Saison 17/18 - Novembre

Derby ASSE – OL : supporters et CRS blessés, plusieurs interpellations - 06/11/2017

Source : https://www.francebleu.fr/

Après le derby Saint-Étienne / Lyon, la préfecture de la Loire dénonce des débordements inacceptables. Le dispositif de sécurité a permis d’éviter les affrontements entre supporters et pourtant, le bilan est lourd : des supporters et CRS ont été blessés et plusieurs personnes ont été interpellées.




La préfecture de la Loire était rouge de colère ce dimanche soir à l’issue du 115e derby entre l’AS Saint-Étienne et Lyon. Pas pour le résultat sévère, l’OL l’emporte 5-0 sur l’ASSE. Mais à cause de l’attitude des supporters. "Des pseudo supporters ont lancé des assauts sur leurs adversaires, sur les forces de l’ordre", résume Mahamadou Diarra, le directeur de cabinet du préfet de la Loire à l’issue du match. "Stéphanois comme Lyonnais ont donné une image détestable du foot et ce genre de débordements nous conduira à tirer des conséquences et prendre des mesures pour les prochaines rencontres de ce type-là."

14 blessés à l’intérieur du stade lors des débordements

14 spectateurs ont été blessés légèrement à l’intérieur du stade, détaille le directeur de cabinet de la préfecture. "Il y a eu des coupures, des foulures lors des mouvements de foules, au total 14 personnes prises en charge pour des blessures seulement légères, et deux CRS ont été blessés légèrement eux-aussi au moment de s’interposer entre bandes de supporters. Et je veux saluer le dispositif de sécurité et le professionnalisme des forces de l’ordre sans qui le bilan aurait été autrement plus lourd."

Quatre interpellations, des enquêtes ouvertes et des sanctions à venir

Ces débordements autour et dans le stade ont d’ailleurs conduit à l’interpellation immédiate de quatre supporters de l’AS Saint-Étienne mais "on n’en restera pas là", prévient Mahamadou Diarra. "Les fonctionnaires de police vont maintenant tout faire pour identifier les personnes qui ont contribué à ces troubles à l’ordre public de sorte que leurs actes ne restent pas impunis."



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Source : http://furania-photos.fr/

Vitória Guimarães - SL Benfica - 05/11/2017

Source: http://www.maisfutebol.iol.pt/

A l'arrivées des fans de Benfica, les supporters locaux ont voulu s'approcher du cortège. La police les ont repoussé.

Traduction Underground Fans



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Source : http://www.sports.fr/

Incidents à Guimarães

Soirée agitée, ce dimanche, lors de la rencontre opposant le Vitoria Guimaraes et le Benfica Lisbonne (1-3).

Peu de temps après le coup d’envoi, un mouvement de foule s’est produit dans la tribune où se trouve le groupe de supporters les plus chauds du club.

Des dizaines de spectateurs ont alors pénétré sur la pelouse, avant que la partie ne soit interrompue quelques minutes. Selon SFR Sport, des échauffourées entre supporters des deux camps seraient à l’origine de ces débordements.

KAA Gent - Standard Liège - 03/11/2017

Source : https://www.hln.be/

Après la rencontre opposant Gand au Standard de Liège un groupe d'une vingtaine d'individus masqués, et faisant partie du noyau dur du club gantois, se sont rendus à Stapelplein pour s'en prendre à des familles de Roms.

Mexique: Tijuana - Léon - 04/11/2017

Source : http://campodeportivo.mx/

Des bagarres opposeront des membres de Los de Arriba (Tijuana) et de La Masacre (Léon), faisant quelques blessés de chaque côté.



VIDEO:

https://www.facebook.com/322282157909437/videos/1123377081133270/

Corinthians - Palmeiras - 05/11/2017

Source : Mail

Plusieurs membres de la Torcida de Corinthians ont été arrêtés par les forces de l'ordre, qui ont découvert parmi eux de nombreuses armes et de la drogue.

Colombie: Santa Fé - America Cali - 05/11/2017

Source : Mail

Des bagarres ont opposés des membres du Baron Rojo Sur (America) à leurs rivaux du Comandos Azules (Millonarios).

Ces derniers ont attaqué les bus du Baron Rojo Sur.
Plusieurs personnes seront gravement blessées.

VIDEO:

AEK Athènes - PAOK Salonique - 05/11/2017

Source : Mail

Ukraine: Dynamo Kiev & Odessa - 05/11/2017

Source : https://it.sputniknews.com/

Rodychi (120 - Dynamo Kiev) vs Segedka (70 - Chernomorets Odessa)

30 d'entre eux ont été arrêtés par la police.

ASSE-OL: "Scandalisé", le préfet évoque un retour aux derbies sans supporters visiteurs - 06/11/2017

Source : http://rmcsport.bfmtv.com/

Le préfet de la Loire, "scandalisé" par les violences survenues dimanche soir lors du derby de Ligue 1 entre Saint-Étienne et Lyon (0-5) au stade Geoffroy-Guichard, envisage d'interdire à nouveau la venue de supporters visiteurs pour ces matchs.

Evence Richard, préfet de la Loire, n’a guère goûté le houleux derby entre Saint-Etienne et Lyon (0-5), ce dimanche à Geoffroy-Guichard.

Cinq personnes à l'hôpital

"Cette soirée était assez consternante. Je suis scandalisé du comportement violent de supporters stéphanois et lyonnais qui a fait 14 blessés légers, dont deux policiers, alors que le dimensionnement du service d'ordre a permis d'éviter tout heurt direct entre eux", a déclaré lundi à l'AFP le préfet Evence Richard, en indiquant que "cinq personnes ont été conduites à l'hôpital".

"La plupart se sont blessées elles-mêmes en commettant des dégradations importantes sur les clôtures ou dans les toilettes des espaces visiteurs", a-t-il précisé. Quatre supporters des deux camps ont par ailleurs été interpellés et se trouvaient toujours en garde à vue lundi, selon des sources policières.

"Je me sens trahi"

"Depuis trois ans, ces derbies se déroulaient sans supporter de l'équipe visiteuse à Geoffroy-Guichard. J'avais été compréhensif en acceptant hier la venue de 850 supporters de l'Olympique Lyonnais, croyant que tout le monde avait compris le message. Je me sens trahi", a poursuivi le représentant de l'État. Il déplore aussi le déploiement par les Green Angels, groupe de supporters ultras de Saint-Étienne, d'une banderole indiquant: "aujourd'hui pas de cinéma, on a La Haine", en référence au film de Mathieu Kassovitz.

La LFP saisie

C'est justement "le déploiement" de ce genre de "tifos" qui a poussé le conseil national de l'éthique (CNE) de la Fédération française de football à saisir la commission de discipline de la Ligue (LFP) lundi.
"Le CNE regrette qu'un tel message, incitant à un comportement antisportif et contraire aux valeurs du football, ait pu être affiché dans un stade", a indiqué l'instance dans un communiqué.

"On risque de renouer avec la tradition des rencontres sans supporters visiteurs'

Outre des mesures d'interdiction administrative de stade pour "ceux qui ont commis des dégradations et provoqué des interruptions du match", les violences de dimanche soir devraient déboucher sur des sanctions plus larges: "on risque de renouer avec la tradition des rencontres sans supporters visiteurs", a encore annoncé le préfet de la Loire.
Des affrontements entre supporters lyonnais et stéphanois ont eu lieu avant la rencontre, les forces de l'ordre ayant eu recours notamment à un canon à eau pour contenir les débordements. Le match a ensuite été interrompu à deux reprises en raison de fumigènes et d'un envahissement du terrain. D'importantes dégradations ont été commises dans l'enceinte du stade qui avait été récemment rénové. 

Suisse: La police doit faire face au tourisme du hooliganisme - 06/11/2017

Source : http://www.20min.ch/

Toujours plus de fans violents traversent les frontières à la recherche non du beau jeu mais de baston. Fedpol réagit.

Les affrontements réguliers qui entourent les événements sportifs ne sont pas seulement le fait d’amateurs de sport. De plus en plus de hooligans viennent de l’étranger chercher la baston, et ce même lorsque leur équipe ne joue pas, afin de s’en prendre notamment à la police, rapporte la «NZZ am Sonntag». L’office fédéral de la police Fedpol confime cette évolution dans le journal: «c’est une tendance internationale», explique sa porte-parole, Lulzana Musliu.

Les chiffres sont clairs: 159 personnes résidant hors du pays sont actuellement inscrites dans la base de donnée suisse répertoriant les fans à risque. Celle-ci recense les personnes ayant commis des actes violents lors d’événement sportifs en Suisse ou à l’étranger. Ce nombre était de 42 début 2013, 104 en 2015, et 142 au début de cette année. En un an, c’est donc 17 hooligans étrangers qui ont été ajoutés. Quelque 1450 suisses y sont aussi inscrits.

Interdictions d'entrée ou de sortie

Cette base de donnée est utilisée par Fedpol, qui a par exemple issu 29 interdiction d’entrée sur le territoire à des Russes lors du match entre le FC Bâle et le CSKA Moscou mardi passé. En septembre, 40 fans ont été retenus lors de la rencontre entre Young Boys et Partizan Belgrade. Des hooligans suisses sont parfois aussi empêchés de partir se battre à l’étranger.
Le Conseil fédéral se penche sur un plan européen, fait de mesures similaires à celles appliquées par Fedpol, afin de mener la lutte de façon globale.

France : Suite des incidents ASSE-OL - 06/11/2017

Source : L'Equipe (merci à l'expéditeur)

Allemagne : Affrontement entre supporters sur l'A7 - 05/11/2017

Source : https://www.pz-news.de/

Des supporters de Karlsruhe en déplacement à Rostock et du Dynamo Dresden qui étaient en déplacement à Kiel, se sont affrontés dans sur une station service de l'autoroute A7. Environ 200 supporters ont été impliqués dans la bagarre qui a duré 3 minutes.
Ceux de Dresde, qui se restauraient dans un fast-food, sont arrivés du parking opposé, et ont chargé ceux de KSC qui se sont défendus.
Un supporter a été évacué par ambulance.

Traduction Underground Fans

Tottenham - Crystal Palace - 05/11/2017

Source : Mail

Saint-Etienne : une banderole violente déployée à l'Etrat après la gifle dans le derby - 07/11/2017

Source : https://www.pz-news.de/

Alors que Saint-Etienne a subi une défaite historique dans le derby à domicile contre l'OL dimanche (0-5), les supporters stéphanois ont déployé une banderole hostile au centre d'entraînement de l'Etrat ce mardi. «Une humiliation historique, vous n'avez aucune fierté, des dirigeants aux joueurs, allez vous faire enc...», ont-ils écrit.

Affaire Casti : la juge d’instruction rend un non-lieu - 07/11/2017

Source : http://www.lagazettedemontpellier.fr/

Non-lieu général : au bout de cinq ans d’instruction, la Justice ne renvoie personne devant un tribunal dans l’affaire Casti. Ni les supporters qui ont commis des violences sur des policiers, ni le policier qui a tiré avec un flashball, éborgnant l’un d’eux, Florent Castineira, dit “Casti”.

Le 21 septembre 2012, à la Paillade, avant l’ouverture d’un match Montpellier-Saint-Etienne, ce jeune supporter de 21 ans a été victime d’un tir de flashball, dans l’oeil droit, alors qu’il était tranquillement installé à la table d’une buvette. Ses avocats dénoncent “une bavure policière”.

Le Parquet et la police mettent en avant la “légitime défense”, au motif que des policiers, agressés pendant leur intervention, étaient en danger. Une version que récusent les supporters, et la défense de “Casti”, selon lesquels les violences contre les policiers ont eu lieu après le tir de flashball.

Suivant les réquisitions du parquet, la troisième juge d’instruction en charge du dossier vient de rendre une ordonnance de non-lieu en faveur du policier tireur. Elle estime que le tir de flashball “est très certainement à l’origine des blessures subies par Florent Castineira”, mais ne le renvoie pas devant un tribunal, car il a agi “en état de légitime défense”. Les auteurs des violences contre les policiers ne sont pas poursuivis, car n’ayant pu être identifiés.

“Mon client n’est pas surpris par cette décision, mais il ne la comprend pas”, réagit l’un des avocats du supporter, Michaël Corbier. Estimant que la juge d’instruction “ne répond ni aux réquisitions du procureur, ni à nos arguments, et ne fait aucune démonstration de l’état de légitime défense”, il annonce que Florent Castineira a d’ores et déjà fait appel de cette décision devant la chambre de l’instruction. Cette instance, composée de trois magistrats de la Cour d’appel de Montpellier, peut décider, le cas échéant, de renvoyer le policier devant un tribunal. Mais dans la très grande majorité des cas, elle valide les décisions des juges d’instruction.

Il restera ensuite deux possibilités de recours pour le supporter, marqué à vie par sa blessure : la Cour de cassation, et la Cour européenne des droits de l’homme. 

Ligue des champions. La maire de Turin visée par l’enquête sur la bousculade - 06/11/2017

Source : http://www.lagazettedemontpellier.fr/

Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur le mouvement de panique qui a causé la mort d’une supportrice et fait plus de 1 500 blessés, le 3 juin à Turin, en marge de la finale de Ligue des champions entre la Juventus et le Real Madrid. La maire de Turin est visée.

Lors de la finale de Ligue des champions entre la Juventus et le Real Madrid, le 3 juin, une retransmission sur écran géant avait réuni 20 000 personnes au cœur de la ville italienne. Un mouvement de panique a fait une morte et plus de 1 500 blessés. Une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités de l’accident. Chiara Appendino, maire de Turin, est entendue.

À dix minutes de la fin de la rencontre, alors que le Real Madrid se dirigeait tout droit vers le titre en menant 3-1 sur la pelouse turinoise, l’explosion de feux d’artifice a répandu une rumeur d’attentat sur la place San Carlo. En proie à la panique, les Turinois présents sur la place ont provoqué une bousculade. Outre les chutes et les piétinements, les barrières de sécurité empêchant la fuite des supporters ont provoqué de très nombreuses blessures. Une femme de 38 ans est décédée.

L’enquête pour homicides et blessures involontaires, ouverte par le parquet de Turin, vise non seulement la maire de la ville mais aussi plusieurs responsables dont son ex-chef de cabinet, Paolo Giordana, et le commissaire de police qui était chargé du maintien de l’ordre public le soir du match.

"J’apporterai comme toujours une collaboration maximale aux enquêteurs, a assuré lundi Chiara Appendino. Il est de l’intérêt de tous les habitants que les faits soient reconstruits et les responsabilités établies".

Des dégradations au stade Geoffroy-Guichard après le passage des supporters lyonnais - 06/11/2017

Source : http://www.leprogres.fr/

Dans le parcage qui leur était attribué et dans les toilettes attenantes, les supporters lyonnais présents à Geoffroy-Guichard ont, comme la saison dernière, commis des dégradations importantes dimanche soir, à l’occasion du derby.
Sièges arrachés dans la tribune, WC détruits, portes des toilettes défoncées, c’est le constat qu’ont pu faire les services techniques de Saint-Etienne Métropole, les représentants de la LFP ainsi que les services de police à l’issue de la rencontre.  
Saint-Etienne Métropole a décidé de déposer une plainte vu l’étendue des dégâts qui ont été évalués entre 30 000 et 40 000 euros. Informés de ces actes de vandalisme, des représentants du club rhodanien ont fait savoir qu’ils régleraient la facture.  

Le club hongrois de Ferencvaros sanctionné après une agression au couteau dans son stade - 07/11/2017

Source : https://www.lequipe.fr/



Le club hongrois de Ferencvaros, basé à Budapest, a été sanctionné par sa Fédération après une agression au couteau lors de violents incidents dans son stade entre supporters. Le club a été condamné à une amende de 9 600 euros et devra fermer durant trois rencontres quatre tribunes traditionnellement occupées par des groupes de supporters ultras.

Samedi, lors d'un match contre Debrecen, deux groupes de supporters ultras s'étaient affrontés. Deux fans ont dû être hospitalisés pour des blessures sérieuses, l'un victime de blessures au couteau, l'autre de fractures au crâne selon la police.

Il s'agit des premières échauffourées dans le nouveau stade de Ferencvaros, ouvert il y a trois ans mais où les groupes d'ultras ne se rendent que depuis quelques semaines. Ils avaient boycotté l'enceinte pour protester contre les nouvelles mesures de sécurité. Ces ultras avaient finalement trouvé un accord avec la direction du club pour retourner au stade il y a à peine un mois.

Moldavie : FC Zimbru - Dacia Chisinau - 03/11/2017

Source : Mail

Des hooligans de Dacia ont attaqué les supporters de Zimberu (Ostea Fiara).

Saint-Etienne : Le club porte plainte contre ses supporters - 08/11/2017

Source : http://sports.orange.fr/

L'AS Saint-Etienne a décidé de porter plainte contre les supporters qui ont envahi la pelouse lors de la défaite des Verts face à lyon dimanche soir (5-0).

L'événement a presque plus fait parler que le derby en lui-même. Dimanche, après la célébration très discutée de Nabil Fekir lors de la victoire lyonnaise à Saint-Etienne (5-0), une soixantaine de supporters des Verts ont envahi la pelouse, entraînant un arrêt de la rencontre durant 40 minutes. Conscient de l'image déplorable que renvoie un tel incident, le club du Forez a décidé de porter plainte contre les individus concernés. Des personnes qui ont agi de manière isolée puisque le groupe ultra des Magic Fans avait quitté le stade après le quatrième but.

Par ailleurs, l'ASSE va utiliser une photo d'une banderole déployée dans le parcage lyonnais (« Arrêtez de vous reproduire en famille ») en prévision de l'ouverture d'une instruction de la commission de discipline contre elle.

France: Les supporters de Nancy interdits de stade à Forbach - 09/11/2017

Source : http://www.republicain-lorrain.fr/

La préfecture a décidé d’interdire à tout supporter de l’AS Nancy Lorraine de se trouver dans l’enceinte et à proximité du stade du Schlossberg à Forbach, ce samedi, lors du match de Coupe de France de football.

Coup de théâtre avant le match de Coupe de France prévu samedi à 17 h, entre l’US Forbach et l’AS Nancy Lorraine.
La préfecture a décidé d’interdire à tout supporter de Nancy de s’approcher et, a fortiori, d’entrer au stade du Schlossberg de Forbach à l’occasion de cette rencontre.

Interdiction dite de périmètre

Les services préfectoraux en ont informé les différents acteurs lors d’une réunion de sécurité qui a eu lieu ce jeudi matin. Il s’agit d’une interdiction de périmètre pour les ultras de Nancy et non d’une interdiction de déplacement qui ne peut être prononcée que par un ministère. L’interdiction de stade vaut aussi pour les fans de Sarrebruck, proches de leurs homologues de Nancy.
Les services de l’Etat en Moselle ont décidé d’interdire aux ultras de l’ASNL "portant maillots, écharpes et drapeaux aux couleurs du club, l’accès au stade du Schlossberg". Ils craignent des affrontements avec d'éventuels supporters du FC Metz.

400 Nancéiens étaient attendus

La décision apparaît surprenante car un dispositif de sécurité avait déjà été imaginé pour ce match. 400 fans de Nancy étaient attendus à Forbach ce samedi et il avait été prévu de les accompagner du parking de la piscine jusqu’au stade et de les rassembler dans un virage du Schlossberg.

Une décision que regrette le club de Forbach

Pour les dirigeants de l’US Forbach, c’est une mauvaise décision «  qui risque de créer plus de problèmes que d’en résoudre en termes de sécurité  », avance Pascal Kirschstetter, président de l’US Forbach. « Nous avions prévu une prise en charge des supporters adverses. Or, là, une difficulté supplémentaire s’ajoute : comment reconnaître un supporter nancéien s’il ne porte pas d’écharpes, de maillot ou de drapeau ? Un périmètre de sécurité encore plus renforcé va être nécessaire. La facture de frais de sécurité va encore grimper », constate le Forbachois.
Pascal Kirschstetter reste néanmoins optimiste : «  Ce doit être et je suis certain que ce sera une belle fête du football. Il ne faut que ces questions dissuadent les spectateurs de venir au stade ce samedi  ».

Incidents face à Charleroi: 4 supporters du Standard en prison ! - 09/11/2017

Source : http://www.dhnet.be/

Le 10 septembre dernier, le stade de Sclessin a été le théâtre de la rencontre de Jupiler Pro League opposant le Standard à Charleroi. Si la rencontre s’était déroulée dans un bon esprit, l’après-match avait lui été entaché d’incidents graves. 3 supporters du standard ont été placé en détention.

Jeudi, un quatrième «supporter» a été placé sous mandat d’arrêt après les agressions graves survenues lors du match Standard-Charleroi. Les auditions se poursuivent.

France: SCB-Lyon, 3e mi-temps en justice - 09/11/2017

Source : https://www.corsematin.com/

Je n'excuse personne dans cette histoire. De toute façon, le foot c'est un sport de sauvages."

Dès ses premières prises de parole dans la salle de la cour d'appel de Bastia, la présidente, Christine Lorenzini, donne le ton. Offensif. Presque cassant. À la lumière des débats, parfois houleux, de ce second procès de l'affaire "Bastia-Lyon" qui continue de jouer les prolongations devant la justice. Comme le symbole d'un passé qui ne passe pas. Qui s'éternise dans les arrêts de jeu, au gré des remous, administratifs, économiques et judiciaires parfois qui ont participé de la descente du Sporting dans les abîmes de la National 3.

Sur le banc des prévenus : Anthony Agostini, ex-directeur du club bastiais, et Antoine Boccheciampe, agent de sécurité de 23 ans. Tous deux appelants, ils doivent répondre de violences en réunion survenues au cours des incidents qui ont émaillé la rencontre Bastia-Lyon, le 16 avril dernier à Furiani pour la 33e journée de Ligue 1.

La double lecture

D'emblée, le premier cité est catégorique : il n'a ni molesté, giflé ni même insulté Anthony Lopes, le portier de l'Olympique lyonnais. En première instance, l'ex-dirigeant bastiais avait écopé d'une amende de 750 euros après une requalification des faits en "violences légères". Cette fois, il compte bien passer entre les mailles du filet. "Lorsque la mi-temps a été sifflée, au lieu de rejoindre les vestiaires, M. Lopes est resté plus d'une minute 30 devant la tribune Est, affirme Anthony Agostini. Dans ce contexte de risque d'émeute, je lui ai dit d'arrêter de provoquer les supporters. Je suis allé vers lui sans brutalité, et il m'a traité de fils de p... Il a essayé de me mettre un coup de poing. Mais à aucun moment je ne lui ai porté de coups. Après les événements d'avant-match qui ont failli annuler la rencontre, j'avais interdiction de laisser prospérer le moindre incident. C'était mon devoir d'officiel et de responsable de la sécurité."

Pas de quoi convaincre la présidente. De sa tribune, Christine Lorenzini torpille dru : "Il n'y a pas que des échanges de politesses entre vous. Vous l'approchez et lui prenez le bras. On voit des gestes, une altercation..."

Malgré des visionnages à répétition des vidéos des incidents, impossible d'accorder les deux parties sur une même lecture des événements. "Toute l'accusation se base sur le témoignage d'Anthony Lopes et les déclarations des joueurs lyonnais, appuie la défense, par la voix de Me Jean-André Albertini, qui a réclamé la relaxe pour Anthony Agostini. Quel est le règlement qui interdit à un directeur de la sécurité de parler à un joueur ?"

Dans d'interminables prolongements, le débat tourne à la cacophonie, voire à la dispute, entre le prévenu et la présidente. D'autant que de son côté, l'avocat général n'en démord pas : aux yeux de Clémence Caron, Anthony Agostini "va créer l'incident en s'approchant de M. Lopes et en l'insultant. Sans doute un excès de testostérone. Il s'agit bien de violences en réunion, puisque c'est la gifle qui a provoqué l'échauffourée dans la foulée". Des échauffourées qui ont également précipité Antoine Boccheciampe dans les heurts. Le jeune agent de sécurité avait été condamné en mai dernier à trois mois de prison avec sursis et à deux ans d'interdiction de stade, bien que le tribunal n'avait pas prononcé d'interdiction d'exercer, comme cela avait été requis. S'il reconnaît avoir porté des coups à l'un des joueurs lyonnais, Antoine Boccheciampe assure avoir été pris dans un état de panique devant l'effet de meute et après avoir vu son patron tomber à terre au cours des incidents. Faisant état de "circonstances atténuantes", l'avocate générale estime qu'il a "assumé sa responsabilité en reconnaissant les faits dès le soir du match".

"Il a été licencié après cette affaire..."

En conséquence, Clémence Caron a pris des réquisitions inférieures à celles de la première instance : elle a réclamé deux mois de prison avec sursis, deux ans d'interdiction de stade et l'interdiction d'exercer les fonctions d'agent de sécurité pendant cinq ans.

"Antoine Boccheciampe n'est à aucun moment responsable des incidents, lance au tribunal Me Jacques Vaccarezza, conseil de l'ancien agent de sécurité. Il s'est retrouvé face à cette situation sans formation spécialisée pour ce genre d'événements exceptionnels. Il a été licencié à la suite de cette affaire. Il est aujourd'hui recasé et doit bénéficier d'une peine qui lui permette de reconstruire sa vie professionnelle." Si cette position semble avoir trouvé un écho auprès du tribunal et même de l'avocat général, la partition est tout autre s'agissant d'Anthony Agostini. Au-delà des échanges musclés avec la présidente, sa défense offensive a fait grincer des dents au sein de la cour. L'avocate générale a réclamé à son encontre quatre mois de prison avec sursis, assortis de cinq ans d'interdiction de stade et d'exercer des fonctions au sein du SCB. Le tribunal rendra son délibéré le 6 décembre.

France: Deux matches à huis clos dont un avec sursis pour Consolat - 09/11/2017

Source : http://www.laprovence.com/

À la suite des incidents survenus lors de la rencontre entre Consolat et Grenoble (1-2, 9e journée) le 29 septembre dernier, la Commission fédérale de discipline a décidé de sanctionner le club marseillais de deux matches à huis clos dont un avec susis et d’une amende de 500 euros en raison de l’utilisation d’engins pyrotechniques, des affrontements entre les supporters ou encore des jets d’objets et de crachats envers les officiels.

"Ce soir-là, ce sont les supporters de l’OM qui sont venus en découdre avec ceux de Grenoble, se défend Jean-Luc Mingallon, le président de Consolat. Nous, nous n’en voulons pas de ces gens-là. Mais je note que Grenoble n’a rien eu (une amende de 500 euros) alors que nous, la saison passée, nous avions été autant sanctionné que Chambly alors que le match se déroulait là-bas et qu’un délégué de la rencontre avait reconnu que nous avions été agressés dans notre propre vestiaire. Franchement, je ne comprends plus rien au football."

Consolat va faire appel de cette sanction, les Marseillais pourraient bien affronter Les Herbiers à huis clos à La Martine dans 15 jours. 

Effondrement d’une barrière : Aucune sanction sportive contre le club d’Amiens - 11/11/2017

Source : http://www.20minutes.fr/

Il n’y aura finalement aucune sanction disciplinaire contre le club d’Amiens. La Ligue de football profesionnel (LFP) a rendu sa décision, jeudi soir concernant le match Amiens-Lille du 30 septembre, au cours duquel un garde-corps d’une tribune s’était effondré. L’accident avait fait 29 blessés.

Réaction sportive de Lille

Par ailleurs, la rencontre sera bien rejouée depuis le début, à une date qui reste encore  à déterminer. Au moment de l’accident, au quart d’heure de jeu, les Lillois menaient 0-1.

Ce qui n’a pas empêché les dirigeants du Losc réagir sportivement : « Nous rejouerons le match avec beaucoup d’envie et la motivation d’offrir la victoire à nos supporters et en particulier à ceux victimes de l’accident », a écrit Marc Ingla, directeur général du Losc, sur Twitter.

Aucun manquement de nature disciplinaire

Le match avait dû être interrompu après l’effondrement d’un garde-corps contre lequel s’étaient pressés les supporters lillois, à la 16e minute, pour fêter le but de leur équipe. La Ligue avait alors décidé d’ouvrir une instruction.

« Après audition des dirigeants d’Amiens et du Losc et lecture du rapport de l’instructeur, la Commission décide de classer le dossier, aucun manquement de nature disciplinaire n’étant retenu à la charge des deux clubs », indique la LFP jeudi soir.

Des anomalies dans la fixation de la barrière

La justice s’est également saisie du dossier. Le 13 octobre, le procureur de la République Alexandre de Bosschère a indiqué que « les premières constatations effectuées par l’expert et les enquêteurs ont révélé des anomalies dans les modalités de fixation de la barrière métallique dégradée. »

Des travaux de sécurisation du stade ont été entrepris depuis. Ils doivent s’achever le 14 novembre, trois jours avant le prochain match d’Amiens à domicile, face au champion en titre Monaco, pour la 13e journée de Ligue 1.