Saison 07/08 - Mars

Suisse: Dix hooligans privés de stade? - 18/03/2008

Source: http://www.20min.ch

«Actuellement, nous comptons dix hooligans potentiellement dangereux. Ils devraient être interdits de stade pendant l’Euro 08», a révélé hier le commandant de la gendarmerie genevoise, Christian Cudré-Mauroux.

«Les soirs de matches, ils auraient l’obligation de se présenter à un poste de police», a continué le porte-parole Patrick Pulh.

A 80 jours du coup d’envoi, le conseiller d’Etat Mark Muller a également présenté un arrêté qui gère d’autres mesures de sécurité pendant les trois semaines de la manifestation.

Baptisé Eurolex, il prévoit notamment des gobelets en plastique obligatoires sur les terrasses. Et des agents de sécurité municipaux pour la circulation routière

Argentine: Godoy Cruz - Independiente Rivadavia - 16/03/2008

Source: Journal Uno - 18/03/2008 (merci à l'expéditeur)

Il n'y a ni detenus, ni suspects pour la fillette qui a recu une balle venant de supporters.

L'investigation est prise en charge par l'inspecteur Alessandra. Les medecins pensent que la balle, logee ds la base du crane, ne laissera pas de sequelles mortelles.

Personne n'a ete detenu pour cette balle dans la tete dont a ete victime, Jesica Leiva, 13 ans, le dimanche soir lors d'un affrontement entre supporters de Godoy Cruz et D'Indepedentie (Rivadavia), danss le quartier Villa del Parque.

L'enquete en charge de l'inspecteur, Juan Alessandra n'a mene pour l'instant à aucun resultat, dit-on de sources policieres, contactees par ce journal.

Il n'y a ni detenus, ni suspects, assurèrent-ils.

La fillette est toujours dans un etat critique, en therapie intensive à l'hopital Notti et les medecins ont decide d'attendre un peu avant d'extraire la balle logee dans la base du crane a la hauteur du tympan gauche.

Le corps medical, aujourd'hui, indique que le plus probable, est que la filette va survivre sans sequelles mortelles.

Jesica est consciente mais rencontre dse problèmes pr parler et boire, selon une source hospitaliaire.

Jesica Leiva, fut atteinte par un tir qui entra par sa paupière droite, dimanche, qd une camionette chargee de supporters de Godoy Cruz passa, après un match au Stadio (Malvinas), par le quartier Villa del Parque, controle par les fanatiques d'Indepediente.

Ainsi, se firent sentir des tirs et la fillette subit un impact.

Argentine: 80 supporters de Huracan saccagèrent une chocolaterie - 19/03/2008

Source: journal Uno (merci à l'expéditeur)

C'est dans la rue Arquiza, près de l'Alameda. Ils ont emmenes oeufs et alfajores (sorte de cookies argentins-NDR). Il y eut 25 arrestations, 14 d'entre-eux sont mineurs.

Entre 70 et 80 supporters de Huracan ont casse les vitres d'une chocolaterie de la 4e section et ont emporte la majeure quantite qu'ils ont pu, ds un acte qui eut lieu cette nuit, apres le match à l'Estadio (Malvinas-NDR) entre ce club de Las Heras et Independiente de Cordoba. Tt ce sut ce matin.

Le lieu pris d'assaut est la chocolaterie Bosque del Sol, ds la rue Urquiza 12 (à qques m de la Alameda). La police a arrete 14 mineurs et 11 majeurs, bien que seulement un d'entre eux etait en possession de chocolat a ce moment.

Le patron du commerce, Sergio Leonardo, disait ce matin que c'etait un acte de vandalisme et stupide.

"Ns ns rendimes compte qu'ils avaient casse la vitrine et comme il y avait des alfajores et des oeufs de paques, ils les ont emmenes" dit-il.
La vitrine etait epaisse de 10 mm.

SV Babelsberg - Union Berlin - 16/03/2008

Source: youtube.com

https://www.youtube.com/watch?v=CaM1VxhXbfU

Charlton Athletic - Ipswich Town - 16/03/2008

Source: http://www.eveningstar.co.uk

Incidents dans un train transportant les fans de Charlton Athletic

La police des transports enquêtait aujourd'hui sur les incidents survenus sur le train qui ramenait les fans de Charlton chez eux après la défaite de leur équipe contre Ipswich Town.

La British Transport Police avait été appelée suite aux incidents signalés ce samedi vers 17:30 par la National Express East Anglia sur sa ligne entre Norwich et Liverpool Street.

De source policière, les fans de Charlton étaient montés dans ce train à Ipswich, ces troubles ayant eu lieu alors que le train voyageait en direction de Chelmsford. Ce sont les employés de la National Express qui ont prévenu la police et le train s'est alors arrêté quelques minutes en gare de Chelmsford, où la police l'attendait depuis quelques minutes.

Selon une porte-parole de la National Express, le train “s'est arrêté à Chelmsford pendant une quinzaine de minutes, avant de reprendre sa route. Il semblerait que des incidents ont éclaté dans le wagon-buffet. Du verre cassé a été trouvé dans cette zone.”
Toujours selon la même porte-parole, la compagnie ferroviaire travaille actuellement avec la police pour découvrir ce qui s'est passé, tout en précisant que tout porte à croire que les troubles ont été provoqués par les supporters de Charlton.
“Nous prenons ces problèmes de sécurité avec le plus grand sérieux. Nous allons enquêter sur les circonstances de ces incidents afin de faire payer les fauteurs de troubles.”

Plus de 3.000 supporters de Charlton avaient fait le chemin jusqu'à Ipswich pour ce match samedi après-midi. Ipswich Town a remporté le match 2-0.

Suite à ces dégradations, le train a été retiré du service pour réparations. Il devrait néanmoins rouler à nouveau dès aujourd'hui. La porte-parole précise: “Des coussins ont été lancés à travers les wagons et quelques néons ont été cassés.”

Une personne a été arrêtée à la gare de Chelmsford.

traduction: undergroundfans (c)

SC Leixoes - FC Porto - 15/03/2008

Source: mail + fotosdacurva.com

Un ex-leader des Super Dragões a reçu une grosse pierre sur la tête, lancée par un autre membre des SD.
Quelques ultras ont fêté le premier but avec leur équipe, détruisant les clôtures qui les séparaient du terrain. Des incidents ont suivi avec la police et les stewards. Aucune arrestation.




VIDEO:

https://www.dailymotion.com/video/x4q8g6_leixoesfc-porto-tensao-na-curva-por_sport

Blackpool FC - Preston North End - 15/03/2008

Source : Blackpool Gazette

Six personnes arrêtées en marge du derby

Six personnes ont été arrêtées suite au derby Blackpool/Preston à Bloomfield Road. Parmi eux, deux personnes ont été arrêtées pour avoir fait des commentaires racistes, une pour violence, deux pour possession de drogues et une dernière pour avoir tenté de provoquer des incidents.

La police avait placé de match sous haute surveillance à la suite des incidents qui avaient éclatés au match aller à Deepdale en décembre dernier.

La police du Lancashire a précisé qu'aucun incident majeur n'avait été signalé pour cette première visite de Preston à Bloomfield Road depuis presque huit ans.

traduction: undergroundfans (c)

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Source : Lancashire Evening Post

Le club lance une enquête suite aux chants racistes

Le FC Blackpool a lancé hier une enquête suite aux nombreuses plaintes pour les chants racistes qui avaient émaillé le derby contre Preston North End. Ces plaintes proviennent des supporters des deux camps, suite aux chants obscènes entendus lors de ce match nul à Bloomfield Road.

Selon le porte-parole de Blackpool: "Un certain nombre de supporters des deux équipes ont entonné ces chants, qui ont offensé joueurs et supporters des deux camps.
Nous aurons un debriefing ce lundi avec la police et nous allons mener l'enquête."

Six personnes avaient été arrêtées durant la partie. Deux personnes sont suspectées d'avoir tenu des propos racistes, une autre pour avoir transporté une pierre dans sa poche et les trois dernières pour avoir provoqué des violences.

La police du Lancashire et la British Transport Police ont précisé qu'aucun incident majeur n'avait été signalé à l'occasion de ce derby. Le match, joué devant 9.629 supporters, s'est terminé par un match nul 0-0.

Le match aller à Deepdale il y a trois mois avait été émaillé par des violences bien plus grave. Les fans de Blackpool avaient notamment brisé les vitres d'un bus de la ville de Preston. Quelques 300 policiers avaient été postés autour du stade de Preston pour éviter tout incident entre les supporters rivaux, à l'occasion de ce premier derby depuis plus de sept ans, remporté 1-0 par Blackpool.

Parmi les 11 personnes arrêtées au match aller, huit venaient de Blackpool et trois supportaient Preston. Six arrestations avaient eu lieu dans l'enceinte du stade.

Selon la police, quelques 30 fans de Preston avaient attaqué le Hop Inn à Blackpool à la suite de ce premier jeudi, dans ce qui ressemblait à une expédition punitive. Bouteilles de verre et poubelles avaient alors été lancées à travers le pub, brisant ses vitrines.



traduction: undergroundfans (c)

Des carabiniers blessés lors du centenaire du club de l'US Lecce - 17/03/2008

Source : Lecceprima.it

Une bombe agricole a été lancée sur un fourgon de carabiniers, depuis le cortège des supporters de Lecce qui se dirigeaient vers le stade "Via del Mare", pour célébrer les 100 ans du club. Trois carabiniers ont été blessés. C'est le seul incident de la soirée.

Roumanie : "U" Cluj - Dacia Mioveni - 16/03/2008

Source : forum

Shamrock Rovers-Cork City - 15/03/2008

Source: http://www.ccfcforum.com

Des incidents ont éclaté à la fin de ce match, quand les fans de Rovers ont chassé leurs rivaux de Cork.
Quelques coups de pieds et coups de poing ont été échangés.

USJA Carquefou-Olympique de Marseille - 19/03/2008

source: Ouest-France

25 Marseillais interpellés

25 Marseillais ont été interpellés hier soir après le match. Pour diverses raisons, l'un pour détention d'un fumigène, deux pour revente de billets et vingt-trois pour usage de haschich.

Sigma Olomouc - Baník Ostrava - 16/03/2008

Source : Nova.cz + Sigmafotbal

Des troubles ont éclaté avant et pendant la rencontre entre supporters et policiers.














http://www.nova.cz/tvarchiv/?238d=15.03.2008&238m=p&238p=TNOVINY&238v=131807

Affaire Kébé II: un match à huis clos pour Bastia, la LFP fait appel - 20/03/2008

Source : AFP

La commission de discipline de la LFP a infligé jeudi un match à huis clos à Bastia dans le cadre de la 2e affaire Kébé, pour "banderoles injurieuses" contre le joueur burkinabé de Libourne-Saint-Seurin, mais la Ligue, indépendante de son organe disciplinaire, a fait appel pour demander aggravation de cette sanction.

L'appel de la Ligue contre son organe disciplinaire est suspensif. La Ligue a décidé de faire appel devant la commission supérieure d'appel de la FFF (Fédération française de football) pour demander l'aggravation de cette sanction qu'elle estime "insuffisante".

L'incident, qui a fait l'objet d'une instruction, remonte au 22 février avec l'apparition de la banderole "Kébé, on n'est pas racistes. La preuve, on t'enc..." avant le coup d'envoi du match de Ligue 2 Bastia-Libourne. L'arbitre, M. Poulat, avait exigé l'évacuation des auteurs avant de siffler le début de la partie.

Des supporteurs corses s'en étaient déjà pris, le 14 septembre, au même joueur burkinabé en proférant des injures racistes qui avaient valu le retrait d'un point au classement à Bastia. Le Comité national et sportif français (CNOSF), saisi par le Sporting, avait confirmé la sanction.

Ce retrait de point lors de la première affaire, avait d'ailleurs fait craindre le pire aux responsables corses.

"Il n'y a pas de commentaire à faire, ils sont en train de décider là haut (à la LFP), je pense qu'ils vont rétablir la peine de mort pour Bastia", avait juste lâché avant le verdict Pierre-Paul Antonetti, président du directoire de Bastia, jeudi soir, à sa sortie de la LFP.

"On pouvait craindre beaucoup plus", a soufflé Bernard Casoni, entraîneur bastiais, une fois la décision de la commission connue (mais visiblement sans être au courant de l'appel).

Juste après le déploiement des banderoles, Jean-Pierre Hugues, directeur général de la LFP, avait dénoncé le "caractère raciste, homophobe" de ces calicots. Mais jeudi soir, la commission de discipline ne retenait que leur caractère injurieux. Cette explication de texte divergente explique sans doute l'appel de la LFP demandant une sanction plus sévère.

Pour justifier le verdict, le président de la commission de discipline, Jacques Riolacci a déclaré: "L'idée, c'est que ce sont les supporteurs bastiais qui ont mis le club dans ses draps là."

"S'il y a quelqu'un qui doit prendre conscience du mal qu'il fait, ce sont les supporteurs, a-t-il ajouté. Bien sûr, c'est le club qui en pâtit, mais ça a toujours été comme ça. Il nous a semblé plus approprié de décider d'un match à huis clos qu'un retrait de point."

"Le match était à domicile et cet élément a compté dans notre démarche: il fallait donner un signal fort aux supporteurs", a poursuivi M. Riolacci.

"Notre sanction prend en compte le dysfonctionnement -j'allais dire +bienvenu+ de la vidéo-, a-t-il précisé. Il n'est peut être pas tout à fait normal que cette vidéo, qui marchait très bien, se trouve en panne quand il s'agit d'identifier des supporteurs". Le système de vidéo-surveillance était en effet tombé en panne au moment des faits (19h55 à 20h30).

"M. Antonetti m'a semble un peu dépassé, malheureux", a enfin confié M. Riolacci.

Le prochain match à domicile de Bastia est contre Guingamp, vendredi. Le huis clos n'aurait pas concerné ce match là, trop près dans le temps. Le match suivant à Furiani, contre Ajaccio, est prévu le 4 avril. C'est la commission d'organisation des compétitions qui devait fixer le match à huis clos en question. Mais l'appel de la LFP étant suspensif, cette procédure est remise à une date ultérieure.

LAZIO SS - AS ROMA - 16/03/2008

Source : repubblica.it









Gabriele SANDRI R.I.P

Euro-2008: des policiers viennois se plaignent des conditions de travail - 19/03/2008

Source : TSR

Le principal syndicat des policiers autrichiens, FSG, s'est plaint mercredi des conditions de travail qui attendent les forces de sécurité pendant le Championnat d'Europe de football à 80 jours de l'ouverture de la compétition (7-29 juin en Autriche et en Suisse).

Parmi les huit problèmes relevés par le syndicat, l'hébergement figure en bonne place: 400 des 650 lits proposés pour héberger les renforts venus d'autres régions autrichiennes et d'Allemagne ont été jugés "intolérables" par les représentants policiers.

"On nous a proposé des endroits qui devraient d'abord être rénovés", a indiqué un responsable syndical de la police de Vienne, Josef Sbrizzai. Un des hébergements refusés ne comptait que deux WC pour cent personnes, d'après les syndicalistes.

100 à 200 lits sont également nécessaires pour les policiers viennois résidant trop loin de la capitale pour rentrer de nuit après leur service. "Rien n'a été prévu pour eux", s'est indigné M. Sbrizzai.

"Cela fait six mois que nous avons déposé des revendications mais rien ne vient", a regretté le syndicaliste.

Il s'est plaint également du peu d'informations filtrant du ministère de l'Intérieur, en particulier sur le dispositif prévu, alors que de 1,6 à 2 millions de supporteurs sont attendus en Autriche et en Suisse au mois de juin.

Le syndicat FSG craint également des mesures d'économie avant et après l'Euro-2008 pour compenser les heures supplémentaires qu'effectueront les 6.000 policiers viennois mobilisés pendant le tournoi. "Le ministère de l'Intérieur a le même budget que l'année dernière", a souligné Josef Sbrizzai.

En plus de un à deux repas chauds par jour, le syndicat exige la mise en place d'espaces séparés dans les hôpitaux pour les policiers blessés, afin d'éviter toute confrontation avec d'éventuels hooligans. Il souhaite aussi limiter les vacations à 24 heures suivies de 48 heures de repos.

"Des négociations sont en cours avec le ministère, mais il faut qu'elles aboutissent avant la mi-avril pour que, par exemple, la rénovation des bâtiments puisse être terminée. S'il ne se passe rien, nous devrons réfléchir à d'autres moyens pour imposer nos revendications", a prévenu Josef Sbrizzai.

France Ière Partie : VERS PLUS DE RÉPRESSION ? - 20/03/2008

Source : L'Equipe

La France a longtemps cru que cela n'arrivait qu'aux autres. Désormais, les pouvoirs publics et les clubs semblent avoir compris que le hooliganisme la concernait également. Les actes racistes existent, les fights se développent et des groupes se radicalisent. Pour combattre la violence, un arsenal juridique existe, mais des voix s'élèvent pour encore plus de fermeté.

1. Le racisme en hausse ?

Il y avait eu l'affaire Kébé I lors du match aller entre Libourne Saint-Seurin et Bastia, fin septembre. Fin février, après de longs mois sans incident raciste révélé, le football français a été secoué par deux cas de racisme ordinaire : l'affaire Ouaddou, insulté par un ''supporter'' lors de Metz-Valenciennes (le 16), et l'affaire Kébé II, visé par une banderole d'une haute teneur intellectuelle à Furiani lors du match retour entre Bastia et Libourne Saint-Seurin (le 22). «Les banderoles, c'est une nouveauté, reconnaît le capitaine de police Sylvain Husak, chargé du Point National d'Information Football et proche collaborateur de Michel Lepoix, le monsieur sécurité du football français. Jusqu'à maintenant, les actes racistes étaient matérialisés par des insultes ou des cris de singe.» A Bastia, les caméras de surveillance de Furiani sont malencontreusement tombées en panne au moment où la banderole était déployée. «C'est très étonnant», ironise un proche du dossier.

«Cette saison, il y a eu déjà cinq interpellations pour dérives racistes, contre trois en 2004-2005 et cinq lors des deux saisons suivantes», énumère Sylvain Husak. Le week-end dernier à Valenciennes, un supporter a été interpellé pour insultes racistes, et le Sénégalais de Bastia Frédéric Mendy en aurait été victime lors d'un récent Grenoble-Bastia. «Le problème en France, c'est qu'il n'est pas évident de compter sur l'aide des spectateurs pour dénoncer un individu qui a dans une tribune un comportement raciste ou violent. Dans notre pays, cela s'assimile à de la collaboration, alors qu'en Angleterre, c'est quelque chose de courant et d'efficace», regrette en off un gradé. Dans l'entourage du secrétaire d'Etat chargé des sports Bernard Laporte, l'arrêt des matches perturbés par ces manifestations nauséabondes est fortement souhaité.

2. Le phénomène des ''fights''

En théorie, les fights entre supporters se déroulent selon des codes précis. Ils ne concernent que des acteurs consentants, qui se battent à mains nues sans s'acharner sur un adversaire à terre. «Il s'agit de prendre le dessus rapidement sur un groupe. Les bagarres sont violentes, mais courtes. Le problème, c'est que certains viennent avec des armes blanches», constate Sylvain Husak. Les fights, qui ont lieu assez loin des stades (terrains vagues, parkings, aires d'autoroute) sont le plus souvent empêchés ou interrompus par la police, qui s'appuie sur les différentes informations qu'elle reçoit. «Les fights, cela fonctionne par période, il existerait même un sorte de championnat. Nous faisons tout pour les empêcher, et nous en empêchons beaucoup», poursuit le policier. Une version contestée par certains adeptes. «Les flics n'interviennent pas toujours. Parfois, ils sont au courant, mais ils laissent faire. Cela les arrange que des hools se foutent sur la gueule», explique l'un d'eux. «C'est faux ! Nous passons beaucoup de temps à essayer de les empêcher. Laisser ces gens se battre serait l'antithèse de notre mission. Et les dommages collatéraux sont toujours possibles.» Aux Pays-Bas, les hooligans ont commencé à développer une nouvelle mode : les fights n'ont plus systématiquement lieu quelques heures avant les matches, mais trois ou quatre jours plus tôt. «On va rester attentifs, mais je ne pense pas que les indépendants français adeptes des fights adoptent ce genre de comportements», dit Sylvain Husak.

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France IIème Partie : VERS PLUS DE RÉPRESSION ? - 21/03/2008

Source : L'Equipe

Des groupes (et des jeunes) qui se radicalisent

Le Conseil de l'Europe a classé les supporters en trois catégories : A : Le public dit familial, majoritaire et qui ne pose aucun problème. B : Un public le plus souvent festif, mais qui peut tendre vers l'agressivité selon les circonstances (alcool, résultats sportifs, provocations d'autres supporters). «Les ultras peuvent basculer dans cette catégorie», relève Sylvain Husak. C : Ceux qui viennent seulement pour les affrontements avec d'autres supporters ou avec les forces de l'ordre. Autrement dit les hooligans. En France, l'opinion publique emprunte des raccourcis pour identifier ce qu'est un mot ''hooligan''. Les sociologues spécialistes de la question insistent régulièrement pour éviter de tomber le piège de l'amalgame. «Pour faire court, le spectateur qui allume un fumigène sans l'envoyer sur le terrain, l'autre qui balance sur gobelet en plastique sur la pelouse ou celui qui insulte son voisin parce qu'ils ne sont pas d'accord sur une décision arbitrale n'est pas forcément un hooligan, énonce Nicolas Hourcade. La problème en France, c'est que les statistiques sur le hooliganisme comprennent les jets de projectiles, les insultes aux policiers et les agressions physiques par exemple. Or, ces motivations ne sont pas les mêmes. Un hooligan vient au stade pour se battre contre ses semblables.»

Le territoire français est maillé par des ''correspondants locaux hooliganisme'' du ministère de l'Intérieur, là où se trouvent des clubs de L1 et de L2.  «Les hooligans parisiens sont les plus dangereux. Mais ailleurs, des groupes se sont constitués et évoluent dans la périphérie de ceux qui existent déjà. Ils développent une nouvelle forme de violence, plus radicale. Le plus inquiétant est la jeunesse de ces hooligans. Ils ont souvent entre 15 et 19 ans.» Si ces young firms n'intègrent pas des groupes connus, c'est parce qu'ils refusent de se plier à leurs règles. «Mais pas seulement, reprend Sylvain Husak. Dans certains cas, ces jeunes doivent faire leurs preuves avant d'être recrutés.» Sans citer de noms, le ministère de l'Intérieur admet avoir dans le collimateur quelques groupes officiels et réputés pour leurs tendances violentes. «Certains de leurs membres posent de gros problèmes.»

4. Des ''IDS'' de stades plus longues ?

En France, si les interdictions judiciaires peuvent grimper jusqu'à cinq ans, les interdictions de stade administratives prononcées par les préfets ne peuvent excéder trois mois. Bernard Laporte souhaite les étendre à un an et Frédéric Thiriez, le président de la LFP réclame davantage de sévérité, via une loi. Avec 80 interdits de stade, la France est loin de l'Angleterre et de ses 3500 bannis. «Trois mois, c'est trop peu, et même six mois, comme il en est question. Une saison complète, c'est plus dissuasif», affirme-t-on dans l'entourage du secrétaire d'Etat. L'Hexagone compterait environ 500 individus dangereux connus des Renseignements Généraux. La majorité de l'opinion publique dit tout haut ce que des policiers croisés autour des stades pensent tout bas. «Avec ces débiles, il n'y a que deux solutions : leur rentrer dedans, puisqu'ils ne connaissent que la violence, et prononcer des peines de prison et d'interdictions dissuasives», nous confiait, le 9 décembre dernier, un fonctionnaire de police rencontré lors d'un match entre Auxerre et le PSG marqué par des affrontements entre hools parisiens et forces de l'ordre. «Il faut de la répression, mais aussi de la prévention», nuance Sylvain Husak.

En Angleterre, les interdictions de stades sont plus longues. Parfois à vie. Et du côté du ministère des Sports, on aimerait que la loi de 2006 sur la dissolution des groupes violents soit un peu plus souvent utilisée. «Ces dernières années, deux groupes ont disparu : les Mystics Tigris à Paris, et la Faction à Metz. Mais ils ont prononcé eux-mêmes leur dissolution», grince-t-on au ministère des Sports. «Ils en sont arrivés là parce qu'ils connaissaient les menaces qui pesaient sur eux», rétorque Sylvain Husak. Les composantes des pouvoirs publics, qui ne sont pas toujours d'accord entre elles, et les clubs, qui achètent parfois la paix sociale en fermant les yeux sur les attitudes de quelques individus, passent une partie de leur temps à se renvoyer la balle. «C'est hélas le cas. Cela manque de cohérence, alors que tout le monde devrait faire cause commune face à ce fléau», admet un spécialiste du hooliganisme. En France, le hooliganisme, c'est encore les autres.


Les Mistic Tigris étaient serrés de près quand il se sont autodissous, disent les autorités.

L'UEFA punit l'Atletico - 21/03/2008

Source : L'Equipe

L'Atletico Madrid a été sévérement puni pour les incidents qui avaient émaillé la rencontre face à Bolton à Vicente Calderon. le club madrilène écope d'une amende de près de 20 000 euros. Les Wanderers devront eux payer 6 400 euros.

France Ligue 2: Les Corses à l'amende - 21/03/2008

Source : L'Equipe

Les clubs corses d'Ajaccio et de Bastia ont été punis par la commission de discipline. Suite aux incidents intervenus dans le tunnel à la mi-temps de ACA - Angers le 25 janvier dernier, Ajaccio a écopé de 10 000 euros d'amende qui s'ajoutent aux 20 000 euros infligés par la commission des stades pour défaut de vidéo.

De son côté, le SCB a vu son enceinte de Furiani se faire suspendre pour une rencontre à la suite des banderoles racistes visant Boubacar Kebé lors de la rencontre face à Libourne du 22 février. Une décision trop légère pour la LFP qui a fait appel de la propre décision prise par sa commission de discipline. Un fait rarissime.

Norwich City: Raide policier contre des supporters de football - 19/03/2008

Source: http://new.edp24.co.uk

Un certain nombre de supporters ont été interpellés à leurs domiciles mercredi et jeudi lors d'un raide policier. Le nombre précis de supporters concernés n'a pas été révélé.

Les perquisitions ont suivi les violences à Leicester, le mois dernier. 13 supporters, dont 11 de Norwich, avaient été interpellés le jour du match, à Loseby Lane, qui est à proximité du stade Walkers.


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Source: http://www.eveningnews24.co.uk

La police a identifié deux supporters qui ont participé aux violences de Leicester du 16 février 2008.

Au total, 19 supporters ont été interpellés par les polices de Norfolk et de Leicestershire.

Blackpool vs Preston: Neuf interdictions de stade prononcées - 17/03/2008

Source: www.setanta.com

Neuf supporters ont reçu une interdiction de stade pour avoir lancé des slogans racistes et homophobes lors de la rencontre entre Blackpool et Preston.

La police de Lancashire a précisé que deux supporters ont été interpellés durant la rencontre pour des troubles publics à caractères raciaux. Les autres supporters ont été repérés sur bandes vidéo.

Honduras: Olimpia - Motagua - 16/03/2008

Source: http://hondurasnews.com - traduction: undergroundfans (c)

Deux supporters d'Olimpia ont été tués par balles par la police lors du classique entre Motagua et Olimpia joué au stade national de Tegucigalpa.

Les supporters tués sont Gerson Lopez (17 ans) et Omar Antonio Ruiz (18 ans ). Un troisième fan, Jose Paz Rivera (19 ans) a été blessé.
Gerson Lopez et Antonio Ruiz ont été tués par la police lors d'un affrontement entre les supporters des deux équipes. Selon la famille Lopez, Gerson a été tué par un officier de l'unité Cobra de la police. Il n'a pas été possible d'identifier le policer car celui-ci s'est empressé d'enlever son badge patronyme après les incidents.
Les trois jeunes supporters ont été transférés d'urgence à l'hôpital Escuela mais Gerson Lopez et Antonio Ruiz sont décédés durant le trajet des ambulances. Lopez a reçu deux balles dans le flan droit et avait des contusions au visage.
Des supporters d'Olimpia et des amis des victimes ont donné des coups de pieds dans les portes de l'hôpital car la sécurité les ont empêchés de rentrer dans l'établissement hospitalier.
Le chef de la police Carlos Izaguirre, a indiqué qu'une enquête était ouverte.
Au total la police a interpellé 48 supporters lors des incidents.



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Source : Super Hincha

Un supporter d'Olimpia a été tué dans le stade par arme à feu lors du classique, joué dans la capitale du Honduras. Des incidents ont ensuite éclaté entre supporters des deux camps, jusqu'aux alentours du stade. Il y eu plusieurs blessés et 48 arrestations.

Slavonski Brod - NK Istra Pula - 19/03/2008

Source: mail

BBB vs Demoni

Après la rencontre de 2ème division entre Slavonski Brod et Nk Istra 1961, le car des supporters du groupe ultras Demoni Pula a été attaqué par des Bad Blue Boys, dans uns station service, à 60 kilomètres au sud de Zagreb. Trois salariés de la station service ont été blessés. Les BBB ont subtilisé la bâche principale du groupe Demoni et ont pu s'échapper avant l'arrivée de la police.

Copa Libertadores : Colo Colo - Boca Juniors - 21/03/2008

Source : La Capital

Le match de Copa Libertadores entre l'équipe chilienne de Colo Colo et l'équipe argentine de Boca Juniors sera très hautement surveillé par les forces de l'ordre. Les deux équipes comptent des supporters extrêmement violents. Dimanche dernier, 183 fans de Boca ont été interpellés par la police suite à une géante bagarre entre eux.

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Source : Radio Cooperativa

1,500 supporters de Boca ont fait le déplacement au stade Monumental de Colo Colo. Pas moins de 25 heures de cars. La police les a maintenu quatre heures dans un périmètre à l'écart des fans locaux.

Real Valladolid - Osasuna - 16/03/2008

Source : Goal.com

La police a interpellé des supporters d'Osasuna à bord d'un car, en possession d'une multitudes d'armes et de fumigènes.

Des barres de fer, des triplex, des hampes de drapeaux, des bombes lacrymogènes etc ont été saisis ainsi que des autocollants ACAB (ALL COPS ARE BASTARDS). De nombreux fans étaient déjà fichés comme dangereux par les forces de l'ordre.

Rapid Bucarest - Steaua Bucarest - 20/03/2008

Source : Belga + GSP.ro

L'arbitre stoppe le derby Rapid-Steaua à la 73e mintute

L'arbitre, touché à la tête par un projectile venu des tribunes, a stoppé jeudi le derby bucarestois entre Rapid et Steaua à la 73e minute, offrant probablement la victoire sur tapis vert au Steaua (3-0) lors de la 24e journée du Championnat roumain de football.

"La décision est la suivante: l'équipe qui reçoit perd 3-0. Il n'est pas question de rejouer", a assuré l'ancien arbitre Ion Craciunescu sur la chaîne Kanal-D, alors que George Copos, le patron du Rapid, affirmait qu'il constesterait la décision jusqu'aux plus hautes instances du football.

La rencontre a été arrêtée alors que le Rapid menait 1-0 grâce à un but de Sapuranu à la 68e minute. Quelques minutes plus tard, lors d'un arrêt de jeu, l'arbitre Alexandru Deaconu s'est soudainement pris la tête entre les mains, comme frappé par un projectile venu des tribunes. Il s'est dirigé vers la ligne de touche pour s'entretenir avec le délégué du match qui a décidé que le match serait arrêté au prochain jet de projectile. Ce qui s'est produit alors que l'arbitre regagnait le centre du terrain, le poussant à mettre un terme à la partie.

Cette décision a soulevé la colère des supporteurs locaux mais aussi des joueurs du Rapid qui ont regagné les vestiaires bien après ceux du Steaua. Si la victoire du Steaua était confirmée, ce dernier resterait dauphin à six points du leader CFR Cluj et avec cinq longueurs d'avance sur le Rapid à dix journées de la fin du championnat.