Saison 03/04 - Février

Euro-2004 préparation - Portugal-Angleterre: des supporteurs anglais bloqués-18/02/2004

Source : AFP

La police britannique a empêché un groupe de supporteurs de se rendre au Portugal pour assister mercredi soir à la rencontre de football Portugal-Angleterre, match amical de préparation à l'Euro-2004, a annoncé un responsable portugais.

Le président de l'office du tourisme de l'Algarve (sud) Helder Martins, a indiqué mercredi à Radio Renascença que les autorités britanniques avaient empêché un nombre indéterminé de personnes d'embarquer sur un vol au départ de Birmingham à destination du Portugal.

Il a ajouté que toutes ce personnes figuraient sur une liste de hooligans interdits d'assister à des matches de football, élaborée par le gouvernement britannique.

Le Portugal a mis en place un strict dispositif de surveillance pour le match Portugal-Angleterre qui servira de test pour le système de sécurité élaboré en vue de la phase finale du Championnat d'Europe des nations de football (12 juin - 4 juillet).

Quelque 3500 supporteurs britanniques sont attendus pour le match Portugal-Angleterre (21h15 GMT) au stade de Faro/Loulé (sud), l'un des dix stades construits ou rénovés pour l'Euro.

Selon les responsables, 350 gardes nationaux républicains (GNR, gendarmes) seront disposés à l'intérieur du stade et aux abords. Quelque 200 policiers patrouilleront la ville de Faro, ainsi que les stations balnéaires voisines.

Les abords du stade ont été débarrassés de tous les débris et cailloux sur recommandation de la police, après un exercice de simulation d'émeute par les forces de l'ordre, selon le quotidien Diario de Noticias.

Les supporteurs devront passer trois contrôles de sécurité où ils seront fouillés et subiront un alcootest s'ils ont l'air éméché.

Les autorités locales, qui tablent sur une approche "amicale" pour prévenir les troubles, ont pris une série d'initiatives pour souhaiter la "bienvenue" aux supporteurs anglais afin de détendre l'atmosphère.

Les fans se voient offrir des fleurs à leur descente des vols charter à l'aéroport de Faro, tandis que des divertissements et des repas ont été préparés à leur intention dans le centre ville.

Mais s'il devait y avoir des heurts, Lisbonne a fourni à ses forces de police de nouveaux équipements anti-émeute à hauteur de 16,5 millions d'euros, y compris, pour la première fois, des canons à eau.

Le Portugal et la Grande-Bretagne ont signé lundi à Lisbonne un accord de coopération sur des mesures conjointes afin de prévenir toute violence durant les trois semaines de l'Euro 2004.

Aux termes de l'accord, la Grande Bretagne empêchera 2500 hooligans interdits de stade d'aller au Portugal durant la compétition et enverra 20 policiers pour aider les autorités portugaises à contrôler les supporteurs britanniques.

"C'est notre réputation qui est en jeu", a déclaré en début de semaine la secrétaire d'Etat britannique à l'Intérieur Hazel Blears, qui doit assister au match mercredi.

Quelque 2500 hooligans condamnés ont déjà reçu des lettres les prévenant qu'ils ne pourront pas se rendre au Portugal. Ils devront se présenter régulièrement aux commissariats de police durant la compétition et remettre leur passeport aux autorités cinq jours avant le début de l'Euro 2004, sous peine d'aller en prison, selon Mme Blears.

RC Strasbourg - FC Sochaux - 21/02/2004

Source : forum français

Une cinquantaine de locaux se regroupe dans l'espoir de voir les Sochaliens. Ne voyant rien arriver, une vingtaine (les plus jeunes) se dirige vers le parcage visiteur. Ils passent par le terrain d'entraînement, mais sont séparés des Sochaliens par une barrière, des canettes de bières sont échangées de part et d'autre. Une vitre d'un car Sochalien est brisée, puis les policiers font leur apparitions et à coups de matraques mettent fin à ces légers incidents.

OGC Nice - Marseille - 29/02/2004

Source : L'EQUIPE

Une cinquantaine de supporters niçois s'étant massés près du car amenant les joueurs marseillais aux vestiaires avant la rencontre, les forces de l'ordre ont effectué plusieurs charges et envoyé quelques grenades lacrymogènes.



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Précision d'un Niçois :

Le groupe était de 200 unités environ.

OGC Nice - Marseille: Sécurité - 29/03/2004

Source : Nice-Matin

Le quartier en état de siège

Pour ce match, considéré à haut risque, les forces de police ont mis en place un impressionnant dispositif de sécurité et bouclé tout le quartier du stade. Deux compagnies de CRS, un escadron de gendarmerie, une centaine de policiers de Nice et des équipes de la sûreté chargées de filmer tout mouvement de foule suspect.

A partir de 16 h, l'ambiance faisait plus penser à une menace d'insurrection qu'à un match de football. Une routine probablement pour les aficionados vêtus de rouge et de noir et visiblement peu perturbés par les filtrages et les fouilles systématiques pour entrer dans l'arène.

Devant les portes du stade les spectateurs feuillettent le magazine de l'OGC Nice. Dans les rues adjacentes d'autres préfèrent attendre que les files se réduisent devant une bière. Mais les bars aussi sont bondés. Quelques gouttes commencent à tomber lorsqu'une horde hurlante de jeunes supporters niçois remonte en courant la rue Guy-de-Maupassant en lançant au passage quelques canettes à droite et à gauche. « C'est la brigade sud, commente un consommateur accoudé au comptoir du Chambrun, que des intellos. Mais je ne crois pas qu'ils sont là pour le match... Ils viennent de voir arriver un bus de Marseillais. »

Quelques minutes plus tard les grenades éclatent du côté des escaliers conduisant à la billetterie. Ils ont été interceptés par les autres brigades, celles, armées et casquées, de la police. Le choc sera bref mais décisif et les agitateurs vite décour gés. Il y aura bien une ou deux autres tentatives, mais à chaque fois rideau de forces de police s'interpe. «Ilsjouent à se faire peur », commente un fonctionnaire cuirassé flegmatique.

RC Lens - Lyon - 28/02/2004

Source : forum français

Des incidents ont éclaté entre une quarantaine de visiteurs (ultras et jeunes dans l'ensemble) et les locaux (de bons niveaux et plus âgés que leurs adversaires du soir ; ex-NW, indèps et RT).
A 19h30, le cortège lyonnais rentre en contact avec les Lensois, rassemblés dans un bar, des canettes et une torche sont échangées. Les CRS, qui suivent les Lyonnais depuis leur arrivée, chargent sans ménagement des deux côtés. Les visiteurs sont escortés en direction du stade, mais les Lensois chargent une nouvelle fois sur le parking du stade Bollaert. Les CRS chargent des deux côtés, mais les Lyonnais éclatent en plusieurs petits groupes. Certains croiseront les Lensois à différents endroits. Un Lyonnais finira à l'hôpital. D'autres sont blessés par les CRS.

GBA - FC Antwerp - 22/02/2004

Source: Mail

Pour ce derby anversois, 11000 personnes garnissaient les tribunes, dont seulement 400 supporters visiteurs, les autres préférant faire grève vu le prix d'entrée au stade du Kiel.
Les locaux gagneront le match 1-0 et pendant la rencontre, quelques fans visiteurs (20-30), mécontents du résultat, provoqueront les locaux, nécessitant l'intervention des stewards.
Une arrestation sera effectuée.

Sécurité anglaise - 17/02/2004

Source : BBC NEWS

Des opérations de police seront mises en place pour la finale de la Carling Cup, opposant Middlesbrough à Bolton, match qui sera disputé à Cardiff.

La police compte ainsi éviter le déplacement du noyau dur d Borough.

Deux ans d'interdiction de stade pour un supporter anglais - 18/02/2004

Source : BBC NEWS

Un homme, âgé de 39 ans, qui tentait d'effectuer le voyage jusqu'au Portugal a été arrêté à l'aéroport internation de Bristol.
La police a précisé que Paul John L***** de Lawrence Weston, Bristol, avait pour but de rejoindre Faro pour se rendre au match Portugal-Angleterre.
Il a été identifié par les spotters, car connu pour différents troubles, dans le passé, concernant des matchs de football.
Mercredi, un magistrat lui a infligé un interdiction de stade pour une durée de 2 ans, pour des matchs se disputant en Angleterre et au Pays de Galles.
Il lui a également été signifié qu'il ne pouvait quitter le territoire 5 jours avant les rencontres de l'Angleterre à l'étranger.
Au total, ce sont 43 personnes à qui les polices d'Avon et Somerset ont délivré ces interdictions de stade similaires.

Angleterre: Interdictions de stades - 26/02/2004

Source : BBC News

Trois hommes se sont vus signifié des interdictions des stades pour les matchs nationaux et internationaux concernant l'équipe nationale.
Chris W****, de Sparrow Way et Ben W***, de Cowley Road, tous deux d'Oxford, ont été reconnus coupables de troubles de l'ordre public et se sont vus infligés une sentance de 3 ans d'interdiction de stades.
Mark H***, 31 ans, de Calcot Close, Wood Farm, s'est, quant à lui, vu infligé la même peine.
Les trois hommes avaient été reconnus sur bandes vidéos lors d'incidents ayant opposé, le 24 septembre 2003, des supporters d'Oxford United à la police, à l'occasion d'un match contre Reading.
A cette occasion, des supporters avaient lancé divers objets en direction des forces de l'ordre.
Ce jour-là, un supporter de Reading et 5 d'Oxford avaient été arrêtés.

FC Utrecht - Ajax Amsterdam - 29/02/2004

Source: Presse

80 supporters de l'Ajax seront arrêtés avant la rencontre, après avoir été interceptés par la police locale, dans le centre-ville. Environ une cinquantaine d'autres prirent la fuite, mais ils ne purent se regrouper.
Après la rencontre, les locaux affronteront les forces de police, et plus spécialement la police montée. Vingt et un d'entre-eux seront également arrêtés.

Arrestations de fans de l'Ajax

West Ham United - Cardiff City - 28/02/2004

Source: journal local

Les supporters de West ham et de Cardiff se sont affrontés dans et autour d'Upton Park cet après-midi, le spectre du hooliganisme a refait surface, une fois de plus, dans l'East London. Une partie des supporters des deux camps s'est lancée dans de violents affrontement tout autour du stade cette après midi alors que les éléments violents de Cardiff venaient dans l'East London pour la première fois depuis 24 ans. Les forces de polices -déjà présente en nombre pour appaiser les signes de violence- ont été renforcée pour contenir les combats qui avaient lieu à plusieurs endroit; les plus violents étant sur Barking Road, où les combattant se battaient sur la route principale et les rues latérales, avec quelques confrontations particulièrement violente après le match. Le combat a fait rage toutes la journée avec quelques épisodes violent encore enregistré à 19h ce soir(samedi). Plus tôt dans la journée, la police avait essayé de contenir les troubles avant le match en "enfermant" les hammers dans leurs pubs. Les clients du "Earl of Wakefield" sur Katherine Road ont été retenu pendant plus d'une heure avant d'être libéré 1/2h avant le coup d'envoi, seulement après que la police ait pris leur nom, adresse et les ait photographié. Toutefois en dépit de tout les efforts du "MET", ils ont semblé dépassé en nombre par les hooligans qui ont agit librement en dépit de la présence continue de la police. Le compte des blessé s'étant rendu à l'hopital vient juste de commencé.


Cardiff mob

Lincoln City - Hull City - 28/02/2004

Source: BBC News

Les fans de football continue le saccage

La police dit avoir arrêté 74 fans après une émeute dans un hôtel à Lincoln. Les troubles ont éclaté après le derby entre Hull et Lincoln samedi. La police anti-émeutre a été appelée au Barbican Hotel à St Mary's street après que la foule soit devenue violente. Personne n'a été blessé durant l'incident et tout les fans arrêtés ont été mis en liberté provisoire en attendant l'enquête de police.
J'étais terrfié Anthony Matthews, propriétaire de l'hotel
Un portre parole de la police a indiqué que le groupe a jeté des bouteilles et des tables. Le propriétaire du Barbican Hotel a raconté à la BBC que la police avait amené les supporters dans l'hotel et demandé au personnel de les maintenir à l'intérieur, les fans ont alors causé des dégâts considérable à l'hôtel, il a alors dû appeler la police pour l'aider à contenir le désordre. Le secteur a été bouclé et plusieurs arrestations ont été faites. La police appelée sur les lieux a interdit l'accès au secteur mais l'hotel était encore considérable dévasté.
M. Matthews a dit: "je n'ai pas su quoi faire, j'étais terrifié, ils ont tout cassé, les machines de jeu, tout..."
Les policiers ont arrêté tout les fans pour désordre violents et les ont amenés au commissariat de Gainsborough et de Lincoln pour être intérrogé mais ils ont ensuite été relaché par la police.

Des policiers tunisiens se défoulent sur des Algériens - 11/02/2004

Source: Le Matin

Au vu de l'engouement des supporters algériens à Sousse, où l'Algérie avait joué trois matches du premier tour et bien avant cette rencontre des quarts de finale, les responsables algériens ont demandé au comité d'organisation de la CAF et à la CAF de déplacer le match à Radès, dans la capitale, pour une histoire d'exiguïté de l'enceinte du stade M'hiri de Sfax, limité à 17 000 spectateurs seulement. Mais les responsables de la CAF ont rejeté la demande algérienne « pour ne pas créer de précédent ». La veille du match, à l'hôtel Golden Soviva de Sousse, des supporters algériens étaient à la recherche de billets de stade pour ce match Algérie-Maroc. « J'ai pu acheter un ticket de 10 dinars tunisiens (70 dinars algériens environ) à 25 dinars tunisiens chez un citoyen de Sousse », raconte un supporter. Ils étaient en effet nombreux prêts à payer le prix fort pour pouvoir entrer dans le stade.
Mais ils ne savaient pas ce qu'ils allaient endurer en cette journée noire de dimanche. D'ailleurs, des informations en provenance de Sfax font état de la fermeture de la ville samedi soir. Toute la ville est fermée, raconte un journaliste algérien de retour de cette ville tunisienne. La ville est quadrillée de peur de quelques dépassements des Algériens qui, dit-on, avaient même cassé une banque et refusé de payer leurs consommations aux commerçants sfaxiens. La population sfaxienne a été priée par les responsables de la ville de ne pas aller au stade pour laisser place aux Algériens.
Plusieurs check-points des services d'ordre tunisiens sont dressés tout au long du trajet menant de Sousse à Sfax. « Lorsque nous sommes arrivés au stade vers 13 h 30, billets en main, raconte un des supporters, nous avons constaté que toutes les portes étaient fermées. Nous avons demandé à un officier de police qui nous a répondu qu'il n'y avait plus de place dans l'enceinte. On commençait à nous impatienter quand des policiers nous ont demandé de brandir nos billets et nos passeports avant de nous regrouper dans la perspective de nous permettre de rentrer au stade. » « Or, poursuit notre interlocuteur, nous nous sommes retrouvés encerclés par des cordons de policiers qui ont commencé à nous frapper violemment. On essayait donc de nous sauver par tous les moyens. » Un autre lui coupe la parole pour nous informer que « tout s'est déclenché lorsqu'un officier de police a emmené brutalement un de nos compatriotes. Ceux qui étaient à proximité sont intervenus pour l'en empêcher. C'est alors que cet officier a donné l'ordre de nous charger ».
Un autre supporter, drapé de l'emblème national, nous raconte le calvaire qu'il a vécu dans ce qu'il appelle « le couloir de la mort ». « Des policiers nous ont conduits dans un couloir du stade pour nous faire rejoindre l'enceinte sportive. Et une fois dans ce couloir, nous avons été surpris par la présence de deux cordons de brigades antiémeute qui nous ont roués de coups. C'était si violent que certains ont été blessés, alors que d'autres ont perdu connaissance. »
« Ecoutez, nous interpelle un autre supporter, si les forces de police n'ont vraiment pas prémédité ce coup-là que je qualifierais de guet-apens, elles nous auraient arrêtés dans le premier check-point de la ville de Sfax pour nous interdire d'entrer même avec nos billets. » Et puis, questionne un autre, « pourquoi vendre un nombre de billets supérieur à la capacité du stade ? »
« J'ai vu des hommes allongés par terre, mais je ne peux affirmer s'ils étaient morts ou juste évanouis, je ne pouvais m'arrêter de peur d'être pris pour cible par les policiers qui ne nous ont donné aucune possibilité d'aider les blessés », poursuit un autre supporter qui dit venir d'Annaba.
« Je vais vous dire une chose, fait remarquer un autre, c'est maintenant que j'ai compris pourquoi les Sfaxiens ont été priés de ne pas rejoindre le stade. C'était pour nous prendre, nous Algériens seulement, pour cible. La preuve : pourquoi nous demander de brandir le billet et le passeport en même temps ? C'est sûrement pour faire la différence entre nous, les quelques Tunisiens et les Marocains. »
Pendant ce temps, dans le stade, nous voyons de la fumée à l'extérieur et un des membres du comité d'organisation de la CAN nous déclare : « Regardez, c'est la fumée d'une voiture que les Algériens ont brûlée. » On jouait les dernières minutes du match quand les services antiémeute font leur entrée à l'intérieur du stade pour boucler les tribunes. Et dès que le Maroc a égalisé et que des supporters algériens ont manifesté leur mécontentement en jetant des bouteilles en plastique et en arrachant des sièges du stade, les policiers se ruèrent sur eux sans distinction. Tout Algérien est devenu la cible des policiers déchaînés.
C'était le tabassage en règle en direct même sur les écrans de télévision. Le stade était donc évacué des supporters algériens sous les coups des policiers bien avant la fin de la rencontre. Les journalistes n'ont pu quitter l'enceinte du stade que deux heures après la fin du match à cause de « l'insécurité qui régnait dehors », nous dit-on. Et lorsque nous sommes sortis, nous avons cherché tout au long de la route nous menant à l'hôtel Abou Nawas de Sfax ces voitures brûlées par les Algériens, en vain. Un de nos collègues de la Télévision a vu sa voiture saccagée par les policiers. Sur la route menant de Sfax à Sousse, des citoyens sfaxiens se sont organisés en deux groupes. L'un en poste avancé pour vérifier les voitures immatriculées En Algérie, avant de siffler et de donner le signal au deuxième groupe qui se faisait un plaisir de jeter de grosses pierres. L'une d'elle a d'ailleurs touché un de nos collègues de la radio. Les photographes ont été obligés de vider leurs appareils pour ne point laisser de trace de films des scènes vécues.
Un autre supporter nous demande alors : « Avez-vous eu vent des scènes du "train de la mort" ? Et bien, je vais vous les raconter car j'étais témoin et je n'ai dû mon salut qu'à un policier tunisien sachant que je vis en Angleterre. Nous avons été dirigés vers le train pour un départ prévu à 2 h du matin, ce lundi. Dans chaque wagon, nous nous trouvions avec 30 policiers, sans exagérer. Et là, le tabassage est sans pitié. Dès que l'un de nous levait la tête il était systématiquement tabassé. J'ai pensé que c'était là la fin de notre trajet. Et puis, je témoigne également qu'il y a eu bagarre entre policiers tunisiens à notre sujet. Certains policiers étaient contre ces agissements. »
« Après notre arrivée à El Kalâa, village distant de 6 km environ de Port El Kantaoui, lieu de notre résidence, témoigne un autre supporter, des policiers en voiture nous escortaient mais n'arrêtaient pas de nous provoquer. Nous avons compris le manège et nous ne sommes pas tombés dans leur jeu. »
Le bilan de ces actes indignes des forces de sécurité censées mettre de l'ordre est lourd. On évoque des centaines de blessés parmi lesquels des blessés graves.

Triste record en Tunisie : Répression policière et silence des médias - 17/02/2004

Source: http://www.emarrakech.info

Les autorités tunisiennes, incapables de faire un travail de police civilisée auquel, faut-il le souligner, elles ne sont ni habituées ni formées, ont outrageusement bastonné des supporters algériens dans et à l'extérieur du stade de Sfax.

Police Jamais auparavant, les citoyens d'un pays africain n'ont été aussi nombreux à se déplacer dans un pays organisateur de la CAN pour assister à un match de football. Un record établi, désormais, par le public algérien. Malheureusement, les autorités tunisiennes ont décidé de constituer un comité d'accueil bien particulier : l'organisation d'un guet-apens à huis clos aux Algériens venus encourager leur équipe.

Aujourd'hui, nous sommes, en effet, en droit de nous interroger sur la raison pour laquelle aucune caméra de télévision et aucun photographe n'ont livré la moindre image de ce qui s'est réellement passé à Sfax, après ce match. La Tunisie est connue pour être un pays hermétique aux libertés, mais là, les faits se sont produits lors d'une CAN.

La veille du match Maroc - Algérie des quarts de finale de la CAN, le gouverneur de la province de Sfax recommandait aux Sfaxiens de rester chez eux. Pourtant, les Algériens étaient en Tunisie depuis le premier match de l'EN et avaient assisté à trois matchs sans histoire à Sousse.

Alors, que s'est-il passé à Sfax ? Le jour du match, avant même le coup de sifflet de l'arbitre, des instructions sont données aux services de police et aux brigades anti-émeutes de charger sans discernement les Algériens. Les brimades et intimidations, une seconde nature de la police au pays du "7 novembre", ont débuté à l'entrée du stade lorsque des Algériens munis de billets d'accès ont été refoulés.

Par cette mesure dont on ignore les raisons, tous les ingrédients d'un affrontement étaient perceptibles. Pourquoi ? Pour la simple raison que le citoyen algérien n'a pas la même conception de la police que son frère et voisin tunisien, mais aussi parce que la police tunisienne a une conception du citoyen très différente par rapport à celle qui prévaut dans la mentalité algérienne.

Ce qui n'est pas normal, surtout, c'est qu'en fin de rencontre, tous les journalistes sans exception, algériens ou étrangers, ont été interdits de quitter l'enceinte du stade de Sfax. Pourquoi les autorités tunisiennes ont-elles empêché les représentants des médias de sortir du stade ? Nul doute que, et ce n'est pas un secret, aucun journaliste, photographe ou cameraman, n'a le droit d'exercer lorsque les instruments de la répression entrent en action.

Pour rappel, il y a un an, une manifestation de soutien à l'Irak, organisée à Sfax par l'Union régionale tunisienne du travail, a été réprimée dans le sang par la police, faisant une centaine de blessés graves. Cette fois, ce sont des Algériens qui ont été bastonnés sans raison et fait les frais d'un système qui fonctionne de cette manière.

Force est de constater que les services de sécurité tunisiens n'ont pas fait leur travail de police en procédant à l'arrestation des fauteurs de trouble dans les gradins du stade de Sfax pour les juger et les condamner. Ils ont simplement choisi la solution dégradante de faire usage de leur procédé habituel : la répression tous azimuts.

Les autorités et services de sécurité du pays hôte de la CAN 2004 ne disposent malheureusement pas de moyens et pratiques civilisés à même de faire face à l'arrivée massive des fans de joueurs de supporters. Avant de parcourir les 500 kilomètres pour revenir dans leur pays, des milliers d'Algériens ont été profondément touchés par ce qu'ils ont enduré.

West Bromwich Albion - Cardiff City - 14/02/2004

Source : Presse