Saison 99/00

St-Etienne – Marseille - 14/12/1999

Source : AFP

Les supporters de l’OM ont quitté Saint-Étienne dimanche soir au bout d’une demi-heure de jeu alors que leur équipe perdait 4-0. Le malaise du club tourne au cauchemar.
" Non seulement je suis dégoûté mais c’est la première fois dans ma vie que j’ai la haine envers mon club. " Ainsi s’exprime Lionel Tonini, responsable des Yankees, association de quelque 6 000 supporters de l’OM et interrogé hier. Le propos est fort. Comme la réaction du public phocéen dimanche soir, qui a carrément quitté le stade Geoffroy-Guichard au bout d’une demi-heure, direction le Vieux-Port alors que Saint-Étienne menait 4-0 (victoire finale 5-1 avec quadruplé d’Alex), dans ce dernier match de la 19e journée.
Certes la leçon donnée par les Verts seule n’a pas suffi pour les pousser à regagner leurs bus. De graves, violents et inquiétants incidents entre supporters des deux camps ont conduit l’arbitre Pascal Garibian à suspendre pendant une dizaine de minutes la rencontre (il y avait alors 3-0). L’un et l’autre - le combat minable de rue (les torts restent à déterminer) et le dépit amoureux - ont provoqué ce geste irrémédiable et assez inédit dans le football : des centaines de supporters laissant vide la tribune qu’on leur a attribuée.
Tonini, présent à Geoffroy-Guichard, confirme : il fallait partir " pour éviter tout incident et parce qu’on en a marre de se battre pour des gens qui n’en valent pas la peine. Les joueurs ne méritaient pas qu’on reste ". C’est clair. Hier soir, les sept groupes de supporters, dont les gracieux MTP (Marseille trop puissant) se sont réunis hier soir en présence du président Yves Marchand pour évoquer la crise générale que traverse le club. En marge de cette réunion, la tension est montée d’un cran : les voitures du capitaine Robert Pires et de Sébastien Perez ont été endommagées alors que les joueurs se trouvaient à l’intérieur. Des fumigènes ont été tirés sur les bâtiments de la Commanderie, le centre d’entraînement de l’OM. Selon des responsables de clubs de supporteurs, des joueurs ont même été pris à partie physiquement, en particulier l’attaquant Christophe Dugarry. La police et le club ne confirmaient pas hier soir ces incidents.

Paris SG - Marseille - 14/10/1999

Source : AFP

Quatorze supporters étaient toujours en garde à vue hier matin à la suite des incidents et autres violences qui ont émaillé la rencontre PSG-OM. Ces personnes ont été interpellées en dehors de l’espace réservé aux supporters marseillais. Ils sont donc, a priori, parisiens. Par ailleurs, une trentaine de spectateurs ont reçu des soins pour des blessures sans gravité. Un millier de policiers et de gendarmes avaient été mobilisés pour assurer la sécurité. Six ont été blessés. Les personnes interpellées ont été conduites dans les locaux de la direction de la police urbaine de proximité (PUP). Elles ont été arrêtées notamment pour des jets de projectiles sur des policiers, des dégradations de véhicules et dans le métro. Plusieurs supporters ont également été blessés. Des échauffourées ont eu lieu à l’issue du match dans les rues aux alentours du stade. Des membres des Kops de Boulogne et d’Auteuil ont lancé des projectiles sur les policiers, qui ont riposté en faisant usage de grenades lacrymogènes. Plusieurs véhicules ont été endommagés et les supporters du PSG ont jeté également le contenu de poubelles sur les policiers. Des vitres de fenêtres de rez-de-chaussée ont été brisées. Le calme était revenu vers 23 h 30. Pendant les incidents, les huit cents supporters de l’OM étaient maintenus à l’intérieur du Parc des Princes. Ils ont rejoint leurs bus encadrés par des gendarmes mobiles casqués, équipés de boucliers et de jambières.

Lors du précédent match PSG-OM, le 4 mai, sept bus de la RATP, qui transportaient les supporteurs de l’OM du stade à la gare de Lyon, avaient été détruits et le TGV, dans lequel ils étaient ensuite montés, saccagé.

Tifosi sous surveillance - 11/03/2000

Source : L'HUMANITE

Depuis le début de l’année, les incidents se multiplient dans les stades. Le pays se mobilise contre le racisme dans le sport.

" Si j’avais de jeunes enfants, je ne les emmènerais certainement pas dans un stade ! C’est devenu aujourd’hui l’un des lieux les moins éducatifs et les plus violents qui existent. " Dans la bouche d’Arrigo Sacchi, ces propos en disent long sur l’ambiance qui sévit actuellement dans le " calcio ". Et l’ex-coach du Milan AC de souligner : " On s’en prend aux ultras, mais on a un peu trop tendance à oublier que c’est nous, responsables du football, à les avoir créés, à les avoir fait grandir et à les rendre protagonistes. C’était des jeunes de banlieue, ils jouent désormais les acteurs principaux. "
Depuis le début de l’année, en effet, la péninsule s’interroge sur ses " tifosi ". Toujours plus violents et arrogants. Couvés au fil des ans par des dirigeants de clubs plus ou moins complaisants, exaltés par la présence incontournable des médias, encouragés par l’indifférence des pouvoirs publics, les supporters de foot italiens se sont emparés des tribunes comme autant de caisses de résonance pour propager leurs idéaux racistes et extrémistes. Jouant sans cesse la surenchère et glissant imperceptiblement du sport à la politique.
La provocation a atteint son summum fin janvier. En plus des habituelles croix celtiques, qui se sont multipliées depuis l’interdiction des croix gammées, les supporters de la Lazio de Rome, traditionnellement de droite et fascisants, n’ont pas hésité à afficher un portrait de Mussolini et même une banderole en l’honneur d’Arkan, le criminel de guerre serbe, qui avait été assassiné quelques jours plus tôt à Belgrade. En fait, la goutte qui a fait déborder le vase et contraint les autorités à réagir. Dès le lendemain, les ministres de l’Intérieur et des Sports exigeaient que les matches soient désormais suspendus en cas de récidive. Du coup, la fédération italienne de football a dû obtempérer et adopter une série de mesures sans précédent. Depuis le 5 février, la moindre banderole à caractère extrémiste ou incitant à la violence entraîne automatiquement la suspension du match. Et, si au terme de 45 minutes, la banderole n’est pas retirée, c’est l’équipe, dont les supporters se sont ainsi illustrés, qui se voit pénalisée par le score 0 à 2 attribué d’office... Une décision forte et très discutée, qui jusqu’à présent semble pourtant avoir porté ses fruits. Puisque les banderoles incriminées ont fini par disparaître des gradins. Seul problème : privés de leur habituel moyen d’expression, les " ultras " utilisent désormais leurs cordes vocales pour se défouler, en insultant et en prenant à partie les joueurs de couleur lors des matches. Ainsi, d’Ibrahim Ba de Pérouse aux " Parmesans " Lilian Thuram, Saliou Lassissi et Ousmane Dabo, en passant par Bruno Ngotty à Venise, tous se font systématiquement huer et siffler à chacune de leurs actions. Jusqu’à Djibrill Diawara, l’attaquant franco-sénégalais du Torino qui, lors d’un match contre Bari, a carrément essuyé les insultes racistes de l’entraîneur adverse Eugenio Fascetti à coup de : " Mais pourquoi, ils ne restent pas chez eux ces nègres ? ", etc.
De fait, cette série " d’incidents " reflète un racisme latent qui s’est développé autour des stades en Italie, sans que personne ne s’en alerte vraiment. " C’est malheureux à dire, mais nous avons fini par nous habituer aux chours racistes ", reconnaît ainsi le joueur du Milan AC Demetrio Albertini. Quant à l’actuel entraîneur de l’équipe nationale, Dino Zoff, il a récemment minimisé toutes ses affaires en parlant de " moqueries plus que de racisme ". Même les clubs ne se formalisent pas outre mesure. À l’instar de la Lazio qui, sous la pression explicite de ses supporters, évite soigneusement d’acheter des joueurs de couleurs...
Pourtant, le malaise subsiste, qui semble pour la première fois sérieusement inquiéter les pouvoirs publics. Le ministère de l’Intérieur, en particulier, sonne l’alarme. Selon un rapport des services secrets italiens, les stades seraient en effet infiltrés par l’extrême droite, qui y voit " un potentiel bassin de recrutement. Notamment à travers les groupes skinheads ou les franges d’inspiration néonazie des groupes de supporters considérés comme facilement manipulables. Objectif : renforcer l’hostilité à l’encontre de la société multiraciale. " Face à l’ampleur du phénomène, le gouvernement transalpin tente donc de mettre les bouchées doubles. Dernière proposition, cette semaine : créer " un fonds de solidarité " en prélevant 3 % des entrées annuelles de chaque club, qui serait destiné à indemniser les victimes de violences racistes et à payer les forces de police envoyées chaque dimanche, en renfort sur les stades.

Arsenal-Galatasaray, sous le signe de la violence - 18/05/2000

Source : AFP + REÜTERS

L’INSUPPORTABLE VIOLENCE

Deux supporters anglais tués à Istanbul dans une bagarre avec des supporters turcs. Le match Galatasary - Leeds United a cependant été maintenu.

L’affrontement avait commencé lorsque des Anglais s’en sont pris à des consommateurs turcs dans un bar du centre d’Istanbul. Deux Anglais étaient encore à l’hôpital hier, blessés à coups de couteau. Les médias turcs dénoncent " l’horreur des hooligans ". Le président de Leeds United a appelé les fans du club à ne pas se rendre à Istanbul et les vols officiels ont été annulés. Le match a cependant été maintenu avec des mesures de sécurité renforcées et un filtrage des spectateurs.

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En marge de la finale de la Coupe UEFA, les supporters turcs et anglais se sont affrontés mercredi à Copenhague. Des dizaines de blessés. À un mois de l’Euro, les incidents qui se sont déroulés mardi et mercredi à Copenhague à l’occasion de la finale de la Coupe peuvent légitimement inquiéter les responsables de la sécurité des deux pays organisateurs, la Belgique et les Pays-Bas. D’abord, parce que l’Angleterre et la Turquie participeront à la compétition. Ensuite, parce que les violences dans et autour des stades ne cessent de se développer aux quatre coins de l’Europe depuis plusieurs semaines.

Après une nuit chaude, Anglais et Turcs - 10 000 supporters de chaque club étaient présents dans la capitale danoise - ont donc recommencé à s’affronter hier en fin d’après-midi à quelques heures du coup d’envoi de la finale. Un Anglais attaqué à coups de parasol a été grièvement blessé, et six autres personnes blessées.

Ces nouveaux affrontements entre supporteurs d’Arsenal et de Galatasaray ont donné lieu à " moins de dix arrestations ", en tout, dans les deux camps, a indiqué Flemming Steen Munch, un porte-parole de la police danoise. Sur ces sept blessés, quatre ont été admis à l’hôpital universitaire de Copenhague, de nationalité danoise, anglaise et turque. L’un d’eux avait une oreille presque arrachée, un autre une cheville cassée, et les deux autres étaient touchés à la tête, à la poitrine ou au ventre.

Dans la nuit de mardi à mercredi, des bagarres dans le centre de la ville, avaient fait une dizaine de blessés, dont un supporteur britannique qui a eu un poumon perforé par un coup de couteau, et un policier victime d’un jet de pierre. Six Turcs résidant au Danemark et quatre Anglais, dont trois venus de l’étranger, ont été arrêtés et inculpés de troubles à l’ordre public. Les incidents avaient commencé peu après minuit dans la rue piétonnière, Stroeget, devant un bar discothèque, Absalon, fréquenté par des supporteurs britanniques, sur un côté de la place de l’hôtel-de-ville, où se trouvaient alors plus de 200 Turcs, agitant des drapeaux de Galatasaray et faisant crisser les pneus de leurs voitures. La situation a dégénéré quand quelques Britanniques, en infériorité numérique mais plutôt agressifs, ont tenté une sortie et poursuivi des Turcs sur la place, sans que les quelques policiers présents ne semblent vouloir intervenir. L’arrivée de renforts de police a été accueillie par des jets de pierre, et un policier a été blessé. Une demi-heure plus tard, un Britannique recevait un coup de couteau devant un autre pub, le Rosie McGee’s, sur Vesterbrogade, de l’autre côté de la place. L’arrivée d’une centaine de policiers, et de plusieurs chiens, a alors permis de restaurer le calme, vers trois heures du matin.

Les policiers craignaient des actes de vengeance hier soir de la part de supporteurs britanniques, qui n’ont pas oublié la mort de deux de leurs compatriotes, poignardés le mois dernier à Istanbul. C’était avant la première manche de la demi-finale entre Galatasaray et un autre club anglais, Leeds United. " Nous avons pris les mesures nécessaires en séparant distinctement les fans des deux clubs qui arriveront pour la plupart en bus dans des aires de parking réservées loin l’une de l’autre et seront placés des deux côtés du stade ", a indiqué M. Munch. " Ils seront ensuite escortés au retour, par des routes différentes jusqu’à l’aéroport de Copenhague, où ils embarqueront dans deux zones éloignées où ils ne viendront jamais à se rencontrer ", a-t-il ajouté. Quel que soit le résultat du match, il y aura des milliers des fans de deux clubs, habitant au Danemark ou venus par leurs propres moyens, à surveiller en ville pendant plusieurs heures.

Un supporter du PSG condamné - 12/04/2000

Source : AFP

Un supporter du PSG de 28 ans qui avait pénétré sur la pelouse du stade Geoffroy-Guichard lors du match AS Saint-Étienne - PSG a été condamné à trois mois de prison ferme et cinq ans d’interdiction d’accès à un stade.

Real Madrid - Valencia CF - 26/05/2000

Source : L'EQUIPE

Mais l’explosion de joie des supporters du Real après sa victoire contre Valence a fait plusieurs dizaines de blessés.

Des dizaines de milliers de Madrilènes ont convergé dès la fin du match, qui se déroulait au Stade de France, vers la plaza de Cibeles, au centre de la capitale, lieu emblématique des rendez-vous de victoires du Real. La capitale estime avoir renoué avec la période prestigieuse des années cinquante où le Real avait gagné la Coupe cinq années de suite. Il y aurait eu 65 blessés au total au cours de la soirée émaillée par des incidents.

Ecosse - Angleterre - 15/11/1999

Source : AFP

À noter l’interpellation de quelque 165 personnes à la suite d’incidents qui ont éclaté dans les rues de Glasgow entre supporters rivaux après le match. Les échauffourées les plus sérieuses se sont déroulées dans le centre où des groupes se sont lancés divers projectiles. Des débuts de bagarres ont été également signalés dans des pubs. Le nombre considérable de policiers déployés dans la ville avant et après le match a toutefois empêché les confrontations de dégénérer.

Le PSG et SOS Racisme passent un contrat contre les supporters racistes - 09/12/1999

Source : LE MONDE

Premier contrat antiraciste au Paris SG

Le procès intenté par SOS Racisme au PSG pour pratiques discriminatoires, qui devait avoir lieu aujourd’hui, est ajourné.
Hier, Laurent Perpère, directeur délégué du Paris SG, et Malek Boutih, président de SOS Racisme, annonçaient, en conférence de presse commune, la signature d’un contrat entre les deux organisations. Le PSG s’y engage à lutter efficacement contre le fléau de la violence et du racisme au sein de ses supporters... C’est la fin de l’ère des fachos " dans le Kop de Boulogne... " La signature suspend l’action judiciaire engagée par l’association antiraciste contre le club, qui devait donner lieu à l’ouverture aujourd’hui d’un procès pour discrimination.
Les faits
Le 28 mai, au Parc des Princes, Thierry Keller et Mamadou Gaye, deux militants de SOS Racisme veulent assister à la rencontre PSG-Bordeaux, accompagnés d’un huissier, dans la tribune R1, du Kop de Boulogne, où s’exhibent, à chaque match, quelques centaines de nazillons, avec banderoles, salut hitlérien, bombers, rangers à coque de métal et vocabulaire approprié. Mamadou se rend à la boutique des supporters. On refuse de lui vendre une place. Thierry, lui, blond et blanc, n’éprouve aucune difficulté à obtenir deux entrées. L’atmosphère était épouvantable. Symboles nazis, croix gammées, " heil Hitler ". Ça pue. Avec son billet, Mamadou franchit la première entrée et se présente à celle de la tribune R1. Là, le personnel de sécurité refuse de le laisser passer, arguant de sa sécurité, et l’installe dans la tribune voisine. " On ne peut pas laisser une souris seule dans une pièce avec cinq chats, nous a confié un placier du Parc. Tant que ces fachos ont le droit de cité, c’est une précaution que de refuser l’entrée aux gens de couleur. On ne peut pas faire autrement. Mais ce n’est pas la véritable solution. " SOS Racisme porte plainte pour discrimination auprès du parquet qui estime ne pas pouvoir poursuivre, par manque de preuves. Une deuxième plainte débouchera sur une véritable procédure et des rencontres entre les dirigeants du club et les responsables de l’association.
Un contrat, premier du genre
" Au début des années quatre-vingt-dix, explique Laurent Perpère, la tribune Boulogne était une zone de non-droit. Des accords tacites permettaient aux supporters d’en gérer l’accès en dehors de tout contrôle. " C’était l’époque où Mamadou était lycéen. Quand il assistait à un match au Parc, il partait, avec ses copains, avant la fin de la rencontre, et courait, courait, pour être le plus loin possible, le plus vite possible. " La tribune R1 accueille neuf cents à mille personnes, poursuit Laurent Perpère. Deux cents billets vendus à l’unité l’étaient selon des critères racistes précis. C’est terminé. La vente au détail est interdite. Maintenant, nous allons discuter avec les sept cents abonnés. Les abonnements peuvent être résiliés si leur titulaire se rend coupable d’actes tombant sous le coup de la loi Alliot-Marie. Nous prévenons ceux qui ont des comportements racistes qu’ils seront poursuivis. La tolérance n’existe plus. Nous disposons de l’entière collaboration du parquet, de l’entière détermination de la police. "
Dans une interview à notre confrère le Parisien, le 1er décembre, Anne Vosgien, premier substitut du procureur de la République de Paris, rappelait que, " depuis le 12 octobre, match PSG-Marseille, une dizaine de personnes avaient été déférées au parquet. Nous continuerons, précisait-elle, jusqu’à ce que nous les ayons tous trouvés. Les tribunaux pourront interdire de stade ces gens et nous éliminerons les indésirables. Le résultat viendra assez vite. Pendant toute l’année 2000, les deux écrans géants du Parc diffuseront, à chaque début de match, un clip vidéo qui célébrera les valeurs d’amitié, de fraternité, le plaisir du sport... " Pendant cette année, le PSG parrainera aussi l’équipe de football de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, condamnée comme bouc émissaire des violences sur les stades. " Il faut donner des chances, explique Laurent Perpère, à ces jeunes qui n’ont pas d’autres façons de se socialiser que par le sport. Mais il faut que les comploteurs néonazis sachent que leurs comportements ignobles ne sont plus tolérés. Ces dispositions prendront effet dès le prochain match, le 8 janvier. "
Président de SOS Racisme, Malek Boutih compte bien continuer les actions contre les discriminations en direction d’autres clubs de foot. Il s’agit de mettre les fachos dehors " L’antiracisme n’est pas qu’une position de principe, cela doit devenir une réalité. Je suis résolument contre la neutralité ", martèle-t-il. Dans ce sens, il salue le courage de Claude Le Roy, l’entraîneur de Strasbourg, qui s’est vivement indigné récemment des agissements de certains supporters, et il prévient que la procédure judiciaire est suspendue à l’obtention d’un résultat. Éradiquer les groupuscules fascistes demande une volonté politique. La législation, elle, ne demande qu’à être respectée.

Marseille - RC Lens - 18/12/1999

Source : L'EQUIPE

Dans un vélodrome surchauffé, les Marseillais se sont à nouveau inclinés.

Des incidents ont émaillé ce match comptant pour le championnat de France.

Allemagne : supporters violents - 29/01/2000

Souce : REÜTERS

8 000, c’est le " potentiel de spectateurs violents " assistant régulièrement à des matchs de football de 1re et 2e divisions allemandes. 2 700 environ, classés comme " particulièrement agressifs ", sont visés par les nouvelles mesures adoptées cette semaine par le Conseil des ministres allemand. Un projet de loi vise en effet à empêcher les hooligans les plus violents de se rendre à l’étranger pour assister à des matchs, en perspective du championnat d’Europe des nations 2000. La circulation de ces hooligans sera limitée par une mention spéciale dans les passeports qui, si elle n’est pas respectée, rendra aussitôt leurs détenteurs passibles de poursuites pénales, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur. Il n’est pas prévu que les passeports soient " confisqués ", a précisé un porte-parole du ministère. Jusqu’à présent, de telles interdictions de quitter le territoire existaient mais ne donnaient lieu qu’à des amendes non inscrites au casier judiciaire en cas d’infraction.

Manifestation hooligan à Berlin...- 14/03/2000

Source : AFP

Les holligans allemands comptent manifester le 25 mars à Berlin contre l’interdiction de se rendre à l’Euro 2000 qui risque de frapper les plus violents d’entre eux en vertu d’une nouvelle loi, a indiqué hier la police.

L’organisateur, un particulier, compte rassembler 800 manifestants pour ce défilé, placé sous le slogan " pas de loi d’exception pour les amateurs de football, contre le marquage des passeports et la restriction de la liberté de voyager ", selon le porte-parole de la police.

La communauté turque menacée par les hooligans - 16/06/2000

Source : BELGA

Des hooligans anglais et italiens auraient prévu de s’attaquer ensemble à des supporters turcs au cours de l’Euro 2000 selon des informations des services de sûreté néerlandais (BVD). " Après avoir pris connaissance de ce rapport du BVD, il y a six jours, des mesures opérationnelles ont immédiatement été prises pour prévenir tout incident ", a déclaré le porte-parole du ministère pour l’Euro 2000, Harald Hameleers, sans donner plus de précisions sur ces mesures. Les hooligans auraient l’intention de venger la mort de deux supporteurs du club anglais, Leeds United, tués en marge d’une demi-finale de la Coupe de l’UEFA à Istanbul, le 5 avril.
D’autre part, dans la nuit de mercredi à jeudi, Des heurts mineurs ont opposé brièvement quelques dizaines de supporteurs belges et italiens à Bruxelles et à Liège après la rencontre Belgique-Italie. Dans la capitale belge, des tifosi fêtant la victoire de leur équipe près de la Bourse ont été confrontés à des membres des noyaux durs des clubs de football bruxellois d’Anderlecht et de Molenbeek. Après quelques provocations verbales réciproques, ils se sont jeté des chaises, des canettes et des verres à la figure, a expliqué hier le maire François-Xavier De Donnéa.
Un cordon de policiers s’est rapidement déployé entre les excités qui se sont alors dispersés. Dix supporters belges ont été arrêtés, mais aucun n’a été mis à la disposition du parquet. À Liège, un millier de supporters des deux équipes ont rejoint après la rencontre le centre de la ville.
Quelques excités des deux camps se sont lancés des bouteilles à la tête. Des policiers ont alors séparé les bagarreurs et la situation est rentrée dans l’ordre.

Malawi - Angola - 21/05/2000

Source: Afrik.com

En quart de finales de la Cosafa, l’Angola a gagné aux pénaltys. Déçus, les supporters malawites ont gâché la fête à coups de poing.

Victoire du match pour les Angolais, mais victoire " aux poings " pour le Malawi. Le second quart de finale de la coupe de football Cosafa 2000 (le tournoi par élimination qui oppose chaque année les pays d’Afrique australe), qui s’est joué dimanche à Blantyre, a encore donné une piètre image de la sportivité des supporters africains, à l’issue d’un match soporifique et dominé seulement par la prestation héroïque des gardiens de but de chaque équipe.

Après un zéro à zéro - mérité de part et d’autre - à la fin des prolongations, la qualification de l’Angola n’a été acquise qu’à l’issue de la séance des tirs au but par cinq à quatre. Malheureusement, deux des buts angolais ont été marqués lors d’une deuxième tentative, ordonnée par l’arbitre parce que le gardien malawite s’était avancé avant le tir du joueur adverse.

Le Zimbabwe en demi-finale

Bien que la vidéo ait confirmé le bien-fondé des deux interventions de l’homme en noir, le double incident a déchaîné la colère d’une partie des 50 000 supporters locaux. Les troubles ont éclaté à la sortie du stade, et la police a dû faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser le coup de colère. Un joueur angolais a été blessé par un jet de pierre à l’intérieur du bus qui transportait sa formation. Quant à l’arbitre sud-africain de la partie, il n’a dû qu’à ses bonnes jambes d’échapper à la foule qui le poursuivait, une heure après le match, dans les couloirs de son hôtel.

En demi-finales, l’Angola rencontrera le Zimbabwe. Les deux quarts restant à jouer devront départager le Lesotho et la Zambie d’une part, et d’autre part, l’Afrique du Sud et le Swaziland.

Birmingham City - Leeds United - match amical - ?? juillet 1999

Source: The Times

Des fans locaux attaque le bus des joueurs de Leeds.

Cardiff City - Millwall FC - 7/08/1999

Source: ??

Plus d'une centaine de hooligans se sont battus avec des policiers, en marge de cette rencontre de division 2. Les incidents avaient ete premedite sur internet et faisaient etat d'un premier rendez-vous a la gare de Cardiff a 11 heures du matin. Quatorze personnes ont ete blessees et 7 arretees pendant ces incidents qui se sont poursuivis dans le centre-ville. Les supporters locaux attendaient de pieds ferme les contingent des 700 fans de Millwall.

Cuneo - Sanremese - Match amical - 8/08/1999

Source: Supertifo

Sept ultras de Sanremo ont ete interdits de stade apres les incidents survenus en marge de cette rencontre amicale.

Lyon - Paris-SG - 29/08/1999

Source: Mail

Très violents affrontements entre hooligans des deux camps avant le match durant 30 minutes. La police tente de s' interposer en utilisant des gaz lacrymogènes et des "riot guns". Cent cinquante hooligans du PSG tentent de pénétrer en
force dans le stade, réplique violente des policiers. De nombreux blessées sont à noter de part et d' autre, dont 1 Parisien dans le coma, souffrant d'un traumatisme crânien et évacué en hélicoptère. Sept supporters arrêtés, dont
2 Parisiens et 1 Lyonnais déférés devant la justice.

Birmingham City - Fulham - ?? aout 1999

Source: ?

Un groupe de fans locaux a attaque les cars venus de Fulham, a l'aide de briques et de pierres.

Pologne - Angleterre - 8/09/1999

Source:

Quelques heures avant cette rencontre qualificative pour l'Euro 2000 les fans de ces deux nations se sont affrontes dans un parc de la ville. Neuf personnes seront blessees. Un Anglais quittera ce parc blesse par un coup de couteau. Cette bataille rangee mis aux prises environ 200 hooligans, s'echangeant briques, bouteilles... Le lieu de l'incident avait prealablement ete fixe par les deux gangs rivaux. Pendant la rencontre, apres des echanges de projectiles, les hooligans anglais ont brise des grillages afin de rejoindre leurs homologues polonais.

West Bromwich Albion - Birmingham City - ??/09/1999

Source: Zulu website

Une centaine de supporters des deux clubs en sont venus aux mains avant la rencontre, dans un pub du centre-ville. Apres la rencontre environ 200 fans visiteurs tenteront d'attaquer les locaux. Deux policiers seront blesses apres avoir ete attaques par les visiteurs.

KAA Gent - Germinal Beerschot Anvers - 6/11/1999

Source: forum belge

Apres la rencontre une confrontation eut lieu entre environ 80 membres du Kiels Front du GBA et environ 200 membres du Rebel-Side local. Suite a une charge la grosse majorite des visiteurs prirent la fuite. Sur ceux restant au contact, certains terminerent la soiree a l'hopital.

Une operation policiere pour contrer les hooligans anglais - 11/11/1999

Source:

Le NCIS a fait etat de l'arrestation de 111 hooligans fiches, lors d'une operation menee afin de prevenir tout deplacement de hooligans anglais en Ecosse pour la rencontre opposant les deux pays, dans le cadre de l'Euro'2000. Le NCIS avait en effet eu vent que ces hooligans (ainsi que des membres du Combat 18) comptaient se retrouver a Carlisle afin de mettre au point leur strategie pour le match de Glasgow. Du cote de la police d'Edimbourg ont avait egalement eu vent d'un rendez-vous fixe avec les gangs de Millwall et Leeds.

KAA Gent - RSC Anderlecht - 19/11/1999

Source: forum belge

Apres la rencontre un groupe d'une centaine de Bruxellois chercha la confrontation avec le Rebel-Side, qui venait de detruire une voiture de police. Environ 200 Gantois se presenterent au face a face (avec des gars de Bruges et de Dortmund). Un contact equitable s'en suivit.

FC Valence - Bordeaux - 23/11/1999

Source: AFP

Trois supporters bordelais ont ete arretes a proximite du stade Mestalla pour avoir agresse un policier en marge de cette rencontre de Ligue des Champions. Ces trois supporters sont accuses d'avoir frappe au visage le policier, qui a ete soigne dans une clinique pour une plaie a la levre.

La promotion du hooliganisme sur le Web - 24/11/1999

Source:

Les representants des federations de football et des gouvernements de 20 pays europeens se sont declares "tres preoccupes" her a Strasbourg par le nombre croissant de sites sur l'internet qui font la promotion du hooliganisme et des propagandes racistes. Dans une resolution adoptee a l'unanimite, ces representants, qui ont participe lundi et mardi a une conference du Conseil de l'Europe sur "les dimensions sociales du football", ont demande aux gouvernements de "prendre des mesures pour surveiller et lutter contre ce phenomene".