Saison 98/99

Lucchese - Pescara - 98/99

Source: Tifonet

Mecontents du resultat, les ultras visiteurs (rejoints par leurs amis de Livorno), ont endommages quelques vehicules. De leur cote, les ultras de Lucchese ont cherche le contact physique. Six supporters ont ete arretes.

Catania - Messina - Coupe - 98/99

Source: Tifonet

Apres match agite, ou les ultras locaux ont lance des pierres en direction des forces de l'ordre.

Atalanta Bergamo - Cesena - 98/99

Source: Tifonet

Des incidents ont eclates une heure et demi apres le match, juste en dessous de la tribune visiteuse. Dans leur intervention, les policiers ont blesse un supporter bergamasque.

Catania - Catanzaro - 98/99

Source: Tifonet

Apres le match, les ultras des deux equipes sont venus au contact. Les 5 cars qui ramenaient les visiteurs vers la gare ont ete attaque, a l'aide de pierres, par les locaux. Les deux derniers cars etaient a l'arret, ses occupants en sont sortis, creant une veritable guerilla urbaine, et laissant la police impuissante. Le tout dura une vingtaine de minutes avant que plusieurs personnes ne se relevent blessees, dont de nombreux policiers.

Torino Calcio - SC Napoli - 98/99

Source: Tifonet

La police a du intervenir en faisant quelques arrestations, alors que les Ultras Granata en venaient aux mains avec des ultras de la curva A de Naples.

Reggiana - Hellas Verona - 98/99

Source: Tifonet

Les fans de Verone creerent des incidents avec les forces de l'ordre locales.

Como - Varese - 98/99

Source: Tifonet

Malgre la presence de 300 membres des forces de l'ordre, des incidents ont eclate a la fin du match, dans le centre-ville. Le train des ultras de Varese a egalement ete endommage.

Vis Pesaro - Viterbese - 98/99

Source: Tifonet

A la fin du match, les ultras locaux ont bloque les grilles du stade fermees, et ont attaque le car des visiteurs.

Turris - Catania - 98/99

Source: Tifonet

Des bagarres entre ultras des deux equipes ont eclate apres le match, necessitant l'intervention des carabiniers.

Des ultras tenus responsables d'acte raciste - 98/99

Source: Tifonet

Quatre supporters de la Fiorentina, membres du groupe 'Marasma' ont ete declares responsables de deux agressions racistes contre des Albanais, dans le stade. Un de ces supporters est un skinhead, membre d'un organisation neo-fasciste: Forza Nuova.

Ortona - Sambenedettese - 98/99

Source: Tifonet

Afin de manifester contre les prix d'entree exorbitants, pratiques par les clubs italiens, les ultras de Sambenedetto ont envahi le terrain lors de cette rencontre.

Paganese - Angri - 98/99

Source: Tifonet

Hellas Verona - Atalanta Bergamo - 98/99

Source: mail

Torino Calcio - Hellas Verona - 98/99

Source: mail

Incidents entre ultras rivaux avant la rencontre.

Gryf Slupsk - Baltik Gdynia - 98/99

Source: Baltik website

Polonia Bytom - Slask Wroclaw - 98/99

Source: Bytom website

Widzew Lodz - LKS Lodz - 98/99

Source: forum polonais

LKS Lodz - Pogon Szczecin - 98/99

Source: Lodz website

Resovia Rzeszow - Stal Mielec - 98/99

Source: Resovia website

Lens : l’action d’un commando déterminé - 23/06/1998

Source : AFP

UN jeune Allemand de vingt-sept ans, originaire de Hanovre, en Basse-Saxe, devrait être déféré devant le parquet de Béthune (Pas-de-Calais) aujourd’hui en fin d’après-midi. Interpellé à Lens, Marcus Warnecke, couvert de tatouages mais arrêté sans aucun insigne politique sur lui, est suspecté d’appartenir au groupe d’individus qui ont molesté un gendarme, dimanche, à l’issue de la rencontre Yougoslavie-Allemagne, lors d’affrontements entre des hooligans d’outre-Rhin et les forces de l’ordre. "Nous irons au bout de la garde à vue", a précisé le substitut du procureur. Les enquêteurs espèrent pouvoir identifier les autres membres de "ce commando de trois ou quatre abrutis", selon l’expression d’un représentant du ministère de l’Intérieur. Ils entendent également éclaircir les conditions de l’agression et les motivations de ses auteurs.

D’après la police de Hambourg, 600 des 3.000 hooligans recensés en Allemagne séjourneraient actuellement en France. Un certain nombre d’entre eux, dont une partie sont interdits de stade dans leur pays, ont pris part aux heurts de dimanche soir, a indiqué à l’AFP un commissaire de Francfort. Du côté du PC central coordonnant la sécurité du Mondial, on explique : "Ils n’avaient pas de billets. Ils étaient plus nombreux que les Anglais à Marseille. Loin d’être des alcooliques, ils étaient lucides et en bonne santé. Ils ont harcelé délibérément les forces de police jusqu’à l’affrontement. Nous avons eu affaire à ce que l’Allemagne peut produire de plus dur en matière de hooliganisme."

Les différents témoins ont relevé le caractère "prémédité", "calculé" de l’attaque menée par des groupes "structurés et mobiles", communiquant par téléphone portable. Faut-il y voir alors la main d’organisations néonazies et plus précisément de réseaux skinheads ? La présence à Lens d’ultras du PSG, habitués du kop de Boulogne, est-elle fortuite ? Aucun de ces derniers n’a eu maille à partir avec la police. "La piste de l’extrême droite n’est pas privilégiée, estime-t-on dans l’entourage du ministère de l’Intérieur. Il n’y a pas de volonté de déstabiliser un Etat. Quelques-uns sont effectivement imprégnés d’une idéologie fascisante, mais sommaire. Ce sont surtout des gens qui veulent utiliser les résonances télévisuelles de l’événement pour se faire voir." Sur les 96 personnes interpellées au terme des incidents dans la ville du Pas-de-Calais, dont 93 ressortissants allemands, 7 ont été immédiatement expulsées et 6 restaient en garde à vue hier soir.

Les ultras belges et hollandais pris en filature - 13/06/1998

Source : LIBERATION

RIEN à voir avec la dégaine de Colombo, Navarro ou Moulin. Philippe Boucar est un flic belge sans signe distinctif, bien dans ses baskets, son jean et son blouson sport. A peine détecte-t-on un emblème de club de football floqué sur sa veste. Le commissaire adjoint Philippe Boucar, un garçon de trente-sept ans à l’allure élancée, file depuis une décennie les supporters d’Anderlecht. C’est un spotter (de l’anglais to spot, repérer), un physionnomiste comme on dit chez nous. Tout au long de la saison, il pratique la surveillance rapprochée sur les fans les plus radicaux. Il les suit lors des déplacements de leur équipe favorite, les côtoie dans les tribunes et les cafés, discute le bout de gras avec eux, les sermonne parfois, les met en garde régulièrement.

Les spotters des pays jugés sensibles ont été sollicités pour apporter leur concours aux autorités françaises à l’occasion du Mondial. Philippe Boucar et onze de ses collègues, habituellement en poste à Bruges, Anvers et Lièges, villes où le supportérisme a tendance à déborder, sont arrivés jeudi à Paris. Le match Belgique-Hollande, programmé ce soir à Saint-Denis, a été classé à risques par les organisateurs, qui craignent les dérapages de hooligans énervés. "C’est un épouvantail que l’on agite. Les dernières rencontres entre les deux nations n’ont pas entraîné d’affrontements. Même si on ne peut exclure tout incident, il ne faut pas dramatiser", tempère le major Pierre Jacobs, le coordinateur belge délégué auprès du PC d’ordre public installé rue de Penthièvre, dans des locaux parisiens du ministère de l’Intérieur.

On craint toutefois les réactions hostiles d’amateurs de ballon belges ou néerlandais abusés par des tour-opérateurs ou des intermédiaires peu scrupuleux et qui, ayant payé, se retrouvent privés de billet. "Plusieurs milliers de personnes ont été victimes de ces indélicatesses. On s’attend à en voir débarquer avant le match autour du Stade de France. Il ne faut pas écarter l’hypothèse que des revendeurs au noir soient pris à partie par ces supporters particulièrement remontés", confie un inspecteur d’outre-Quiévrain.

C’est justement pour signaler, et éteindre dans l’éuf si possible, de tels foyers de violence que les quatre modules de spotters sillonneront les lieux stratégiques : gare du Nord, sites touristiques de la capitale, abords de l’enceinte sportive et, évidemment, tribunes. Chaque équipe de trois agents belges est accompagnée d’un policier français. "Nous n’avons pas de pouvoir d’intervention hors de notre territoire national", rappelle le major Jacobs, soulignant que les spotters servent d’abord à informer et à dissuader.

"A partir du drame du Heysel, nous avons réfléchi et fait notre mea culpa, explique Philippe Boucar. On s’est dit qu’il fallait briser l’anonymat du hooligan, surtout quand il évolue loin de chez lui. Dès qu’il sait qu’il est connu ou reconnu son comportement change. Le sentiment d’impunité disparaît." En Belgique, les éléments perturbateurs Ä quelques centaines Ä sont identifiés, répertoriés et fichés. Ce quadrillage ne dégage pas complètement l’horizon. Le choc au sommet entre Anderlecht et Bruges, lors de l’avant-dernière journée du championnat, s’est soldé par des affrontements opposant des groupes d’ultras aux forces de l’ordre. Mais, malgré tout, l’action des "inspecteurs en survêtement", ces fonctionnaires qui maîtrisent aussi bien l’esprit des lois que la règle du hors-jeu, arrondit bien des angles.

"Quand on va au contact des supporters, il ne faut pas arriver en récitant le code 364 de la police belge qui vous interdit d’envahir le terrain, sinon ils vous bouffent tout cru. On doit parler leur langage", affirme le commissaire adjoint Boucar. En dix ans d’expérience, passés à jongler avec les casquettes d’éducateur et de père Fouettard, jamais il n’a été agressé. "Nous leur rendons parfois service, relève le spotter. Un soir de Coupe d’Europe à Turin, nous avons fait libérer des fans d’Anderlecht qui, éméchés, s’étaient montrés trop exubérants au goût de la police locale. Nous avons expliqué aux carabinieri qu’ils n’étaient pas belliqueux et dangereux. En agissant de la sorte, on évite que les tensions ne s’exacerbent."

Cette relation régulière entre flics et "voyous" des stades prend parfois des chemins de traverse, des sentiers habituellement battus par les travailleurs sociaux. "Il nous arrive d’en aider certains dans leurs démarches de réinsertion, quand il ont perdu leurs papiers d’identité, leur carte de chômage, quand ils sont poursuivis pour des amendes impayées... en restant évidemment dans le cadre de la légalité." Le rapport peut être amical, jamais ambigu. Pour le match Hollande-Belgique, les spotters ont entretenu un contact téléphonique permanent avec les meneurs des principaux groupes remuants. Mais comment réagiront-ils si des perturbateurs de la fraction dure du PSG viennent provoquer leurs ouailles ? Philippe Boucar renvoie la balle : "Ce sera à nos homologues français des renseignements généraux de jouer."

Un gendarme grièvement blessé lutte contre la mort - 22/06/1998

Source : AFP

UN gendarme du groupement mobile d’Arras, victime d’un grave traumatisme crânien à la suite d’une "agression d’une violence extrême", selon le préfet du Pas-de-Calais, Daniel Cadoux, se trouvait hier soir dans un coma profond au centre hospitalier de Lille, où il avait été transporté par hélicoptère depuis Lens vers 18 h 15. A l’heure où ces lignes étaient écrites, des rumeurs Ä non confirmées officiellement Ä circulaient sur son décès.

Cette fois ce ne sont pas des hooligans anglais qui ont frappé, mais des "casseurs" allemands, qui ont tenté toute la journée de faire régner la terreur et le désordre à Lens, en marge du match Allemagne - Yougoslavie. Les circonstances de cette agression n’étaient pas connues avec précision à l’heure de notre bouclage. Selon le préfet, un groupe de supporters allemands aurait attaqué quelques gendarmes qui gardaient un car, à l’écart du dispositif de sécurité mis en place pour raccompagner la plupart des spectateurs allemands du stade à la gare, une fois le match terminé à 16 h 20. Ils auraient été pris à revers. Le gendarme grièvement blessé aurait été frappé à l’arrière du crâne par un projectile, qui pourrait être une planche ou un panneau indicateur.

L’un de ses agresseurs présumés aurait été identifié parmi les vingt hooligans interpellés à la suite de ces incidents, les plus graves d’une journée émaillée dès le matin par des confrontations avec le service d’ordre quelque 700 policiers et gendarmes mobilisés, plus de deux fois moins qu’à Toulouse aujourd’hui pour Angleterre - Roumanie, par le saccage d’un café, par des bousculades et des mouvements de foule. Après le match, un journaliste brésilien de TV Globo a été également violemment pris à partie et blessé, mais plus légèrement. Au total, plusieurs dizaines de hooligans ont été interpellés à Lens, sept d’entre eux étant aussitôt expulsés "en urgence absolue" après des arrêtés signés par le ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement.

Ces hooligans sont "des professionnels du trouble", a précisé le préfet du département, en spécifiant que certains étaient munis de protège-dents. Il y a "une forte présomption sur la présence de membres de l’extrême droite allemande parmi ces hooligans", a-t-il souligné. D’autres témoignages confirmaient que les plus virulents scandaient des slogans néonazis. Ces hooligans étaient sobres et ne s’en sont pas pris aux supporters yougoslaves. Les forces de l’ordre ont été "impressionnées par leur organisation", a ajouté Daniel Cadoux. Ils étaient organisés en petits groupes et, apparemment, communiquaient entre eux", a-t-il souligné. Quelque 750 hooligans de catégorie C, les plus dangereux, de diverses nationalités, ont été repérés dans la journée à Lens par les forces de sécurité, qui étaient assistées par des policiers allemands. Ce qui semblerait confirmer certaines informations assurant que des hooligans de plusieurs pays s’étaient de longue date donné rendez-vous là pour "foutre la pagaille".

La police allemande sur la piste du troisième homme - 26/06/1998

Source : AFP

LA police allemande recherchait, hier, un troisième hooligan allemand, agresseur présumé d’un gendarme français à Lens dimanche, et a refoulé à la frontière 14 hooligans qui voulaient se rendre en France. Un hooligan allemand, André Z., vingt-sept ans, a été reconnu sur la base de photos publiées par le quotidien "Bild", dont une montrant l’agression du gendarme, prise par un jeune Autrichien qui a été entendu en France, a indiqué un porte-parole de la police à Gelsenkirchen (ouest).

D’après "Bild", l’homme recherché est répertorié au Service central d’information sur le sport (ZIS) à Dusseldorf, où la police centralise les renseignements sur les hooligans violents. Il a été reconnu grâce à sa coupe de cheveux et à une semelle de sa chaussure, visible sur un cliché, selon la police. D’après "Bild", cette photo a été prise à Paris, où André Z. aurait été brièvement interpellé après des troubles en marge du Mondial. Deux Allemands avaient été mis en examen mardi en France pour "tentative d’homicide volontaire", après l’agression du gendarme Daniel Nivel, quarante-trois ans, qui était toujours hier dans un coma grave.

La police allemande des frontières (BGS) a, en outre, contrôlé environ 10.000 personnes et 14 hooligans ont été empêchés de se rendre en France, a indiqué le ministère fédéral de l’Intérieur, à Bonn. "Nous avons contrôlé plus de 4.000 véhicules", selon un porte-parole du ministère alors qu’hier soir se déroulait à Montpellier (Hérault) le match Iran-Allemagne. Le BGS avait renforcé avec 1.000 hommes ses effectifs à la frontière après les incidents de Lens.

Les autorités françaises ont transmis à la police allemande jusqu’ici 20% des informations sur l’identité d’Allemands interpellés lors du Mondial, qui sont actuellement examinés, selon un porte-parole de la police criminelle (BKA). En Bade-Wurtemberg, Etat régional frontalier de la France, deux hooligans de Stuttgart expulsés de France après les incidents de Lens ont été mis en garde à vue. D’après le ministère régional de l’Intérieur, 20 hooligans ont reçu ordre de se présenter à la police plusieurs fois par jour dans les journées précédant et le jour même des matchs éventuellement disputés par l’Allemagne dans le Mondial. 40 autres hooligans sont surveillés dans le pays par la police. Ce contrôle sera en vigueur jusqu’à la fin du Mondial, selon le ministère régional.

Un hooligan allemand arrêté à Hambourg - 07/07/1998

Source : AFP

UN hooligan allemand, soupçonné d’avoir pris part à l’agression du gendarme français Daniel Nivel, à Lens, a été arrêté hier à Hambourg et placé sous mandat de dépôt pour tentative de meurtre, a indiqué le parquet de Hanovre. Le jeune homme de vingt-quatre ans est "fortement soupçonné" d’avoir agressé le 21 juin avec d’autres hooligans le gendarme plongé depuis dans le coma. Il a été interpellé hier matin vers 7 heures à son domicile et présenté à un juge après avoir été entendu par le parquet. Il a reconnu lors de l’audition s’être trouvé au moment des faits à proximité du lieu de l’agression tout en niant avoir lui-même frappé ou piétiné le gendarme. Des témoignages et des photos l’accusent cependant fortement, souligne le parquet.

Luxembourg - England - 15/10/2006

Source : Press