Saison 93/94

AS St Etienne - Marseille - 07/02/1994

Source : L'HUMANITE + FF

INCIDENTS A SAINT-ETIENNE

Des échauffourées, très brèves, ont éclaté dans les gradins du stade Geoffroy-Guichard entre supporters des deux camps, lors de la seconde mi-temps du match de Saint-Etienne - Marseille, faisant trois blessés. Blessé au visage lors d’une première bagarre qui a éclaté dans la tribune nord, un supporter marseillais a été hospitalisé au SAMU de Saint-Etienne pour des problèmes oculaires. Placé sous haute surveillance policière, ce match, qui avait mobilisé près de 450 policiers et gendarmes, a donné lieu à un autre débordement. Une rixe provoquant deux blessés légers s’est déroulée dans la tribune sud du stade entre partisans de Saint-Etienne et supporters de Marseille.

Galatasaray - Manchester United - 04/11/1993

Source : AFP

CENT QUARANTE-SEPT supporters de l’équipe de football britannique de Manchester United ont été placés en garde à vue à Istanbul dans la nuit de mardi à mercredi à la suite d’incidents avant une rencontre qui devait opposer hier soir Manchester United à Galatasaray d’Istanbul en Coupe d’Europe, a indiqué la police. La police a procédé à ces interpellations vers 3 heures du matin après que des Britanniques en état d’ivresse eurent causé de nombreux dégâts matériels dans le hall de l’hôtel où résidaient les supporters de Manchester United. Cent soixante-quatre personnes ont été interpellées mais 17 ont réussi à s’échapper. Les 147 supporters, mis en garde à vue au commissariat d’Aksaray à Istanbul, devaient être déférés hier après-midi au parquet d’Istanbul qui devait décider d’une éventuelle incarcération. En cas de remise en liberté, la préfecture d’Istanbul pouvait les expulser immédiatement avant la rencontre, a indiqué le sous-préfet d’Istanbul. Au consulat britannique, à Istanbul, on affirmait cependant que 133 supporters étaient détenus par la police à la suite des incidents de la nuit et étaient répartis par groupes de 10 dans différents commissariats d’Istanbul.
Manchester United affrontait Galatasaray pour le match retour du deuxième tour de la Coupe des champions. A l’aller, à Manchester, les deux équipes avaient fait match nul 3-3. Un premier incident avait eu lieu deux heures avant ceux de l’hôtel et avait opposé un groupe de quelque 180 supporters de Manchester United qui semblaient ivres et un groupe de Turcs dans les rues d’Istanbul.

Belgique - Maroc (CM'94) - 21/06/1994

Source : BELGA

UN jeune Marocain a été blessé par balle par un militant d’un parti d’extrême droite à Verviers (sud) au cours d’incidents qui ont suivi, dans la nuit de dimanche à lundi, le match de football Belgique-Maroc en Coupe du monde aux Etats-Unis.
Selon un responsable de la ville de Verviers, un sympathisant du mouvement d’extrême droite francophone « Agir » a tiré, apparemment avec une carabine à plombs, sur un jeune Marocain lors de heurts qui ont opposé des supporters. Le jeune homme n’est pas en danger, bien qu’il ait été touché par trois balles, a indiqué la radio RTBF. Huit personnes ont été interpellées au cours de ces incidents auxquels ont participé de 300 à 400 personnes, selon la radio. Un policier a également été blessé à la tête.
D’autres incidents se sont produits dans d’autres villes du pays entre supporters belges et marocains. 17 personnes ont été interpellées à Anvers. A Bruxelles, sur la Grand’Place la bonne humeur a d’abord été de mise, certains supporters belges fraternisant avec des Marocains. Mais dans la soirée, des bagarres ont éclaté. Un dispositif policier de quelque 500 hommes a été déployé dans la capitale pour boucler le quartier.
A l’occasion du match, quelque 36 associations marocaines avaient créé une sorte de collectif du « fair-play » pour faire en sorte que la rencontre, quel que soit le résultat, soit une occasion de fête et d’amitié et non de bagarres.

Marseille - FC Metz - 27/09/1993

Source : L'HUMANITE

Incidents à Marseille

APRES la superbe victoire du Paris Saint-Germain, jeudi soir, face à Auxerre (4-0), on attendait une réaction de l’Olympique de Marseille qui recevait, au Stade-Vélodrome, le FC Metz.
A cinq minutes du coup de sifflet final, une soixantaine d’individus cagoulés devaient pénétrer sur la pelouse pour s’en prendre aux joueurs messins, contraints de fuir dans les vestiaires. Les bagarres ont continué de longues minutes - entre supporters même ! - et la rencontre a été définitivement interrompue après l’intervention des forces de l’ordre. De (nouvelles) sanctions pourraient prochainement être prises contre l’OM en raison de ces graves incidents. Rien ne va plus pour le club champion d’Europe.



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Après les incidents du match face à Metz, l’OM titube

Déjà rudement secoué par les contrecoups de l’affaire VA-OM, la série noire se poursuit pour le club phocéen. Les incidents qui ont suivi la rencontre Marseille-Metz (0-3), vendredi soir, ont fait dix blessés. Des troubles qui surgissent au moment même où l’OM se bat pour assurer sa survie sportive et financière.

EN ces temps de fortes tempêtes sur le club, l’Olympique de Marseille se serait bien privé de pareils « dérapages ». Vendredi soir, il aura suffi d’un arbitrage hésitant, de deux ou trois coups de sifflet contestables de l’homme en noir, Patrick Anton, d’une partie anodine face au FC Metz qui tourna peu à peu à la correction (3 buts à zéro en faveur des Mosellans), pour que le Stade-Vélodrome pique une mauvaise colère. Furieux, une centaine de supporters phocéens ont envahi le terrain trois minutes avant la fin de la rencontre, tandis que des tribunes fusaient des fumigènes. Par mesure de sécurité, la rencontre fut interrompue. A la sortie, un groupe de casseurs saccagea plusieurs abribus, une cabine téléphonique ainsi que des automobiles. Des poubelles furent renversées et incendiées. Les CRS durent intervenir. Bilan : dix blessés, dont cinq policiers, et quatre personnes interpellées.

Comment Chelsea gère sa centaine de hooligans - 02/09/1993

Source : FF

LE club de Chelsea FC, dans l’ouest de Londres, réputé pour la violence de ses supporters au début des années quatre-vingt, fait aujourd’hui figure de mauvais élève assagi. « Les supporteurs de Millwall (un autre club de la capitale britannique) vous parlent de leurs armes, ceux de Chelsea vous les montrent », disait-on à l’époque, même si, dans la réalité, ceux de Millwall étaient de loin les plus dangereux.
Les hooligans de Chelsea se donnaient rendez-vous dans les tribunes du « shed » (la remise) situés dans le sud du stade. « Ils étaient environ un millier, prêts à utiliser la violence à la moindre occasion », se souvient le commissaire Douglas Johnson, qui supervise toujours la sécurité dans le stade.
La réputation de Chelsea s’est considérablement améliorée, constate-t-il, « mais c’est le résultat d’un sacré travail ». Le nombre de hooligans est retombé à une centaine, clairement identifiés, qui font l’objet de contrôles particuliers destinés à maintenir la pression sur eux. « Nous savons qui ils sont et ils savent que nous savons qui ils sont », dit-il. Ceux-ci ne viennent d’ailleurs pas de Chelsea ou de Fulham, des quartiers résidentiels entourant le stade, mais de la banlieue ouest et sud-ouest de Londres, parfois même de villes comme Reading à soixante kilomètres de là.
Dans les années quatre-vingt, un match « à risques », comme celui qui opposera ce week-end Chelsea FC à Manchester United, le club du Français Eric Cantona, aurait nécessité le déploiement de 600 policiers dont 25 à cheval pour contrôler les 35.000 spectateurs. Samedi, ils seront seulement 200, dont 10 à cheval.
L’une des premières mesures prises pour juguler le hooliganisme a été de séparer supporteurs visiteurs et locaux, en leur attribuant des tribunes et des accès différents, explique le commissaire Johnson. Une partie de la sécurité à l’intérieur du stade a été déléguée au club lui-même. Comme d’autres terrains en Grande-Bretagne, celui de Chelsea est muni d’un circuit interne de vidéo géré par trois policiers contrôlant l’intérieur et l’extérieur du stade.
En outre, des contrôles sélectifs ont lieu pour rechercher des boissons alcoolisées, interdites dans les stades, ou des armes. Face au redoublement de la vigilance policière, la violence des hooligans s’est transportée hors des stades. « Ils se donnent rendez-vous pour se battre » loin des stades quelques heures avant ou après le match, selon le commissaire Johnson.
Malgré ses succès dans la lutte contre la violence à Chelsea, le commissaire Johnson estime nécessaire de « rester sur nos gardes ». En effet, sur la centaine de personnes interdites de stade et obligées de pointer au commissariat les jours de match chaque année en Grande-Bretagne, les deux tiers appartiennent au Chelsea FC.

Lama : les supporters du PSG sont des « lâches » - 19/04/1994

Source : L'EQUIPE

Des « supporters » très mécontents, un entraîneur qui boude la presse, des dirigeants qui se plaignent des critiques sur le style de jeu de leur équipe, des joueurs un peu déboussolés, l’atmosphère n’est pas vraiment à la joie au sein du Paris-SG, pourtant sur le point d’empocher le deuxième titre de champion de son histoire. La plupart des joueurs, à l’image d’un Bernard Lama dégoûté, se sont plaint de l’attitude du public qui a copieusement sifflé l’équipe parisienne. « Que cherchent ces supporters, s’interrogeait le gardien de but parisien, on va être champion, on essaye de leur faire plaisir et ils nous conspuent. Ils hurlent des slogans pour la libération de leurs camarades emprisonnés. Qu’ils prennent plutôt leurs responsabilités. Ce n’est tout de même pas nous qui sommes aller taper avec eux sur les policiers. (...) Ce sont des nuls, des lâches. Au début de saison, lorsque l’on allait vers eux, ils sortaient les croix gammées. S’ils veulent se battre, qu’ils aillent au Rwanda ou en Somalie, là où il y a la guerre. »

Hollande - Irlande - 06/07/1994

Source : BELGA

Environ 1.500 hooligans néerlandais, la plupart pris de boisson, se sont livrés à des actes de vandalisme au centre de La Haye dans la nuit de lundi à mardi après la victoire des Pays-Bas contre l’Irlande (2-0). Cent à cent cinquante de ces hooligans ont détruit un grand nombre de vitrines, incendié une voiture, jeté des pavés en direction de la police et des passants et pillé des magasins.

PSG : Supporter relaxé - 13/01/1994

Source : LE PARISIEN

Un skinhead supporter du PSG a été relaxé, mercredi, par la 14e chambre correctionnelle de Paris. Il était accusé de violences contre de jeunes Maghrébins, le 4 octobre 1992, à la sortie d’un match au Parc des Princes, ce qu’il niait. Il avait jeté une bombe incendiaire à l’intérieur d’une voiture. Il avait été condamné, en première instance, à trois ans de prison avec sursis.

PSG-OM : objectif sécurité - 13/01/1994

Source : L'EQUIPE

A l’occasion du match choc de la 23e journée du championnat de France de première division, vendredi soir, la loi sur la sécurité dans les stades entrera en vigueur pour la première fois. Mais les forces de l’ordre redoutent ce rendez-vous.
DANS un bureau feutré du Parc des Princes, quelques hommes se sont rencontrés, hier aux alentours de 15 heures, en grand secret. Rien n’a filtré sur la teneur de cet échange confidentiel. Objectif : faire le point sur les dispositions prises pour que la sécurité de ce match choc entre le Paris-Saint-Germain et l’Olympique de Marseille, vendredi soir à Paris, soit assurée au mieux, sans heurs ni débordements. Convoqués autour de la table : des représentants des deux clubs, de la Ligue nationale de football (LNF) et, bien sûr, des forces de l’ordre.
Ces derniers n’ont pas oublié les affrontements du 28 août 1993, dans cette même enceinte lors d’une journée de championnat anodine, et des conséquences physiques qu’ils avaient provoquées (plusieurs CRS hospitalisés) (1). Dans la foulée de ces graves incidents, des mesures gouvernementales avaient été avancées et une loi sur la sécurité dans les stades votée. Celle-ci s’appliquera d’ailleurs pour la première fois vendredi soir, et beaucoup craignent que ce baptême du feu ne soit plus que symbolique. Les peines d’emprisonnement (clé de voûte de la nouvelle loi) promises à ceux qui cultiveraient la violence à cette occasion - et désormais à toutes autres - dissuaderont-elles certains fous furieux d’agir à leur guise dès qu’ils sont lâchés dans ce qu’ils considèrent comme leur « dernière tribune libre », le stade, d’où ils peuvent débiter leurs haines ?
Sans vraiment le crier sur les toits, quelques hauts responsables en doutent. Du moins pour ce PSG-OM, qui réveille à lui seul toutes les passions d’un football français la tête à l’envers, et, élément à ne pas négliger, exacerbées au dernier degré par les rivalités entre Parisiens et Phocéens. Hier, on expliquait même du côté de la préfecture de Paris que « tout donne à croire qu’il sera difficile d’éviter les provocations qui risquent de se produire avant, pendant, et après la rencontre ». Si l’on se souvient des échauffourées de mai 1993, au Stade-Vélodrome, voilà un aveu plutôt inquiétant.
Car l’affaire des supporters marseillais, privés de billets pour assister au « match de l’année », pose un problème majeur. Après avoir été déboutés par la Ligue (les ultras marseillais réclamaient un contingent de places qu’ils n’ont pas obtenu), beaucoup de Phocéens monteront dans la capitale dans l’intention de s’attribuer quelques sésames revendus à la sauvette, ce qui compliquerait d’autant la tâche des forces de l’ordre. « Une dissémination de supporters marseillais dans le Parc serait catastrophique », déclare-t-on à la préfecture, où l’on ajoute : « Une telle situation est impossible à gérer en si peu de temps car il s’agit d’un véritable casse-tête. »
A la direction du PSG, où l’on rappelle inlassablement le pacte passé avec l’OM concernant le non-déplacement réciproque de leurs supporters suite aux incidents de mai 1993, on s’en lave les mains, et cette attitude irrite ceux qui en subissent les conséquences. Hier, Luc Ankri, un des trois délégués des ultras, révélait que « près de 400 supporters marseillais avaient acquis à titre individuel un billet ». Et il précisait : « Je ne vois pas très bien comment, et à quel titre, on pourrait empêcher les 900 autres s’étant déjà acquittés du montant de leur voyage et d’un billet de renoncer à leur déplacement. »
Au sein des groupes de supporters parisiens, on ne se cache d’ailleurs pas pour préparer une « réception » musclée. D’après nos informations obtenues hier, un groupe trié sur le volet parmi les plus violents se prépare à accueillir un premier groupe de Marseillais qui débarquerait dès aujourd’hui en gare de Lyon. De même, dans les milieux d’extrême droite proches d’associations de supporters reconnues comme telles, on se serait arrangé pour s’attribuer des places dans d’autres travées que celle de Boulogne, traditionnellement réservée pour leurs agissements. Les forces de l’ordre auront donc du mal à tenir le couvercle de cette marmite. 1.100 fonctionnaires seront réquisitionnés, en tenue ou en civil. Soit le double de l’an passé, pour la même confrontation...

(1) « Le Parisien » a révélé, dans ses éditions d’hier, qu’un certain José, dit Mario, avait été interpellé par la police à son domicile il y a une semaine. Il était l’un des trois derniers hooligans encore recherchés dans le cadre de l’instruction sur ces incidents du 28 août.

OM - Paris SG - 14/08/1993

Source : AFP

Rencontre sous haute surveillance

DES mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises pour la rencontre de la 5e journée du championnat de France OM-PSG, qui devrait attirer, dimanche, près de 40.000 spectateurs au Stade-Vélodrome. Les responsables des forces de l’ordre, qui n’ont cependant pas voulu dévoiler les détails de leur dispositif, ont décidé plusieurs mesures pour éviter des incidents semblables à ceux survenus le 29 mai dernier.

Dès le matin de la rencontre, la présence policière sera renforcée dans le centre-ville de Marseille et sur certains points de la cité phocéenne jugés « sensibles ». Cette implantation inhabituelle visera à localiser les éventuels fauteurs de troubles, apprend-on de même source.

Pour ce match classé « à haut risque », plusieurs compagnies de CRS viendront prêter main-forte aux deux cents policiers habituellement mobilisés pour les rencontres disputées au Stade-Vélodrome. A l’entrée du stade, une fouille systématique de tous les spectateurs sera effectuée. Par ailleurs, de nombreux maîtres-chiens patrouilleront également en permanence dans l’enceinte du stade pour éviter tout débordement, alors que le SAMU 13, en liaison avec les marins-pompiers, mettra en place une couverture sanitaire spéciale.

Marseille - AS St-Etienne - 02/09/1993

Source : AFP

La rencontre au Stade-Vélodrome fut pourtant émaillée d’incidents tant sur le terrain que dans les tribunes. Bell fut victime d’un jet de projectile, lancé depuis la tribune des Ultras, mais le gardien stéphanois, légèrement blessé, put disputer la rencontre. Déjà en 1990, Joseph-Antoine Bell, alors bordelais, avait eu droit à des menaces de caractère raciste au Stade-Vélodrome.
A la mi-temps, des incidents se produisirent entre supporters des deux camps.

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Deux supporters stéphanois ont été légèrement brûlés, mercredi soir, par des jets de fumigènes tirés des quarts de virage nord du Stade-Vélodrome au cours du match Marseille - Saint-Etienne. Rassemblés dans une moitié nord du Stade-Vélodrome, les supporteurs stéphanois, venus à Marseille à près de 400 et encadrés par les forces de l’ordre, ont commencé à lancer en milieu, puis à nouveau en fin de première période, des boîtes métalliques et des bouteilles en plastique en direction de leurs homologues marseillais. Ces derniers ont répliqué et deux d’entre eux, placés dans un quart de virage surplombant l’emplacement réservé aux Stéphanois, ont envoyé deux fumigènes qui ont franchi le filet de protection et sont retombés au milieu des supporteurs foréziens.

Autriche - Allemagne - 03/06/1994

Source : REÜTERS

Un supporter allemand a été blessé d’un coup de couteau à l’issue du match amical remporté par 5-1 par l’Allemagne contre l’Autriche à Vienne, hier après-midi, et une vingtaine de personnes ont été arrêtées pendant la rencontre en raison de bagarres entre supporters, a annoncé la police. Le jeune Allemand, blessé d’un coup de couteau à la poitrine par un inconnu, gisait ensanglanté par terre au stade Ernst-Happel, alors que la police, dont un membre a été blessé et qui avait procédé avant la première mi-temps à une vingtaine d’arrestations, semblait maîtriser la situation à la fin du match.

BOCA JUNIORS HOOLIGANS - 20/05/1994

Source : REÜTERS

Cinq supporteurs de l’équipe de football Boca Juniors de Buenos Aires, ont été placés en détention préventive par un juge argentin. Ils sont accusés d’être responsables d’un guet-apens meurtrier contre deux supporteurs de l’équipe rivale de River Plate, tués le 30 avril dernier à l’issue d’un match perdu 2-0 par Boca. Huit autres personnes avaient été grièvement blessées dans l’embuscade tendue par les hooligans.

Hollande - Angleterre - 14/10/1993

Source : REÜTERS

Actes de violence de supporters anglais aux Pays-Bas

LES autorités de Rotterdam ont décrété l’état d’urgence, hier en fin d’après-midi, pour faire face aux actes de violence des supporters quelques heures avant le match éliminatoire de Coupe du monde de football entre les Pays-bas et l’Angleterre, rencontre qui s’est soldée par une victoire des Bataves sur leur terrain 2-0.

Après les heurts de la nuit de mardi à mercredi à Amsterdam et à Rotterdam, qui ont amené les autorités néerlandaises à expulser près de 200 supporters britanniques, les unités mobiles de la police de Rotterdam ont dû intervenir hier aux abords de la gare centrale pour mettre fin aux provocations de supporters éméchés. Quelque 5.000 supporters britanniques étaient en effet attendus dans la ville pour le match de Coupe du monde.

Des heurts se sont également produits au moment où d’importantes forces de police bouclaient tous les quartiers situés entre la gare et le centre-ville. Deux supporters anglais ont été notamment blessés par l’explosion d’une bombe de fabrication artisanale garnie de clous. L’un des deux, atteint aux jambes, a été hospitalisé mais son état n’inspirait pas d’inquiétude.

On ne signalait en début de soirée que peu de dégâts matériels, les supporters se bagarrant entre eux ou avec les forces de l’ordre, mais n’attaquant pas les magasins qui étaient tous ouverts, et devaient le rester. La police de Rotterdam - qui, aux termes de l’« arrêté d’état d’urgence », peut interpeller tout suspect - se débarrassait rapidement de tous les supporters un peu trop échauffés : ceux-ci étaient conduits de façon systématique dans des bus des transports publics de Rotterdam, spécialement affrétés, jusqu’à une caserne éloignée du centre de la ville, où ils étaient gardés à vue. En début de soirée, 400 hooligans avaient été conduits à la caserne van Ghent. Certains d’entre eux seront expulsés aujourd’hui, les autres seront jugés sur place en procédure de flagrant délit, dans le courant de la semaine prochaine. Sur place, la police locale redoutait que la nuit soit chaude, à la sortie du stade.



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Le come-back des hooligans

Hier après midi, la ville de Rotterdam a pris un « arrêté d’état d’urgence » pour tenter de lutter contre la violence qui se développait dans la cité hollandaise. Cent quatre-vingt-six supporters britanniques parmi les quatre cents arrêtés, qui s’étaient livrés à des actes de violence dans la nuit de mardi à mercredi à Amsterdam et à Rotterdam, aux Pays-Bas, ont été expulsés, hier après-midi, par avion, a annoncé la police. Par ailleurs, un supporter a été blessé par une bombe artisanale garnie de clous lors d’affrontements entre forces de l’ordre et supporters.

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Les hooligans anglais étaient de retour

LES Pays-Bas peuvent jubiler : non seulement leur équipe nationale a vaincu l’Angleterre, mercredi soir à Rotterdam (2-0), mais encore, au grand soulagement de tous, leur police a maîtrisé sans trop de casse quelques centaines de « supporters » britanniques. Après des heurts à Amsterdam qui avaient commencé dès lundi, Rotterdam a été pendant toute la journée du match le théâtre d’affrontements entre police et supporters britanniques : il y a eu deux blessés chez ces derniers, tandis que les policiers en déploraient un.

Un millier de personnes avaient été interpellées mercredi à Rotterdam et une soixantaine arrêtées. Dix meneurs britanniques devaient comparaître, hier, devant un tribunal de police pour avoir harcelé et molesté policiers et supporters néerlandais. Dix-huit autres personnes, de nationalité britannique, devaient être poursuivies pour usage de la violence contre l’autorité, vandalisme et ivresse sur la voie publique.

Vérone-Vicence - 04/01/1994

Source : ANSA

Quatre personnes ont été arrêtées au cours d’incidents qui se sont produits dimanche au terme du match de la 17e journée du championnat d’Italie de football de deuxième division, Vérone-Vicence (0-0).

Pays de Galles - Roumanie - 19/11/1993

Source : AFP

Quatre supporters gallois ont été arrêtés et gardés à vue à la suite de la mort d’un spectateur frappé par une fusée éclairante, mercredi soir à l’Arms Park de Cardiff, au cours des dernières minutes du match de Coupe du monde de football entre le pays de Galles et la Roumanie. Selon des témoins, John Hill, soixante-sept ans, a été touché dans le cou par une fusée tirée de la tribune sud et, malgré les premiers soins prodigués par son fils, il n’a pas survécu à sa blessure.

Paris SG - Lyon - 22/02/1994

Source : AFP

Hooligans : deux mineurs écroués après PSG-Lyon

Deux mineurs âgés de seize ans et de dix-sept ans, accusés de dégradations volontaires, ont été mis en examen et placés sous mandat de dépôt dimanche, après les violents incidents survenus samedi soir à l’issue du match de football PSG-Lyon au Parc des Princes. Il leur est reproché d’avoir cassé des devantures et endommagé un abribus. Vingt personnes avaient été interpellées après qu’une dizaine de vitrines eurent été brisées ainsi que plusieurs pare-brise de voitures à proximité du Champs-de-Mars et de la rue d’Auteuil, dans le 16e arrondissement.

PSG : Des milices privées au Parc ? - 01/09/1993

Source : LE PARISIEN

ALORS que le parquet du tribunal de Paris avait ouvert lundi une information judiciaire contre X à la suite des incidents du Parc des Princes, samedi soir, le préfet de police de Paris, Philippe Massoni, dans un entretien accordé au journal « l’Equipe », n’excluait pas, pour sa part, la possibilité pour le Paris-SG de faire appel à « des sociétés de sécurité privées » pour aider les forces de l’ordre à maintenir la sécurité dans les stades si, dit-il, les dirigeants parisiens « peuvent se les payer eux-mêmes ». Pour inquiétants que puissent être les propos de ce haut fonctionnaire, rappelons à toutes fins utiles la polémique née après les incidents du 29 mai dernier à Marseille, lors d’un OM-PSG où le service d’ordre parisien - qui ressemblait fort déjà à une « sécurité privée », constitué pour l’essentiel de « hooligans repentis » et chargé d’encadrer les supporters de la capitale lors des déplacements - avait été accusé notamment d’avoir fourni les fumigènes qui blessèrent 14 personnes ce soir-là au Stade-Vélodrome. Depuis lors, les déplacements organisés ont été supprimés à l’initiative du club parisien.

Dans l’entretien déjà cité, le préfet de police de Paris, qui admet par ailleurs que « la plupart des 200 ou 300 hooligans » sont « parfaitement identifiés », se félicite en outre bruyamment du fait que « la loi votée sur les contrôles d’identité doit permettre d’améliorer les choses ». Ah ! si Pasqua n’avait pas été là !

Une dizaine d’interpellations après les heurts au Parc - 04/09/1993

Source : L'EQUIPE

UNE dizaine de personnes ont été interpellées, ces dernières heures, après les incidents du Parc des Princes à l’occasion d’un match du PSG, samedi dernier, et ont été placées en garde à vue. Les suspects interpellés ont été conduits à la 1re division de police judiciaire (DPJ), chargée de l’enquête, où régnait, hier, une « intense activité ». On a appris par ailleurs que cette série d’interpellations a eu lieu « grâce aux moyens mis en place » peu après ces incidents, notamment en visionnant les différents films de la soirée ainsi que les photos de presse.
L’appel à témoins lancé dimanche dernier par la préfecture de police de Paris (PP) s’est révélé « très positif », déclare-t-on de bonne source. Un numéro de téléphone avait été communiqué, « pouvant permettre l’identification des auteurs de ces agressions contre les fonctionnaires de police ». Ces appels étaient ensuite transmis puis passés au peigne fin par les enquêteurs.
Le procureur de la République et le préfet de police de Paris ont décidé, lors d’une réunion mercredi dernier, et « après concertation », la création d’une cellule auprès du directeur de la PJ parisienne « pour la coordination des structures de la PP spécialisées dans la lutte contre la violence dans les stades ». Cette structure, qui rassemble de nombreux services de la PJ et coordonne son action avec les Renseignements généraux et la sécurité publique, s’est mise en place dans le cadre de cette enquête. L’information judiciaire ouverte à la suite des incidents du Parc des Princes a été confiée au juge N’Guyen, à Paris, à qui pourraient être présentés certains des suspects, si des charges sont retenues à leur encontre à l’issue de leur garde à vue, ce qui paraît, cette fois, très probable.

De la prison ferme requise pour des supporters du PSG - 15/04/1994

Source : L'EQUIPE

LE substitut Monique Taffin a réclamé, hier, des peines de « trois ans de prison dont au moins un an ferme » contre quatre des dix-sept supporters du PSG, Julien T****** et Julien T*******, des gens « dangereux », Marc B*********, « particulièrement agressif », et David H**********, pour qui « la violence est un ingrédient indispensable du sport ». Ces dix-sept jeunes gens âgés de dix-huit à trente ans, « dont dix ont un travail stable, deux sont lycéens, et les autres au chômage », comparaissent depuis mardi devant la 15e chambre correctionnelle pour violences et voies de fait à l’encontre de CRS, lors d’échauffourées qui se sont déroulées le 28 août 1993 au stade du Parc des Princes lors du match PSG-Caen.
Pour Mme Taffin, « seule une minorité de deux cent cinquante supporters gangrènent la tribune de Boulogne du Parc des Princes » : il s’agit de gens « virulents, xénophobes, racistes ». Le substitut a requis contre un deuxième groupe de sept personnes, qualifiées de « seconds couteaux, seconds rôles », une peine de dix-huit mois de prison « dont je vous laisse apprécier la part de sursis avec mise à l’épreuve : ils ont porté des coups directs eux aussi, souvent avec lâcheté, sur des policiers déjà à terre ou incapables de se défendre ». Enfin, Mme Taffin a demandé un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve contre les six derniers, mais, demandé contre tous l’interdiction de fréquenter les stades, dénonçant au passage « l’ambiguïté » du discours des responsables du club du PSG, et notamment « le populisme, le paternalisme et le double langage » qu’ils développent dans les relations avec les supporters.

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Hooligans : jusqu’à 15 mois de prison ferme

DIX-HUIT jeunes gens, qui avaient participé à des violences sur des policiers lors du match de football PSG-Caen le 28 août dernier au Parc des Princes, ont été condamnés hier par le tribunal correctionnel de Paris à des peines allant jusqu’à 15 mois de prison ferme. Trois des hooligans, détenus depuis septembre dernier, ont été condamnés à 30 mois de prison dont 10 mois ferme.
Durant les vingt mois de sursis, ils devront notamment justifier d’un domicile et d’une activité. Durant trois ans de « mise à l’épreuve », ils devaient s’abstenir de fréquenter, dès hier, les stades où se déroulent des matches de football. Contre cinq autres prévenus, le tribunal a prononcé une peine de 15 mois de prison, dont 12 avec sursis et mise à l’épreuve durant trois ans. Il a encore prononcé une condamnation à 10 mois de prison dont 8 avec sursis et 18 mois de mise à l’épreuve, ainsi que sept condamnations à 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 18 mois de mise à l’épreuve.
Les dirigeants du PSG ont estimé « justifiées au regard de la gravité des faits » les peines prononcées à l’encontre de dix-huit supporters de l’équipe de football de la capitale.

RC Lens - Marseille - 93/94

Sourc : Mail

Des supporters Lensois renforcés pour l'occasion par des supporters du Standard attaqueront les fans de l'om à leur descente des cars.

France: Régime anti-hooligan dans les stades - 07/10/1993

Source : L'HUMANITE

UN homme à terre, roué de coups, d’injures. Un autre encerclé par une foule haineuse. Un troisième frappé violemment en plein visage, perdant connaissance. Personne n’a oublié les images, largement diffusées, des incidents du Parc des Princes lors de la rencontre opposant le Paris Saint-Germain à Caen, le 28 août dernier. Depuis de longs mois, les « autorités compétentes » - souvent en liaison avec les dirigeants parisiens, les premiers concernés - tentaient de plancher sur ce dossier brûlant. En 1992, une commission d’« experts » s’était déjà réunie afin d’avancer des propositions au ministère de la Jeunesse et des Sports pour tenter d’enrayer la « guérilla » des stades.

Hier, un projet de loi s’est occupé du volet répressif de la question, cela dans un contexte de grogne générale des acteurs du football, conduisant des joueurs comme Joseph-Antoine Bell ou David Ginola à prendre la mouche. Le premier, gardien de but de Saint-Etienne et qui reçoit régulièrement divers projectiles durant les matches, s’est récemment plaint, dans nos colonnes, « du laxisme des autorités, alors que les Anglais ont pris depuis longtemps le problème à bras le corps », ajoutant qu’à ses yeux « les mesures de bonnes intentions arrivent de toute façon bien tard ». David Ginola, attaquant du PSG, déclarant, lui, dans les colonnes de « l’Equipe », que le football n’était « plus un spectacle », mais « une arène à l’époque des Romains ». Et les matches classés à « haut risque » ne cessent de se succéder dans le championnat.

Le projet de loi présenté par le ministre des Sports, Michèle Alliot-Marie, et adopté en Conseil des ministres prévoit en premier lieu la comparution immédiate des fauteurs de troubles. « Il s’agit de pouvoir sanctionner le plus rapidement possible après que le projet délictueux a été commis », explique-t-on à Matignon, d’autant que ces éventuelles comparutions pourront entraîner des condamnations allant de la prison ferme à des amendes de 100.000 francs en cas « d’atteinte à la sécurité des personnes ou des biens ». De même, l’introduction dans une enceinte sportive « de tout objet susceptible de constituer une arme dangereuse et le jet de projectiles présentant un danger pour la sécurité » pourront, également, « être punis de 100.000 francs d’amende et de trois ans d’emprisonnement ».

Les personnes coupables de ces diverses infractions se verraient par ailleurs condamnées à l’interdiction de pénétrer dans « une ou plusieurs enceintes » sportives, pour une durée qui pourra être égale à cinq ans. Cette disposition devrait s’assortir d’une obligation de « répondre aux convocations de l’autorité publique au moment des manifestations sportives », astuce déjà utilisée dans certains pays européens et qui vise à convoquer au commissariat de police des délinquants identifiés, à l’heure des rencontres auxquelles ils seraient tentés de se rendre. Enfin, l’interdiction de séjour sur le territoire national pourra être prononcée à l’égard d’un étranger n’ayant pas sa résidence en France, cela pour une durée maximale de deux ans.

Tournoi de Berlin - ??/01/1994

Source : home.arcor.de/

Des hools du FC Berlin et de l'Union s'accrocheront avec des supporters de l'équipe turque de Türkiyemspor. Des chants racistes ont été entonnés sans relâche, tels que "Nous ne voulons pas de porcs turcs", "L'Allemagne aux allemands" et "les étrangers dehors".

FC Twente - Ajax Amsterdam - 16/05/1993

Source: mail (merci à l'expéditeur)

Des membres du F-Side pénétreront sur la piste ceinturant le terrain, avant de se voir chargés par les forces de l'ordre et de réintéger leur tribune.

Italie - Irlande - CM'94 - 18/06/1994

Source : Corbis