Saison 07/08 - Décembre

Une supportrice d'Aberdeen victime d'un gang-bang à Madrid, en marge d'affrontements entre supporters et policiers - 01/12/2007

Source: http://thescotsman.scotsman.com

Une femme, supportrice du FC Aberdeen a été victime d'un "gang-bang" et au moins 17 autres fans ont été blessés suite à un match de Coupe de L'UEFA, en Espagne.

Plusieurs dizaines d'Ecossais ont été impliqués dans des affrontements avec les supporters de l'Athletico Madrid et la police anti-émeute.

La victime, qui aurait une trentaine d'années, a été violée par un groupe d'Espagnols, alors qu'elle était sur le chemin du retour vers son hôtel, dans le centre-ville de Madrid. Elle venait de quitter ses amis quand elle a été attaquée dans la nuit de mercredi, la veille de la rencontre Européenne.

Un porte-parole du Consulat Britannique a confirmé qu'une assistance avait été apportée à une femme Ecossaise victime d'un viol en réunion.

Mais tandis que les fans Ecossais accusait la police Espagnole de provocations, les policiers Ecossais présents sur place croyaient savoir que des fauteurs de trouble bien connus de leurs services, liés au club d'Aberdeen, avaient fait le voyage dans l'intention de commettre des actes de violence.

Néanmoins, aucun rapport ne fait état d'arrestation parmi les supporters d'Aberdeen.

Quelques 6000 fans d'Aberdeen avaient fait le voyage, alors que seuls 3000 tickets leurs avaient été alloués.

Au moins un supporter Ecossais, Ian Bremner, père de deux enfants, a été transporté à l'hôpital suite aux bagarres ayant eu lieu dans la capitale Espagnole.

Selon les amis de ce chef de projet de 38 ans, qui travaille au Danemark, il aurait été frappé à plusieurs reprises à la tête par la police, armée de bâtons, alors qu'il était sur le chemin du stade Vicente Calderon pour assister au match.

Lindsay Bartlet, 45 ans, qui accompagnait M. Bremner au moment des faits, raconte: "C'était injustifié de nous charger comme ça, il n'y a eu aucune provocation!"

Selon nos sources, M. Bremner a quitté la clinique San Carlos la nuit dernière.

John Morgan, le responsable de la sécurité au FC Aberdeen, a déclaré avoir vu un enfant d'une dizaine d'années se faire frapper à l'aide d'un bâton et des femmes se faire charger par la police.

Le superintendant Adrian Watson, de la police Ecossaise, a déclaré: "Il s'agissait de troubles entre des supporters et la Police Espagnole, mais ils se sont limités à quelques fauteurs de trouble. Ce petit groupe avait fait le voyage dans l'intention de causer des violences."

Quatre officiers de la police Ecossaise se trouvaient à Madrid pour assister la police Espagnole. Mr Watson a indiqué qu'ils cherchaient désormais a retrouver la trace des fauteurs de troubles grâce aux différentes caméras de vidéo surveillance.

Dave Macdermid, un porte-parole du FC Aberdeen, a indiqué que son club allait écrire à l'UEFA.
Il a déclaré "Il ne fait aucun doutes qu'il y a eu des problèmes de violence, mais ils se sont limités à seulement quelques personnes."
"La majorité de nos fans se sont conduit de manière parfaitement respectable, et je voudrais les en remercier. Malheureusement, certaines personnes ne se sont pas comporter correctement, et c'est d'eux que ces violences viennent."

La presse Espagnole rapportait hier qu'au moins 17 personnes avaient été blessées pendant les affrontements, qui ont vu la police anti-émeute tenter de contrôler la foule, après que des nombreuses bouteilles, des chaises et autres objets aient été jettés.

traduction: UFW (c)



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Un supporter d'Aberdeen raconte les bagarres de tribune et les affrontements à l'extérieur du stade - 01/12/07

source: http://thescotsman.scotsman.com

Le hooliganisme, qui avait promené son ombre noire sur le football tout au long des années 70 et 80, a effectué un retour inattendu ces dernières années.

En mars, une vingtaine de casuals portant les couleurs d'Aberdeen et du celtic, étaient arrêtés après une bataille rangés entre fans rivaux sur un parking public, à l'extérieur du Gordon Hotel, à proximité d'Aberdeen.

Lors de ces affrontements, les bandes ont leurs propres règles de conduite, interdisant les attaques sur un groupe en infériorité numérique ou sur des supporters prétendus innoncents. Néanmoins, les bagarres n'en sont pas moins brutales.

Les Soccer Casuals forment l'une des bandes de supporters d'Aberdeen les plus connues. Ce groupe suit le club depuis plus de 20 ans et déjà été impliqué dans de nombreux troubles à travers toute l'Europe.
Ils sont notamment liés à certaines bandes Britanniques, tels que les N17s et les Yiddos de Tottenham et le Leeds United's Service Crew.

traduction: UFW (c)

Quand les hooligans se fixent rendez-vous pour se battre - 05/12/07

source: Le Figaro

Les «fights» ont parfois lieu lors de la venue de supporteurs étrangers pour les matches européens. Ici un supporteur du PSV Eindhoven, à Lyon à l’occasion du quart de finale de Ligue des champions entre le club hollandais et l’OL. Crédits photo : AFP
Pas un week-end désormais sans ces «fights» entre supporteurs rivaux. Des armes blanches ont même été sorties récemment à Nice.



De notre envoyé spécial à Saint-Étienne

Entre eux, les supporteurs rivaux appellent cela des «fights». Le phénomène est récent, mais inquiétant pour la police qui assiste à la multiplication de ces combats organisés à l’occasion de certains matchs de football professionnel.

Importés il y a environ trois ans de Grande-Bretagne, d’abord à l’initiative de petits groupes indépendants qui gravitent dans l’orbite du Paris Saint-Germain, ces affrontements à l’écart des stades ont depuis lors contaminé plusieurs clubs sur un mode toujours plus violent. «Depuis peu, on constate que les supporteurs n’hésitent plus à y utiliser des armes blanches», s’est alarmé hier Jean Hayet, commissaire principal à la Direction centrale de la sécurité publique, lors d’un séminaire réunissant une cinquantaine de policiers spécialistes du hooliganisme à Saint-Etienne.

Depuis le 6 octobre dernier, chaque week-end a été émaillé d’incidents qui ont impliqué, principalement dans l’est de la France, des bandes composées de plusieurs dizaines d’ultras se donnant rendez-vous grâce à Internet pour en découdre en plein centre-ville ou sur une aire d’autoroute. «Les dispositifs de sécurité mis en place autour des stades ont fini par les décourager et ils cherchent maintenant des terrains à l’écart», déplore Jean-François Thouvenot, chargé de mission sur la sécurité à la Ligue nationale de football.

Le 24 novembre dernier, un «fight» opposant 80 ultras en marge du match Nancy-Lille a été stoppé par la police sur le parking d’un supermarché situé à plusieurs kilomètres du centre de la ville lorraine. À cette occasion, 36 Nordistes ont été contrôlés et une procédure visant à dissoudre leur association de supporteurs a été lancée. Si elle aboutit, il s’agira d’une première depuis l’introduction de nouvelles dispositions de lutte contre le hooliganisme qui, depuis mars 2006, ont par ailleurs débouché sur 490 interdictions administratives de stade dont 70 cette saison.

Dérive «à l’italienne»

Dimanche 25 novembre, à l’issue du match Nice-PSG, c’est sur une plage d’Antibes que les ultras des deux clubs se sont fixé rendez-vous par téléphone. «Pour la première fois, les combattants n’ont pas respecté le code d’honneur des “fights” qui prescrit de se battre à mains nues, entre groupes numériquement égaux», relève un policier des renseignements généraux. Ce soir-là, en effet, les Niçois, qui étaient environ 80 contre 37 Parisiens, ont sorti des couteaux et des barres de fer. Cinq combattants ont été blessés.

Inquiets de cette dérive «à l’italienne», policiers et responsables de clubs se concentrent depuis peu sur les trajets empruntés par les convois de supporteurs avant les matchs. Le 15 septembre, ultras lyonnais et niçois se sont en effet croisés par hasard sur une aire d’autoroute près de Beaune. À cette occasion, les Lyonnais ont dérobé un étendard peint aux couleurs du club adverse qui, depuis, ne décolère pas. Le prochain Lyon-Nice, le 15 décembre, est d’ailleurs annoncé comme le match de tous les dangers.

Cyrille Louis

Montpellier - FC Nantes - 03/12/07

source: Midi Libre

Le match de football entre Montpellier et Nantes a été émaillé d'incidents survenus une heure avant le coup d'envoi, dans le quartier de la Paillade. Vers 19h30, avenue d'heidelberg, à hauteur de la piscine, les policiers ont dispersés une centaine de supporters montpellierains qui semblaient attendre le passage du bus nantais.
Certains supporters n'ont pas apprécié et ont commencé à jetter des projectiles sur les agents de police. L'un deux, particulierement agité, a lancé un caillou sur un policier, avant de s'emparer d'un morceau de bois et de l'envoyer sur les forces de l'ordre, sans blesser personne. Cet individu, agé d'à peine 16 ans, à été interpellé et a passé le match... en garde a vue.

PSG: le Camp des Loges sous haute surveillance - 06/12/2007

Source : TF1

Des CRS ont été positionnés devant le camp d'entraînement des joueurs du club parisien pour décourager les supporters qui voudraient manifester leur colère.

Battu pour la cinquième fois de la saison au Parc des Princes, samedi dernier par Caen, le PSG s'enfonce dans le classement. Au point de se retrouver en position de premier reléguable. Un enchaînement de mauvais résultats qui irrite un maximum les supporters du club parisien.

Conséquence : la surveillance policière a dû être sensiblement accrue au Camp des Loges, le site d'entraînement des joueurs situé à Saint-Germain-en-Laye. Depuis mercredi, huit cars d'une compagnie de CRS, soit une cinquantaine de policiers ont ainsi pris position aux abords des terrains, sans compter le personnel de sécurité du PSG, les renseignements généraux et des officiers de police judiciaire pour d'éventuelles arrestations.

15 décembre

"Ce sont des mesures de précaution et de prévention au vu de nos résultats, explique à LCI.fr Philippe D'Hallivillée, responsable de la sécurité du club parisien. Nous avons eu des informations provenant du milieu des supporters selon lesquelles des groupes prévoiraient de venir au camp des Loges pour exprimer leur mécontentement auprès des joueurs. C'est normal qu'ils soient déçus, mais ils doivent le manifester dans le calme", poursuit-il.

Ce dispositif exceptionnel de sécurité doit être maintenu au moins jusqu'au prochain match prévu le 15 décembre contre Toulouse. Rencontre qui s'annonce d'ores-et-déjà très tendue. Lors du précédent match contre Caen, les supporters des tribunes Auteuil et Boulogne avaient déserté les lieux durant les quinze premières minutes du match en signe de protestation. Le coup de sifflet final avait entraîné cris et insultes à l'encontre des joueurs.

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Le PSG se protège... de ses supporters

Source : France Info

Depuis hier, le club de football s’entraîne sous protection policière. Par peur des sautes d’humeur de ses supporters, pas franchement réjouis ces derniers temps...

L’ambiance était paraît-il surréaliste hier matin, selon les témoins : 50 policiers encadraient le terrain d’entraînement du Paris-Saint-Germain, à Saint-Germain-en-Laye. Une présence qui fera désormais partie du décor. Les fourgons de police seront à côté des joueurs, à moins que ce ne soit l’inverse.

Car les dirigeants du club craignent quelques manifestations de mécontentement, de la part des supporters. Ce sont les Renseignements Généraux qui leur ont mis à la puce à l’oreille. Les résultats ne sont pas franchement à la hauteur, certains supporters pourraient avoir la fâcheuse idée de le dire aux joueurs.

Tout cela est-il efficace ? Difficile à dire. Hier, les ultras avaient eu vent du dispositif de sécurité. Il n’y avait personne.
Mais le déploiement policier sera maintenu jusqu’à la fin de la semaine. Prudence...

Dinamo Zagreb - Hambourg SV - 05/12/2007

Source : El Mundo Deportivo

Une bagarre a éclaté entre supporters lorsque des croates ont attaqué des fans allemands dans un restaurant de la ville de Zagreb.

Wolverhampton: Interdiction de stade pour un voyou du football - 05/12/07

source: expressandstar.com

Un voyou, suspecté d'être un des leaders des hooligans de Wolverhampton, a été interdit de stade, après avoir raconté ses exploits dans un livre.



Carl Abbotts, âgé de 36 ans, raconte dans son livre avoir insulté les forces de police et avoir pris part à des actes de violence liés aux matchs de football. Ce père de deux enfants, qui n'a jamais été condamné en relation avec le football ou la violence, était devenu au fil des ans le tout premier hooligan des Wolves, avant d'être frappé d'une interdiction de stade.

Devant la cour de Solihill, la police a présenté hier divers clichés montrant Abbotts s'exciter et jetter un objet, à l'occasion de la venue de Birmingham City, le 22 avril dernier.

Le Sergent Chris Austin, de la West Midlands Police football disorder reduction team, a décrit le groupe comme "intimidant et fauteur de trouble".

Il ajoute: "De nombreux projectiles ont été jettés par le groupe auquel appartenait M. Abbotts. Sa présence ajoutait au climat d'extrême tension auquel les policiers devaient déjà faire face".

Il mis également en avant la présence de Gilroy Shaw, fameux hooligan des Wolves, sur ces mêmes clichés.

Abbotts, originaire de Darlaston, est photographié dans l'ouvrage de Gilroy Shaw -Running With A Pack Of Wolves, où celui-ci décrit une violente bagarre contre d'autres hooligans de Liverpool.

Selon le Sergent Austin: "Tout comme Mr Shaw, Abbotts est intrinsèquement lié aux hooligans de Wolverhampton. En l'éloignant d'eux, c'est un élément fort de l'organisation de ce groupe que vous éloignez, voir même le leader de ce groupe."

Abbots avait été arrêté auparavant, lors de violences impliquant les Wolves à Londres, dans le Leicester Square, en 2004, sans être inculpé.

En mai dernier, il s'en était pris à un officier de police et l'avait copieusement insulté.

Abbotts, qui conteste les charges retenues par la police contre lui, a fourni une note où il s'excuse pour ce qu'il a pu faire. En décidant d'une interdiction de stade de 3 ans, le juge Nigel Cadbury a déclaré: "Je suis satisfait que Carl Abbotts n'ai causé ou contribué à aucun trouble."

Abbotts, who contested the police’s claims against him, produced a sick note excusing him from attending the hearing. Granting the three-year banning order district judge Nigel Cadbury said: “I’m satisfied that Carl Abbotts did cause or contribute to disorder.”

traduction: UFW (c)

CFR Cluj - "U" Cluj - 01/12/2007

Source : Forum

Quelques troubles seront à signaler en ville et au stade en marge de ce derby.
Le bus des joueurs de U Cluj sera notamment attaqué par des supporters locaux à l'aide de pierres

VIDEOS : http://www.protv.ro/filme/centrul-clujului-zguduit-de-violentele-suporterilor-huligani.html?id_file=37491#37491

https://www.youtube.com/watch?v=nJLzJXJTWSQ

Unirea Urziceni - Steaua Bucharest - Coupe - 06/12/2007

Source : Mail

Les ultras du Steaua exposeront un message contre la ligue roumaine (LPF), nécessitant ainsi l'intervention des forces de l'ordre.
C'est la seconde fois en une semaine que les ultras du Steaua se font interdire de message.

«Une telle réaction est unique en France» - 07/12/2007

Source : 20Minutes.fr

Trente-six ultras lillois ont été placés sous surveillance après une bagarre à Nancy. Le lieutenant Nicolas Thieullet est coordinateur départemental de la lutte contre le hooliganisme et les violences dans les clubs amateurs. Interview.

Huit supporters du Losc viennent d'être interdits de stade pour trois mois après le match Nancy-Lille (14e journée de L1), qui s'est tenu le 24 novembre. Qui sont-ils?

Ils ont été impliqués dans un fight avec des supporters «ultras» de Nancy. Ce type de combat entre supporters se développe en France, notamment à Nancy, dont les résultats sont bons cette année (2e de Ligue 1). Trente-six ultras de Lille ont répondu présent, sur un parking de McDonald's...

Quelles en ont été les conséquences?

Il n'y a eu heureusement qu'un blessé léger côté lillois et la police a interrompu la bataille. J'ai les noms des trente-six ultras du Losc, huit sont donc interdits et je convoquerai les vingt-huit autres. A part au PSG, une réaction d'une telle ampleur est inédite en France.

Y aura-t-il des suites judiciaires?

Pas pour l'instant, car dans ces bagarres, les ultras ne déposent jamais de plainte, c'est une règle entre eux. En revanche, pour la première fois en France nous allons utiliser une loi qui nous permet de prévenir ce type de regroupement.

C'est-à-dire?

Depuis juillet 2006, le code du Sport permet au ministère de l'Intérieur d'interdire tout regroupement de fait. Ces ultras ne sont membres d'aucun club de supporters, mais si le ministère accède à notre demande, ils n'auront plus le droit de se regrouper. Sous peine d'un an de prison et 15.000 euros d'amende. Le stadium de Lille doit rester l'enceinte la plus sûre de L1.

Rien ne va plus au Nîmes Olympique - 07/12/2007

Source : RMC.fr

On a coutume de dire que Nîmes Olympique est un petit Marseille. Mais ces derniers jours, l'élève est en train de dépasser le maître.

Dernier épisode en date mercredi soir : une trentaine de supporters ont envahi le siège du Nîmes Olympique, pour menacer Philippe Goursat qu’ils considèrent comme l’un des responsables du naufrage du club. Le directeur sportif est clair, son "aventure à Nîmes Olympique est terminée" : « On a tous notre environnement familial, et je n’ai pas envie de faire vivre ça à mes proches. »

RSC Anderlecht - Tottenham Hotspurs - 06/12/2007

Source: mail + teamtalk.com

Du côté des locaux, mob d'environ 150-170 lads, avec des invités du FC Brussels, du KV Mechelen et de l'Ajax.
Du côté des Spurs, présence de Groningen et Beerschot.
RAS avant le match



https://www.youtube.com/watch?v=yjl8P_-kjJ4

https://www.youtube.com/watch?v=LJqxJFoOcBI

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Source : camer-sport.be

Didier Zokora a reçu un projectile sur la tête

L’ivoirien s’est écroulé sur la pelouse à quelques minutes du terme de la rencontre Anderlecht Vs Tottenham. Il a reçu des soins sur le terrain. Le club anglais n’a initié aucune plainte à la suite de l’incident survenu au stade Constant Vanden Stock jeudi lors de la rencontre de l’UEFA Cup. La rédaction de camer-sport.be n’a pas pu s’entretenir avec l’infortuné mais aux dernières nouvelles, le milieu de terrain des éléphants de côte d’ivoire va bien.

Un briquet venu des travées du stade Vanden Stock a heurté le crâne de l’international ivoirien. Le projectile a été lancé par les supporters d’Anderlecht. La Fifa devrait enquêter sur les faits.

Anderlecht devra attendre le 19 décembre prochain et la rencontre contre Getafé en Espagne pour être fixé sur son sort en UEFA Cup.

PSG: Communiqué du club - 07/12/2007

Source : PSG.fr

Le PSG condamne formellement les menaces très graves dont Jérôme Rothen a été l’objet dans la nuit de jeudi à vendredi à son domicile ainsi que les exactions commises sur son véhicule. Il est inadmissible que de tels actes puissent se produire.

Nous sommes certains que les véritables supporters du club, certes mécontents des résultats actuels et dont nous comprenons la déception et la tristesse, condamnent également ces actes odieux qui nuisent une fois de plus à leur image et à celle du PSG.

La direction du PSG

La police s'offre un tour de chauffe avant l'Euro 2008 - 06/12/2007

Source : Le Matin

Les forces de l'ordre ont-elles testé leurs méthodes anti-hooligans sur 250 manifestants?

Malgré les démentis officiels, de nombreux indices y font penser. Samedi 1er décembre, des centaines d'agents arrêtaient 245 personnes lors d'une manifestation interdite. Elles furent emmenées dans un abri PC aménagé en prison.

Les manifestants et l'hebdomadaire alémanique «Die Wochenzeitung» ne croient pas à une opération de routine. Les énormes moyens engagés et le comportement de la police font penser à un exercice grandeur nature avant l'Euro.

Selon des témoins, des manifestants ont été fouillés à plusieurs reprises. Cafouillage dans l'organisation, ou bien s'agissait-il de former chaque agent à la palpation?

Autre indice: le corps de police intercantonal qui est intervenu à Lucerne est aussi celui qui épaulera les Bernois durant l'Euro.

Fait étrange, Beat Hensler, le président des commandants des polices cantonales, supervisait une partie des opérations. Or, il y a une semaine, ce superflic avait accompagné des agents suisses partis se former en Allemagne à l'arrestation des hooligans.

Durant la rafle de Lucerne et les longs interrogatoires qui ont suivi, la police a étroitement collaboré avec la protection civile, comme elle prévoit de le faire l'été prochain.

Le lendemain des interpellations de masse, la ville accueillait le tirage de l'Euro 2008. «Les yeux du monde entier étaient rivés sur Lucerne. Nous ne voulions prendre aucun risque», se défend Ursula Stämmer-Horst, la directrice de la police lucernoise.

AJA-PSG sous étroite surveillance - 07/12/2007

Source : L'Equipe

A un peu de plus de 48 heures du court déplacement du Paris-SG à Auxerre (dimanche à 20h55), les pouvoirs publics affinent leur dispositif de sécurité pour contenir d'éventuels débordements des supporters parisiens. Ceux-ci, passablement irrités par les résultats catastrophiques de leur équipe qui pointe à la dix-huitième place du classement, font l'objet d'une attention toute particulière de la part des autorités. Officiellement, environ 450 fans du PSG sont annoncés dans l'Yonne. « Mais ils seront sans doute plus nombreux », précise le commissaire Michel Lepoix, le ''Monsieur sécurité'' du football français (photo L'Equipe). Lequel a eu vent ces derniers jours de rumeurs plus ou moins persistantes quant à des actions menées par des suiveurs du club de la capitale, et cela quel que soit le résultat final.

« On parle bien sûr de fumigènes et de banderoles hostiles aux joueurs et aux dirigeants, mais également d'envahissement du terrain », explique Michel Lepoix, qui sera d'ailleurs présent dimanche soir au stade Abbé-Deschamps. Mais c'est surtout le bus des joueurs parisiens qui pourrait être la cible de la frange la plus dure des supporters parisiens. « L'arrivée et le départ du véhicule au stade sera un moment sensible », poursuit le responsable de la lutte contre le hooliganisme. Un véhicule qui devrait logiquement bénéficier d'une escorte renforcée. « Il y a sans doute une part d'intox dans ce que peuvent dire des supporters. Mais nous prenons toutes les rumeurs au sérieux... ».

La préfecture de l'Yonne également, puisque celle-ci a prévu un dispositif de sécurité renforcé pour ce match classé « à risques ». Deux unités de gendarmes mobiles (130 hommes environ), des effectifs de la police nationale en tenue et en civil et des maîtres-chiens seront mobilisés pour sécuriser le centre-ville d'Auxerre et les abords du stade. « Des renforts sont prévus pour intervenir si cela s'avère nécessaire », assure Michel Lepoix.

4 dirigeants de l'Etoile Rouge de Belgrade arrêtés - 07/12/2007

Source : Reuters

Quatre dirigeants de l'Etoile Rouge de Belgrade ont été arrêtés vendredi dans le cadre de l'enquête sur les violences dans lesquelles un policier a été grièvement blessé lors d'un match de championnat.

Les quatre personnes en cause sont le secrétaire général de l'Etoile Rouge, Zoran Damlanovic, le manager du stade Miodrag Corovic, le responsable de la sécurité Novica Mijuskovic et le délégué du match, Rade Popovic.

Tous ont été inculpés pour avoir provoqué "un état de danger général", a déclaré un responsable de la police.

Les incidents se sont produits dimanche dernier lors d'un match contre Hadjuk Kula.

Des supporters ont roué de coups un policier et arraché des sièges du stade. Une des personnes arrêtées en flagrant délit a été inculpée de tentative de meurtre.

L'enquête a été depuis élargie aux activités financières du club, dont les transferts de joueurs.

Le football serbe vit une période d'agitation et de violence depuis une quinzaine d'années.

Plusieurs personnes sont mortes dans des affrontements entre spectateurs. Des incidents lors d'un match de qualification à la Coupe du monde 2006 ont valu à l'équipe nationale de jouer son premier match de qualification à l'Euro 2008 à huis clos.

Des affrontements entre supporters ont également entraîné en août dernier l'exclusion du Partizan Belgrade de la Coupe de l'UEFA.

Protection policière pour Rothen avant Auxerre-Paris SG - 08/12/2007

Source : AFP

Le milieu de terrain du Paris SG Jérôme Rothen, en conflit avec des supporters du club qui l'ont menacé à son domicile, sera l'objet d'une protection policière pour le déplacement de son équipe à Auxerre, dimanche pour la 17e journée de L1, a appris samedi l'AFP auprès de la police.

Le Commissaire divisionnaire et coordinateur national pour le football, Michel Lepoix, a annoncé un "dispositif renforcé" pour le déplacement du PSG à Auxerre (coup d'envoi à 20h55) "et des dispositions plus importantes concernant la protection du bus de l'équipe parisienne et des joueurs, notamment pour Jérôme Rothen".

"Nous prenons cette affaire au sérieux, a poursuivi le +M. Football+ de la police au sujet des menaces contre Jérôme Rothen. Nous savons bien que certains peuvent pratiquer un peu +d'intox+, comme on dit, mais nous les prenons quand même au premier degré, par prudence".

Rothen, pris pour cible ces derniers temps par certains supporteurs parisiens, a fait l'objet de menaces "très graves" dans la nuit de jeudi à vendredi à son domicile, et son véhicule a été endommagé, selon le club parisien qui a condamné ces actes "inadmissibles".

Lundi, Rothen, après avoir été pris à partie verbalement lors de l'entraînement par des supporteurs, s'était excusé auprès de certains d'entre eux pour avoir froissé puis jeté par terre un tract avant le match contre Caen au Parc des Princes.

Pour le match, la police prévoit un "dispositif renforcé avec environ 300 policiers et un dispositif consolidé et renforcé pour les stadiers" du club, a poursuivi le commissaire Lepoix.

EURO 2008: les cantons demandent le renfort de policiers étrangers - 07/12/2007

Source : Romandie News (ATS)

Les cantons attendent le soutien de 500 à 1000 policiers français et allemands durant l'EURO 2008. Réunie à Berne, la Conférence des directeurs cantonaux de justice et police (CDDGP) en a fait la demande au Conseil fédéral.

Si le gouvernement donne son aval à la requête des cantons, les arrangements précis seront arrêtés ces prochaines semaines, d'entente entre la Confédération, les cantons et les villes hôtes. De premières démarches ont déjà eu lieu. Les CRS français devraient renforcer Genève, comme d'autres corps de police romands. Les policiers allemands seront à Bâle, éventuellement à Zurich.

Les accords existant avec l'Allemagne et la France permettent d'assurer de tels services de soutien, a indiqué vendredi la CDDGP. Le Conseil fédéral a d'ailleurs proposé au Parlement de donner son aval à la révision de l'accord passé en 1998 avec Paris.

Le dispositif de sécurité comprend aussi des officiers de liaison pour toutes les équipes et des agents spécialistes du hooliganisme envoyés sur le terrain. Actuellement, 276 hooligans sont enregistrés dans la banque de données de l'Office fédéral de police (fedpol), a précisé Roger Schneeberger, secrétaire général de la CCDJP.

Cela signifie qu'ils sont frappés d'une interdiction de pénétrer dans les stades. "Nous essayons d'empêcher l'entrée en Suisse des hooligans de l'étranger", a ajouté M. Schneeberger.

Les matches de groupes de l'EURO 2008 qui se joueront en Suisse ne sont par ailleurs pas jugés "à risque" par les directeurs cantonaux de justice et police qui affichent leur confiance. "Les scénarios catastrophes ont été relégués en arrière-plan", a déclaré vendredi devant les médias le conseiller d'Etat zurichois Markus Notter, président de la CCDJP. "Nous avons eu de la chance au tirage au sort des groupes, sur le plan de la sécurité aussi", a-t-il poursuivi.

L'Autriche se prépare à des débordements pendant son Euro - 07/12/2007

Source : Le Monde

L'Autriche, qui sera l'hôte, avec la Suisse, du championnat d'Europe de football du 7 au 29 juin 2008, s'inquiète déjà sur la capacité du pays à assurer la sécurité pendant la compétition.

Le tirage au sort, réalisé dimanche 2 décembre, a déclenché l'alarme rouge pour la ville de Klagenfurt. Croatie-Pologne, Allemagne-Croatie, Allemagne-Pologne, ces trois matches jugés à hauts risques par le ministère de l'intérieur autrichien auront lieu dans le petit stade de la capitale de la Carinthie, située au sud du pays, qui compte seulement 32 000 places.

Après les résultats du tirage, le ministère de l'intérieur a relevé dans un euphémisme que, dans leur euphorie, les supporteurs croates sont souvent "portés sur la pyrotechnie" et que "des débordements ne sont pas à exclure" lorsque s'affronteront les équipes allemande et polonaise. Lors du Mondial 2006, le match Allemagne-Pologne avait été précédé de violents affrontements.

Pendant l'Euro, 2 millions de visiteurs sont attendus dans les quatre villes hôtes autrichiennes : Vienne, Salzbourg, Innsbruck et Klagenfurt. Le gouvernement a annoncé une forte mobilisation des forces de sécurité : 27 000 policiers seront mobilisés dans tout le pays, appuyés par 2 200 CRS et 400 hommes des forces antiterroristes ; 800 policiers allemands vétérans de la Coupe du monde 2006 seront également appelés en renfort. Pour garantir la sécurité dans les stades, l'Union européenne de football (UEFA) a fait appel aux cinq plus grosses entreprises de sécurité : elles aligneront 3 800 hommes.

Les hooligans répertoriés auront interdiction de quitter leur pays. S'ils essaient toutefois de pénétrer sur le territoire autrichien, ils risquent d'être refoulés car le contrôle aux frontières, aboli à l'intérieur de l'espace Schengen, sera rétabli la veille et le lendemain des matches cruciaux.

POUSSÉE SÉCURITAIRE

Les hooligans autrichiens ne goûteront pas la prison préventive comme l'aurait souhaité le ministre de l'intérieur mais seront obligés de comparaître au poste pour être tenus éloignés des stades durant les matches à risques. Comme en Allemagne en 2006, une procédure accélérée permettra aux magistrats autrichiens de juger sur-le-champ les personnes appréhendées. Illustration de la poussée sécuritaire, le Parlement sera préservé des accès d'humeur des supporteurs par une haute palissade !

En dépit de cet imposant arsenal, la question de la sécurité préoccupe l'UEFA, qui constate une explosion du marché noir sur Internet. Des billets de la finale se vendraient déjà jusqu'à 5 000 euros.

Pour Gunter Pilz, spécialiste du hooliganisme, l'accueil qui sera réservé aux fans et l'atmosphère de l'Euro seront déterminants. S'ils aiment à en découdre, souligne le sociologue allemand, la plupart des supporteurs délinquants ne sont que des hooligans occasionnels. Bien accueillis, ils auront moins de propension à libérer leurs frustrations par la violence. D'où l'importance de ne pas les "criminaliser" et de leur offrir le spectacle des matches grâce à des écrans géants.

Les milieux économiques n'ont pas les mêmes appréhensions. Le maire de Klagenfurt estime avoir gagné le gros lot en tirant l'équipe allemande, qui doit drainer le plus grand nombre de supporteurs. Quant aux Croates et aux Polonais, ils représentent un segment touristique en plein boom !

Rot Weiss Essen - Fortuna Düsseldorf - 08/12/2007

Source : Fangeist.de

Le match entre Essen et Düsseldorf a été interrompu 10 minutes par l'arbitre, à la suite de jets de projectiles et d'artifice (fumigènes, fusées etc) sur la pelouse, envoyés par les fans de Fortuna. La police est intervenue dans les tribunes, plusieurs d'entres eux ont été blessés par les supporters.

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Source : Derwesten.de

Des bagarres ont éclaté entre supporters des deux camps avant et après la rencontre. La police a interpellé 6 supporters de Düsseldorf avant le match et 5 autres supporters des deux clubs après.
D'autres supporters, ivres, ont été refoulés à l'entrée du stade. Quatre autres ont été arrêtés car ils étaient en possession d'armes.
Durant la rencontre, à la 75ème minute, la police a chargé dans le bloc réservé aux fans de Fortuna, à l'aide de matraques et de gaz au poivre. 29 supporters ont été interpellés. Les supporters ont lancé des fusées, des pierres mais aussi... des oeufs (!) Sur la pelouse. Un début d'incendie s'est produit également, provoquant l'intervention des pompiers.
Les supporters de Düsseldorf se sont déjà remarqués de la sorte cette saison, en déplacement à Oberhausen (4,000 € d'amendes) et à domicile contre l'Union Berlin.
Le club de Fortuna risque une lourde amende pour ces nouveaux incidents.

PSG : Retour sur un drame - 06/12/2007

Source : Freesport.fr

Ils se sont croisés sur la place de la porte de Saint-Cloud à la sortie d'un match. Julien est mort. Yaniv et Mounir ont survécu et Antoine est un héros controversé. Un an après, que sont-t-ils devenus ? Enquête.

Antoine Granomort, 33 ans, policier

"Si j'étais mort sur la place de la Porte de Saint-Cloud, je serais devenu un héros national, dit Antoine Granomort. Aujourd'hui, je suis un moins que rien." Révoqué de la police nationale en octobre, Granomort vit aujourd'hui avec 900 euros de chômage. "En attendant de trouver un boulot dans la sécurité, je fais quelques extras dans des hôtels", explique-t-il. Julien est mort, Mounir a survécu et Yaniv s'en sort plutôt bien. Quant à Antoine, il paye au prix fort un passé pour le moins chargé. Impliqué dans une affaire d'escroquerie qui remonte à 2004, consécutive à une histoire assez alambiquée de trafic de drogue, son image de policier intrépide et courageux en a pris un coup. Quant à la thèse de la légitime défense, elle est toujours d'actualité mais, après un an d'instruction, elle est insidieusement remise en doute par l'absence d'une mise en examen d'un ou de plusieurs agresseurs. "Ne vous inquiétez pas, rétorque Granomort. Si la juge Florence Dutartre n'a toujours pas auditionné Mounir et ne l'a pas encore mis en examen, c'est parce qu'elle garde le meilleur pour la fin." Par ailleurs, l'enchaînement exact des faits, dans les ultimes secondes avant le coup de feu, pose toujours question. "On m'a porté un coup à la jambe, je suis tombé, me rattrapant de justesse avec mon bras, explique l'intéressé. C'est alors que j'ai vu une forme humaine me tomber dessus. Comme je venais de perdre mes lunettes et que j'avais reçu un coup à la tempe, ma vision était brouillée. Sentant que j'allais me faire démolir, j'ai tiré." Cette version s'oppose au témoignage recueilli auprès d'un individu situé aux premières loges au moment des faits : "Le policier reculait, il a heurté le trottoir, s'est rattrapé sur ses mains puis s'est relevé, a sorti son arme, a mis en joue les personnes devant lui en balayant à 180 degrés. Puis quand quelques personnes plus déterminées ont foncé sur lui il a tiré. Un seul coup de feu. Il était debout."

Yaniv Hazout, 22 ans

En novembre 2006, Yaniv Hazout n'a que 21 ans. Il est encore un étudiant sans histoire de l'INT Management, une grande école située à Evry (Essonne). Moins de 24 heures après les faits, alors que son nom a été jeté en pâture par le procureur de la République de Paris et que la presse lui court après, il donne sa première interview à Sport. Il nous livre un récit complet et détaillé de sa soirée. Quittant le Parc des Princes avec quelques amis, Yaniv aurait été pris à parti par des supporters du PSG, se livrant semble-t-il à une "chasse anti-juifs". Pourquoi lui ? "Mon fils ne portait ni kippa ni écharpe du club Tel-Aviv, rapporte aujourd'hui Dina, sa mère. Il s'est fait repérer, simplement parce qu'il avait un look de jeune juif branché." La course-poursuite commence. Arrivant sur la place de la porte de Saint-Cloud, il rencontre pour la première fois de sa vie celui qui va devenir son sauveur, Antoine Granomort. Les auditions menées par la juge Nathalie Dutartre ont montré que d'autres policiers étaient présents sur la place de la porte de Saint-Cloud. Certains d'entre eux ont vu la scène mais n'ont pas bougé. Que serait-il arrivé au jeune Yaniv Hazout si le hasard avait voulu que Granomort ne soit pas là ? Aurait-il été battu à mort ou bien aurait-il "simplement" pris une rouste ? Un an après, ces questions vaines et sans réponse hantent toujours la famille de Julien Quemener. Quant à Yaniv, il est en stage dans une banque d'affaires de la Défense, près de Paris. Il rêve d'être trader et d'aller travailler à New York. Perturbé par les souvenirs de cette nuit du 23 novembre, il a d'abord refusé de remettre les pieds au Parc des Princes, avant d'en devenir l'invité permanent sur une initiative d'Alain Cayzac, le président du Paris Saint-Germain. Une zone d'ombre plane désormais sur sa situation exacte au moment des faits. Était-il vraiment présent derrière Antoine Granomort lors du coup de feu ? Rien n'est moins sûr.

Mounir Boujaer, 27 ans

C'est le miraculé du drame de la porte de Saint-Cloud. La balle du policier, tirée quasiment à bout portant, lui transperce un poumon. Il survit à ses blessures. Ironie de l'histoire, Mounir, qui se dit athé, porte dans sa poche, le soir du drame, un chapelet de prière. Après une semaine d'hôpital, le jeune homme effectue sa déposition dans un commissariat parisien et rentre chez lui à Evreux (Eure). Son arrêt maladie dure quatre mois, le temps d'essayer de se reconstruire et, pour sa compagne, de donner naissance à un deuxième garçon. Il reprend ensuite son métier de chauffeur-routier international mais finit par être licencié en septembre dernier. Avant de retrouver un emploi de livreur quelques semaines plus tard. À ce jour, Mounir Boujaer n'a toujours pas été auditionné par les juges chargés de l'instruction. Présent il y a deux semaines lors de la marche silencieuse en hommage à Julien Quemener, il a rencontré pour la première fois les parents de Julien. "Si j'avais su que le policier avait une arme, jamais je ne me serais approché de lui, leur a-t-il alors confié. Il a dégainé au dernier moment. Peut-être que Julien ne serait pas mort si je ne n'avais pas été là. Ce qui m'a poussé vers Granomort ? La curiosité humaine." Cette version des faits, une de plus disent ses détracteurs, s'oppose encore à celle d'Antoine Granomort et de Yaniv Hazout. Selon eux, le policier a sorti son arme dès le début de son intervention, quelques minutes avant son mortel dénouement. Et non pas au dernier moment.

Julien Quemener, mort le 23/11/2006

Il avait 25 ans, aimait le football et la tribune Boulogne. "Ses films préférés étaient Hooligans, American History X et Fight Club", ajoute l'une de ses amies. Suffisant pour en faire un hooligan ? Après être resté quinze jours à l'Institut médico-légal de Paris, son corps a été inhumé sous une pluie battante dans un cimetière arboré de l'Essonne. Aujourd'hui, ses parents, Olivier et Françoise, n'en finissent plus de se poser la question. Où était Julien au moment du tir ? En seconde ligne, juste derrière Mounir, prêt à en découdre ? Ou quelques mètres plus loin, en situation d'observateur ? L'analyse balistique n'a pas permis d'élucider ce dernier point. Il faudra vraisemblablement attendre la reconstitution pour y voir plus clair. Initialement prévue fin novembre, autour de la date anniversaire, elle pourrait avoir lieu courant janvier.

Algérie: RCK - USMH - 07/12/2007

Source : Le Buteur

Dans les dernières minutes, la tension monte d’un cran, les Harrachis contestent une décision de l’arbitre. Déchaînés, les supporters bombardent de toutes sortes de projectiles les agents de l’ordre. S’en suivra une bataille rangée entre les deux parties. C’est irréparable ! La partie est arrêtée pendant un quart d’heure, puis reprend, mais pas pour longtemps, puisque deux minutes plus tard l’arbitre met fin aux débats.

Berguiga menacé puis agressé

L’attaquant koubéen Hamid Berguiga n’a pas pris part à la rencontre. Sitôt arrivé au stade Lavigerie avec la délégation koubéenne, il a été pris à partie par des supporters harrachis. Arrivé au tunnel menant aux vestiaires, l’ancien goléador kabyle a été menacé puis agressé par un des proches de l’USMH. Se sentant en danger, il a quitté le stade escorté par des agents de l’ordre.



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Actes de vandalisme

Les incidents ayant émaillé la rencontre USMH-RCK de vendredi dernier, ont provoqué d’importants dégâts matériels à l’intérieur du stade. Des actes de vandalismes ont été signalés par les responsables du stade.

La cabine de presse saccagée
La cabine réservée à la presse, située en haut de la tribune officielle, a été complètement saccagée. Les vitres ont volé en éclats. A l’intérieur, il n’y avait plus de chaises ni de tables, tout a été endommagé.

La clôture endommagée
La clôture qui sépare le terrain des tribunes, formée d’un barreaudage métallique a, elle aussi, subi d’importants dégâts.

Huit supporters blessés
Plusieurs supporters ont été blessés lors des affrontements avec les agents du service d’ordre. L’un des blessés se trouve encore au CHU Zemirli d’El Harrach. Un triste bilan pour une rencontre qui devait être une simple partie de football et que des individus ont transformée en une véritable bataille rangée.

Les incidents non détaillés sur la feuille du match
Même s’il n’a pas omis de signaler les incidents qui se sont déroulés, l’arbitre n’a, en revanche, pas détaillé sur la feuille de match concernant les incidents et les fauteurs de troubles.

Auxerre-PSG : plus de 250 policiers mobilisés - 09/12/2007

Source : LCI.fr

Interview -La sécurité sera fortement renforcée ce soir à Auxerre. La police craint des actions violentes des supporters du PSG furieux des résultats de leur club.

Michel Lepoix, le Monsieur sécurité du football, revient également pour LCI.fr sur le phénomène des "fights" qui semble prendre de l'ampleur en France.

LCI.fr : Dimanche soir, le PSG, qui est désormais en position de reléguable, se déplace au stade de l'abbé Deschamps pour affronter Auxerre. Craignez-vous des débordements de la part des supporters du club parisien ?
MICHEL LEPOIX, commissaire divisionnaire, coordinateur national pour la sécurité dans les stades au ministère de l'intérieur : Les supporters du PSG sont très mécontents des résultats de leur club. La logique veut que plus ils sont mécontents, plus ils le manifestent négativement. D'après les informations recueillies, notamment via les renseignements généraux et sur les forums Internet, certains de ces supporters envisagent de mener des actions de violence, notamment contre le bus des joueurs. Il serait aussi question de l'allumage dans le stade d'un plus grand nombre de fumigènes qu'à l'accoutumée, mais aussi de heurts entre groupes de supporters. Par ailleurs,

LCI.fr : Quel dispositif de sécurité avez-vous prévu ?
M.L : lors d'un match classique, dans une ville comme Auxerre, on déploie une centaine de fonctionnaires de police. Là, il y aura 250 policiers. Et nous aurons les capacités d'en déployer encore plus en cas de débordements sévères. De son côté, le PSG prévoit de renforcer considérablement son propre staff de sécurité. Le bus de l'équipe sera notamment escorté de bout en bout. Les contrôles et les palpations vont être renforcés à l'entrée du stade.

LCI.fr : Qui paie la facture dans ces cas là ?
M. L. : Pour tout ce qui concerne l'intérieur du stade et ses abords immédiats, c'est le club qui prend en charge. Le coût de ce dispositif n'est évalué qu'après le match, en fonction de la façon dont évolue la situation. En revanche, l'Etat prend en charge tout ce qui se passe sur la voie publique. C'est le cas, actuellement, pour le positionnement de plusieurs cars de CRS devant le camp des Loges.

LCI.fr : Que pouvez-vous nous dire du phénomène des "fights" qui semble se développer en France ?
M.L. : Il s'agit de rendez-vous pris entre des groupes de supporters pour se battre. Cela existe depuis très longtemps dans le football européen. Le phénomène se manifeste de manière plus structurée au Royaume-Uni, en Italie et dans les anciens pays de l'Est. En France, on a eu quelques petites histoires par-ci par là ces dernières années. Mais on a constaté une montée en puissance des fights lors de la saison dernière, avec une quinzaine de combats recensés. Depuis le début de cette saison (ndlr ; qui a débuté en août), lors de la ligue 1, il y a une nette recrudescence avec des rencontres presque toutes les semaines.

LCI.fr : Quelles sont les règles qui régissent ces combats ?
M.L. : Les groupes qui s'affrontent doivent être à nombre égal, à partir de 20. Si un groupe n'atteint pas ce nombre, il peut faire appel à d'autres groupes de supporters comme alliés. Normalement, ces combats se font à mains nues. Mais depuis quelques temps, en France, on observe une dérive très nette vers les fights 'à l'italienne' avec l'apparition d'armes blanches. Ce fut le cas le 25 novembre, sur une plage d'Antibes à l’issue du match Nice-PSG. Il y a eu plusieurs blessés. Il faut faire très attention à cette escalade qui risque d'entraîner des dérapages dramatiques.

LCI.fr : commente lutter contre ces fights ?
M.L. : c'est très compliqué car le principe même des fights est de se battre loin des stades. Pour compliquer la donne, ces rencontres ont généralement lieu un autre jour que celui du match. Les procédés sont très volatiles ce qui rend particulièrement difficile notre possibilité d'intervention.

LCI.fr : Craignez-vous des "fights" pour ce week-end ?
M.L. : Non, la rencontre s'inscrit dans un contexte parisien. Il n'y a pas d'animosité entre les deux clubs. Les seuls problèmes que nous pourrions rencontrer, c'est avec le PSG.

Auxerre - PSG - 09/12/2007

Source : L'Equipe.fr

Affrontements à l'Abbé-Deschamps

Des affrontements entre forces de l'ordre et supporters parisiens ont eu lieu sur un parking tout proche du stade de l'Abbé-Deschamps, à Auxerre, à moins de deux heures du match entre l'AJA et le PSG, programmé dimanche à 20h55. Une centaine de supporters aux couleurs du Paris-SG s'étaient rassemblés pour ''accueillir'' le bus des joueurs de la capitale. Ils ont tenté de passer en force face à un barrage de CRS, qui les maintenait éloignés de la zone sensible. Des fumigènes ont été tirés avant l'utilisation de gaz lacrymogènes.

Selon des informations recueillies sur place, il s'agirait d'individus dépourvus de billets, que la police devra encore contenir pendant la durée du match. Un policier a d'ailleurs été blessé par un jet de projectile et trois supporters parisiens ont été interpellés, deux pour ivresse, un pour avoir porté des coups sur un chien policier. Des véhicules ont été détériorés aux abords du stade mais le bus des Parisiens, protégé par la police, a pu arriver sans emcombre devant la tribune, vers 19h45. Des policiers ont encore dû faire barrage entre les joueurs parisiens et certains de leurs supporters au moment où ceux-ci lançaient quelques insultes.




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Source : AFP

Auxerre-Paris SG: la police disperse près de 200 supporteurs parisiens

La police a dispersé à l'aide de gaz lacrymogènes près de 200 supporteurs parisiens qui ont lancé fumigènes et projectiles, dimanche sur un parking du stade Abbé-Deschamps, avant le match Auxerre-Paris SG comptant pour la 17e journée de Ligue 1 de football, a-t-on appris de source policière.

"Tout est rentré dans l'ordre à présent", a poursuivi la source policière.

Les incidents ont débuté peu après 19H15 quand une trentaine de supporteurs du PSG ont commencé à lancer des fumigènes avant de se heurter aux forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Des bouteilles, des feux de bengale et des pierres ont été également jetés dans la direction des policiers", a-t-on ajouté de source policière en précisant que trois interpellations avaient eu lieu pour "trouble à l'ordre public".

Un policier a été légèrement blessé à une oreille, selon une source policière sur place.

Le match AJA-PSG, qui débute à 20H55, se joue sous une surveillance policière renforcée avec le déploiement dans la journée de 250 à 300 fonctionnaires des forces de l'ordre autour du stade Abbé Deschamps.

La police a notamment placé le joueur de la capitale Jérôme Rothen, cible de certains supporteurs parisiens, sous surveillance policière.




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Source : lyonne-republicaine.fr/

Un supporter parisien mordu par un chien policier

A la suite des morsures au bras, le supporter parisien s'est vu prescrire sept jours d'incapacité totale de travail.

SIX morsures au bras gauche, sept jours d'incapacité totale de travail… Un lycéen de Créteil (Val-de-Marne) se rappellera longtemps de son premier déplacement en province pour supporter le Paris S-G, dimanche, à Auxerre. Son père, Gilles Ehrer, a dû venir le récupérer vers 23h30, au commissariat de police d'Auxerre. Il raconte : « Mon fils était parti avec quatre copains, en voiture, pour voir le match Auxerre-Paris S-G. Ils sont arrivés en début d'après-midi et se sont garés sur un parking non loi du stade ». Il assure que son fils, élève de terminale, n'est pas un hooligan. « C'est un passionné de foot, il ne fait pas partie des excités qui ont semé la pagaille ». Aucune charge n'aurait effectivement été retenue contre lui.

Démuselé, tenu en laisse

Gilles Ehrer explique que son fils de 19 ans se serait retrouvé pris au carrefour de l'avenue Yver, route de Vaux, avant le début du match, alors que hooligans franciliens et forces de l'ordre s'affrontaient.

« Un CRS a lâché son chien et il a mordu mon fils », relate cet homme, qui rénove actuellement une maison à Pont-sur-Yonne. « Je ne comprends pas pourquoi il a démuselé son chien et l'a lâché sur des gamins qui n'avaient rien fait ».
Renseignement pris, les maîtres-chiens peuvent démuseler leur animal si l'ordre leur en a été donné par le directeur départemental de la sécurité publique, après une série de sommations. Mais en aucun cas ils ne doivent lâcher leur chien. « Mon fils a entendu les sommations », précise M. Ehrer. « Il était face à des CRS qui leur ont demandé de reculer. Il m'a dit qu'ils avaient reculé, les mains en l'air, et que c'est à ce moment-là qu'un policier est arrivé avec le chien, sur le côté gauche ». « Le chien était tenu en laisse et il restait debout sur ses deux pattes », poursuit-il. « Cinq fois il a dit au chien de lâcher.
La cinquième fois, il a dû tirer de toutes ses forces pour lui faire lâcher prise ».

Vers un dépôt de plainte

D'après M. Ehrer, son fils a été transporté dans un fourgon policier aux urgences de l'hôpital d'Auxerre. Une fois soigné, l'étudiant a été raccompagné à l'hôtel de police, où il a attendu que son père vienne le chercher. « Les policiers du commissariat ont été vraiment charmants avec lui », témoigne Gilles Ehrer.
Son fils, qui a raté le match, a également tiré une croix sur ses cours, hier. « Ma femme a dû le ramener aux urgences de Créteil car son bras a pas mal bleui », déplore son père. Ce dernier, qui ne veut pas croire à un éventuel comportement agressif de son fils, a annoncé son intention de déposer plainte.
L'un des copains de son rejeton va en tout cas passer devant le tribunal correctionnel d'Auxerre, le 10 avril prochain, car il est prévenu d'avoir mis des coups de pied… à un chien policier. « Je ne comprends rien du tout. Je ne sais pas ce qui s'est passé », se demande toujours Gilles Ehrer.
Trois cents policiers avaient été mobilisés, dimanche soir. Parmi eux, des hommes issus de deux unités canines de Troyes et de Seine-et-Marne.

VIDEO

https://www.dailymotion.com/alex_kob/video/6248352

Vidéo :
http://www.leparisien.fr/home/sports/psg/articles.htm?articleid=291408332

VFL Bochum - Karlsruher SC - 0/12/2007

Source : TSR

un policier blessé en marge du match Bochum-Karlsruhe

Un policier a été gravement blessé par des supporteurs du club de Karlsruhe en marge du match de la 16e journée du Championnat d'Allemagne opposant Bochum à Karlsruhe samedi, a annoncé dimanche la police de Bochum (ouest de l'Allemagne).

Au total, trois policiers ont été blessés lors de l'intervention. Celle-ci avait été été demandée par le service d'ordre du stade de Bochum, débordé par des supporteurs de Karlsruhe au comportement agressif.

Le policier le plus gravement atteint a été hospitalisé et souffre d'une fracture d'une vertèbre dorsale.

Selon le communiqué de la police, les deux autres fonctionnaires ont reçu des coups sur la tête et le corps. Deux hooligans ont été interpellés et seront présentés devant la justice.

Osasuna Pamplona - Valencia CF - 08/12/2007

Source : Diario de Navarra

53 Ultras Yomus de Valencia, venus en car, ont été expulsés de Pampelune, par la police, alors qu'ils étaient détenteur de battes de base-ball, de barres de fer et casques de moto, de rasoirs affûtés, de feux de bengales, de chaînes de vélo, de pétards, mais aussi de drapeaux nazis. Des CD de oï musique nazi-skins ont également été trouvés. Arrivés à Pampelune, les ultras ont commencé à lancer des pierres sur des voitures et exhibés des couteaux. La police est intervenue sur le parking où se trouvait le car affrété par les ultras. Ils ont tous été identifiés avant d'être renvoyés à Valencia. Ils risquent une amende de 3,001 € et 5 mois d'interdiction de stade, comme le stipule la loi anti-hooligans en vigueur.