Saison 07/08 - Mai

FC Magdeburg - Rot Weiss Essen - 24/05/2008

Source: youtube.com

https://www.youtube.com/watch?v=vpQYKgXAw1Y

Nouvelle agression raciste des supporters du PSG - 26/05/2008

Source : France Info

Un groupe de supporters du PSG aurait agressé un jeune homme dans le RER parisien avant la finale de la coupe de France samedi soir. Ils l’auraient passé à tabac à la station de RER Saint-Michel, selon la radio France Bleu Ile-de-France.

C’est le cancer qui grignotte le PSG. Une bande de supporters aurait commis une nouvelle agression raciste avant le match PSG-Lyon, samedi soir. Les faits se seraient déroulés à la station de RER Saint-Michel, dans le centre de Paris. Ils impliqueraient une centaine de supporters, issus de la frange la plus dure du kop de Boulogne. Saluts nazis et slogans nationalistes ont d’abord retenti dans les couloirs. Puis les supporters s’en sont violement pris à un jeune homme qui attendait son train.

Pour l’instant, ni la police, ni la SNCF ne confirment ces faits.

1.FC Saarbrücken - Wormatia Worms - 24/05/2008

Source : http://www.sr-online.de

A la fin du match, les ultras et hooligans locaux rentrent sur la pelouse et courent vers le parcage visiteurs. La police les arrête avec de la lacrymo.

http://www.myvideo.de/watch/4277471/Saarbruecken_Worms
http://www.myvideo.de/watch/4274894/1_FC_Saarbruecken_Vs_Worms_Part1
http://www.myvideo.de/watch/4275255/1_FC_Saarbruecken_Vs_Worms_Part2

Stuttgarter Kickers - VfB Stuttgart II - 25/05/2008

Source : stuttgarter-nachrichten.de

Une heure après le derby, des bagarres ont éclaté entre hooligans des deux clubs. 50 personnes ont été impliquées selon la police qui est intervenue sur place, mettant en fuite les protagonistes. 32 hooligans, âgés de 16 à 38 ans ont été interpellés et amenés au commissariat pour un contrôle d'identité. 3 policiers ont été blessés lors de l'intervention.

Caravaca - Real Oviedo - 25/05/2008

Source: Super Hincha

Espagne: Cadiz - Nastic Tarragona - 25/05/2008

Source: Super Hincha

Mécontents, des supporters locaux ont voulu s'en prendre à leurs joueurs, nécessitant l'intervention musclée des forces de l'ordre.

Espagne: Atarfe - Torremolinos - 28/05/2008

Source: Super Hincha

La partie s'est disputée sous réelle tension, avec les incidents provoqués par des supporters et joueurs malaguenos, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre.

Djurgarden IF - Hammarby IF - 07/05/2008

Source: http://www.dfgsthlm.com/

DIF lads

‘Parler de racisme policier à Anderlecht est prématuré, voire dangereux’ - 26/05/2008

Source: http://rtl.be

Accuser les forces de l'ordre de racisme dans leurs intervention lors des incidents qui se sont produits à la fin de la semaine dernière à Anderlecht est "prématuré, voire dangereux". Ces accusations entretiennent un climat de défiance à Bruxelles, là où la situation requiert "le calme et l'apaisement", a affirmé ce lundi le bourgmestre d'Anderlecht Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).

193 jeunes d’origine étrangère arrêtés sur 194 … la faute des policiers ?

Au cours du week-end écoulé, le conseiller communal Ecolo André Drouart s'était interrogé publiquement sur les raisons pour lesquelles 193 arrestations sur 194 avaient concerné des jeunes d'origine étrangère. Le président du Mouvement contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX), Radouane Bouhlal, a quant à lui accusé la commune d'Anderlecht d'avoir "minimisé de manière grossière le caractère raciste des événements". Il s'est dit interpellé par l'action de la police en constatant la proportion de jeunes d'origine étrangère interpellés.

D’abord analyser les faits avant d’accuser les policiers, eux-mêmes agressés

"Il n'est pas question de privilégier un camp par rapport à l'autre. Les auteurs de violence seront poursuivis sur base des éléments matériels à la disposition des autorités", a répliqué ce lundi le bourgmestre d'Anderlecht. A ses yeux, il importe de se montrer à la fois juste et ferme vis-à-vis de "tous ceux qui ont fauté". "On peut se poser des questions, et s'étonner, mais j'aurais préféré que l'on attende avant d'accuser les policiers, qui ont eux-mêmes fait l'objet d'agressions, et que l'on prenne le temps d'analyser dans quel contexte leurs interventions se sont faites", a-t-il ajouté. Gaëtan Van Goidsenhoven a dit avoir constaté pour sa part que l'on avait évité le pire, puisqu'aucun blessé n'a été déploré.

Celui-ci a précisé avoir reçu le soutien des bourgmestres socialistes de Saint-Gilles et de Forest, ainsi que du ministre-président bruxellois Charles Picqué "qui n'arborent pas la même couleur politique que moi".

Maitre mot ce lundi : apaisement

Pour les heures et les jours à venir, la commune tentera de faire circuler un discours d'apaisement. Les autorités demeureront vigilantes face à toute menace éventuelle. Les forces de police seront présentes sur le terrain, mais de manière un peu moins visible. Le facteur risque sera évalué jour après jour, a enfin indiqué le bourgmestre.

La police redoute d'autres incidents mercredi ou vendredi

La police de la zone de Bruxelles Midi redoute de nouveaux incidents dans la commune d'Anderlecht, d'ici la fin de la semaine. Interrogée par la radio libre flamande FM Brussel, la porte-parole de la zone a fait état, lundi, de l'existence d'éléments indiquant que des incidents pourraient à nouveau se produire mercredi ou vendredi prochains.

Celle-ci a invité les personnes qui ne sont pas dans l'obligation de se rendre dans les quartiers concernés à les éviter. Plus tôt dans la journée, les bourgmestres de la zone de police de Bruxelles Midi (ndlr: Anderlecht, Forest et Saint-Gilles) ont demandé la collaboration des autres zones de police de la capitale pour prévenir de nouveaux incidents.

Picqué veut des sanctions "sévères et justes"

Les auteurs identifiés des faits de violence urbaine qui se sont produits vendredi à Anderlecht devront être "sévèrement et justement condamnés pour que ne puisse se propager aucun sentiment d'impunité". Pour les mineurs, la question de la responsabilité parentale "doit être clairement posée", a affirmé ce lundi Charles Picqué.

Celui-ci a réuni lundi quelques-uns des acteurs clés pour appréhender les phénomènes de violence urbaine survenus vendredi dernier à Anderlecht. Étaient notamment présents les bourgmestres d'Anderlecht et Forest, la gouverneure de Bruxelles, les chefs de corps de la zone Bruxelles-Midi, ainsi que des représentants du parquet et de la police fédérale.

Quatre constats

A l'issue de la réunion, Charles Picqué a souligné que les événements de vendredi faisaient apparaître quatre constats qui sont à la fois des "motifs d'inquiétude et de vigilance".

Tout d'abord, a-t-il dit, l'utilisation croissante des nouveaux modes de communication (internet, blogs, SMS, ...) facilite une mobilisation à la fois massive et très rapide des auteurs de troubles qui peut avoir lieu à l'occasion de circonstances très diverses.

Ensuite, les tensions ethniques et raciales sous-tendent de plus en plus souvent cette forme de violence qui se caractérise par l'opposition de blocs identitaires.

Le phénomène a en outre une propension naturelle à dégénérer en émeutes urbaines avec une violence tournée contre les biens et les représentants de l'autorité, comme "symptôme d'une forme de rejet global de la vie en société".

Enfin, a souligné le ministre-président bruxellois, de nombreux mineurs étaient présents parmi les personnes interpellées, ce qui pose des difficultés dans la répression efficace de ces comportements. Celle-ci est pourtant "nécessaire pour éviter tout sentiment d'impunité", a-t-il insisté.

Une étude pour mieux appréhender cette criminalité

Partant de ces constats, Charles Picqué a préconisé la réalisation d'une étude poussée permettant de déterminer avec précision le profil des auteurs de ces actes afin de mieux ajuster les dispositifs de prévention existant à Bruxelles. Une telle étude nécessite la collaboration des services de police, du parquet, des autorités judiciaires mais aussi des acteurs issus du monde de l'enseignement ou des services sociaux.

Pour Charles Picqué, il est également impératif de mobiliser les services de prévention et les associations actives dans les communes d'où sont issus les auteurs des troubles en vue de prévenir au maximum les risques de répétition de tels événements.

Le ministre-président bruxellois a enfin estimé qu'une action spécifique à destination des habitants du quartier d'Anderlecht touché par ces violences pourrait être indiquée. Cela permettrait à ceux-ci de s'exprimer directement face aux autorités concernées et les rassurer pour l'avenir, a-t-il conclu.

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La police redoute d'autres incidents à Anderlecht



La police de la zone de Bruxelles Midi redoute de nouveaux incidents dans la commune d'Anderlecht, d'ici la fin de la semaine. Interrogée par la radio libre flamande FM Brussel, la porte-parole de la zone a fait état, lundi, de l'existence d'éléments indiquant que des incidents pourraient à nouveau se produire mercredi ou vendredi prochains.

Celle-ci a invité les personnes qui ne sont pas dans l'obligation de se rendre dans les quartiers concernés de les éviter. Plus tôt dans la journée, les bourgmestres de la zone de police de Bruxelles Midi (Anderlecht, Forest et Saint-Gilles) ont demandé la collaboration des autres zones de police de la capitale pour prévenir de nouveaux incidents.

Belgique : Un policier fédéral a un oeil crevé - 27/05/2008

Source : © La Dernière Heure 2008

Il a été blessé, à Visé, lors d'affrontements avec les supporters d'Alost

VISÉ On savait que les supporters visétois étaient sympathiques et on savait également que ceux d'Alost l'étaient beaucoup moins.

Cet état de fait s'est, une fois plus, confirmé lorsque dimanche vers 17 h, après le match opposant les deux équipes, les supporters alostois ont cherché la bagarre et ont provoqué la police.

Les représentants des forces de l'ordre ont finalement dû intervenir, lorsqu'il fut constaté que les hooligans alostois avaient arraché les grillages bordant le terrain, mais avaient également démoli la billetterie, arraché les canalisations d'eau et même les W-C.

C'est d'ailleurs avec des morceaux de toilettes qu'ils ont bombardé les policiers.

L'un d'entre eux, un membre du team arrest de la police fédérale a été touché en plein visage.

Après examen médical, il s'est avéré que le malheureux avait un oeil crevé et qu'il en perd donc définitivement l'usage. Plainte a évidemment été déposée.

Signalons qu'une demi-douzaine d'Alostois ont été arrêtés administrativement mais qu'il n'est pas établi que le responsable des faits soit dedans. Une enquête est, bien entendu, en cours.

Stockport County - Rochdale (4ème div.) - 26/05/2008

Source : Harrow Times

Un Pub a fermé ses portes suite à une violente bagarre entre supporters.

La police a reçu un appel téléphonique vers 13h30 demandant une intervention au PUB "The Moon" où plus d'une centaine de supporters des clubs de Stockport et Rochdale se battait.

Le match comptait pour les playoff de League Two.

Hooliganisme: le ministre tchèque de l'Intérieur propose un registre - 26/05/2008

Source : TSR.ch avec AFP

Le ministre tchèque de l'Intérieur a proposé que les clubs de football mettent en place et se partagent un registre recensant les hooligans afin d'éradiquer la violence lors des matches du championnat, a annoncé lundi un porte-parole.

"Nous avons proposé la création d'un registre", a déclaré le porte-parole du ministre, Vladimir Repka.

"Nous le proposons mais nous ne le gèrerons pas", a-t-il ajouté en précisant que des discussions étaient en cours pour transformer cette idée en réalité.

Le registre pourrait être mis en place dès le mois d'août pour le coup d'envoi de la prochaine saison, selon M. Repka, qui a précisé que son pays s'était inspiré des registres de hooligans déjà en place en Angleterre, Pologne, Italie et Allemagne.

Une réunion d'urgence sur la violence dans les stades s'était tenue à la suite d'incidents provoqués en mars par des supporteurs lors du match phare du Championnat tchèque entre le Slavia Prague et le Sparta Prague (1-1).

La police avait interpellé 26 personnes à l'occasion de cette rencontre, interrompue pendant une dizaine de minutes lors de la seconde mi-temps, après des violences dans les tribunes.

Les gauchistes du foot - 28/05/2008

Source : Libération

Le tournoi européen des ultras, ces supporteurs antiracistes , rassemblait 500 amateurs venus de 18 pays, ce week-end à Hambourg.

Grand rendez-vous des footeux d’extrême gauche, ce week-end à Hambourg, en Allemagne. Au menu des supporteurs «ultras» : lutte contre le racisme dans les stades, matchs de foot et bière. Appartenant à une quarantaine de groupes, originaires de dix-huit pays, dont les Français de Bordeaux (Bordéu Antifa) et de Metz (La Horda Frenetik), ils étaient près de cinq cents ultras à participer au cinquième tournoi antiraciste du FC Sankt Pauli, club alternatif du quartier populaire et portuaire à l’ouest d’Hambourg.

Sankt Pauli s’est imposé comme un lieu incontournable, tant il est mythifié par tous les footeux de gauche. Depuis vingt ans, ce club enchaîne concerts de solidarité, manifestations, projets civiques pour les enfants et bastons avec les militants d’extrême droite. Dans ces clubs souvent très hiérarchisés, le rapport à la violence est ambigu. Justifiée comme un moyen pour se défendre, elle n’est exclue par aucun groupe.

Qui sont ces ultras ? «Il ne faut pas confondre ultras et hooligans, explique le sociologue Nicolas Hourcade. Les hooligans sont centrés sur la violence, ils marchent en bande informelle. Les ultras ont une forme associative, avec des cotisations, la visibilité des responsables.» La dimension politique est très présente chez les ultras historiques, en Italie ou en Croatie. Leur antiracisme est «en opposition avec les groupes fascistes, précise Nicolas Hourcade. Les ultras antiracistes se radicalisent souvent par compétition avec l’autre camp».

Ce type de rencontre existe depuis une dizaine d’années, le plus célèbre étant le Mondiali Antirazzisti lancé par les ultras italiens. «Mais c’est devenu une foire, confie Heiko Schlesselmann, un des organisateurs. Ici, on ne retrouve que des gens vraiment impliqués dans la lutte antiraciste ou antifasciste.» Entre le marché informel, où l’on achète le pin’s du camarade israélien de l’Hapoël Tel-Aviv, et le barbecue où la bière coule à flots, l’affaire tient plus de la kermesse entre initiés que du meeting politique. L’internationale des ultras cherche d’abord à compter et souder ses troupes, à prévoir les prochaines alliances et les futurs déplacements. Avant de taper dans le ballon, les ultras ont décidé de créer un réseau baptisé «Alerta !», pour réagir à toute manifestation raciste dans un stade européen. Les skinheads de Sankt Pauli ont finalement remporté le tournoi.

Vietnam : Song Lam Nghe An - Haiphong Cement - 26/05/2008

Source : 20Minutes.fr + Thanh Nien Daily

Un mort et dix blessé pour une égalisation

Entre Haiphong Cement et Song Lam Nghe, deux équipes du championnat vietnamien, tout se passait bien jusqu’à la 87e minute… Lors de l’égalisation des premiers à 1-1, les ultras des deux bords commencent à s’échanger des pierres et des tessons de bouteille. Bilan, un mort et une dizaine de blessés, selon la presse gouvernementale. Cet incident est le plus grave enregistré au stade Vinh depuis… la mi-avril où une dizaine de supporters avaient déjà été blessés dans des affrontements.

Algérie : ASO Chlef - MC Oran - 27/05/2008

Source : Tout sur l'Algérie

Un policier tué et 40 personnes blessées dans des émeutes à Oran.

La relégation en deuxième division de l’équipe phare d’Oran, le MCO, lundi à l’issue de la dernière journée du Championnat où elle avait concédé le match nul à Chlef, a donné lieu à de violentes émeutes dans la capitale de l’ouest du pays. Bilan : un policer tué, 40 personnes blessées dont 18 policiers, 128 véhicules saccagés et une cinquantaine d’arrestations.

Selon des sources locales, interrogées mardi par toutsurlalgerie.com, le siège de l’Echo d’Oran, à El Barki, abritant trois autres titres appartenant au président du MCO, a échappé de peu en début de soirée de lundi à un saccage, et ce grâce à l’intervention des forces de sécurité, lesquelles ont arrêté une vingtaine d’assaillants. Durant toute la journée de mardi, plusieurs endroits d’Oran restaient quadrillés et des véhicules des forces anti-émeutes patrouillaient dans les carrefours stratégiques de la ville. Dans l’après midi des actes de vandalisme ont été signalés sur le route d’Arzew.

Ces violences interviennent dans un contexte de fin de championnat houleux. Vendredi dernier, des bagarres avaient éclaté à Kouba, dans la banlieue d’Alger entre les supporters de l’équipe locale et ceux d’El Harrach. D’autres villes ont connu également des scènes de violences, à l’issue de matches de football.

Selon de nombreux spécialistes, ces violences expriment le désarroi social de la jeunesse, laquelle trouve dans les stades son seul canal d’expression. Pour contenir ces dérives, certains responsables du football algérien proposent un Championnat à blanc. Mais l’idée semble pas à faire l’unanimité.

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Source : L'Expression

DES DIZAINES DE BLESSÉS ET DES ÉDIFICES SACCAGÉS LORS DE VIOLENTES ÉMEUTES
Oran voit rouge!

La ville s’est vidée de toute circulation automobile laissant place aux heurts entre les émeutiers et les forces de l’ordre.

La nuit de lundi à mardi a été très mouvementée dans la ville d’Oran et ses alentours. Des supporters du MCO, chauffés à blanc, ont envahi plusieurs rues de la ville, à la suite de la relégation de leur club.
Au total, 40 policiers ont été blessés et 57 personnes ont été arrêtées. Au plan matériel, les dégâts sont importants. Les jeunes déchaînés s’en sont pris à tous les édifices publics et privés. Près de 130 véhicules ont été saccagés. Deux agences de la Société Générale et celle de Algerian Gulf Bank «AGB» ont été endommagées et leur matériel informatique pillé. Des pylônes électriques, l’éclairage public et des mobiphones ont été dégradés. La devanture du cinéma «Le Maghreb» (Ex-Régent) a été détruite. Le siège du groupe de presse Echo d’Oran appartenant au président du MCO, Youcef Djebari, ainsi que la résidence de ce dernier situés à Hai Fellaoucen, ont été ciblés par des actes de vandalisme. Le siège du journal n’a dû son salut qu’à l’intervention rapide des forces de l’ordre. Le siège de la Cnep sis au centre-ville ainsi que le secteur urbain d’El Hamri n’ont pas échappé à ces actes de saccage. C’est dire que la violence a été «au rendez-vous» en cette maudite nuit de la relégation et les scènes de heurts et de pillages sont indescriptibles. Ces actes ont commencé quelques minutes après le coup de sifflet final de la rencontre ASO Chlef- MC Oran officialisant la relégation du club des Hamraoua en deuxième division. Les manifestants sillonnaient les différentes artères de la ville, cassant et saccageant tout sur leur passage. En un laps de temps, la ville est devenue méconnaissable. «Le sauve-qui-peut» annoncé a, alors caractérisé le centre-ville et ses alentours. Les rues huppées telles que Larbi Ben M’hidi et Mohamed Khemisti ont été désertées pour la première fois de leur histoire. Pas une seule voiture n’y circule, hormis celle des forces de l’ordre. La ville s’est vidée de toute circulation automobile laissant place aux heurts entre les émeutiers et les forces de l’ordre qui ont été dépêchées sur-le-champ. Tous les accès qui mènent vers le centre-ville d’Oran ont été fermés. Et les affrontements étaient des plus acharnés. Les commerçants ont baissé rideau, la circulation était difficile et les bus assurant les dessertes de plusieurs lignes ont pris la fuite de même que les taxis se sont fait rares. Les quelques véhicules qui ont osé braver «la marche des Hamraoua» ont dû payer cher leur obstination. Le centre-ville a été le point de l’entame des violentes émeutes. Selon des témoins oculaires, les manifestants auraient tenté de s’attaquer à l’Hôtel de ville qui abrite l’APC d’Oran dès les premières minutes du déclenchement de la furia des jeunes. Le siège de l’APC n’a dû son salut qu’à la présence des brigades antiémeute dépêchées sur les lieux. La violence a vite gagné les quartiers populaires, tels qu’El Hamri, Medioni, Ibn Sina (ex-Victor Hugo), Petit Lac, Les Castors. Dans les quartiers connus pour être le bastion du MCO, à l’image d’El Hamri, des scènes de violence ont émaillé la nuit de lundi à mardi. Aux desseins inavoués, l’intox a fait le tour de la ville. Une rumeur, des plus folles, fait état d’arrestations massives et sans distinction. Au moment des faits, un journaliste de l’Echo d’Oran a été interpellé et embarqué par les forces de l’ordre pendant qu’il couvrait les émeutes. La ville d’Oran n’a pas connu pareilles scènes de violences depuis Octobre 1988.
Les Oranais, hébétés par cette montée phénoménale de la brutalité, sont gagnés par une vive panique tandis que la ville est quadrillée par un impressionnant dispositif de sécurité.



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Source : Liberté-Algérie

LES ÉMEUTES SE DURCISSENT AU SECOND JOUR DE VIOLENCES
70 policiers blessés et 150 arrestations à Oran

Au bout de 2 jours d’émeutes le bilan est lourd, trois cinémas, trois banques et la Cnep de la cité Lescure détruits, deux secteurs urbains (El-Hamri et Petit-Lac) saccagés, 70 blessés parmi les forces de sécurité et plus de 150 arrestations.

La psychose a gagné Oran ces dernières 48 heures à cause d’un match de football qui a condamné le club local à la relégation. Alors que beaucoup s’attendaient à une réaction excessive des supporters du MCO aux premières heures de la déception, les débordements enregistrés un peu partout en ville ont été disproportionnés par rapport à l’événement.
De l’avis unanime, ce qui s’est passé, lundi dernier dans différents quartiers de la cité, renseigne sur l’état de déliquescence de la société obnubilée par le futile et passant complètement à côté de l’essentiel. À la vue des dégâts causés dans la rue d’Arzew, un respectable grand-père n’a pu s’empêcher de lâcher un juron entre ses dents. “Au lieu de gueuler pour leur ventre, ils cassent tout pour un ballon en chiffon. C’est pas malheureux ça !” pour s’en aller ensuite, la tête dans les épaules. La consternation était visible sur tous les visages. Fatalistes, en colère, résignés ou tout simplement indifférents, les gens ne cessaient, hier, de commenter avec amertume les incidents de la veille en prêtant attention aux nouvelles inquiétantes en provenance de M’dina J’dida, Hamri, Mediouni ou du centre-ville qui font état de la reprise de la casse. Plus que de simples rumeurs, la ville a renoué, hier, avec la violence urbaine lorsque des bandes organisées ont jeté l’effroi parmi les citoyens à la Ville-Nouvelle. Des jets de pierres contre les forces antiémeutes ont émaillé le quotidien du très fréquenté quartier populaire pour plonger davantage la ville dans le doute. “Ce qui s’est passé, lundi, n’a rien à voir avec le football, et c’est malheureux pour Oran”, déplore Mohamed El-Moro, président de l’autre club de la ville, l’ASMO. Pour lui, une solution globale doit être trouvée pour remédier à la situation, d’autant plus que jeudi prochain, la dernière journée de la deuxième division s’annonce des “plus houleuses”. Quant aux événements proprement dits, ils ont éclaté quelques instants après le coup de sifflet final de l’arbitre du match qui a opposé le MCO à l’ASO à Chlef. Pour les plus avertis, ceux qui ont senti le coup venir ont baissé rideau dès la mi-temps. Le transport public a déserté les rues en perspective d’une fin d’après-midi chaude. Mais ce qui s’est passé a dépassé les prévisions les plus pessimistes avec le saccage d’édifices publics et de biens privés malgré la présence des forces de sécurité dépêchées pour éviter tout débordement. Les feux tricolores aveuglés, les cabines téléphoniques éventrées, des pneus brûlés en guise de barricade et des pierres comme projectile.
Le décor a été planté pour une nuit embrasée. Le siège de l’Écho d’Oran, à El-Barki, abritant trois autres titres appartenant au président du MCO, a échappé de peu à un saccage en règle grâce à l’intervention des uniformes bleus qui ont arrêté une vingtaine d’assaillants, selon des témoins oculaires. L’attaque s’est déroulée vers 20h30 et toutes les vitres du bâtiment de trois étages ont volé en éclats. La ville, quant à elle, reste quadrillée et les véhicules des forces antiémeutes sont en faction dans les carrefours stratégiques de la ville.
Hier, aux premières heures de la matinée, les stigmates des échauffourées de la veille étaient visibles comme pour rappeler la colère des manifestants, pour la plupart des jeunes sous l’effet de psychotropes. Les magasins ont décidé de fermer et le bouche à oreille est entré en action pour émettre des bulletins d’alerte. “Le centre-ville est fermé, il faut faire attention !” prévient son collègue, le chauffeur du bus de la ligne 22. “L’hôpital a été attaqué”, reprend Slimane, fonctionnaire, qui vient d’avoir l’info au téléphone. L’ambiance toute tendue est aggravée par la reprise des violences. La rue d’Arzew, bouclée par les forces de sécurité, restait à 13h en proie à des actes de vandalisme qui ont ciblé les véhicules de particuliers pris au piège et faisant des victimes parmi la population. Avec des relents d’octobre 1988, la ville se surprend à avoir peur des heures qui viennent, alors que les examens de 6e obligent les gens à sortir de chez eux. “C’est inadmissible ce qui se passe à Oran”, peste Nourredine qui prédit une journée longue, très longue.



Vidéo :

http://fr.youtube.com/watch?v=_PX3riID-PI

Uruguay : Lourde sanction pour Cerro - 27/05/2008

Source : Observa

Le club de Cerro a été condamné à cinq matches à huis clos suite aux très violents incidents qui se sont produits face à Peñarol. Les supporters avaient affronté la police dans les tribunes du stade Luis Tróccoli.

Dortmund - VFL Wolfsburg - 17/05/2008

Source : waz-online.de

La police a interpellé 16 supporters dont douze Wolfsburger à la suite d'incidents entre bandes rivales. Cinq policiers ont été blessés et un fan de VFL a été mordu par un chien policier. Le chien ne s'est pas arrêté là car il a ensuite mordu un fonctionnaire de police qui a été hospitalisé tout comme le supporter. Deux autres policiers ont été accompagnés à l'hôpital suite à des fractures.
Après le match, une autre bagarre générale a éclaté sur le quai de la gare où se trouvaient les supporters de Wolfsbourg. Un simple jet de canette sur un fan de Dortmund a fait dégénérer la situation. Là encore la police est intervenue.

1. FC Union Berlin - 1. FC Magdeburg - 17/05/2008

Source : bild.de

1000 policiers de Berlin étaient mobilisés pour l'occasion ce qui n'a pas empêché les incidents.

Il faudra du temps pour punir les émeutiers d'Anderlecht - 28/05/2008

Source: http://www.rtlinfo.be

Malgré les images filmées des émeutes à Anderlecht, aucune enquête judiciaire n'a encore été lancée dans ce dossier. "L'identification des auteurs est un véritable travail de moine", avoue Fanny Welles, de la police de la zone du Midi mercredi dans La Capitale et Het Laatste Nieuws.
Tant le ministre de l'Intérieur Patrick Dewael que celui de la Justice Jo Vandeurzen ont appelé à l'identification des fauteurs de trouble. Dans les faits, cette procédure semble plus difficile à mettre en oeuvre. "Nous devons savoir ce que chaque individu a fait très précisément. Tant que l'identification est en cours, nous ne pouvons désigner un juge d'instruction et donc ouvrir un dossier contre les émeutiers", reconnaît Jean-Marc Meilleur du parquet de Bruxelles. Le parquet a entre-temps ouvert une enquête contre le blog qui a appelé aux violences. Mais, difficulté supplémentaire, ce blog est logé sur un site web français. Selon plusieurs journaux, le calme n'est pas encore totalement revenu dans les rues bruxelloises et des incidents ont notamment éclaté lundi à Laeken.

Republique Tchèque: Ruzembork - Banska Bystrica - 27/05/2008

Source: youtube.com

https://www.youtube.com/watch?v=TGGy4KHj1rs

Anderlecht: Face à face inévitable - 29/05/2008

Source: http://dhnet.be

Rencontre avec les deux parties que tout oppose à Anderlecht. C'est chaud !

ANDERLECHT Alors que la police a déjà identifié 12 casseurs qui avaient semé la pagaille vendredi dernier à Anderlecht, les rumeurs d'affrontement pleuvent.

Nous avons décidé de nous rendre sur place et de discuter avec les deux parties. L'une après l'autre puisque le dialogue entre les deux est impossible !

Deux rencontres diamétralement opposées. L'une avec les supporters d'Anderlecht qui s'est faite autour d'un verre dans un café près du stade. Une interview qui s'est déroulée dans le calme. L'autre à la place Saint-Guidon avec des jeunes qui se qualifient eux-mêmes d'"étrangers". Ici pas de calme, mais bien les menaces, la provocation.

Les deux supporters d'Anderlecht que nous avons rencontrés font partie des BCS. "Nous ne sommes pas des skinheads. Ce sont eux qui nous ont appelés comme ça. On est juste des supporters d'Anderlecht. On est né ici, on y vit depuis tout petit", expliquent-ils. "Tout ce qu'on veut, c'est que nos femmes, nos enfants puissent marcher en rue, prendre le métro sans se faire racketter ou agresser. Qu'y a-t-il d'anormal à ça ?" Avant toute chose, ils réfutent l'étiquette de skinhead. "Moi, j'ai les cheveux ras parce que je commence à les perdre !" L'âge sans doute. Et c'est bien ça qui fait toute la différence entre les deux clans. L'âge, la taille, le poids, l'expérience de vie... Le BCS compte environ 200 adhérents. "On a tous la trentaine, on a des enfants, on travaille." Et ils ont des muscles... De l'autre, il y a ces gamins qui sont en âge d'aller à l'école et pourtant qui n'y vont pas tous. "Ils ne font pas le poids. Je ne comprends même pas comment ils ne s'en rendent pas compte."

Les deux supporters que nous avons rencontrés sont à la base des incidents. "Des jeunes étrangers ont embêté des enfants à Saint-Guidon. Ils ont demandé une cigarette. Comme ils n'en avaient pas, ils ont commencé à leur mettre des tapes sur la tête." Une des victimes est venue le dire à son père... membre des BCS. "On est des hommes, nous. On ne peut pas tolérer qu'on frappe comme ça sur nos enfants. La justice ne fait rien, nous oui."

La question qui fâche... Êtes-vous racistes ? "Non, ils seraient Chinois, cela serait la même chose. Ce sont des Arabes, ce n'est pas notre faute. Et eux, ils ne sont pas racistes ? Pourquoi les vitrines cassées sont celles de commerces belges ? Et vous avez déjà vu une petite vieille étrangère se faire voler son sac ?"

Et les affrontements ? "On sera là s'ils nous cherchent..."

Belgique: un match amical interdit - 29/05/2008

Source: presse locale

Le match amical qui devait opposé le petit club du Lyra au KV Mechelen, le 23 juillet prochain, a été interdit par la police de la ville de Lier.

Cette dernière craint en effet des confrontations entre supporters rivaux de Mechelen et du Lierse.

Il en avait été de même quant à l'organisation d'un match amical contre Lille.

France (amateur) : FC Vallée Bleue - Teisseire FC - 28/04/2008

Source : TSR.ch (avec AFP)

Isère: 3 blessés lors d'affrontements entre jeunes de Grenoble et de Pont-de-Chéruy

De violents affrontements ont eu lieu aux abords du stade de football à Pont-de-Chéruy (Isère), lors de la demi-finale senior de la coupe iséroise, qui ont causé des dégâts matériels et blessé trois personnes, a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie.

Mercredi, le match opposant le FC Vallée Bleue (Montalieu-Vercieu) au Teisseire FC (Grenoble), a dû être arrêté à la 60e minute lorsqu'une bagarre a éclaté aux abords du terrain.

Les joueurs de Teisseire FC ont abandonné le match pour aller prêter main forte à leurs supporters qui voulaient en découdre aux abords du stade avec les jeunes de Pont-de-Chéruy, relate le quotidien régional Dauphiné Libéré dans son édition de vendredi.

Une cinquantaine de gendarmes sont intervenus, pour faire cesser les affrontements sporadiques qui se déroulaient entre une centaine de jeunes.

Ce dossier va être examiné en commission de discipline par le district de football de l'Isère.

L'enquête, confiée à la brigade de gendarmerie de Pont-de-Chéruy, est en cours.

Algérie : Troisième jour d'émeutes, Oran ressemble à une ville en guerre - 29/05/2008

Source : Le Matin

La ville d'Oran (ouest algérien) était mercredi en proie à l'agitation après deux jours de violentes émeutes marquées par la mise à sac et la destruction de biens publics, sur fond de malaise social surtout parmi les jeunes, rapporte jeudi la presse algérienne.

Après deux jours d'émeutes et d'actes de vandalisme qui ont ciblé des édifices publics, des commerces et des véhicules dans différents quartiers de la ville, une atmosphère tendue régnait mercredi dans la ville, quadrillée par les forces anti-émeutes, alors que les affrontements se sont renouvelés notamment en début d'après-midi d'hier au niveau du quartier St Pierre, rapporte le journal "Le Quotidien d'Oran". "La rue Larbi Ben M'hidi avait été subitement investie par des centaines d'émeutiers. La confrontation a commencé en début d'après-midi, avec une énergique réaction des brigades anti-émeutes", indique-t-il. "Plusieurs arrestations ont été effectuées dans ce quartier, principalement parmi les jeunes adolescents".

Les violences, qui ont commencé lundi dernier, ont eu pour détonateur le mécontentement des jeunes, suite au match de football Mouloudia d'Oran-O Chlef qui a scellé la relégation en deuxième division de l'équipe locale. Mais le mouvement a drainé ensuite la grande masse de jeunes désoeuvrés, qui n'attendaient que l'occasion pour exprimer leur ras-le-bol et leur trop-plein de frustration sociale face aux sombres perspectives d'avenir qui les taraudent. Malgré un retour relatif à l'accalmie dans les quartiers qui ont été les plus affectés par les troubles de lundi et mardi, l'activité dans la ville n'a pas encore retrouvé son cours normal, selon la presse.

De nombreux commerces sont restés fermés et ceux qui ont ouvert mercredi ont vite fait de baisser rideau après un vent de panique sur la reprise de l'agitation de rue. De même, les transports publics demeuraient perturbés, les transporteurs désertant les quartiers jugés à risques de crainte de s'exposer à la colère des émeutiers.

La presse algérienne fait état de 140 policiers blessés et de 157 arrestations parmi les émeutiers durant les trois derniers jours. Durant la journée de mardi, trois locaux de l'Agence nationale d'epargne et de prévoyance ont été saccagés dans différents quartiers de la ville d'Oran.

Le quartier des Hamraouia a connu les plus grands dégâts avec l'incendie du siège de la division des affaires sociales de la commune d'Oran et l'annexe de la mairie, rapporte "Le Carrefour d'Algérie". Il indique que dans la commune voisine de Bir El Djir, les actes de vandalisme ont ciblé le parc de la commune où cinq véhicules ont été incendiés hier par les émeutiers. Ces actes viennent aggraver le bilan déjà lourd avec trois cinémas, trois banques, deux secteurs urbains (El Hamri et Petit- lac) saccagés outre des équipements publics et des commerces vandalisés.



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Source : Tout sur l'Algérie

Algérie : 200 personnes impliquées dans les émeutes d’Oran devant le juge

Au moins 200 personnes ont été présentées, jeudi 29 mai, devant le juge d’instruction du tribunal de Seddikia à Oran suite aux violentes émeutes qui secoué cette ville durant trois jours, a appris toutsurlalgerie.com de sources sécuritaires. Ces jeunes, pour la plupart adolescents, devront répondre des chefs d’inculpations d’attroupement et atteinte à l’ordre public.

En proie aux violences depuis lundi, après la confirmation de la relégation en deuxième division du club phare, le MCO, la ville d’Oran a retrouvé la sérénité ce jeudi (voir notre reportage) après trois jours marquées par des saccages et des destructions de plusieurs magasins édifices publics. Un policier a été tué (lunché par la foule, selon nos informations) et plus d’une centaine de personnes dont de nombreux policiers ont été blessés.

Le ministre de la jeunesse et des sports, El Hachemi Djiar, proche du président Bouteflika, a été dépêché dans cette métropole de l’Ouest dans l’objectif de « calmer les esprits ». Des rumeurs insistantes à Alger, non encore confirmées officiellement, font état de l’éventuelle instauration d’un nouveau « système de complétion ». Il n’est pas exclu que le nombre de clubs appelés à jouer en D1 l’an prochain serait revu à la hausse, ce qui reviendrait à repêcher l’équipe d’Oran. La fédération de football qui organise son assemblée générale début juillet prévoit d’ailleurs de se pencher sur cette question.





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Source : L'Économiste

Bilan: Une centaine de blessés, plusieurs édifices publics, banques et commerces saccagés

LA métropole de l’ouest algérien, Oran, présentait mercredi 28 mai l’aspect d’une ville morte, après 2 jours d’émeutes de protestation contre la relégation en division inférieure du club de football de la ville, a-t-on appris auprès des résidents. «Le centre-ville est désert, la plupart des employés ne se sont pas présentés à leur travail», a indiqué un résident. «Le centre-ville a été envahi par des délinquants, à la recherche de butin dans les magasins saccagés la veille», a-t-il dit sous couvert d’anonymat. Oran a été le théâtre pendant 2 jours de violentes émeutes rassemblant plusieurs milliers de jeunes, qui ont exprimé leur colère après la relégation en 2e division du championnat national de football du club phare de la ville, le Mouloudia Club d’Oran (MCO). Avec la relégation du MCO, Oran n’abrite plus aucun club de football évoluant en 1ère division. Les manifestations ont éclaté lundi soir peu après la fin du match de la dernière chance entre le MCO et l’équipe voisine de Chlef, qui s’est terminé par un nul défavorable aux Oranais.
«La ville s’est soudain embrasée», raconte un témoin. Les jeunes se sont répandus dans divers quartiers de la cité, saccageant des édifices publics, des sièges de banque, pillant des commerces et s’attaquant à des salles de cinéma. Même la Grande Poste, point de ralliement habituel de la population, n’a pas échappé à la colère des manifestants, selon des témoins. Selon un premier bilan de sources sécuritaires, ces émeutes ont fait au moins une centaine de blessés, dont plusieurs policiers. Une cinquantaine d’émeutiers ont été interpellés alors qu’ils saccageaient des sièges de sociétés et des établissements publics. Le MCO, un des plus vieux clubs sportifs d’Algérie, abandonne la «Première Division» (D1), pour la 1ère fois depuis la création du championnat algérien en 1963.

RER C : 2 supporteurs du PSG identifiés - 30/05/2008

Source : AFP

Deux supporteurs du PSG faisant des saluts nazis le 24 mai sur le quai du RER C à la station Saint-Michel ont été identifiés après le visionnage, par le service régional de la police des transports (SRPT), des bandes vidéo de la SNCF.

Les deux hommes ont été entendus aujourd'hui dans le cadre de la procédure en préliminaire pour violences volontaires diligentée par le SRPT.

Cette enquête avait été ouverte lundi après qu'un témoin eut déposé une main courante au commissariat du Ve arrondissement de Paris, affirmant qu'une centaine de supporteurs du PSG faisant des saluts nazis s'en étaient pris vers 19H20 à un jeune Maghrébin sur le quai du RER C à la station Saint-Michel, peu avant le coup d'envoi de la finale de la Coupe de France de football.