Saison 07/08 - Avril

France: Une dissolution des groupes de supporters ? - 01/04/2008

Source: http://www.rtlinfo.be/sport/news/article/105757/--Une+dissolution+des+groupes+de+supporters+%3F

La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a déclaré mardi sur LCI qu'elle avait déclenché "les éléments de procédure qui pourraient conduire à une interdiction" des groupes de supporteurs à l'origine de la banderole injurieuse déployée samedi au Stade de France lors du match PSG/Lens.

"J'ai mis en route les éléments de procédure qui pourraient conduire à une interdiction de ces groupes de supporteurs concernés par les événements et la banderole après avis de la commission nationale de prévention des violences", a déclaré la ministre. "L'enquête (sur la banderole) avance", a affirmé Mme Alliot-Marie. Parlant d'une "question de jours", elle a souligné: ."Nous avons mis tous les moyens nécessaires". "Nous utilisons la vidéoprotection qui va nous permettre de déterminer avec précision" les auteurs présumés ayant déployé la banderole, a précisé la ministre, évoquant en outre les "empreintes génétiques" relevées sur la banderole que "nous sommes en train d'analyser".

Mme Alliot-Marie a indiqué d'autre part qu'ont été "mis en oeuvre tous les éléments pour que puissent être prises les interdictions administratives de stade" dès que les auteurs seront connus. Il y a deux types d'interdiction de stade, a-t-elle rappelé : judiciaire et administrative, cette dernière allant de trois à six mois selon les cas de violences ou d'incidents. Elle a prévu, dans la deuxième loi d'orientation et de programmation de Sécurité intérieure (Lospi II), devant être présentée au Conseil des ministres prochainement, "que l'on puisse allonger ces interdictions administratives" et "aller jusqu'à six mois automatiquement" voire "jusqu'à un an en cas de réitération" de ces incidents.

AS Rome-Manchester United : 1400 policiers prévus - 01/04/2008

Source: http://www.rtlinfo.be/sport/news/article/105730/--AS+Rome-Manchester+United+%3A+1400+policiers+pr%C3%A9vus

Le quart de finale aller de la Ligue des champions AS Rome-Manchester United, mardi au Stade Olympique, sera encadré par quelque 1400 représentants des forces de l'ordre afin d'empêcher la répétition des incidents survenus l'an passé à Rome lors d'une précédente confrontation.

En avril, déjà en quart de finale de la C1, de brèves échauffourées entre supporteurs des deux clubs peu avant la rencontre avaient fait une vingtaine de blessés dont un grave, un supporteur anglais poignardé au niveau du cou.

L'UEFA met Rome en garde - 01/04/2008

Source: http://www.rtlinfo.be/sport/news/article/105703/--LUEFA+met+Rome+en+garde

L'Union européenne de football (UEFA) pourrait priver le Stade Olympique de Rome de la finale de la Ligue des Champions 2009 si les supporteurs de Manchester United étaient la cible de violences mardi, lors de leur quart de finale aller contre l'AS Roma, a-t-elle prévenu lundi.

"Nous regarderons et nous sommes sérieux quand nous disons que si nous avons des incidents comme ceux survenus l'an dernier lors de la visite de Manchester United, ou du Real Madrid le mois dernier, nous aurions à reconsidérer notre décision pour la finale de 2009", a déclaré le porte-parole de l'organisation, William Gaillard, cité par l'agence britannique Press Association.

"Nous ne pouvons pas nous permettre d'organiser la finale de la Ligue des Champions dans une ville où des gens sont poignardés à chaque match", a-t-il ajouté. "Nous regarderons cela de près demain (mardi), lors de la fin de la saison et la saison prochaine. La police doit faire son travail", selon M. Gaillard. Manchester United a recommandé la prudence à ses supporteurs, qui devraient être environ 4000. Pour éviter tout risque de dérive, la ville de Rome a interdit la vente de boissons alcoolisées dans le centre-ville et aux abords du Stade Olympique.

PSG : 92 interdicitions de stade - 01/04/2008

Source : Maxifoot

Ce mardi, à la mi-journée, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, indiquait que l'enquête concernant la banderole du Stade de France avançait à grands pas. Quelques heures plus tard, la préfecture de police annonce les premières mesures. "A la suite des graves incidents lors du match contre Lens avec le déploiement de banderoles incitant à la haine, le préfet de police a décidé de recourir à la procédure d'urgence qui permet de prendre immédiatement des arrêtés en s'exonérant de la procédure contradictoire prévue en matière d'interdictions administratives, annonce la préfecture dans un communiqué. 92 mesures d'interdiction seront donc en vigueur pour le match contre Strasbourg le 2 avril."

Le football argentin ne parvient pas à se sortir de la violence - 01/04/2008

Source: http://www.rtlinfo.be/sport/news/article/105765/--Le+football+argentin+ne+parvient+pas+%C3%A0+se+sortir+de+la+violence

De nouveaux incidents ayant opposé dimanche des supporters du club argentin de football de River Plate, deux semaines après un "week-end noir" pour le football argentin, témoignent de l'absence de volonté pour résoudre le problème de la violence dans les stades.

Dimanche une impressionnante bagarre a éclaté peu avant le match River-Arsenal (1-0), entre supporters de River Plate, faisant 5 blessés dont un grave. Il y a deux semaines déjà, le football argentin avait été frappé par un week-end tragique après la mort d'un supporteur de Velez Sarsfield, tué d'une balle de revolver alors qu'il se rendait au stade avec ses camarades dans un bus spécialement affrété. Le lendemain, une bagarre entre supporters du club de Boca Juniors a fait un blessé grave à l'arme blanche.

Ces épisodes ne sont pas isolés dans l'histoire du championnat argentin. Depuis 1939, 223 personnes ont été tuées lors d'incidents liés au football selon l'ONG argentine "Sauvons le football".

Malgré différentes solutions avancées, les autorités n'ont toujours pas réussi à enrayer cette violence, comme cela a été le cas par exemple en Angleterre. L'AFA (la Fédération argentine de football) avait bien interdit en 2006 l'entrée des stades aux visiteurs, mais cette fois elle n'a envisagé ni cette solution, ni une suspension du championnat qui, selon son président Julio Grondona, "signifierait le triomphe des violents".

Les autorités ont jusqu'à présent cherché à séparer football et faits divers. "C'est un fait criminel qui n'a rien à voir avec le football ", a ainsi déclaré le ministre de la Justice, Anibal Fernandez, à propos de la mort du supporteur de Velez, alors que l'AFA, dans un communiqué, s'en remettait à la justice pénale.

Plusieurs solutions ont pourtant été proposées. Le projet le plus important est celui du député radical (opposition) Martin Hourest qui a soumis au Parlement une série de lois dans un plan intitulé "Football en paix". L'une des mesures phares propose la création d'un registre public de personnes interdites de stade et une législation au niveau national pour assurer la sécurité dans les stades, comme cela est le cas dans la majorité des grands championnats.

Mais le projet n'a même pas été débattu. "Ils n'en ont rien à faire", a déclaré à l'AFP la cofondatrice et présidente de l'ONG "sauvons le football", Monica Nizzardo. "Il n'y a aucune volonté politique pour résoudre ce problème", a-t-elle ajouté.

En plus des problèmes classiques de violence entre supporters de différents clubs, le football argentin se heurte au problème central et épineux des "barrabravas", groupes organisés au sein des supporters des équipes argentines. Noyau dur des supporters, ils s'occupent généralement de la sécurité dans les tribunes "populaires" et de divers aspects dans la vie du club, en échange de quoi le club les rémunère de façon importante, comme commencent à l'admettre leurs présidents.

Ces groupes se caractérisent souvent par des pratiques mafieuses pour augmenter leurs revenus : revente de billets, vente de drogues, récupération d'une grande partie des bénéfices des vendeurs ambulants dans et en dehors des stades, dénoncent les "vrais" supporteurs.

Ces revenus générés par les "barrabravas" attirent les convoitises de bandes rivales et ont déjà donné lieu en 2007 à une guerre des clans au sein du club de River Plate au cours de laquelle un leader de l'un des deux groupes avait été assassiné. Les événements de dimanche ont révélé que ce conflit à River était loin d'avoir trouvé une solution.

"Les barrabravas existent parce que quelqu'un les alimente", assure Monica Nizzardo. "Il faudrait interdire de les payer, qu'ils fassent ce qu'ils font par amour du club, mais comme il n'y a aucune transparence dans les comptes, c'est presque impossible à mettre en vigueur", conclut-elle.

La violence est éradiquée, mais les insultes prospèrent dans les stades anglais - 01/04/2008

Source: http://www.rtlinfo.be/sport/news/article/105759/--La+violence+est+%C3%A9radiqu%C3%A9e%2C+mais+les+insultes+prosp%C3%A8rent+dans+les+stades+anglais

La banderole anti-Ch'tis déployée le week-end dernier au Stade de France n'aurait sans doute guère fait les gros titres en Angleterre, qui a éradiqué le hooliganisme des tribunes de ses grands clubs mais tolère des chants insultants et parfois nauséabonds.

Officiellement, tout chant "raciste ou indécent" est passible de poursuites depuis 1991. Dans les faits, si police et justice sont intransigeantes devant toute attitude physiquement violente, elles ferment les oreilles quand il s'agit d'insultes à caractère régional, chantées le plus souvent près des stades, parfois dans les tribunes.

Les échanges d'amabilité entre supporteurs du nord et du sud, relèvent d'un folklore communément accepté. Ainsi, la chanson "Dirty northern" répond au "Soft southern bastards".

Les méridionaux chantent: "Je vais au pub, je bois dix pintes, je me bourre la gueule. Je rentre chez moi, je bats ma femme, parce que je suis un bâtard qui vient du Nord dégueulasse." A quoi, les nordistes répondent par le même programme, conclu par "je b... ma mère, parce que je suis un bâtard chochotte du sud".

Les supporteurs de Liverpool ("Scousers") constituent une cible privilégiée. Ville pauvre, ayant traversé une crise économique profonde, parlant un dialecte peu compréhensible pour non initié, réputés chaleureux, les "Scousers" sont par plusieurs aspects les "Ch'tis" de l'Angleterre et subissent des chansons aux titres évocateurs: "Feed the Scousers because it's Christmas" (Nourris les Scousers parce que c'est Noël), "You'll never get a job" ("Vous n'aurez jamais de travail") sur l'air de "You'll never walk alone", l'hymne des supporteurs, "Build a bonfire, Scousers on the top" (Les Scousers au bûcher)...

Avec des paroles parfois nauséabondes: "Tu es un horrible Scouser, heureux seulement quand ton père vole et que ta mère vend de la drogue", "Ce n'est qu'un petit Scouser, son visage est en ruines, il m'a rendu malade, alors je l'ai frappé avec une brique. Et maintenant, il ne chante plus".

Les insultes sont souvent ciblées. Le Français Arsène Wenger, entraîneur d'Arsenal, en subit de particulièrement calomnieuses et répugnantes.

D'autres chants, qui se veulent positifs, sont parfois au minimum maladroits. Ainsi celui à la gloire du défenseur de Manchester, Nemanja Vidic: "He comes from Serbia, he will fucking murder you" ("Il vient de Serbie et il va vous assassiner").

Dans un registre strictement raciste, des chants antisémites, entendus en début de saison, ont suscité une polémique, brève mais vive, mais n'ont pas entraîné de condamnation judiciaire.

Les Spurs, fans de Tottenham, réputés représenter la communauté juive de Londres, en sont régulièrement la cible, avec des allusions consternantes à la Shoah par les supporteurs de Chelsea et d'Arsenal, autres clubs de la capitale. Les chants homophobes, monnaie courante, passent eux inaperçus.

Sécurité renforcée pour PSG-Strasbourg - 01/04/2008

Source : L'Equipe

Un dispositif spécial sera mis en place à l'occasion du match entre le Paris-SG et Strasbourg, mercredi soir au Parc des princes (20h00). La sécurité sera renforcée dès le matin aux abords du stade et une surveillance particulière sera exercée dans le métro par les effectifs de la sous-direction de la police régionale des transports, appuyés par des unités mobiles de renfort.

L'ouverture des portes est prévue à 18H30 et le contrôle des accès sera assuré par un contingent renforcé de contrôleurs et de stewards. Un dispositif spécifique de filtrage avec palpation de sécurité et recours à des détecteurs de métaux sera mis en place par les services de police. L'introduction de bouteilles en verre, alcool et artifices divers étant prohibée, toute personne tentant d'introduire ce type de matériel sera interpellée et présentée à l'autorité judiciaire. Avant même l'ouverture des portes, les tribunes feront l'objet d'une fouille approfondie.

Quatre vingt-douze personnes sont interdites d'accès au stade avec obligation de pointage, pendant le match, dans une gendarmerie ou un commissariat. La vente de boissons alcoolisées sera interdite de 17H30 à minuit dans l'ensemble des débits de boissons et dans tous les points de vente situés aux abords du Parc des Princes. Ces mesures interviennent quatre jours après la finale de la Coupe de la Ligue, au cours de laquelle des supporters du Paris-SG ont déployé une banderole injurieuse envers les Ch'tis.

Le Benfica Lisbonne sanctionné - 01/04/2008

Source : UEFA website

Le Benfica Lisbonne, devra par ailleurs payer une amende de 6 372 euros pour mauvais comportement de ses supporters à Getafe.

Doncaster Rovers - Leeds United - 01/04/2008

Source : Doncaster Today

Neuf supporters ont été interpellés dans les tribunes après l'ouverture du score par Leeds sur le terrain de Rovers. La police a jugé ces incidents de mineurs.

PSG: Banderole « anti-ch’tis » : du pain bénit pour nos politiques ! - 02/04/2008

Source : Novopress

Le déploiement d’une banderole (« pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis ») lors de la Finale de la Coupe de la Ligue du 29 mars dernier par une poignée de supporters parisiens assimilés au Kop de Boulogne apparaît comme une véritable aubaine pour la classe politique.

De Bernard Laporte (si, si, il est ministre, on vous jure) à Roselyne Bachelot, en passant par Michèle Alliot-Marie et François Fillon, sans oublier notre cher Président Nicolas Sarközy, qui tente un difficile exil médiatique depuis la gifle des Municipales 2008, chacun s’est fendu d’une envolée émue et outrée, ou d’un communiqué passionné, pour dénoncer « la banderole de la honte ».

Il n’aura en outre pas fallu beaucoup de temps pour voir ressurgir, notamment chez les journalistes, fidèles au poste, le spectre du « racisme », dixit la brillantissime Claire Chazal, (un blanc parisien peut donc être raciste d’un blanc du Nord de la France), également évoqué par un Dany Boon passé en quelques semaines du statut de gentillet comique à celui de garant des « valeurs de la République » (à quand la Légion d’Honneur pour un Dany rouge de colère ?).

Réclamant des sanctions plus délirantes les unes que les autres, nos politiques n’ont donc pas hésité à mettre le paquet (vidéo surveillance, test ADN, témoignages…) pour retrouver les auteurs de la banderole.

Il faut que l’affaire soit au moins aussi gravissime que celle du scooter volé du fils Sarkozy pour faire appel aux tests ADN !

On peut donc s’attendre à des condamnations très lourdes pour les auteurs du bout de tissu, dont l’humour maladroit et brutal est décidément passé en travers de la gorge d’un système vexé qu’on touche à « ses » ch’tis, pourtant délaissés pendant des années au profit d’autres minorités plus visibles et revendicatrices…

Ce déferlement politico-médiatique, de déclarations en déclarations, d’interviews en interviews, traduit un véritable malaise du Système en place, si heureux de trouver un sujet « consensuel ». Pas une individualité, pas un journaliste à de rares exceptions près, ne va remettre en question le rouleau compresseur bien-pensant qui fonctionne à plein régime.

Quel plaisir de cuisiner du « tout préparé », de piétiner des proies faciles que personne ne viendra défendre, qu’aucune association ne va protéger, quel plaisir d’enfoncer des portes ouvertes !

Ce feu de paille si agréable à regarder n’en est que plus dur à alimenter.

Et bientôt les sujets polémiques, passé le tourbillon de folie, pointeront à nouveau le bout de leur nez.

Que nos politiciens aux si bons résultats profitent de ces rares moments de plaisir facile car bientôt le réveil va sonner. Puissent-ils trouver la même énergie pour relancer le pouvoir d’achat, lutter contre les délocalisations, l’individualisme consumériste, la mort lente de la planète, ou encore l’immigration-invasion !

Clubs de supporters : menaces d'interdiction - 02/04/2008

Source : LaDépêche.fr

Banderole. La ministre de l'Intérieur veut dissoudre le groupe de supporters du PSG incriminé.

Le pays est en émoi, le gouvernement en ébullition. La scandaleuse banderole continue à provoquer des remous. Hier, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a déclaré sur LCI qu'elle avait déclenché «les éléments de procédure d'urgence qui pourraient conduire à une interdiction» des groupes de supporteurs à l'origine de l' «affichage».

«L'enquête avance», a-t-elle affirmé, parlant d'une «question de jours» et soulignant: «Nous avons mis tous les moyens nécessaires... Nous utilisons la vidéoprotection qui va nous permettre de déterminer avec précision» les auteurs présumés ayant déployé, évoquant en outre les «empreintes génétiques» relevées sur la banderole que «nous sommes en train d'analyser».

Il y a deux types d'interdiction de stade, a-t-elle rappelé : judiciaire et administrative, cette dernière allant de trois à six mois selon les cas de violences ou d'incidents. Elle aimerait... «que l'on puisse allonger ces interdictions administratives» et «aller jusqu'à six mois automatiquement»voire «jusqu'à un an en cas de réitération».

Pour Bernard Laportre, secrétaire d'Etat aux sports: «Trois mois, c'est de la rigolade! Il faut punir ces gens-là pénalement et financièrement».

Mais ce n'est pas tout. Le député-maire PS de Lens Guy Delcourt évoque «des réseaux subversifs» souhaitant que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) s'y intéresse.

Lui et son avocat ont aussi indiqué que Lens avait saisi le parquet de Bobigny pour des «éclairages sur des faits de complicité résultant du laxisme des stadiers». L'avocat Marc-Antoine Lévy a évoqué une liste de 50 supporteurs du PSG interdits de stade: «Seuls huit d'entre eux ont été effectivement interdits. Il semblerait que les 42 qui ont pu accéder au Stade de France sont de ceux qui ont déployé la banderole», a-t-il déclaré.

«Si je le dis ici, ce n'est pas totalement gratuit. Je pense qu'il y a derrière des réseaux beaucoup plus profonds... qui peuvent infiltrer (ndlr: les supporteurs), surtout dans des clubs comme celui que nous évoquons», a-t-il avancé.

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Entre ch'tis et à l'étranger aussi

Le seul «mérite» de la ba nderole parisienne de samedi est de poser enfin le problème de ces insultes sur tissu qui durent et s'intensifient depuis une bonne quinzaine d'année. Des provocations que les Ch'tis eux-même manient avec férocité. Ainsi ... «Lens, le tiers-monde à 30 kilomètre de L'Europe» ou «Bienvenue aux analphabètes» ou encore «Silicose, légionellose, à quand la peste?» des supporters (?) Lillois à leurs «chers» voisins... D'autres exemples? Les Lyonnais à l'encontre des Stéphanois: «Stephanois, ordures consanguines» ou «Les Gones inventaient le cinéma quand vos pères crevaient dans les mines» et, par réaction, les caricatures des joueurs lyonnais en animaux avec ce mot d'ordre: «La chasse est ouverte: tuez-les tous!».

La gangrène de la crétinerie ne connaît évidemment pas de frontières. Ceux de la Juventus à ceux de Naples: «Vésuve, ne les rate pas comme en 1978».

En Angleterre ce sont des chants insultants. Les échanges d'amabilité entre supporteurs du nord et du sud, relèvent d'un folklore communément accepté. Les fans de Liverpool («Scousers») constituent une cible privilégiée. Sortant d'une crise économique profonde, parlant un dialecte peu compréhensible, réputés chaleureux, les «Scousers» sont un peu les «Ch'tis de l'Angleterre» et subissent des chansons aux paroles parfois nauséabondes: «Tu es un horrible Scouser, heureux seulement quand ton père vole et que ta mère vend de la drogue», «Ce n'est qu'un petit Scouser... Il m'a rendu malade, alors je l'ai frappé avec une brique. Et maintenant, il ne chante plus». Les insultes sont aussi ciblées. Le Français Arsène Wenger, entraîneur d'Arsenal, en subit de particulièrement calomnieuses.


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Les supporters du FC Istres portent plainte pour violence - 02/04/2208

Source : Sport.fr

Des supporteurs du FC Istres OP ont déposé plainte lundi (31 mars) après avoir été agressés par des supporteurs de Cannes à l'issue d'un match entre les deux équipes vendredi (28 mars), a-t-on appris mardi de sources concordantes.

Selon le président du FC Istres Bertrand Benoît, une dizaine de supporteurs istréens, dont un adolescent de 14 ans, ont été frappés par une vingtaine de fans cannois sur le parking jouxtant le stade de Cannes, alors qu'ils regagnaient le minibu avec lequel ils avaient fait le déplacement.

"Ils sont tombés dans un traquenard. Il y a eu des manquements graves à la sécurité, un défaut de protection de la part du club de Cannes. Nos supporteurs ne sont pas franchement connus pour être violents", a indiqué Benoît à l'AFP, se disant "dégoûté" devant de tels actes.

Le responsable de la sécurité du stade Pierre de Coubertin de Cannes a confirmé les faits à une correspondante de l'AFP.

Les supporteurs istréens, qui ont déposé plainte lundi pour "violences" au commissariat de leur ville selon une source policière, étaient majoritairement membres du club Brigada Istres. Ils se sont fait également voler leur bannière "ce dont se vantent les supporteurs cannois sur des blogs", selon Benoît.

Le FC Istres a informé par courrier lundi la Fédération française de football (FFF) et la Ligue (LFP) "de ces événements déplorables", selon Benoît, se déclarant "solidaire" de ses supporteurs.

Injures, racisme,... les pires banderoles lues dans les stades - 02/04/2008

Source :Myfreesport

La banderole injurieuse des supporters du PSG à l'encontre des Ch'tis n'est pas la première à défrayer la chronique en France. Florilège de quelques unes des banderoles les plus marquantes du foot français.

Le monde politico-médiatique s'est ému de la fameuse banderole déployée par une petite centaine de supporters parisiens au Stade de France, samedi soir, lors de la finale de la Coupe de la Ligue. Le message est insultant certes, mais le fait n'est pas exceptionnel dans les stades français. Banderoles, Tifos, chants... les supporters font souvent preuve d'une imagination débordante pour rivaliser dans la bêtise.

Les derbys, terrain de la haine

Les derbys sont souvent l'occasion "idéale" pour les bandes de supporteurs rivaux de s'insulter par banderoles interposées. En mars 2007, Stéphanois et Lyonnais avaient rivalisé de créativité... Morceaux choisis : "Stéphanois ordures consanguines", "Evacuation des estafettes de Perrache, vos mères nous manquent déjà" ou "Les Gones inventaient le cinéma quand vos pères crevaient dans les mines". Ce à quoi les supporters stéphanois ont répondu, en mars 2007, par un énorme tifo où l'on pouvait admirer des caricatures des joueurs lyonnais en animaux de la jungle accompagné de l'injonction: "La chasse est ouverte: tuez-les tous". Dans le Sud de la France, les kops toulonnais aiment se répandre en insultes contre leurs voisins : "A l'OM enculé n'est pas juste une expression mais une réalité" ou encore "Niçois, ni français, ni italiens, mais de qui es tu le fils".

Les Parisiens aussi pris pour cible

Le choc PSG-OM est aussi le match où l'on voit les banderoles les plus crues. Le PSG est régulièrement surnommé le Pedo Sado Gay par les Marseillais, ce à quoi les ultras parisiens ont déjà répondu par cette référence littéraire: "Hommage à Pagnol, la gloire de nos pères, la chatte à vos mères".

Les supporters parisiens sont également insultés sur plusieurs stades de France. A Bordeaux on a pu lire : "Parisien, l'hiver vous polluez nos montagnes, l'été vous polluez nos plages, aujourd'hui vous polluez notre stade, dégagez !". A Lens : "Parisiens sale race". Et des tifos anti-Paris "on t'enc..." en géant sont très courants dans les stades de France et de Navarre.
Débordement raciste

Ces banderoles injurieuses peuvent être aussi le moyen d'expression des supporters en colère contre les dirigeants ou les joueurs eux-même. Et elles sont très souvent l'occasion de dérives racistes. En mai 1995, pour l'un de ses derniers matches avec le PSG avait eu droit à une banderole d'adieu de la part de la tribune Boulogne: "Weah, casse-toi, on n'a pas besoin de toi. Dégage, on n'a pas besoin de Noirs". Plus proche de nous, la double affaire Kebé. Lors d'un match de Ligue 2 entre Bastia et Libourne-Saint-Seurin, Boubacar Kébé, victime d'insultes racistes au match aller de la part de supporteurs bastiais, est absent. Mais certains bastiais lui avaient tout de même concocté une banderole d'accueil: "Kébé on n'est pas racistes", suivie d'une autre: "La preuve, on t'enc...".


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Source : Mail

https://www.dailymotion.com/video/8282285

«Si Lens avait gagné, on n’aurait jamais entendu parler de cette bâche de merde» - 02/04/2008

Source : Libération

Avant le coup d’envoi, ce soir, du match entre le PSG et Strasbourg, entretien avec Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne où fut déployée la banderole anti-Ch’tis.

Le Paris Saint-Germain affronte Strasbourg mercredi soir au Parc des Princes, en championnat de France de Ligue 1. Un match d’une importance capitale pour le PSG dans sa lutte pour le maintien. PSG-Strasbourg, c’est aussi le premier match du club francilien depuis le déploiement de la banderole anti-Ch’tis samedi, au stade de France. A quelques heures du coup d’envoi de la rencontre, Libération a contacté Philippe Pereira, porte-parole des supporteurs de la tribune Boulogne, des supporteurs soupçonnés d'avoir déployés la banderole anti-chtis au Stade France, samedi.

Comment préparez-vous le match de ce soir?
On n’a pas prévu d’animation spécifique. Ce soir, la vie continue. On sera là pour supporter notre équipe afin de s’éloigner de la zone de relégation.

Comprenez-vous l’emballement médiatique suscité par la banderole déployée samedi au Stade de France?
Sincèrement, les supporteurs de la tribune Boulogne sont complètement dépassés par les événements. Ceux qui l’ont déployée n’attendaient pas que cela prenne une telle ampleur. C’est hallucinant. En plus, ce genre de tifo est présent dans les stades de France tous les week-ends. Elle était uniquement à l’adresse des Ultras lensois. Pas envers la région dans son ensemble, comme on a pu l’entendre. On est d’ailleurs en contact avec des supporteurs lensois depuis samedi qui nous félicitent pour notre tifo.

Michèle Alliot-Marie a évoqué hier la dissolution de votre groupe de supporteurs…
Je tiens d’abord à rappeler que ce n’était pas du tout prémédité. Maintenant, si Michèle Alliot-Marie veut nous dissoudre, qu’elle le fasse. On est dégoûté. Ça fait dix ans qu’on travaille avec le club et les services de sécurité pour éviter qu’il y ait des incidents dans la tribune Boulogne. Et dans l’enceinte du Parc des Princes, il ne se passe rien depuis des années. On oublie d’ailleurs de dire que ce match était joué sur terrain neutre: le Stade de France. C’est la Ligue qui gère la sécurité pour ce genre de match. Samedi, contrairement à ce qui se fait au Parc, les supporteurs des virages n’ont pas été fouillés avant de rentrer dans le stade. Au Parc des Princes, on est fouillés tellement serrés par les forces de l’ordre qu’il est impossible de passer une banderole non autorisée dans le stade.

De son côté, la Ligue menace de retirer des points au PSG…
Franchement, je préfère que la ministre de l’Intérieur dissolve toutes les associations plutôt que de retirer des points au PSG. Les joueurs se sont arrachés samedi pour remporter la Coupe de la Ligue, et ils se battent tous les week-end en championnat pour sauver le club de la relégation. Ce serait totalement illogique et injuste de retirer des points au PSG. Une sanction normale, ce serait éventuellement d’interdire au PSG de jouer la Coupe de la Ligue l’an prochain. Mais pénaliser le club en championnat, ce serait n’importe quoi. Et puis, sans déconner, si Lens avait gagné samedi soir, on n’aurait jamais entendu parler de cette bâche de merde.


La tribune Boulogne, un soir de match au parc des Princes.

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Source : 20Minutes

Le président des Boulogne Boys: «Je ne suis pas responsable de la sécurité au Stade de France»

Alors que Michèle Alliot-Marie annonce un durcissement des sanctions contre les groupes de supporters, Pierre-Louis Dupont, président des Boulogne Boys, revient sur l’affaire de la banderole anti-ch'tis qui est apparue au Stade de France dans le virage tenu par son kop.

Que pensez-vous des annonces politiques sur un durcissement des interdictions de stade?

Ce ne sont que des effets d’annonce car les politiques veulent s’attaquer à un problème sans avoir une bonne connaissance du phénomène supporter. Ils prennent des décisions à la con dans l’urgence. Michèle Alliot-Marie veut dissoudre les groupes de supporters mais ceux qui ont affiché la banderole n’appartenaient pas à un groupe. Ils n’étaient pas non plus interdits de stade (IDS) à ce que je sache puisque les billets du Stade de France étaient nominatifs. Les IDS existent depuis 1994 et ce qui s’est passé le week-end dernier est la meilleure preuve de leur inefficacité. Les durcir ne changerait donc rien. On nous parle toujours de l’exemple anglais. La Premier League est nettoyée. Mais regardons ce qui se passe aujourd’hui autour des stades anglais et dans les divisions inférieures… Aujourd’hui, les Boulogne boys se retrouvent traînés dans la boue alors que cette banderole est le fait d’indépendants. Notre groupe représente seulement 600 à 700 personnes dans une tribune de 6.000 à 7.000 places…

Oui, mais vous étiez dans la tribune, vous savez forcément qui a affiché cette banderole. N’est-ce pas une certaine façon de l’avaliser?

Mais pas du tout! La banderole est arrivée morceau par morceau des rangs les plus reculés de la tribune. C’était au moins à trente mètres de moi. Je n’ai pas vu les responsables. Et c’est pareil pour tout mon groupe des Boulogne Boys. L’action a été coordonnée par des indépendants sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir. De toute façon, il faut que la Ligue de football professionnel (LFP) prenne ses responsabilités. En tant que président des Boys, je ne suis quand même pas chargé d’assurer la sécurité des tribunes du Stade de France!

Mais alors que faire pour enrayer le phénomène de violence physique et verbale dans les tribunes?

Je pense bien sûr qu’il faut du répressif mais aussi du préventif… Les représentants de la Ligue ne viennent jamais nous voir au cours de la saison. Ils pourraient discuter avec nous pour avoir une meilleure expertise des kops.


Supporters parisiens au Stade de France

Jean-Marie Le Pen à propos de la banderole du PSG - 02/04/2008

Source : FDS

En se propageant jusqu’au gouvernement et jusqu’à Matignon et à l’Elysée, l’affaire de la banderole du PSG a atteint les sommets du ridicule et de l’hypocrisie politico-médiatique.

Cette banderole est assurément du plus mauvais goût, mais on voit nombre de pancartes, et on entend nombre de couplets, du même genre, dans les stades de football, tout au long de l’année. Faire semblant de le découvrir est grotesque.

Mais il y a pire encore : quand le MRAP stigmatise un « message xénophobe ».

On ne peut pas insulter les gens du Nord de façon plus odieuse qu’en les traitant ainsi d’étrangers, quand on sait ce que ces patriotes ont souffert pendant les guerres qui ont dévasté leur territoire.

EURO 2008: près d'un hooligan sur cinq convoqué par la police - 02/04/2008

Source : ATS

Environ 20% des hooligans recensés dans la banque de données "HOOGAN" doivent être convoqués à un poste de police en prévision de l'EURO 2008. Il s'agit du noyau dur du mouvement qui doit ainsi être préventivement remis à l'ordre.

Seront convoqués tous les hooligans connus pour leur tendance à commettre des actes de violence, a déclaré Anita Panzer, porte-parole pour la sécurité assurée par les pouvoirs publics. Il s'agit d'une cinquantaine de personnes parmi les 264 enregistrées dans la banque de données de fedpol.

Ceux qui ne répondraient pas à la convocation seront d'abord mis en garde. S'ils ne se rendent toujours pas d'eux mêmes au poste de police, on peut imaginer une visite de la police sur leur lieu de travail ou à leur domicile, selon Mme Panzer.

Les quelque 210 autres seront invités par courrier à se comporter de manière pacifique. Les polices municipales et cantonales devraient recevoir une recommandation en ce sens d'ici la fin du mois, ajoute Mme Panzer. Elles décideront en dernier ressort s'il y a lieu ou non de convoquer des hooligans.

France: Finale de coupe de la ligue, suite - 03/04/2008

Source : Le Parisien

Quatre policiers venus assister, en tant que spectateurs, à la finale de la Coupe de la Ligue samedi ont été victimes des charges de leurs collègues avant le match devant l'entrée de la tribune réservée au PSG. L'un d'eux a été sérieusement touché et a dû se faire poser plusieurs points de suture. Ils ont tous décidé de porter plainte.

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Source : RMC.fr

Interrogé sur les ondes de RMC, pour Jean-François Domergue, ancien responsable de la sécurité au PSG, la banderole injurieuse contre les Ch'tis, est rentrée sans aucune difficulté dans l'enceinte du Stade de France. La sécurité et la police ont été confrontées à un groupe d'environ un millier de fous furieux, complètement avinés et qui ont chargé les guichets. Les supporters du PSG sont alors entrés dans la tribune sans avoir été fouillés. Les policiers ont copieusement arrosé la place de gaz lacrymogènes et ont distribué les coups de matraques de rigueur. Malheureusement des fans lambdas, y compris femmes et enfants, ont été également visés. Selon des sources policières, le noyau dur du Kop de Boulogne était composé d'environ 300 hooligans comptant le retour de nombreux "anciens". Une cinquantaine d'entre eux était visée par une interdiction de stade pour la finale mais cela n'a pas été appliqué.

Banderole du PSG: l'Unsa-police indignée par les propos d'un ancien policier - 01/04/2008

Source : ©AFP

L'Unsa-police s'est déclarée mardi "indignée" par les propos d'un ancien policier et responsable de la sécurité du Parc des Princes qui accuse les Renseignements généraux (RG) de trop grande "proximité" avec les supporteurs du PSG.

Dans Le Parisien/Aujourd'hui en France de mardi, Jean-Pierre Larrue, interrogé sur l'affaire de la banderole injurieuse déployée samedi au Stade de France lors du match PSG/Lens, accuse les RG suivant les supporteurs du PSG de "boire des coups avec les habitués les moins fréquentables du Kop Boulogne", du nom de la tribune occupée en partie par des supporteurs ultras du club parisien.

"Cette proximité est censée permettre de recueillir des informations", ajoute M. Larrue, ancien commissaire de police en charge de la sécurité du Parc des Princes en 2004 qui dénonce des faits liés, selon lui, à cette "proximité".

"Quand les RG constatent des dérives, ils ne les dénoncent que timidement", dit-il, et "certains RG sont en place depuis trop longtemps".

L'Unsa - premier syndicat des gardiens de la paix - prend la défense des RG dans un communiqué et "s'insurge contre ces accusations infondées, diffamantes et irresponsables d'un ancien cadre de la police nationale".

Le syndicat demande à être reçu par le préfet de police de Paris avec une "délégation des RG" parisiens qui suivent les supporteurs ultras du PSG lors des rencontres au Parc et lors de leurs déplacements en province.

Hooliganisme: la Fédération tchèque souhaite adopter le "modèle anglais" - 02/04/2008

Source : TSR.ch

La Fédération tchèque de football (CMFS) a indiqué mercredi à Prague qu'elle allait oeuvrer pour l'adoption d'une législation semblable à celle en vigueur en Angleterre afin de combattre les problèmes de violence dans les stades.

"Nous cherchons un soutien au sein de la classe politique pour adopter une version tchèque du +modèle anglais+ dans les plus brefs délais", a affirmé la direction de la CMFS dans un communiqué, à l'issue d'une rencontre avec des députés.

La réunion a été convoquée d'urgence à la suite d'incidents provoqués lundi par des supporteurs lors du match phare du Championnat tchèque entre le Slavia Prague et le Sparta Prague (1-1).

La police a interpellé 26 personnes dans le cadre de cette rencontre, interrompue pendant une dizaine de minutes lors de la seconde mi-temps, après des violences dans les tribunes.

"Nous voulons éviter que ces mesures soient prises à la hâte en raison de possibles conséquences désastreuses sur l'un de nos stades, comme ce fut justement le cas de l'Angleterre il y a des années", a souligné la CMFS.

Secouée par des drames survenus dans les années 1980 (39 morts au Heysel de Bruxelles lors de la Finale de la Coupe d'Europe des clubs champions 1985 Liverpool-Juventus), l'Angleterre s'est dotée d'une législation très sévère à l'encontre des fauteurs de troubles, visant par exemple les chants racistes, considérés comme délit en 1991.

Outre l'arsenal législatif, les autorités anglaises ont activé divers leviers (surveillance vidéo, prix des places etc.) pour limiter les violences en tous genres.

Fiorentina - PSV - 03/04/2008

Source : Viola News

La police sera sur le pied de guerre aujourd'hui pour surveiller les 850 supporters hollandais attendus. La vente d'alcool est interdite autour du stade et dans le centre ville.

Scandale à River Plate - 03/04/2008

Source : MDZ Online

La police a identifié un des supporters de River Plate impliqués dans la bagarre dimanche face à Arsenal, dans le stade de Vélez, comme étant le frère d'un des dirigeants du club, Hugo Slipak.

Juan Slipak reconnu sur des photos et des vidéos est activement recherché par la justice.

Sanction confirmée pour l'AS Cannes - 04/04/2008

Source : Nice-Matin

La commission d'appel de la Fédération Française a rendu son verdict hier après-midi. Malgré les arguments de défense préparés par le président Jean-Claude Lahiner mardi, la sanction initiale du 8 février (concernant la rencontre Cannes - Nîmes du 12 janvier, l'arbitre étant touché au visage par un jet de projectile tombé de la tribune) a été entérinée par la commission d'appel. Il a donc été confirmé au club cannois les 5 points de retrait dont 2 avec sursis à l'équipe, l'amende de 1 000 euros (déjà réglée) et les six mois de suspension à l'encontre du soigneur cannois Olivier Giraud. Deux mois de suspension ont même été ajoutés au Docteur Grosso (4 au lieu de 2).

Il faut dire qu'après la triste affaire de la banderole parisienne qui a déclenché toute la semaine une tempête politique et médiatique et plus directement le dépôt de plainte de Bertrand Benoît, le président istréen à l'encontre des agresseurs et pilleurs des supporters provençaux à la fin du match Cannes-Istres (vendredi), le dossier cannois devenait difficilement défendable devant la commission d'appel. « Dans un tel climat, il était en effet difficile de se faire entendre. Il est quand même regrettable qu'à cause d'un geste imbécile et d'une bande de voyous, nous soyons encore pénalisés par trois points de moins. Depuis deux saisons nous sommes sanctionnés par le retrait de trois points (la saison dernière pour des motifs financiers, ndlr), alors il faut peut-être déjà se préparer à entamer le prochain championnat avec moins trois points », précisait non sans un certain humour et une bonne dose d'autodérision le président Lahiner.

Banderole "anti ch’tis" : trois personnes en garde à vue - 04/04/2008

Source : France Info

Trois personnes devraient être déférées dans la journée au parquet, dans le cadre de l’enquête sur la banderole injurieuse déployée au Stade de France lors de la finale de la Coupe de la Ligue de football PSG-Lens.

Parmi ces trois personnes entendues ce matin par la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP), l’une au moins ne figure pas au nombre des supporters habituels du PSG qui fréquentent la tribune de Boulogne au Parc des Princes, où le club parisien joue ses matches à domicile.

Perquisition au club de supporters "Boulogne Boys"

Parallèlement, une perquisition a eu lieu ce matin au club de supporters du PSG "Boulogne Boys", au Parc des Princes. Des traces de peinture ont été retrouvées dans le local, selon l’AFP, et un stadier entendu hier par la police aurait indiqué que la banderole a été confectionnée dans ce local.

Samedi soir au Stade de France, lors de la finale de Coupe de la Ligue remportée par le PSG face à Lens (2-1), une banderole affirmant "Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis" avait été déployée. Un geste qui avait suscité une vague d’indignations et plusieurs dépôts de plaintes.

Une enquête pour "provocation à la haine ou à la violence" a été ouverte lundi et confiée par le parquet de Bobigny à la BRDP.

Les images du Stade de France inexploitables

Par ailleurs, selon Europe 1, les images tournées par les caméras de surveillance du Stade de France, et qui auraient pu permettre d'identifier les responsables, seraient inexploitables pour l'enquête. Ce sont donc, toujours selon la radio, les images des caméras de France Télévisions, qui retransmettait le match, qui serviront aux enquêteurs pour une telle identification. Quant au responsable de la sécurité du stade, il doit être entendu vendredi dans le cadre de l'enquête.

PSG: Vers une autodissolution d'associations ? - 04/04/2008

Source : RMC.fr

A déferlement médiatico-politique exceptionnel, mesures exceptionnelles ? Alors que Michelle Alliot-Marie avait déclaré qu'elle n'hésiterait pas à "dissoudre l'association ou les groupes qui ont été à l'origine" de la fameuse banderole, Philippe Pereira, porte-parole du Kop Of Boulogne, a annoncé jeudi soir sur RMC la probable autodissolution des Gavroches et des Rangers. Les Boulogne Boys, souvent visés, pourraient également en arriver à cette extrémité.

Après les déclarations du ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, visant la tribune Boulogne, les associations du Kop, notamment les Gavroches et les Rangers, seraient proches de la décision de s'autodissoudre, ce qui constituerait un geste fort envers le gouvernement. Les Boulogne Boys, souvent décriés et dans le viseur des pouvoirs publics, pourraient également suivre une aussi radicale voie.

Le club, ainsi que d'anciens joueurs, auraient demandé aux associations de bien réfléchir à la décision à prendre. En effet, si des autodissolutions, notamment celle des Boys, auraient un effet d'annonce indéniable (Pereira avait déclaré qu'il préférait "que la ministre de l’Intérieur dissolve toutes les associations plutôt que de retirer des points au PSG"), il est légitime de s'interroger sur les conséquences qu'elles auraient sur le futur de la tribune...



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Source : Football365

Suite à l’affaire de la banderole, trois des groupes de supporters les plus importants de la tribune Boulogne ont annoncé leur prochaine probable autodissolution. L’enquête, elle s’accélère.

Ce vendredi matin en effet, l’enquête a encore avancé à grands pas grâce à l’audition de trois personnes placées en garde à vue et à une perquisition au local des… Boulogne Boys. Des traces de peintures ont été retrouvées sur place et un stadier entendu jeudi par la police aurait déclaré que la banderole a été confectionnée dans ce local. Ce qui replace donc la plus ancienne association de supporters du PSG (créée en 1985) en première ligne. Par ailleurs, la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) continue son travail d’investigation avec une exploitation des images vidéos de la soirée et des relevés d’empreintes digitales sur les morceaux de banderoles récupérés dans la tribune. Des tests ADN devraient également être pratiqués si nécessaire. Mais déjà ces autodissolutions vont poser d’autres problèmes. La tribune Boulogne va devenir ainsi entièrement « indépendante », échappant à tout contrôle de la part du PSG mais aussi des pouvoirs publics, qui ne pourront plus se retourner vers les associations en cas de problème. Marginalisés, certains pourraient être tentés de rejoindre la frange la plus violente de la tribune.

Le FC Dordrecht condamné - 04/04/2008

Source : Voetbalblad Elf

Dordrecht a reçu une amende de 10,000 € par la KNVB suite aux incidents lors de la rencontre de coupe contre Roda JC (jets de projectiles et de fumigènes et présence d'un supporter sur la pelouse).