Saison 21/22 - Avril

Belgique : La Pro League va se pencher lundi sur l’arrêt d’Union-Beerschot - 10/04/2022

Source : https://www.lesoir.be/

Le match de la 34e et dernière journée de la phase classique de la D1A de football entre l’Union Saint-Gilloise, en tête du classement, et le Beerschot, déjà condamné à la relégation dans l’antichambre, n’a pu aller à son terme par la faute des supporters anversois. Il n’est donc pas exclu que l’Union gagne le match sur tapis vert. La Pro League examinera le cas lundi, a écrit son président Lorin Parys dimanche soir sur Twitter.

L’arbitre Alexandre Boucaut a arrêté le match quand des supporters visiteurs ont lancé des fumigènes sur la pelouse du stade Marien. Certains fans anversois ont même pénétré sur le terrain pour venir invectiver les fans unionistes. M. Boucaut, estimant visiblement que la sécurité des joueurs n’était plus assurée, a décidé d’arrêter définitivement le match.

«Nous avions une passionnante soirée de football et puis vous voyez cela», a écrit le nouveau président de la Pro League sur Twitter. «C’est totalement inacceptable de voir quelques têtes brûlées gâcher le plaisir de tous. De tels actes n’ont pas leur place dans nos stades. J’ai téléphoné aux deux clubs et nous allons examiner le dossier lundi», a ponctué Lorin Parys.

Espagne : Six supporters de Malaga arrêtés après des affrontements à l'aéroport - 10/04/2022

Source : https://rmcsport.bfmtv.com/

Six personnes appartenant à un groupe de supporters de Malaga ont été arrêtées par la police espagnole, soupçonnées de troubles à l'ordre public et de dommages après des affrontements avec des supporters du FC Séville à l'aéroport de la ville.
La police espagnole rapporte que six personnes, âgées de 18 à 43 ans et appartenant à un groupe radical de supporters de Malaga, ont été arrêtées pour une altercation dans l'un des terminaux de l'aéroport de la ville. Les faits remontent au 18 mars dernier vers 21h30, lorsqu'une trentaine de personnes se sont battues à l'arrivée des supporters du FC Séville, qui revenaient de Londres, où leur équipe affrontait West Ham en 8e de finale de Ligue Europa.

Les incidents auraient duré environ trois minutes avec des jets de chaises et de tabourets, ainsi que des échanges d'insultes. Des dégâts importants ont été signalés dans un restaurant et au niveau des portes automatiques de l'aéroport. Aucun blessé n'a été recensé.

Soupçonnées de troubles à l'ordre public et de dommages

Les personnes arrêtées sont soupçonnées de troubles à l'ordre public et de dommages. L'une d'entre elle est également accusée de vol d'une valise contenant près de 9.000 euros de bien. La police affirme qu'une partie des malfaiteurs a été arrêtée mais l'enquête continue. De nouvelles arrestations ne sont pas à exclure.

Cette enquête s'inscrit dans le cadre de la lutte contre les violences dans le sport. Les faits ont été portés à la connaissance de la Commission nationale de lutte contre les violences dans les évènements sportifs, prévue par la loi sur le sport, afin d'enquêter sur les éventuelles sanctions administratives applicables, hormis ceux correspondant aux affaires criminelles.

Inquiétude à Madrid suite à la rencontre entre hooligans de Chelsea et de City - 10/04/2022

Source : https://fr.besoccer.com/

Le journal 'Marca' a rapporté que la ville de Madrid s'inquiète de l'arrivée imminente de milliers de supporters de Chelsea et de Manchester City pour leurs matchs de Ligue des champions respectivement contre le Real Madrid et l'Atlético.

Une semaine importante dans la capitale espagnole est sur le point de commencer. Le Real Madrid et l'Atlético jouent pour une place dans le dernier carré de la Ligue des champions contre Chelsea et Manchester City, respectivement champion et finaliste en titre du tournoi.

Il est bien connu que les supporters anglais sont passionnés par leurs matchs, surtout lorsqu'il s'agit de la plus prestigieuse compétition du continent au niveau des clubs. Cette situation suscite une certaine inquiétude dans la ville de Madrid, comme le rapporte le journal 'Marca'.

Quelque 4 000 supporters sont attendus, dont ceux de Man City et de Chelsea qui ont acheté leurs billets, mais beaucoup plus sans, ce qui pourrait entraîner des perturbations dans la ville.

Il est de notoriété publique que les supporters des Blues et des Citizens ne s'aiment pas beaucoup. De ce fait, certaines rixes pourraient mettre en péril la tranquillité des deux rencontres européennes. Pour cette raison, les deux équipes anglaises logeront dans des hôtels très éloignés l'un de l'autre, afin d'éviter les possibles rencontres entre supporters des deux camps.

En termes de sécurité, la police sera sur le qui-vive cette semaine pour s'assurer qu'il n'y a pas de foule de hooligans britanniques, surtout dans les nuits de lundi et mardi, les moments les plus critiques et ceux qui inquiètent le plus les autorités.

Scunthorpe United - Mansfield Town - 09/04/2022

Source : Mail

Scunthorpe lads

France : Entre Brest et Nantes, la bâche de la discorde - 10/04/2022

Source : https://www.letelegramme.fr/

Placée sous haute surveillance policière du fait du déplacement de quelque 200 supporters visiteurs (membres notamment de la « Brigade Loire »), la rencontre entre Brest et Nantes a bien failli ne pas aller à son terme.

On jouait la 50e minute du match quand, suite à des provocations du parcage nantais, un supporter brestois présent dans la tribune RDK a fait irruption sur la pelouse, bien décidé à en découdre avec ses homologues. D’autres en ont ensuite fait de même, plongeant le stade dans la confusion. Interpellé, le supporteur fautif a été placé en garde à vue, et devrait faire l’objet d’un jugement en comparution immédiate en début de semaine.

Si la rencontre a fini par reprendre, tout serait parti d’une provocation des ultras nantais, ayant fait référence ou exhibé une bâche volée il y a plusieurs années aux membres du groupe des Ultras Brestois 90 (groupe auquel appartenait « Jipé », le supporter récemment disparu et à qui un hommage a été rendu dimanche). Des tensions avaient également émergé en marge d’un match amical organisé à Inzinzac-Lochrist, en 2019, entre les deux équipes, qui avait été marqué par de violents affrontements entre supporters de chaque camp.

« C’est de la bêtise »

Outre les Brestois Brendan Chardonnet et Michel Der Zakarian, l’entraîneur du FC Nantes, Antoine Kombouaré, n’a pas manqué de réagir à la situation. « Je ne cherche même pas à comprendre. C’est de la bêtise. Et tout ce que les supporters vont gagner, c’est une interdiction de déplacement. Et c’est triste ». Directeur sportif du Stade Brestois, Grégory Lorenzi a, lui, expliqué que « ce ne sont pas des images qu’on souhaite voir, ici ou ailleurs. On s’attend à ce qu’on nous demande des explications vis-à-vis de la Ligue. Mais on va faire en sorte que ça ne puisse plus se passer chez nous. C’est mauvais pour notre image, et ça peut nous pénaliser ».

Interrogé sur de possibles sanctions financières ou match à huis clos, Lorenzi s’est dit conscient du « risque » : « Et c’est dommage parce qu’on a une fin de saison à jouer et on aura besoin de nos supporters ».

Allemagne: Wormatia Worms - Eintracht Trier - 08/04/2022

Source : https://www.kicker.de/

1. FC Saarbrücken - SV Waldhof Mannheim - 09/04/2022

Source : https://www.saarbruecker-zeitung.de/

La police dresse un bilan positif après le derby

Match à hauts risques à Sarrebruck ce samedi : Il y a eu une arrestation, deux officiers ont été légèrement blessés et une bagarre entre des groupes de supporters ennemis a même été empêchée, mais pas d'affrontement direct se félicite la police.

France : Quatre mois de prison avec sursis pour deux supporters du PSG après les incidents lors de Paris FC-OL - 10/04/2022

Source : https://www.lequipe.fr/

Jugés ce lundi matin, deux ultras du PSG impliqués dans les incidents lors de Paris FC-OL, en décembre dernier en Coupe de France, ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis et deux ans d'interdiction de stade.

Ils n’avaient rien à faire ce soir-là au Stade Charléty. Ils ne pourront pas y retourner de sitôt. Deux ultras du PSG ont été condamnés ce lundi matin à quatre mois de prison avec sursis et deux ans d’interdiction des stades où jouent le PSG et le PFC, selon les informations de nos confrères de L’Equipe. Le 17 décembre dernier, lors du 32e de finale de Coupe de France opposant le Paris-FC à l’Olympique Lyonnais, ils avaient participé activement aux incidents qui ont entraîné l’arrêt du match.

A la mi-temps, une rixe avait éclaté entre le parcage lyonnais et des individus situés à proximité dans les tribunes, dont les deux personnes condamnées. Des coups avaient été échangés par les deux camps ainsi que des jets de projectiles. Un mouvement de foule avait même éclaté, obligeant certains supporters à descendre jusque sur le terrain. A l’issue de ce match, interrompu à la mi-temps sans jamais reprendre, les deux équipes avaient été sanctionnées d’une défaite sur tapis vert.

Alors que les supporters lyonnais impliqués dans ces incidents n’ont toujours pas été identifiés, une dizaine d’ultras du PSG avaient été repérés lors de la rencontre grâce aux caméras de vidéo-surveillance. Parmi eux, huit ont écopé la semaine dernière d’un rappel à la loi, les deux autres étaient poursuivis pour des faits de violences volontaires en réunion.

L’un, Samy, est membre des Microbes, collectif de supporters du PSG. L’autre, Christopher, était président du groupe « Ferveur parisienne », affilié au Collectif Ultras Paris. A la suite de cette affaire, il a décidé de la dissolution de son groupe, effective depuis quelques jours. Devant le tribunal judiciaire de Paris, tous deux ont expliqué regretter amèrement leur acte, et ont assuré qu’ils allaient prendre du recul par rapport à leur passion.

Lausanne Sport - FC Thoune - 10/04/2022

Source : https://www.lacote.ch/

13 supporters "ultras" du LS et du FC Thoune interpellés après des violences, 2 blessés

La police a interpellé dimanche treize supporters violents lors du match de football entre Lausanne et Thoune. Pas moins d'une septantaine de gendarmes et de policiers ont été mobilisés pour la sécurité de l'événement, indique lundi la police vaudoise.

Douze ultras lausannois , âgés de 20 à 42 ans, et un Thounois ont été interpellés lors de ces incidents. Les troubles ont commencé déjà à l'arrivée des supporters thounois à la gare de Lausanne. Le parcours à travers la ville a dû être modifié pour éviter des bagarres.

Avant et pendant le match, des ultras lausannois ont harcelé les forces de l'ordre, pourchassant les spotters qui ont pour mission de les repérer et de les identifier. Ils sont même parvenus à contourner le dispositif de sécurité et à attaquer les fans de Thoune, provoquant la fin du match.

La sortie du stade, puis le retour à la gare ont donné lieu à d'autres escarmouches et perturbations de l'ordre public. Le bilan des déprédations est en train d'être établi, précise le communiqué de presse.

Les individus identifiés et ceux qui le seront par la suite seront dénoncés au procureur. Ils subiront en outre les sanctions prévues par la lutte contre le hooliganisme.

Argentine : Güemes - Belgrano de Córdoba - 11/04/2022

Source : https://www.diariopanorama.com/

La rencontre a été suspendue en raison d'incidents impliquant les supporters locaux.

PSG-OM : les supporters marseillais interdits de déplacement - 12/04/2022

Source : https://www.footmercato.net/

Selon les informations de RMC Sport, les supporters de l’Olympique de Marseille vont être interdits de déplacement dimanche soir à Paris pour le Classique face au Paris Saint-Germain (20h45).Le ministère de l’Intérieur devrait prochainement publier un arrêté interdisant aux fans de l’OM de se rendre dans la capitale dimanche pour assister à ce choc de la Ligue 1 entre le leader du championnat et son dauphin.

Le dispositif de sécurité sera légèrement renforcé pour cette rencontre avec environ 350 policiers mobilisés pour l’évènement. Les ultras parisiens seront notamment surveillés, eux qui multiplient depuis plusieurs semaines les actions de contestation contre la direction de leur club.

Vitória Guimarães - FC Porto - 10/04/2022

Source : https://www.cnews.fr/

Un supporter du Vitoria Guimaraes, qui accueillait dimanche soir le FC Porto dans le championnat du Portugal, est entré sur le terrain pour tenter de se battre avec les joueurs.

Il restait à peine deux minutes dans le temps additionnel et Guimaraes était mené sur sa pelouse quand l'homme a fait irruption.

Il s’est d’abord avancé tranquillement vers un premier joueur, lui donnant un léger coup de pied.

Mais il ne s’est pas arrêté là. Il s’est ensuite dirigé vers un autre joueur qu’il a tenté de balayer sans y parvenir.

NK Maribor - Olimpija Ljubljana - 09/04/2022

Source : https://n1info.si/

Pendant et après le derby, les Green Dragons d'Olimpija ont bombardé les joueurs sur le terrain avec divers objets, et la police a dû utiliser des gaz lacrymogènes. L'un des supporters a également jeté une partie de la grille depuis les tribunes, qui a touchée et blessée un policier. Il a été transporté à l'hôpital.

Union-Beerschot : pourquoi aucun supporter anversois n’a été arrêté par la police - 12/04/2022

Source : Dhnet.be

La police a voulu éviter tout risque d’émeute. Les images sont en cours d'analyse et les hooligans pourraient être identifiés et sanctionnés dans un second temps.

Le Beerschot a donc été sanctionné d’une amende de 50.000 euros par la Pro League suite au comportement de ses supporters qui ont envahi le terrain et ont tenté de s’en prendre aux supporters de l’Union saint-gilloise dimanche, lors de la dernière journée de la phase classique. Le verdict sportif n’a toujours pas été communiqué et l’on ignore si les Bruxellois l’emporteront sur un score de forfait ou si les 8 dernières minutes du match devront être rejouées à huis-clos.

La Pro League se prononcera dans les prochains jours concernant les suites sportives de ce triste épisode. Le règlement de la Pro League stipule que "lorsque l’arbitre arrête définitivement le match en raison de débordements survenus en dehors de l’aire de jeu, le match sera perdu par forfait par le club dont les supporters sont responsables". Les trois points devraient dès lors logiquement revenir aux Bruxellois d’autant que le rapport du délégué "confirme que les supporters du Beerschot étaient la cause de la fin prématurée du match."

Les images sont actuellement analysées afin de comprendre le déroulé des faits et agir en conséquence. Pour l’heure, aucun supporter n’a fait l’objet d’une arrestation. "Nous avons choisi de ne pas faire d’arrestation lors des incidents pour éviter tout risque d’émeute et toute confrontation entre les deux clans de supporters", explique Sarah Frederickx, porte-parole de la zone de police Midi. "Il y avait de nombreux enfants dans le stade et notre priorité était de voir comment faire en sorte de calmer la situation au plus vite. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’ils ne seront pas identifiés et sanctionnés dans un second temps."

Par ailleurs, il apparait que l’un des hooligan du Beerschot qui est monté sur la pelouse n’est autre qu’un candidat de l’émission "Blind Getrouwd", la version néerlandophone de Mariés au premier regard, relatent nos confrères de Het Laatste Nieuws. Il s’agit de Lothar Callaerts, 28 ans. Pour la petite histoire, son idylle avec Tatiana n’aura pas duré longtemps et le jeune couple a rapidement divorcé.

Lorient - AS Saint-Etienne - 08/04/2022

Source : https://www.ouest-france.fr/

Les supporters stéphanois interdits de stade

Au vu d’une décision de la commission de discipline de la Fédération française de football rendue le 20 janvier, après des débordements et incidents liés aux supporters de l’AS Saint-Etienne, le préfet Joël Mathurin a tranché ce 7 avril.

Considérant l’affluence, l’accès au stade du Moustoir est interdit aux personnes se présentant comme supporters de l’équipe stéphanoise. De 10 h à minuit, ces mêmes personnes ne pourront stationner ou circuler sur une grande partie de la commune de Lorient.

Selon les informations des services préfectoraux, il est possible que des supporters ultras du club stéphanois soient déterminés à se déplacer à Lorient et à rentrer au stade.

Les contrevenants sont punissables de six mois d’emprisonnement et d’une amende de 30 000 €.

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Source : https://www.leprogres.fr/

Alors qu'ils étaient interdits de parcage, une centaine d'ultras stéphanois a fait le déplacement jusqu'à Lorient vendredi dernier, s'installant non loin de la tribune visiteurs pour soutenir des Verts.

Bien que les Verts soient barragistes (18è), leurs supporters n’ont de cesse de les soutenir. Même lorsqu’ils sont interdits de parcage.

Vendredi 8 avril, une centaine d’ultras stéphanois a fait le déplacement jusqu’en Bretagne, s’installant non loin de la tribune visiteurs, pour encourager l’AS Saint-Etienne lors d’une rencontre classée « à haut risque » face à Lorient (6-2).

Les Magic Fans déplorent l’interdiction de parcage encourue depuis le 2 janvier dernier. La fermeture du parcage visiteurs fait suite à des incidents provoqués suite à la rencontre avec Jura Sud en janvier lors de la Coupe de France. La préfecture du Morbihan avait également fait paraître une interdiction de déplacement.

Alors qu’aucun incident n’a été déploré, les ultras s’insurgent : « Il n’est pas convenable d’interdire 300, 1000 ou 3000 supporters visiteurs lorsque nos voisins européens parviennent à en gérer 10 000. La France a bel et bien un problème avec ses supporters, mais veut-elle réellement le résoudre ? »

Real Madrid - Chelsea FC - 12/04/2022

Source : https://www.onzemondial.com/

Une bagarre est survenue entre les supporters de Chelsea et de Man City avant le quart de finale retour de Ligue des Champions.



Selon les informations de Marca, une bagarre a éclaté dans les rues de la capitale espagnole entre les supporters des deux équipes anglaises, sur la Plaza Mayor.  Des coups ont été échangés, des objets lancés et la police a finalement été forcée d'intervenir pour disperser les supporters.

OM – PAOK. Un avocat pointe les « ratés » dans la gestion des supporters grecs - 14/04/2022

Source : https://www.ouest-france.fr/

Avocat spécialiste des questions de violences entre supporters, Pierre Barthélémy explique comment de tels incidents ont pu avoir lieu à Marseille, jeudi dernier, à l’occasion du match entre l’OM et le PAOK Salonique, malgré les risques qui entouraient la rencontre. Décryptage avant le match retour prévu ce jeudi 14 février.

L’ambiance promet d’être chaude au Toumba Stadium. L’Olympique de Marseille et le PAOK Salonique se retrouvent ce jeudi soir (21h), en Grèce, une semaine après les débordements qui ont entouré le huitième de finale aller de Ligue Europa Conférence remporté par les Olympiens (2-1).

Dès la veille du match, des centaines supporters grecs s’étaient retrouvés dans la ville où de nombreux affrontements les ont opposés à des fans marseillais. Des heurts qui se sont poursuivis le lendemain à l’intérieur du stade.

Alors que l’UEFA a annoncé l’ouverture d’une enquête, Pierre Barthélémy, avocat spécialiste des questions de violences entre supporters, décrypte comment ces incidents ont pu avoir lieu malgré les risques qui entouraient cette affiche.

« Les hooligans se moquent des arrêtés »
« Il est difficile de dire si les autorités ont été naïves mais il est certain qu’il y a eu des ratés, estime-t-il. Après le match contre Bâle (en huitième de finale aller), on avait déjà vu que ce système d’arrêté préfectoral interdisant aux supporters visiteurs certains arrondissements mais n’organisant pas leur venue n’a pas permis de prévenir les risques d’incidents. »

L’avant-match de la rencontre entre l’OM et le club suisse avait en effet déjà été marqué par de violents affrontements entre les supporters des deux équipes. L’avocat pointe un décalage entre les mesures de prévention adoptées par les autorités et la réalité des comportements des supporters.

« Les préfectures ont tendance à croire que leurs arrêtés vont dissuader les supporters visiteurs de venir dans les périmètres interdits. Sauf que les hooligans, qui viennent déjà pour commettre des délits, s’en moquent. Surtout qu’ils n’interdisent que le fait de se comporter comme supporter visiteur ou de se prévaloir de cette qualité. Des hooligans habillés en noir ne sont pas soumis à cet arrêté. »

Le refus des cortèges
Des solutions existent pourtant pour encadrer ces déplacements massifs, explique Pierre Barthélémy. Elles nécessitent un dialogue entre les groupes de supporters, les clubs et les autorités. Mais elles sont souvent ignorées par les autorités françaises.

« L’interdiction des cortèges, faciles à sécuriser et utilisés dans beaucoup d’autres pays, a eu pour effet de disperser les supporters. D’autant que les clubs aident souvent, avec ses référents-supporters, à organiser un lieu de restauration ou de buvette pour ses supporters durant la journée, puis un cortège facile à encadrer et protéger jusqu’au stade. En interdisant les cortèges, la préfecture a privé le club de cet outil. »

Un manque d’habitude
Dans ces circonstances, l’avocat s’étonne des déclarations de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, qui dans un communiqué à l’issue de la rencontre a dénoncé la responsabilité du club grec dans ces incidents.

« Un club ne peut pas contrôler les déplacements de chacune des personnes qui s’en revendique supportrice. Le club peut aider à organiser le déplacement en affrétant des avions et des cars, ou en centralisant la réservation des hébergements. Mais des supporters qui veulent gérer leur déplacement par eux-mêmes sont libres de le faire »

Pour l’avocat au barreau de Paris, ces débordements à répétition seraient aussi le résultat de la tendance des dernières années à la multiplication des interdictions de déplacement prononcées à l’encontre des supporters visiteurs dans le championnat de France.

LIRE AUSSI. Ligue 1. Brest – Nantes : la rencontre a été interrompue dix minutes après des incidents en tribune

« On constate qu’à force d’interdire systématiquement les déplacements de supporters, on ne sait plus les gérer. Ce n’est pas un hasard qu’il y ait si régulièrement des incidents avec les supporters visiteurs lors des compétitions internationales. La police française n’est plus jamais entraînée à organiser des déplacements de supporters sur des matchs à risques. Et encore, les supporters français sont autrement moins à risques que certains de leurs homologues étrangers. »

OM : les supporters de la "Gate 4", corps et âme du PAOK - 13/04/2022

Source : La Provence

Regroupés sous la bannière "Gate 4", les ultras grecs du PAOK FC, qui affronte l'OM ce jeudi en quarts de finale retour de Ligue Europa Conference à Thessalonique, suscitent autant la crainte que l’admiration. Avant le match aller, mais aussi pendant la rencontre dans le stade où de nombreux dégâts ont été constatés, des échauffourées ont éclaté.


La violence s’avère indissociable du football grec. Le 1er février, un jeune de 19 ans a été tué, poignardé par des hooligans du PAOK pour son appartenance à un club rival. "En tant que société, on a vraiment raté quelque chose si des enfants de vingt ans s’entretuent. On doit tous faire notre autocritique", assure Eleni Bountou, journaliste sportive proche du PAOK. Pour Lukas Tsiptsios, doctorant en Histoire contemporaine de la Grèce à Rouen et à McGill, "la culture de la plainte et du sentiment d’injustice s’inscrit dans le processus de construction du club".

Parmi les réfugiés qui débarquent à Thessalonique au lendemain de la guerre gréco-turque (1919-1922), l’élite bourgeoise des Grecs d’Istanbul fonde en 1926 le PAOK, club sportif pan-thessalonicien. Et alors que l’État grec se centralise progressivement, Thessalonique se marginalise et le PAOK avec. "Le PAOK serait le club dominant de la région du nord et par conséquent un lien très fort se crée avec la marginalisation et une certaine notion de décadence" du nord du pays, estime Lukas Tsiptsios.

Son président gréco-russe, Ivan Savvidis, d'origine pontique, apparaît comme "la figure salvatrice" du club qu’il acquiert à partir de 2012 : selon l'historien, "il est celui qui sauve le club surendetté alors en perdition" et obtient la fidélité des supporters.

"Supporter le PAOK c’est un mode de vie, le moteur de notre existence. Notre rôle est considérable dans le parcours de notre club et nous sommes fiers d’être connus partout en Europe", assure Giorgos.

Et aussi PAOK-OM : "Ce sont les supporters de Marseille qu'il faut critiquer, pas moi", se défend Lucescu
"Comme une drogue"
"Une fois que tu tombes dedans c’est comme une drogue, un microbe qui s’empare de toi. Quand le PAOK joue, plus rien ne compte, ni les femmes ni rien d’autre", ajoute Michalis. "Nous sommes le club des réfugiés, nous sommes traités de Bulgares, mais peu importe. Nous sommes uniques", renchérit fièrement l’ultra.

La réception de l’OM se jouera à guichets fermés mais sans supporters marseillais. Les autorités grecques ont demandé lundi à l'UEFA de leur interdire le déplacement en raison des risques d’affrontements. Dans un communiqué publié mardi, les supporters grecs appellent à "ce que rien ne soit jeté sur la pelouse", mais que "le stade entier soit comme la Gate 4" : incandescent.

"La Toumba sera pleine à craquer. On s’apprête à vivre un grand moment", trépigne Michalis.

Le Benelux s'unit dans la luttre contre le hooliganisme - 13/04/2022

Source : Voetbalnieuws.be

Dans la Jupiler Pro League , il y a eu des problèmes réguliers avec des supporters violents cette saison, avec les émeutes du week-end dernier à Union-Beerschot comme nouveau creux. L'appel à prendre des mesures plus sévères contre les fans qui dépassent leurs limites devient de plus en plus fort. À cette fin, la coopération peut même avoir lieu au-delà des frontières nationales.

Le Beerschot et le Lierse Kempenzonen faisaient partie des clubs où ils ont récemment dû faire face à des émeutiers et De Standaard sait que les maires locaux ont également fait référence aux Pays-Bas pour cela. Ils s'inquiétaient des supporters qui avaient reçu une interdiction de stade de la part de nos voisins du nord et donc venaient faire du bruit dans notre pays. Le Parlement du Benelux va maintenant enquêter pour savoir si et comment les interdictions de stade peuvent également être appliquées au-delà des frontières, à la fois légalement et pratiquement. Un groupe de travail composé de représentants de la police et des gouvernements belges et néerlandais devrait formuler un certain nombre de recommandations d'ici la fin de cette année.

Une des idées déjà sur la table est la création d'une plateforme de communication où tous les services concernés pourront échanger des informations. Par exemple, c'est un phénomène bien connu que les noyaux durs de plusieurs clubs belges et néerlandais fraternisent et assistent aux matchs les uns des autres. Cependant, il reste à voir si les consultations produiront également des résultats susceptibles de contenir les incidents.

Une tribune de la Mosson fermée pour Montpellier-Reims pour usage de fumigènes - 13/04/2022

Source : France Bleu

Suite aux fumigènes craqués lors du match Montpellier-Brest, en Ligue 1, la commission de discipline a décidé de fermer une partie de la tribune Étang-de-Thau, où se massent les ultras pailladins.

Pour fêter leur retour après deux ans d'absence, certains ultras du MHSC avaient allumé des fumigènes en tribune, lors de la réception de Brest, le 3 avril dernier, à la Mosson.

Aucun n'avait atterri sur la pelouse et la rencontre n'avait pas fait l'objet de débordements, mais la commission de discipline tout de même choisi de punir le club montpelliérain, avec deux matchs de suspension, dont un avec sursis, pour la partie basse de la tribune É tang-de-Thau, où se réunissent les ultras de l'Armata et la Butte Paillade.

Les ultras devront donc se déplacer ailleurs dans l'enceinte s'ils souhaitent assister au match Montpellier-Reims, prévu ce dimanche à 15h, pour le compte de la 32e journée de Ligue 1. L'apparition de fumigènes durant la rencontre entrainerait la révocation du sursis pour la réception de Metz, le 1er mai.

Incidents du derby de Rabat: Des peines de prison ferme pour 9 suspects - 13/04/2022

Source : https://fr.le360.ma/

Le tribunal de première instance de Rabat a condamné 9 individus à des peines de prison cumulées de 38 mois après avoir été impliqués dans les scènes de violence qui ont suivi le match AS FAR-FUS le 5 mars dernier. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le tribunal de première instance de Rabat a rendu son jugement, mardi dernier, dans l’affaire des violences qui ont éclaté le 5 mars dernier après le match qui a opposé l’AS FAR au FUS pour le compte de la Botola Pro. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du jeudi 14 avril, que 9 jeunes supporters ont été condamnés à des peines de prison cumulées de 38 mois. La cour a, par ailleurs, innocenté deux accusés, condamné quatre à des peines avec sursis assorties d’un total d’amendes de 50.000 dirhams.

Une semaine après, et au coup de sifflet final du match qui a opposé l’AS FAR au MAS des supporters déchainés ont envahi le terrain pour s’en prendre violemment au service de l’ordre avant de provoquer un désordre indescriptible dans les rues avoisinantes. Les Ultras ont semé la panique et la peur parmi les citoyens en blessant des dizaines d’éléments des forces de l’ordre ainsi que des citoyens. Sans oublier la destruction des équipements publics, l’endommagement des véhicules privés ou appartenant à l’État ainsi que les vols et les entraves à la circulation.

Le quotidien Al Akhbar rapporte que le jugement prononcé par le tribunal de première instance de Rabat coïncide avec le déferrement, mardi dernier, devant le juge d’instruction de 8 individus impliqués dans les émeutes qui ont suivi le match AS FAR-MAS le 13 mars dernier. L’audition de ces suspects a été reportée par le magistrat au 19 avril courant. Mais malgré ces arrestations et ces condamnations le hooliganisme continue à sévir dans la région de Rabat-Salé. C’est ainsi que les services d’ordre ont interpellé, la semaine dernière, 11 individus dont six mineurs après des scènes de violence gravissimes perpétrées par des Ultras dans certains quartiers de Salé.

FC NANTES : La Ligue a frappé fort après les incidents à Brest - 13/04/2022

Source : https://www.butfootballclub.fr/

On s'y attendait et ça n'a pas manqué : la commission des terrains de la Ligue a décidé d'interdire de déplacement les supporters du FC Nantes jusqu'au 27 avril, minimum. Pas de match au Vélodrome pour eux !

Dirigeants brestois et nantais s'attendaient à prendre cher de la part de la commission des terrains après les incidents survenus dimanche à Francis Le Blé lors du match qui a opposé leurs deux équipes. Après l'ouverture du score des Canaris, la partie a été interrompue car les ultras du FCN ont lancé des fumigènes sur la pelouse. A la 51e minute, l'arbitre a de nouveau été contraint d'arrêter le jeu parce que des ultras brestois ont pénétré sur la pelouse pour aller en découdre avec leurs homologues de la Cité des Ducs.

Hier soir, la commission de discipline s'est réunie à Paris et a décidé de placer le dossier en instruction jusqu'au 27 avril. Mais cela ne l'a pas empêche de prendre deux premières mesures fortes : la fermeture de la tribune Quimper de Francis-Le Blé, celle des ultras brestois, jusqu'à cette date et l'interdiction pour les Nantais d'effectuer des déplacements. Pas d'OM-FCN le 20 avril pour eux, donc. Et ce n'est qu'un avant-goût. Les vraies sanctions devraient tomber dans deux semaines...

Rafle au sein des Ultras du Dynamo Dresde - 14/04/2022

Source : https://www.tag24.de/

APRÈS UNE GRANDE RAFLE AU SEIN DES ULTRAS DYNAMO : LA POLICE EST DÉSORMAIS À LA POURSUITE DES MENEURS



Dresde – Les « Ultras Dynamo » sont-ils à l'origine des graves émeutes du 16 mai 2021 ? Avec un important contingent de 300 agents, la police a perquisitionné mercredi les domiciles de 28 suspects , qui auraient fomenté les émeutes en marge du match de promotion contre Türkgücü Munich.

28 suspects, 27 appartements à Dresde, Chemnitz et Zwickau : vers 6 heures du matin, la police a retrouvé 26 personnes recherchées.

A Zwickau, il s'agirait de deux membres du groupe de fans locaux "Red Kaos", qui sont amis avec les "Ultras Dynamo".

La police affecte également la majorité des personnes fouillées mercredi à ce dernier groupe. "Selon nos investigations, c'est le groupe initial des émeutes", explique Enrico Lange (37 ans), chef de la Soko " Hauptallee", qui a fomenté les émeutes .

"Il y a eu le battement de tambour des 'Ultras Dynamo', puis le groupe a allumé des pièces pyrotechniques sur l'ancien terrain d'entraînement en même temps, nécessitant l'intervention des pompiers."

Des centaines de personnes ont ensuite pris part à la bataille de rue, 185 policiers ont été blessés et des représentants des médias ont également été attaqués.

21 ans, en garde à vue

Chiffres globaux du raid : 671 pièces à conviction, dont 238 pièces pyrotechniques, quelques couteaux et des pistolets paralysants. Maximilien B. (21 ans) a fini en garde à vue en raison du risque de récidive.

"Nous ne le voyons pas jouer un rôle de premier plan dans les Ultras, pas même dans les émeutes", a déclaré Lange. "Cependant, il a un casier judiciaire pertinent." Il a été condamné, bien que pas encore juridiquement contraignant, pour avoir prétendument blessé un fan avec des feux d'artifice lors d'un test match contre l'Eintracht Braunschweig à Heilbad Heiligenstadt le 3 juillet 2021.

La police est largement satisfaite des preuves : "Ce que nous attendions a été trouvé", a déclaré le patron de SOKO.

"Cependant, il a également été noté qu'il s'agit de personnes ayant une expérience policière qui ne stockent pas certaines choses à la maison ou, par exemple, rendent difficile l'accès à leur téléphone portable."

OM-PAOK : Un responsable pointé du doigt suite aux incidents - 14/04/2022

Source : coeurmarseillais.com



Jeudi dernier, les supporters du PAOK ont fait le déplacement à Marseille et les incidents ont été nombreux avant et pendant le match. Selon cet avocat, la préfecture en est la principale fautif.

Lors du quart de finale aller de Conference League face au PAOK, les supporters grecs ont commis de nombreux incidents que ce soit dans la ville ou dans le Vélodrome. Au terme du match, on a pu voir l’état catastrophique de la tribune visiteur ainsi que des toilettes. Les hooligans grecs ne seraient toutefois pas les seuls responsables selon l’avocat spécialisé du monde des supporters, Pierre Barthelémy, qui s’est confié dans Ouest-France.



Même si les autorités ont mieux à faire que s’occuper de supporters qui ne savent pas se tenir, ils ne sont pas formés pour maintenir l’ordre face à des milliers de supporters regroupés. C’est pour cette raison que les préfectures préfèrent mettre en place des arrêtés pour empêcher la venue de supporters.

Hull City - Cardiff City - 15/04/2022

Source : mail

Cardiff