Saison 18/9 - Avril

Eintracht Frankfurt - SL Benfica - 18/04/2019

Source : https://www.thesun.co.uk/

Chelsea FC - Slavia Prague - 18/04/2019

Source : Mail

Slavia Prague - Sparta Prague - 14/04/2019

Source : Mail

Slavia fans

SS Lazio - Udinese - 17/04/2019

Source : http://www.onzemondial.com/

Lors du match Lazio - Udinese, les supporters de la Lazio ont été filmés en train de reprendre en cœur un chant raciste contre Bakayoko.

Décidément, l'image du football italien prend un sacré coup cette saison, en accumulant les cas de racisme dans les stades. Cette semaine, ce sont les supporters de la Lazio qui se sont illustrés, lors de la réception à l'Olimpico de l'Udinese. Il y a quelques jours, le geste de Bakayoko à l'égard d'Acerbi, chambrage un peu maladroit mais assez anodin, avait soulevé une vague d'indignation disproportionnée dans la presse et du côté laziale. Les deux joueurs avaient tenté d'éteindre la polémique, en vain.

Ce mercredi en plein match, les supporters de la Curva Nord laziale ont décidé de se venger : pas de chance pour eux, la scène a été filmée. Et les voilà pris en flagrant délit de débilité, en train de chanter "Cette banane est pour Bakayoko". On attend avec impatience la réaction des médias italiens, si prompts à incendier le joueur français il y a encore quelques jours...

France : SM Caen - Angers SCO - 13/04/2019

Source : Mail

Arrivée mouvementée pour le bus Kop de la Butte d'Angers. Le car fini sa route jusqu'au stade, escorté par la police.





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Source : https://sfrpresse.sfr.fr/

Bagarre, alcool, fraternité : au cœur d'un déplacement ultra

À quelques mètres du stade Raymond Kopa, Greg, l’organisateur du déplacement, règle les derniers détails tout en tirant sur ses cigarillos. Le car réservé par le Kop de la Butte, un des deux groupes de supporters actifs du SCO, pour le déplacement à Caen est sur le point de partir pour le millième déplacement de son histoire. Dans la foule, il y a de tout : les ultras habitués des tribunes se chambrent entre eux mais n’oublient pas, une fois arrivés sur le parking, d’aller saluer les « lambdas », comme ils les appellent, ces supporters qui ne sont pas cartés, et dont il s’agit parfois du premier déplacement. « On leur dit : “Attention, va y avoir une bagarre une fois à Caen”. C’est pas vrai, c’est une forme de bizutage, pour rigoler », glisse Popom, un des leaders du KDLB. Dans le lot se sont même glissés trois anciens membres de la section angevine des Boulogne Boys, le célèbre ancien groupe de Paris, connu pour sa proximité avec les milieux d’extrême droite. « Dans le car, tu as de tout, ajuste Popom. Des mecs de gauche, des mecs d’extrême droite. La seule règle : tu ne parles pas, tu ne fais pas de politique dans la tribune. »

Dans le car, les sièges s’attribuent automatiquement : les plus virevoltants vont au fond, les plus calmes devant, à quelques exceptions près. Le chauffeur, pas habitué à gérer un tel public, est un peu tendu. Il n’attendra pas que tout le monde soit assis pour partir. Et tant mieux. « En réalité, on est plus nombreux qu’il n’y a de places dans le car », rigole Popom. Alors que 63 sièges sont comptés, environ 70 personnes se sont amassées dans le véhicule. « Une fois, on était tombés sur une conductrice qui voulait compter tout le monde et attendait que chacun soit assis pour partir. Certains essayaient de se cacher, d’autres s’allongeaient les uns sur les autres pour qu’elle ne les voie pas. »

Greg, au premier rang, se fait un peu de souci. Il distribue les sacs poubelles et compte sur la bienveillance de chacun. Dès le premier virage, les bières s’ouvrent. Quelques chants disparates éclatent, mais ce n’est pas pour cette raison que Greg est obligé d’intervenir une première fois : une odeur d’herbe se répand dans le bus. « C’est notre Green section. Ils vont dans la cabine du chauffeur, l’endroit où il a un petit lit pour se reposer, et fument des joints. Ils font un aquarium et ressortent de là complètement éclatés. Il y a de tout, dans ce car : des gens qui se droguent, d’autres qui détestent ça », explique Popom. « On vient à peine de partir, éteignez ça », râle Greg en passant la tête devant la cabine après une réprimande du chauffeur. « Mais c’est parce que je suis en hypoglycémie ! », se défend un ultra pris sur le fait.

Négociation avec la police

Moins odorant, le poppers se balade de main en main. Au fond, Slimane est une petite légende du groupe. S’il a décidé de ne pas boire une goutte aujourd’hui, c’est pour une raison très simple, selon Popom : « Il est très timide. Mais à chaque fois qu’il boit, le démon arrive en lui. C’est simple : à chaque déplacement, il visite le CHU du coin. » Les anecdotes continuent. Popom raconte le premier déplacement du groupe en Ligue 1. « On allait à Montpellier et on a eu un problème sur la route : la durite du bus a pété. On attendait sur le côté de la route et c’est un mec avec un tracteur qui passait qui nous a filé un coup de main. » Il faut compter environ trois heures pour arriver à Caen. Puisque le départ a eu lieu aux alentours de 14h30, cela devrait laisser du temps au groupe pour trouver un bar et offrir l’apéro.

Si le déplacement n’est pas encadré par des forces de police, le contact avec les pouvoirs publics est permanent. Il est assuré par Pierre, un ancien membre du Kop, désormais SLO (le SLO est un référent supporter, employé par le club pour faire la liaison entre les clubs, les supporters et les pouvoirs publics, ndlr). « Les coups de fils n'arrêtent pas, râle-t-il. En fait, on essaye de trouver un bar où se regrouper. La police nous déconseille Caen, à cause des gilets jaunes et des ultras caennais, puisque les deux peuvent être sources d’affrontements. Les leaders sont prêts à ce compromis. » Mais le problème demeure. Greg veut s’arrêter à Ifs, commune limitrophe de Caen, alors que la police préférerait que la ville étape soit Argentan, dans l’Orne. « Mais c’est à une heure de route ! Autant boire des coups directement à Angers, dit Pierre. On leur dit qu’Argentan, ce n’est pas possible. On cède sur Caen, on n’ira pas avant le match. Mais on ne peut pas non plus s’arrêter trop loin. Surtout que moi, en tant que référent, je dois arriver au stade avant les supporters. Si on s’arrête trop loin de Caen, je vais en avoir pour 500 euros de taxi ! »

À l’autre bout du fil, le policier s’agace de ne pas trouver d’accord et envoie quelques menaces voilées. « Il me dit : “Allez à Ifs. Vous aurez trois CRS pour un ultra. On va voir ce qu’il va se passer…” ». Il prévient les supporters de la jouer profil bas lorsqu’ils arriveront au stade face au comité d’accueil. Ce souci logistique n’affecte pas grand monde. Popom et Erwan, un autre leader, ont entamé la bouteille de rhum. Le premier a même laissé tomber sa veste et est torse nu avec la chaleur du bus. À leurs côtés, leurs copines respectives ont été invitées à vivre leur premier déplacement et semblent ravies d’être là. Les blagues, plus ou moins fines, fusent. Parfois, à cause d’un freinage un peu brusque ou d’un embouteillage dans le couloir du car, quelques verres volent.

Bretteville-sur-Odon est finalement la destination choisie. Le Normandy Café, un bar-tabac PMU, fait office d’accueil pour les plus assoiffés. Le lieu est parfait : grand, avec une terrasse alors que le temps est clément et à seulement quelques minutes du stade d’Ornano. Alors que se commandent les premières bières, une rumeur circule : des supporters caennais auraient appelé des membres du KDLB pour organiser un affrontement. « Ils nous disent : “On sait que vous êtes au Normandy Café, on veut se battre”. On leur dit de venir, qu’il n’y a pas de soucis. Nous on cherche pas forcément ça, mais on se défendra », glisse un supporter. Quelques leaders sont sceptiques : « Cela fait quelques années qu’ils nous appellent, et ils ne se passent rien. Là, ils disent qu’ils ne viennent pas parce qu’il y a la gendarmerie à côté. Franchement, qu’est ce qu’on s’en fout… », lâche un autre.

Nez en sang et homme à terre

Pendant plus d’une heure, la joyeuse troupe fait escale. Un fan fait exploser un pétard sur la route devant le bar, juste au moment où un père allait passer avec ses enfants. Pierre et Greg voient rouge : « Les gars, on va être clair de suite : vous arrêtez vos conneries ! Qui a fait ça ? ». Les leaders le savent : le comportement du groupe doit être irréprochable. Quand le SLO part rejoindre le stade, vers 18h45, les esprits se détendent. Deux fumigènes sont craqués et la route est prise d’assaut : on saute, on chante en choeur pour le SCO d’Angers. Le départ vers le stade est imminent.

Dans le car, les esprits n’auront pas le temps de se refroidir. Au premier feu rouge, une horde d’une trentaine de personnes fonce vers le car. « Les gars, faut descendre ! », hurlent certains ultras. D’autres intiment au chauffeur d’ouvrir la porte, qui s'exécute. Devant le véhicule, une trentaine de Caennais, dont certains ceintures à la main, attendent pour en découdre. Greg ne tergiverse pas : il saute dans le tas, dès le départ. S’ensuit une bataille désordonnée. S’il y a bien trente personnes sur la route, certains ne bougent pas, font juste effet de nombre. D’autres font pleuvoir les coups de poing. Alors qu’ils semblaient avoir le dessus physiquement, les Caennais n’en profitent pas. Après quelques secondes de tergiversations, de plus en plus d’Angevins sont sur la route à donner des coups. Deux filles sont également descendues et ont filé quelques coups, plus pour extirper l’un des leurs d’une mauvaise situation plus que pour réellement se battre.

La bagarre, extrêmement courte, fait quelques blessés : deux nez qui saignent et une cheville foulée côté Angevins. Chez les Caennais, un membre semble KO au sol. Popom, après avoir distribué son lot de châtaignes, s’improvise street medic. Alors que les Caennais ont déserté la rue – ce que les Angevins prendront comme une victoire – , le leader du Kop tente d’en rattraper pour les convaincre de venir chercher leur collègue, laissé à terre sur la route. « Je leur ai dit : “Il y a deux gars à vous qui sont restés là-bas. Un a l’air vraiment pas bien. Venez le chercher”. » Le deuxième Caennais encore présent dans les rangs angevins discute : il se présente comme le leader, se dit satisfait de la bagarre, même si un oeuf de pigeon trône sur sa tête. Il précise ne pas avoir caillassé le car, parce qu’il ne savait pas si des « lambdas » étaient à l’intérieur.

Il en est ainsi : si ultras ou hooligans veulent se battre, ce n’est jamais en mêlant des civils à leur combat. Ce leader débriefe avec Popom : l’un reproche l’usage des ceintures, quand l’autre vise plutôt les bouteilles de bière qui ont explosé à leur pied. « Les bouteilles de bière, ce n’est pas pour leur tirer dessus, précise Popom. C’est juste pour gagner du temps, pour disperser un peu. » L’origine exacte des assaillants reste floue : il s’agirait d’un mélange d’indépendants, de membres du Malherbe Normandy Kop, pourtant normalement réputés pour ne pas être à la recherche de l’affrontement, et d’individus supporters du Mans, venus pour l’occasion.

« C'est mieux que Noël »

Alors que tout le monde remonte dans le car, le leader a les yeux qui brillent. « Quand j’ai vu arriver les gars, je me suis dit : on va se faire défoncer. Plusieurs de nos frères les plus radicaux sont interdits de stade en ce moment, on est avec des lambdas. Pour beaucoup de gens ici, c’est un premier déplacement. Quand j’ai vu arriver ces gars, lookés pour se battre, je me suis dit que ça sentait pas bon. » Finalement, il est ravi : « On les a fait partir, sans remonter dans le car. Ce sont eux qui ont fui ! On a gagné ! En plus, on repart avec des trophées. » Une écharpe, siglée du Malherbe Normandy Kop, le groupe de supporters actifs du SM Caen, ainsi qu’un drapeau de la Normandie ont été arrachés.

Cette rixe a motivé tout le monde. À l’avant, les supporters non-ultras ont regardé tout ça avec des yeux ronds. Mais à l’arrière, les chants à l’approche du stade se font de plus en plus forts. « C’est un moment exceptionnel, c’est mieux que Noël, glisse Popom. En douze ans de déplacement, je n’ai vécu que cinq ou six bagarres. Et c’est la première fois que je vis une attaque de car comme celle-ci. Il ne faut pas croire que ça se passe comme ça tous les week-ends. » Avant d’ajouter : « Tu crées quelque chose chez les jeunes. Là, certains ont fait leur première fois, leur dépucelage, ça va les lier. Par contre, les lambdas qui sont venus avec nous aujourd’hui, peut-être qu’ils ne reviendront pas… » Le leader est ravi, alors qu’au bar, quand les premier bruits d’une bagarre arrivaient, ils n’étaient pas très chauds. « Nous on est un groupe ultra, on n’est pas là pour ça. Alors que ceux qui sont venus à notre rencontre, c’était clairement pour de la baston. Mais on a fait ce qu’on avait à faire, on s’est défendu. »

Gonflé de testostérone, chacun se raconte ses exploits. L’un montre son pull taché de sang, l’autre ses poings marqués. Sur le parvis du stade, le référent hooligan de la police garde un sourire de façade. Avec un ultra angevin, il échange calmement : « Je sais que ce n’est pas votre faute, les gars. Les Caennais nous font ça, de temps en temps. Maintenant, on va faire en sorte que le match se passe du mieux possible, et vous repartirez sous escorte policière. » Il ajoute : « Si vous m’aviez écouté et que vous ne vous étiez pas arrêtés aussi proches de Caen, ça ne serait pas arrivé ». Pierre, le SLO, a tout loupé de la bagarre. Mais ne veut rien reprocher à ses supporters : « Moi, là, j’ai le beau rôle. Le groupe n’a pas cherché l’affrontement, a dû se défendre pour se protéger et protéger le car. Les policiers savaient que nous étions dans cette ville, dans ce bar précis. Deux motards auraient suffi pour nous protéger. »
Retour en discobus

C’est aussi le paradoxe : si les ultras remettent en cause régulièrement le maintien d’un dispositif policier disproportionné quand ils se déplacent, ils ne nient pas l’évidence. « Parfois, alors qu’il ne va rien se passer, on va avoir 300 flics autour de nous, raconte Popom. Et là, pas un seul, alors qu’un petit nombre aurait empêché les Caennais de venir. » Au stade, les têtes sont froides mais la motivation est décuplée. Dès les premières minutes, le bloc donne de la voix. Le Kop de la Butte, accompagné d’une soixantaine de Magic Sco, un autre groupe angevin, fait résonner les chants dans un stade d’Ornano apathique. En haut des gradins, un supporter crache ses tripes, et ce n’est pas pour le mal de la route. Sur le terrain, les joueurs font le travail, s’imposent 1-0 et assurent, s’il le fallait encore, le maintien en Ligue 1. « C’est un déplacement parfait, glisse Erwan tout en étant enlacé par sa copine. On a gagné sur le terrain, dans la rue, en tribunes. »

Sur le chemin du retour, tout le monde se raconte ses plus belles bagarres, revient sur la rixe du début de la soirée. D’un côté du car, ce fait accapare les conversations. « C’est un déplacement historique, je ne peux pas être plus heureux, sourit Popom. Ils ont montré qu’on pouvait tous compter les uns sur les autres. Ce sont mes frères, je les aime. Ce groupe, c’est ma maison. » Au fond du car, Vamos a la Playa et les Bratisla Boys passent sur une sono. Pierre, le SLO dont la mission est terminée, se lâche et danse torse nu. Pendant qu’une partie du véhicule est transformé en discobus, certains voudraient bien dormir mais… « C’est impossible, reprend Popom. Un déplacement, tu peux pas dormir. Le retour peut paraître long, mais c’est trop le bordel pour fermer les yeux. » Le car arrive à Angers à une heure du matin, après trois heures de route. « Le samedi matin, quand tu te lèves, tu te dis: “Mais qu’est ce que je fous là ? Pourquoi je vais me taper ce trajet plutôt que rester tranquille le week-end à la maison”, finit Popom. Et puis, quand tu l’as fait, tu es heureux. C’est indescriptible. »

Free-fight - 20/04/2019

Source : Mail

Göteborg (Suède) vs GAIS (Suède) & Odense (Danemark)
15x15
1 min.
Victoire Göteborg

Danemark Free-fight - 20/04/2019

Source : Mail

Ålborg (Frontline) vs Brøndby (Fri Sport)
15x15
Victoire Brøndby



BIF lads

Le Havre AC - Paris FC - 19/04/2019

Source : Mail

PFC lads

Hamburg SV - Erzgebirge Aue - 20/04/2019

Source : https://www.sportbuzzer.de/

Peu après 22 heures, des dizaines de hooligans des deux camps se sont affrontés, alors que ceux d'Aue se trouvaient au Pub "Pils Stock Exchange", dans le quartier de Sankt-Pauli. Des bouteilles et des fumigènes ont été balancés de part et d'autres.

Les policiers qui intervenaient, ont également été attaqués. Un fonctionnaire en civil a été blessé (commotion cérébrale) et a dû être transporté à l'hôpital.

32 fans d'Aue ont été arrêtés, tandis que la police est restée mobilisée jusqu'au petit matin.

SpVgg Greuther Fürth - 1.FC Union Berlin - 20/04/2019

Source : https://www.focus.de/

En route pour Fürth, des dizaines de fans de l'Union ont causé des dégâts matériels sur une aire de repos de l'autoroute A9. A l'arrivée des forces de l'ordre, les supporters étaient partis.

Borussia Mönchengladbach - RB Leipzig - 20/04/2019

Source : https://www.sport1.de/

Pendant la rencontre, des supporters de Mönchengladbach, ont exhibé une banderole insultante à l'encontre de l'entraîneur de Leipzig, Ralf Rangnick. La police est intervenue pour la faire retirer et a arrêté plusieurs supporters.

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Source : https://www.wz.de/

Après le match, vers 22h30, des supporters des deux équipes se sont battus dans un fast-food sur l'autoroute A26, à hauteur de à Haan.

FC Nantes - Amiens SC - 21/04/2019

Source : https://rmcsport.bfmtv.com/

Échauffourées à la Beaujoire entre supporters et stadiers

Dimanche, après le déploiement de la banderole en Brigade Loire, les stadiers sont intervenus dans la tribune pour l’enlever. Une bagarre a alors débuté. Les esprits se sont ensuite calmé, mais les supporters du kop (environ 200) ont rangé leurs affaires avant de quitter le stade au moment où les amiénois réduisaient l’écart à 3-2. Fin mars, lors de la défaite des Canaris à domicile contre Lille (3-2), Waldemar Kita avait déjà été la cible d’une partie des supporters nantais, qui avaient déployé plusieurs banderoles pour critiquer le président du FCN.

Argentine: Lanús - Belgrano - 20/04/2019

Source : https://mundod.lavoz.com.ar/

En deuxième mi-temps, des supporters de Belgrano se sont battus entre eux. L'arbitre a interrompu le match, le temps de l'évacuation des supporters.

Paraguay: Olimpia - Sportivo Luqueño - 17/04/2019

Source : https://www.hoy.com.py/

Une heure après le match, un supporter d'Olimpia, Eduardo Acosta, âgé de 18 ans, a été grièvement blessé au coup par balle, près du stade Manuel Ferreira. Il a été hospitalisé. Il se trouvait avec d'autres supporters d'Oimpia, lorsqu'ils ont été attaqués par trois individus armés.

Dans le stade, il y a eu des incidents entre les supporters.

Paraguay: Cerro Porteño - Olimpia - 21/04/2019

Source : https://www.ultimahora.com/

De graves incidents ont eu lieu à proximité du stade General Pablo Rojas, après la fin du classique entre Cerro Porteño et Olimpia.

Les membres des  barras bravas de Cerro Porteño se sont affrontés entre eux, sur la célèbre Cinquième Avenue. Un jeune homme, Jesús Alberto Monín Silvade, âgé de 22 ans a été tué après avoir été renversé par un camion, alors qu'il tentait de fuir la bagarre.
Un autre supporter, Gino Rodrigo Ruiz Díaz Valiente, âgé de 19 ans a été blessé par balle à la cuisse gauche. Il été transféré à l'hôpital.

Cinq supporters ont été arrêtés par la police.

L'ambiance était déjà tendue dans les gradins, tandis qu'avant la rencontre des fans d'Olimpia sans billet, ont tenté de pénétrer en force dans le stade. Un commissaire a été blessé.

Honduras: Real CD España - CD Olimpia - 13/04/2019

Source : https://www.diez.hn/

Au coup de sifflet final, la police a du utiliser des gaz lacrymogènes contre les supporters des deux équipes qui sont allés sur la pelouse et lancés des projectiles. Les joueurs ont couru aux vestiaires.

Lamia - Olympiakos - 21/04/2019

Source : https://www.redgoal.gr/

De retour de déplacement à Lamia, trois véhicules de supporters de l'Olympiakos ont été attaqués par des hooligans de l'AEK.

Hull City - Sheffield United - 17/04/2019

Source : https://www.dailymail.co.uk/

Une bagarre a éclaté dans la tribune des fans locaux, alors que des supportres de Sheffield United fêtaient l'ouverture du score par leur équipe, à la 10ème minute de jeu. La sécurité est intervenue et a escorté les fans visiteurs en dehors de la tribune. Il y a eu 2 arrestations et 16 supporters expulsés du stade.

Pays-Bas : NEC Nijmegen - RKC Waalwijk - 22/04/2019

Source : https://www.omroepbrabant.nl/

Un bus transportant une soixantaine de fans du RKC a été intercepté par la police et renvoyé à Waalwijk, sans pouvoir assister à la rencontre prévue à Nimègue. Les fans sont furieux et cinq d'entre eux ont été arrêtés. Aucune explication n'a été donnée par les forces de l'ordre.

Rotherham United - Birmingham City - 22/04/2019

Source : https://footify.fr/

Un supporter de Birmingham arrêté pour une invasion de terrain reçoit la visite de Che Adams dans un fourgon de police

Dans l’un des récits les plus positifs de Birmingham City, un fan arrêté dans le cadre des célébrations de dernière minute des buts de l’équipe contre Rotherham a été visité par l’attaquant vedette Che Adams après le match.

Les Blues ont gagné 3-1 à l’extérieur au stade de Rotherham à New York. Kerim Mrabti a inscrit un but à la 93e minute pour sceller la victoire.

Et le fan Jase Stokes était tellement submergé d’émotion et de passion qu’il ne pouvait s’empêcher de finir sur le terrain avec les joueurs.

Il a été arrêté pour avoir empiété sur le terrain, mais cela en valait la peine, puisque le meilleur buteur, Adams, lui a rendu visite alors qu’il était détenu dans le fourgon de la police.

Et dans ce qui était la meilleure partie de l’histoire, les deux étaient des coéquipiers de la Non-League Ilkeston à l’époque. Tout simplement génial.

Jase a été libéré et son premier message sur les réseaux sociaux était généralement brillant.

Sheffield United - Millwall FC - 13/04/2019

Source : Mail

Millwall lads

Everton FC - Manchester United - 21/04/2019

Source : Presse locale

Scène surréaliste à Goodison Park, lorsque des stewards ont obligé un fan de Man U, qui voulait quitter le stade (4 à 0 à ce moment-là pour Everton), à rester dans le stade jusqu'au coup de sifflet final.

Cardiff City - Liverpool FC - 21/04/2019

Source : https://www.walesonline.co.uk/

Un supporter de Liverpool qui se trouvait dans la tribune des fans locaux, a été violemment sorti du stade par les stewards. Pire, il présentait des hématomes au visage, laissant penser qu'il a été frappé dans les coursives par la sécurité, loin des caméras !

Dynamo Dresden - 1.FC Köln - 21/04/2019

Source : Mail

Cologne lads

PSG : le groupe de supporters Block Parisii grandit sous le regard méfiant du club - 23/04/2019

Source : http://www.leparisien.fr/

70 supporters proches du mouvement ultra sont de plus en plus visibles dans la tribune Boulogne du Parc des Princes. Le club a desserré les vannes, mais continue de vouloir limiter ce développement, ce qui pourrait créer des tensions.

Le huis clos partiel qui a frappé Auteuil dimanche lors du match contre Monaco, a plongé le Parc des Princes dans une ambiance tristounette, loin de la liesse attendue pour un titre de champion de France. Dans ce contexte, côté Boulogne, le Block Parisii a tenté de se faire entendre. Cette association de supporters proche du mouvement ultra vit sa deuxième saison au Parc des Princes à l’étage supérieur de la tribune naguère fréquentée par les Boulogne Boys et veut prendre de l’ampleur. Le club oscille entre timide ouverture et très forte méfiance, toujours hanté par les tragiques guerres intestines du début des années 2000.

« Nous sommes actuellement 70, nous devrions être une centaine en début de saison prochaine et nous aimerions arriver à 150 ou 200 membres en fin de saison prochaine, explique Valentin, le président du groupe. On veut prendre le temps de connaître tous les adhérents. »

Un point important. Face au passé trouble d’une tribune gangrenée par l’extrême droite et les conflits avec Auteuil, le noyau dur est très vigilant, sans doute conscient que le moindre flou sur sa ligne de conduite ou l’identité de ses membres lui serait fatal. « Pas de religion, pas de politique, pas de bastons, énonce Valentin, un leader âgé de seulement 19 ans. Il ne faut pas qu’il y ait le moindre problème. » Dans ce cadre, des séances d’adhésion restreintes sont organisées, avec entretien individuel pour connaître le passé et les motivations des prétendants. Le groupe ne se revendique pas encore ultra, de peur de ne pas être crédible, mais il en adopte les codes et le mode de fonctionnement. Il chantait d’ailleurs « liberté pour les ultras », dimanche, en contestation du huis clos partiel d’Auteuil.

Une relation qui s’apaise avec Auteuil

Lors de PSG-Real Madrid, l’an dernier, le club avait facilité une collaboration entre le Collectif Ultras Paris et le Block Parisii. Pas question pour autant de rejoindre la seule association reconnue à l’heure actuelle, comme l’explique son président : « Ça ne nous intéresse pas d’intégrer le CUP. Il s’est développé à Auteuil et, nous, on a créé notre propre truc. Je ne vois pas le CUP à Boulogne, cela créerait des tensions avec les anciens. On veut repartir sur de nouvelles bases. Il y a le Collectif Ultras Paris à Auteuil, et il y a notre association de petits jeunes à Boulogne. On ne veut être rattachés à personne. »

Les relations avec Auteuil ont dans un premier temps été très tendues, le virage soupçonnant l’installation d’ultras politisés. Une partie du matériel du Block avait d’ailleurs été volée par des membres du CUP, avant d’être restituée. Les relations dans le cadre de PSG-Real et quelques échanges lors de déplacements ont aplani la situation. « Ils ont bien vu qu’on avait des rebeus, des noirs et des blancs », sourit Valentin.

Des tambours, mais toujours pas de tifos autorisés

Le PSG se trouve dans une position ambivalente. Convaincu de la bonne foi de l’association, il redoute qu’elle n’adopte une philosophie moins bon enfant si elle prend de l’ampleur. Certains acteurs du club doutent fortement de la possibilité de faire coexister pacifiquement deux virages puissants à Paris. Les dirigeants s’étaient d’ailleurs engagés auprès de la préfecture de police à ne réaccueillir des ultras que dans une tribune lors de leur retour, en octobre 2016.

Pourtant, le PSG a quelque peu assoupli sa politique ces derniers mois. Le Block Parisii peut désormais faire entrer des tambours et des mégaphones dans les travées, ainsi que certains drapeaux. Il a en revanche l’interdiction de déployer des tifos ou d’afficher un nom de groupe. Les deux référents supporters du PSG sont en contact réguliers avec les leaders du Boulogne nouvelle version.

L’été sera un tournant, avec une relation à redéfinir, même si le PSG exclut à l’heure actuelle la mise en place d’une convention qui reconnaîtrait officiellement le Block Parisii. Dans le cadre de la campagne de réabonnement, le placement libre dans cette partie du stade a été aboli. Des membres influents dans ce dossier souhaitent ne faciliter aucun rapprochement, ce qui créerait un éparpillement et dissoudrait de fait le kop. Le Block a l’espoir d’être rassemblé dans sa zone et de continuer son développement. Il a transmis une liste de ses membres en ce sens, mais pourrait envisager des opérations contestataires en cas d’application stricte des nouvelles mesures. Une réunion doit être organisée prochainement pour discuter de ces évolutions.