Saison 92/93

Marseille - FC Bruges - 23/04/1993

Source : AFP

La fête, mais aussi des incidents sur la Canebière

SIX personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour des vols avec effraction ou des recels de vol, dans la nuit de mercredi à jeudi à Marseille, après les débordements qui ont suivi la victoire de l’OM sur Bruges dans les rues de la cité phocéenne.

Les casseurs, qui se trouvaient parmi la foule de supporters qui fêtaient la qualification du club phocéen en finale de la Ligue des champions, ont brisé des vitrines de magasin et ont notamment emporté du matériel hi-fi et de l’argent provenant d’un bar. La voiture du vigile du « Neptune », le galion vedette du film « Pirates », de Polanski, ancré dans le Vieux-Port, a été jetée à la mer. Certains casseurs ont endommagé les carrosseries de voitures en stationnement dans l’hyper-centre de Marseille, en donnant des coups de pied dans les portières.

PSG : DANS LA FAUNE DU KOP - 04/11/1992

Source : L'EXPRESS

« ON VA VOUS FAIRE LA PEAU ! »

TRIBUNE Boulogne, Parc des Princes, juste après la fouille serrée un soir de match ordinaire. Des épaules se touchent, pour se réchauffer sans doute. Des mains se tendent, raides et démonstratrices, pour une tout autre signification déjà. En contrebas, les CRS constatent mais ne bougent pas. « CRS dehors ! », « On va vous faire la peau ! » Une autre attaque fuse, qui reviendra souvent : « CRS marseillais ! »
Les premières marches franchies, chahutés par quelques excités d’avant l’heure qui avalent tout sur leur passage, des cris et des chants commencent à faire frissonner le béton. A quelques mètres d’une buvette improvisée où l’alcool ne pénètre plus depuis longtemps (sauf en fraude), des inscriptions vaguement effacées donnent la tendance. Taches indélébiles et xénophobes : « Les étrangers dehors ! », « A mort les arabes ! », « Les juifs au f... ». Des croix gammées maladroitement tracées. Une croix celtique un rien bancale au-dessus des toilettes. « Tu vois, s’exclame notre accompagnateur, ici on ne plaisante pas avec nos ennemis. »
Sur les gradins bleus dont les sièges ont été enlevés au cours de la saison dernière parce qu’ils servaient de projectiles, les groupes se tassent et donnent de la voix. On rigole, on se « frotte » gentiment, on parle de l’actualité politique ou des faits de société en des termes haineux. Tout le monde en prend pour son grade. Ici, les jeunes sont majoritaires. Les personnes dépassant de beaucoup la trentaine restent légèrement en marge, un peu plus haut dans les « jaunes », exclus par les nouveaux arrivants. Géographiquement, la tribune Boulogne possède sa propre hiérarchie. En fait, les emplacements des uns et des autres ne varient guère qu’en cas de coup dur. « Soit des charges de CRS, soit pour bousculer des têtes inconnues », précise un habitué. Dans les travées (position : face au terrain), au moins quatre groupes se distinguent (1). Rapide énumération de Franck Delobel, l’un des responsables des « Boulogne Boys » (la principale organisation des supporters du P-S-G) (2) : « A gauche, là où c’est le plus calme, ce sont les nôtres. C’est-à-dire les Boys. En nombre nous sommes les plus nombreux. Dans cette population, ce sont les très jeunes qui dominent, souvent moins de vingt ans. Eux, ils ne font pas de politique, ils suivent le mouvement. Complètement sur la droite de la tribune, il y a deux groupes qui se mélangent : les Gavroches et les Fire Birds. Ce sont souvent des gars qui vont vers la trentaine. Méchants, fachos. Ils sont tous plus ou moins installés dans la vie. Et puis, un peu partout, il y a des mecs du P-S-G Assas Club. Eux, ils ne sont pas nombreux, mais... »
« Rostock, Rostock ! » Des joueurs noirs adverses foulent la pelouse. Tout Boulogne trouve soudainement une unité de chant, orchestré par deux tambours et un type donnant le ton, juché en équilibre sur le tableau d’affichage. En imitant le singe ou la guenon et en hurlant le nom de la ville allemande tristement célèbre ces derniers temps, quelque trois mille supporters s’acharnent. Le message est clair. Une trentaine de CRS présents dans le corridor à quelques mètres de là ne bronchent toujours pas. Ils se contentent d’observer sans la ramener.
Lorsque les joueurs locaux pénètrent dans l’enceinte, un énorme fumigène rouge s’embrase et enfume tout le virage. L’un des CRS lâche cette petite phrase : « Merde, par où ils l’ont fait rentrer encore ? » Thierry, un fidèle, donne le tuyau : « C’est toujours pareil. Ils sont vraiment cons ! Pour empêcher cela, il faudrait qu’ils nous fouillent pendant des heures. Ou alors qu’ils nous déshabillent entièrement. Les fumigènes, on les fait passer par petits bouts. Soit sous la plante des pieds, soit dans la raie du cul. Après, c’est très facile à reconstituer. Et on peut passer pratiquement ce qu’on veut, pourvu que ce soit petit. »
La méthode, employée dans tous les stades un peu « chauds », n’est pas nouvelle. Pour les forces de l’ordre, pourtant, la parade n’a rien d’évident. Il y a encore deux ans, les skinheads du Parc se reconnaissaient à mille lieues. Il suffisait alors de les intercepter avant leur entrée dans le stade. Mais ces « crânes rasés » d’antan ont désormais pratiquement disparu. Le look se fait plus discret. Le cheveu un peu moins court, l’aspect vestimentaire plus soft, les chaussures banales. Alors que la violence n’a jamais atteint un tel degré, il devient donc difficile, dans les rues du 16e, de distinguer les meneurs des autres. Pour eux, plus question d’arborer la panoplie trop voyante du skinhead. L’objectif est maintenant simple : se fondre dans la foule et disparaître sitôt leurs exactions commises. En Angleterre, mère patrie, on a trouvé un nom à ces hooligans d’un nouveau genre : les « casuals », allusion à une tenue de « détente » (jeans, vestes de survêtement, chaussures de tennis...).

Cardiff City - Swansea- 21/01/1993

Source : REÜTERS

La police de Cardiff, au pays de Galles, a arrêté mardi soir avant et pendant un match de football 76 personnes, supporters des deux équipes rivales, au cours de bagarres et d’actes de vandalisme, a, hier, déclaré la police. Avant le match, entre un club de Cardiff et de Swansea, les passagers d’un car ont attaqué ceux d’une voiture, qu’ils ont renversée sur le parking d’une station-service. Les vitres de plusieurs bâtiments du centre-ville ont été brisées et un policier a été légèrement blessé.

FC Antwerp - RSC Anderlecht - 92/93

Source: Le Soir

Des blessés après Antwerp-Anderlecht

Comme il fallait le craindre, des incidents ont éclaté hier à Anvers dans le cadre du match à hauts risques qui opposait l'Antwerp à Anderlecht.
Nous expliquons dans notre compte rendu que les hooligans bruxellois ont saccagé une partie de la tribune dés la fin de la rencontre, arrachant les bancs pour les balancer dans le bloc adjacent.
Avant le match, déjà, la police avait appréhendé deux personnes: un supporter de l'Antwerp armé d'une bombe lacrymogène et un partisan d'Anderlecht qui s'était immiscé, ivre, dans le bloc réservé aux hooligans anversois.
Ce dernier a du être hospitalisé.
Mais les troubles les plus sérieux ont éclaté après la partie.
Malgré l'intervention des forces de l'ordre, des bagarres ont éclaté aux alentours du stade, endommageant quelques véhicules.
Puis plusieurs supporters de l'Antwerp s'en sont pris à deux agents de police et à un sympathisant anderlechtois qui a été blessé assez grièvement.
Les trois hommes ont été admis à l'hôpital.
Douze supporters des deux équipes ont été arrêtés.

Paris SG - St Etienne - 02/06/1993

Source : LE PARISIEN

Après la rencontre, environ 80 jeunes se dirigent vers Boulogne où se trouve le siège de TF1 et jettent des pavés, brisant une dizaine de vitres. Ils renversent aussi quelques véhicules et motos. Deux interpellations.

Sauzée : « La guerre par fumigènes interposés » - 31/05/1993

Source : L'EQUIPE

UNE jeune fille, tee-shirt de l’OM sur le dos, traverse d’un pas désincarné la salle de presse soutenue par deux pompiers. La voix de Franck Sauzée émerge. Il évoque son transfert à l’Atalanta de Bergame, d’un ton monocorde. Pas pour longtemps : à présent, il revoit les feux de Bengale bombardant la tribune Ganay d’un tir traçant et, dans la démarche claudicante de la jeune fille, les mouvements de foule, les quelques débordements dans les travées du Stade-Vélodrome, qui rappellent ici de mauvais souvenirs. « Je ne parviens pas à m’expliquer que l’on puisse faire la guerre par fumigènes interposés, dit Franck Sauzée. Il faut les supprimer définitivement. Si ma mémoire est bonne, un jeune est mort dans un stade il y a sept ou huit ans à cause de ça. Alors, quoi ! il faut attendre un Furiani pour les interdire dans les stades ? »
19 heures. Les « supporters » du Paris-S-G sont entrés dans leur « cage ». Dans un espace réservé de la tribune nord, un filet géant les enserre. Beaucoup ont le crâne rasé et le geste provoquant. Certains arborent le sigle d’Ordre nouveau. Déjà, des fumigènes partent. Ils visent les spectateurs marseillais. Deux heures plus tard, lorsque l’OM mènera 3-1, ils recommenceront, lançant aussi des vis, des pièces de monnaie taillées pour faire mal. Bilan : 14 blessés.
Toute la soirée pourtant, le « Mini-Kop » du P-S-G fut entouré par une double barrière de sécurité : les membres du service d’ordre du club, reconnaissables à leurs blousons rouges, et les CRS. Ces derniers accuseront par la suite les premiers de les avoir empêchés d’intervenir. Fabien Barthez, le gardien de l’OM, trouvera « honteuse » l’inaction des CRS, et d’autres témoins affirmeront que les services de protection du P-S-G, après la fouille des supporters parisiens, ont distribué les fumigènes transformés ensuite en missiles.
Michel Denisot, président-délégué du P-S-G, annonçait pour sa part une réunion extraordinaire du club aujourd’hui, destinée à prendre des sanctions, précisant qu’il préférait à l’avenir se passer de supporters parisiens en déplacement plutôt que de risquer pareils incidents. Réaction d’Alain Roche : « Tout ce que l’on a fait cette saison sur le terrain s’efface en une soirée à cause d’une poignée d’imbéciles : ça devient très grave. »

Le PSG annule les déplacements de supporters - 01/06/1993

Source : L'EQUIPE

A la suite des incidents de samedi soir qui ont fait quatorze blessés lors du match de football P-S-G - OM, à Marseille, le club parisien a décidé de porter plainte contre X dès aujourd’hui et d’annuler toute organisation de déplacements de supporters à l’occasion de matches à l’extérieur, pour une durée indéterminée. Bernard Brochant, président du club, a expliqué hier, à l’issue d’une réunion du conseil d’administration du P-S-G, que « tous les éléments, images télévisées, témoignages, liste des supporters seront remis aux autorités », dans le cadre de la procédure judiciaire.
Par ailleurs, Jean-François Hory, président du Mouvement des radicaux de gauche (MRG), a demandé, hier dans un communiqué au ministre de l’Intérieur Charles Pasqua, de « mettre hors d’état de nuire » les « nazis du P-S-G », après les incidents survenus samedi à Marseille lors du match opposant l’équipe parisienne à celle de l’OM.
Jean-François Hory note que « depuis des années une bande de nazillons (...) fait régner la terreur pendant les rencontres » que dispute le P-S-G. « Croix celtiques et croix gammées, salut nazi, armes blanches, jets de boulons et de fusées incendiaires, voilà le triste spectacle que ces sinistres abrutis ont en encore offert samedi à Marseille à l’occasion de ce qui aurait dû être une grande fête sportive », écrit-il.
Le MRG, conclut Jean-François Hory, « suggère à M. Pasqua, qui nous abreuve régulièrement de rodomontades sur l’ordre public, de mettre hors d’état de nuire les individus qui déshonorent un club par ailleurs animé par ses amis politiques ».

Belgique: Le Vak 13 attaqué - 16/04/1993

Source: La Libre Belgique (merci à l'expéditeur)

Des inconnus ont bombardé mercredi vers 22h à coups de pierres le café 't Nieuw Hoefijzer de la Hockeystraat près du stade du Beerschot à Anvers.
Ce café est le point de rencontre du Vak 13, le noyau dur des supporters du club de foot du Beerschot.
Au moment des faits, la tenancière était seule avec un client.
Ils n'ont pas été blessés.
Plusieurs vitres ont été brisées.

AGF Aarhus - AIK Stockholm - ??/10/1992

Source: presse belge (merci à l'expéditeur)

Des hooligans suédois renvoyés chez eux

Ving-huit supporters suédois arrêtés à l'occasion du match de coupe d'Europe des vainqueurs de coupes ayant opposé mardi soir les Danois d'Aarhus aux Suédois de l'AIK de Stockholm ont été conduits par la police jusqu'au ferry boat qui devait les ramener chez eux mercredi.
La police a déclaré que 15 jeunes gens avaient été arrêtés avant la rencontre pour avoir agressé des passants.

Uruguay : Basáñez - Villa Teresa - 19/09/1992

Source : La Republica

Des affrontement éclateront entre supporters rivaux, lors de cette rencontre de 2ème division. Lors d'une charge de la police montée pour séparer les belligérants, une personne sera tuée. Le policier, responsable de la mort, sera condamné sans toutefois être incarcéré.

Perugia - Salernitana - 21/09/1992

Source: Gazzetta dello Sport

Le procureur de Perugia a confirmé l'arrestation de Sergio Lupo et Francesco Lia, les deux supportes de la Salernitana, intercepté durant les incidents survenus à la fin de la rencontre.
Lia et Lupo sont accusés de résistance et outrage aux forces de l'ordre.
Dimanche, ce sont 12 policiers qui ont été blessés lors d'affrontements, l'un d'eux d'une fracture du tibia et du péroné.

Taranto - Fidelis Andria - 23/05/1993

Source: Gazzetta dello Sport

Des incidents ont opposé des groupes de supporters juste avant la rencontre.
Les supporters se sont lancés divers projectiles.
Un supporter d'Andria sera même légèrement blessé et un autobus sera endommagé.
A la fin de la rencontre les supporters visiteurs seront escortés par les forces de l'ordre.

Casertana - Salernitana - 06/09/1992

Source: Gazzetta dello Sport

Avant la rencontre, la police du faire usage de lacrymogènes afin de calmer la situation car des supporters locaux avaient tenté d'attaquer leurs rivaux.
A la fin de la rencontre, ce sont les visiteurs qui causeront des troubles en tribune.

Brescia - Torino Calcio - 13/09/1992

Source: Gazzetta dello Sport

Deux supportes de Brescia ont été arrêtés par les carabiniers pour avoir été aperçus en train de voler dans le stade.

Brésil: stade vétuste...le restera - ??/07/1992

Source: France Football

Malgré les décès de deux jeunes gens (âgés de 16 et 25 ans) des suites de l'accident survenu lors de la finale retour du championnat du Brésil au cours duquel ont également été relevés 95 blessés, le gouverneur de l'Etat de Rio, Leonel Brizola, a déclaré la semaine dernière qu'il n'y avait "pas d'argent pour refaire le stade de Maracana".

Fiorentina: relégation et troubles - 92/93

Source: France Football

La descente en 2e division de la Fiorentina a provoqué pas mal d'émeutes dans la ville de Florence.
La police a dû procéder à de nombreuses arrestations, et des dizaines de supporters furent blessés.
Les joueurs eux-mêmes durent rester calfeutrés de longues heures dans leur vestiaire.

Marseille - Paris SG - 29/05/1993

Source : LE PARISIEN

Quatorze blessés au Stade-Vélodrome : quatre spectateurs marseillais, atteints par des fusées lancées par des Parisiens, et dix membres des forces de l’ordre, dont deux CRS. L’un de ces derniers se fracture une jambe en tombant accidentellement des gradins et un autre souffre d’un traumatisme crânien. Interpellation de six manifestants marseillais, l’un d’eux étant trouvé porteur d’un couteau. Des policiers mettent en cause l’attitude des vigiles encadrant les supporteurs du PSG.

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Source : Mail

700 Parisiens descendent à Marseille en Train. Parmi eux 150 hools, auxquels s'ajoutent 40 venus en indépendant et présent à Marseille dés le matin du match (destruction d'un café). A partir de Dijon, multiples incidents à toutes les gares des grandes villes (Dijon, Lyon, Avignon). Arrivée dans une gare désaffectée de Marseille pour éviter la Gare St-Charles où selon certaines sources prés de 300 Marseillais attendaient les Parisiens. Rentrée en force dans le stade. Plusieurs fusées tirées par les Parisiens, échanges de projectiles entre les deux camps ! Accalmie par la suite. Les incidents reprennent, mais cette fois avec les CRS : Mouvements de foule. Vers la fin du match nouvelles fusées tirées par les Parisiens. Le match est même interrompu qq instants. Réplique des Ultras et Winners qui après avoir quitté leur tribune, tentent de rentrer en force dans le parcage Parisien. Les CRS repoussent tant bien que mal les Parisiens désireux d'en découdre. Affrontements Parisiens et CRS. Blessés....A noter que Laurent R. considéré comme le leader des Hools Parisiens, décède dans un accident de voiture la veille du match.

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Source : Presse

Des dizaines de fusées sont lancées par des Parisiens dans le public marseillais lors d'OM - PSG. Violents accrochages entre hooligans du PSG et CRS. Quatorze blessés. Le match est interrompu pour permettre l'évacuation des supporters parisiens.

Slovan Bratislava - Ferencvaros TC - 92/93

Source: https://www.youtube.com

Les forces de police slovaques ont attaqué les supporters de Ferencvaros.

Hull City - Bolton Wanderers - 30/04/1993

Source : https://www.youtube.com

PAOK Salonique - Paris SG - 02/10/1992

Source : Presse

DES INCIDENTS A SALONIQUE.

Alors que le Paris-Saint-Germain menait par 2 buts à 0 après 45 minutes face au PAOK Salonique, le match retour des 32es de finale de la Coupe UEFA a été arrêté en raisons d’incidents provoqués par une partie des supporters grecs. Excités par la tournure des événements, quelques-uns d’entre eux ont effet tenté d’envahir le terrain durant la mi-temps, provoquant l’intervention des forces de l’ordre. L’arbitre de la soirée, le Néerlandais John Blankenstein, jugeant que la sécurité des joueurs n’était plus garantie, a donc décidé purement et simplement d’annuler la rencontre. Le résultat du P-S-G ne devrait pas être remis en cause.



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LA FOLIE DES GRECS

Le Paris-Saint-Germain disputera en principe les seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA, mais devra attendre une décision officielle de l’Union européenne de football, après un match retour d’abord maîtrisé par une superbe équipe de la capitale puis interrompu par la folie de supporters grecs, hier soir, à Salonique. Les Parisiens, pleins de sang-froid et maîtres de leur football malgré l’ambiance hostile du stade Toumba, ont d’abord pris le match à leur compte et marqué deux fois par George Weah (15e) et Jean-Luc Sassus (33e), devant des Grecs éberlués, atteignant ainsi la pause sur un avantage de 2 à 0, similaire à celui du match aller.

Rendus fous furieux par le nouvel échec de leurs protégés, les plus fanatiques des supporters du PAOK, placés dans la tribune 4 du stade, ont alors voulu envahir la pelouse durant la mi-temps, engendrant très vite une charge des forces de l’ordre. Ils ont alors démoli un grillage puis déclenché un jet incessant de projectiles sur les policiers, recroquevillés sur un but du stade. Au retour des vestiaires, l’arbitre néerlandais John Blankenstein constatait que le jeu ne pouvait reprendre dans ces conditions, et a logiquement demandé à tout le monde de retourner sous les tribunes car « la sécurité des joueurs n’était pas garantie ». Il a par la suite décidé l’interruption définitive du match. Ces incidents feront à n’en pas douter l’objet d’un rapport sévère, avant une décision de l’UEFA qui devrait officialiser la qualification parisienne.

Paris SG - juventus Turin - 23/04/1993

Source : LE PARISIEN

Dix personnes interpellées, puis relâchées, après des incidents, qualifiés de « légers » par la police, aux abords des Champs-Elysées où quelques dégradations sont commises et quelques véhicules particuliers endommagés.

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Source : Mail

Guet-Apens au Trocadéro organisé par l'AK et les CPP sur des groupes Ultras de la Juve. Plusieurs blessés coté italiens. Autour du stade multiples accrochages entre petits groupes qui font plusieurs blessés et interpellations. Dans le stade, incidents entre Ultras de la Juve et la police. A la fin du match le PSG est éliminé, une dizaine de hools descendent à l'étage inférieur (B rouge): Jets de sièges, fusées sur les CRS postés depuis la pelouse face à Boulogne. La sortie est tendue, Vandalisme, voitures retournées, vitrines cassées par prés de 500 individus(hools, Skins, Fans...). Une bonne heure après la fin du match, résistance héroïque de 60 Hools Parisiens face à 200/300 Italiens qui sortent du stade sans escorte..!! et qui mettent 3 charges avant de prendre le dessus sur les parisiens grâce à leur nombre (1 blessé sérieux côté parisien). Bilan : 30 arrestations au total au cours de la soirée.

AJ Auxerre - Paris SG - 92/93

Source: mail

1000 Parisiens dont 200 hools. Fusées sur le terrain pendant le match. Invasion du terrain durant la rencontre par 1 hool. Après le match incidents avec la police...

RC Strasbourg - Paris SG - 92/93

Source : Mail

1ere journée et premiers incidents de la saison. 100 Parisiens présent dont 50 hools(essentiellement Commandos Pirates). A la mi-temps, violents incidents entre les Parisiens et 70 Meinau Boys, Elsass renforcés par des hools de Karlsruhe et Fribourg dans les coursives du stade. Violente intervention des CRS pour séparer les deux camps. Plusieurs blessés. Après le match, nouveaux incidents aux abords de la gare.

Lille OSC - Paris SG - 92/93

Source : Mail

Premier week-end de Septembre qui coïncide avec la grande braderie de Lille. 200 Parisiens dont 80 hools qui sèment le désordre après le match en ville. Bagarres avec des immigrés.

Paris SG - PAOK Salonique 92/93

Source : Mail

1er tour EUFA. 1er match Européen du PSG depuis 3 ans...Avant le match, charge des gars de la Gate 7 armés de lames et de seringues sur des groupes de Parisiens. Pendant le match, multiples bagarres dans la tribune Boulogne entre Parisiens ! Puis contre la police. Incidents simultanément dans la tribune grec (Projectiles sur Auteuil). Après le match grosse tension. Dès la sortie de la tribune, 400 Hooligans, Skins et Ultras se regroupent et chargent tout ce qui bouge qui n'est pas de Boulogne. Vandalisme, ratonnade géante autour du stade, les marchands ambulants sont systématiquement pillés. Les Parisiens récupèrent les couteaux de cuisine et les broches utilisé par les marchands de merguez et brochettes. Après 20mns de troubles et d'incidents en tout genre, les Parisiens chargent violemment depuis la Porte d'Auteuil en direction de la tribune grec. Les CRS sont débordés de toute part et se replient, abandonnant même leur matériel sur place. 1 car de CRS est incendié ! Les affrontements tournent à l'émeute. Les supporters grecs qui étaient env 200 (la moitié venaient réellement de Grèce, Gate 7 avec 2 cars) et qui sortaient de leur tribune, se replient précipitamment dans le stade protégés tant bien que mal par la police. Pour se dégager et repousser les Charges Parisiennes, les CRS tirent de très nombreuses grenades lacrymogènes, qui parviennent à disperser le cortège Parisien après de longues minutes d'émeute. Les incidents se poursuivent ensuite pendant 1 heure aux alentours du stade par petits groupes isolés....