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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Wed Jul 22, 2020 9:25 am
Ukraine : Dynamo Kiev - 21/07/2020
Source : mail
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Wed Jul 22, 2020 9:34 am
France : O.Marseille - 19/07/2020
Source : mail
Banda Odio
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Thu Jul 23, 2020 5:37 pm
Belgique : Standard de Liège - 21/07/2020
Source : mail
RSCL Youth
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Jul 28, 2020 4:25 pm
France: St Brieuc - Brest - Match amical - 21/07/2020
Source : https://www.ouest-france.fr/
Saint-Brieuc. Une bagarre entre supporters éclate en marge du match de football
Samedi 25 juillet 2020, dans la soirée, une bagarre a éclaté devant la gare SNCF de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) entre deux groupes de supporters venus de Guingamp et de Brest. Un mineur a été interpellé.
Dès 19 h, samedi soir, alors que le match amical entre Brest et Saint-Brieuc avait débuté, les agents de Shark sécurité ont été confrontés à un groupe d’une quarantaine de supporters plus ou moins alcoolisés.
La tension palpable après la rencontre
Rapidement, les rondes des policiers se sont multipliées autour du stade Fred-Aubert pour éviter tout affrontement. Après la rencontre sportive, la tension était toujours palpable entre des rivaux venus pour se battre. Les forces de l’ordre ont dû encadrer une soixantaine de Brestois jusqu’à la gare SNCF. C’est ici que l’affrontement entre les deux bandes a eu lieu, vers 21 h. Une scène de violence inimaginable après un match sans histoire.
Un mineur alcoolisé interpellé
Les policiers sont parvenus à refouler les supporters agressifs. Un jeune Guingampais mineur et alcoolisé a été interpellé. Il sera convoqué ultérieurement pour être entendu par un magistrat. *******************************
Source: mail
CR Brest
Arrivée sur St Brieuc aux alentours de 16h30, 15 gars en voiture, 20 par train. Nous squattons un bar au centre-ville et surprenons plusieurs spotters peu avant 18h. On décide donc de rejoindre le stade les sachant en route pour celui-ci. Un appel sera échangé quelques instants avant le contact. Charge mutuelle et ça cognera dur des deux côtés (+-50 Rennes+Guingamp). Nous céderons quelques instants après l'impact. Victoire Rennes/Guingamp. Seul et unique message brestois
CR RENNES/GUINGAMP BIENVENU
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Jul 28, 2020 4:26 pm
Corinthians - Palmeiras - 23/07/2020
Source : mail
Supporters de Palmeiras en possession d'un drapeau volé aux rivaux de Corinthians.
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Jul 28, 2020 4:26 pm
Argentine: Incidents - 22/07/2020
Source : Youtube
Incidents à San Martin, opposant supporters de Chacarita Juniors et Atlanta.
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Jul 28, 2020 4:27 pm
Free fight - 26/07/2020
Source : mail
Köln + Dormtund vs Rapid Wien 12 vs 12 Victoire Coalition
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Jul 28, 2020 4:29 pm
Free fight - 25/07/2020
Source : mail
Eintracht Braunschweig vs Rot Weiss Essen 11 vs 11 Victoire RWE
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Jul 28, 2020 4:30 pm
Free fight - 26/07/2020
Source : mail
AZ Alkmaar + Aalborg vs Standard Liège 12 vs 12 Victoire Coalition
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Jul 28, 2020 4:31 pm
Stal Rzeszow - GKS Katowice - 25/07/2020
Source : Youtube
Karpaty Krosno + Stal Rzeszow + Stal Stalowa Wola (+-90) vs Resovia Rzeszow + JKS Jaroslaw + Unia Nowa Sarzyna (+-70) Victoire Karpaty+Stal+Stal
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Jul 28, 2020 4:32 pm
AIK Stockholm - Djurgarden IF - 26/07/2020
Source : mail
Firman Boys (AIK) attaqueront les NSS. 36 vs 33
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Jul 28, 2020 4:33 pm
France: Racing Club de Strasbourg : onze supporters obtiennent l'annulation de leurs interdictions administratives - 23/07/2020
Source : https://www.francebleu.fr/
Ces supporters strasbourgeois avaient été interpellés en mars 2019 au centre ville de Nîmes, ils avaient enfreint un arrêté préfectoral et avaient ensuite été interdits de déplacements pendant trois mois. La justice a annulé a posteriori ces interdictions administratives pour onze d'entre eux.
Onze supporters du Racing Club de Strasbourg ont obtenu gain de cause devant la justice. Le tribunal administratif de Strasbourg a annulé les interdictions administratives de stade qui les concernaient. Trente-huit autres attendent le jugement du tribunal, qui devrait aussi leur être favorable.
En mars 2019, ils avaient été interpellés à la gare de Nîmes, juste avant un match de Ligue 1 au stade des Costières. Ils avaient enfreint un arrêté préfectoral qui leur interdisait d'aller au centre ville. Ils avaient été reconduits en bus et n'avaient pas pu assister à la rencontre.
Une victoire a posteriori pour les supporters Les sanctions sont tombées au cours de l'été 2019. Au total, 49 des 88 supporters arrêtés avaient été interdits de déplacements pendant trois mois. lls ont demandé l'annulation des ces interdictions de stade devant la justice et près d'un an plus tard, la justice a donné raison à onze d'entre eux, alors même qu'ils ont déjà purgé leur peine. Elle estime que les supporters strasbourgeois ne constituaient pas une menace à l'ordre public en se rendant au centre ville de Nîmes.
L'Association nationale des supporters condamne depuis plusieurs années cette pratique qu'elle juge abusive des interdictions administratives de stade. D'après une enquête du quotidien l'Equipe, 75 % des supporters qui demandent l'annulation de leur IAS, obtiennent gain de cause devant la justice.
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Jul 28, 2020 4:34 pm
En Argentine, les barras bravas, des hooligans bien utiles à la politique - 24/07/2020
Source : https://www.francetvinfo.fr/
Bien plus que des ultras, les "barras bravas" se vendent au plus offrant pour tout type de sale boulot. Ils proposent aux politiques d’Argentine une force de frappe en échange d'une impunité certaine.
Planète Sport, le rendez-vous de l’été qui explore les sujets à la lisière entre le sport et la politique, nous emmène aujourd'hui en Argentine, pour évoquer le rôle incontournable de certains groupes de supporters de football, équivalents des hooligans ou des ultras chez nous, dans le jeu politique du pays. À la différence de leurs cousines européennes, les barras bravas, bandes organisées violentes et radicales, n’ont jamais été réellement menacées d’être dissoutes par les pouvoirs publics. Leur brutalité et leur influence sont bien trop utiles à la classe politique argentine.
En apparence, des groupes de fous furieux défendant les couleurs de leur club de foot chaque week-end dans les stades. Mais les barras bravas argentines sont bien plus que ça, s'adonnant à une délinquance en tout genre et au crime organisé. Des clans structurés accueillant aussi bien les caïds de rue les plus violents que les escrocs de haut vol. Leur spécialité ? S'occuper du sale boulot et encaisser la monnaie.
"Les barras bravas se louent ou se vendent au plus offrants", explique Esteban Bekerman, expert en football argentin. "Les barras bravas peuvent très bien travailler un jour pour une organisation politique ou syndicale et le lendemain, faire le même boulot pour le rival. Dans ces moments-là, le maillot n’a plus d’importance", continue-t-il.
Intimidation contre impunité
Pas besoin d’aller chercher très loin dans l’actualité argentine pour déceler les activités obscures des barras. Actuellement, une affaire d’État fait trembler l’Argentine. On parle même du "plus grand scandale d’espionnage illégal depuis le retour à la démocratie". Parmi les victimes, des syndicalistes, des opposants politiques, des chefs d’entreprise... Un vrai réseau d’espionnage, mis en place par l’ancien président Mauricio Macri.
"Il a fait connaissance avec les barras quand il a lancé sa carrière politique en devenant président du club de Boca Junior et ça n’a rien de nouveau, poursuit Esteban Bekerman. Ces gens-là se garantissent les services d’une force de frappe d’intimidation grâce aux barras."
Le contrôle d’une foule influente disposant d’une puissante force d’intimidation peut s’avérer très utile pour grimper les échelons politiques. Les barras, elles, profitent de leurs clients pour élargir leur champ d’impunité. Ces petits arrangements entre amis durent depuis plus d’un siècle en Argentine.
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Jul 28, 2020 4:36 pm
Tension entre supporters de Leeds et la police après la montée - 23/07/2020
Source : https://www.leeds-live.co.uk/
La fête suivant la montée de Leeds a tourné au pugilat.
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Wed Jul 29, 2020 7:46 am
L'Antwerp compte sur le civisme de son noyau dur pour ne pas se rendre à Bruxelles, la police sera présente - 28/07/2020
Source : walfoot.be
Le public n'est pas autorisé à assister à la finale de coupe entre l'Antwerp et le Club de Bruges au Stade Roi Baudouin ce samedi. Mais certains craignent que les noyaux durs des deux clubs descendent à Bruxelles.
Les supporters du Club de Bruges et de l'Antwerp sont connus pour être très fanatiques et la rivalité entre les deux groupes de supporters est grande. Les ultras des deux clubs pourraient donc se rejoindre aux alentours du Stade Roi Baudouin ce samedi.
Faire preuve de civisme Les clubs ont appelé les fans à ne pas se rendre à Bruxelles et ont proposé d'autres moyens de suivre la finale. La porte-parole de la police a confirmé à Het Laatste Nieuws que la police sera présente autour du stade. La présence de fans à Bruxelles est donc prise en compte.
Le porte-parole de l'Antwerp, Dimitri Huygen, compte sur le bon sens de ses supporters. "Nous avons de bons supporters, qui comprennent que dans les circonstances actuelles, il serait difficile de descendre à Bruxelles en groupe. Nous partons du principe que chacun fera preuve de civisme", a-t-il déclaré dans HLN.
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Wed Jul 29, 2020 7:47 am
Free fight - 25/07/2020
Source : mail
Lille + FC Bruges vs FC Den Bosch 15 vs 15 Victoire coalition
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Wed Aug 05, 2020 11:25 am
« Gang of Brussels » – Foot et banditisme : avec les hooligans d'Anderlecht - 30/07/2020
Source : Vice.com
Le Brussels Casual Service a monté les plus grosses combines et démonté les plus solides mâchoires.
En 1985, le drame du Heysel fait 39 morts. Les hooligans belges, qui jusque-là pouvaient se cogner plutôt tranquille, voient leur monde basculer. Les autorités s’activent pour entraver la liberté des hools et réprimer leur violence. La police s’organise et la passion baston se fait plus compliquée à pratiquer aux abords des stades. Du côté des hooligans anderlechtois du Brussels Casual Service, on passe alors des tribunes aux tribunaux, notamment à cause des interpellations préventives, mais pas que. En parallèle, leurs délits hors-baston vont se multiplier. Car si le stade a consolidé leurs amitiés, les membres du BCS vont commencer à tisser un solide réseau de solidarité dans l’illégal.
Louis Dabir et Barthélémy Gaillard ont suivi le BCS pendant 18 mois et le livre qui en résulte dresse un portrait de plusieurs membres importants du groupe et de leurs identités complexes. Pas de passes lobées ni de chants de supporters dans « Gang of Brussels » ; plutôt un portrait intime des BCS et, par extension, du Bruxelles-Ouest des années 1980 et 1990, entre bastons, picole, house music, drogues de synthèses, gros délits et fraternité.
VICE : On vous connaît déjà comme spécialistes du foot ; qu'est ce qui vous a amené à vous pencher sur le hooliganisme ? Barthélémy : Louis s'intéresse de longue date au monde des tribunes, et a créé la rubrique Kopland dédiée à cet univers lorsqu’on travaillait ensemble sur VICE Sports en 2017. Pour ma part, je m'intéresse aux « marges » du foot en général car elles révèlent bien souvent les excès de ce sport. Je l'ai fait par le passé en co-écrivant une enquête sur le trafic d'êtres humains dans le foot africain et les dérives du marché des transferts sur ce continent.
Louis : J’ai toujours été intéressé par l’ambiance qui émanait des tribunes, et ce depuis mon premier match au Parc des Princes pour aller voir le PSG en 1995 quand j’avais 10 ans. Les tribunes donnent vie au stade et décuplent l’intérêt d’un match – on le voit aujourd’hui : avec les matches à huis clos, le foot n’est plus intéressant (à cause du coronavirus, ndlr). Quand on bossait sur VICE Sports avec Barth, on s’est dit qu’il fallait faire connaître aux lecteur·ices cette sous-culture qu’est le supportérisme au sens large du terme, que ce soit la culture ultra ou le hooliganisme.
Pourquoi s’être penchés sur les BCS d’Anderlecht alors qu’il y a de quoi faire en France ? Louis : Pendant de nombreux mois, on a essayé d’entrer en contact avec des hooligans français, en vain.
Barthélémy : On a eu l'occasion de rencontrer un des leaders du Brussels Casual Service grâce à Hadrien Duré, un photographe bruxellois qui connaît bien les milieux underground de la ville. On a pu écrire un premier article sur eux, qui a plutôt plu dans les rangs du BCS. À cette occasion, on a aussi compris que le groupe se caractérisait par une identité gangster qui dépassait largement le cadre du foot, ce qui est plutôt rare dans le hooliganisme d'Europe de l'Ouest. C'était une approche économique et systémique intéressante ; un sujet plus humain. Le hooliganisme est certes un sujet fascinant pour le rapport à la violence qu'il induit, mais au-delà de ça, il permet de parler de logique d'appartenance à un groupe, de construction identitaire ou de surenchère dans la transgression.
ne image qui me vient à l'esprit, c'est la scène dans « Hooligans » quand le mec se fait coucher parce qu'on découvre que c'est un journaliste. Tout le monde au sein des BCS savait qui vous étiez ?
Barthélémy : On a eu la chance que notre article convienne aux membres du groupe. À partir de là, on a tissé une relation de confiance avec deux des leaders, qui nous ont fait part de leur envie qu'on écrive un livre sur leur histoire. Quand ils ont vu qu'on était sérieux et qu'on avait réussi à trouver un éditeur, ils ont fait le boulot et se sont arrangés pour qu'on puisse rencontrer les principaux protagonistes de l'histoire du groupe. On a donc toujours travaillé à « visage découvert » et bénéficié d'une certaine bienveillance de la part des BCS. Donc désolé de te décevoir mais on ne s'est pas fait coucher par l'un d'entre eux comme Elijah Wood dans le film. En revanche, ils nous ont couchés plus d'une fois à la bière…
Ce livre représente quoi pour eux ? Barthélémy : Les persos de notre livre ont, pour la plupart, la grosse quarantaine et 25 ans de hooliganisme derrière eux. Pour beaucoup, ils sont fichés par la police, ont ramassé une volée d'amendes et ont donc du mal à se battre. Sans compter que certains commencent à devoir composer avec une vie de famille qui leur laisse moins de temps pour la castagne. Bref, ce livre est l'occasion de faire vivre un passé qu'ils estiment glorieux, de continuer à faire vivre le nom du BCS.
Louis : C’est aussi une manière de montrer à toutes les autres firms (groupes de hooligans, ndlr.) belges et européennes que le BCS est un groupe qui a compté sur la scène hooligan.
Barthélémy : À notre connaissance, ils ont été plutôt satisfaits du résultat.
On remarque assez vite qu'il n'y a pas besoin d'être fan de foot pour s'y plonger. Louis : Les retours sont positifs et correspondent à notre ambition de départ : ne pas faire un livre uniquement centré sur le foot et la violence de certains supporters.
Barthélémy : On voulait sortir des seuls récits de matches et de bagarres – même si ça fait évidemment partie de leur histoire – pour se plonger dans les évolutions sociales de la commune d'Anderlecht, dans la culture de la house music et de la démocratisation des drogues de synthèses dans les années 1990 ou encore dans le milieu de la pègre belge. Bref, mettre en lumière toutes les composantes du monde complexe dans lequel ces mecs ont baigné.
Comment vous avez procédé, concrètement ?
Barthélémy : On s'est déplacés partout où on pouvait passer du temps avec eux. L'idée, c'était au maximum de les accompagner dans des instants de vie collective « normaux ». On menait les interviews dans des bars, où ils étaient souvent en groupe, musique à fond, et on picolait avec eux. Plus tu passes du temps avec des gens, plus tu peux saisir comment ils sont au naturel. On les a accompagnés au stade, au tribunal, à un barbecue géant.
En parlant de tribunal, on sent une certaine force qu'ils ont de tout assumer, presque avec fatalité en mode : « S'il faut faire de la prison, on va le faire ». Barthélémy : Il ne faut pas faire de généralités et considérer que tous les BCS partagent le même profil. Il s'agit d'une micro-société composée de leaders, de suiveurs, de fêtards, de bagarreurs, de filous, de bonnes âmes, de violents ; bref, de mecs qui entretiennent chacun un rapport différent à l'illégalité et aux risques qu'elle engendre. Ce qui est sûr, c'est qu'il existe une frange du groupe qui considère que le BCS leur offre une opportunité : celle de tisser des liens d'amitiés, de se taper ensemble, de faire la fête ensemble, et de faire du business aussi. Ils acceptent les risques que ça engendre. C'est un choix de vie assumé, sur lequel il est parfois difficile de revenir après des années à vivre ainsi ; mais c'est un choix.
La culture hooligan belge est logiquement très influencée par le modèle anglais, mais vous dites que les liens entre grand banditisme et hooliganisme ne sont pas si courants en Europe de l'Ouest. Barthélémy : Les liens entre hooliganisme et banditisme sont avérés et bien documentés en ce qui concerne les Balkans, les pays slaves ou encore l'Amérique du Sud. Ils le sont beaucoup moins ici. Il y a des personnages connus qui sont à la lisière entre foot et délinquance, comme Diabolik, un mec très connu de la Lazio, assassiné pour une affaire de drogue. On peut aussi évoquer le cas de Christopher Rauch, le hool allemand qui avait passé à tabac le gendarme Daniel Nivel lors de la Coupe du monde 1998 et qui est tombé quelques années plus tard pour une histoire de deal. Sauf qu'au sein du BCS, il ne s'agit pas d'un personnage isolé mais bien d'une dynamique de groupe.
Louis : Dès leur plus jeune âge, dans leurs quartiers, ils ont développé une culture du larcin, des petites crapuleries, de la débrouille, la loi de la rue en somme. Lorsqu’ils se sont tous retrouvés dans les tribunes du stade d’Anderlecht, ils sont devenus amis et ils ont développé leurs propres réseaux de solidarité qui ont permis à certains de s’enrichir grâce à des activités illégales.
Barthélémy : Plusieurs personnages, comme Gonzalez – qui a un temps été le roi des bars à hôtesses de Bruxelles – ont atteint de très hautes sphères dans le banditisme et faisaient naturellement « croquer » leurs meilleurs amis du BCS à des postes subalternes mais très bien payés. La logique d'entraide a poussé certains d'entre eux à embrasser une carrière dans la délinquance à leur tour.
Louis : Je pense qu’ils auraient eu plus de difficultés à faire ça dans un autre pays. Je trouve que la Belgique est un pays très permissif.
Comment vous expliquez que le BCS soit devenu un tel refuge, un tel creuset d'amitiés ? Barthélémy : Certains veulent en sortir ou en sont sortis. Par exemple, Luc s'est éloigné du groupe pendant 7 ans. Xavier est parti vivre en Allemagne pour prendre un peu de distance et vivre sa vie de famille un peu plus à l'abri des tentations. Ça n'empêche pas le BCS de demeurer un creuset d'amitiés indéfectibles comme tu le dis. C'est assez difficile à expliquer et en même temps assez logique : si vous intégrez un groupe à l'adolescence, que vous vivez ensemble vos plus grands moments d'adrénaline et de violence, tout en gagnant de l’argent en parallèle et en faisant la fête quatre soirs par semaine, toutes les dimensions de votre vie vous lient. Forcément, c'est quelque chose qui marque à vie ; et tous nous l'ont dit.
En Europe de l'Est, on voit des hooligans parfois très investis dans la politique. Les BCS se revendiquent apolitiques, mais il n'empêche que pour pas mal de personnes, le hooligan est synonyme de facho. Louis : Le groupe n’a pas de couleur politique, ce qui ne veut pas dire que certains membres du BCS n’ont pas de convictions politiques. Personne n’est exclu du groupe en fonction de sa couleur de peau ou de sa religion : peu importe tes origines, ce qui compte c’est ta capacité à te battre, à ne jamais reculer. Les leaders essaient de combattre les idées racistes dans le groupe, mais quand tu peux avoir jusqu’à 500 personnes lors des grandes occasions, difficile pour le noyau dur de surveiller tout le monde.
Barthélémy : Certains d'entre eux ont des discours xénophobes et n'aiment pas les mecs de la diaspora marocaine de Bruxelles par exemple, mais à l'origine de leur haine, on est sur un contentieux territorial : les hools et les Belges d'origine marocaine partagent un même territoire, celui des abords du métro Saint-Guidon. Ça ne signifie pas pour autant qu'ils sont dans une rhétorique raciste.
Louis : Pour moi, c’est un contrat de confiance et de vivre-ensemble qui est rompu.
Barthélémy : Forcément, les tensions surviennent, comme ça a pu être le cas en 2008 : pendant trois jours, 400 hools et 400 jeunes, d'origine marocaine pour beaucoup, ont tenté de se friter dans les rues de la commune mais la police les en ont empêchés. Toute une frange de nationalistes bas du front s’était greffée au mouvement, et certains ont tagué des croix gammées ou crié des slogans fachos. Certains de ces mecs faisaient peut-être partie du BCS, mais le groupe n'étant pas institutionnalisé, ses frontières sont floues. Cet épisode montre bien que la réponse n'est pas aussi simple que « facho » ou « pas facho », mais qu'elle est plus nuancée. Beaucoup soulignent qu'ils ont passé leur jeunesse dans les travées du stade Constant Vanden Stock à picoler et se droguer entre Belges « de souche », d'origine maghrébine, d'Europe centrale ou congolaise. Et beaucoup se plaignent de voir que ça n'est plus le cas pour la génération actuelle de jeunes. Ils tiennent l'Islam rigoriste responsable et rappellent souvent que les BCS Altin, Zoulou ou encore Saïd sont musulmans.
Il y a aussi eu cet épisode des hommages après les attentats et ses quelques saluts nazis. Ça ne crée pas un certain malaise chez les hooligans toutes ces histoires ? Louis : Ils ne comprennent pas toutes les réactions qui ont stigmatisé leurs agissements. Après, il faut aussi avoir conscience de l’image qu’on renvoie. Et je ne suis pas certain que ce soit toujours le cas.
Barthélémy : Ça nourrit surtout chez eux un sentiment de défiance et d'incompréhension vis-à-vis de la société et de ses structures. Se voir associé au mouvement skinhead nourrit ce sentiment.
Les leaders du BCS s'attendaient à voir des jeunes leur succéder et au final, ils repoussent leur retraite et continuent eux-mêmes à représenter leurs couleurs, comme en décembre dernier lors du déplacement à Liège. Louis : On a longtemps pensé que le mouvement allait s’essouffler du fait de la volonté de certains membres du noyau dur de passer la main et de se concentrer sur la vie de famille ou le boulot, mais la nouvelle génération peine à prendre le relais et à s’organiser.
Barthélémy : Il y a bien sûr quelques jeunes très chauds, mais le mouvement hooligan n'est plus aussi populaire que par le passé. La forme classique du hooliganisme – baston de masse aux abords des stades – devient de plus en plus difficile à faire perdurer. En Belgique, la loi foot de janvier 1999 comptait parmi les plus répressives lorsqu'elle a été votée. Les caméras, les spotters, les amendes, les interdictions de se rendre dans un périmètre très étendu autour du stade ont peu à peu compliqué la tâche aux hooligans. Désormais, les affrontements se font en plus petits groupes, dans les forêts, sous la forme de free-fights.
Louis : Aujourd’hui, les membres du BCS qui ne font pas de free-fight guettent la moindre opportunité pour se battre, et ce qui est arrivé à Liège en décembre le montre bien.
On a définitivement perdu la spontanéité propre à l'époque dorée des hools où ça se bastonnait dans les cafés ou sur les quais ? Barthélémy : Il n'y a plus de place aux heures d'attente et de biture dans les bars, aux expéditions autour des stades, aux sorties en meute de plusieurs centaines. Les anciens à qui on a parlé ne sont pas hyper excités par le free-fight, qui est beaucoup plus codifié que son nom l'indique. On a pu assister à un affrontement et le rendez-vous avait été organisé depuis plusieurs mois. Les deux groupes devaient être de nombre égal – 10 contre 10 en l'occurrence – et les combattants devaient tous avoir moins de 25 ans. Chacun a son protège-dents, sa coquille, s'enduit de vaseline : on est proche de l'ambiance MMA. C'est un autre milieu qui attire forcément d'autres profils de mecs moins passionnés de foot mais plus portés sur la bagarre : on retrouve des portiers de boite de nuit, des habitués des salles de muscu, des fans d'arts martiaux.
Est-ce qu'on peut conclure en se disant qu'en voulant anéantir les hooligans, les autorités rendent le foot encore plus lisse qu'il ne l'était déjà devenu ? Barthélémy : Complètement, oui. Après, tout l'enjeu est de savoir si le foot a besoin de ce genre d'aspérité pour conserver son caractère populaire, frondeur et festif. C'est à l'appréciation de chacun·e.
Louis : Difficile de répondre à cette question ; il me paraît peu concevable de voir des supporters de foot se battre dans et autour des stades devant des enfants – même si les hools ne se battent que contre des personnes consentantes. Après oui, ça lisse le football davantage pour en faire un spectacle bankable, bien organisé. La spontanéité, l’inattendu et le folklore appartiennent au passé.
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Wed Aug 05, 2020 11:41 am
Le cas de supporters russes en attente de jugement en France n’est pas politique, selon le Kremlin - 31/07/2020
Source : https://www.fr24news.com/
MOSCOU, 31 juillet. / TASS /. L’affaire pénale en France contre les citoyens russes Pavel Kosov et Mikhail Ivkin accusés de coups et blessures contre un citoyen britannique lors du Championnat d’Europe de football de l’UEFA 2016 n’est pas de nature politique, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. « Cela n’a rien à voir avec la politique, c’est absolument clair. Ils sont venus [to France] en tant que fans de football », a déclaré le représentant du Kremlin.
Il n’a pas comparé cette affaire avec la détention d’un groupe de Russes en Biélorussie. « C’est une situation complètement différente », a déclaré le représentant du Kremlin.
Selon le porte-parole, le ministère russe des Affaires étrangères et l’ambassade de Russie en France assurent le respect des droits de ces citoyens russes qui ont été détenus lors des émeutes du football et qui sont accusés « d’actions illégales absolument évidentes ». « Mais, de toute façon, notre ministère des Affaires étrangères défend leurs intérêts et tout ce qui touche à leur incarcération, la préparation du procès, et plus est strictement surveillé par nos diplomates », a conclu le porte-parole.
Kosov et Ivkin, résidents de Moscou, sont incarcérés en France depuis mars 2018. Ils sont inculpés d’actions violentes de groupe utilisant des armes. Selon les enquêteurs, lors de la bagarre dans le centre-ville de Marseille, ils ont infligé des blessures à l’un des supporters britanniques qui en était handicapé. Les Russes peuvent être condamnés à jusqu’à 15 ans d’emprisonnement.
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Aug 11, 2020 7:43 am
Brésil: bagarre - 26/07/2020
Source : Youtube
Bagarre entre 2 groupes de Santos: Torcida Independente Baixada contre Torcida Jovem.
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Sun Aug 16, 2020 2:32 pm
Tournoi BSN 35 ans - 25/07/2020
Source : mail
UFW Maltchickers Leader
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Sun Aug 16, 2020 6:29 pm
France: Qui sont les personnes venues se battre en marge du match Saint-Brieuc – Brest ? - 28/07/2020
Source : https://www.ouest-france.fr/
La vidéo d’une violente bagarre de rue entre deux groupes circule sur les réseaux sociaux. Elle s’est déroulée en marge du match de foot Saint-Brieuc – Brest. Dans le jargon des supporters ultras, on appelle ça un « fight ». Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) n’est pas vraiment habituée à vivre ce genre d’affrontements.
Samedi soir, vers 18 h 15, la rue Docteur Eugène-Rahuel, à Saint-Brieuc, s’est transformée en véritable champ de bataille. La scène n’a duré que quelques secondes. Une ou deux minutes tout au plus. Des groupes de gens, pour la plupart vêtus de noir et porteurs d’une capuche, ont investi les voies de circulation pour se taper dessus violemment.
Dans le jargon des supporters de foot, on appelle ça un « fight ». Ces bagarres voient s’affronter des fans de clubs professionnels adverses. La ville de Saint-Brieuc n’a plus de club de foot pro depuis vingt-trois ans et n’est pas vraiment habituée à ce genre de scène.
Un rendez-vous donné à Saint-Brieuc
Mais samedi, le Stade Briochin (National) recevait le Stade Brestois, une équipe de Ligue 1, pour un match amical. C’est en marge de cette rencontre, au stade Fred-Aubert, que les violences ont eu lieu, à 500 m de là. Dans l’entourage du club brestois, on parle de « guet-apens » tendu à ses supporters. Les adversaires pourraient être des Guingampais et des Rennais, venus spécialement à Saint-Brieuc pour se bagarrer avec les Brestois. Le Stade Briochin n’a donc rien à voir avec ça. Un commentaire repéré sur un site de supporters ultras vient accréditer cette thèse. « Asso Rennes-Guingamp contre Brest : 1-0 », est-il écrit.
Cette scène s’est déroulée quinze minutes avant le début du match. Dans le stade, « tout s’est très bien passé, les supporters brestois étaient agréables, on n’a rien eu à leur dire », confie un agent de sécurité à Fred-Aubert. Mais au vu de la bagarre qui a eu lieu avant le match rue Eugène-Rahuel, la sécurité du club brestois et l’entreprise Shark Sécurité ont demandé une escorte policière pour raccompagner la vingtaine de Brestois venus en train.
Un second « fight » à la gare
C’est justement près de la gare de Saint-Brieuc, à la fin du match, qu’un second « fight » a eu lieu. Rennais et Guingampais y attendaient les Brestois. Un jeune Guingampais mineur et alcoolisé a été interpellé à cette occasion. « Ces gens n’appartiennent pas à une association de supporters, ils sont indépendants et tiennent à garder leur anonymat, confie un fin connaisseur de la culture des supporters ultras. Pour eux, c’est un jeu, un défouloir. La plupart du temps, ce sont des gens intelligents, bien insérés socialement. Il leur arrive même d’aller boire un coup ensemble après s’être battus. »
Ces gens sont souvent plus intéressés par l’envie de se bagarrer dans les rues que par le résultat sportif. La plupart du temps, ils fixent les lieux des bagarres sur internet en marge des matchs de foot. Ils n’avaient pas eu l’occasion de le faire depuis des mois en raison du confinement. Pour eux, le match Saint-Brieuc – Brest était malheureusement la première occasion depuis plusieurs mois…
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Sat Aug 29, 2020 11:44 am
France : AJ Auxerre - Red Star FC - Amical joué à Migennes - 25/07/2020
Source : Mail
2 anciens du KOB ont volé 2 drapeaux aux 8 fans du Red Star présents.
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Sat Aug 29, 2020 3:21 pm
Pologne : ROW Rybnik - ??/07/2020
Source : Mail
ROW Rybnik
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Sun Aug 30, 2020 9:09 am
Free fight - 25/07/2020
Source : mail
Lille + FC Bruges vs FC Den Bosch 15 vs 15 Victoire coalition
Den Bosch
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Subject: Re: Saison 20/21 - Juillet Tue Sep 01, 2020 3:17 pm
Suite au comportement inapproprié de ses supporters, Widzew a été condamné a jouer sans spectateurs dans les tribunes B et D pour les 2 prochaines rencontres à domicile.