Saison 07/08 - Novembre

Nice - PSG (suite) - 28/11/2007

Source : Presse (merci à l'expéditeur !)

Football : Vers une police des stades - 30/11/2007

Source : Fenêtre sur l'Europe

L'Union européenne devrait mettre en place prochainement un embryon de police européenne du sport composé d'éléments formés et entraînés à la lutte contre la violence dans les stades de football.

Le Français Michel Platini, président de l'UEFA, à l’origine de l’idée, a déclaré : "Je crois que c'est une grande marche en avant dans l'intérêt de notre sport, dans l'intérêt de nos enfants", ajoutant : "On pourrait utiliser cet argent (le financement de la sécurité pour le championnat d'Europe des Nations coutant 35 millions d'euros) pour des terrains de foot, pour des ballons".

Le ministre portugais de l'Intérieur, Rui Pereira, dont le pays assure actuellement la présidence de l’Union Européenne, a affirmé, quant à lui, que le Conseil européen du 14 décembre adopterait des conclusions en ce sens.

Celles-ci porteront sur une meilleure coordination des polices pour l'échange d'informations sur les supporters violents ou racistes, l'interdiction de voyage au niveau européen pour ces individus et la création d'équipes conjointes de policiers chargées d'opérer lors de ces événements internationaux.

Le commissaire européen chargé du dossier, Franco Frattini, a également annoncé qu'il proposerait début 2008 le financement d’un programme européen de formation de policiers et de stadiers européens qui auront la possibilité de se déplacer lors des rencontres.

Huis clos avec sursis à Metz - 29/11/2007

Source : Sport24

Réunie le 29 novembre, la Commission de Discipline a infligé au FC Metz un match à huis clos avec sursis suite aux incidents de la rencontre Metz-Strasbourg.

Incidents : Metz-Strasbourg du 06.10.07 Après l'interruption de la rencontre Metz-Strasbourg à deux reprises suite au comportement des supporters du FC Metz, la Commission avait auditionné les deux clubs le 17 octobre 2007 et décidé de mettre en instruction le dossier. Après lecture du rapport de l'instructeur et audition des deux clubs le jeudi 29 novembre, la Commission inflige au FC Metz un match à huis clos avec sursis.

Sparta Prague - Spartak Moscou - 29/11/2007

Source : Sport24

Violences à Prague

Des affrontements entre supporters ont éclaté à Prague après la rencontre Sparta Prague-Spartak Moscou.

Un supporter du Spartak Moscou a été blessé après des affrontements entre supporters suite à la rencontre de Coupe UEFA entre le Sparta Prague et le club russe.



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Source : L'Equipe

Un supporter du Spartak Moscou a été blessé à la suite d'affrontements avec des stadiers lors du match opposant le club moscovite au Sparta Prague (Gr. E), jeudi lors de la 3e journée de la Coupe de l'UEFA, a rapporté la télévision publique tchèque. La police a été contrainte d'intervenir, armée de matraques, après que des supporters du Spartak Moscou s'en sont pris à des stadiers, selon la télévision tchèque. Les violences ont éclaté peu avant la fin de la première mi-temps de la rencontre, qui s'est soldée par un match nul (0-0). Avant le coup d'envoi, la police a dû intervenir dans le centre-ville de la capitale afin de séparer des groupes rivaux de supporteurs qui s'apprêtaient à se battre, a indiqué l'agence CTK.



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Les hooligans du Spartak Moscou à Prague

Source : Radio Prague

Pour les amateurs de foot, c’est la fête, pour les forces de l’ordre et la direction du Sparta Prague, de gros soucis. En effet, ce jeudi, près d’un millier de supporters du Spartak Moscou pourrait se trouver dans la capitale tchèque pour le match de qualification de la Coupe de l’UEFA. Pourquoi doit-on craindre ces supporters ?

Le football et les supporters des équipes qui les suivent dans leurs matches à l’étranger, même très loin de leur « pelouse natale » sont deux choses inséparables. Rien de mal à cela, si certains de ces supporters n’étaient pas des casseurs qui viennent plutôt se défouler sur les stades et dans les rues que savourer les performances des joueurs.
Une grande partie des supporters du Spartak Moscou est représentée par un noyau dur qui déclare ouvertement comme faisant partie de l’extrême droite. La police tchèque se souvient encore de la dernière rencontre entre le Sparta Prague et le Spartak Moscou. C’était en 1999, et les combats de rue qui ont éclaté entre les supporters des deux équipes après le match furent parmi les plus violents et jamais vus en Tchéquie lors d’une rencontre sportive. Non loin du stade du Sparta, les pavés ont été arrachés, les pétards volaient un peu partout, les belligérants étaient armés de barres de fer.
La direction du Sparta Prague est donc bien consciente du danger et a pris des mesures adéquates avant ce nouveau match, comme l’explique son porte-parole Jakub Otava :
« Cela fait déjà quinze jours que nous sommes en contact avec le Spartak Moscou et l’UEFA. Nous disposons de certaines informations selon lesquelles le match pourrait présenter des risques. En dehors de la prévention, nous comptons sur des mesures de sécurité plus rigoureuses sur le stade, des fouilles au corps plus sévères. Nous renforçons aussi le service d’ordre et les forces de police seront plus nombreuses. »

Il faut dire que la direction du Sparta Prague a considérablement amélioré son service d’ordre sur le stade et dans ses environs, depuis 1999. Aujourd’hui, il est très difficile de faire entrer du matériel pyrotechnique dans le stade. La police a pratiquement éliminé les batailles entre supporters dans les tribunes. Par contre, elles ne sont que plus fréquentes dans les rues voisines du stade, un endroit très fréquenté et où la circulation automobile est des plus denses, aux heures où se jouent les matches internationaux, à Prague aux alentours de 18.00 heures, 18.30 pour le match Sparta Prague-Spartak Moscou. Dernière grande bataille en date à Prague : celle des hooligans après le match entre la Tchéquie et l’Allemagne, en mars dernier.

Atletico Madrid - Aberdeen - 29/11/2007

Source : Sport24

Violences à Madrid

Des violences ont éclaté à Madrid avant le match opposant l'Atletico Madrid et les Ecossais d'Aberdeen. Les deux camps se seraient lancés des projectiles. Plusieurs blessés auraient aussi été recensés par les services médicaux.



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Source : L'Equipe

Par ailleurs, onze personnes ont été légèrement blessées lors d'affrontements entre des fans d'Aberdeen (1re div. écossaise) et de l'Atletico Madrid, avant le match opposant les deux formations (Gr.B), jeudi lors de la 3e journée de la Coupe de l'UEFA, ont indiqué les médias espagnols. La police est intervenue pour séparer les supporteurs des deux équipes, alors qu'ils étaient en train de se jeter des bouteilles et d'autres objets dans l'enceinte du stade Vicente Calderon, a rapporté la radio espagnole Cadena Ser.





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Une supportrice d'Aberdeen victime d'un gang-bang à Madrid, en marge d'affrontements entre supporters et policiers - 01/12/2007

Source: http://thescotsman.scotsman.com

Une femme, supportrice du FC Aberdeen a été victime d'un "gang-bang" et au moins 17 autres fans ont été blessés suite à un match de Coupe de L'UEFA, en Espagne.

Plusieurs dizaines d'Ecossais ont été impliqués dans des affrontements avec les supporters de l'Athletico Madrid et la police anti-émeute.

La victime, qui aurait une trentaine d'années, a été violée par un groupe d'Espagnols, alors qu'elle était sur le chemin du retour vers son hôtel, dans le centre-ville de Madrid. Elle venait de quitter ses amis quand elle a été attaquée dans la nuit de mercredi, la veille de la rencontre Européenne.

Un porte-parole du Consulat Britannique a confirmé qu'une assistance avait été apportée à une femme Ecossaise victime d'un viol en réunion.

Mais tandis que les fans Ecossais accusait la police Espagnole de provocations, les policiers Ecossais présents sur place croyaient savoir que des fauteurs de trouble bien connus de leurs services, liés au club d'Aberdeen, avaient fait le voyage dans l'intention de commettre des actes de violence.

Néanmoins, aucun rapport ne fait état d'arrestation parmi les supporters d'Aberdeen.

Quelques 6000 fans d'Aberdeen avaient fait le voyage, alors que seuls 3000 tickets leurs avaient été alloués.

Au moins un supporter Ecossais, Ian Bremner, père de deux enfants, a été transporté à l'hôpital suite aux bagarres ayant eu lieu dans la capitale Espagnole.

Selon les amis de ce chef de projet de 38 ans, qui travaille au Danemark, il aurait été frappé à plusieurs reprises à la tête par la police, armée de bâtons, alors qu'il était sur le chemin du stade Vicente Calderon pour assister au match.

Lindsay Bartlet, 45 ans, qui accompagnait M. Bremner au moment des faits, raconte: "C'était injustifié de nous charger comme ça, il n'y a eu aucune provocation!"

Selon nos sources, M. Bremner a quitté la clinique San Carlos la nuit dernière.

John Morgan, le responsable de la sécurité au FC Aberdeen, a déclaré avoir vu un enfant d'une dizaine d'années se faire frapper à l'aide d'un bâton et des femmes se faire charger par la police.

Le superintendant Adrian Watson, de la police Ecossaise, a déclaré: "Il s'agissait de troubles entre des supporters et la Police Espagnole, mais ils se sont limités à quelques fauteurs de trouble. Ce petit groupe avait fait le voyage dans l'intention de causer des violences."

Quatre officiers de la police Ecossaise se trouvaient à Madrid pour assister la police Espagnole. Mr Watson a indiqué qu'ils cherchaient désormais a retrouver la trace des fauteurs de troubles grâce aux différentes caméras de vidéo surveillance.

Dave Macdermid, un porte-parole du FC Aberdeen, a indiqué que son club allait écrire à l'UEFA.
Il a déclaré "Il ne fait aucun doutes qu'il y a eu des problèmes de violence, mais ils se sont limités à seulement quelques personnes."
"La majorité de nos fans se sont conduit de manière parfaitement respectable, et je voudrais les en remercier. Malheureusement, certaines personnes ne se sont pas comporter correctement, et c'est d'eux que ces violences viennent."

La presse Espagnole rapportait hier qu'au moins 17 personnes avaient été blessées pendant les affrontements, qui ont vu la police anti-émeute tenter de contrôler la foule, après que des nombreuses bouteilles, des chaises et autres objets aient été jettés.

traduction: UFW (c)


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Un supporter d'Aberdeen raconte les bagarres de tribune et les affrontements à l'extérieur du stade - 01/12/07

source: http://thescotsman.scotsman.com

Le hooliganisme, qui avait promené son ombre noire sur le football tout au long des années 70 et 80, a effectué un retour inattendu ces dernières années.

En mars, une vingtaine de casuals portant les couleurs d'Aberdeen et du celtic, étaient arrêtés après une bataille rangés entre fans rivaux sur un parking public, à l'extérieur du Gordon Hotel, à proximité d'Aberdeen.

Lors de ces affrontements, les bandes ont leurs propres règles de conduite, interdisant les attaques sur un groupe en infériorité numérique ou sur des supporters prétendus innoncents. Néanmoins, les bagarres n'en sont pas moins brutales.

Les Soccer Casuals forment l'une des bandes de supporters d'Aberdeen les plus connues. Ce groupe suit le club depuis plus de 20 ans et déjà été impliqué dans de nombreux troubles à travers toute l'Europe.
Ils sont notamment liés à certaines bandes Britanniques, tels que les N17s et les Yiddos de Tottenham et le Leeds United's Service Crew.

traduction: UFW (c)

Metz - Rébellion des supporters - 30/11/2007

Source : L'Equipe

Génération Grenat, groupe de supporters du FC Metz, envisage de bloquer l'accès à la tribune Ouest Basse du Stade Saint-Symphorien pour protester contre les mauvais résultats du club, dernier de la L1, lors du match de la 16e journée qui se jouera samedi entre le Metz et Auxerre. Dans un communiqué publié jeudi, la direction du FC Metz dit comprendre «la déception» de ses fans mais estime que la décision de bloquer la tribune est «plus contestable». Elle assure cependant que le blocage n'aura pas lieu et que les spectateurs pourront accéder à leurs sièges.

Au vu de la prestation de l'équipe cette saison, les supporters estiment que l'encadrement du club n'a pas fait les efforts suffisants pour mettre sur pied un groupe compétitif pour son retour en L1.

Lazio Roma - Olympiakos Pireus - 29/11/2007

Source: http://movimientoultra.blogspot.com

8000 Grecs s'étaient déplacés à Rome, avec à la clef quelques troubles à l'intérieur du stade.

Zenit St. Petersburg - 1. FC Nürnberg - 30/11/2007

Source : Bild.T-Online.de

Une violente bagarre a éclaté à St. Petersburg entre 30 supporters de chaque côté. Le leader du groupe allemand a été sérieusement blessé et a été transféré à l'hôpital pour être opéré au cerveau. 530 supporters allemands étaient présents au stade.



https://www.youtube.com/watch?v=bfxYMU5gfoU

Des hooligans du Dynamo interdits de stade - 28/11/2007

Source : DDP

Suite aux incidents face au Lokomotiv Leipzig, le 28 octobre dernier, 40 hooligans du Dynamo Dresden se sont vus signifier une interdiction de stade. D'autres interdiction devraient suivre après les incidents contre Wuppertaler SV, le 10 novembre. Des accrochages avaient éclaté avec la sécurité du stade qui souhaitait retirer la bâche des Ultras Dynamo. La police était intervenue.

Bolton Wanderers - Aris Salonique - 29/11/2007

Source : Forum + empics

Des incidents ont éclaté entre supporters Grecs et stewards durant la rencontre. La police est intervenue à son tour dans les gradins réservés aux fans de l'Aris.

Brann Bergen - Dinamo Zagreb - 29/11/2007

Source: Super Hincha

Trente-huit supporter du Dinamo ont été arrêtés en Norvège et devraient être renvoyés dans leur pays ce samedi, si les autorités trouvent un vol pouvant les rappatrier.
Ces derniers seront donc expulsés du pays après avoir créés des troubles sur le territoire mais également à bord du ferry les menant du Danemark en Norvège.

Bagarre entre supporters de Rosario Central - 30/11/2007

Source: yahoo

Une bagarre a éclaté entre supporters du club argentin de Rosario Central.
Ces affrontements se termineront par un blessé à l'arme blanche.
Une autre personnes sera également arrêtées.
Cet épisode de violence est intervenu à l'angle des avenues Alberdi et Avallanedo, et fait suite à une mauvaise entente entre barras différentes.
Pour la rencontre opposant Rosario à San Martin de San Juan, ce sont pourtant plus de 500 policiers qui avaient été réqusitionnés.

Go Ahead Eagles - FC Den Bosch - 30/11/2007

Source : Stentor

La police est intervenue énergiquement (trop peut être ?) pour séparer les supporters des deux camps qui se battaient. La police a utilisé des chiens sans muselière. Huit personnes ont été mordues dont l'une au visage. Plus ennuyeux pour les forces de l'ordre, un habitant du quartier aurait été également mordu par un chien policier, alors qu'il se rendait à son véhicule, par ailleurs endommagé dans la cohue.
Un porte parole de la police a confirmé ces morsures subies par les supporters mais n'a pas confirmé pour le passant pourtant hospitalisé avec des morsures de chien au bras et sous l'oeil.
Plusieurs plaintes de supporters ont été déposées au commissariat. La police assure que les plaintes seront traitées.
Quatre supporters ont été arrêtés, trois de Deventer, âgés de 16 à 19 ans et un supporter de Den Bosch de 23 ans.

Les morts font-ils partie du système ? - ??/11/2007

Source : wearefootball.org

Violence et calcio dans l’Italie contemporaine : les morts font-ils partie du système ?

Dans la matinée du dimanche 11 novembre 2007, sur l’aire de repos de Badia al Pino près d’Arezzo en Toscane, Gabriele Sandri, supporter de la Lazio âgé de 28 ans, est tué par le tir d’un policier d’une patrouille autoroutière. Cette tragédie intervient à la suite d’une rixe opposant une poignée de supporters de la Juventus en route pour Parme à leurs homologues de la Lazio qui se rendaient à Milan soutenir le club de leur cœur.
Gabriele Sandri, est la vingtième victime de la violence liée aux matchs de football en Italie depuis le 28 avril 1963, jour de la mort de Giuseppe Plaitano dans les heurts qui ont suivi la rencontre Salernitana – Potenza. Comme jamais les médias s’emparent de l’affaire, car neuf mois plus tôt, une autre tragédie avait bouleversé l’Italie sportive. à l’issue de la rencontre Catania – Palermo. En effet, le 2 février 2007, Filippo Raciti, carabinier de son état, était mort dans la confusion la plus totale, lors des violents incidents causés par des ultras de Catane*. Cet événement dramatique qui frappait un fonctionnaire d’Etat avait conduit le gouvernement à publier un décret-loi sur la violence dans les stades.

L’adaptation des ultras les plus violents

Un texte de plus, pourrait-on dire : depuis 1989, date de la première loi spécifique aux troubles provoqués par les supporters de football, de nombreuses mesures législatives ont été prises pour lutter contre les supporters violents. Ces mesures, toujours votées dans l’urgence, après la mort d’un supporter ou des incidents particulièrement préoccupants, n’ont pas eu l’effet escompté. Au contraire, les ultras italiens les plus violents se sont adaptés, à la manière des gangs de hooligans anglais qui se sont tournés vers le modèle « casual **». Ils se sont donc faits plus discrets, utilisant pour communiquer des téléphones portables, évoluant en petits groupes extrêmement mobiles, pouvant frapper rapidement avant de se fondre dans la foule des supporters. La violence est ainsi devenue une affaire de spécialistes, avec des rendez-vous sur Internet, des visites à l’étranger en « stage » parmi les gangs anglais les plus violentes (Millwall, West Ham United, Chelsea notamment).

La radicalisation de la culture « ultras »

Les groupes ultras traditionnels, ont dû s’adapter à cette répression de plus en plus dure qui, au lieu d’isoler les plus violents, affaiblissent. Ces législations d’exception ont semble-t-il érodé l’hégémonie de ces groupes sur l’ensemble de la Curva (les virages), le contrôle social qu’ils y exerçaient, la sociabilité qu’ils y promouvaient. Surtout, l’adoption de lois jugées parfois anticonstitutionnelles a pu contribuer à susciter des manifestations de haine à l’encontre des membres des forces de l’ordre. Désormais l’ennemi dans les virages des stades de la péninsule n’est plus le supporter adverse mais le policier. L’abréviation A.C.A.B. (pour « All Cops Are Bastard », le titre d’une chanson d’un groupe anglais, littéralement : tous les flics sont des bâtards) fait florès dans les stades, et n’un qu’un des airs de répertoires de chants hostiles aux forces de l’ordre. La conflictualité entre ultras et policiers n’a, semble-t-il, jamais été aussi grande.

D’un coup de feu à l’autre

Les premiers éléments fournis par les témoins du drame du dimanche 11 novembre laissent apparaître une absence de maîtrise des représentants de la loi. Alors que la rixe entre les deux groupes de supporters s’achevait, un policier aurait tiré à deux reprises sur une voiture occupée par des supporters laziali, l’un des projectiles pénétrant par une vitre latérale pour finir sa course dans la nuque de Gabriele Sandri, assis à l’arrière du véhicule. Ce dernier est mort dans les minutes qui suivent. Lorsqu’il fit feu, le policier n’était pourtant pas en position dans l’aire de repos se déroulait la bagarre, mais dans celle qui lui faisait face, séparée par l’autoroute et le flux des es voitures.
Les circonstances du drame, que l’enquête en cours contribuera certainement à éclaircir, rappelle fortement celles qui ont conduit à la mort de Giuseppe Plaitano à Salerne, il y a quarante-quatre ans. Ce spectateur fut en effet retrouvé mort sur les gradins du stade Vestuti de Salerne,
après les violents incidents qui ont opposé les forces de l’ordre aux supporters locaux. La police était intervenue en tirant en l’air : l’une des balles avait aussi atteint la nuque de cet homme de 48 ans alors assis en tribune latérale.

Le maintien de l’ordre des manifestations publiques en question

De tels drames posent aussi la question du maintien de l’ordre public dans la Péninsule non seulement pendant les rencontres sportives, mais aussi au cours de certaines manifestations politiques comme celle du G8 à Gênes, en juillet 2001, qui a occasionné de nombreux blessés et provoqué la mort du alter-mondialiste, Carlo Giuliani, abattu par un carabinier. Plusieurs supporters ont également trouvé la mort suite à une confrontation rapprochée avec la police, comme dans le cas de Stefano Furlan, supporter ultras de l’équipe de Trieste, qui décède à la suite des coups que lui a asséné un policier à l’issue de la rencontre Triestina – Udinese, en février 1984. Ou encore Celestino Colombi, un simple passant qui se retrouve à proximité du stade de Bergame à la fin de la rencontre Atalanta – A.S. Roma, le 10 janvier 1993 et meurt d’un infarctus quand un peloton de policiers charge en tenue anti-émeute en sa direction. C’est aussi le destin de Fabio Di Maio, ultras de Trévise, qui succombe d’un arrêt cardiaque sous les coups de crosse de fusil des carabiniers en train de charger pour disperser l’affrontement entre ultras de Cagliari et de Trévise.

Le stade : un laboratoire pour les forces de l’ordre ?

Si la violence dans les tribunes italiennes est indéniable, les méthodes désuètes ou disproportionnées des forces de l’ordre doivent être également questionnées. Les moyens employés (hélicoptères, véhicules semi blindé, gaz lacrymogènes) semblent en effet démesurés face à des phénomènes de conflictualité de basse intensité.
Pour certains, en effet, les stades italiens seraient devenus depuis plusieurs années des « laboratoires de la répression », dont les « cobayes » seraient les supporters et plus particulièrement les ultras assimilés à des citoyens de seconde zone. Les différentes mesures juridiques encadrant leur activité ne sont pas sans effet sur les libertés civiles, que ce soit la liberté d’expression, ou de mouvement. Ainsi, depuis février 2007, les banderoles de groupes de supporters non déclarées auprès de la Préfecture de police sont interdites, alors que l’Observatoire italien sur les manifestations sportives interdit régulièrement les déplacements de supporters d’une équipe, pour limiter tout risque d’incidents. L’usage de ce « principe de précaution » sportif fait très largement consensus, d’autant que les délits d’une minorité d’activistes (vandalisme, racisme, chantage auprès des dirigeants sportifs pour obtenir des avantages financiers) font des supporters et des ultras une cible préférée des les médias quand il s’agit de dénoncer les dérives du sport.

Les morts font-ils partie du système ?

Les émeutes qui ont entaché l’Italie le dimanche 11 novembre peuvent donc apparaître comme l’une des conséquences d’une position qui consiste aussi à ignorer la voix des ultras. Au lieu d’interrompre les matchs de football pour prendre le temps nécessaire à la réflexion, les instances dirigeantes de ce sport n’ont pas voulu arrêter une activité dont les enjeux financiers sont trop importants. Comme l’a souligné le président de la Ligue de Football italienne, Antonio Matarrese, après la mort de l’inspecteur Raciti : « les morts font partie du système »… Si cette forme de cynisme reste de mise, il y a fort à parier que la liste des morts ouverte il y a quarante-quatre ans risque encore de s’allonger. Il est peut-être encore temps de parler avec tous les acteurs de ce sport, y compris les ultras.

Valencia CF - Schalke 04 - 28/11/2007

Source : Forum

20 supporters Allemands ont été arrêtés dans la nuit de mardi à mercredi après avoir dégradé deux bars et agressé des consommateurs.

France: Oullins - Valence - 18/11/2007

Source: mail - Valence

Agression de la dizaine d'ultras de la BV26 par 30 hooligans lyonnais (arrivés en criant "lyon hooligan"). A 30 contre 11, ils n'ont pas réussi à prendre la bâche, mais juste 2 étendarts. Tabassage à 30 du capo de la BV26. Etonné de n'avoir entendu parler de cet évenement nul part, alors qu'une agression similaire avait eu un écho retentissant dans les medias l'année dernière lors de Red Star-PSG 2.



Source: mail - Lyon

Sachant que la BV26 se déplaçait à Oullins, dans la banlieue lyonnaise, une vingtaine de Lyonnais (issus des tribunes Sud et Nord) et 2 mecs de Valence (tendance neusk!!) ont décidé de réceptionner les antifas valentinois... En chemin, le cortège est repéré par une patrouille de police... A l'entrée du stade, 2 groupes se forment afin de prendre en tenaille les visiteurs. La tribune se trouvant à 100m de l'entrée, les Valentinois ont l'occasion de débâcher et de se réfugier dans les vestiaires des joueurs! Les quelques mecs restés au contact prennent des coups et se font tirer du matos. La BAC arrive rapidement et procède à des contrôles sans incidences.

Ecosse - Italie - 17/11/2007

Source: mail

Peu apres la fin du match, affrontement entre 30 Celtic Soccer Crew et ICF (Rangers) et quelques Partick Thistle (20 en tout) sur Saint-Enoch Square suite à des contacts téléphoniques.

Drame du PSG, un an après : l'interview fracassante de Maître Collard - 26/11/2007

SOURCE : myfreesport

Le 23 novembre 2006, un supporter du PSG est tué par une balle tirée par un policier qui blesse aussi Mounir Bouchaer. Un an après les faits, l'avocat de ce dernier, Maître Collard, fait le point sur cette affaire.

Maître Collard, où en est l'instruction ?
Maître Gilbert Collard : "Mon client, Mounir Bouchaer, n'a jamais été mis en examen pour une quelconque affaire de violence. Ce qui laisse en suspens des questions lourdes de sens au sujet de la légitime défense supposée du policier Antoine Granomort.

Que voulez-vous dire ?
Il ne peut y avoir de légitime défense s'il n'y a pas d'agresseur. Or, à ce jour, un an après les faits, les juges chargés de mener l'instruction n'ont mis personne en examen, ni mon client, ni personne. Pourtant, un nombre incalculable d'auditions ont été menées.

L'enchaînement des faits a-t-il été éclairci ?
Absolument pas. Il subsiste toujours des contradictions, notamment sur l'ampleur de la menace qui pesait sur le policier. Combien de personnes étaient en face de Granomort au moment du tir ? Quelle était leur attitude ? Une chose est certaine. L'étude balistique a montré qu'Antoine Granomort était debout, en position verticale, au moment du tir et non pas à terre.

Au moment du tir, Antoine Granomort est-t-il toujours en train de protéger Yaniv Hazout?
Je ne le crois pas. A la lecture des procès verbaux versés au dossier d'instruction, on se rend compte qu'il subsiste en tout cas un énorme point d'interrogation. C'est le moins qu'on puisse dire. A partir de quel moment Yaniv disparaît et cesse d'être sous la protection de Granomort ? Voilà un élément central qui n'a pas été élucidé.

"Un an après, on a toujours pas trouvé d'agresseur. Il y a de quoi s'interroger."

Moins de 24 heures après les faits, le procureur de la République de Paris expliquait pourtant que Granomort avait tiré alors qu'il était à terre et qu'il protégeait Yaniv Hazout...
Effectivement. Déjà à l'époque, cette déclaration m'avait semblé pour le moins extraordinaire. Jean-Claude Marin, procureur de la République de Paris, s'était empressé d'accréditer la thèse de la légitime défense en l'absence de toute information sérieuse. Un an après, on a toujours pas trouvé d'agresseur. Il y a de quoi s'interroger. Ceci repose le problème de la communication d'Etat.

C'est-à-dire ?
Pour dire les choses, le Procureur est sous les ordres du gouvernement. Quand le Procureur s'exprime, c'est une communication d'Etat qui n'est contrebalancée par aucune autre voix. Et il n'a échappé à personne qu'à l'époque, le ministre de l'Intérieur s'appelle Nicolas Sarkozy.

Cette dimension politique pèse-t-elle encore aujourd'hui sur le déroulement de l'instruction ?
Plus vraiment. Il n'y a plus d'enjeu politique autour de cette affaire.

" La thèse de la légitime défense va tomber d'elle-même"

Quelles sont les prochaines étapes de l'instruction ?
J'ai demandé à ce que l'on ne fasse pas l'économie d'une reconstitution. C'est au juge d'en décider mais j'estime qu'elle est indispensable. La version d'Antoine Granomort présente tellement de zones d'ombre...

Comment peut se terminer cette affaire ?
Par un renvoi devant le tribunal d'ici quatre ou cinq ans. C'est possible. S'il n'y a toujours pas de mise en examen de mon client ou de toute autre personne, la thèse de la légitime défense va tomber d'elle-même. Et dans ce cas-là, le policier, qui depuis a été révoqué de la police, sera renvoyé devant un tribunal correctionnel pour des violences.

Quels types de violences ?
Coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, pour ce qui concerne Julien Quemener. Et violences volontaires à l'encontre de mon client Mounir Bouchaer qui a été traversé par une balle.

"Toute la presse a "gobé" la version officielle sans broncher "

En quoi cette affaire est-t-elle exceptionelle ?
C'est le casting, si j'ose dire. On a un policier noir, Antoine Granomort, un juif français, Yaniv Hazout, et des supporters du PSG, présentés comme des néo-nazis. C'est l'équation la plus propagandiste que l'on puisse rencontrer. Alors certes, des injures racistes ont été proférées à l'encontre d'Antoine Granomort. Mais cela ne lui donne pas de facto un permis de tuer. Le problème, c'est qu'avec ce genre de bouclier anti-raciste, on ne peut plus se livrer à un examen objectif des faits. L'émotion anti-raciste submerge tout.

Que retenez-vous du traitement médiatique de cette affaire ?
Sur le moment, toute la presse a "gobé" la version officielle sans broncher. Pourquoi ? Parce que les journalistes français sont disciplinés, soumis à la voix de leur maître et se montrent toujours très impressionnés par les informations officielles. Voilà. Cette histoire devrait inciter les journalistes à beaucoup plus de prudence à l'avenir.

Toute la presse, vraiment ?
Non, c'est vrai. Je me souviens que Sport avait été le premier media à poser de vraies questions sur le sujet."

Zurich : enlèvement d’un supporter - 24/11/2007

Source: http://www.parlonsfoot.com

Le quotidien zurichois Tages-Anzeiger a révélé dans son édition de vendredi qu’un commando de supporters du FC Zurich avait enlevé un supporter des Grasshoppers, le deuxième club de la ville. Les faits se sont passés le lundi de la semaine précédente. Une douzaine d’ultras masqués du FCZ se sont rendus dans le canton d’Aarau au domicile de la victime et l’ont forcée à les suivre. Un voisin qui avait observé la scène a prévenu la police.

Après avoir bandé les yeux du supporter des sauterelles avec une écharpe de la Juventus, les fans du FC Zurich ont exigés d’être conduits là où les supporters des Grasshoppers conservaient le matériel qu’ils avaient volé la nuit précédente à leurs rivaux du FCZ. L’enlèvement constituait en effet une opération punitive après que le local où les supporters de GC conservaient leurs accessoires, et qu’ils appellent « la forteresse », ait été cambriolé. Les ultras du FCZ aient été suivis par leurs adversaires pendant une semaine, permettant à ceux-ci de découvrir où leur matériel était stocké. Les objets les plus sacrés, à savoir les drapeaux à accrocher aux grillages, ont fait partie du butin. Selon le Tages-Anzeiger, le groupe de supporters « Anthrax » s’est entretemps dissous pour n’avoir pas été capable de défendre son drapeau.

Quand ils ont compris que la police était à leur recherche, les ravisseurs ont pris peur et relâché leur victime, qui selon ses dires se serait fait frapper à chaque fois qu’elle essayait de résister. Une victime qui avait déjà subi une légère commotion cérébrale une semaine précédente, lors d’une bagarre entre supporters des deux clubs zurichois.

Déjà avant cet enlèvement, des fans de Grasshoppers se sont plaints de s’être faits attaquer ou même de « visites à domicile » au cours desquelles des ultras d’un camp débarquent dans l’appartement d’un supporter rival et l’insultent, le menacent ou le frappent. Du côté des ultras du FCZ, on justifie ces attaques par le fait que les supporters de GC propageraient des mensonges sur leur compte, notamment en ce qui concerne les rapports de force dans les bagarres.

Polonia Bytom - Legia - 24/11/2007

Source : LegiaLive website

Colombie -Argentine - 20/11/2007

Source : Corbis

Décès au Brésil - 16/11/2007

Source: youtube.com

Une violente bagarre opposera des supporters de Flamengo et de Vasco.
Un des leaders décèdera.

https://www.youtube.com/watch?v=jSa6daie3Hg&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=207Z0rj_iIc&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=_Q6VKSQJO7g&feature=related

Wrexham FC - Chester City - 25/11/2007

Source: youtube.com

https://www.youtube.com/watch?v=u0oBuDfvZBM&feature=related

https://www.youtube.com/watch?v=WQ7gXWwS8jY&feature=related

https://www.youtube.com/watch?v=XVjb7eihVCI&feature=related

Ukraine: Tavriya Simferopol - Vorskla Poltava - 30/11/2007

Source : Forum

Contact entre 90 Simferopol + Sevatopol et 110 Vorskla Poltava

FC Kaiserslautern - FSV Mainz - 26/11/2007

Source : Der-Betze-Brennt.de