Saison 18/9 - Janvier

OM - AS Monaco - 13/01/2019

Source : https://www.rtl.fr/

Banderoles, chants hostiles... Les supporters de l'OM en colère

L'image qui restera de ce Marseille-Monaco du dimanche 13 janvier ce sont les joueurs de l'OM, le gardien Steve Mandanda en tête, en pleine discussion houleuse avec les représentants des supporters au pied des virages du Vélodrome à l'issue de la rencontre. "C'est tellement chaotique, là, que je pense que parler ça sert à rien", estime pourtant l'un des fans phocéen. "Il faut qu'ils travaillent, remettent le bleu de chauffe, il faut des victoires, ça passera par là".

Les supporters de l'Olympique de Marseille sont pour la plupart toujours en colère après ce résultat nul (1-1), qui porte la série des ciel et blanc à huit matches sans succès depuis le 25 novembre. "Comment vous voulez qu'il y ait de l'ambiance ?, interroge l'un d'entre eux. "Y a pas d'équipe, c'est une catastrophe, le milieu de terrain c'est une catastrophe, la défense c'est une catastrophe, l'attaque il faut même pas en parler".

Sur les banderoles déployées, tout le monde en a pris pour son grade, mais l'entraîneur Rudi Garcia reste la principale cible. "Dans tous les clubs où il est passé il est bon deux ans ce mec-là", juge un autre supporter. "Au bout de la troisième année ça ne marche pas, donc je pense que s'il est assez intelligent et qu'il est responsable, il met la clé sous la porte".

"On ne se retrouve pas dans cette équipe", poursuit cet ultra. "Mouiller le maillot, c'est le strict minimum et quand on voit qu'il y a des mecs comme Payet qui touchent 500.000 euros par mois et qui passent leur temps à marcher, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons". Autour de lui, le chant "mouille le maillot ou casse-toi" résonne, repris par des dizaines d'amoureux de l'OM. Amoureux déçus.

Prochain match pour Marseille, un difficile déplacement à Saint-Étienne mercredi 16 janvier (21h).

Sannois St Gratien - Montpellier HSC - Coupe de France - 05/01/2019

Source : Mail

Ultras Montpellier

RFC Liège - RWDM - 13/01/2019

Source : Mail

RFCL + Standard de Liège

FC Dordrecht - Den Bosch - 13/01/2019

Source : Mail

Den Bosch lads

Angleterre : Interdictions de stade après les incidents lors de Middlesbrough vs Millwall - 14/01/2019

Source : https://www.hartlepoolmail.co.uk/

22 suspects ont été identifiés par la police pour leur participations aux incidents lors de Middlesbrough contre Millwall, le 28 avril de l'année dernière. Ils ont reçu de amendes, des TIG et des interdictions de stade.

Pays-Bas : Six hooligans de Willem II arrêtés pour des incidents à Breda - 11/01/2019

Source : https://www.omroepbrabant.nl/

Six hooligans de Willem II, âgés de 22 à 55 ans, ont été arrêtés suite aux incidents à Breda, le 21 octobre 2018. L'unité mobile (ME) et la police montée étaient intervenues pour séparer les deux groupes de supporters.

La violence s'était ensuite retournée contre la police. Deux policiers avaient été légèrement blessés. Cinq hooligans avaient été interpellés le soir même du match.

Depuis, 25 hooligans de NAC Breda ont aussi été identifiés et arrêtés.

Incidents avant Nantes-Rennes : une citation à comparaître - 15/01/2019

Source : https://www.lequipe.fr/

Retour sur les heurts ayant émaillé l'entrée des supporters rennais dans le parcage des visiteurs, dimanche après-midi avant le derby à Nantes.

Que s'est-il vraiment passé dimanche après-midi juste avant le coup d'envoi du derby Nantes-Rennes, du côté des supporters rennais qui attendaient de pouvoir rentrer dans leur parcage ? Sur son compte Twitter, le référent supporters du Stade Rennais, Frédéric Possel, avait dénoncé dimanche « l'accueil » reçu : « Supporters rennais violemment matraqués, envoyés à l'hôpital, fête de la victoire gâchée, organisation et dispositif de sécurité une nouvelle fois déplorable à Nantes. » Ce mardi, le président rennais Olivier Létang a lui aussi réagi, en marge de la présentation du nouveau latéral gauche Souleyman Doumbia. Il a estimé que ses supporters avaient « totalement respecté le cadre de ce déplacement (qui était encadré). Je déplore que certains aient pu être blessés. » Pour rappel, 733 supporters rennais étaient attendus dans le parcage visiteurs.

A l'arrivée, la descente devait s'effectuer car par car, dans l'ordre d'apparition. L'attente a été longue. «Le match commence dans 15 minutes, et il faut faire entrer 650 supporters, décrit notamment le Roazhon Celtic Kop dans un communiqué paru mardi. Les supporters commencent à s'impatienter. Un des deux présidents décide de sortir du car pour connaître les raisons de la retenue gratuite et humiliante. Le CRS posté devant lui n'attendra même pas qu'il pose le second pied sur le parking pour le matraquer purement et simplement.»

Jean-Christophe Bertrand, directeur départemental de la sécurité publique de Loire-Atlantique, a un autre regard sur les événements : «Premièrement, la prise en charge du convoi (sur l'aire de Puceul, par une unité mobile de la gendarmerie) s'est faite avec 40 minutes de retard car ils n'étaient pas tous présents à l'heure prévue. Il a été décidé de laisser d'abord descendre ceux qui étaient dans le car du RCK (Roazhon Celtic Kop), toujours bruyant avec malheureusement des gens avinés, pour les canaliser. Malheureusement, il y avait des gens un peu excités et qui ont pris à partie les CRS quand ils leur demandaient de rester à l'intérieur.

C'est là que les choses ont dégénéré. Il y en a qui ont tenté de commettre des violences sur les CRS et en réplique, il y a eu intervention. Deux personnes ont été légèrement blessées et prises en charge. Une troisième a été interpellée pour violence volontaire sur CRS et placée en garde à vue. A l'issue, il s'est vu délivrer une convocation par OPJ (officier de police judiciaire), donc une citation à comparaître à une audience ultérieure du tribunal correctionnel. Il y a eu deux autres interpellations côté nantais, avec des personnes qui avaient pris à partie des supporters rennais sur le parvis en leur jetant des canettes.»

Jean-Christophe Bertrand considère que le retard au rendez-vous était prémédité : «On arrive exprès en retard de manière à pouvoir passer en force les contrôles de sécurité, pour échapper le plus possible aux palpations. C'est une technique bien connue.»

RCD Mallorca - Deportivo La Coruna - 14/01/2019

Source : https://www.diariodemallorca.es/

Une bagarre entre ultras de Majorque et du Deportivo se solde par une vingtaine d'identifications et quelques blessés

La Policia Nacional a procédé à une vingtaine d'identification de supporters de Majorque et du Deportivo La Corogne suite à des bagarres survenues la soirée de samedi, avant et après la rencontre ayant opposé les deux clubs.

Selon les forces de l'ordre les premiers incidents ont éclaté vers 19h45, avec à la clé quelques blessés côté du Depor.
Ces supporters ont été attaqué par des ultras Majorque.

A la fin de la rencontre, lors de la sortie du stade des supporters du Depor, de nouvelles tensions seront notées.

Plus tard, vers minuit et demi, au croisement des rues Cami del Reis et Cami Sa Vileta, une nouvelle bagarre a opposé des supporters des deux équipes, à coups de pieds et de poings, nécessitant une nouvelle intervention de la police, qui procédera à une vingtaine d'identifications.

Mallorca ultras

Real Bétis - Real Madrid - 13/01/2019

Source : https://www.diariodesevilla.es/

Après le match, deux groupes de supporters du Bétis (Betis United Family et Supporters Gol Sur) se sont affrontés avec des pierres et des couteaux, dans les environs du stade Benito Villamarín.

Derby VAFC-RC Lens Trois supporters lensois privés de stade, la faute aux Valenciennois selon eux - 16/01/2019

Source : http://lavdn.lavoixdunord.fr/

Ce mercredi, trois supporters lensois ont été jugés pour les violences et les dégradations commises en marge du derby VAFC-Lens le 10 novembre. Bien qu’ils aient rejeté la responsabilité des faits sur les Valenciennois, ils ont été reconnus coupables.

« Le jour du match, la ville était prise d’assaut tant par la police que les supporters, se souvient la présidente Pontes. Il y a eu des échauffourées et des violences du côté des Lensois comme des Valenciennois. C’est le degré zéro d’intelligence ! Tout le monde est pareil dans l’histoire, Lensois comme Valenciennois ! » Ce mercredi, trois supporters lensois devaient répondre de violences en réunion et de dégradations commises en marge du derby qui opposait le VAFC au RC Lens le 10 novembre dernier.

« J'étais venu pacifiquement, pas pour en découdre ! avance le premier supporter. On s’est fait attaquer plusieurs fois près du parc (de la Rhonelle NDLR). Après ça, ça a dégénéré ! » Sur la place du Canada, « des fumigènes et des pétards tombaient sur nous, décrit le second Lensois. Les CRS ont lancé de la lacrymogène

Des faits qui pouvaient difficilement être contestables  : les trois prévenus ont été filmés en pleine action. « Personne ne reconnaissait les faits avant que les policiers ne montrent les vidéos ! », a rappelé la substitut Limousin avant de dénoncer une « minimisation inquiétante » des faits pour lesquels les trois Lensois encouraient jusqu’à trois ans de prison. La magistrate requiert alors six mois de sursis, un stage de citoyenneté et une interdiction de stade pendant trois ans « car manifestement quand ils vont à un match, ils sont violents ! »

« Ils sont dans la réaction, pas l’action, a plaidé Me Gribouva. Ce sont les Valenciennois qui viennent en découdre ! C’est la vérité du dossier ! ». Avant que sa consœur, Me Detrez-Cambrai ne s’insurge contre la qualification des faits : « Ils relèvent d’une atteinte à la sécurité publique, on n’a pas d’atteinte à des personnes physiques ! »

Les trois Lensois, aux casiers vierges, n’ont toutefois pas été relaxés. Ils écopent de trois et quatre mois de sursis. Ils ne pourront plus se rendre au stade Boaellert pendant six mois ni à Valenciennes durant trois ans.

Rappel des faits

– 10 novembre. Jets de projectiles, terrasses de café saccagées… En marge du derby VAFC-Lens, des heurts éclatent en ville entre les supporters. Et plus de 700 sièges sont arrachés à l’intérieur du stade du Hainaut. Le club de Valenciennes envoie une facture de plus de 20 000 € à son homologue lensois.

– 26 novembre. Onze suspects, à la fois lensois et valenciennois, sont identifiés et interpellés.

– 28 novembre. Si l’enquête est encore en cours pour les quatre Lensois suspectés d’avoir arraché des sièges, sept autres supporters sont présentés en comparution immédiate. Deux Valenciennois sont condamnés à six mois ferme pour l’un, et six mois de sursis pour le second. Une peine assortie d’une interdiction de stade du Hainaut et de Bollaert pendant trois ans.

– 19 décembre. Le procès des deux Valenciennois et de trois Lensois est reporté au 16 janvier.

– 16 janvier. Seuls les trois Lensois sont jugés. L’audience pour les « deux meneurs » valenciennois est reportée au 20 mars.

Lyon - RC Strasbourg - Coupe de la Ligue - 08/01/2019

Source : https://www.francefootball.fr/

L'OL a annoncé ce vendredi que deux de ses supporters avaient été condamnés pour jets de projectiles lors du quart de finale de Coupe de la Ligue contre Strasbourg, mardi soir.

Deux supporters de l'OL ont été condamnés ce vendredi à « une amende forfaitaire et à une interdiction de stade sur une durée d'un an avec obligation de pointer au commissariat de police les jours de match », a indiqué le club rhodanien dans un communiqué.

Ces deux fans ont été reconnus coupables d'avoir lancé des projectiles lors du match de Coupe de la Ligue opposant, mardi, l'OL à Strasbourg (1-2), « mettant en réel danger la sécurité des joueurs », assure le club.
« Le club a déposé plainte contre ces deux supporters - identifiés pendant le match par le système de vidéosurveillance très sophistiqué du Groupama Stadium - et s'est constitué partie civile dans le cadre de cette procédure », est-il par ailleurs précisé dans le communiqué.

Brésil : Botafogo - Santa Cruz - 15/01/2019

Source : https://g1.globo.com/pb/

Un supporter de Botafogo, âgé de 23 ans, a été blessé à la tête et hospitalisé, après des heurts entre supporters rivaux, qui ont eu lieu après le match.

Israël : Hapoël Tel Aviv - Maccabi Tel Aviv - 14/01/2019

Source : https://www.i24news.tv/

Un club de foot condamné pour des chants sur la Shoah de ses supporters

Le club de football israélien de première division Hapoël Tel-Aviv a été condamné jeudi à une amende de près de 6.000 euros pour des chants de ses supporters souhaitant que l'équipe adverse du Maccabi Tel-Aviv connaisse une "Shoah".Dans sa décision, le tribunal de la Fédération israélienne de football dénonce des "débordements" des supporters de l'Hapoël Tel-Aviv lors de la rencontre de championnat face à l'autre grande équipe de cette ville israélienne le 14 janvier.

Les fans de Hapoël ont notamment été reconnus coupables d'avoir jeté des bouteilles à partir des tribunes à la suite de tensions sur le terrain entre les joueurs des deux équipes, mais aussi d'avoir entonné des chants appelant à une "Shoah" de l'équipe adverse, en allusion aux massacres de millions de juifs par les nazis durant la Deuxième Guerre mondiale.

L'avocat de Hapoël Tel-Aviv a soutenu que les chants n'étaient pas liés à la Shoah. Mais cet argument a été rejeté par le tribunal pour qui les cris de "la Shoah pour le Maccabi "ont été clairement entendus par beaucoup de supporters".Selon les médias, le juge a conseillé aux dirigeants du club d'emmener leurs supporters visiter le mémorial de la Shoah Yad Vachem à Jérusalem.Les dirigeants du Hapoël Tel-Aviv ont publié un communiqué dénonçant "toutes formes de violences" sans allusion à ces chants, mais en menaçant les supporters qui se livreraient à des actes violents durant des rencontres d'être poursuivis en justice par le club. "Nous ne pouvons accepter que des supporters salissent l'image du club tout en nous faisant subir des amendes en raison de leur comportement durant des matches", précisent encore les dirigeants du club.

Southampton FC - Derby County - FA Cup - 16/01/2019

Source : https://www.dailyecho.co.uk/

La police a ouvert une enquête après une bagarre qui a éclatée dans la zone "neutre" du stade St Mary, entre suporters des deux équipes, alors que Derby fêtait sa victoire aux tirs au but.

France : Les Red Tigers demandent l'indulgence du Préfet du Pas-de-Calais concernant les interdictions de stade prononcées après Metz-RC Lens - 18/01/2019

Source : https://www.madeinlens.com/

Le 1er septembre dernier, de nombreux supporters du RC Lens s'étaient déplacés à Metz pour tenter d'assister à la rencontre face aux Grenats (6e journée de Ligue 2), malgré un arrêté - largement critiqué - prononcé par la Préfecture de Moselle interdisant le déplacement des fans du Racing.



Par une lettre ouverte publiée ce jeudi soir (à retrouver en intégralité ci-dessous), les Red Tigers ont sollicité l'indulgence du Préfet du Pas-de-Calais quant à des Interdictions Administratives de Stade (IAS) d'un an prononcées à la suite de la rencontre. « Traqués par les forces de police » malgré l'accueil positif des supporters locaux, des supporters, dont des Red Tigers, ont été arrêtés puis placés en garde à vue, et pour certains condamnés, rappelle le communiqué.

Annonçant avoir appris que des IAS avaient été prononcées, le groupe de supporters condamne « une privation de substantielle de liberté », et évoque notamment l'exemple d'une IAS d'un an prononcée à l'encontre de « FDL », Fred de Liévin. Bien connu des supporters lensois pour avoir réalisé plusieurs centaines de déplacements en autostop, « pour sa passion et son pacifisme », ce dernier « est régulièrement mis en avant par les journaux locaux comme un exemple de fidélité », est-il rappelé.

« Aboutir à un dialogue qui permettra d'apaiser les tensions... »

S'ils ne peuvent « se résoudre, la mort dans l'âme, à subir l'absence de (leurs) frères de tribune », les Red Tigers se disent « persuadés (de pouvoir) aboutir à un dialogue qui permettra d'apaiser les tensions et (de permettre) à chacun et chacune de vivre pleinement sa passion », en appelant ainsi à « l'indulgence et la clémence » du Préfet.

Le groupe de rappeler la non-prononciation d'IAS après un déplacement réalisé dans des conditions similaires au Havre le 27 octobre dernier, mais aussi la jurisprudence quant à la méconnaissance d'un arrêté préfectoral d'interdiction de déplacement, « qui ne peut pas fonder en soi une interdiction administrative de stade ». Gageons qu'ils seront entendus par le Préfet du Pas-de-Calais, et en recevront la « réponse humaine et clémente » espérée.

AS Monaco - OGC Nice - 16/01/2019

Source : Mail

Nice lads

Derby ASSE-OL: "Les interdictions de déplacements de supporters attisent les tensions plus qu'elles ne les apaisent" - 19/01/2019

Source : https://www.leprogres.fr/

Ce dimanche, à l'occasion du derby qui oppose l'ASSE à l'OL au stade de Geoffroy-Guichard, les supporters lyonnais (dits "visiteurs") sont interdits de déplacement. Et ne pourront pas encourager leurs joueurs au Chaudron, ni même pénétrer sur le territoire ligérien. Une décision préfectorale déjà prise au match aller, le 23 novembre dernier : les supporters stéphanois n'avaient pas pu se rendre au Groupama Stadium. Il faut remonter au 28 avril 2013 pour trouver trace d'un parcage stéphanois à Lyon, les supporters de l'ASSE étant privés de ce "privilège" depuis plus de cinq ans.

Côté lyonnais, le dernier cas (plus récent), date du 5 novembre 2017. La rencontre en les deux clubs ennemis s'était malheureusement soldée sur d'importantes dégradations à Geoffroy-Guichard (sièges arrachés, WC détruits, portes des toilettes enfoncées...), évaluées entre 30 000 et 40 000 euros.

Depuis, l'interdiction des déplacements de supporters dans le club adverse est systématique. "Une mesure qui s'avère perverse, au final, puisqu'elle entérine l'idée auprès des supporters qu'ils sont victimes d'une répression injuste", explique Nicolas Hourcade, sociologue à l'Ecole centrale de Lyon et spécialiste des supporters de football.

Alors, comment gérer les violences et les débordements de supporters, sans que le "mythe" du derby en pâtisse ? Nicolas Hourcade nous répond.

Quand et comment ont été prises ces mesures d’interdiction de déplacements à l’origine ?

Nicolas Hourcade : « Les mesures d’interdiction de déplacements décidées par les préfectures ont été instaurées dans la loi en 2011 à la suite d’incidents graves autour des matchs du PSG. Les pouvoirs publics ont alors décidé de se doter d’une palette de mesures plus large pour lutter contre les violences des supporters. Cette mesure, qui se devait exceptionnelle, a été utilisée quelques fois. Puis de plus en plus sous l’impulsion du patron de la division nationale du hooliganisme, qui y était plutôt favorable. Ces dispositions ont connu une croissance exponentielle lors des attentats de 2015 : les préfectures ont argué d’un manque de forces de l’ordre pour sécuriser les stades et ont eu recours à ces mesures très fréquemment dans les mois qui ont suivi, devenant presque une habitude. »

L'interdiction de déplacement, un cas français ?

Nicolas Hourcade : « On ne retrouve pas forcément cette stratégie dans d’autres pays d’Europe. En Angleterre, alors même qu’il y a eu des politiques très restrictives à l’égard des supporters dès les années 1990, les Anglais n’ont jamais interdit les déplacements de supporters visiteurs. Ils ont préféré opter pour d’autres mesures : pour des impératifs de sécurité, ils ont fait s’asseoir tout le monde, ont augmenté le prix des places pour sélectionner le public. Les Allemands, eux, ont choisi de garder des supporters debout pour conserver cette ambiance de stade, et laisser les places à des prix accessibles pour que les gens puissent continuer d’aller au stade quel que soit leur niveau de revenus. En Argentine, face à des niveaux de violence énormes, les déplacements de supporters ont été interdits pendant plusieurs années. Mais c’est proportionné à des niveaux de violence extrêmes, contrairement en France, où il n’y a pas non plus des stades à feu et à sang. Dans le cas français, plutôt que d’interdire tous les supporters d’un club en déplacement, on peut se demander s’il ne serait pas plus légitime de cibler les dizaines ou centaines de fauteurs de troubles et leur appliquer les sanctions à la hauteur des faits commis. »

Brésil : Náutico - Fortaleza - 16/01/2019

Source : https://blogs.ne10.uol.com.br/

Deux heures avant le coup d'envoi, des incidents ont éclaté au moment de l'arrivée des fans de Fortaleza. La police a tiré des balles en caoutchouc.

D'autres incidents ont eu lieu dans le stade, provoqués par les fans visiteurs. Huit personnes ont été arrêtées.

Argentine: Incidents lors de l'anniversaire de la Juventud Antoniana - 12/01/2019

Source : http://informatesalta.com.ar/

Cinquante-six personnes ont été arrêtées pour trouble de l'ordre publique et pour avoir lancé divers projectiles en direction des membres des forces de l'ordre, à l'occasion d'une fête organisée en marge de l'anniversaire du club de la Juventud Antoniana.

Les images ont été filmées par les caméras de sécurité.

Après avoir été auditionnée, toutes les personnes ont été relaxées.

Saint-Truiden VV - KRC Genk - 18/01/2019

Source : https://www.rtl.be/

Des bus de supporters de Genk caillassés par des hooligans



Au terme de la rencontre disputée hier soir entre Saint-Trond et Genk, une série de hooligans ont décidé de caillasser des bus de supporters du Racing de Genk.

Onze personnes ont été arrêtées hier soir par la police trudonnaire pour avoir lancé des pierres sur cinq bus qui transportaient des supporters de Genk. Des faits constatés après la rencontre. Plusieurs vitres ont été brisées et certains supporters ont été légèrement blessés.

La centaine d'agresseurs se sont positionnés le long de la N3 et se composaient de supporters locaux, mais aussi de hooligans du club néerlandais du MVV Maastricht. Le derby limbourgeois était considéré comme un match à risques, ce qui a provoqué le déploiement d'une centaine de policiers complémentaires. Ces hooligans ont été libérés dans la nuit.

Pays-Bas : Peines de prisons et TIG requises contre des hooligans du Feyenoord - 18/01/2019

Source : https://www.omroepbrabant.nl/

Le parquet a requis des peines de prisons (déjà effectuées par les prévenus) et des TIG de 150 à 200 heures, à l'encontre de 9 hooligans de Feyenoord, âgés de 19 à 35 ans, qui avaient participés au saccage du centre-ville de Rotterdam, le 07 mai 2017, après la rencontre Excelsior - Feyenoord.

Les hooligans viennent de La Haye, Hellevoetsluis, Rotterdam, Lemmer, Sassenheim, Vlaardingen, Ridderkerk et Katwijk. Ils sont accusés d'avoir bombardé des policiers ou des véhicules de police avec des bouteilles, des pierres, des pavés, des bicyclettes, des barrières, des panneaux de signalisation, des chaises et des feux d'artifice.

Le jugement sera rendu le 31 janvier prochain.

France : RC Lens - AS Nancy - 19/01/2019

Source : http://www.lavoixdunord.fr/

Vers 13 h 30 ce samedi, la police a du intervenir aux abords du stade Bollaert-Delelis pour éviter que deux groupes de supporters lensois et nancéens ne s’affrontent.

Comme les autorités le craignaient, les tensions entre groupes de supporters les plus radicaux du RCL et de l’AS Nancy-Lorraine se sont concrétisées ce samedi. Vers 13 h 30, quatre-vingts supporters nancéens arrivés par le train se sont regroupés près de la gare où ils auraient occasionné quelques dégradations.

Vers le stade, un groupe de supporters lensois d’un nombre équivalent a voulu aller au contact. Ce sont les CRS qui ont empêché l’affrontement. La dispersion s’est faite à l’aide de gaz lacrymogènes. Les CRS ont ensuite accompagné les Lorrains jusqu’à leur parcage. La circulation près du rond-point Bollaert a été perturbée durant une demi-heure.

Les rivalités entre supporters des deux clubs existent depuis quelque temps déjà. À l’aller, à Nancy, les North Devils s’étaient fait voler une bâche en plein match par des Nancéens. Le coup d’envoi de la rencontre doit être donné à 14 h 55.

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Source : Mail - CR Lens

Groupe lensois présent dès 9h du matin en ville. On est très vite marqué à la culotte par les autorités. On décide de changer plusieurs fois de lieux pour semer la police mais rien n'y fait. Vers 13h nos hôtes s'annoncent à la gare. Nous allons à leur rencontre. Nancy se présente dans la rue mais les bleus ont déjà formé un cordon et repousseront à grand coup de lacrymo les 2 parties. Les nancéiens contourneront un bâtiment et feront céder une grille pour venir à notre rencontre. 5 secondes de coups échangés à travers une grille et les flics arrivent par devant, par derrière, sur la droite et sur la gauche, on décide de s'éparpiller pour éviter les arrestations. Belle motivation en face, malheureusement police trop nombreuse.



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Source : Mail - CR Nancy

Dommage que le plan initiale n’est pas était respecté comme convenu.
Car je pense que nous aurions plus largement plus nous amuser.
On a fait tout notre possible pour arriver libre de tout marquage.
Chose que nous réussirons à faire.
Aucune police avec nous de près ou de loin.
Grosse motivation dans cette journées avec beaucoup d’effort effectué.

A noter que nous nous ferons crevées tout les pneus de nos J9.
Pas l’œuvre des Tigers apparemment.
Honteux et sans couilles...
s’attaquer au véhicules c’est bien.
S’attaquer à nous c est mieux.

FC Augsburg - Fortuna Düsseldorf - 19/01/2019

Source : https://rp-online.de/

Avant le match, une violente bagarre a opposé une cinquantaine de hooligans locaux à une grosse centaine de Düsseldorf. L'affrontement a duré plusieurs minutes. La police a fini par intervenir et a renvoyé 130 supporters de Fortuna dans leur ville, sans assister à la rencontre. Quatre personnes ont été arrêtées.

Holland : Den Bosch - TOP Oss - 18/01/2019

Source : Mail

Den Bosch Youth

AS Saint-Etienne - Lyon - 20/01/2019

Source : https://www.foot01.com/

Des CRS et 240 caméras pour remplacer les supporters lyonnais



Aussi étonnant que celui puisse paraître, même si les supporters de l'Olympique Lyonnais sont interdits de déplacement à Saint-Etienne pour le derby de dimanche soir à Geoffroy-Guichard, la rencontre phare de la 21e journée de Ligue 1 a été classée à risque par les autorités. Un important déploiement des forces de l'ordre a donc été prévu, ainsi que plus de 300 stadiers, ce qui est largement au-dessus des effectifs prévus pour ce genre de match. Ce derby sans les supporters lyonnais permettra aussi à l'AS Saint-Etienne d'inaugurer son nouveau système de surveillance vidéo avec 240 caméras qui filmeront la totalité des tribunes et cela avec une précision XXL. De même, la justice sera représentée avec la présence d'un magistrat au PC Sécurité afin de réagir en temps réel à d'éventuels incidents.

Pour mémoire, la saison passée, lors de la célèbre victoire 0-5 de Lyon à Saint-Etienne, les CRS étaient entrés sur la pelouse en fin de rencontre afin d'éviter que les événements tournent au vinaigre, la célébration de Nabil Fekir ayant déclenché la fureur des tribunes. Dans le climat que l'on connaît, il serait dommage que le derby donne lieu à de nouveaux débordements.