Saison 05/06 - Janvier

Gillingham - Swindon Town - 14/01/2006

Source: forum

Plus de 130 lads de Swindon avaient effectué ce déplacement, tandis que les locaux étient 50/70 prêts à en découdre.
Des bagarres éclateront avant et après la rencontre, à l'avantage des visiteurs.
Onze d'entre eux seront arrêtés.

PSG - Violences internes - 14/01/2006

Source : Communiqué TIGRIS

Huit supporteurs de la Lazio Rome condamnés pour violence - 12/01/2006

Source : AFP

Huit supporteurs "ultras" de la Lazio Rome (1re div. italienne de football) ont été condamnés jeudi pour des actes de violence à une peine d'un an et six mois de prison, après accord à l'amiable, par le tribunal de Florence, a-t-on appris de source judiciaire.

Les "tifosi" romains qui faisaient partie d'un groupe de supporteurs de passage à Florence, s'étaient rendus coupables le 2 février 2003 d'actes de violence et d'un jet nourri de pierres et objets divers en gare Santa Maria Novella. Trois agents de police avaient été blessés lors de ces incidents.

En application du code pénal italien, les peines inférieures à deux ans de prison ne sont généralement pas exécutées.

Italie - Bons résultats pour la loi contre la violence dans le Calcio - 13/01/2006

Source : AFP

La nouvelle loi adoptée en début de saison pour lutter contre la violence dans les stades de football italiens, a déjà donné de bons résultats, a estimé vendredi le président de l'observatoire national sur le sport Francesco Tagliente.

Au terme d'une réunion réunissant le préfet de Police, Marcello Fulvi et d'autres autorités, M. Tagliente a indiqué que le nombre des personnes blessées, supporteurs ou policiers, et de celles interpellées, s'est sensiblement réduit, cinq mois après l'introduction des normes voulues par le ministre de l'Intérieur Giuseppe Pisanu.

Les bagarres nécessitant l'intervention en force de la police avec gaz lacrymogènes ont diminué de 83% en première division, de 33% en 2e division et 25% en 3e division.

Volley: deux passants poignardés par des supporters en Grèce- 14/01/2006

Source : AP

Un groupe de supporters de volley-ball s'est livré à des dégradations dans le centre d'Athènes samedi et a poignardé deux passants, ont annoncé les autorités grecques.
Aucune arrestation n'a été effectuée.
Selon la police, les jeunes impliqués dans ces violences étaient des supporters du Panathinaïkos. Il se rendaient à un match dans le quartier de Pangrati quand ils ont poignardé les deux hommes, une Russe de 40 ans et un Grec de 28 ans qu'ils ont pris pour des supporters du club rival du Panathinaïkos, l'Olympiakos.
Le Grec portait un t-shirt de l'Olympiakos, a souligné la police. Le Russe, dont le nom n'a pas été immédiatement communiqué, a été hospitalisé mais son état n'est pas jugé critique.
Les équipes de football du Panathinaïkos et de l'Olympiakos s'affrontent dimanche en championnat.

Incidents entre tifosi de Naples et de la Lazio -15/01/2006

Source:ANSA

Les incidents ont eu lieux entre deux voitures avec supporters rivales sur l'autoroute A1 et ont comme bilan 3 blesses(tous supporters de la Lazio,un d'entre eux a ete poignarde dans une jambe) et 4 supporters de Naples retenues pour verifications.Les tifosi de Naples etaient en route pour Masse ,et ceux de la Lazio en route pour Parme.Sur le lieu de la dispute sont intervenues des patrouilles de la Police routière qui ont arrêté une auto avec quatre jeunes napolitains pour vérifier s'ils sont les protagonistes de l'événement.

Catania-2 tifosi arretes-15/01/2006

Source: forum

Deux des 264 supporteur de la Catania qui ont été menés hier en préfecture de police après les vandalismes dans la Gare de Parme ont été arretes. Les deux - catanesi de 19 et 27 ans - ont finis en menottes pour détention de materiel explosif. La police est en train d'examiner les images filmés sur les désordres qui ont hier paralysé la Gare de Parme et bloqué pour heures la ligne ferroviaire Bologne-Milan.

AS Roma-AC Milan-15/01/2006

Source:forum

Quatre supporters du Milan AC ont été poignardés de manière légère dans la fin de l'après-midi,par des supporters de la Roma dans les alentours du stade Olympico.Les forces de l'ordre ont due intervenir avec une petite charge pour arrêter des petits groupes de romanisti qui voulaient bloquer l'arrivée des cars de supporters rossoneri.

PSG - TROYES - 15/01/2006

Source : LE PARISIEN

Saint-Etienne : Violente altercation entre Piquionne et un supporter - mardi 17 janvier 2006

Source : AFP

L’attaquant de Saint-Etienne Frédéric Piquionne en est venu aux mains avec un membre des Magic Fans, dimanche soir à la sortie du Stade Geoffroy-Guichard. L’ancien Rennais s’est emporté en intervenant après que son agent s’est fait insulter.

Dimanche soir, à l’issue du match Saint-Etienne-Toulouse, arrêté au bout de quatorze minutes en raison du gel, Frédéric Piquionne a été l’un des derniers joueurs à quitter le Stade Geoffroy-Guichard. Présent au stade, l’agent de l’attaquant stéphanois précédait son client à la sortie du parking des joueurs de l’ASSE.

Immatriculé dans le 69, l’agent de Piquionne s’est fait insulter. L’ancien Rennais a cru bon d’intervenir et en est venu aux mains avec l’un des membres des Magic Fans. La direction du club réfléchit à la suite à donner à cette affaire. Le vice-président Rolland Romeyer aurait pris le dossier en main et une sanction interne est à prévoir. De leurs côtés, ces « supporters » ont brandi des banderoles hostiles à l’encontre du joueur lors de la séance d’entraînement, mardi.

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L'ancien attaquant de Rennes aurait alors frappé le supporteur qui aurait porté plainte.

Mercredi, Frédéric Piquionne, 27 ans, n'a pas souhaité s'exprimer devant la presse. Il s'est en revanche entretenu longuement à l'issue de l'entraînement avec un représentant des Magic Fans, un groupe de supporteurs de Saint-Etienne auquel appartient la victime.

Mardi matin, une banderole avait été déployée aux alentours du centre d'entraînement des Verts, dénonçant le comportement de Frédéric Piquionne, qui avait déjà connu des relations délicates avec les supporteurs de Rennes lors de son passage en Bretagne, et l'enjoignant à quitter le club.

Italie - Violences entre supporters - 15/01/2006

Source : RAI SPORT + ANSA

Outre les incidents en gare de Parme, provoqués par les supporters de Catania, ces derniers, de retour de Brescia, ont affronté leurs homologues de Messina, dont l'équipe recevait Palerme. Les forces de l'ordre sont intervenus pour séparer les 2 camps, puis ont raccompagné les supporters de Catania à leurs bus, les escortant même sur l'autoroute.



Les supporters de Napoli se sont également fait remarquer, en affrontant des supporters de la Lazio en transite comme eux, puis en gare de Florence, où des Napolitains se sont battus avec des supporters de la Fiorentina, dont l'équipe jouait face à Chievo. Il y a eu 7 arrestations, 5 de Naples et 2 de la Fiorentina, tous agés entre 18 et 30 ans.

Catania-Cesena (Série B) - 17/01/2006

Source : DATASPORT

Le match entre Catania et Cesena a été interrompu 6 minutes, suite à des tirs de gaz lacrymogène de la police contre les supporters de Catania. Le match en était à la 55ème minute de jeu, lorsque l'arbitre a pris la décision de suspendre temporairement la rencontre. Le football a repris ses droits 6 minutes après l'interruption.

Football : Au stade de la haine - 18/01/2006

Source : SPORT.FR

Cris de singes, saluts hitlériens, jets de bananes et de cacahuètes ou encore insultes racistes. Les terrains de football européens, souvent présentés comme des havres de mixité sociale et ethnique, sont, de plus en plus, pris d’assaut par des groupuscules néo-nazis et fascistes.

Dans ce contexte éminemment politisé, l’opinion publique s’interroge toujours devant l’inaction des autorités internationales du football. Qu’aucune instance fédérale d’aucun championnat européen n’ait véritablement pris des mesures concrètes et fermes sur la question du racisme dans les stades à de quoi surprendre. A l’exception de l’Angleterre, où des mesures d’interdiction des enceintes sont appliquées aux hooligans fichés, la machine judiciaire ne s’est pas encore mise en route et les consignes européennes, au niveau arbitral, sont loin d’être implacables.

Silence assourdissant

Dans ce silence assourdissant de « la famille du football » aussi bien que des institutions classiques, quelques joueurs bravent « l’omerta » en dénonçant le racisme dans les stades, comme Lilian Thuram, Marc Zoro et Thierry Henry, désigné « ambassadeur mondial contre le racisme ». A quelques mois de la Coupe du monde en Allemagne, comment l’éthique sportive, qui prône le respect du joueur adverse, de son hymne et de son drapeau, pourra-t-elle demeurer sauve face à la démultiplication de manifestations d’humiliations à travers l’Europe, pouvant faire fondre en larmes, sur le rectangle vert, des hommes aguerris aux parcours et aux expériences des plus éprouvantes ?
De Marc Zoro, en passant par Marcel Desailly, Thierry Henry ou encore Pascal Chibomda, les cas de joueurs noirs outragés sont légion. Le racisme se banalise depuis une vingtaine d’années dans les stades d’Europe.

Insultes

Depuis trois ans, les incidents ont proliféré dans les stades d’Europe. La France, où pullulent de nombreux groupuscules racistes notamment à Paris, Nice et Lille, voit le phénomène s’intensifier. Novembre 2004 : Bastia s’incline 3 buts à 0 à domicile face à Saint-Etienne. Après avoir été insulté tout le long de la rencontre, Franck Matingou et Pascal Chibomda sont agressés (menaces et caillassage de voitures) sur le parking du stade de Furiani. Chibomda, natif des Abymes en Guadeloupe, très digne pendant la durée de son contrat en Corse, pliera bagage la saison suivante pour Wigam, club de Premier League anglaise.
En décembre de la même année, lors du Paris Saint-Germain (PSG)/ Metz, au Parc des Princes, le Sénégalais Babacar Guèye, âgé de 18 ans, est pris à parti et insulté durant tout le match par les supporters Ultras de Boulogne.
Le stade de la capitale française fera de nouveau la Une des faits divers après que les Ultras, encore eux, aient proféré des cris de singe à chaque touche de balle d’un joueur noir de Lens et inondé la tribune de slogans nauséabonds dont un lamentable « Allez les Blancs ». Présent dans les tribunes, Patrick Vieira, le capitaine des Bleus, déclare : « Je n’aurais jamais cru entendre ce que j’ai entendu ».

Pluie de bananes

Les incidents réguliers du Parc des Princes démontrent que le racisme n’est pas encore pris au sérieux en France. Il y a dix ans dans ce même stade, une idole, George Weah, Ballon d’Or du magazine France Football et joueur du PSG était sacrifié sur l’autel du racisme par ses propres supporters.
Son crime : aller au Milan AC, ou sa couleur de peau ? Dans la seconde moitié des années quatre-vingts, Joseph Antoine-Bell, ancien capitaine de l’Olympique de Marseille (OM) et des Lions Indomptables du Cameroun, lors de son retour au Vélodrome de Marseille sous les couleurs des Girondins de Bordeaux, eu la mauvaise surprise d’être accueilli par une pluie de bananes ! Vingt-cinq ans plus tard, on constate un véritable noyautage des tribunes par les groupuscules d’extrême-droite.

Joueurs noirs exposés

Patrick Mignon, responsable du laboratoire de sociologie de l’Institut national du sport professionnel (INSEP) et professeur à Sciences politiques, distingue deux sortes de racisme dans les stades. Le premier « ordinaire, très répandu, bête et stigmatisant est le fait que ces gens considèrent qu’un joueur noir, par exemple africain, va avoir des qualités mais toute une série de défauts qui tiennent à sa race. »
Le second, « beaucoup plus dangereux est l’activisme nationaliste et xénophobe. » Selon le sociologue, le caractère « mercenarial » de plus en plus évident des joueurs dans la sphère mondialisée du sport, particulièrement du football, expose davantage les joueurs noirs.

« Lepénisation des esprits »

Si les raisons économiques et sociales ne peuvent être occultées, les motivations idéologiques d’ordre racial ne peuvent à leur tour être minimisées dans ce débat. Parler de « lepénisation des esprits » n’est peut-être pas adapté, même si la façon dont les autorités ont mis l’accent sur l’ordre et la sécurité s’en rapproche.
Ancienne puissance coloniale, la France se distingue par un football très « coloré » à l’image de son équipe nationale. Au fil des décennies, cette dernière a pris les traits de ses flux migratoires. Après avoir absorbé des populations originaires d’Europe, sont apparus des joueurs issus d’Afrique, d’Asie et des Départements et Territoires d’Outre-mer au début des années 60.

Responsabiliser les clubs

Une Charte contre le racisme, afin de responsabiliser les clubs, a été adoptée par la Ligue de football en décembre 2004. La Charte considère que les clubs de football professionnel doivent s’inspirer, entre autres, de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, et attend d’eux qu’ils reconnaissent que le racisme porte atteinte à la dignité et à l’intégrité des personnes.
Elle souhaite également qu’ils s’érigent en véritables sentinelles de l’intégration, de la gestion socio-préventive et de la lutte contre toute forme d’intolérance (sites Internet, banderoles, slogans, tags racistes...). Les clubs doivent enfin éduquer, promouvoir la diversité et proscrire toute discrimination fondée sur la couleur, la religion et l’origine ethnique et nationale. Ainsi, la Charte encourage les clubs à recourir à la justice pour tout incident à caractère raciste. Il reste maintenant aux clubs professionnels français à mettre en pratique ces belles intentions écrites. Mais à l’aune du terrain de football et de ses enjeux économiques gigantesques, une charte de trente-six lignes peut-elle réellement imposer son ambition ?

Championnat espagnol

Le 16 septembre 2003, l’OM rencontre le Real de Madrid à Santiago Bernabeù. L’international ivoirien Didier Drogba hérite de son premier ballon, conséquence : cris de singe et jets de cacahuètes. Chaque fois qu’un joueur noir de l’OM touche le ballon... bis repetita. Les Ultras Sur du Real ont une réputation à tenir. La direction de Madrid ne semble pas préoccupée, contrairement à son rival, le FC Barcelone, qui, par la voix de son président Joan Laporta, élu à la direction du club en juin 2003, a décidé d’expulser hors du stade les Boixos Nois (Gamins fous).
Ce groupe de supporters racistes et violents voyageait, jusqu’à son arrivée à la présidence du club, dans l’avion des joueurs lors des déplacements à l’extérieur. Malgré les menaces de mort et les pressions de toutes sortes, Joan Laporta a tenu bon. Le Brésilien Ronaldinho et le Camerounais Samuel Eto’o font toujours briller le Barça, qui caracole en tête de son championnat.

65 000 € d’amende

Mais si certains dirigeants font preuve de courage, ce n’est pas le cas de tous les techniciens. Présenté comme « le sage d’Hortalenza », Luis Aragonès, le sélectionneur de l’Espagne, a qualifié Thierry Henry de « negro de mierda », au cours d’un entraînement. C’était, selon lui, la meilleure façon de motiver son attaquant José Antonio Reyes. Une amende de 3 000 euros lui sera infligée par la Fédération espagnole de football (FEF) pour ses propos racistes. L’international français et attaquant d’Arsenal a été de nouveau victime d’injures racistes, quand son équipe affrontait le FC Valence en Coupe d’Europe. Les Valencians écoperont de 34 000 euros d’amende. L’Atlético Madrid, de son côté, se verra infliger une amende de 6 000 euros, après que ses supporters aient humilié le défenseur brésilien Roberto Carlos. Quelques jours après les déclarations d’Aragonès, lors des rencontres Espagne/Angleterre Espoirs, entre autres, les supporters espagnols se distingueront de manière lamentable ! La Fédération internationale de football association (FIFA) condamnera la Fédération espagnole à 65 000 € d’amende. Dérisoire lorsqu’on considère les centaines de millions d’euros qui circulent dans le milieu du football professionnel...

Image poignante

En Italie, Mussolini compte encore de nombreux adeptes. En 2003, l’international sénégalais Ferdinand Coly, alors pensionnaire du club de division 2 d’Hellas Vérone jouera 90 minutes en entendant ses propres supporters mimer des cris simiesques et le diffamer tout le long du match. L’Ivoirien Marc Zoro, 21 ans, détruit par ces attaques racistes, s’est levé, en pleurs, au cours de la rencontre de son équipe Messine contre l’Inter Milan et, avec la rage au ventre, a saisi le ballon et demandé à l’arbitre de stopper le match à la 66ème minute de jeu. En vain. L’image poignante et forte en émotion fait tout de même le tour de la planète.

Racisme dans le Calcio

La scène en question a de quoi susciter des interrogations sur le silence coupable et l’inaction des instances fédérales, européennes et mondiales quand à ce fléau. Chaque samedi le championnat d’Italie est coutumier de ce type de faits. Le racisme à visage humain dans le Calcio est le capitaine de la Lazio de Rome : Paolo Di Canio. A chacune de ses sorties l’attaquant transalpin de 39 ans effectue un salut nazi et fête chacun de ses buts de la même manière, qu’il dédicace aux supporters fascistes de son équipe. Après maints avertissements verbaux, il vient d’écoper d’un match de suspension et de 10 000 euros d’amende par sa fédération. Et dire qu’en 2001, il avait reçu de la FIFA le Prix du fair-play !

Pays de l’Est

Les pays de l’Est partagent avec l’Espagne et l’Italie les statistiques les plus élevées en terme d’agressions racistes à l’encontre de joueurs noirs. Zone géographique longtemps fermée, ces pays voient arriver de nouveaux immigrants à la couleur différente. La Slovaquie, par exemple, a été contrainte de jouer à huis clos son match de qualification en Championnat d’Europe des nations contre le Liechtenstein, compte tenu du comportement raciste de ses supporters à l’encontre des joueurs noirs de l’équipe d’Angleterre. Quant à l’ancien international français d’origine martiniquaise Franck Sylvestre, évoluant à Sturm Graz en Autriche, il a été traité de « cochon noir » par le capitaine de l’équipe de SV Mattersburg contre laquelle jouait son club.

Hooliganisme

En Allemagne et en Angleterre les manifestations de racisme existent, mais elles demeurent marginales. Elles y sont en effet sévèrement combattues. Le hooliganisme est un phénomène omniprésent dans ces deux pays ainsi qu’aux Pays-Bas. Cependant, des moyens d’identification par caméra, de lourdes amendes et de longues interdictions de stade appliquées à la lettre dissuadent les plus extrémistes. Roy Atkinson, ancien sélectionneur de l’Angleterre, s’est fait surprendre en direct, parlant de l’international français Marcel Desailly en ces termes : « putain de fainéant de nègre ». Consultant pour la télévision, il a été contraint de présenter sa démission, malgré ses excuses.

Exclusion des compétitions

Des représentants de l’Union européenne de football association (UEFA) et des parlementaires européens se sont prononcés, le 30 novembre 2005, « pour une lutte plus dure et plus efficace » contre le racisme dans les stades. Per Ravn Omdal, le vice-président de l’organisation, a menacé les clubs « laxistes » d’exclusion pure et simple des compétitions internationales. Les peines encourues iront de l’amende à la fermeture de stade jusqu’à l’exclusion des compétitions officielles s’il advenait que les incidents se répètent aux mêmes endroits. Un appel a également été lancé vers le corps arbitral, afin qu’il se montre plus sévère vis-à-vis des joueurs coupables de provocations racistes ainsi que de celles émanant du public.

Du « concret »

Le Britannique Paul Elliot, représentant des joueurs de son pays, réclame du « concret » dans la lutte contre le racisme. « En tant que joueur de couleur, j’ai souffert de ce fléau, de ces cris de singes qui m’étaient adressés devant mes propres parents venus m’encourager au stade ». L’association Football Against Racism in Europe (FARE) est en tête du combat contre le racisme en Europe. La FIFA, de son côté, a décidé de prendre des mesures, mais sont-elles à la hauteur du chantier ? Le Congrès extraordinaire contre le racisme, qui s’est tenu le 7 juillet 2001 à Buenos Aires en Argentine, semble bien loin. Mis à part de petites amendes contre les clubs, Sepp Blatter, son président, n’a pas encore marqué les esprits. Sans doute faut-il viser beaucoup plus fort là où ça fait mal, à savoir la bourse des clubs dont les supporters sont loin d’être exemplaires.

Catania -un match a huis clos-18/01/2006

Sourca:il giornale

La stade de l'equipe Catania a ete suspendu par un juge sportif pour un match, suite aux incidents survenues entre les ultras locaux et les forces de l'ordre.Les ultras de Catania ont tente d'entrer en contact avec leurs omologes venues de Cesena mais la police est intervenue tres rapidement pour calmer la situation.

La sécurité au coeur du dispositif de la CAN-2006 - 20/01/2006

Source: AFP

Présence policière et militaire permanente, sas de sécurité, fouilles: les mesures pour éviter un attentat islamiste pendant la Coupe d'Afrique des Nations de football sont très présentes mais ne sortent pas de l'ordinaire dans un pays habitué à cette menace.

Deux motards ouvrent la route à une voiture policière suivie d'un bus et d'une autre voiture. C'est l'équipe nationale d'Angola qui se rend de son hôtel près des célèbres pyramides à un petit terrain de football à la Cité du 6 octobre.

Comme les 15 autres équipes à la CAN, les Angolais, pourtant peu concernés par l'islamisme radical, font l'objet d'une surveillance rapprochée. D'autres pays plus sensibles bénéficient de renforts de forces de l'ordre.

Moins d'un an après les attentats de Charm el-Cheikh (près de 70 morts) et neuf ans après les attentats de Louxor (62 morts en 1997), le risque dans un pays où entre 6000 et 30.000 islamistes sont derrière les barreaux, est bien connu. Le maillage du terrain par des forces de sécurité est impressionnant.

Dans beaucoup de quartiers, il est presque impossible de parcourir 50 m sans croiser un garde en faction. Le gouvernement refuse de dévoiler le nombre de militaires et policiers qui compose ses forces et... l'épine dorsale de son pouvoir.

"Les stades seront fouillés avant chaque rencontre et tous les spectateurs aussi avant d'y pénétrer. Toutes les délégations seront protégées sur leur lieu de résidence", a affirmé une source policière à l'AFP.

Les équipes, journalistes et membres étrangers de l'organisation logent dans des hôtels de luxe habituellement réservées aux touristes et hommes d'affaires.

Le tourisme est l'une des quatre grandes sources de revenus (Canal de Suez, gaz, pétrole) de l'Egypte qui accueille 8,6 millions de touristes par an. Les hôtels et sites ont depuis longtemps mis en place des barrages devant leur entrée pour éviter les attentats à la voiture piégées, et des portillons de sécurité pour les piétons. Si le contrôle des occidentaux est plutôt débonnaire, celui des Egyptiens et Arabes est plus sévère.

Beaucoup d'observateurs estiment que la CAN ne semble pas une cible privilégiée du terrorisme islamiste: si la compétition a un impact médiatique incontestable en Afrique, il est moindre en Europe et nul aux Etats-Unis.

En outre, les compétitions se déroulent loin des zones sensibles: les deux stades cairotes et d'Alexandrie ne sont pas proches de sites touristiques, et Ismaïlia et Port-Saïd, les autres villes hôtes, attirent peu de visiteurs étrangers.

Et l'Egypte est habituée à recevoir des grands de ce monde. Ainsi, la visite du vice-président américain Dick Cheney en début de semaine au Caire a donné lieu à une débauche de mesures de sécurité (routes coupées, quartiers sous haute surveillance...). Le dispositif était bien plus important que pour la CAN.

En fait, le principal problème des responsables de la sécurité du tournoi réside dans la présence au stade du président Hosni Moubarak. Pour le match d'ouverture Egypte-Libye, même les hélicoptères étaient prêts à intervenir.

Mondial 2006: contrôles aux frontières - 21/01/2006

Source : SPORT.FR

L'Allemagne compte renforcer les contrôles à ses frontières pendant la Coupe du monde (9 juin - 9 juillet), pour mieux lutter contre les hooligans. Pour ce faire, les accords européens de l'espace Schengen, qui permettent à tout individu entré sur le territoire de l'un de ses Etats membres de franchir les frontières d'un autre pays sans subir de contrôle, doivent "être partiellement suspendus", a indiqué le ministère de l'Intérieur allemand.

Lors de l'Euro 2004 au Portugal, les autorités locales avaient pris la même décision.

Lecce - Livorno - 18/01/2006

Source : Tgcom

De violents incidents ont éclaté entre tifosi locaux et la police, au moment où un groupe de supporters de Lecce a tenté d'attaquer leurs rivaux.

Inter Milan - Palermo - 21/01/2006

Source: Ansa

Un jeune supporter a été poignardé avant la rencontre, lors de bagarres survenues entre supporters rivaux juste devant le stade.
Ce fait s'est déroulé vers 18h30, Via Achille. Le blessé, Luca A., originaire de Latina est un supporter de Palermo.

Di Canio (Lazio Rome): un match de suspension pour son salut fasciste - 23/01/2006

Source : AFP

La commission de discipline de la fédération italienne de football a annoncé lundi avoir infligé une journée de suspension et 10.000 euros d'amende au capitaine de la Lazio Rome, Paolo Di Canio, pour son salut fasciste à ses supporteurs, lors du match de Championnat à Livourne, le 11 décembre 2005.

Di Canio, 37 ans, a déjà été condamné à un match de suspension par la même commission pour la répétition de son geste au cours de la rencontre Lazio-Juventus Turin (1-1), la semaine suivante au Stade olympique de Rome.

L'attaquant romain avait également été condamné en mars 2005 à 10.000 euros d'amende par la commission pour avoir commis le même geste lors du derby contre l'AS Rome.

"Je suis fasciste, mais pas raciste. Je fais le salut romain (fasciste), pour saluer mes supporteurs et ceux qui partagent mes idées. Ce bras tendu ne veut toutefois nullement être une incitation à la violence et encore moins à la haine raciale", s'était justifié Di Canio.

Des hooligans polonais se préparent - 23/01/2006

Source : AFP

Des bandes de supporteurs rivaux et d'hooligans polonais sont en train de s'entendre pour perturber la Coupe du monde de football en Allemagne, a révélé l'hebdomadaire allemand Der Spiegel lundi sur son site internet (www.spiegel.de).

"Les hooligans veulent se servir de cette Coupe du monde pour montrer qu'ils sont aussi dangereux que leurs homologues allemands, néerlandais ou anglais", a indiqué Jacek Purski, responsable d'une association de supporteurs observant les mouvances extrémistes.

"Il faut s'attendre au pire", a ajouté M. Purski, interrogé par Der Spiegel et qui décrit ces hooligans comme "des voleurs de voitures, délinquants en tout genre et revendeurs de drogue".

La Pologne évoluera au premier tour de la Coupe du monde (9 juin-9 juillet) dans le groupe A et rencontrera l'Allemagne, le Costa Rica et l'Equateur.

La rencontre entre la Pologne et l'Allemagne le 14 juin à Dortmund (ouest) inquiète en particulier les autorités polonaises et allemandes alors que 300.000 supporteurs polonais pourraient faire le court voyage vers l'Allemagne lors du tournoi.

Interrogé par Der Spiegel, un responsable du syndicat de la police allemande a averti que "la police allemande ne connaissait pas ces hooligans et nos homologues polonais n'en savent pas beaucoup plus".

Selon l'hebdomadaire allemand, beaucoup de ces hooligans reprennent le discours de Marek, un chômeur de 21 ans rencontré par le journaliste de Der Spiegel: "Le football, c'est aussi pour se battre", avant de féliciter l'armée nazie "d'avoir libérer la Pologne de ces fainéants de juifs".

Autre motif d'inquiétude pour les autorités allemandes, la perspective d'une rencontre en 8e de finale entre l'Angleterre et la Pologne si ces équipes terminent respectivement 1er du groupe et 2e du groupe A.

Der Spiegel avait déjà révélé qu'un affrontement entre bandes d'hooligans allemands et polonais avait eu lieu en décembre dernier à la frontière germano-polonaise.

L'un des hooligans allemands interpellés lors de ces heurts avait déjà été arrêté pour des faits similaires en France lors de la Coupe du monde 1998.

OGC NICE - PSG - 21/01/2006

Source : NICE-MATIN

Le Gambetta " pris d'assaut et saccagé par une horde sauvage

Le match à hauts risques du championnat a dans l'ensemble été parfaitement maitrisé, côté sécurité, samedi soir. Un seul débordement a fait tâche. La soirée plutôt paisible aurait frôlé le sans faute, avec en prime la victoire insepérée des niçois dans les toutes dernières secondes de la partie, si une brasserie se trouvant sur le trajet du stade n'avait été littéralement prise d'assaut et mise à sac par une véritable horde sauvage " ANTI-PSG ", une heure et demie avant le coup d'envoi de ce Nice-Paris Saint Germain.

La police, qui a procédé à quatre interpellations d'individus relâchés par la suite faute de preuves, a eu tendance à sérieusement minimiser le soir même les faits, l'impact de cette descente, en s'en tenant au seul bilan comptable : une dizaine de baies vitrées et de la vaisselle cassées. Pour les responsables de la brasseire " Le Gambetta ", située sur l'ex place de la Libération, aujourd'hui place du Général de Gaulle, lea lecture des événements vécus, en direct live, est tout autre.

" Nous avons vus tout d'un coup déferler une centaine de jeunes supporters niçois qui se sont précipités sur le comptoir où était paisiblement installé un groupe d'une dizaine de parisiens. Sans doute les avaient ils pistés, raconte Thierry, l'un des employés. Il n'y avait fort heureusement pas grand monde à cette heure là dans la salle. Faisant preuve d'une incroyable violence, ils ont renversés les tables, brisés les assiettes et verres, puis jetés les chaises en l'air dans l'établissement et contre les vitres : l'une d'entre elles est même restée plantée après avoir traversée le verre Sécurit ! "

Pour casser du Parisien

" Les parisiens, d'âge plus mur et qui n'avaient rien de provocateur, se sont précipités vers les étages de l'immeuble qui fait angle du boulevard Joseph Garnier, où s'est également réfugié mon personnel " commentait hier matin Yohann Cohen, gérant du " Gambetta ".

Comme dans les westerns les tables et les chaises ont été entassées dans l'escalier pour empêcher les fous furieux de monter à l'étage, où se trouve une seconde salle. Mais pendant que les uns cassaient à l'intérieur, les autres jetaient depuis la rue, en direction du premier étage, des huitres prises sur le banc de fruits de mer et faisaient voler des pavés provenant du chantier du tramway !

Enquête judiciaire

Les fauteurs de troubles se sont ensuite évaporés dans la nature dès l'arrivée des forces de l'ordre, qui étaient mobilisés en nombre aux abords du stade du Ray. Hier la préfecture annonçait par la bouche de sa directrice de cabinet, Françoise Souliman que les faits étaient remontés jusqu'au Ministère de l'Intérieur, et qu'une enquête judiciaire avait été ouverte.

Vidéo Journal local (3ème minute) :
http://videojts.francetv.fr/regions/popup.php?id=l06a_locale&portail=regionmdt&m_OAS=regions.france3.fr/mdt/videojt/1920local/nice&m_mmtrie=france3_regions_mdt_videojt_1920local_nice

Ciney - FC Liège - 22/01/2006

Source: mail

A la fin du match (1-1) les supporters liégeois ont traversé le terrain pour venir en aide au père de leu gardien de but, agressé par deux fans locaux.
Après cet incident une dizaine de supporters locaux ont jeté des projectiles et provoqué les fans liégeois (15) qui se trouvaient en contre-bas sur le terrain. Les liégeois ont chargés dans la tribune et plusieurs locaux ont reçu des coups.

Un steward a été emmené à l'hopital, le père du keep a du recevoir des soins, une seule arrestation coté Ciney.

LYBIE-COTE D'IVOIRE - CAN 2006 - 24/12/2006

Source : EMPICS

Des supporters Libyens, dans l'entente de leur match contre la Côte d'Ivoire, ont provoqué des troubles, en cassant des sièges avant de les lancer sur les supporters Egyptiens. La police est intervenue.

Catanzaro-Verona (Série B) - 28/01/2006

Source : Corriere della Sera.

De violents incidents ont éclaté à la 26ème minutes du match entre fans des deux clubs, causant une interruption du jeu durant 4 minutes.
De nouveaux incidents ont eu lieu entre Véronais et la police par la suite. Au total il y a eu 8 blessés et 2 supporters locaux interpellés, Giuseppe Celi, 29 ans et Fabio Saliceti, 26 ans.

AS Rome - Livourne - 29/01/2006

Source : AFP + Getty Images

Banderole nazie à Rome

Une banderole nazie avec l'inscription « Gott Mit Uns » a été déroulée dimanche dans les tribunes du stade olympique de Rome, lors du match entre l'AS Rome et Livourne (3-0). La banderole portant l'inscription « Lazio-Livourne, mêmes initiales, même four, Gott mit uns (la devise inscrite sur les ceinturons des SS)», adressée aux tifosi toscans, est apparue dans le virage sud réservé aux ultras de la Roma. Des drapeaux avec des croix celtiques et des croix gammées ont été également exposés au cours de la partie.

Le maire de Rome, Valter Veltroni, a condamné ces manifestations pro-nazies. « Je répète ce que je dis toujours, la politique doit rester en dehors des stades, surtout l'apologie du nazisme qui a provoqué tant de morts et d'horreurs. Rome est la ville de la déportation et des fosses Ardéatines (où plus de 300 juifs furent massacrés), un comportement semblable est intolérable.» Le président de la Roma, Franco Sensi, a abondé dans ces sens. « Il faut laisser la politique au dehors des stades ».