qui a obligé de nombreux stadiers et forces de police en civil à intervenir. La Préfecture du Rhône avait interdit tout drapeaux palestiniens dans l'enceinte de Gerland. A noter que durant ce match, selon nos informations, un supporter lyonnais a été interpellé au cœur du virage sud inférieur.

Grenoble F38/Rassemblement de supporters : de la colère, des gaz et des coups - 07/12/2010

Source : Grenews.com

A l’appel de plusieurs groupes de supporters, une centaine de personnes s’est rassemblée mardi en début de soirée devant le Stade des Alpes à Grenoble pour faire entendre leur voix alors que le club est menacé de dépôt de bilan. Aux cris d’ « Index démission !», les manifestants souhaitaient remettre une lettre ouverte à la direction du GF38, dans laquelle il l’exhorte à céder au plus vite le club.

L'occasion pour de nombreux habitués des stades de mettre des mots sur ce qu'ils considèrent comme un authentique gâchis : il y a deux ans, le club venait de rejoindre la Ligue 1, il est aujourd'hui aux portes du National et son état financier est plus que précaire. Dans le Dauphiné libéré du 8 décembre, Les Red Kaos dénoncent, une nouvelle fois, "une gestion calamiteuse" du club pr l'actionnaire majoritaire Index.

Cette manifestation a par ailleurs été marquée par des échauffourées entre supporters et forces de l'ordre. Selon nos informations, des coups auraient été donnés et les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène. une vingtaine d’individus a par ailleurs tenté d’allumer un feu de pneus. La Compagnie Départementale d’Intervention est immédiatement intervenue pour dégager les rails du tramway et éteindre les quelques flammes naissantes.

Schalke 04 - Bayern Munich - 04/12/2010

Source : AP photo + ShortNews.de

A la 30ème minute de jeu, une centaine de policiers a investi le bloc visiteur après que certains fans des Bayern aient dégradé le plexiglas les séparant des fans locaux. Une bagarre éclata avec les forces de l'ordre.

MSK Zilina - Spartak Moscou - 08/12/2010

Source : Reuters

Zilina-Spartak : Interrompu pour jets de projectiles

La rencontre de Ligue des champions entre Zilina et le Spartak Moscou disputée mercredi en Slovaquie a été interrompue durant une vingtaine de minutes après le jet d'un pétard et de fumigènes sur le terrain en provenance de la tribune occupée par les supporters du club russe.

Nîmes - Istres - Coupe de France - 10/12/2010

Source : Le Figaro

Nîmes-Istres termine mal

Si Nîmes a décroché sa qualification aux dépens d'Istres (3-2), pas sûr que l'on retrouve le club gardois en 16es de finale. En effet, des supporters nîmois ont pénétré sur le terrain dans les derniers instants de la partie pour s'en prendre au gardien istréen Michaël Ménétrier, ce qui a déclenché une bagarre générale. Le club risque donc d'être sanctionné pour cet incident.

****************************

Source : Le Parisien

Le gardien istréen agressé par des supporteurs nîmois

Scène incroyable vendredi soir à l'issue de la rencontre de Coupe de France, Nîmes-Istres (3-2). Le gardien de but istréen, Michaël Ménétrier, a été frappé sur le terrain par plusieurs supporteurs de l'équipe gardoise à la fin de la rencontre du 8e tour de la compétition, un match perdu par sa formation.

Dans le quotidien sportif l'Equipe, le portier raconte la voix encore sous le choc, comment cinq supporteurs s'en sont pris à lui.
«Avant de rentrer au vestiaire, je voulais aller saluer le gardien de Nîmes Ludovic Butelle. Je vais vers lui, je suis au niveau du rond central et je vois qu'il va directement au vestiaire. Je me retourne et là cinq supporteurs nîmois me foncent dessus. Je n'ai même pas eu le temps d'avoir peur. Je n'ai pas reculé. Ils ont commencé à me donner des coups de pied, des coups de ceinture. J'ai répliqué. J'ai foncé dans le tas. Ils avaient la haine, la bave aux lèvres.»

Provocation ?

Que s'est-il réellement passé pour en arriver à un tel déchaînement de violences qui aurait durer 10 minutes d'après les protagonistes ? D'après le président du club de Nîmes, qui ne veut pas minimiser l'incident, le gardien istréen a «provoqué» les supporteurs gardois. Selon lui, le quatrième arbitre l'a noté.

Pour le joueur, l'animosité des supporteurs locaux remonterait à une rencontre en 2005 quand Ménétrier évoluait sous les couleurs de Boulogne. Le gardien avait multiplié les parades permettant à son équipe de s'imposer dans le sud de la France (3-1). «A chaque fois, qu'on marquait, je me retournais vers eux», reconnait le joueur des Bouches du Rhône, blessé au ventre et qui ne sait pas s'il va porter plainte.

Jordanie: Al-Wihdat - Al-Faisali - 10/12/2010

Source : Romandie News + Reuters

250 blessés après un match de foot à Amman‎

Des affrontements entre supporters de football de deux communautés ont fait entre 150 et 300 blessés vendredi à Amman. Les violences entre supporters rivaux sont fréquentes en Jordanie. Elle reflètent souvent les divisions ethniques dans le pays, entre la majorité d'origine palestinienne et les Jordaniens.

Les violences ont commencé à la fin de la rencontre ayant vu al-Wihdat, l'équipe la plus populaire dans la communauté palestinienne de Jordanie, battre al-Faisali, un terreau du nationalisme jordanien.

Selon les autorités, 150 personnes dont 25 policiers ont dû être emmenées à l'hôpital. Le personnel hospitalier a fait état de 250 à 300 blessés.

Gaz et issues fermées

Le président du Whidat a parlé d'un "massacre conduit par les forces de l'ordre, qui ont agi sans réfléchir". Des témoins accusent la police d'avoir empêché les supporters du Whidat de quitter le stade alors que leurs rivaux leur lançaient des pierres de l'extérieur.

Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes contre la tribune des supporters d'origine palestinienne, tout en fermant les issues du stade, ce qui a provoqué une énorme bousculade. La barrière métallique entre les tribunes et la pelouse s'est ensuite effondrée.

OM - Chelsea FC - 08/12/2010

Source : Sport.fr

Incidents après Chelsea

Des incidents ont émaillé mercredi la rencontre de Ligue des Champions entre Marseille et Chelsea (1-0). Les dirigeants phocéens ont décidé de porter plainte contre les fauteurs de trouble.

Des supporters anglais de Chelsea se sont fait remarquer mercredi soir au Vélodrome, note la Provence. Déjà, en lançant des projectiles en direction du public de la tribune Ganay et des forces de l'ordre. Ensuite, en arrachant en partie les filets de protection. L'OM a donc décidé de porter plainte pour dégradations.

Cinq fans londoniens ont été interpellés. Si trois d'entre eux ont été relâchés, deux ont néanmoins été condamnés, l'un à deux mois de prison ferme et de trois ans d'interdiction de stade en France, l'autre à deux mois de prison avec sursis et six mois d'interdiction de stade. Á noter que des supporters marseillais ont été eux aussi pris en flagrant délit de vol et de dégradation.



********************************

Source : La Provence

L'OM dépose plainte contre Chelsea

Après la réception houleuse lors du match aller, à Stamford Bridge, certains craignaient la manche retour entre l'OM et Chelsea, mercredi. Mais les dirigeants olympiens ont décidé de calmer le jeu et de ne pas envenimer la situation. Il n'y a pas eu de soucis entre les deux camps. Les problèmes sont venus des supporters anglais massés dans la zone visiteurs du stade Vélodrome.

En fin de rencontre, plusieurs d'entre eux ont jeté des projectiles vers le public situé dans la tribune Ganay, ainsi que sur les forces de l'ordre, tandis que d'autres ont arraché une partie des filets de protection. À la suite de ces comportements, l'OM a décidé de porter plainte pour dégradations. Cinq fans des Blues ont été interpellés. Trois ont été relâchés.

Auteur de violences sur un policier, l'un d'eux a écopé de deux mois de prison ferme et de trois ans d'interdiction de stade sur le territoire français. Coupable de jet de projectile, l'autre supporter anglais, également jugé en comparution immédiate, a été condamné à deux mois de prison avec sursis et sixmois d'interdiction de stade. Par ailleurs, un supporter olympien a été interpellé pour jet de projectile.

Trois autres l'ont également été après avoir dégradé une loge du Vélodrome dans laquelle ils s'étaient introduits pour tenter de dérober des bouteilles et une télévision qu'ils ont arrachée d'un mur.

Russie : une manifestation des supporteurs du Spartak dégénère à Moscou - 11/12/2010

Source : euronews + Xinhua

Ce devait être un hommage à Egor Sviridov, le supporteur du Spartak Moscou tué par balle le 6 décembre dans une bagarre avec des jeunes originaires du Caucase.

Mais la manifestation non autorisée aux pieds du Kremlin a dégénéré.

Entre 3000 et 5000 manifestants, des supporteurs du club de football pour la plupart, soutenus par des ultra-nationalistes, s‘étaient donné rendez-vous en début d’après-midi sur la place du Manège.

“La Russie aux Russes, Moscou aux moscovites” ont-ils scandé en faisant des saluts nazis.

Cinq Caucasiens ont été passés à tabac par des manifestants. Un caméraman de l’agence publique russe Ria Novosti a été agressé et sa caméra brisée. Les supporteurs ont jeté des fumigènes et des barres de fer sur les policiers anti-émeutes. Ceux-ci ont procédé à une soixantaine d’arrestations, sans ménagement.

L’homme soupçonné d’avoir tué Egor Sviridov a été interpelé et placé en détention provisoire. Il affirme avoir agi en légitime défense après avoir été menacé par des supporteurs.

Une autre manifestation avait lieu ce samedi à Saint-Pétersbourg. 1500 supporteurs ont brièvement bloqué la circulation. 60 personnes ont été arrêtées.

Cette réaction ultra-nationaliste intervient dix jours après que la Fifa a désigné la Russie pour accueillir le Mondial 2018.









VIDEO:

http://www.rtlinfo.be/videos/13h/248838